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"Convertisseur et procédé pour la purification de matières non ferreuses"
La présente invention est relative à des fours convertisseurs pour purifier des matières non ferreuses. En particulier, la présente invention est relative à un modèle de lance pour un four convertisseur qui utilise un soufflage par le haut avec un gaz contenant de l'oxygène en combinaison avec une aspersion par le bas. De plus, la présente invention est relative à un procédé de purification à haut rendement en oxygène de matières non ferreuses.
Un procédé de soufflage par le haut amélioré pour la conversion de cuivre avec un gaz contenant de l'oxygène en combinaison avec une aspersion par le bas a été décrit par Marcuson et coll. dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 4.830. 667. Dans ce brevet de Marcuson et coll., un bain de sulfure de cuivre fondu a été soufflé par le haut avec de l'oxygène pour former du Cu libre et du gaz SO2. Le bain fondu a été aspergé simultanément pour améliorer le rendement de l'oxygène et diminuer la quantité d'oxyde de cuivre formée par rapport à la quantité d'oxyde de nickel formée. Le procédé de ce brevet nO 4. 830.667 a permis d'atteindre des niveaux de rendement élevé en oxygène avec des temps de cycle relativement courts, ce qui a pour tendance à entraîner un surchauffage du métal non ferreux.
Le surchauffage de métal non ferreux est indésirable parce qu'il a tendance à réduire sensiblement la vie des matériaux réfractaires et la qualité des produits.
Habituellement, les modèles de lance sont à la fois relativement complexes et relativement coûteux
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à entretenir. Les lances pénètrent la zone chaude d'un four jusqu'à une position au-dessus de celui-ci ou bien sont immergées dans du cuivre fondu. Plusieurs modèles de lance nécessitent un refroidissement coûteux pour limiter l'oxydation ou la fusion de la lance. Le refroidissement a d'une manière générale été réalisé par un refroidissement dans de l'eau ou une enveloppe de gaz. Un exemple de lance refroidie par de l'eau est donné par H. Smeikal dans le brevet canadien nO 1.008. 661. Smeikal décrit une lance comportant un passage de refroidissement de section transversale accrue dans les zones exposées à la plus grande quantité de chaleur.
Kimura et coll., dans le brevet canadien nO 1.234. 292 de Sumitomo, décrivent un agencement de lance de convertisseur usuel dans lequel de l'oxygène sous pression élevée (1 à 3 kg/cm2) a été soufflé verticalement dans un bain fondu en combinaison avec de l'air pulsé à travers des tuyères. Dans ce brevet de Sumitomo, la hauteur de la lance a été maintenue à 0,4 m du bain fondu pour assurer une vitesse d'oxygène élevée à l'impact.
Une lance refroidie à l'eau d'un modèle caractéristique pour empêcher toute obturation provenant des éclats de métal fondu, de matte ou de scorie a été décrite par L. Jaquay dans le brevet canadien n 1.042. 207. Un autre système de lance d'un entretien "simplifié"a été décrit par Suglura et coll. dans le brevet canadien nO 1.035. 575 de Mitsubishi. Suglura et coll. ont décrit une lance ajustée verticalement pour permettre un remplacement et un ajustement de la hauteur de la lance simplifiés. Les lances de Mitsubishi sont des tuyaux à jeter qui sont refroidis par un liquide non aqueux et ils doivent être remplacés après une période de temps relativement rapide. De plus, les lances de Mitsubishi sont entraînées en rotation de façon continue pour favoriser une usure régulière.
Plusieurs modèles,
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idées, systèmes et processus de lances relativement compliqués ont été proposés pour réaliser une lance ayant une fiabilité, une fonctionnabilité et une efficacité améliorées.
Un but de la présente invention est de prévoir un procédé efficace, rapide pour purifier des matières non ferreuses par réaction avec de l'oxygène.
Un autre but de la présente invention est de prévoir un moyen convertisseur comprenant une lance qui limite les éclats des matières fondues qui peuvent obturer les lances et accélérer l'érosion du matériau réfractaire.
