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"Soupape de commande."
La présente invention concerne une soupape de commande comprenant un boîtier comportant une connexion de pompe, un dispositif de connexion de réservoir, un dispositif de connexion de travail et un dispositif de connexion de pression de charge, connectés chacun à un dispositif d'ouverture dans une surface de commande, et un coulisseau, agencé de manière amovible dans le boîtier et coopérant avec la surface de commande, le coulisseau étant pourvu de gorges et/ou canaux de manière à mettre en communication ou séparer des dispositifs d'ouverture prédéterminés l'un par rapport à l'autre, en fonction de la position du coulisseau.
Une telle soupape de commande est par exemple connue par la soupape PVG 32 de Danfoss AIS, Nordborg, Danemark
Dans cette soupape, le dispositif de connexion de travail est constitué de deux connexions de travail qui peuvent être mises en communication avec un consommateur hydraulique Le dispositif de connexion de réservoir est constitué de deux connexions de réservoir qui peuvent aussi, dans certaines circonstances, être combinées en une connexion de réservoir.
Le dispositif de connexion à signal de pression de charge présente deux connexions de pression de charge qui peuvent aussi, dans certaines circonstances, être combinées en une seule connexion de pression de charge Ici, les deux connexions de travail sont exposées à la pression la plus élevée de deux pressions, aussitôt que le coulisseau a quitté sa position neutre, c'est-à-dire aussitôt qu'il a
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créé un passage pour fluide de la connexion de pompe à une des connexions de travail.
Le signal de pression de charge signale à la source de pression, par exemple une pompe commandée ou une pompe suivie d'une soupape de commande de pression, la demande de pression du consommateur raccordé au dispositif de connexion de travail. Lorsque le coulisseau est dans sa position neutre, cette demande est de zéro.
Conformément à cela, le signal de pression de charge devrait aussi prendre sa valeur la plus basse. Pour cette raison, tt est connu de connecter le dispositif de connexion de signal de pression au dispositif de connexion de réservoir, dans la position neutre.
Cependant, cette sorte de connexion implique que, dans le dispositif de connexion de réservoir, la pression minimale désirée soit en fait toujours disponible. Cependant ce n'est pas toujours le cas, spécialement pas lorsqu'une soupape de contre-pression est agencée dans le conduit de réservoir, c'est-à-dire le conduit reliant la soupape de commande à un puisard de pression. Cette soupape de contre-pression peut certainement provoquer une augmentation de pression également dans le conduit de réservoir.
Un autre problème avec de telles soupapes de commande est qu'il est difficile de procurer une bonne étanchéité. Le risque existe toujours que du fluide hydraulique puisse s'échapper à l'extérieur entre le coulisseau et le boîtier. Ce problème peut être réduit en prévoyant ici des organes d'étanchéité. Cependant, à des pressions élevées, ces organes d'étanchéité ne sont souvent plus capables de remplir leur tâche, ou uniquement dans une mesure limitée.
Le but de l'invention consiste à améliorer l'étanchéité de la soupape.
Dans une soupape de commande du type mentionné au début, on résout ce problème suivant l'invention par le fait que l'on
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prévoit en supplément un dispositif de connexion de réservoir auxiliaire qui est relié à un dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire dans la surface de commande et par le fait que le coulisseau comporte un conduit ou gorge de réservoir auxiliaire qui, dans sa position neutre, met en communication le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire avec le dispositif d'ouverture de pression de charge.
Cette particularité offre plusieurs avantages. Premièrement, il est assuré que, dans la position neutre du coulisseau, le signal de pression de charge est toujours maintenu à la pression régnant dans le dispositif de connexion de réservoir auxiliaire. Ce dispositif de connexion de réservoir auxiliaire est séparé du dispositif de connexion de réservoir et il peut donc être alimenté en une pression différente, par exemple la pression de réservoir effective ou la pression d'un autre puisard de pression, qui n'a pas été augmentée par des soupapes insérées, telles qu'une soupape de contre-pression. Donc, la source de pression de cette soupape de commande particulière peut recevoir le signal que le consommateur relié ne présente pas de demande d'énergie.
Cependant, en plus de cela, une opportunité de sortie supplémentaire est disponible pour le fluide hydraulique atteignant le jeu entre le coulisseau et le boîtier. La constitution de pressions supérieures, qui pourraient conduire à une fuite dans la zone des organes d'étanchéité, est donc évitée dès le début. Par ailleurs, le fonctionnement de la soupape de commande n'est pas influencé pour conduire des pressions de la connexion de pompe à une première des deux connexions de travail ou de la seconde des deux connexions de travail à la connexion de réservoir.
