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Ligne-guide à placer sur glissières de sécurité -------------------------------------------------------La présente invention porte sur une bande longitudinale appelée ligne-guide (1.) à placer sur des glissières de sécu- rité (2. ) pour renforcer la visibilité de celles-ci (3. ) et pour guider les automobilistes. Les glissières de sécurité sont parmi les seules constructions, hors sol, qui suivent le tracé de la route d'une manière significative. Elles sont le support idéal pour recevoir une bande ayant de bonnes qualités de visibilité, qui permettent de guider 1'oeil de l'automobiliste pour l'aider à maintenir sa course en restant sur la route. Ceci, au même titre que le marquage routier, l' aide à rester dans sa bande de circulation.
La perception d'un objet par l'oeil humain peut se faire soit par réflexion de la lumière sur cet objet, soit par l'émission d'un rayonnement de l'objet lui-même appelé fluorescence qui accentue la perception de ses couleurs, soit par la restitution d'énergies lumineuses accumulées lors de l'éclairement de l'objet appelée phosphorescence.
La réflexion d'un signal peut se faire sous trois for- mes. Ce sont la réflexion diffuse (4. ), la réflexion miroir (5. ) et la rétro-réflexion (6. ). Dans la pratique, ces trois formes de réflexion existent simultanément (7. ). Nous nous intéressons seulement aux films présentant un pouvoir de rétro-réflexion pour la couleur blanche comme couleur de référence dépassant en moyenne 60 Candela Lux par mètre carré. Le pouvoir de rétro-réflexion des autres couleurs est ajusté en due proportion en fonction de leurs propres caractéristiques
En effet, dans le domaine de la sécurité routière et pour la vision de nuit, le choix de la réflexion se porte essentiellement sur la rétro-réflexion.
La nuit, les phares d' un conducteur émettent une lumière vers un panneau de signalisation qui se trouve plus ou moins dans l'axe de vision du conducteur (8. ). Le panneau routier sera rétro-réfléchissant si la lumière émise par les phares est renvoyée quasi-exclusivement vers l'oeil du conducteur. Il aura l'impression que le panneau est illuminé de l'intérieur, ce qui accentue la lisibilité du signal et contribue à l'amélioration de la sécurité. La rétro-réflexion de jour est sans effet, l'éclai- rement environnant étant trop important pour permettre au phénomène de se manifester.
L'intérêt du film fluorescent est d'accentuer la visibilité de jour. La fluorescence n'est possible que si la lumière ambiante comporte un rayonnement ultraviolet, ce qui est la cas du rayonnement solaire. Elle est donc inopérante la nuit. L'intérêt de la phosphorescence est d'accentuer la visibilité à la tombée du jour au moment où la restitution sous forme de lumière de l'énergie accumulée lors de l' éclairement de l'objet commence à être perçue par 1'oeil humain. Elle perd de son efficacité au cours de la nuit.
Nous appelons un film rfp un film pouvant être ou en mode simple rétro-réfléchissant, ou fluorescent, ou phosphorescent ; ou bien en mode combiné rétro-réfléchissant/ fluorescent, rétro-réfléchissant/phospohrescent, phosphorescent/fluorescent, rétro-réfléchissant/fluorescent/phospho-
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rescent. Le film idéal est celui qui combine les trois modes.
Les revendications de la présente portent également sur le dimensionement de ce film rfp et sa place sur la glissière de sécurité.
Les glissières de sécurité sont principalement réalisées en acier galvanisé. Le galva qui recouvre les glissières de sécurité a une couleur grise qui est faiblement contrastée par rapport à l'environnement. Parfois l'aluminium est utilisé en lieu et place de l'acier, mais il est relativement fragile et son prix est trop sujet aux fluctuations du marché. Visuellement, on ne distingue pas la différence entre l' acier galvanisé et l'aluminium
Dans un premier temps, les glissières n'étaient pas galvanisées. Elles étaient peintes ou plastifiées en blanc. Le blanc donnait un contraste acceptable. Ces techniques ont été abandonnées, car la rouille finissait par transpercer la protection. Ceci au point que certains tronçons pourrissaient littéralement et les glissières tombaient en miettes.
De plus, le galva qui recouvre l'acier accepte difficilement d'être recouvert par une peinture. Quand il est frais, des techniques spéciales de mise en peinture doivent être mises en oeuvre pour assurer l'adhérence de la peinture. Quand le galva est plus vieux, il se couvre d'oxyde de zinc. Cet oxyde est poudreux et la peinture ne peut plus adhérer correctement sur la glissière. Le produit est lourd et se griffe facilement, ce qui favorise l'apparition de rouille.
