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BOUTON-POUSSOIR LUMINEUX, EN PARTICULIER POUR UNITES A BOUTONS-POUSSOIRS DE SYSTEMES D'INTERPHONIE ET DE VIDEOINTERPHONIE L'invention concerne un bouton-poussoir lumineux, en particulier pour systèmes d'interphonie et de vidéointerphonie.
Dans leurs constructions les plus habituelles, les unités à boutons-poussoirs sont montées de manière encastrée dans la paroi, ou reposent sur la paroi des postes extérieurs du système d'interphonie ou de vidéo-interphonie, les boutons-poussoirs (sur le côté desquels se trouvent les languettes associées portant les noms écrits) étant montés derrière une plaque et débordant vers l'extérieur à travers un trou approprié, par l'intermédiaire d'un bouton à enfoncement qui est enfoncé du doigt.
On connaît l'insertion d'un certain nombre de lampes à filament dans le poste, pour illuminer à la fois les boutons-poussoirs (construits en matériau transparent) et les languettes porte-noms (en perspex).
Lesdites lampes peuvent rester allumées en permanence, ou peuvent s'allumer (par une commande manuelle ou automatique) uniquement dans le cas d'un mauvais éclairage
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ou d'un éclairage insuffisant de l'unité à boutonspoussoirs par la lumière naturelle (à cause de la position particulière d'installation ou pendant la nuit, si l'unité à boutons-poussoirs est située en un emplacement extérieur).
Cependant, si le nombre des boutons-poussoirs et des languettes (portant les noms écrits) est grand, ou si plusieurs modules à boutons-poussoirs unitaires normalisés sont combinés, il est extrêmement difficile d'éclairer l'ensemble du poste suffisamment pour permettre de lire les noms et d'effectuer l'appel.
Dans ce cadre, le nombre des lampes nécessaire serait nécessairement plus grand que le nombre des boutonspoussoirs présents, de manière à couvrir une grande partie de la surface frontale du poste.
Une solution à ce problème est de recourir à des boutonspoussoirs dans lesquels le bouton présente la forme d'une pierre taillée lumineuse.
Une lampe à filament ou au néon, alimentée à une faible tension (typiquement 24 volts) par l'intermédiaire d'un transformateur ou d'une résistance appropriés incorporés, est contenue dans la pierre taillée.
La pierre taillée lumineuse est habituellement en matériau thermoplastique, est disponible en différentes couleurs et différentes formes (numérotées, indiquant l'heure, présentant un bouton en champignon, un bouton plat, un bouton en saillie, du type à tirer, du type à levier, du type à paume), pour un fonctionnement continu ou intermittent, et elle peut être branchée manuellement ou automatiquement.
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Dans ce cas à nouveau, la solution adoptée est cependant très coûteuse, compte tenu du fait que le nombre des pierres taillées et des lampes est égal au nombre des boutons-poussoirs, des lampes supplémentaires étant nécessaires pour éclairer les languettes porte-noms.
De plus, la structure de l'unité à boutons-poussoirs est fragile, parce que les dispositifs d'identification optique pendant la nuit (pierres taillées ou lampes) sont d'une taille relativement grande (correspondant essentiellement au diamètre du bouton-poussoir) et sont situés derrière la plaque frontale.
Un objet de la présente invention est de surmonter les inconvénients mentionnés ci-dessus, en particulier pour des unités à boutons-poussoirs de systèmes d'interphonie et de vidéo-interphonie, qui combinent en une seule et même structure les avantages d'un fonctionnement simple et rapide et ceux d'un éclairage uniforme, suffisant non seulement pour tous les boutons-poussoirs présents mais également pour les languettes correspondantes qui portent les noms écrits, au cas où la lumière naturelle est insuffisante.
Un autre objet est de fournir une structure de boutonpoussoir qui conserve sa résistance et sa rigidité (par exemple dans le cas d'unité à boutons-poussoirs antivandalisme, qui résistent aux coups et aux tentatives d'effraction), tout en comprenant des dispositifs lumineux d'identification optique disposés dans les boutonspoussoirs.
Un objet supplémentaire du bouton-poussoir lumineux selon la présente invention est de fournir une structure qui conserve tant son aspect que son aptitude à fonctionner
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(en termes de durée de vie, de fiabilité et de coûts de fabrication et de fonctionnement).
Un objet supplémentaire de l'invention est de fournir un bouton-poussoir lumineux de construction simple et économique, qui présente une consommation en énergie électrique faible comparée à celle de la technique connue (et donc un coût de fonctionnement essentiellement plus bas) et qui ne nécessite pas l'utilisation de techniques complexes ou de composants électriques ou électroniques coûteux.
Ces objets et d'autres sont obtenus avec le boutonpoussoir lumineux de la présente invention selon la revendication 1.
De manière avantageuse, le bouton-poussoir lumineux selon l'invention comprend un bouton en matériau plastique transparent qui diffuse vers l'extérieur de la lumière provenant de sources de lumière (constituées typiquement de lampes à filament sous-alimentées ou à longue durée de vie, ou de diodes électroluminescentes), qui sont disposés à l'intérieur de l'enceinte contenant les contacts électriques.
