<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
PORTE BASCULANTE A PANNEAU UNIQUE.
EMI1.2
Qbjedelnvenon.
La présente invention concerne une porte basculante à panneau unique.
Arrièreplantechnologique.
On connaît de nombreux systèmes de portes qui sont escamotées en position haute, lors de l'ouverture.
L'invention se rapporte uniquement aux portes basculantes à panneau unique parce que le prix des portes à panneaux articulés est nettement plus élevé. D'autre part, l'invention se rapporte uniquement aux portes qui ne débordent pas substantiellement lors de l'ouverture. En effet, les autorités ont tendance à interdire les portes de garage, qui lors de l'ouverture débordent sur la rue.
EMI1.3
Buts de l'invention. - -------------------
La présente invention vise à proposer une porte de garage ou similaire qui permette une motorisation très bon marché, sans pièces d'usure, sans effort important, donc demandant peu d'énergie, sans aucun danger de calage, donc particulièrement fiable, et de plus ne nécessitant presque pas d'espace au dessus de la position d'ouverture de la porte.
EMI1.4
l : inIpnx elements caracteristiqÊ˯qʯllinvention.
La présente invention se rapporte à une porte à panneau unique (0) qui bascule lors de l'ouverture de la position de fermeture substantiellement verticale à une position haute proche de l'horizontale substantiellement sans dépasser la position de fermeture du coté opposé à la position d'ouverture, le haut et le bas de la porte étant conduits par des guides disposés des deux côtés de la porte.
Lorsqu'il s'agit d'une porte de garage, le basculement se fait généralement vers l'intérieur du garage, mais
<Desc/Clms Page number 2>
il peut y avoir des applications où la porte bascule dans l'autre direction, par exemple, si la porte se trouve entre deux sections de couloir toutes deux couvertes.
Selon la présente invention, les guides (2) du haut de la porte sont substantiellement horizontaux et les guides du bas de la porte sont substantiellement verticaux (I) dans le bas et s'écartent (5, 16) de la verticale dans le haut. Il s'agit toujours de guides séparés. Il existe généralement des guides des deux côtés de la porte. Selon une forme d'exécution de l'invention, la partie haute (16) des guides du bas de la porte est droite ou oblique.
Mais de préférence, la partie haute (5) des guides du bas de la porte est courbe. Selon un mode particulièrement intéressant, la courbe (5) est telle qu'à tout déplacement vertical du bas de la porte en début de fermeture, correspond un déplacement horizontal (DH) substantiel du haut de la porte. Et de préférence, le déplacement horizontal (DH) atteint au moins le quart du déplacement vertical.
Avantageusement, les guides (5) du bas de la porte, à leur extrémité haute, sont substantiellement tangents à une horizontale proche des guides (2) du haut de la porte.
Préférentiellement, les guides (5, 16) du bas de la porte se terminent en position haute à un niveau légèrement plus bas que les guides (2) du haut de la porte, du moins à l'extrémité de ces derniers correspondant à la position d'ouverture.
Selon une forme particulièrement avantageuse de l'invention, la porte est pourvue d'au moins un mécanisme (8,9, 10) pour le basculement. De préférence, le mécanisme de basculement comprend au moins un organe (9) relié au haut de la porte (12) et muni de moyens permettant le déplacement substantiellement horizontal du haut de la porte vers sa position d'ouverture et vers sa position de fermeture.
Avantageusement, le bas de la porte est relié à au moins un contrepoids (7) par au moins un câble (6).
Préférentiellement, en position de fermeture, le cable (6) est incliné vers sa position d'ouverture.
<Desc/Clms Page number 3>
EMI3.1
Brève descriEtion des figures.
Breve¯description des figures.
La figure I montre très schématiquement diverses positions de la porte qui ne bénéficie pas de la caractéristique principale de l'invention.
La figure 2 montre schématiquement diverses positions de la porte suivant l'invention.
La figure 3 représente en perspective un mode préféré de l'invention.
La figure 4 présente en élévation et en position de fermeture les divers organes d'une forme de l'invention.
La figure 5 montre en élévation et en position d'ouverture les divers organes d'une forme d'exécution de l'invention.
La figure 6 montre une variante des guides du bas de la porte.
EMI3.2
Description détaillée de Elusieurs formes d'exécution de l'invention. l'invention.