Pour contourner la difficulté, des extrudeurs de produits plastiques ont fabriqué des recouvrements qui ont la forme des glissières. Ces recouvrements sont conçus pour se clipser sur celles-ci. En règle générale, ils sont en rouge et blanc alternés. Parfois ces recouvrements comportent un bande rétro-réfléchissante afin de renforcer la visibilité de nuit.
Ces recouvrements sont posés après le montage des glissières le long des routes car une lisse pèse 40 kg. Une botte de lisse pèse de 1000 à 2000 kg. Il n'est donc pas possible de monter les recouvrement en usine sous peine de les abîmer lors de la manipulation des glissières.
Ces recouvrements sont peu utilisés, car ils augmentent sensiblement le coût de la glissière de sécurité. Ils sont employés uniquement dans certains endroits critiques. Leur généralisation est aussi freinée par le fait qu'ils recouvrent l'entièreté de la glissière. En cas d'accident, les plaques se détachent des glissières et s'éparpillent autour de la zone d'accident. Une règle importante en matière de sécurité pour des structures devant absorber l énergie cinétique est d'éviter que des pièces détachées ne puissent accroître les dommages aux personnes. Sous l'effet du choc, ces plaques peuvent se transformer en objets coupants.
Si l'on observe les glissières de sécurité on constate que celles-ci sont souvent surmontées de catadioptres. Ces catadioptres sont fixés sur des clips qui épousent la forme des glissières, ou sont fixés sur des étriers boulonnés directement sur les glissières.
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Dans la pratique, ces réflecteurs sont régulièrement détruits par les véhicules de travail (machines de fauchage, ...), ou tout simplement volés. Au moindre choc d'un véhicule qui heurte la glissière, ils sont détruits et ne remplissent plus leur office.
Il existe aussi un système composé d'un tube équipé à ses extrémités d'une source lumineuse. La lumière suit les parois et donne l'impression d'une ligne lumineuse de forme tubulaire. Ce système est une ligne-guide qui remplit le même office que la ligne-guide exposée dans ce brevet. Toutefois, il nécessite l'emploi d'électricité et il est très coûteux.
Ceci freine sa généralisation.
On constate qu'il n'y a pas actuellement de recouvrement de film rfp directement sur les glissières de sécurité.
Les films rfp sont relativement coûteux. Recouvrir les glissières de films de la même manière que les recouvrements plastiques rendront les glissières de sécurité impayables. De plus, le frôlement des véhicules sur les glissières provoquerait des déchirures inesthétiques dans le film rfp au point d'être visuellement dérangeant.
Le présent brevet porte sur une bande de film rfp (1.) à placer dans le creux de l'onde (9. ) de la glissière de sécurité (2. ) D'une part cela réduit la surface à poser et donc le coût, d'autre part, les ondes protègent la bande de film rfp. Lors de l'entreposage des glissières, le risque d'abîmer ce film rfp placé au creux de l'onde est moindre.
Toutefois, les films rfp rencontrent les mêmes difficultés d'accrochage sur le galva que les peintures. C'est pourquoi jamais personne n'a investigué l'application directe de ces films sur les glissières de sécurité.
Si l'on examine les films rfp en mode simple rétro-réfléchissant, ou en mode combiné rétro-réfléchissant/fluorescent, on peut les diviser en trois types suivant la qualité de la rétro-réflexion. Selon nos recherches et nos essais, la qualité de-leur accrochage sur le galva n'est pas la même.
Le type I se présente sous forme d'un film d'aluminium recouvert de micro-billes de verre, le tout recouvert d'une couche de protection transparente. Si l'on prend la couleur blanche comme couleur de référence, il a une valeur de rétroréflexion de l'ordre de 70 Candéla Lux par mètre carré. On ne le trouve dans le commerce actuellement qu'en mode rétroréfléchissant. Il présente l'inconvénient d'avoir une adhérence médiocre sur le galva ; en se décollant il laisse aux saletés et à l'eau la possibilité de s'accumuler au point que des bandes entières peuvent se décoller et traîner sur le sol. Il résiste mal aux brosses des véhicules de nettoyage. Quand on applique la bande sur place et par temps froid (moins de 15 c), celle-ci se casse facilement.
