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"Dispositif portatif pour immobiliser les armes à feu individuelles pendant les tirs de réglage"
L'immobilisation des armes par dispositifs portatifs est traditionnellement effectuée à l'aide d'affûts, bi-pieds, trépieds ou chevalets, sur lesquels peuvent être disposées des charges telles que des sacs de sable, pierres..., afin. d'améliorer la stabilité de l'ensemble, ce qui toutefois est d'une efficacité aléatoire, compte-tenu de la configuration de ces systèmes de support ne permettant pas la réception de charges additionnelles importantes. Néanmoins, la stabilité d'un dispositif immobilisateur efficace reste proportionnelle à son poids ainsi qu'à sa capacité à brider efficacement l'arme qu'il reçoit.
En effet, au départ de chaque coup de feu, l'arme subit des contraintes qui se traduisent par des déplacements violents, le canon est animé par des mouvements vibratoires complexes ; dont l'amplitude et la fréquence ont une influence déterminante sur la répartition des impacts en cible. Il est donc évident que pour suivre une trajectoire identique, tous les projectiles doivent franchir la bouche du canon de l'arme au moment où cette dernière occupe une même position dans l'espace. Pour ce faire, un dispositif le plus stable possible doit conférer à l'arme une
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immobilité maximum entre et pendant chaque coup de feu, ceci afin que les corrections effectuées sur l'arme et plus particulièrement sur ses organes de visée se fassent à partir d'une position de référence connue et constante.
Les systèmes traditionnels sont également spécifiques et ne peuvent pas s'adapter à tous les modèles d'armes individuelles.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des dispositifs connus et se propose de créer un dispositif portatif pour immobiliser les armes à feu individuelles pendant les tirs de réglage, ne présentant pas de structure lourde et permettant d'utiliser des supports existants tels qu'un tronc d'arbre, un pilier, un poteau, une partie d'un véhicule suffisamment lourd, etc..., tout en étant d'une installation simple et d'une mise en place très rapide.
A cet effet, l'invention concerne un dispositif du type défini ci-dessus caractérisé selon la première revendication.
Le dispositif de fixation d'une arme en vue de son réglage présente une très grande polyvalence tant pour les armes qu'il peut recevoir que pour les conditions dans lesquelles il s'utilise.
Le dispositif permet de recevoir tout type de fusil, d'arme de poing ou plus généralement d'armes portatives.
Les armes peuvent être fixées en position debout, à genoux, ou couché et cela par un tireur droitier ou gaucher.
Le dispositif évite ainsi tous les problèmes parallactiques.
La fermeté du maintien de l'arme permet également d'utiliser ce dispositif pour des mesures
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différentielles des impacts pour déterminer les éventuels jeux excessifs entre le canon et l'affût.
Ce dispositif peut être fixé sur une grande diversité de supports existants ou supports naturels tels que des troncs d'arbres, des colonnes, des piliers, des murs, des mâts ou même des parties de véhicules et une pièce intermédiaire reliant le plateau à l'embase permet au plateau de pivoter par rapport à cette pièce pour la correction de cap.
Bien que la fixation de l'embase puisse se faire avec des moyens quelconques, il est souvent préférable d'utiliser à cet effet deux sangles qui sont fixées à l'embase et au support pour être tendues. Il peut s'agir par exemple de sangles telles que celles utilisées sur les camions, pour fixer des charges. De telles sangles permettent d'exercer des efforts importants par des tendeurs à manoeuvre manuelle.
Les multiples possibilités de réglage du dispositif de fixation permettent ainsi de s'accommoder d'un support existant qui ne correspondrait pas à un axe précis (par exemple un axe vertical). En effet, les différentes inclinaisons par rapport à un repère de coordonnées peuvent être compensées par l'inclinaison du plateau par rapport à l'embase, le pivotement du rail et la position de réglage des supports en U dans les coulisses des platines latérales.
