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TEE DE GOLF La présente invention se rapporte à un tee de golf comprenant une cheville à planter dans le sol et servant à surélever une balle de golf par rapport au sol pour permettre au joueur de projeter celle-ci à une certaine distance au moyen d'un club de golf.
Les tees de golf connus sont généralement fabriqués en bois. Lorsqu'un joueur frappe la balle de golf au moyen d'un club à tête métallique appelé fer, en effectuant ce que l'on appelle un swing, il heurte violemment la balle avec le bout de son club. Les tees présentent à leur surface supérieure une arête vive. Etant donné la dureté du bois dont le tee est constitué, la répétition des coups finit par laisser des griffes sur la tête du club.
Par ailleurs, les tees détériorent les clubs de golf en laissant notamment des traces de couleurs, ce qui à la longue provoque de l'imprécision et amortit la balle. Il en résulte, pour le joueur, une perte d'efficacité du coup.
Vu la hauteur du fer d'un club de golf, celui-ci décapite le tee supportant la balle à la frappe. De plus, il faut impérativement, conformément au règlement de golf, extraire du sol la tige du tee et ramasser les morceaux éparpillés sur le terrain, afin d'éviter des détériorations à la tondeuse à gazon. Ceci s'avère fastidieux pour le joueur et casse le rythme de son parcours de jeu. En outre, il faut tenir compte du nonrespect par certains joueurs des règles imposées. Ainsi du fait qu'à chaque coup, le tee utilisé se perd sur la pelouse environnante, il finit par y avoir un grand nombre de tees dispersés sur le terrain de golf avant le
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passage de la tondeuse à gazon pour l'entretien du terrain de golf. Les nombreux tees en bois disséminés peuvent causer des dégâts importants à la tondeuse à gazon.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités. A cette fin, le tee selon l'invention est constitué d'une matière hydrodégradable, et même hydrosoluble présentant un profilé effilé agencé pour être introduit facilement dans le sol.
Ainsi, on obtient des tees particulièrement écologiques ne requérant pas l'abattage d'arbres. En outre, étant donné les arrosages fréquents des terrains de golf, les tees hydrodégradables dispersés sont automatiquement et régulièrement éliminés.
Des modes de réalisation spécifiques du tee suivant l'invention sont définis dans les sous-revendications.
Quelques modes de réalisation exemplaires du tee suivant l'invention sont décrits ci-après à l'aide des dessins annexés.
Les figures 1 à 5 illustrent quelques modes de réalisation d'un tee de golf selon l'invention. La figure 6 illustre une vue en coupe transversale d'un tee à aillettes profilées sans âme centrale.
Le tee 1 illustré sur la figure 1 est constitué d'une tête 2 à laquelle se rattache une âme 3, par exemple cylindrique, l'ensemble présentant une allure effilée s'étendant de manière sensiblement axisymétrique autour d'un axe longitudinal A. L'âme 3 se termine à son extrémité d'attaque libre par une pointe 4 prévue pour permettre une introduction commode du tee dans le sol 5.
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Généralement, un tee est dimensionné pour être planté dans le sol 5 jusqu'à environ un premier tiers de sa hauteur comprenant la pointe 4, un deuxième tiers correspondant sensiblement à la hauteur du gazon et un troisième tiers comprenant la tête 2 se situant audessus du gazon de manière à permettre un meilleur repérage du tee par le joueur lorsqu'il veut frapper la balle et surtout une frappe de la balle avec le club au-dessus du niveau du gazon.
Le tee est constitué d'une matière hydrodégradable ou biodégradable et hydrosoluble permettant une élimination assez rapide du tee sous l'effet de l'eau ou même de l'humidité ambiante, notamment après l'introduction du tee dans le sol 5 et son utilisation comme support de balle. Ainsi, les débris de tee n'engendrent aucune pollution de l'environnement et n'encombrent plus le terrain de golf. La tête 2 et l'âme 3 sont pleines, la tête présentant cependant de préférence un léger creux 7 à sa surface d'extrémité libre dont la courbure est avantageusement adaptée à celle de la balle. La fabrication de ce mode de réalisation s'avère particulièrement simple.