Le type II est un film composé de deux couches à structure alvéolaire dont le pouvoir de rétro-réflexion est de l' ordre de 250 Candéla Lux par mètre carré, si l'on prend la couleur blanche comme couleur de référence. On ne le trouve habituellement dans le commerce actuellement qu'en mode rétro-réfléchissant. Il permet une application correcte sur le
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galva, quelque soit l'état de surface de ce dernier. Cependant, lors de la découpe en bandes, la couche supérieure peut se décoller de la couche inférieure.. Si, quand bien même, elle ne se décolle pas, la découpe ouvre des alvéoles qui composent le film. Ces alvéoles s'encrassent et laissent l'eau s'y accumuler. Le film perd dans ce cas rapidement une bonne partie de ses qualités.
La fragilité de ce film ne permet donc pas de le poser en première monte en usine sur les glissières de sécurité. Il résiste mal aux brosses des véhicules de nettoyage. Quand on applique la bande sur place et par temps froid (moins de 15 c), celle-ci se casse facilement surtout si, par mégarde, on provoque un pli dans celle-ci.
Le type III a un pouvoir de rétro-réflexion de l'ordre de 600 Candéla Lux par mètre carré, si l'on prend la couleur blanche comme couleur de référence. Il est apparu récemment sur le marché tant en mode rétro-réfléchissant, qu'en mode combiné rétro-réfléchissant/fluorescent. Il présente les mêmes qualités d'accrochage que le type II, mais garde ses qualités de rétro-réflexion, même lorsqu'il est découpé en bandes étroites. C' est un produit très résistant susceptible d'être placé en première monte sur les glissière de sécurité en usine. Appliqué sur place, il est facile d'emploi.
Toutefois, dans le cas où le film rfp comporte un mode rétro-réfléchissant le choix du type de film est déterminé par l'ouverture de l'angle d'incidence (10.) qu'il autorise. Pour que ce film placé sur des glissières posées parallèlement à la course des véhicules fasse son office, son angle d'incidence doit encore permettre une perception suffi-
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sante de la lumière rétro-réfléchie pour un angle proche de 900.
Il y a une différence majeure entre d'une part les films rfp de types I et II, et d'autre part le film de type III.
Les type I et II ont, à des degrés divers, une rétro-réflexion qui s'amenuise sensiblement lorsque l'angle d'incidence augmente, car ils sont composés de micro-billes.
Les films type I et type II peuvent être utilisés dans les virages protégés par des glissières de sécurité, car l' angle d'incidence est nettement plus réduit que sur les tronçons rectilignes.
Le type III est composé d'une matière formée de microprismes dont la particularité est d'autoriser une rétro-réflexion acceptable en matière de sécurité routière pour un angle d'incidence s'approchant de 900. Ce type de film est efficace tant pour les tronçons rectilignes que pour les virages.
Les revendications de la présente portent sur un film rfp de type III qui possède un pouvoir de rétro-réflexion tel que la lumière rétro-réfléchie soit encore bien perçue par l'automobiliste pour un angle d'incidence proche de 90 . Il présente l'avantage d'être résistant et de pouvoir être disponible en mode combiné retro-réfléchissant/fluorescent offrant ainsi une bonne visibilité de jour comme de nuit pour les automobilistes.
La ligne-guide peut être posée soit sur place, soit avant
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la pose de la glissière de sécurité. La ligne-guide est livrée en rouleau de film auto-collant de 5 à 80 mm de large.
Ces rouleaux étroits sont débités dans des rouleaux plus larges. Pour les débiter, on place les rouleaux plus larges sur un axe tournant, un disque coupant y est apposé perpendiculairement. Sous la pression du disque, celui-ci découpe des tranches de rouleaux étroits. Une autre technique consiste à dérouler le rouleau large pour l'enrouler sur un autre axe.
Pendant cette opération de transfert d'un axe à l'autre, un couteau coupe une bande étroite que l'on enroule sur un autre axe. Ces techniques de production sont biens connues et ne posent aucun problème.
Les rouleaux étroits peuvent être appliqués manuellement sur place ou bien en première monte. Par première monte, on entend l'application de la ligne-guide en entreprise avant livraison des glissières. Elle sont appliquées manuellement ou mécaniquement. Dans ce dernier cas, la glissière est introduite dans un logement. La bande est alors appliquée au début de la glissière, un gallet appuiant sur la bande autocollante qui se déroule au fur et à mesure de l'avancement de la glissière, de manière à appliquer fermement celle-ci au creux de l'onde.
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Guide line to be placed on safety rails ----------------------------------------- -------------- The present invention relates to a longitudinal strip called the guide line (1.) to be placed on safety rails (2.) to reinforce the visibility of them. ci (3.) and to guide motorists. Safety barriers are among the only constructions, above ground, which significantly follow the route of the road. They are the ideal support for receiving a strip having good visibility qualities, which make it possible to guide the eye of the motorist to help him maintain his race while staying on the road. This, like road marking, helps it stay in its lane.