Par ailleurs, le réglage des platines latérales sur le rail permet d'adapter le dispositif de support à un grand nombre d'armes différentes tout en assurant une fixation parfaitement solide et fidèle. De plus, ces possibilités de réglage tant de l'écartement des supports en U par le réglage de l'écartement des platines latérales que les moyens de
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réglage équipant les supports en U eux-mêmes permettent de choisir les meilleurs points de fixation de l'arme pour garantir sa parfaite stabilité, indispensable pour permettre un réglage précis, tout en conservant au tireur une approche visuelle confortable ainsi qu'une accessibilité ergonomique aisée.
D'autres caractéristiques de l'invention font l'objet des revendications secondaires.
Le dispositif de fixation s'utilise dans les conditions les plus variables. L'ensemble des pièces constituant le dispositif polyvalent est très réduit ; ces pièces sont d'une fabrication simple ; comme ces pièces sont simples, elles sont également robustes. Dans certains cas comme les platines latérales sont identiques, elles sont interchangeables ce qui facilite à la fois la fabrication et l'utilisation du dispositif. La même remarque s'applique également au support en U. Le dispositif peut comporter deux supports en U, symétriques. Dans ce cas, les platines latérales sont montées également de manière symétrique. Cela autorise un rapprochement maximum des deux supports U afin de permettre la réception d'armes de poing.
Les différents blocages du dispositif lui garantissent une très grande stabilité de forme c'est- à-dire la fidélité du positionnement de l'arme en cours de réglage après plusieurs tirs, stabilité qui peut être renforcée pour des armes puissantes par des raidisseurs et des butées de rotation et de recul ainsi que des moyens de blocage complémentaires de l'arme dans les supports.
Le blocage réalisé par les pieds à rotule est particulièrement ferme quelle que soit la complexité de la forme géométrique de la surface
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d'appui de l'arme.
Le serrage des réglages divers se fait de préférence à l'aide d'écrous à six pans accessibles à plat par des clés et notamment des clés à cliquet, ce qui évite d'avoir à détacher l'arme pour corriger ou modifier un réglage du dispositif.
Enfin, des moyens de sécurité comme des vis escamotables permettent de retenir, en fin de course, les pièces mobiles après leur desserrage pour éviter qu'elles ne tombent et risquent de blesser l'opérateur, comme par exemple les supports en U.
En résumé, le dispositif selon l'invention permet une tenue parfaite d'une arme pour et pendant son réglage sans nécessiter des moyens extrêmement compliqués et lourds, difficiles à transporter facilement.
La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés : - la figure 1 est une-vue de face du dispositif selon l'invention fixé à un tronc d'arbre.
- la figure 2 est une vue de côté correspondant à la figure 1.
- la figure 3A est une vue de côté d'une platine latérale fixée au rail.
- la figure 3B est une vue de dessous de la platine latérale de la figure 3A, sans le rail.
- la figure 3C est une vue de face de la platine latérale fixée à son rail.
- la figure 4A est une vue de côté d'un support en U.
- la figure 4B est une vue de dessus du support de la figure 4A.
- la figure 4C est une vue de face du support en U de la figure 4A.
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- la figure 5A est une vue de côté du plateau et de la pièce intermédiaire.
- la figure 5B est une vue de dessus correspondant à la figure 5A.
- la figure 6 est une vue de face d'une variante du dispositif selon la figure 1.
- la figure 7 est une vue de côté du dispositif de la figure 6.
- la figure 8 est une vue identique à celle de la figure 6 avec une arme esquissée en position de blocage dans le dispositif.
- la figure 9 est une vue de côté d'un organe de blocage vertical.
- la figure 10 montre une plaque de fixation d'un organe de blocage selon la figure 9.
- la figure 11 est une vue de la butée de recul.
- la figure 12 est une vue analogue aux figures 4A, 5A d'une autre variante.
- la figure 12A montre un amortisseur de chocs.
Selon les figures 1 et 2, le dispositif portatif pour immobiliser des armes à feu individuelles pendant les tirs de réglage se compose d'une embase 1 munie de sangles 2,3 pour être fixée à un support existant 100 en forme de fût ou de colonne, comme par exemple un tronc d'arbre, un pilier, un mât ou pièces analogues.
De manière plus détaillée, l'embase est constituée par un profilé en acier, par exemple de type UPN, muni le cas échéant de voiles de renfort en tôle d'acier soudés dans le creux du profilé. Ces voiles d'acier ont de préférence un bord concave pour permettre à l'embase d'épouser la forme arrondie du support tel qu'un tronc d'arbre. De plus, les côtés de
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l'embase peuvent avoir une forme non droite, par exemple une forme ciselée pour ne pas glisser sur le support qui reçoit l'embase.
Selon le mode de réalisation décrit cidessus, l'embase est fixée sur le support à l'aide de sangles. Toutefois, d'autres modes de fixation peuvent être envisagés et à cet effet l'embase peut comporter des orifices et des évidements pour le passage de boulons, de tire-fonds, de serre-joints, en plus des passages pour les sangles d'arrimage évoqués cidessus. L'embase peut être soudée ou équipée d'une platine à souder ou à sceller.
Cette embase 1 est munie de deux joues latérales 4. Les joues latérales 4 portent de manière pivotante et réglable autour d'un axe XX (horizontal aux figures 1 et 2), un plateau 6 recevant par l'intermédiaire d'un pivot 7, un rail 8. Ce pivot 7 définit un axe YY, (second axe YY) perpendiculaire au premier axe XX de pivotement du plateau.
Suivant un mode de réalisation, le plateau 6 est relié à l'embase par une pièce intermédiaire 5, ce qui permet de réaliser une correction de cap. Cette pièce est montée pivotante autour de l'axe XX pour prendre une position horizontale, indépendamment de l'inclinaison du support 100. Dans cette position, elle permet le pivotement du plateau 6 dans le plan horizontal ainsi défini (correction de cap). Pour cela, le plateau 6 comporte deux joues 61 venant à cheval sur la pièce intermédiaire 5. Le pivotement se fait autour de l'axe HH constitué par deux vis 63 et le blocage se fait par deux vis 62 traversant une fente en arc de cercle dans les joues 61.
Cette pièce intermédiaire 5 permet de régler le cap de manière précise sans avoir à modifier la fixation de l'embase 1 sur le support 100.
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Dans la disposition représentée, l'axe YY est sensiblement horizontal et permet de relever ou d'abaisser l'axe X1X1 du rail 8.
Le rail 8 porte de manière coulissante, suivant son axe X1X1, deux platines latérales 9,10, de préférence identiques, et dont une seule (la platine 10) sera décrite.
Ces deux platines 9,10 peuvent coulisser et se régler le long de l'axe X1X1 pour être bloquées dans la position choisie en fonction de l'arme à régler.
Chaque platine 9,10 porte de manière réglable un support en U, 11,12. Ces supports peuvent être identiques ou symétriques de sorte que la description qui en sera faite se limitera à celle du support 12.
Les platines latérales 9,10 ont une rainure 13 d'axe ZZ perpendiculaire à l'axe du rail X1X1, pour recevoir, de manière réglable suivant l'axe ZZ, les supports en U, 11,12.
Le blocage des différentes parties réglables du dispositif se fait à l'aide des moyens suivants :
L'embase 1 est fixée au support existant 100 (tronc d'arbre) par les sangles 2,3 munies de moyens de tension non représentés en détail.
Le cap du plateau 6 se règle autour de l'axe HH grâce à la pièce 5, à l'aide de la vis 63.
Le plateau 6 est réglé en inclinaison autour de l'axe XX et se bloque dans la position choisie à l'aide de vis à manivelle 21 prenant appui sur les joues 4.
L'inclinaison du rail 8 (axe X1X1) autour de son axe de pivotement YY se fait par l'intermédiaire de l'axe 7 constitué par une vis qui se bloque dans la position choisie d'inclinaison. Ce blocage, par la vis
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7 formant également l'axe de pivotement, est complété de préférence par deux vis à tasseau 71 dont le tasseau se loge dans la gorge circulaire 64 réalisée dans le plateau 6. Les figures 5A et 5B montrent cette gorge 64 ainsi que le taraudage 65 pour la vis 7.
Les figures 5A et 5B montrent, schématiquement, la disposition et la coopération de la pièce intermédiaire 5 et du plateau 6, les vis d'axe et de blocage 63,62 n'ayant pas été représentées.
La fixation des platines 9,10 sur le rail 8 se fait à l'aide des boulons à tête crochet 22,23 prenant appui sur les lèvres du rail 8 comme cela sera décrit ultérieurement.
Le blocage des supports en U, 11,12 par rapport à la rainure 13 de la platine latérale 9,10 correspondante se fait à l'aide de goujons équipés de tasseaux 24, 25,26.
Enfin, le blocage de l'arme (non représenté) dans les supports en U, 11,12 se fait à l'aide de vis 27 munies de boutons moletés 27 pour la préhension et dont l'extrémité venant en contact avec l'arme est munie d'embouts 29 rigides à géométrie variable appelés "pieds à rotule'l épousant la forme de la surface de contact.
Les principales pièces du dispositif seront décrites de manière plus détaillée ci-après.
Selon la figure 3A, le rail 8 est un rail à section en forme de oméga dont les lèvres 81,82 définissent une ouverture 83 servant au guidage et à la fixation des platines 9,10. Pour cela, l'intérieur du rail reçoit un deux boulons à tête crochet 84 prenant appui sur les lèvres 81,82 lors du serrage des vis 22,23 des platines 9,10. Pour faciliter et améliorer le guidage, la platine 9,10 est munie sur sa face arrière d'une surépaisseur en forme de
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réglette 91 ayant sensiblement la largeur de la fente 83 dans laquelle elle pénètre et coulisse suivant l'axe X1Xl.
A la figure 3A, l'axe X1Xl du rail 8 est perpendiculaire au plan du dessin.
Selon le montage représenté à la figure 3A, les vis 22,23 prennent appui sur un ressort 92 logé dans un avant-trou ou lamage 93 précédant le trou servant au passage du corps des vis 22,23. Les platines latérales 9,10 comportent des perçages 94 hauts et bas pour le passage d'une came ou repoussoir.
La vue de dessous de la figure 3B montre les logements pour les vis 22,23 avec leurs lamages 93 et le trou 95 pour recevoir respectivement le ressort et le corps des vis 22, 23.
Cette figure montre également la forme de la rainure 13 à section en T renversé ainsi que la forme de la réglette formant glissière 91.
La figure 3C montre plus particulièrement le rail 8 avec ses lèvres 81,82 et la forme d'une platine latérale 10 (9), à échelle agrandie par rapport à la figure 1. Selon cette vue agrandie, la platine latérale 10 (9) présente une branche "verticale" définissant la glissière 13 et une branche horizontale portant la réglette de glissière 91. Cette branche horizontale permet l'accès aux vis (non représentés) 22,23 dans les perçages 95, de manière dégagée par rapport à la glissière 13.
Enfin, en partie haute et partie basse, la branche verticale comporte des taraudages 96 qui peuvent recevoir des poussoirs à ressort"six pans creux"faisant office de"buttoir-fin de course) pour les supports U, afin d'éviter que ces derniers tombent au sol (ou sur des pieds) lorsque les goujons équipés de tasseaux sont desserrés dans la glissière 13. Les
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perçages 94 permettent le passage d'une"came"pour repousser la tête des poussoirs à ressort, afin de permettre la circulation des tasseaux de goujon.
