<Desc/Clms Page number 1>
Dispositif et procédé d'interprétation d'une oeuvre musicale à partir de la partition.
La présente invention concerne un dispositif et un procédé d'interprétation d'une oeuvre musicale à partir d'une partition traditionnelle, accessible à des interprètes n'ayant aucune expérience particulière quant à la pratique d'un instrument classique et des règles de l'écriture musicale.
Selon l'invention un interprète peut de façon aisée et performante jouer une oeuvre musicale en touchant successivement, au moyen d'un pointeur spécial, les notes qui figurent sur les portées de la partition d'écriture traditionnelle.
Il existe déjà des tableaux destinés à l'enseignement de la musique, sur lesquels on fait figurer une portée avec les notes de la gamme, ces notes ainsi que le tableau qui les supporte étant construites de façon telle que, reliés électriquement à un générateur de sons, on entende chaque fois qu'on touche une note du tableau, le son correspondant. On peut toucher la note soit avec le doigt, soit avec une touche ou un bâton, relié électriquement par un fil au générateur sonore. Plusieurs brevets ont été accordés pour des dispositifs de ce genre, parmi ceux-ci on peut citer le brevet allemand 2941630.
<Desc/Clms Page number 2>
La présente invention utilise un principe analogue, non pas - ou à tout cas pas seulement-pour illustrer de manière sonore l'écriture de la gamme musicale, mais pour jouer à proprement parler, c'est à dire 18 interpréter", toute une oeuvre musicale, en l'exécutant même avec davantage de virtuosité et de sensibilité que si on la jouait sur le clavier d'un instrument classique. En outre cette interprétation peut se faire avec moins de connaissances musicales, et moins d'entraînement pratique, que lorsque l'on utilise un instrument classique.
On utilise la partition musicale écrite de l'oeuvre destinée à être jouée-telle que l'a écrite sur le papier le compositeur ou l'arrangeur-en touchant successivement chaque note au moyen de la pointe d'une touche sensitive spéciale, ou pointeur, tenue en main. Les notes ont été imprimées en matière métallisé sur les pages de la partition, qui sont en plastique isolant et non en papier, et chaque note est individuellement reliée électriquement à un générateur ou synthétiseur sonore qui produit le son de l'instrument désiré par l'interprète.
Chaque page de la partition est un circuit imprimé, de préférence en feuille mince et souple, et les circuits qui relient les notes aux collecteurs électriques appropriés sont aussi peu apparents que possible, tandis que les notes métallisées sont elles-mêmes bien visibles. Tous les autres signes ou symboles musicaux tels que lignes de portées, dessins des clefs, des queues de notes, des signes de silence, etc. sont dessinés de façon classique et non en exécution métallisée.
<Desc/Clms Page number 3>
Les circuits imprimés collecteurs des signaux électriques en provenance des notes sont reliés à des fils souples qui quittent les pages de la partition de façon à permettre à celles-ci d'être tournées et feuilletées de façon classique.
La touche sensitive que l'interprète tient en main et avec laquelle il appuie successivement sur les notes, est un cylindre rappelant la forme d'un crayon, relié électriquement par un fin câble multifilaire, au générateur sonore. Cette touche se termine par une pointe métallique qui, d'une part assure le contact électrique avec la note choisie, et d'autre part transmet à un transducteur contenu dans la touche, la poussée exercée par l'interprète en direction de la page, de telle sorte que le générateur sonore produit le son correspondant à la note en question, et cela avec un volume sonore qui dépend du degré de poussée que l'interprète a communiqué à la touche.
En complément à l'effet de poussée plus ou moins forte en direction de la page, on peut prévoir aussi que l'interprète puisse serrer, avec les doigts appropriés, un ou plusieurs transducteurs affleurant latéralement sur la longueur de la touche. Les pressions ainsi reçues sont transformées en signaux électriques transmis au générateur via le câble multifilaire cité ci-dessus. Ils sont alors traités par des contrôleurs appropriés auxquels on assigne des paramètre de contrôle du son tels que vibrato, réverbération etc..
<Desc/Clms Page number 4>
Les transducteurs employés sont des éléments connus, pouvant être soit des capteurs de pression, par exemple piézo-électriques, ou des éléments sensibles à des légers déplacements, comme des L. V. D. T. ou des potentiomètres.