Par exemple, le tee est constitué d'un agglomérat ou d'une pâte de micro-billes mélangées dans un liant hydrosoluble, tel une pierre de sucre, à partir d'un engrais, d'une poudre, en particulier d'une poudre de paille, un humus ou compost.
En outre, la matière est telle que la résistance mécanique du tee est principalement orientée axialement, ce qui renforce considérablement la bonne tenue du tee, lors de son introduction dans le sol. En outre, grâce à la faible résistance transversale et donc à la faible tenue à une contrainte de cisaillement, la rupture de la tête de tee au moment du coup s'en trouve fortement facilitée, de sorte que le tee est décapité de manière
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nette.
La tête 2 peut également être tubulaire ainsi que l'âme 3, au moins partiellement, la partie creuse de l'âme se rattachant à celle de la tête du tee, de manière à former une cuvette s'étendant à l'intérieur du tee jusqu'à une profondeur déterminée de celui-ci. Outre une grande solubilité, ce mode de réalisation avec cuvette permet une économie de matière.
De manière tout à fait surprenante, une ou plusieurs graines d'herbe 20, peuvent être insérées dans le tee, par exemple dans le fond de la cuvette. Ainsi, lorsque le joueur plante un tee dans le sol, tout se passe comme s'il semait des graines d'herbe. Plusieurs graines peuvent même être intégrées en adaptant le diamètre de l'âme au nombre de graines souhaité. En se désintégrant à cause de l'hydrosolubilité de la matière dont il est constitué, le tee libère ainsi des graines d'herbe, au moins autant qu'il n'y a de tees disséminés sur le terrain. Ainsi, au plus le terrain de golf est fréquenté, plus nombreuses seront les graines d'herbe libérées.
Il en résulte ainsi que malgré une fréquentation plus importante du terrain qui devrait normalement conduire à une dégradation plus grande du gazon, les tees plus nombreux contribueront, par la libération des graines qu'ils contiennent, à entretenir automatiquement le gazon. Il est à noter que la ou les graines d'herbe peuvent être directement intégrées dans la masse de la matière hydrosoluble précitée du tee.
La figure 2 illustre un tee présentant un profilé en gradins 11 à 16, le gradin avant 11 se terminant également en pointe et les gradins se rétrécissant vers l'extrémité pointue d'attaque. Chaque gradin est sensiblement cylindrique.
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La structure en gradins, avec réduction progressive du diamètre des gradins vers la pointe 4, permet une introduction commode du tee dans le sol suivant son axe longitudinal A. Chaque gradin peut également présenter une allure tronconique tournée vers l'extrémité d'attaque du tee ainsi qu'il apparaît particulièrement du mode de réalisation illustré sur la figure 5.
Avantageusement, au moins l'un des gradins, à commencer par le gradin de tête 16, et par exemple également les gradins 15,14, est évidé de manière sensiblement tubulaire, comme illustré sur la figure 2. De préférence les raccords entre les gradins mutuellement adjacents sont tronconiques de manière à permettre une pénétration plus commode encore du tee dans le sol. Les évidements 17,18, 19 dans les gradins respectifs 14,15, 16 peuvent également servir avantageusement de logement pour des graines d'herbe 20. L'épaisseur maximale de la matière est déterminée en fonction de sa rapidité de dissolution.
La figure 3 illustre un tee à tête tronconique et dont l'âme présente un double gradin. Dans un évidement approprié dans celles-ci, des graines d'herbe 20 peuvent également être logées comme illustré.
Il est à noter que la ou les graines d'herbe peuvent être directement intégrées dans la masse de la matière hydrosoluble précitée du tee.
Le tee illustré sur les figures 4 et 6 est pourvu d'ailettes longitudinales 22, présentant un profilé se rétrécissant vers la pointe 4 du tee. Avantageusement, au moins trois ailettes 22 sont prévues, lesquelles sont réparties de manière régulière sur le pourtour du tee.