Le support en U, 11 représenté aux figures 4A, 4B, 4C se compose d'une partie ayant une forme de U (figure 4A), à deux branches verticales 111,112 reliées par une branche horizontale 113. Ces branches sont munies de perçages et de taraudages pour recevoir les vis à pression équipées de pieds à rotule pour le serrage de la partie de l'arme à feu à régler.
La branche 111 du support en U 11, située du côté de la platine latérale 9,10 est munie d'une semelle de fixation 114 avec une réglette à section en T, 115 venant se loger dans la rainure 13. Le blocage se fait à l'aide de goujons équipés de tasseaux et d'écrous à embase.
La figure 4B est une vue de dessus du support en U 11 montrant les deux branches verticales 111,112 et la branche horizontale 113 avec les différents perçages et taraudages.
Le serrage du support en U, 11 dans la rainure 13 à section en forme de T'renversé se fait comme précédemment à l'aide de tasseaux de serrage logées dans la rainure et prenant appui contre la surface intérieure des lèvres de la rainure. Ces tasseaux sont portées par les goujons placés dans les logements 116 du prolongement 114.
Cette figure 4B montre également les différents taraudage recevant les vis de blocage et de réglage (non représentées) prenant appui sur l'arme.
La vue de côté de la figure 4C est une vue de la pièce correspondante apparaissant à la figure 1.
Les supports en U, 11,12 sont symétriques selon la figure 1. Il est préférable que les platines latérales soient fixées au rail dans la position
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appropriée, de manière que les éléments de serrage des platines latérales ne soient pas recouverts par le support en U. Par ailleurs, la semelle de fixation du support en U donne à ce support un dégagement suffisant pour permettre d'accéder aux différentes vis de réglage et de blocage de l'arme dans le support.
La variante du dispositif selon les figures 6,7, correspond pour l'essentiel au mode de réalisation représenté aux figures 1,2, aussi les pièces identiques portent-elles les mêmes références et leur description ne sera pas reprise en détail.
La variante se distingue en fait par des moyens complémentaires assurant une tenue plus rigide et une meilleure fixation pour des armes puissantes.
Ainsi, le dispositif portatif pour immobiliser une arme, selon les figures 6,7, est complété par un premier raidisseur 200 reliant l'embase 1 au plateau 6 par l'intermédiaire d'une articulation inférieure 201 et d'une articulation supérieure 202 (figure 7). Le raidisseur 200 se compose de deux parties de tiges filetées à pas opposés, ces tiges étant reliées par l'une de leurs extrémités à l'une des articulations 201,202 et par l'autre, elles sont vissées dans un manchon ayant luimême un double filetage à pas opposés. La rotation du manchon dans un sens visse les tiges filetées et les rapproche la rotation du manchon en sens opposé visse les tiges filetées en les écartant. Un tel raidisseur est connu en soi.
Le raidisseur 200 renforce le blocage du dispositif autour de l'axe XX. Un second raidisseur non représenté peut être prévu de l'autre côté de l'axe XX, pour agir de façon antagoniste.
La rigidité du dispositif d'immobilisation est aussi complétée par une double butée de pointage
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de site (figures 6,7) pour bloquer la rotation autour de l'axe YY ; ce dispositif comprend des plaques 203, 205 fixées respectivement sous et sur le plateau 6, en-dessous et au-dessus du rail 8. Des groupes de deux vis 204,206 sont vissés dans les plaques 203,205 pour soutenir la face inférieure et la face supérieure du rail 8 et le bloquer en complément du blocage assuré par les vis 71 (figure 6).
Le mouvement autour de l'axe ZZ est bloqué par un raidisseur 207 (figure 7) monté entre une joue latérale 4 de l'embase 1 et le plateau 6. Le raidisseur peut également être complété par un autre raidisseur, non représenté, en partie symétrique par rapport à l'axe ZZ et agissant de façon antagoniste.
