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DISPOSITIF DE PERCEPTION D'UN MONTANT
La présente invention concerne un ensemble d'un premier support, comprenant une première mémoire agencée pour y stocker un crédit et un identificateur et d'un dispositif de perception d'un montant, en particulier une taxe de parking, ledit dispositif comprenant une unité de traitement de données reliée à une interface agencée pour communiquer avec ledit premier support, ladite unité de traitement comprenant un organe de vérification agencé pour vérifier la présence de l'identificateur dans la première mémoire et pour produire un signal d'autorisation après vérification dudit identificateur, ladite unité de traitement étant agencée pour débiter sous contrôle du signal d'autorisation du crédit de la première mémoire en fonction d'un taux horaire prédéterminé et du temps écoulé.
Un tel ensemble est connu de la demande de brevet EP-A- 0034570. Lorsque l'utilisateur de l'ensemble connu doit utiliser le dispositif pour payer le parking où tt vient de garer son véhicule, il introduit le premier support dans l'interface. L'organe de vérification vérifie alors la présence de l'identificateur dans le premier support et produit un signal d'autorisation lorsqu'il a constaté la présence de l'identificateur correct dans la première mémoire. Dans le cas contraire, le support est rejeté et le dispositif ne peut pas fonctionner. Le signal d'autorisation par contre va permettre à l'unité de traitement de démarrer le débit du crédit stocké dans la première mémoire. Le taux débité sera déterminé en fonction du temps de parking et du tarif prédéterminé correspondant à celui de l'endroit où le véhicule est garé.
La vérification de l'identificateur permet ainsi de vérifier l'authenticité du premier support et de rendre peu attrayant le vol de la carte.
Un désavantage de l'ensemble connu est que la mesure antivol que constitue la présence de l'identificateur s'avère être
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insuffisante. Puisque en cas de vol du premier support le montant du crédit restant dans la première mémoire est transféré vers l'unité de traitement de données, le voleur qui connaît l'ensemble ne volera pas seulement le premier support mais l'ensemble.
L'invention a pour but de réaliser un ensemble dont le vol est rendu peu attrayant.
A cette fin un ensemble suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens agencés pour introduire un mot codé formant ledit identificateur, ladite unité de traitement comprenant une troisième mémoire agencée pour y stocker ledit mot codé, ledit organe de vérification étant également agencé pour comparer lors de chaque utilisation du dispositif si le mot codé introduit correspond à celui stocké dans la troisième mémoire et produire soit un premier signal de commande lorsque le mot codé introduit correspond à celui stocké dans la troisième mémoire, soit un second signal de commande lorsque le mot codé introduit ne correspond pas à celui stocké dans la troisième mémoire, ledit organe de vérification étant également agencé pour Inscrire sous contrôle du premier signal de commande le mot codé dans la première mémoire,
ladite unité de traitement étant agencée pour être neutralisée sous contrôle du second signal de commande. L'utilisation de ces moyens pour introduire le mot codé servant d'identificateur, a permis de réaliser un dispositif où lors de chaque utilisation la mot codé introduit est vérifiée. Le dispositif ne peut débiter du premier support, que si le mot codé introduit est correct-c'est-à-dire qu'il correspond au mot codé stocké dans la troisième mémoire-puisque sera neutralisé par le second signal de commande produit lors d'une introduction d'un faux mot codé. Le débit n'est opéré à partir du premier support qu'après production du premier signal de commande. Le vol du premier support et du dispositif n'a pas de sens si on ne connaît pas le mot codé.
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En particulier, lesdits moyens comportent un deuxième support comprenant une deuxième mémoire agencée pour communiquer avec l'interface et y stocker ledit mot codé. Selon cette forme de réalisation particulière, le dispositif ne peut débiter du premier support, que si le deuxième support comprenant le mot codé correct a été introduit, puisqu'il sera neutralisé par le second signal de commande produit lors d'une introduction d'un faux deuxième support L'utilisateur garde ainsi le deuxième support près de lui et le débit n'est opéré à partir du premier support qu'après production du premier signal de commande.
Le vol du premier support et du dispositif n'a pas de sens si on ne dispose pas du deuxième support.
Selon une alternative, lesdits moyens comportent une interface d'utilisateur reliée à ladite unité de traitement et agencée pour effectuer ladite introduction du mot codé. Selon cette forme de réalisation particulière, le dispositif ne peut débiter du premier support, que si l'utilisateur introduit au moyen de l'interface d'utilisateur le mot codé correct, puisqu'il sera neutralisé par le second signal de commande produit lorsque l'utilisateur introduit un mot codé erroné. En gardant le mot codé secret, le débit n'est opéré à partir du premier support qu'après production du premier signal de commande. Le vol du premier support et du dispositif n'a pas de sens si l'utilisateur ne connaît pas le mot codé.