The perception of an object by the human eye can be done either by reflection of light on this object, or by the emission of a radiation of the object itself called fluorescence which accentuates the perception of its colors, or by the restitution of light energies accumulated during the illumination of the object called phosphorescence.
The reflection of a signal can be done in three forms. These are diffuse reflection (4.), mirror reflection (5.) and retro-reflection (6.). In practice, these three forms of reflection exist simultaneously (7.). We are only interested in films presenting a retro-reflection power for the color white as a reference color exceeding on average 60 Candela Lux per square meter. The retro-reflection power of other colors is adjusted in proportion according to their own characteristics
Indeed, in the field of road safety and for night vision, the choice of reflection is essentially focused on retro-reflection.
At night, a driver's headlights emit a light towards a traffic sign which is more or less in the driver's line of sight (8.). The road sign will be retro-reflective if the light emitted by the headlights is returned almost exclusively to the driver's eye. It will have the impression that the panel is illuminated from the inside, which accentuates the legibility of the signal and contributes to the improvement of safety. Daytime retro-reflection has no effect, the surrounding light being too great to allow the phenomenon to appear.
The interest of the fluorescent film is to accentuate the visibility during the day. Fluorescence is only possible if ambient light contains ultraviolet radiation, which is the case with solar radiation. It is therefore inoperative at night. The advantage of phosphorescence is to accentuate visibility at dusk when the restitution in the form of light of the energy accumulated during the illumination of the object begins to be perceived by the human eye. It loses its effectiveness overnight.
We call a film rfp a film which can be either in simple retro-reflecting mode, or fluorescent, or phosphorescent; or in combined retro-reflective / fluorescent, retro-reflective / phospohrescent, phosphorescent / fluorescent, retro-reflective / fluorescent / phospho-
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rescent. The ideal film is one that combines the three modes.
The claims of the present also relate to the dimensioning of this rfp film and its place on the safety barrier.
The safety barriers are mainly made of galvanized steel. The galva which covers the safety barriers has a gray color which is slightly contrasted compared to the environment. Sometimes aluminum is used in place of steel, but it is relatively fragile and its price is too subject to market fluctuations. Visually, we do not distinguish the difference between galvanized steel and aluminum
At first, the slides were not galvanized. They were painted or laminated in white. White gave acceptable contrast. These techniques were abandoned because rust eventually pierced the protection. This to the point that some sections literally rotted and the slides fell apart.
In addition, the galva which covers the steel hardly accepts being covered by a paint. When it is fresh, special painting techniques must be used to ensure the adhesion of the paint. When the galva is older, it becomes covered with zinc oxide. This oxide is powdery and the paint can no longer adhere properly to the slide. The product is heavy and easily scratched, which promotes the appearance of rust.
To get around the difficulty, plastic extruders have made covers that have the shape of slides. These covers are designed to clip onto them. Typically, they are alternating red and white. Sometimes these covers have a retro-reflective strip to enhance visibility at night.
These covers are installed after the installation of the rails along the roads because a beam weighs 40 kg. A boom boot weighs from 1000 to 2000 kg. It is therefore not possible to mount the covers in the factory, otherwise they will be damaged when handling the slides.
These covers are rarely used because they significantly increase the cost of the crash barrier. They are used only in certain critical locations. Their generalization is also hampered by the fact that they cover the entire slide. In the event of an accident, the plates detach from the slides and scatter around the accident area. An important safety rule for structures that have to absorb kinetic energy is to prevent loose parts from increasing damage to people. Under the effect of the shock, these plates can transform into sharp objects.
If we observe the safety barriers we see that they are often surmounted by retro reflectors. These reflectors are fixed on clips which follow the shape of the slides, or are fixed on stirrups bolted directly on the slides.
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In practice, these reflectors are regularly destroyed by work vehicles (mowing machines, etc.), or quite simply stolen. At the slightest impact of a vehicle hitting the slide, they are destroyed and no longer fulfill their purpose.
There is also a system consisting of a tube fitted at its ends with a light source. The light follows the walls and gives the impression of a luminous line of tubular shape. This system is a guide line which fulfills the same function as the guide line described in this patent. However, it requires the use of electricity and it is very expensive.
This slows down its generalization.
It can be seen that there is currently no covering of rfp film directly on the safety rails.