L'invention prévoit un convertisseur pour la purification de matière non ferreuse fondue. Un corps de convertisseur comportant une chambre revêtue d'un matériau réfractaire contient la matière non ferreuse. Un moyen injecteur de gaz traverse une partie inférieure de la chambre pour asperger par le bas la matière non ferreuse. Une lance traverse une partie supérieure du corps de convertisseur en faisant saillie d'une façon minimale dans la chambre pour une exposition limitée aux conditions défavorables. Pendant l'opération de conversion avec un soufflage par le haut de gaz contenant de l'oxygène et une agitation par le bas, du métal non ferreux solide, tel que des déchets peut être ajouté au convertisseur pour refroidir la matière non ferreuse fondue et le métal non ferreux fondu purifié.
La figure est un dessin schématique de four convertisseur dont une paroi latérale a été enlevée et comportant une lance traversant chaque extrémité de ses parois.
Dans le cadre de la présente invention, les non-ferreux définissent les métaux cuivre et nickel, les oxydes de cuivre et de nickel, les sulfures de cuivre et de nickel, les alliages de cuivre et de nickel-fer, les
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masses fondues contenant des métaux précieux et d'autres impuretés pouvant être oxydées par de l'oxygène libre communes au raffinage du cuivre, du nickel et des métaux précieux ainsi que les impuretés occasionnelles. Le rendement, dans le cadre de la présente invention, définit la quantité d'oxygène se combinant à de la matière non ferreuse fondue divisée par la quantité totale d'oxygène amenée au convertisseur. Tous les pourcentages d'ingrédients représentent des % en poids, sauf indication contraire.
Un convertisseur"Peirce-Smith modifié"signifie un récipient revêtu d'un matériau réfractaire, de la forme d'un tambour rotatif, monté horizontalement, dans lequel les tuyères caractéristiques du convertisseur Peirce-Smith ont été enlevées ou rendues momentanément ou en permanence inutilisables. La"bouillie d'oxyde"telle qu'utilisée dans le cadre de la présente description et des revendications signifie un produit d'oxydation avec un oxyde métallique solide ou semi-fondu, par exemple de l'oxyde de nickel dans lequel du cuivre ou de l'oxyde de cuivre est entraîné.
Le procédé de l'invention est utilisable pour purifier des matières non ferreuses en oxydant préférentiellement les impuretés qui peuvent être facilement séparées sous la forme d'une scorie ou d'un gaz en laissant un métal non ferreux purifié. Le procédé de l'invention est avantageusement utilisé pour la conversion des sulfures métalliques non ferreux. Avantageusement, Cu2S, Ni3S2 et d'autres sulfures partiellement convertis, tels que du cuivre à semi-soufflures (1-8 % en poids) peuvent être convertis. De plus, le procédé facilite le recyclage des déchets métalliques.
Si l'on se réfère à la figure, on y a représenté un convertisseur Peirce-Smith modifié, ne comportant pas de tuyères, pour oxyder du sulfure non ferreux fondu par soufflage par le haut avec un gaz
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oxydant et aspersion par le bas. Toutefois, éventuellement des tuyères peuvent être présentes. L'aspersion par le bas est réalisée en utilisant un gaz inerte ou réducteur. De préférence, on utilise de l'azote gazeux qui est inerte vis-à-vis du métal non ferreux fondu. Un corps de convertisseur 12 est utilisé pour la fusion ou la conversion de la matière non ferreuse fondue, par exemple du sulfure non ferreux 14. Le corps de convertisseur 12 comporte une chambre 18 revêtue d'un matériau réfractaire 16. Le matériau réfractaire 16 est de préférence formé de matériaux connus en pratique, tels que diverses briques réfractaires.
La chambre 18 est divisée en une partie inférieure 20 pour contenir la matière non ferreuse 14 et une partie supérieure 22 située au-dessus de cette partie inférieure. Les bouchons poreux 24, perméables au gaz mais essentiellement imperméables à la matière fondue, servent de moyens d'injection de gaz pour asperger vers le bas la matière non ferreuse fondue 14 en formant des bulles 25 qui montent à la surface de la matière non ferreuse fondue 14. Plus avantageusement, le positionnement des bouchons poreux 24 permet de tourner le corps de convertisseur 12 de telle sorte que les bouchons poreux 24 soient situés au-dessus de la matière non ferreuse 14 sans verser de la matière non ferreuse 14.