Le mouvement longitudinal de l'arme se bloque par un butoir de recul 208 (figures 6,8) réglable longitudinalement. Ce butoir est constitué par une pièce en forme de U en vue de dessus. Le butoir 208 est réglé et bloqué sur deux tiges filetées 209 traversant le butoir 208 ; le butoir est fixé sur les tiges filetées 209 par chaque fois deux écrous 210. Les tiges filetées 209 sont elles-mêmes solidaires du support en U, 12, arrière. Le butoir 208 comporte des moyens d'appui de la plaque de couche de l'arme comme cela sera détaillé ultérieurement (figure 11).
La figure 8 montre la mise en place d'un fusil 300 représenté seulement par sa silhouette en pointillés dans le dispositif selon l'invention, laissant apparaître la plaque de couche 301.
En plus des moyens de blocage à vis équipant les supports 11,12, le dispositif comporte des organes de bridage vertical 211 en forme de pinces, connus en soi, portés chaque fois par une plaque 212 qui se monte sur les supports 11,12. Ces moyens de
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bridage évitent que l'arme ne remonte sous l'effet du choc provoqué par le départ du coup.
La figure 9 montre un tel organe de bridage 211 en position de serrage (trait plein) et en position de desserrage (très mixte). Cet organe 211 se fixe sur une plaque 212 (figure 10) à points de fixation multiples ; cette plaque est elle-même fixée à l'un des supports 11,12.
La figure 11 montre la butée de recul 208 et ses moyens d'appui pour la plaque de couche 301 (non représenté à cette figure).
La butée 208 a en vue de dessus une forme de U dont les deux branches présentent sur leurs faces, en regard, plusieurs rainures (ou lamages) 213 (cinq dans le mode de réalisation représenté) les rainures 213 sont associées deux à deux sur les faces en regard des branches du U, pour former des logements recevant chacun l'extrémité d'un axe 214 portant deux plaques 215 recevant elles-mêmes des rouleaux 216 formant les surfaces d'appui proprement dites pour la plaque de couche. L'appui fermé par la butée 208 pour la plaque de couche est ainsi réglable non seulement longitudinalement grâce aux tiges filetées 209 passant dans les alésages ou taraudages 217, mais également en hauteur, l'ensemble formé par les rouleaux 216, les plaques 215 et l'axe 214 pouvant se placer dans les deux rainures 213 appropriées.
Enfin le pivotement de l'ensemble 216,215, 214 autour de l'axe 214 dans la rainure 213 permet d'adapter l'inclinaison de la surface d'appui (rouleaux 216) à celle de la plaque de couche 301.
Les figures 12,12A montrent une autre variante de l'invention correspondant pour l'essentiel au mode de réalisation des figures 1,2 et portant les mêmes références pour les organes et moyens
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identiques.
Dans cette variante, le dispositif est équipé d'un amortisseur de chocs, hydraulique, 220 monté entre les deux parties 221,222 d'un berceau de guidage rectiligne comprenant par ailleurs des rails de glissement 223,224. Un tel amortisseur, connu en soi, ne nécessite pas de description détaillée. La partie 222 porte les deux platines 9,10, recevant chacune un support 11, 12.
De manière générale, les platines latérales et les supports en U peuvent être des pièces fabriquées par usinage et/ou moulage et dont les surfaces de glissement des rainures coulissent, ou moyens analogues, sont usinées de manière particulière pour faciliter les réglages. De plus, les pièces de coulissement peuvent être munies de patins d'usure.
Il convient de remarquer que de manière préférentielle, toutes les pièces métalliques sont soit en alliage inoxydable, soit traitées anticorrosion.
Les différentes pièces usinées comportent des zones d'interface les plus importantes possible afin de garantir au dispositif la meilleure propagation des effets vibratoires et ondes de choc vers le sol.
De façon générale, les liaisons de réglage ou d'articulation entre les différentes pièces sont réalisées avec des moyens garantissant un blocage parfait et fidèle des réglages choisis.