Sous d'autres aspects, la soupape de commande peut aussi être maintenue quasiment inchangée, c'est-à-dire que la connexion de pression de charge peut être connectée à la connexion de travail dans laquelle la pression la plus élevée règne Normalement, c'est la connexion de travail reliée à la connexion de pompe
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Suivant une forme de réalisation préférée, il est prévu qu'un jeu entre le coulisseau et le boîtier soit scellé vis-à-vis de l'extérieur au moyen d'un agencement d'étanchéité et que le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire soit agencé à proximité de l'agencement d'étanchéité.
Cela procure en pratique une opportunité de sortie supplémentaire à proximité de l'agencement d'étanchéité pour le fluide hydraulique qui s'est avancé jusqu'à ce point. Une alimentation supplémentaire de fluide hydraulique n'est plus possible entre le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire et l'agencement d'étanchéité. Donc, l'étanchéité est améliorée de manière drastique. En plus de l'avantage que pratiquement aucun fluide hydraulique ne s'échappe plus ici, mais est conduit par la connexion de réservoir auxiliaire, il y a un avantage supplémentaire, à savoir qu'aucune pression ne peut se constituer qui pourrait agir à l'encontre de la puissance de fonctionnement destinée au coulisseau.
Spécialement, lorsqu'une commande à distance du coulisseau est mise en oeuvre, c'est-à-dire un déplacement par l'intermédiaire d'un organe d'entraînement auxiliaire, une compensation de ces contre-pressions ne doit plus être prévue.
Sous ce rapport, il est spécialement préférable que le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire couvre la longueur totale de l'agencement d'étanchéité. Alors, le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire forme un blocage sûr. Tout fluide qui s'avance vers le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire est mené dehors. Il n'y a plus de voies pour que le fluide hydraulique s'avance vers l'agencement d'étanchéité
De préférence, le coulisseau est agencé dans un alésage cylindrique prévu dans le boîtier, et au moins le dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire présente des gorges annulaires dans la paroi de l'alésage cylindrique. C'est une manière relativement simple de formation du coulisseau et du boîtier.
Donc, le dispositif de connexion de réservoir auxiliaire peut en supplément être prévu sur des soupapes de
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commande connues qui nécessiteront uniquement de petites modifications.
De préférence, le dispositif de connexion de réservoir auxiliaire est relié à un canal passant à travers le boîtier Cela permet l'application de cette soupape de commande également dans un agencement constitué de plusieurs soupapes de commande. En plus d'une connexion de pompe passant à travers et d'une connexion de réservoir passant à travers, la connexion de réservoir auxiliaire passant à travers est également disponible, connexion par laquelle le dispositif de connexion de réservoir auxiliaire peut conduire au-dehors le fluide hydraulique émergeant
Dans la suite, l'invention est décnte sur base d'une forme de réalisation préférée, avec référence au dessin
La figure unique représente une vue en coupe schématique à travers une soupape de commande.
Une soupape de commande 1 comporte un boîtier 2 et un coulisseau 3, agencé de manière axialement déplaçable dans un alésage cylindrique 4 du boîtier 2
Le dessin montre deux connexions de travail 5,6, formant ensemble un dispositif de connexion de travail. Chaque connexion de travail 5,6 est en communication avec une ouverture de connexion de travail 7,8 dans la paroi de l'alésage cyllndnque 4 Ensemble ces deux ouvertures de connexion de travail 7,8 forment un dispositif d'ouverture de connexion de travail
Le dessin montre en outre deux connexions de réservoir 9, 10 formant ensemble un dispositif de connexion de réservoir Chaque connexion de réservoir 9,10 est en communication avec une ouverture de connexion de réservoir 11, 12, formant ensemble un dispositif d'ouverture de connexion de réservoir.
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Une connexion de pompe 13 est en communication avec une ouverture de pompe 14 dans la paroi du cylindre 4.
Finalement, la paroi du cylindre 4 porte une ouverture de pression de charge pour chaque connexion de travail 5, 6, chaque ouverture de pression de charge 15,16 étant en communication avec une connexion de pression de charge (non représentée) par l'intermédiaire d'un canal (non représenté). Ensemble les deux connexions de pression de charge forment un dispositif de connexion de pression de charge.
Sur sa surface, le coulisseau 3 présente une première gorge 17 et une deuxième gorge 18. Dans la position neutre représentée du coulisseau 3, le coulisseau 3 sépare l'ouverture de pompe 14 des ouvertures de connexion de travail 7, 8 et ceux-ci à leur tour des ouvertures de connexion de réservoir 11,12. Cependant, lorsque le coulisseau est déplacé d'une distance prédéterminée, par exemple vers la gauche, la première gorge 17 relie l'ouverture de connexion de réservoir 11 à l'ouverture de connexion de travail 7 et la deuxième gorge 18 relie l'ouverture de pompe 14 à l'ouverture de connexion de travail 8. Dans ce cas, du fluide hydraulique sous pression peut s'écouler de la connexion de pompe 13 à la deuxième connexion de travail 6 et à partir de là à un consommateur relié.