L'interprète peut donc individuellement pour chaque note qu'il joue, contrôler la plupart des paramètres musicaux qui constituent les éléments d'interprétation : le volume, la"dynamique" (variation du volume à la frappe de la note, à sa sortie et même à l'intérieur de la durée de la note), le vibrato, la réverbération, le legato, le portamento vis à vis de la note suivante, le glissando, l'effet de pizzicato, ou toute autre selon le ou les transducteurs dont est pourvue la touche.
L'interprète peut aussi, on le comprendra aisément, contrôler la façon dont il passe d'une note à l'autre : vitesse générale, rythme, accélérations, ralentissements, etc. Il lui est loisible de séjourner sur une note peu ou beaucoup de temps. Il peut s'il le désire, jouer toutes les notes de façon successive, comme le compositeur les a disposées sur les portées. Il peut aussi cependant revenir en arrière pour reprendre certaines mesures un nombre indéfini de fois. Il peut passer certaines mesures.
De manière générale, on comprendra que toutes les variables, tous les paramètres de l'oeuvre sont contrôlables par l'interprète. Il ne s'agit donc pas d'une interprétation automatique d'une oeuvre.
<Desc/Clms Page number 5>
A beaucoup d'égards on est en fait dans une situation plus favorable à la virtuosité et à la sensibilité d'interprétation comparativement au cas où l'on utilise un instrument classique sur un clavier classique. Par exemple il est possible et même facile avec un peu d'exercice, en glissant avec la touche sur des notes successives rapprochées, de les jouer à une vitesse de dix ou quinze par seconde, et ce en maîtrisant le volume sonore par l'intermédiaire de la pression exercée par la touche, tenue en main par l'interprète, sur le support.
Selon un mode plus particulièrement avantageux de l'invention, on prévoit l'utilisation d'une deuxième touche tenue par l'autre main. La main droite peut ainsi être consacrée à jouer les portées de rang impair-la première, la troisième etc.-qui sont généralement porteuse de l'écriture de la mélodie ; et la main gauche à jouer les portées de rang pair-la deuxième, la quatrième, etc. poreuse généralement de l'écriture de l'accompagnement harmonique.
L'accompagnement harmonique peut prévoir que plusieurs notes sont jouées en même temps (et dans ce cas, l'écriture les représente généralement les unes au dessus des autres), il est alors avantageux de remplacer la pointe de la touche par une petite barrette qui fait contact avec plusieurs notes à la fois, à condition que l'interprète tienne la touche de façon à présenter la barrette dans la direction appropriée. Dans ce but il est bon que la touche, dont on a dit ci-dessus qu'elle pouvait avoir la forme générale d'un crayon, ne soit pas de section simplement ronde, mais affecte une forme prismatique, ou mieux encore une forme
<Desc/Clms Page number 6>
plus ergonomique assurant une parfaite tenue en main avec un bon accès, par serrage des doigts aux endroits appropriés, aux transducteurs mentionnés ci-dessus.
Il existe des cas, p. e. pour certaines oeuvres musicales pianistiques, où la main droite devrait également jouer plusieurs notes simultanément pour une partition à interpréter selon l'invention. On peut avantageusement dans ce cas prévoir que la pointe de la touche correspondante puisse être remplacée ou puisse être adaptée à une barrette. Les pointes et barrettes pourraient donc être amovibles et interchangeables.
Lorsqu'il s'agit de reproduire le son d'un instrument à vent-dont la plupart sont monophoniques c'est à dire ne jouent qu'une note à la fois, l'usage de la pointe est préférable car elle permettra plus de virtuosité et de sensibilité en parcourant la partition.
L'invention sera mieux comprise à l'examen des dessins fournis en annexe à titre d'exemple uniquement.
La fig. 1 représente, en perspective, la partition 1 composée de cinq pages 2,3, 4,5, 6 formant un album qui est relié électriquement, via une broche, par le fil 7 au générateur sonore 8, lequel est accompagné de ses deux haut-parleurs 9 et 10. Le générateur est également relié à une touche sensitive 12 par un fil 11. L'interprète saisit en main la touche 12 et pousse successivement sur les notes afin d'interpréter le morceau de musique correspondant.
<Desc/Clms Page number 7>
Sur la première page 2 de la partition, on n'a représenté schématiquement, que trois portées 13,14 et 15 (quoiqu'une oeuvre en comporte généralement bien davantage), ainsi que sur les pages suivantes. Les notes, p. e. 17,26, 27 sont imprimées en matière métallique sur la page flexible qui est en matière isolante.
La figure illustre la pointe 16 de la touche sensitive qui est prête à être mise en contact, par l'interprète, avec la note 17, laquelle est électriquement reliée, via la liaison 18, au point de jonction 19, à un conducteur collecteur 20. Ce conducteur 20 est une ligne métallisée imprimée au recto de la page.
La liaison 18, par contre, est une ligne métallisée imprimée au verso de la page et c'est pourquoi sur la figure elle est représentée en pointillé.
La connexion 19 entre un conducteur verso et un conducteur recto s'opère par la technique des trous métallisés, bien connue dans l'art des circuits imprimés. Il en est de même pour la connexion entre la note 17 elle-même et la ligne de liaison 18. La note 17, qui est le Il La Il numéro 69 (de la numérotation standardisée MIDI) n'est pas la seule à être reliée à la ligne métallisée collectrice 20 : tous les autres "La-69" de la page lui sont aussi reliés, et ce de la même façon au moyen'une liaison imprimée conductrice analogue à 18 et en un point de jonction analogue à 19.
La figure 1 illustre également trois autres lignes collectrices 21,22, 23 analogues à 20, et jouant, pour d'autres notes, le même rôle que 20. C'est ainsi que 21 est électriquement relié, via la jonction 24, à la note 26, qui est le"Do-72", et que 22 est électriquement relié,
<Desc/Clms Page number 8>
via la jonction 25, à la note 27, qui est le"Fa-65". Toutes les autres notes Do-72 de la page sont ainsi reliées à la ligne 21, et tous les Fa-65 à la ligne 22.
Par souci de clarté, on n'a dessiné sur la fig. 1 que quatre lignes collectrices, respectivement 20,21, 22, 23.
En réalité il existe autant de lignes collectrices, côte-à-côte, qu'il y a de notes différentes dans la page.
En général, on compte entre 10 et 20 notes différentes pour une mélodie courante).
On a représenté en 28 un jeu de fils souples connectant les lignes collectrices 20,21, 22,23 au câble 7, qui enserrant lesdits fils souples, conduit donc les instructions électriques de l'interprète vers le générateur sonore 8. L'exécution souple s'impose pour les fils 28, afin de permettre de tourner les pages. Les autres pages 3,4, 5,6 de la partition, présentent une exécution analogue à celle de la page décrite ci-dessus.
La fig. 2 représente, en perspective, une exécution possible pour la touche sensitive 12. Cette touche affecte la forme d'un cylindre connecté par un mince cable souple 29 relié au générateur sonore 8 (voir fig. 1) et terminée par une pointe métallisée 30 à bout arrondi, destinée à être mise en contact, par l'interprète avec la note écrite appropriée et ce avec un degré de pression approprié au gré de l'interprète. Cette pression est transmise par la pointe 30 à une tige 31 qui peut coulisser longitudinalement dans la touche munie d'un transducteur interne 32. Ce transducteur est destiné à transformer la pression reçue par la tige 31 en signaux électriques
<Desc/Clms Page number 9>
proportionnels qui seront amenés, via le fil 33 et le petit câble 29, vers le générateur sonore.
Les éléments 31,32 et 33 sont intérieurs à la touche et de ce fait ont été représentés en pointillé. En 34, on illustre un bouton de commande latéral qui agit sur un transducteur 35, lequel transforme la poussée qu'il reçoit en instructions électriques envoyées, elles aussi, vers le générateur sonore 8 via le fil 36 et le petit câble 29. On assignera à ce paramètre par exemple le degré de vibrato de la note jouée. Il va de soi que le pointe 30 de la touche sensitive est reliée électriquement, via un fil interne, au petit câble 29 de façon à transmettre aussi au générateur sonore le signal de contact avec la note métallisée qui est touchée.
La fig. 3 est une vue schématique, en perspective, de la façon dont deux touches sensitives 37 et 38 peuvent être tenues par l'interprète, respectivement dans sa main droite 39 et dans sa main gauche 40. La touche sensitive 37 se termine par une pointe 41 destinée à se poser successivement sur les notes de la portée 42, c'est à dire la portée supérieure d'une paire ou"système"selon la terminologie fréquemment utilisée par les musiciens pour désigner deux ou plus de portées associées. Sur cette portée 42 est inscrite la mélodie, et le plus souvent, on n'en joue qu'une note à la fois. Sur la portée inférieure 43 du"système", par contre, est inscrit l'accompagnement harmonique et celui-ci impose généralement que soient jouées plusieurs notes à la fois.
De telles notes sont traditionnellement inscrites verticalement l'une au dessus de l'autre, d'où l'intérêt d'utiliser à l'extrémité de la touche sensitive 38, au lieu d'une pointe, une barrette 44 ;
<Desc/Clms Page number 10>
l'interprète prendra soin, en la déplaçant le long de la portée de l'orienter de telle sorte qu'elle soit toujours à peu près perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite portée. En 45 et 46, on a représenté des boutons de commande de transducteurs contenus dans la touche 37, et sur lesquels peuvent pousser respectivement l'index 47 et le pouce 48 de l'interprète, ceci au moment et à la note de son choix.
Exemple de réalisation On met en oeuvre la partition du morceau de musique Il Les Feuilles Mortes"de Joseph Kosma, dans une transcription musicale qui fit figurer la mélodie sur les portées impaires et l'accompagnement harmonique sur les portées paires. La partition est un album de deux feuilles, la première comportant six paires de portées et la seconde cinq paires de portées. Les portées comportent cinq lignes parallèles espacées de 2,5 cm. Les portées impaires (mélodie) font intervenir 18 notes différentes, et les portées paires, 22 notes différentes. Chacune des deux feuilles mesure 30 cm de long et 25 cm de haut. Elles sont installées dans un classeur à anneaux de façon à pouvoir être tournées facilement.
Les feuilles sont des plaques, de type courant en circuit imprimé, en résine époxy armée de fibre, moyennement souples, avec un doublage de cuivre sur les deux faces. Au recto on a fait apparaître les têtes de notes en exécution cuivre au moyen de la technique traditionnelle dite"etching"-mais pas de queues de notes, ni les hampes de notes. Celles-ci au cours d'une opération subséquente sont dessinées à l'encre jaune par
<Desc/Clms Page number 11>
sérigraphie avec les lignes de portée, les signes de silences, soupirs, altérations dièses et bémols, clefs et autres symboles usuels qui figurent dans la partition.
On également fait apparaître en exécution cuivre, sur les faces recto, 18 lignes parallèles, le long du bord gauche de la feuille, destinées à collecter les signaux électriques en provenance des notes écrites de la mélodie, et à côté de ces 18 lignes, un autre jeu de 22 lignes parallèles destiné à collecter les signaux en provenance des notes d'accompagnement harmonique.
Au verso on a fait apparaître en exécution cuivre, toutes les lignes nécessaires pour relier chacune des 18 lignes collectrices de la mélodie avec toutes les notes correspondantes sur les portées impaires, et toutes es lignes nécessaires pour relier chacune des 22 lignes collectrices d'accompagnement avec les notes correspondantes des portées impaires.
Par la technique bien connue dite de trous métallisés, on a fait connexion entre d'une part ces lignes du verso, et d'autre part, les éléments qu'elles doivent rencontrer au recto, soit respectivement les têtes de notes et les collecteurs parallèles. Après ces opérations les deux feuilles sont mises au bain de dorure pour revêtir les parties cuivrées d'une mince couche d'or électrolytique, qui facilitera les contacts.
Au coin supérieur gauche de chaque feuille, là ou viennent aboutir les 18 lignes collectrices des notes de mélodie, celles-ci sont raccordées par soudage à 18 fils souples de
<Desc/Clms Page number 12>
section 0.14 mm2 chacun, pour former un faisceau cablé que l'on relie à un synthétiseur Yamaha VL-1, instrument apte à générer à la perfection des sons d'instruments à vent tels que flûte, clarinette, trompette etc.. au choix. Les 28 lignes collectrices d'accompagnement sont connectées de la même manière à un synthétiseur Roland JV-90, lequel est apte à générer de façon parfaite des sons de guitare, et autres instruments à cordes. Les deux synthétiseurs sont, bien entendu, accompagné d'un amplificateur et des hauts-parleurs appropriés : dans cet exemple un groupe hifi-stéréo Sony LBT-D 307.