Ainsi on obtient une bonne stabilité du tee planté dans
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le sol 5. En outre, l'agencement d'ailettes s'étendant sur au moins une partie de l'âme 3, de préférence à partir de la surface d'extrémité de la tête 2, renforce la tenue du tee. Ainsi, lorsque le joueur plante son tee dans le sol de manière maladroite, il ne risque plus de briser celui-ci. En effet, l'âme du tee doit sa résistance à la pénétration de ses ailettes de renforcement longitudinales 22. De préférence, chaque ailette présente à son extrémité libre une arête vive, comme illustré sur la figure 5. Le profilé favorise encore davantage la facilité d'introduction du tee dans le sol.
La fabrication du tee selon l'invention est décrite ciaprès.
Afin de remédier aux difficultés de moulage pouvant survenir pour d'aussi petites dimensions avec les matières de type compost, cellulosique présentant avantageusement une bonne résistance et flexibilité, et étant en outre peu onéreuses, la préférence est donnée a certains procédés de fabrication du tee décrits ciaprès.
A la préparation ces matières plus ou moins consistantes sont malaxées. Elles sont ensuite détrempées dans un liquide, par exemple du collodion, de l'alcool ou de l'eau selon l'agglomérat sélectionné. Pour obtenir une substance homogène sous forme de pâte, elles sont mêlées, remuées et enfin pétries dans une cuve, en inox de préférence.
Ensuite, on passe au moulage de la pâte. Pour que la pâte prenne la forme des empreintes d'un moule métallique de type classique, en une ou plusieurs parties, on opère notamment par pressage, par vibration,
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par rétraction, par effet électrostatique ou par effet couronne.
En cas de pressage, la pâte est déversée sur les empreintes creuses du moule et ensuite pressée par le rapprochement des deux matrices constituantes, mâles et femelle, sous l'action d'un vérin hydraulique ou pneumatique. Un orifice est prévu dans le moule pour l'évacuation de l'excédent de pâte.
En cas de vibration, la pâte est également déversée sur les empreintes creuses du moule. Mais dans ce cas, un vibreur agit sur l'ensemble de celui-ci contraignant la matière à se concentrer progressivement du bas vers le haut dans chaque alvéole du moule. Cette décantation forcée peut évacuer vers la surface un surplus de matière coagulante.
Le moulage par rétraction est avantageusement utilisé si la matière se présente sous la forme d'une poudre sèche et pulvérulente. La matière est alors versée dans un moule aux dimensions supérieures à la taille finale souhaitée du tee. Ensuite, on effectue un pressage avec un liquide, tel que le collodion, qui réagit comme l'alcool avec le compost, mais qui a le pouvoir de se rétracter avec la matière après un traitement thermique (déshydratation) par exemple. Dès lors, le moulage consiste simplement en une rotation d'un demi-tour du moule pour que les tees quittent leurs logements matriciels. Les tees tombent par gravitation naturelle sur une surface amortissant et absorbant les chocs. Une trémie les dirige vers un vibreur, ou sur un convoyeur les positionnant à la queue leu leu pour la séquence suivante.
Le moulage par effet électrostatique est connu pour la
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réalisation des aiguilles de seringue. Le procédé s'applique ici lorsque la matière se présente sous la forme d'une poudre sèche et pulvérulente. On laisse tomber la poudre tandis que l'action d'une dépression, qui est engendrée d'une manière connue quelconque, l'entraîne au travers du moule. Le moule du tee permet un libre passage par un petit orifice. L'air pénètre par un plus grand orifice et ressort par le plus petit. Ces moules sont soumis à une tension électrique préétablie.
L'effet électrostatique ainsi engendré oblige les particules de matières à se coller uniformément, sans dépasser l'épaisseur désirée, sur les parois des empreintes. A saturation, la tension est maintenue sur le moule et on arrête le passage de la poudre. La fixation de la poudre se fait par le déversement d'une substance telle que ou à base de collodion. Le surplus de cette substance coagulante peut s'écouler par le plus petit orifice précité. Dès qu'un goutte à goutte est constaté, une tôle glisse sous le moule et obture le petit orifice. En outre, un saupoudrage substantiel peut également être effectué ultérieurement, lequel renforce la partie interne du moulage. Ainsi, le tee a une apparence à la fois plus brute et poreuse et moins plastique ou synthétique. Dans une phase ultérieure de séchage, le trou est rebouché par le collodion et le saupoudrage.
Une rectification de l'état de surface de la tête du tee peut être prévue au sortir du tunnel de séchage. En effet, la cuisson pourrait engendrer une expansion de la pâte et, un excédant de matière déborderait des empreintes. Ladite rectification permettrait ainsi d'y remédier.
Un autre procédé de moulage du tee pourrait consister en un moulage par effet couronne. Dans ce cas, l'effet électrostatique engendre une ionisation des particules
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pendant leurs transit à travers le moule. Le moule forme l'électrode négative et le conducteur interne l'électrode positive. Ce procédé pourrait s'avérer avantageux pour les tees creux.
Après la phase de moulage telle que décrite ci-dessus est effectuée la phase de séchage.
Les moules transitent, aux moyen d'un convoyeur formé, par exemple, de chaînes Galle vu la température, vers une étuve, un tunnel de séchage, un four, réglé à une température suffisante pour obtenir un séchage suffisant des tees tout en évitant de les cuire ou de les déshydrater totalement.
Après la phase de séchage, on met en oeuvre la phase de démoulage. Les tees se séparent naturellement ou mécaniquement de leur logement selon les moyens utilisés. La pression unissant les parties constituantes du moule est relâchée. Cette séparation est assistée par des ressorts à la compression. Pour les tees, des moyens de démoulage tels que l'air comprimé, des chocs, des pistons pneumatiques, voire électropneumatiques peuvent être mis en oeuvre. La rétraction de la matière est d'autant plus rapide et le décollage d'autant plus net lorsqu'un circuit interne d'eau de refroidissement parcourant les deux parties de la matière est prévu.
Ensuite, on effectue le décorticage. Si nécessaire la séparation des carottes et des tees est réalisée.
La phase suivante consiste dans le positionnement. Un positionnement vertical du tee, tête en l'air et pointe en bas, doit être effectué pour les séquences d'encollage et de garnissage des tees avec des graines d'herbes. A cet effet, l'utilisation d'un vibreur, muni
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d'un rail par exemple hélicoïdal, permet l'élévation unitaire des tees tout le long de ce rail. Cette opération peut également être réalisée au moyen d'un convoyeur, telle qu'une bande transporteuse. A l'extrémité de celui-ci, dans la partie supérieure du vibreur, deux rails dont l'écartement possède la valeur de l'épaisseur de l'âme d'un tee, reçoivent les tees.
Grâce à cet écartement, les tees s'orientent naturellement, c'est-à-dire par effet de gravité, dans la position verticale souhaitée. Afin d'offrir un maximum de fiabilité et de stabilité au dispositif de positionnement, un deuxième jeu de rails, parallèle au premier, est installé à une certaine distance, par exemple à 20 millimètres, sous le premier. L'entrée de l'âme du tee dans ce second jeu de rails est facilitée par la convergence des deux rails, formant ainsi deux guides distants de par exemple 5 à 10 millimètres, l'écartement à l'entrée étant de 100 à 5 ou 10 millimètres sur une distance de 100 millimètres. Une légère inclinaison soutenue par un dispositif vibratoire permet l'acheminement des tees vers l'étape suivante.
Si le moulage ne permet pas l'obtention d'un adoucissement de la pointe du tee, on peut, le cas échéant, prévoir un émoussage.
Etant donné que l'opération de décorticage précitée s'avère mécaniquement très délicate, des bris de parties ou des tees complets pouvant survenir avec altérations de surfaces provoquant à l'usage ultérieur une instabilité de la balle sur ce tee, une phase de triage est avantageusement prévu.
Une mise en position différente peut être envisagée pour qu'une caméra couplée à un ordinateur visionne l'aspect et la conformité de la structure du tee. Il y a
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élimination des tees non conformes, par éjection ou par relâchement dans un bac de type haddock. Ils peuvent être rebroyés et réintroduits en début de chaîne de production ou être destinés à la confection d'autres produits de même nature.