Cette élévation des bouchons poreux 24 au-dessus de la matière non ferreuse 14 confère une protection de secours dans le cas d'une fuite à travers et autour des bouchons poreux 24. Une paire de lances 26 et 28 traversent la partie supérieure 22 du corps de convertisseur 12. Les lances 26 et 28 sont reliées à une source de gaz contenant de l'oxygène (non représentée sur la figure). La source d'oxygène peut être de l'air et est, de préférence, de l'air enrichi en oxygène ou de l'oxygène essentiellement pur. Dans le cadre de la présente invention, de l'oxygène essentielle-
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ment pur est de l'oxygène qui contient au moins 85 % d'oxygène.
Avantageusement, on utilise de l'oxygène essentiellement pur pour obtenir une conversion efficace des métaux non ferreux, puisque les concentrations supérieures en oxygène permettent une fusion accrue de la ferraille.
Les lances 26 et 28 sont alignées pour diriger le gaz contenant de l'oxygène vers des aires de surface de matière non ferreuse fondue, qui sont agitées par la montée du gaz d'aspersion. L'aspersion produit de façon continue une surface fraîche ou nouvelle pour une oxydation efficace des impuretés contenues dans les matières non ferreuses. Les lances 26 et 28, positionnés angulairement par rapport à une position d'axe central horizontale, dirigent l'oxygène vers le bas vers cette surface fraîche. Des rendements en oxygène de 75 % sont facilement réalisables avec le procédé de l'invention sans la nécessité d'utiliser des jets de gaz à haute vitesse dans une autre matière. Dans certains stades de la conversion du cuivre, on peut atteindre des rendements de 90 % et plus.
Ces rendements d'utilisation d'oxygène élevés combinés à un mélange provenant de l'aspersion par le bas confèrent un chauffage efficace du bain fondu. Un surchauffage du bain fondu raccourcit la durée de vie effective du matériau réfractaire du convertisseur.
Avantageusement, des déchets de métal non ferreux essentiellement pur, suivant les nécessités, sont ajoutés pour empêcher le surchauffage. On utilise de préférence des morceaux de métal suffisamment grands que pour pénétrer à travers une couche supérieure de bouillie d'oxyde épaisse. De plus, il est préférable de placer des morceaux de métal nécessitant des longs temps de fusion dans le four au commencement du cycle de soufflage d'oxygène.
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Les lances 26 et 28 sont situées à l'extérieur de la zone de température la plus élevée du four dans une partie supérieure des parois d'extrémité 30 et 32. Les lances 26 et 28 débordent de façon minimale dans la chambre 18 pour limiter l'exposition à des conditions dures qui diminuent la durée d'utilisation des lances.
Une exposition minimale est définie par le placement de la lance en un endroit espacé de la matière fondue de telle sorte qu'il y ait un entraînement par éclaboussure minimal de la matière fondue dans la lance. Avantageusement, la lance est positionnée en un emplacement ayant une température d'au moins 25 % plus froide que la température de la matière fondue en degrés K (lorsque l'on n'utilise pas de brûleur supplémentaire). Avantageusement, les lances font saillie de moins de 1 m dans le convertisseur et plus avantageusement font saillie dans le convertisseur de moins de 10 cm. Eventuellement, une simple enveloppe de refroidissement par eau peut être ajoutée pour une protection thermique additionnelle. Ce placement éloigné des lances donne un convertisseur de faible entretien, de faible coût, efficace pour le traitement des matières non ferreuses.
Le convertisseur 10 est de préférence du type Peirce-Smith modifié qui ne nécessite pas de tuyères. Avec les modèles Peirce-Smith des anneaux 34 et 36 sont supportés par des rouleaux 35 et 37. Le moteur 38 actionne un mécanisme de commande 40.