La figure I montre diverses positions (3) de (3. I) a (3.2) de la porte (0) ne bénéficiant pas de la caractéristique principale de l'invention ; ceci afin de présenter le problème posé avant l'invention ; à noter que les traits continus représentent la droite qui joint le centre des galets hauts (I3) et bas (I4).
Les ordonnées du schéma indiquent les hauteurs de l'axe du galet bas à partir du sol. On a pris comme exemple une porte de 2 mètres ayant une distance de I9I, 5 cm entre les axes des galets. L'échelle (I) des ordonnées représente aussi, des deux côtés de la porte, le guide vertical (I), constitué par exemple d'un rail creux dans lequel glisse un patin ou mieux, roule un galet fixé au bas de la porte.
L'échelle (2) des abscisses représente aussi, des deux côtés de la porte, le guide horizontal (2) constitué également d'un rail creux dans lequel glisse un patin ou roule un galet fixé au haut de la porte.
Très schématiquement, la position de fermeture (axe entre galets) est quasi-verticale (3. 1) et la position d'ouverture est la quasi-horizontale (3.2).
<Desc/Clms Page number 4>
Lors du basculement de la porte, celle-ci occupe notamment les diverses positions (3. I), (3), (3.2).
Aux diverses positions du bas de la porte marquées par des ordonnées I90 à I30, correspondent les points situés dans la zone (4) du guide horizontal (2) d'une largeur estimée à 10, 8 cm.
On a relevé sur le dessin les positions horizontales en cm (H) du galet haut (13) de la porte et les positions verticales en cm (V) du galet bas (I4) de la porte. Les chiffres sont repris dans le tableau ci-dessous, ainsi que les déplacements horizontaux successifs (DH), valeurs entre axes.
EMI4.1
l A. o X 40 60 80 00 f2a d30 90 d50 C60 870 a0 890 C 0 < 9 60 < 3 0-7 JC/ 9 < 3 ' 7 % -2/-7 --y 2 "-7 6 . ZH-, ; t62 3+"ZI"l ; 7-13, 6-97 It. 32 24-1$-1 0.-9
EMI4.2
On constate qu'à un déplacement vertical de 10 cm (de I30 à I90), correspond un déplacement horizontal (DH) très faible (de l'ordre de 3,2 cm à 0,4 cm).
Lorsque la mécanisation de la fermeture de la porte se fait au moyen d'un effort de traction ou de poussée exercé horizontalement à un niveau proche de la position d'ouverture, -on constate une nette tendance au blocage en début de fermeture. C'est facile à comprendre quand on voit qu'une poussée horizontale s'exerçant sur un parcours horizontal aussi faible que 0,4 cm doit déjà entrainer un déplacement vertical de IO cm. De plus, la poussée horizontale conduit difficilement les galets du bas (14) à s'engager verticalement dans les guides (I) en début de fermeture.
En résumé, la porte ne bénéficiant pas de l'objet de l'invention a une forte tendance à résister au déplacement vers le bas qu'on veut lui imposer. la porte selon l'invention vise à résoudre cette tendance au blocage lors de la fermeture et à limiter l'effort à exercer à ce moment par la mécanisation, si même il existe un effort capable d'empêcher le blocage.
La figure 2 présente dans le cas de la porte suivant l'invention, la même analyse des déplacements horizontaux et verticaux en début de fermeture.
<Desc/Clms Page number 5>
En vue de résoudre le problème posé à la figure I, on décide, qu'à tout déplacement vertical du bas de la porte en début de fermeture, va correspondre un déplacement horizontal (DH) substantiel du haut de la porte, par exemple un déplacement d'au moins le quart du déplacement vertical ; dans l'exemple reproduit à la figure 2, on a même souhaité qu'à tout déplacement vertical de 10 cm, corresponde un déplacement horizontal de 4,5 cm dans le début de la fermeture. Dans ces conditions, on a constaté qu'on évite tout blocage et qu'on obtient un mouvement très doux lors du début de la fermeture en particulier.
On a alors établi le tracé de la manière suivante : dans la zone (4) du guide horizontal (2), en partant de la position d'ouverture, on a marqué par exemple sept points distants de 4,5 cm. A partir de chacun de ces points, on a tracé une longueur égale à la hauteur entre axes des galets de la porte en plaçant le point extrême de cette longueur aux différents niveaux successifs distants de 10 cm. C'est ainsi qu'on a obtenu le tracé de la courbe (5).