Nous faisons ici référence à des unités à boutonspoussoirs du type modulaire, dans lesquelles plusieurs modules contenant les composants électriques ou électroniques de l'ensemble du système d'interphonie ou de vidéo-interphonie sont assemblés en même temps à l'intérieur du boîtier intérieur du poste ; à chaque module correspond au moins un bouton-poussoir (typiquement, chaque module peut loger les circuits électriques de 1,2 ou 3 boutons-poussoirs) qui est doté d'un unique contact électrique et d'une languette associée portant le nom
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écrit.
La lumière émise par les sources de lumière (dont le nombre est fixé pour chaque unité à boutons-poussoirs et dépend du nombre de modules et de boutons-poussoirs présents) est vue à l'extérieur par l'intermédiaire d'une ouverture centrale pratiquée dans une plaque métallique qui couvre le bouton et déborde de la plaque frontale de l'unité à boutons-poussoirs.
La diffusion du rayonnement émis par les sources de lumière, qui s'effectue par l'intermédiaire de l'élément diffuseur (disposé à l'intérieur d'une cavité emboutie dans le bouton) et à travers le matériau constituant le bouton, fournit un éclairage suffisant à la fois des boutons-poussoirs et des languettes porte-noms correspondantes, même dans le cas d'une faible lumière naturelle.
Dans un tel cas, on utilise habituellement une lampe à filament ou une matrice constituée d'un nombre prédéterminé fixe de diodes électroluminescentes, pour illuminer une unité à boutons-poussoirs comprenant jusqu'à 8 boutons-poussoirs.
Compte tenu du fait que la consommation en énergie électrique d'éclairage est négligeable comparée à la consommation en énergie électrique nécessaire pour alimenter le système d'interphonie, le fonctionnement des sources de lumière est continu.
La plaque métallique couvrant le bouton est de forme hémisphérique, de manière à attirer immédiatement l'attention de l'utilisateur et à permettre un actionnement aisé et rapide.
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Le fait de limiter les dimensions de l'ouverture à travers laquelle sort la lumière nécessaire pour identifier le bouton-poussoir et la languette porte-noms correspondante fournit une structure robuste et solide de l'unité à boutons-poussoirs, et en particulier d'unités à boutonspoussoirs anti-vandalisme, en cas de coups ou de tentatives d'effraction, tout en maintenant intactes les caractéristiques esthétiques et d'aptitude au fonctionnement. De plus, la localisation du rayonnement sur une petite surface augmente, par rapport à des agencements connus, la densité de l'énergie transmise vers l'extérieur.
Finalement, la coquille de bouton-poussoir présente un diamètre supérieur au siège de coulissement du boutonpoussoir, et elle est repliée et décalée vers les bords du bouton, le long du plan horizontal de la plaque, par une opération de rivetage, pour obtenir une bonne fermeture durable entre le recouvrement métallique et le matériau en plastique du bouton.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré mais non exclusif du bouton-poussoir lumineux, illustré à titre d'exemple non limitatif dans les dessins schématiques annexés, parmi lesquels : la figure 1 est une vue frontale partielle d'une unité à boutons-poussoirs, comprenant plusieurs boutons-poussoirs lumineux et les languettes porte-noms correspondantes ; la figure 2 est une coupe partielle à travers un bouton-poussoir lumineux selon l'invention, dans sa position de repos,
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montrant également la partie de la plaque de l'unité à boutons-poussoirs qui entoure le bouton-poussoir.
Dans les figures mentionnées ci-dessus, la référence numérique 10 désigne le recouvrement du bouton-poussoir lumineux, la référence numérique 20 désigne les languettes qui portent les noms écrits et la référence numérique 5 désigne la plaque avant de l'unité à boutons-poussoirs.
Le bouton-poussoir 10 comprend une coquille hémisphérique 1 en métal (typiquement de l'acier inoxydable ou du laiton plaqué au chrome) avec une ouverture centrale 3, hors de laquelle déborde le bouton 2 en matériau plastique transparent.
Dans la figure 1, on peut voir que le diamètre du boutonpoussoir 10 est inférieur au diamètre du siège 18 qui le loge, et qui est formé dans la plaque 5 de telle sorte que le bouton-poussoir 10 puisse coulisser vers l'intérieur.
La coquille 1 est scellée sur le bouton 2 par une opération de rivetage, aux extrémités du diamètre de l'hémisphère, de sorte que des poussières ou d'autres agents atmosphériques ne puissent pénétrer à l'intérieur.
Si nous nous référons en particulier à la figure 2, la référence numérique 4 désigne deux points à soufflet en plastique reliés à une extrémité à la plaque 5 et à l'autre extrémité au bouton 2.
En correspondance avec le siège 18 du bouton-poussoir 10, la plaque 5 est repliée vers le bas pour loger la coquille 1.