Le mécanisme de commande 40 fait tourner le corps de convertisseur 12 en amenant les anneaux 34 et 36 sur les rouleaux 35 et 37. Pour vider la chambre 18 de matière non ferreuse convertie (d'un niveau d'impuretés sensiblement réduit), le corps 12 tourne jusqu'à ce que le métal non ferreux fondu s'écoule de l'ouverture 42. D'une manière caractéristique, les bouchons poreux 24 s'usent avec la matière réfractaire 16 et sont déficients périodiquement. Pour cette raison, les bouchons poreux 24
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sont de préférence positionnés en un emplacement espacé latéralement du mécanisme de commande 40 et la matière fondue 14 dans le convertisseur est limitée en volume de telle sorte que par rotation les bouchons poreux 24 puissent être élevés au-dessus du niveau de matière fondue 14 sans perte de matière fondue 14.
Exemple
On a réalisé des essais en utilisant un convertisseur Peirce-Smith modifié sans tuyères équipé de deux lances d'oxygène montées sur les parois d'extrémité.
Un brûleur à air-combustible amovible maintient la chaleur au cours des périodes d'arrêt et cinq bouchons poreux fixés au fond agitent les masses fondues en formant une surface de barbotage. Les deux lances à oxygène (est et ouest) sont fixées à des parois d'extrémité opposées du convertisseur pour une exposition minimale aux températures et à l'atmosphère du convertisseur (voir figure). Chaque lance à oxygène est refroidie par une enveloppe d'eau et comporte également des tuyaux de gaz traversant les enveloppes d'eau afin de pouvoir être utilisées par un brûleur. La lance ouest forme un angle d'approximativement 45 degrés vers le bas par rapport à l'axe central du convertisseur pour diriger l'oxygène à la zone de barbotage en dessous. La lance est, fixée d'une façon similaire, est dirigée suivant un angle de 25 degrés.
Un brûleur à air-gaz naturel pourrait être monté dans l'extrémité est pour conférer de la chaleur supplémentaire. Des brûleurs extérieurs ou une addition de combustible aux lances peuvent être utilisés pour obtenir une chaleur de démarrage pour recycler des déchets métalliques additionnels. Au cours des opérations de conversion effectives, une addition de combustible extérieure n'est pas nécessaire. Du fait du modèle à faible éclaboussures de l'invention, les brûleurs et lances à oxygène peuvent être utilisées simultanément. De
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plus, une agitation de fond peut être utilisée en combinaison avec les brûleurs pour maintenir indéfiniment le métal fondu, la matte ou la scorie.
L'agitation de fond fait circuler la matière fondue pour permettre un chauffage régulier qui empêche le métal occupant la position la plus basse de se solidifier. On effectue une aspersion d'azote gazeux à travers les bouchons poreux pour agiter le cuivre à semi-soufflures fondu. Les bouchons utilisés dans chaque position sont des bouchons non directionnels d'alumine fondue Narco A94. Chaque bouchon poreux fonctionne à environ 3,8 x 10-3 m3 std/sec.
Chacun de ces bouchons poreux est capable de maintenir une aire superficielle de 0,9-, 2 m de diamètre sans bouillie pendant toute la durée d'un cycle de convertisseur.
Les performances de l'équipement du convertisseur sont données ci-après dans le Tableau 1 :
Tableau 1
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<tb>
<tb> Lance <SEP> à <SEP> Lance <SEP> à
<tb> oxygène <SEP> oxygène
<tb> est <SEP> ouest
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> naturel <SEP> 0,14 <SEP> 0,09
<tb> (m3 <SEP> std. <SEP> /m
<tb> Débit <SEP> d'oxygène <SEP> 127 <SEP> 84
<tb> (tonnes <SEP> métriques/jour)
<tb> Vitesse <SEP> du <SEP> gaz <SEP> telle <SEP> que
<tb> calculée <SEP> à <SEP> l'extrémité <SEP> de <SEP> 209 <SEP> 139
<tb> la <SEP> lance <SEP> (m/s)
<tb> Distance <SEP> au <SEP> bain <SEP> 3,5 <SEP> 1,7
<tb> (estimée <SEP> en <SEP> mètres)
<tb>
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On a réalisé un total de 15 essais de finissage de semi-soufflures expérimentaux.
D'une manière caractéristique, des coulées d'approximativement 120 tonnes métriques de semi-soufflures (environ 3 % de soufre) ont été converties en cuivre à soufflures en utilisant un soufflage par le haut avec une agitation par le bas simultanée. Les lances à oxygène (15,2 cm de diamètre) étaient équipées d'une pièce d'insertion agencée concentriquement d'un diamètre de 7,0 cm pour augmenter la vitesse du gaz. A des taux de soufflage de 84-91 tonnes métriques par jour par lance, la vitesse du gaz d'oxygène était de 139 à 150 m/seconde. (Toutes les vitesses de gaz ont été calculées à l'extrémité de la lance en supposant une pression de 1 atmosphère à la température standard).
La température du convertisseur visée était de 1260 à 1290 C. Des anodes en cuivre propres ont été utilisées pour refroidir le convertisseur lorsque la température excédait 1315 C. De grands lingots et fonds de poche ont également été utilisés pour le refroidissement. Ces lingots et fonds de poche nécessitaient généralement 2 heures de temps d'immersion pour fondre complètement. Une sonde à oxygène a été utilisée pour déterminer si la conversion était terminée. Lorsque la conversion était terminée, une quantité suffisante d'anodes constituées de déchets de cuivre propre a été ajoutée pour refroidir le bain à une température en
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dessous d'environ 1215 C, de préférence à une température de 1190-1204 C.
Cet abaissement de température peut augmenter l'efficacité de séparation du soufre lorsque l'on utilise de l'azote gazeux pour agiter le bain et le soufre additionnel de purge provenant de la matière fondue. Toutefois, une agitation avec de l'azote audessus de l'intervalle de températures de 1150 à 13150C s'est révélée efficace pour réduire les teneurs en soufre. Une heure d'agitation supplémentaire avec de
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l'azote a alors été utilisée pour abaisser davantage la teneur en soufre. La bouillie accumulée a été enlevée périodiquement suivant les nécessités. Un nettoyage de la bouillie après chaque second cycle est préférable pour diminuer l'accumulation qui a tendance à provoquer un excès d'éclaboussures à la lance ouest pendant et après un second cycle.
Avec l'agencement précité, le cuivre à semi-soufflures a été avantageusement converti en cuivre à soufflures. Des plaques de cuivre pleines, des lingots et des fonds de poche ont été utilisés pour refroidir le convertisseur. Un résumé des quinze essais est donné ciaprès dans le Tableau 2.
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Tableau 2
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<tb>
<tb> Tonnes
<tb> métri-Tonnes <SEP> métriques <SEP> % <SEP> de <SEP> distribution
<tb> quels
<tb> ques <SEP> Cu <SEP> Ni <SEP> Cu <SEP> Ni
<tb> Entrée <SEP> Semi-soufflures <SEP> 2032 <SEP> 1809 <SEP> 98 <SEP> 86 <SEP> 96
<tb> Anodes <SEP> de <SEP> Cu <SEP> 297 <SEP> 297 <SEP> 14
<tb> Lingots <SEP> de <SEP> Cu <SEP> 34 <SEP> 9 <SEP> 4 <SEP> 4
<tb> Fonds <SEP> de <SEP> poche <SEP> 14 <SEP> 10
<tb> Sortie <SEP> Cuivre <SEP> à <SEP> soufflu-1789 <SEP> 14 <SEP> 84 <SEP> 13
<tb> res
<tb> Matière <SEP> résiduaire <SEP> 333 <SEP> 89 <SEP> 16 <SEP> 87
<tb>
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Le taux d'addition de réfrigérant ou de déchets en fonction du taux de soufflage d'oxygène incluant les tests avec une lance et deux lances est donné ci-après dans le Tableau 3.