Le fluide hydraulique retournant depuis le consommateur atteint la connexion de réservoir 9 par la première connexion de travailS. Lorsque le coulisseau 3 est déplacé vers la droite, le sens d'écoulement est opposé.
De plus, le coulisseau présente un premier canal 19 qui est en communication avec la circonférence du coulisseau 3 par deux ouvertures étranglées 20,21. Dans cette connexion, les ouvertures étranglées sont agencées de façon que, dans la pression neutre du coulisseau 3, une pression n soit jamais appliquée au canal 19 ou au moins uniquement par l'intermédiaire de la pression dans l'ouverture de
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pression de charge 15. Cependant, lorsque le coulisseau 3 est déplacé de façon qu'il relie la connexion de travail 5 à la connexion de pompe 13, le trajet à travers les ouvertures étranglées 20,21 et le canal 19 relie l'ouverture de connexion de travail 7 à l'ouverture de pression de charge 15.
De la même manière, un canal 22 est, de l'autre côté du coulisseau 3, relié à la circonférence du coulisseau 3 par l'intermédiaire de deux ouvertures étranglées 23,24. Ici la même chose s'applique pour un déplacement du coulisseau 3 dans l'autre sens, c'est-à-dire vers la gauche Dans ce cas, la connexion de travail 8 est connectée à l'ouverture de pression de charge 16
Aux extrémités axiales de l'alésage cylindrique 4, des organes d'étanchéité 25,26 sont agencés qui étanchéifient le jeu vis-à- vis de l'extérieur entre le boîtier 2 et le coulisseau 3.
Entre les organes d'étanchéité 25,26 et les ouvertures de pression de charge 15,16, des ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28 sont agencées dans la paroi de l'alésage 4 du cylindre, ouvertures qui sont formées sous la forme de gorges annulaires. Ensemble les deux ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28 forment un dispositif d'ouverture de réservoir auxiliaire Dans la zone des ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28, le coulisseau présente deux gorges axiales 29,30 qU1, dans la position neutre représentée du coulisseau, relie les ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28 aux ouvertures de pression de charge 15, 16 Lorsque les deux ouvertures de pression de charge 15, 16 sont reliées autre part dans la soupape de commande, une des deux gorges axiales 29,30 peut aussi être suffisante.
Les ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28 sont reliées à un dispositif de connexion de réservoir auxiliaire non représenté, qui est en communication par exemple avec un réservoir directement, c'est-àdire sans éléments qui augmentent la pression, tels que des soupapes
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de contre-pression avec un puisard de pression. Tout fluide hydraulique s'avançant vers les ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28 est immédiatement conduit au-dehors par ces ouvertures de réservoir auxiliaires 27,28 et il ne peut donc plus atteindre les organes d'étanchéité 25,26. D'une manière correspondante, une pression supérieure ne peut pas être constituée ici, pression qui pourrait conduire à une fuite dans la soupape de commande.
De préférence, le dispositif de connexion de réservoir auxiliaire est relié à un ou deux canaux passant à travers le boîtier, comme montré schématiquement au moyen des canaux 31,32. Ceux-ci passent parallèlement aux connexions de réservoir 9,10 et verticalement par rapport au plan du dessin. Donc, il est possible d'agencer plusieurs soupapes de commande de ce genre l'une après l'autre et de les brider l'une à l'autre, sans Influencer les avantages d'une connexion de réservoir auxiliaire pour toutes les soupapes de commande. Au lieu de prévoir un boîtier pour chaque coulisseau, et ensuite de relier ces boîtiers l'un à l'autre, plusieurs soupapes, c'est-à-dire plusieurs coulisseaux, peuvent être agencés dans un boîtier commun. Un tel bloc formant boîtier est aussi appelé un monobloc.
Dans un tel monobloc, le conduit de réservoir, le conduit de pompe et le conduit de réservoir auxiliaire peuvent aussi être prévus en commun pour plusieurs soupapes, par exemple quatre soupapes. Naturellement, il est aussi possible de combiner plusieurs monoblocs de ce genre, par exemple deux boîtiers de soupapes ayant chacun quatre soupapes, en une section à huit soupapes.
Du côté gauche de la soupape de commande on a représenté un dispositif de rajustement 33 pour le coulisseau 3. A l'extrémité droite du coulisseau 3 on a représenté une opportunité d'application 34 pour un mécanisme de déplacement.
Par l'intermédiaire d'une soupape de rechargement 35, la connexion de réservoir 9 est en communication avec la première
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connexion de travail 5 De la même manière, la connexion de réservoir 10 est reliée à la deuxième connexion de travail 6 par l'intermédiaire d'une soupape de rechargement 36
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée à la forme de réalisation décnte ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées.