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PROCÉDÉ ET AGENT DE LUTTE ANTIPARASITAIRE
La présente invention concerne un procédé de lutte antiparasitaire, selon lequel on applique un agent pesticide, qui contient comme matière active un composé de formule
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ou le cas échéant un de ses sels et au moins un adjuvant, aux parasites ou à leur habitat, caractérisé en ce qu'on lutte contre (1) les représentants de la famille des Thripidae, ou (2) les représentants du genre Aculus, l'utilisation correspondante de ce composé, les agents de lutte antiparasitaire correspondants qui contiennent cette matière active, et un procédé de préparation et d'utilisation de ces agents.
Il est dit dans le brevet européen EP-B-179 022 que les composés du type des composés de formule 1 conviennent pour combattre un grand nombre de parasites différents. Il est montré dans les exemples qu'on peut
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combattre surtout les insectes des ordres des Coléoptères, Diptères et Lépidoptères.
De façon inattendue, et étant donné la publication précisée ci-dessus, de façon entièrement étonnante, on a maintenant trouvé que parmi le grand nombre de composés mentionnés dans EP-B-179 022 et le grand nombre d'ordres de parasites que l'on peut combattre avec ces composés à action pesticide, les composés de formule I surtout conviennent tout particulièrement pour combattre les parasites, et ceci en premier lieu pour combattre les parasites des représentants de la famille des Thripidae et les représentants du genre Aculus.
La lutte contre les parasites du type selon l'invention est d'une grande importance pour l'utilisateur dans le domaine de la lutte antiparasitaire, étant donné que sans lutte ciblée, on s'expose par exemple à de grandes pertes économiques, par exemple du fait des dommages provoqués par ces parasites sur les produits agricoles.
On préfère dans le cadre de l'invention d'une part un procédé de lutte antiparasitaire du type selon l'invention dans lequel on utilise le composé de formule I sous forme libre.
On préfère également un procédé de lutte contre (1) les représentants du genre Frankliniella, en particulier des espèces Frankliniella occidentalis, Frankliniella fusca, Frankliniella trltici et Franklinlella vaccinii, Frankllnlella bispinosa, Frankliniella gossypiana, Frankllnlella parvula, Frankliniella robusta, Frankllnlella schultzel, Franklinlella tenuicornis et Frankliniella willamsi, LouL particulièrement FrankJimeJla cccdentaLis ; ou
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(2) les espèces Aculus schlechtendali, Aculus fockeui, Aculus lycopersici, Aculus masseii et Aculus pelekassi, tout particulièrement Aculus schlechtendali.
Le composé de formule I utilisé selon l'invention est connu et est décrit par exemple dans EP-B-179 022.
Le composé de formule I utilisé selon l'invention est une matière active à intéressante à action préventive et/ou curative même à de faibles concentrations d'application dans le domaine de la lutte antiparasitaire avec une bonne compatibilité pour les homéothermes, les poissons et les plantes. La matière active utilisée selon l'invention est efficace contre tous les stades du développement, ou certains d'entre eux, des parasites sensibles normaux, mais également des parasites résistants, du type mentionné.
L'action pesticide de la matière active utilisée selon l'invention peut se manifester directement, c'est-àdire par une destruction du parasite, immédiatement ou au bout d'un certain temps seulement, par exemple lors d'une mue, ou indirectement, par exemple par une réduction de la ponte et/ou des taux d'éclosion, une bonne action correspondant à un taux de mortalité d'au moins 50 à 60%.
Il faut tout particulièrement souligner le procédé selon l'invention dans lequel on lutte contre les souches résistantes des parasites mentionnés, en particulier les souches résistantes de Frankliniella occidentalis ou Aculus schlechtendali.
Avec la matière active utilisée selon l'invention, on peut en particulier s, battre sur les plantes, surtout les plantes utiles et les plantes d'ornement en agriculture, en hor ; culture et en sylviculture, ou sur les parties de Dlantes comme les
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fruits, les fleurs, les feuilles, les tiges, les tubercules et racines, les parasites du type mentionné qui apparaissent sur les plantes, c'est-à-dire les limiter ou les anéantir, les parties de plantes croissant ultérieurement étant encore partiellement protégées contre ces parasites.
Comme cultures cibles il faut mentionner en particulier les céréales, comme le blé, l'orge, le seigle, l'avoine, le riz, le mais ou le sorgho ; les raves, comme la betterave sucrière ou la betterave fourragère ; les fruits, par exemple les fruits à pépins, les fruits à noyaux ou les baies, comme les pommes, les poires, les prunes, les pêches, les amandes, les cerises ou les baies, par exemple les fraises, les framboises, les myrtilles, les groseilles, ou les mûres ; les légumineuses comme les haricots, les lentilles, les pois ou le soja ; les oléagineux comme le colza, la moutarde, le pavot, les olives, le tournesol, le coco, le ricin, le cacao ou les arachides ; les cucurbitacées comme les potirons, courges ou melons ; les plantes fibreuses comme le coton, le lin, le chanvre ou le jute ; les agrumes comme les oranges, les citrons, les pamplemousses et les mandarines ;
les légumes comme les épinards, la laitue pommée, les asperges, les différentes variétés de choux, les carottes, les oignons, les tomates, les pommes de terre ou les poivrons ; les lauracées comme l'avocat, la cannelle ou le camphre ; ou le tabac, les noix, le café, les aubergines, la canne à sucre, le thé, le poivre, la vigne, le houblon, les plants de banane, les plants de caoutchouc naturel ou les plantes d'ornement,, tout particulièrement les fruits à noyaux, à pépins, ou les baies ; les céréales ; les cucurbitacées ; le coton ; les agrumes ; les légumes ; les tomates ; le
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tabac ; les plants de banane ou les plantes d'ornement ; de façon particulièrement préférée, les cucurbitacées, les légumes ou les plantes d'ornement.
Un aspect particulièrement important du procédé selon l'invention est la lutte contre a) Frankliniella occidentalis sur les cultures de légumes et plantes d'ornement ; ou b) Aculus schlechtendali sur les fruits à pépins, en particulier sur les pommes.
D'autres domaines d'application de la matière active utilisée selon l'invention sont la protection des réserves, des dépôts ou de matériels, ainsi que dans le secteur de l'hygiène, en particulier pour la protection des animaux domestiques ou utiles contre les parasites du type mentionné.
L'invention concerne donc également les agents antiparasitaires destinés à l'application contre les parasite du type mentionné, comme, à choisir selon l'objectif visé et les circonstances données, les concentrés émulsifiables, les concentrés de suspension, les solutions directement pulvérisables ou diluables, les pâtes à étendre, les émulsions diluées, les poudres mouillables, les poudres solubles, les poudres dispersables, les poudres mouillables, les produits pour poudrage, les granulés ou les matières encapsulées dans des corps polymériques qui contiennent-au moins-l'une des matières actives utilisées selon l'invention.
La matière active est dans ces agents utilisée sous forme pure, sous forme de matière active solide, par exemple en une granulometrie spéciale, ou de préférence avec au moins l'un des additifs habituels dans la technique de formulation, comme les diluants,
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par exemple des solvants ou des supports solides, comme des composés tensio-actifs.
Comme solvants, on peut mentionner par exemple : les hydrocarbures aromatiques éventuellement partiellement hydrogénés, de préférence les fractions en Ca-12 d'alkylbenzènes, comme les mélanges de xylènes, les naphtalène alkylés ou le tétrahydronaphtalène, les hydrocarbures aliphatiques ou cycloaliphatiques, comme les paraffines ou le cyclohexane, les alcools comme l'éthanol, le propanol ou le butanol, les glycols ainsi que leurs éthers et esters, comme le propylène glycol, le dipropylène-glycol-éther, l'éthylène-glycol ou le monométhyl-ou éthyl-éther d'éthylène-glycol, les cétones comme la cyclohexanone, l'isophorone, ou le diacétone-alcool, les solvants fortement polaires comme la N-méthylpyrrolid-2-one, le diméthylsulfoxyde ou le N, N-diméthylformamide, l'eau, les huiles végétales éventuellement époxydées,
comme l'huile de colza, de ricin, de coco ou de soja éventuellement époxydée, et les huiles de silicone.
Comme supports solides, par exemple pour produits pour poudrage et poudres dispersables, on utilise en règle générale des farines végétales naturelles comme la calcite, le talc, le kaolin, la montmorillonite ou l'attapulgite. Pour améliorer les propriétés physiques, on peut également ajouter des acides siliciques finement dispersés ou des polymérisats sorbants hautement dispersés. Comme supports de granulés adsorbants en grains on peut mentionner les types poreux, comme la pierre ponce, le tulleau pilé, la seppiolite ou la bentonite, et comme matière support non-sorbante, la calcite ou le sable. En outre, on peut utiliser un grand nombre de matières granulées de nature inorganique ou organique, en
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particulier la dolomite ou les résidus végétaux pulvérisés.
Comme composés tensio-actifs, il faut mentionner, selon le type de matière active à formuler, les agents tensio-actifs ou mélanges d'agents tensioactifs non-ioniques, cationiques et/ou anioniques ayant de bonnes propriétés d'émulsification, de dispersion et de mouillage. Les agents tensio-actifs mentionnés cidessous ne sont à considérer que comme des exemples ; dans la littérature correspondante, de nombreux autres agents tensio-actifs habituels dans la technique des formulations et appropriés selon l'invention sont décrits.
Comme agents tensio-actifs non-ioniques, il faut mentionner en premier lieu les dérivés polyglycoléther d'alcools aliphatiques ou cycloaliphatiques, les acides gras saturés ou insaturés et les alkylphénols qui peuvent contenir de 3 à 30 groupes glycoléther et de 8 à 20 atomes de carbone dans le radical hydrocarboné (aliphatique) et de 6 à 18 atomes de carbone dans le radical alkyle des alkylphénols. Conviennent en outre les produits d'addition d'oxyde de polyéthylène solubles dans l'eau, contenant de 20 à 250 groupes éthylèneglycoléther et de 10 à 100 groupes propylèneglycoléther, sur le polypropylèneglycol, l'éthylènediaminopolypropylène- glycol et les alkylpolypropylèneglycols ayant de 1 à 10 atomes de carbone dans la chaîne alkyle.
Les composés mentionnés contiennent habituellement par unité propylèneglycol de 1 à 5 unités éthylèneglycol. Comme exemples, on peut mentionner les nonylphénolpoly- éthoxyéthanols, les polyglycoléthers d'hulle de ricin, les produits d'addition polypropylène-polyéthylènoxyde, le tributylphénoxypolyéthoxyéthanol, le polyéthylèneglycol et l'octylphénoxypolyétnoxyéthanol. En outre, il
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faut mentionner les esters d'acides gras de polyoxyéthylènesorbitanne, comme le trioléate de polyoxyéthylènesorbitanne.
En ce qui concerne les agents tensio-actifs cationiques, il s'agit surtout de sels d'ammonium quaternaire qui contiennent comme substituant au moins un radical alkyle en C822 et comme autre substituant des radicaux alkyle inférieurs, éventuellement halogénés, benzyle, ou hydroxyalkyle inférieur. Les sels se présentent de préférence sous forme d'halogénures, de méthylsulfates ou d'éthylsulfates. Comme exemples, on peut citer le chlorure de stéaryl-triméthyl-ammonium et le bromure de benzyl-di- (2-chloroéthyl)-éthyl-ammonium.
Les agents tensio-actifs appropriés peuvent être aussi bien des savons solubles dans l'eau que des composés tensio-actifs de synthèse solubles dans l'eau.
Comme savons, on peut utiliser les sels de métaux alcalins, de métaux alcalino-terreux et d'ammonium éventuellement substitués d'acides gras supérieurs (en Ciao-22), comme les sels de sodium ou de potassium de l'acide oléique ou de l'acide stéarique, ou des mélanges d'acides gras naturels, que l'on peut obtenir par exemple à partir d'huile de coco ou de tall-oil ; il faut également mentionner les sels de méthyltaurine d'acide gras. Cependant, on utilise souvent des agents tensio-actifs de synthèse, en particulier des sulfonates gras, sulfates gras, dérivés de benzimidazole sulfonés ou alkylarylsulfonates.
Les sulfonates et sulfates gras se présentent en règle générale sous forme de sels de métaux alcalins, de métaux alcalino-terreux ou d'ammonium éventuellement substitués et présentent en règle générale un radical alkyle en C9-22, alkyle comprenant également la partie alkyle de radicaux acyle ; on mentionnera par exemple le sel de sodium ou de calcium de l'acide
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ligninesulfonique, de l'ester d'acide dodécylsulfurique ou d'un mélange de sulfates d'alcool gras préparé à partir d'acides gras naturels. En font également partie les sels des esters d'acide sulfurique et d'acides sulfoniques de produits d'addition alcool gras-oxyde d'éthylène.
Les dérivés de benzimidazole sulfonés contiennent de préférence deux groupes acide sulfonique et un radical acide gras comportant environ de 8 à 22 atomes de carbone. Les alkylarylsulfonates sont par exemple les sels de sodium, de calcium ou de triéthanolammonium de l'acide dodécylbenzènesulfonique, de l'acide dibutylnaphtalènesulfonique ou d'un produit de condensation acide naphtalènesulfonique formaldéhyde. En outre, il faut également mentionner les phosphates correspondants, comme les sels de l'ester d'acide phosphorique d'un produit d'addition p- nonylphénol- (4-14) éthylène-oxyde ou les phospholipides.
Les agents contiennent en règle générale de 0,1 à 99%, en particulier de 0,1 à 95%, de matière active et de 1 à 99,9%, en particulier de 5 à 99, 9%-au moins-d'un additif solide ou liquide, et en règle générale de 0 à 25%, en particulier de 0,1 à 20%, des agents peuvent être des agents tensio-actifs (% désigne à chaque fois un pourcentage pondéral). Bien qu'on préfère comme produits du commerce les agents concentrés, l'utilisateur final emploie en règle générale les agents dilués qui présentent des concentrations nettement plus faibles de matière active.
Les agents préférés ont en particulier les compositions suivantes (% = pourcentage pondéral) : Concentrés émulsifiables matière active 1 à 90%, de préférence 5 à 20% agent tensio-actif 1 à 30%, de préférence 10 à 20% solvant : 5 à 98%, de préférence 70 à 85%
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Produits pour poudrage matière active : 0, 1 à 10%, de préférence 0,1 à 1% support solide : 99, 9 à 90%, de préférence 99, 9 à
99% Concentrés de suspension matière active : 5 à 75%, de préférence 10 à 50% eau : 94 à 24%, de préférence 88 à 30% agent tensio-actif : 1 à 40%, de préférence 2 à 30% Poudre mouillable matière active : 0, 5 à 90%, de préférence 1 à 80% agent tensio-actif :
0, 5 à 20%, de préférence 1 à 15% support solide : 5 à 99%, de préférence 15 à 98% Granulé
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matière active : 0, 5 à 30%, de préférence 3 à 15% support solide : 99, 5 à 70%, de préférence 97 à
85%
Le champ d'activité des agents selon l'invention peut être notablement élargi par addition d'autres matières actives pesticides et s'adapter à des circonstances données. Comme additifs de matières actives, on peut mentionner par exemple les représentants des classes de matières actives suivantes : les composés phosphorés organiques, les
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nitrophénols et leurs dérivés, les formamidines, les urées, les carbamate, les pyréthroides, les hydrocarbures chlorés et les préparations de Bacillus thuringiensis.
Les agents selon l'invention peuvent également contenir d'autres additifs solides ou liquides comme des stabilisateurs, par exemple des huiles végétales éventuellement époxydées (par exemple l'huile de coco époxydée, l'huile de colza ou l'huile de soja), les antimousses, par exemple l'huile de silicone, des agents de transformation, des régulateurs de viscosité, des liants, et/ou des colles, ainsi que des engrais ou d'autres matières actives pour produire
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des effets spéciaux, par exemple des bactéricides, fongicides, nématicides, mollusquicides ou herbicides sélectifs.
On prépare les agents selon l'invention de façon connue, en l'absence d'additif par exemple par broyage, tamisage et/ou pressage d'une matière active ou d'un mélange de matières actives solides, par exemple à une granulométrie déterminée, et en présence d'au moins un additif, par exemple en mélangeant intimement et/ou en broyant la matière active ou le mélange de matières actives avec le ou les additifs.
Ces procédés de préparation des agents selon l'invention et l'utilisation du composé de formule I à la préparation de ces agents forment également un objet de l'invention.
Les procédés d'application pour les agents, donc les procédés de lutte contre les parasites du type mentionné, comme, à choisir selon l'objectif visé et les circonstances données, la pulvérisation, la nébulisation, le poudrage, l'épandage, la désinfection, la dispersion ou l'arrosage, et l'utilisation des agents pour combattre les parasites du type mentionné sont d'autres objets de l'invention. Les concentrations d'application typiques se situent dans ces opérations entre 0, 1 et 1000 ppm, de préférence entre 0, 1 et 500 ppm, de matière active. En particulier, on utilise des bouillies de pulvérisation ayant des concentrations de matière active de 30, 50, 80, 100, 150 ou 200 ppm.
Les quantités à appliquer par hectare s'élèvent en général à 1 à 2000 g de matière active par hectare, en particulier de 10 à 1000 g/ha, de préférence de 20 à 600 g/ha. On préfère utiliser des quanta ces de 300, 400 ou 450 q de matière active par hectare. On préfère utiliser des quantités de 0, 25, 0, 75, 1, 0 ou 2, 0 q de matière active par arbre.
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Un procédé préféré d'application dans le domaine de la protection des plantes est le dépôt sur les feuilles des plantes (application sur les feuilles), la fréquence d'application et la quantité utilisée dépendant de la pression d'attaque par le parasite considéré. La matière active peut cependant également aboutir dans les plantes par l'intermédiaire des racines (action systémique), en imbibant l'endroit où se trouvent les plantes avec un agent liquide ou en apportant la matière active sous forme solide à l'endroit où se trouvent les plantes, par exemple dans le sol, par exemple sous forme de granulé (application au sol).
Les exemples suivants servent à préciser l'invention. Ils ne la limitent pas. Les températures sont données en degrés Celsius.
Exemple de formulation (% = pourcentage pondéral) Exemple FI : Concentrés d'émulsion
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<tb>
<tb> a) <SEP> b) <SEP> c)
<tb> matière <SEP> active <SEP> 25% <SEP> 40% <SEP> 50%
<tb> dodécylbenzènesulfonate
<tb> de <SEP> calcium <SEP> 5% <SEP> 8% <SEP> 6%
<tb> polyéthylèneglycoléther
<tb> d'huile <SEP> de <SEP> ricin
<tb> (36 <SEP> mol <SEP> d'EO) <SEP> 5%
<tb> polyéthylèneglycoléther
<tb> de <SEP> tributylphénol
<tb> (30 <SEP> mol <SEP> d'EO)-12% <SEP> 4%
<tb> cyclohexanone-15% <SEP> 20%
<tb> mélange <SEP> de <SEP> xylènes <SEP> 65% <SEP> 25% <SEP> 20%
<tb>
A partir de tels concentrés, on peut par dilution avec de l'eau préparer des émulsions de toutes les concentrations voulues.
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Exemple F2 :
Solutions
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<tb>
<tb> a) <SEP> b) <SEP> c) <SEP> d)
<tb> matière <SEP> active <SEP> 80% <SEP> 10% <SEP> 5% <SEP> 95%
<tb> monométhyléther
<tb> 5 <SEP> d'éthylèneglycol <SEP> 20%
<tb> polyéthylèneglycol <SEP> PM400-70%-N-méthyl-2-pyrrolidone <SEP> - <SEP> 20%
<tb> huile <SEP> de <SEP> coco <SEP> époxydée--1% <SEP> 5%
<tb> essence <SEP> (limites
<tb> d'ébullition <SEP> 160-1900)--94%-
<tb>
Les solutions conviennent aux fins d'application sous forme de très petites gouttelettes.
Exemple F3 : Granulés
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<tb>
<tb> a) <SEP> b) <SEP> c) <SEP> d)
<tb> matière <SEP> active <SEP> 5% <SEP> 10% <SEP> 8% <SEP> 21%
<tb> kaolin <SEP> 94%-79% <SEP> 54%
<tb> acide <SEP> silicique <SEP> finement
<tb> divisé <SEP> 1%-13% <SEP> 7%
<tb> attapulgite <SEP> - <SEP> 90% <SEP> - <SEP> 18%
<tb>
On dissout la matière active dans le dichlorométhane, on la pulvérise sur le support puis on fait évaporer le solvant sous vide.
Exemple F4 : Produits pour poudrage a) b) matière active 2% 5% acide silicique finement divisé 1% 5% talc 97% - kaolin-90%
En mélangeant intimement les supports avec la matière active on obtient des produits pour poudrage prêts à l'emploi.
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Exemple F5 :
Poudres mouillables
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<tb>
<tb> a) <SEP> b) <SEP> c)
<tb> matière <SEP> active <SEP> 25% <SEP> 50% <SEP> 75%
<tb> ligninesulfonate <SEP> de <SEP> Na <SEP> 5% <SEP> 5% <SEP> laurylsulfate <SEP> de <SEP> Na <SEP> 3%-5%
<tb> diisobutylnaphtalènesulfonate <SEP> de <SEP> Na-6% <SEP> 10%
<tb> polyéthylèneglycoléther
<tb> d'octylphénol <SEP> (7-8 <SEP> mol <SEP> d'EO)-2%
<tb> acide <SEP> silicique <SEP> finement
<tb> divisé <SEP> 5% <SEP> 10% <SEP> 10%
<tb> kaolin <SEP> 62% <SEP> 27% <SEP> -
<tb>
On mélange la matière active dans les additifs et on la broie bien dans un moulin approprié. On obtient des poudres mouillables que l'on peut diluer avec de l'eau pour obtenir des suspensions de toutes les concentrations voulues.