Une première forme de réalisation préférentielle d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit organe de vérification est agencé pour produire un premier message d'erreur lorsque le premier support est introduit dans l'interface préalablement à l'introduction du deuxième support. Ceci permet à l'utilisateur d'être averti lorsqu'il introduit le premier support avant d'avoir introduit le deuxième.
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Une deuxième forme de réalisation préférentielle d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit organe de vérification est agencé pour transmettre ledit premier signal de commande à l'unité de traitement après retrait du deuxième support de l'interface. On oblige ainsi l'utilisateur de retirer le deuxième support et on l'avertit qu'il doit encore introduire le premier.
De préférence ledit organe de vérification est agencé pour produire un second message d'erreur sous contrôle du second signal de commande. L'utilisation d'un faux deuxième support est ainsi signalée.
De préférence les supports sont formés par des cartes à puce. Ceci offre une réalisation pratique et peu onéreuse des supports.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des dessins qui illustrent un exemple de réalisation d'un ensemble suivant l'invention. Dans les dessins : la figure 1 illustre un exemple de l'ensemble suivant l'invention ; la figure 2 illustre schématiquement l'unité de traitement de données et l'interface faisant partie de l'ensemble suivant l'invention et la figure 3 illustre à l'aide d'un organigramme le fonctionnement de l'ensemble suivant l'invention.
Dans les dessins une même référence a été attribuée à un même élément ou un élément analogue.
L'ensemble illustré à la figure 1 comporte un dispositif 1 de perception d'un montant pourvu d'une fente 16 dans laquelle on peut introduire un support 2 ou 3 comprenant une mémoire. Le dispositif de perception est par exemple utilisé pour percevoir une taxe ou un frais de parking, une taxe routière ou autres. Les supports 2 et 3 et leur mémoire sont de préférence formés par des cartes à puce. Ces cartes ont l'avantage d'être peu onéreuses et faciles à transporter. Mais il va de soi
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que d'autres formes de réalisation sont également possibles telles que des jetons à mémoire, cartes magnétiques etc..
Le dispositif 1 comporte des boutons poussoirs 4,5 et 6 qui sont associés à des indicateurs lumineux 7,8 et 9, par exemple des diodes électroluminescentes (LEDS) de couleur différente. Les boutons poussoirs permettent à l'utilisateur de choisir le tarif qui est d'application à l'endroit où il a garé son véhicule. Lorsque l'utilisateur a poussé un des boutons poussoirs, le témoin lumineux associé au bouton poussoir s'allume, permettant ainsi aux forces de l'ordre de vérifier si le tarif correct a été choisi. Le dispositif comporte également un indicateur 10 formé par exemple par une série de LEDS qui indiquent le temps qui reste durant lequel le parking est autorisé.
Le premier support 2 comporte une première mémoire, par exemple une EEPROM, dans laquelle est stocké un crédit de parking. La première mémoire est également agencée pour y stocker un identificateur par exemple formé par un mot codé Le deuxieme support 3 comporte une deuxième mémoire par exemple une EEPROM, une EPROM une PROM ou ROM, dans laquelle est stocké le mot codé formant l'identificateur.
Le dispositif 1 comporte une unité de traitement de données illustrée à la figure 2. Cette unité de traitement de données comporte un microprocesseur 12 relié à un bus 11 de communication auquel est également reliée une mémoire ROM13 et RAM14. Une interface 15 permettant d'y introduire le support 2 ou 3 est également reliée au bus 11.
Le fonctionnement de l'ensemble suivant l'invention sera maintenant décrit à l'aide de l'organigramme repns à la figure 3. Les différentes instructions permettant le fonctionnement sont par exemple stockées dans la mémoire ROM13 et exécutées par un organe de
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vérification qui fait partie du microprocesseur 12 et de la mémoire
RAM14. Lorsqu'aucun support n'est introduit dans l'interface 15, le dispositif est désactivé afin de limiter au maximum la consommation d'énergie. Le dispositif est activé lors de l'introduction d'un support dans la fente 16 de l'interface.
Après introduction d'un support, le dispositif démarre l'exécution des instructions reprises cl-dessous 20 KY ? : on vérifie si le support introduit comporte un mot codé formant l'identificateur. A cette fin on lit par exemple à un endroit prédéterminé de la mémoire du support Introduit.
21 WK : si le support ne comporte pas d'identificateur, un premier message d'erreur est produit et le support est rejeté. Le message d'erreur est par exemple formé par un message sonore ou lumineux. Ceci est par exemple le cas lorsqu'un faux support est introduit ou lorsque l'utilisateur introduit d'abord le premier support avant d'introduire le deuxième qui comporte l'identificateur.