Une phase de garnissage est ensuite prévue pour l'adjonction d'au moins une graine d'herbe au tee. On effectue d'abord une adjonction de collodion, comme pour l'embouteillage en verrerie. Les tees arrivent en butée sur un plateau tournant n'autorisant le passage que d'un seul tee à la fois vers un second plateau tournant comprenant des réceptacles moulés à la forme des tees.
Une rotation séquencée présente les tees sous un réservoir contenant du collodion ou une autre substance de ce type. Ce réservoir est muni d'un doseur, de type goutte à goutte, et une cellule photo-électrique placée à la hauteur exacte où le tee doit se trouver. La cellule commande le doseur et en autorise l'ouverture par une électrovanne par exemple. En cas d'absence de tee le doseur reste clos et pas de collodion n'est délivré. L'électrovanne comporte un réglage quantitatif.
La durée de l'ouverture est fonction de la viscosité du collodion.
L'adjonction de la ou des graines d'herbe peut s'effectuer sur le même plateau, ou transiter sur un autre plateau. Les tees sont acheminés sous un réservoir de graines d'herbe, de préférence du gazon de la meilleure qualité, le gazon dit anglais. Un régulateur de débit adapté laise choir quelques graines de ce gazon, dont au moins deux ou trois s'y fixeront. Le surplus de graines est récupéré dans un bac prévu à cet effet sous cette table et est régulièrement transvasé dans le réservoir.
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Facultativement, une étape de coloration des tees peut encore être prévue. Des colorants bio-naturels dégradables peuvent être utilisés à des fins esthétiques et de marketing, mais également pour la prévention d'un degré d'hydrométrie trop important avant l'emploi du tee.
En effet, une légère dégradation prématurée tel qu'une décoloration même partielle, aurait des conséquences sur l'aspect du produit, donc son attirance.
Cette coloration se fait par la transition des tees dans un bain, suivi d'un égouttage et d'un séchage dynamique, par exemple de type à suspension dans une soufflerie verticale de bas en haut.
Finalement, le procédé de fabrication se termine avantageusement par un conditionnement des tees. Les tees sont à nouveau positionnés pour le conditionnement.
Les tees décrits ci-dessus peuvent être présentés à la pièce ou en boîte de 50 à 70 unités. Cependant, on peut également prévoir un conditionnement unitaire comme des saucisses, par cartouchière de 5 à 6 unités comme des suppositoires, ou les deux dans une boîte en en étui, rechargeable et réutilisable.
Le mélange formant une pâte est pressé dans des moules. On entoure les moules ainsi soumis à une température telle que l'amalgame sèche en se déshydratant. Les tees ainsi formés sont alors démoulés et sont acheminés au conditionnement pour être emballés ou stockés.
Différents modes de conditionnement étanches et/ou hermétiques sont établis pour la bonne conservation des tees après leur fabrication et en attendant leur vente.
Ceci permet d'éviter que les tees sensibles à l'humidité ambiante de par leur composition ne soient détériorés
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lorsqu'ils sont stockés en milieu humide.
L'application sur le tee d'une fine couche de laque fixante, le cas échéant transparante ou d'une fine couche de colorant de préférence naturel, permet également d'assurer une meilleure conservation du tee tout en préservant une faculté de dissolution suffisante sur le terrain lors de son utilisation. Par ailleurs, le colorant précité est avantageusement vert gazon ou de tout autre couleur se confondant avec l'environnement, pour un meilleur camouflage du tee après usage, telle la couleur de la terre, de manière à conférer ainsi un aspect tout à fait net à tout instant de la journée, même après le passage des joueurs.
Il est à noter que certains tees se présentent sous la forme d'une simple cheville dépourvue de tête. Il va de soi que l'invention décrite ci-dessus s'applique également à ce type de tee.
Il en va de même pour des tees ne comportant pas d'âme centrale mais dont la fonction de support de la balle de golf est assurée par des ailettes uniquement, lesquelles se rencontrent dans la partie pointue d'attaque du tee et s'étendent de manière fuyante en s'écartant progressivement de l'axe longitudinal jusqu'à une distance suffisante dudit axe pour assurer un support adéquat de la balle.