Exemple F6 : Concentré d'émulsion
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<tb>
<tb> matière <SEP> active <SEP> 10%
<tb> polyéthylèneglycoléther <SEP> d'octylphénol
<tb> (4-5 <SEP> mol <SEP> d'EO) <SEP> 3%
<tb> dodécylbenzènesulfonate <SEP> de <SEP> Ca <SEP> 3%
<tb> polyglycoléther <SEP> d'huile <SEP> de <SEP> ricin
<tb> 36 <SEP> mol <SEP> d'EO) <SEP> 4%
<tb> cyclohexanone <SEP> 30%
<tb> mélange <SEP> de <SEP> xylènes <SEP> 50%
<tb>
A partir de ce concentré on peut, par dilution avec de l'eau, préparer des émulsions de toutes les concentrations voulues.
Exemple F7 : Produits pour poudraqe
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<tb>
<tb> a) <SEP> b)
<tb> matière <SEP> active <SEP> 5% <SEP> 8%
<tb> talc <SEP> 95% <SEP> kaolin <SEP> - <SEP> 92%
<tb>
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On obtient des produits pour poudrage prêts à l'emploi en mélangeant la matière active avec le support et en broyant dans un moulin approprié.
Exemple F8 : Granulé extrudé
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<tb>
<tb> matière <SEP> active <SEP> 10%
<tb> ligninesulfonate <SEP> de <SEP> Na <SEP> 2%
<tb> carboxyméthylcellulose <SEP> 1%
<tb> kaolin <SEP> 87%
<tb>
On mélange la matière active avec les additifs, on broie et on humidifie avec de l'eau. On extrude ce mélange, on granule puis on le sèche dans un courant d'air.
Exemple F9 : Granulé enrobé
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<tb>
<tb> matière <SEP> active <SEP> 3%
<tb> polyéthylèneglycol <SEP> (PM200) <SEP> 3%
<tb> kaolin <SEP> 94%
<tb>
On introduit régulièrement la matière active finement broyée dans un mélangeur sur le kaolin humidifié avec le polyéthylèneglycol. De cette manière, on obtient des granulés enrobés dépourvus de poussière.
Exemple F10 : Concentré de suspension
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<tb>
<tb> matière <SEP> active <SEP> 40 <SEP> ? <SEP> ó
<tb> éthylèneglycol <SEP> 10%
<tb> polyéthylèneglycoléther <SEP> de
<tb> nonylphénol <SEP> (15 <SEP> mol <SEP> d'EO) <SEP> 6%
<tb> ligninesulfonate <SEP> de <SEP> Na <SEP> 10%
<tb> carboxyméthylcellulose <SEP> 1%
<tb> solution <SEP> aqueuse <SEP> de <SEP> formaldéhyde
<tb> à <SEP> 37% <SEP> 0, <SEP> 29ó
<tb> huile <SEP> de <SEP> silicone <SEP> sous <SEP> forme <SEP> de
<tb> solution <SEP> aqueuse <SEP> à <SEP> 75% <SEP> 0, <SEP> 8%
<tb> eau <SEP> 32%
<tb>
On mélange intimement : Ja matière active finement broyée avec les additifs. On obtient ainsi un concentré de suspension à partir duquel on peut
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préparer par dilution avec de l'eau des suspensions de toutes les concentrations voulues.
Exemples biologiques Exemple Bl : Action contre Frankliniella occidentalis
On pulvérise jusqu'à saturation des plants de poivron en serre, qui sont atteints par une population mixte naturelle de larves, nymphes et adultes de Frankliniella occidentalis, et ce trois fois à des intervalles de dix jours avec une bouillie de pulvérisation qui contient 10 g/hl du composé de formule I. Immédiatement avant le dixième et un jour après le troisième traitement, on compte les nymphes des plantes ainsi traitées et de plantes témoins nontraitées, et on détermine la réduction du nombre des nymphes. Au bout de dix jours, la réduction s'élève à 92%, et au bout de 21 jours à 97%.