22 RM2 : lorsque le support introduit comprend l'indentificateur, ce dernier est lu.
23 VCW ? : On vérifie l'exactitude de l'identificateur A cette fin l'organe de vérification compare le mot codé lu dans le deuxième support avec le mot codé stocké dans une troisième mémoire, par exemple la ROM 13 Si les mots codés correspondent, un premier signal de commande sera produit. Dans le cas contraire, un second signal de commande est produit.
24 DIS : sous contrôle du second signal de commande le support est rejeté et le microprocesseur 12 est neutralisé. Un second message d'erreur est également produit.
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25 RM1 : après retrait du deuxième support et dans le cas où les mots codés correspondent, l'utilisateur peut introduire le premier support dans l'interface. Le premier signal de commande va alors libérer l'accès aux Instructions suivantes afin de permettre l'exécution normale du programme. Le retrait du deuxième support est imposé parce qu'il n'y a qu'une seule fente et de plus cela oblige l'utilisateur à ne pas laisser le deuxième support dans le dispositif. Les données du premier support sont alors lues sous contrôle dudit premier signal de commande 26 CRD ? : l'on vérifie si le premier support comporte encore suffisamment de crédit.
27 NCR : au cas où il n'y a plus suffisamment de crédit dans le premier support, l'utilisateur en est averti.
28 KPR. l'on vérifie si dans la première mémoire du premier support l'identificateur est présent 29 VVI au cas où l'identificateur n'est pas présent, ce qui est par exemple le cas lorsque le support est neuf, l'identificateur est inscrit dans le premier support afin de l'identifier par rapport au dispositif.
30 IDR ? : au cas où l'identificateur est présent, il est vérifié si l'identificateur est correct. Si tel est le cas, un signal d'autorisation est produit.
31 RM3 : si le signal d'autorisation n'est pas produit parce que l'identificateur n'est pas correct, le support est rejeté.
32 Du le premier support est débité en fonction du temps écoulé et du taux horaire prédéterminé par le choix du bouton poussoir sélectionné.
33 ROS : l'on vérifie si le premier support est retiré.
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34 RST : lorsque le premier support est retiré, l'unité de traitement est désactivé.
L'ensemble suivant l'invention ne permet donc de débiter le temps de parking qu'après avoir validé l'identificateur du deuxième support. Sans ce dernier, le dispositif est tout à fait inutilisable.
Dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, l'ensemble comporte un deuxième support comprenant une deuxième mémoire agencée pour communiquer avec l'interface et y stocker le mot codé. D'autres moyens pour introduire le mot codé sont également envisageables. Par exemple, les moyens comportent une interface d'utilisateur reliée à l'unité de traitement. Dans ce cas, l'introduction du mot codé est effectuer par l'utilisateur au moyen de l'interface d'utilisateur à chaque fois qu'il souhaite rendre le dispositif opérationnel. Si un mot codé erroné est introduit, l'organe de vérification produira le deuxième signal et le dispositif restera désactivé.
Par contre, si l'utilisateur introduit le bon mot codé, c'est-à-dire celui qui correspond à celui stocké dans la troisième mémoire, l'organe de vérification produira le premier signal et le dispositif pourra fonctionner.
De préférence, la troisième mémoire est une mémoire programmable (PROM) agencée, lors d'une phase d'initialisation dudit dispositif, à y stocker ledit mot codé, dans lequel ledit mot codé est agencé à être déterminée par l'utilisateur à l'aide de ladite interface d'utilisateur. Ceci permet à l'utilisateur de déterminer lui-même le mot codé à utiliser pour son dispositif. Lors de la phase d'initialisation de l'appareil, l'utilisateur introduit un mot codé qui sera stocké sur la mémoire programmable. Ce mot codé devra ensuite être utilisé à chaque fois que l'on souhaite commuter le dispositif en mode opérationnel.
L'interface d'utilisateur peut par exemple être constitué par un clavier alphanumérique. Selon une alternative, l'interface d'utilisateur
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est constitué par les boutons pressoirs 4,5 et 6 illustrés à la figure 1. Dans ce cas, les boutons pressoirs ont une double fonction, à savoir ils forment l'interface d'utilisateur pour introduire et/ou emmagasiner (lors de la phase d'initialisation du dispositif) le mot codé, mais servent également de moyen pour sélectionner le tarif applicable à l'endroit où l'utilisateur a garé son véhicule. Cette forme de réalisation permet de réduire le nombre de touche sur l'appareil, le rendant plus simple à fabriquer et plus compact.