Deux touches sensitives ont été exécutées, une pour la main gauche pour desservir les portées paires, et une pour la ma droite, pour desservir les portées impaires. Elles sont constituées d'un cylindre en laiton creux de 11 mm de diamètre et 150 mm de long, duquel sort vers le haut un petit cable souple comportant 5 conducteurs de 0.14 mm2 allant vers le synthétiseur (respectivement le VL-1 pour la touche de main droite et le JV-90 pour la touche de mai gauche). Le cylindre est terminé par le bas par une tige de 5 mm de diamètre, avec un ressort de rappel interne. La tige de la touche de droite est pourvue d'une pointe dont le bout est arrondi au rayon de 2 mm, et celle de la touche de gauche est pourvue d'une barrette, perpendiculaire à l'axe de la touche, ayant la forme d'un petit barreau cylindrique de 3 mm de diamètre et 17 mm de long.
Cette pointe et cette barrette qui sont toutes deux en laiton doré, sont électriquement reliées à leurs synthétiseurs respectifs par un fil souple de 0.14 mm2 de section qui traverse la touche à l'intérieur et se continue dans le petit câble dont question ci-dessus.
<Desc/Clms Page number 13>
Dans le synthétiseur "de droite", le Yamaha VL-1, les fils conducteurs qui proviennent des 18 notes de la mélodie, ainsi que le fil conducteur concerné, qui provient de la touche sensitive, arrivent dans un circuit d'interface, ou coupleur, qui provoque la mise en action de la touche appropriée du clavier de l'appareil, lorsque le contact est mis sur la note concernée. On ne joue ici qu'une note à la fois comme c'est le cas en matière d'instruments à vent.
L'interprète peut décider de commencer la mélodie en enclenchant par exemple le mode"flûte"sur le synthétiseur et en passant au mode"clarinette"plus tard, par exemple en faisant cette manoeuvre pendant le bref instant qui sépare le couplet du refrain, qui est aussi le moment de tourne de la page de partition. Cette manoeuvre peut être commandée par une pédale qui est couramment livrée avec l'instrument.
Une autre pédale peut par exemple être assignée pour commander le volume sonore général des sons émis, ou un autre paramètre tel le degré général de réverbération.
On remarquera qu'on fait appel aux deux pieds et aux deux mains à la fois, ces dernières, par le jeux des doigts sur les touches pouvant elles-mêmes générer plusieurs contrôles de paramètres comme expliqué ci-dessous. On peut ainsi maîtriser de nombreux paramètres de l'interprétation avec finesse et expression artistique.
<Desc/Clms Page number 14>
Pour le synthétiseur"de gauche" ; le Roland JV-90, il est procédé de la même manière, sauf qu'ici interviennent les 28 fils en provenance des notes de portées paires de la partition au lieu des 18 en provenance des portées impaires. Dans ce cas on peut jouer plusieurs notes à la fois. L'appareil est polyphonique.
Comme imitation d'instrument classique, on peut choisir par exemple la guitare, ou un groupe de violons jouant unisono, ou les deux successivement avec une manoeuvre de commande comme indiqué ci-dessus.
A la touche sensitive de droite, on adjoint comme transducteur, un potentiomètre du type FC-7 de Yamaha qui est monté partiellement à l'intérieur de la touche et déborde de l'extérieur (sans gêner la prise en main) et est actionné par la course longitudinale de la pointe de l'instrument. Les signaux qu'il génère sont transmis par une des paires de fils souples du petit câble mentionné ci-dessus, vers le synthétiseur, où on leur a assigné, par un jeu d'instructions (traditionnel dans ce genre d'appareils) la commande du paramètre"volume sonore" lequel se verra ainsi contrôlé pour chaque note jouée individuellement.
De même pour la touche sensitive de gauche, ici avec comme transducteur un potentiomètre de type EV-5 de Roland.
En outre, à la touche sensitive de droite, on a adjoint un transducteur constitué d'un autre potentiomètre FC-7 de Yamaha, qui est monté lui aussi partiellement à l'intérieur de la touche et débordant à l'extérieur, et est actionné par poussée latérale avec le pouce de l'interprète. Les
<Desc/Clms Page number 15>
signaux qu'il génère sont transmis par une paire de fils souples du petit câble de la touche, au synthétiseur où on leur a assigné la commande du paramètre"vibrato"de la note qui est jouée.
La présente invention est définie entre autres par les revendications qui suivent, chaque élément neufs et non évident décrit ci-dessus pouvant être cependant intégré à l'invention.