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La référence numérique 6 désigne deux structures métalliques disposées en dessous de la plaque 5 et symétriques par rapport à un axe imaginaire passant verticalement à travers le centre de l'ouverture 3, et sur lesquelles sont fixés les joints 4, la référence numérique 8 désignant une enceinte comprenant à l'intérieur les sources de lumière (non représentées) et les contacts et bornes électriques (non représentés) pour la connexion au système d'interphonie et/ou de vidéo-interphonie.
Finalement, la référence numérique 7 désigne un élément diffuseur en forme de T, construit en plastique transparent, contenu dans le bouton 2 à l'intérieur d'une cavité 15 (cette cavité étant obtenue par emboutissage profond du trou logeant l'élément diffuseur 7).
L'élément diffuseur 7 communique avec les sources de lumière disposées dans l'enceinte 8.
Le bouton-poussoir 10 et le bouton 2 se déplacent vers le bas lorsqu'ils sont enfoncés du doigt, depuis la position de repos jusque dans la position de contact d'activation, pour pousser l'élément diffuseur 7, qui peut coulisser et agir sur les contacts situés dans''enceinte 8.
Dans leur déplacement vers le cas, le bouton 2 et l'élément diffuseur 7 sont guidés par les deux joints à soufflet 4 dont le rôle est d'amortir l'impact de la coquille 1 et du bouton 2 contre la structure 6 située à l'intérieur par rapport à la plaque 5.
Lesdits joints 4 protègent également de l'humidité le bouton 2 et la structure 6 du bouton-poussoir 10, et protègent le mécanisme en faisant obstacle à la pénétration d'agents atmosphériques tels que la pluie, les
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poussières et similaires.
La coquille 1 est enfoncée de manière à venir s'insérer dans le siège 18 de logement et affleurer sur la plaque 5, jusque dans la position dans laquelle le contact d'activation est réalisé, pour ainsi appeler les différents étages. Lorsque le bouton-poussoir 10 est libéré, les joints 4 qui reposent contre la structure 6 et contre le bouton 2, et qui sont complètement comprimés, retrouvent leur position de repos (dans laquelle la coquille 1 déborde du plan horizontal de la plaque 5) en repoussant vers le haut l'élément diffuseur 7 et le bouton 2.
Le déplacement de retour de l'élément diffuseur 7 est limité par un collier qui engage le bouton 2 et la structure 6. La lumière émise par les sources de lumière est diffusée par réflexion et transparence, en provenance des sources de lumière contenues dans l'enceinte 8, à travers l'élément diffuseur 7 du bouton 2 (tous deux construits en plastique transparent) et vers l'extérieur, par l'intermédiaire de l'ouverture 3 (également en plastique transparent) de la coquille 1.
A cause du fait que les matériaux constitutifs en plastique de l'élément diffuseur 7 et du bouton 2 contiennent différentes inclusions, et du fait que la surface de séparation entre Lesdits matériaux est rugueuse, il se produit une reflection et une réfraction désordonnées du faisceau lumineux, avec pour résultat que les matériaux apparaissent troubles même lorsqu'ils sont réalisés en substances transparentes.
La lumière diffuse vers l'ouverture 3 à cause de la réflection désordonnée par les particules des matériaux
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constitutifs de l'élément diffuseur 7 et du bouton 2, à cause de la diffraction partielle dans toutes les directions, et finalement à cause de la transparence des deux matériaux plastiques.
Les particules de matière diffusent en particulier les rayonnements électromagnétiques de courte longueur d'onde. Plus la longueur d'onde est grande, mieux les ondes électromagnétiques traversent l'obstacle formé par chaque particule.
Par conséquent, pour des dimensions habituelles de particules, un faisceau lumineux blanc diffuse principalement une lumière bleuâtre. C'est là une des raisons pour lesquelles il est préférable d'utiliser comme source de lumière une matrice de diodes électroluminescentes (habituellement du type à l'arséniure de gallium) de couleur légèrement plus sombre que celle des lampes à filament.
Une autre caractéristique avantageuse de l'invention réside en ce que les sources de lumière (lampes ou diodes électroluminescentes) sont disposées à l'intérieur du système d'interphonie et/ou de vidéo-interphonie et non à proximité de la plaque frontale de l'unité à boutonspoussoirs.
Cela signifie que si la structure extérieure de l'unité à boutons-poussoirs est construite en matériau robuste pour des applications particulières (par exemple pour des unités à boutons-poussoirs anti-vandalisme, qui résistent aux coups et aux tentatives d'effraction) elle n'est pas affaiblie par la présence a'éléments fragiles en plastique ou en verre tels que des dispositifs optiques d'indication nocturne pour les boutons-poussoirs et les languettes porte-noms.
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Il est évident que les matériaux et dimensions de l'invention décrite ici, illustrée dans les dessins annexés et revendiqués plus loin, peuvent être sélectionnés à volonté en fonction des exigences.
Il est également évident que tous les détails peuvent être remplacés par d'autres techniquement équivalents, et que de nombreuses modifications peuvent être réalisées par l'homme de l'art au bouton-poussoir lumineux selon la présente invention, sans quitter la portée de la protection apportée par les revendications qui suivent.