RFP films are relatively expensive. Covering the runners with film in the same way as the plastic covers will make the safety runners unpayable. In addition, the contact of vehicles on the slides would cause unsightly tears in the rfp film to the point of being visually disturbing.
The present patent relates to a strip of rfp film (1.) to be placed in the hollow of the wave (9.) of the safety barrier (2.) On the one hand, this reduces the surface to be laid and therefore the cost. , on the other hand, the waves protect the rfp film strip. During the storage of the slides, the risk of damaging this rfp film placed in the hollow of the wave is less.
However, rfp films encounter the same difficulties in hanging on galvanized steel as paints. This is why no one has ever investigated the direct application of these films on the safety barriers.
If we look at rfp films in simple retro-reflective mode, or in combined retro-reflective / fluorescent mode, we can divide them into three types according to the quality of the retro-reflection. According to our research and our tests, the quality of their attachment to the galva is not the same.
Type I is in the form of an aluminum film covered with glass micro-balls, all covered with a transparent protective layer. If we take the color white as a reference color, it has a retroreflection value of around 70 Candéla Lux per square meter. It is currently only commercially available in retroreflective mode. It has the disadvantage of having a poor adhesion to the galva; by peeling it leaves dirt and water the possibility of accumulating to the point that entire strips can peel off and drag on the ground. It has poor resistance to brushes from cleaning vehicles. When the tape is applied on site and in cold weather (less than 15 c), it breaks easily.
Type II is a film composed of two layers with a honeycomb structure, the retro-reflection power of which is of the order of 250 Candela Lux per square meter, if we take the color white as the reference color. It is usually found commercially today only in retro-reflective mode. It allows a correct application on the
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galva, whatever the surface condition of the latter. However, when cutting into strips, the upper layer can peel off from the lower layer. If, however, it does not peel off, the cut opens the cells which make up the film. These cells clog up and allow water to accumulate there. In this case, the film quickly loses a good part of its qualities.
The fragility of this film therefore does not allow it to be factory fitted on the safety rails. It has poor resistance to brushes from cleaning vehicles. When the strip is applied on site and in cold weather (less than 15 c), it breaks easily, especially if, inadvertently, a fold is caused in it.
Type III has a retro-reflection power of around 600 Candéla Lux per square meter, if we take the color white as the reference color. It has recently appeared on the market both in retro-reflective mode and in combined retro-reflective / fluorescent mode. It has the same attachment qualities as type II, but retains its retro-reflection qualities, even when cut into narrow strips. It is a very resistant product capable of being fitted as original equipment on the safety barriers in the factory. Applied on site, it is easy to use.
However, in the case where the rfp film comprises a retro-reflecting mode, the choice of the type of film is determined by the opening of the angle of incidence (10.) which it allows. In order for this film placed on slides placed parallel to the running of the vehicles to do its job, its angle of incidence must still allow sufficient perception.
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health of retro-reflected light for an angle close to 900.
There is a major difference between on the one hand rfp films of types I and II, and on the other hand the film of type III.
Type I and II have, to varying degrees, a retro-reflection which decreases appreciably when the angle of incidence increases, because they are composed of micro-balls.
Type I and type II films can be used in corners protected by crash barriers, because the angle of incidence is much smaller than on straight sections.
Type III is composed of a material formed of microprisms whose particularity is to allow an acceptable retro-reflection in road safety for an angle of incidence approaching 900. This type of film is effective for both straight sections only for turns.
The claims of the present relate to a type III rfp film which has a retro-reflection power such that the retro-reflected light is still well perceived by the motorist for an angle of incidence close to 90. It has the advantage of being resistant and of being able to be available in a retro-reflective / fluorescent combined mode, thus offering good visibility day and night for motorists.
The guide line can be placed either on site or before
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the installation of the safety barrier. The guide line is supplied in rolls of self-adhesive film from 5 to 80 mm wide.
These narrow rolls are cut into larger rolls. To cut them, the larger rollers are placed on a rotating axis, a cutting disc is applied perpendicularly to them. Under the pressure of the disc, it cuts slices of narrow rolls. Another technique is to unroll the wide roll to wind it on another axis.
During this transfer operation from one axis to another, a knife cuts a narrow strip which is wound on another axis. These production techniques are well known and pose no problem.
The narrow rollers can be applied manually on site or as original equipment. By original equipment, we mean the application of the guide line in companies before delivery of the slides. They are applied manually or mechanically. In the latter case, the slide is introduced into a housing. The strip is then applied at the start of the slide, a gallet pressing on the self-adhesive strip which unrolls as the slide advances, so as to firmly apply it to the hollow of the wave.