Selon l'invention, les deux guides des galets inférieurs de la porte sont substantiellement verticaux (1) dans leur partie inférieure, ici d'une hauteur de 130 cm ; puis les guides s'incurvent selon la courbe (5). on obtient ainsi le rapport des déplacements souhaités, dans l'exemple : 10 cm en verticale et 4,5 cm en horizontale.
Il n'est pas inutile que le guide s'écarte de la verticale (I) en dessous du niveau de 130 cm, car les déplacements horizontaux sont alors bien suffisants. Les
EMI5.1
chiffres ainsi obtenus s'inscrivent dans le tableau suivant :
EMI5.2
2. 0, 20. 40. 60. sa doo, t20. 30. ? 40. t±. ig. X, 1g. asa v. C.. 2t ?. . C. < M. 00. A < 3. . -. . /V . 4 T X 5* 2W. 7 J 2 ,
EMI5.3
A la figure 3, on voit les deux rails horizontaux (2) qui guident. les galets hauts (13) de la porte (0), ainsi que les deux rails verticaux (I) prolonges par la courbe (5) qui guident les galets (14) du bas de la porte.
Les câbles (6) accrochés au bas de la porte sont tendus par le ou les contrepoids (7). Après un nombre
<Desc/Clms Page number 6>
variable de renvois par poulies, un seul ou bien deux contrepoids (7) par exemple, sont disposés à l'endroit où ils constituent la moindre gêne.
D'autre part, le mode de mécanisation ici représenté à titre d'exemple comprend un moto-réducteur (8) d'un type bien connu, il entraîne par chaîne non représentée un chariot (9) le long d'un rail (10). Par une biellette (II), le chariot est relié à une attache (I2) fixée à la porte (O).
Lors de l'ouverture, le moteur entraîne le chariot (9) et le haut de la porte horizontalement, par exemple, vers l'intérieur, les deux galets hauts (I3) se déplacent également horizontalement le long des guides (2) vers l'intrieur, tandis que les deux galets bas (14), aidés par le ou les contrepoids s'élèvent le long des guides (I-5).
Lors de la fermeture, le moteur entraîne le chariot (9) dans ce cas-ci vers l'extérieur de même que les galets hauts (13) tandis que les galets bas (I4) descendent le long des guides (I-5).
La figure 4 montre la porte (0) dans sa position de fermeture avec les rails (I-5) et (2) ainsi que les cables (6) tendus par le ou les contrepoids disposés dans la direction (18).
La figure 5 montre la porte (0) dans sa position d'ouverture qui est de préférence légèrement inclinée sur l'horizontale. Les galets (I3) dans le rail (2) et (14) dans le rail courbe (5) sont en position extrême.
Suivant un mode d'exécution préférentiel, on a terminé la courbe (5) par une partie extrême (17) plus ou moins tangente à l'horizontale sous le rail (2). Lorsque la fermeture de la porte débute, la traction ou la poussée (I5) s'exerçant sur le haut (I2) de la porte pousse très facilement le bas de la porte vers le bas grâce à la différence de niveau due au fait que les galets (I4) sont situés plus bas. La descente du bas de la porte est guidée par l'arrondi (17) de l'extrémité supérieure de la courbe des rails (5).
On ne craint plus le blocage de la porte en position quasi-horizontale qui se produit lorsque, avant
<Desc/Clms Page number 7>
l'invention, le rail (I) de guidage des galets bas (14) est vertical jusqu'en haut comme schématise à la figure I.
Un espace aussi faible que 8 cm au dessus de la position d'ouverture de la porte peut suffire pour le placement du mécanisme de basculement (8-9-10).
Le montage de la porte, de la mécanisation et des autres organes est très simple. Le prix est sensiblement plus bas que celui de toute autre porte mécanisée.
Le mécanisme fonctionne dans les deux sens sans effort important et avec douceur et fiabilité, alors que la puissance installée est particulièrement modérée.
La figure 6 montre une variante plus simple de l'invention suivant laquelle les rails courbes (5) sont remplacés par des rails droits et obliques (16).
Même sans cette courbure, en début de fermeture, avec ou sans extrémité haut (17) recourbée, la poussée (15) se décompose avec une composante dirigée selon les rails (16).
C'est également le cas dans les applications de l'invention où le rail courbe (5) ne se termine pas par une portion extrême (17) plus ou moins tangente à l'horizontale.
En variante, le ou les contrepoids peuvent encore être remplacés par un enrouleur à ressort ; les deux câbles sont alors repris par des poulies situées dans l'axe de l'enrouleur.