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Tableau 3
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<tb>
<tb> Taux <SEP> de <SEP> Taux <SEP> de
<tb> soufflage <SEP> soufflage <SEP> Moyenne
<tb> d'oxygène <SEP> d'oxygène <SEP> de
<tb> (tonnes <SEP> métri- <SEP> (tonnes <SEP> métri-l'essai
<tb> ques/jour) <SEP> ques/jour)
<tb> 84-91 <SEP> 175
<tb> Cycle <SEP> de <SEP> soufflage <SEP> (tonnes <SEP> métriques/charge)
<tb> Déchets <SEP> de <SEP> Cu <SEP> propres <SEP> 7 <SEP> 21 <SEP> 12
<tb> Lingots <SEP> de <SEP> Cu <SEP> 3,3 <SEP> 1,1 <SEP> 2,7
<tb> Poches <SEP> de <SEP> fond <SEP> de <SEP> Cu <SEP> 1,0 <SEP> 0,9 <SEP> 0,9
<tb> Température <SEP> (OC) <SEP> à <SEP> la <SEP> fin <SEP> du <SEP> soufflage <SEP> 1308
<tb> Refroidissement <SEP> et <SEP> agitation
<tb> Déchets <SEP> de <SEP> Cu <SEP> propres
<tb> (tonnes <SEP> métriques/charge) <SEP> 8 <SEP> 10 <SEP> 9
<tb> Température <SEP> (OC)
<SEP> à <SEP> la <SEP> fin <SEP> du
<tb> refroidissement <SEP> 1197
<tb> Température <SEP> de <SEP> coulée <SEP> 1191
<tb> Taux <SEP> de <SEP> purge <SEP> de <SEP> gaz <SEP> (5 <SEP> bouchons <SEP> 1,9
<tb> à <SEP> 3,8 <SEP> x <SEP> 10 <SEP> m3 <SEP> std. <SEP> /s)
<tb> (tonnes <SEP> métriques/jour)
<tb>
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Le rendement global de cuivre se rapportant aux soufflures était de 84 %. De plus, l'entrée à 87 % de nickel a été rapportée sous la forme d'une bouillie d'un rapport de Cu/Ni de 3,8/1. La méthode de production aux tuyères antérieure de cuivre à soufflures a donné une teneur en soufre final de 130-150 ppm. Le cuivre a soufflures final obtenu par le procédé précité après agitation donnait 67I29 ppm de soufre et 0, 76+0, 15 % de nickel.
Les quantités d'oxygène soufflé ont été mesurées avec chaque essai. La pureté en oxygène était considérée comme étant de 96 %. Des difficultés ont été rencontrées périodiquement dans l'échantillonnage de cuivre à semi-soufflures, ce qui a nécessité l'utilisation de dosages moyens d'essai suivant les circonstances.
Les lances est et ouest ont été testées individuellement et en combinaison. Les rendements en oxygène moyens étaient de 58 % pour la lance est (250) à 91 tonnes par jour, de 80+6 % pour la lance ouest (450) et de 84I9 % pour les lances est et ouest en combinaison. En l'absence d'une méthode précise simple, les valeurs de rendement d'oxygène susmentionnées ont été déterminées en utilisant une évaluation de tonnage de matière à l'entrée et à la sortie du convertisseur et dans un grand nombre de cas les dosages ont été évalués.
Le temps requis en cours d'expérimentation pour effectuer la conversion de cuivre contenant environ 3 % de soufre comparativement à un finissage du type à tuyère qui ne convient pas à la fusion de déchets métalliques, est donné ci-après dans le Tableau 4 :
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Tableau 4
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<tb>
<tb> Type <SEP> à <SEP> Type <SEP> à <SEP> Type <SEP> à
<tb> lance <SEP> lance <SEP> tuyère
<tb> Taux <SEP> de <SEP> soufflage <SEP> d'oxygène <SEP> 84-91 <SEP> 175 <SEP> 254
<tb> (tonnes <SEP> métriques/jour)
<tb> Temps <SEP> de <SEP> soufflage <SEP> (min. <SEP> ) <SEP> 189 <SEP> 111 <SEP> 60-80
<tb> Temps <SEP> d'agitation <SEP> (min. <SEP> ) <SEP> 73 <SEP> 69
<tb> Transfert <SEP> de <SEP> matière <SEP> (min.) <SEP> 60 <SEP> 60 <SEP> 40-60
<tb>
Ces résultats excluent l'essai qui a utilisé seule la lance est.
Le temps de cycle total pour l'opération du type à lance a été fortement accru du fait de la nature expérimentale des essais. Les temps de cycle évalués pour une opération industrielle, en supposant un apport d'oxygène soufflé par le haut de 181 tonnes métriques standards par jour, sont donnés dans le Tableau 5 comparativement à une opération du type à tuyère caractéristique.
Tableau 5
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<tb>
<tb> Lance <SEP> Tuyère
<tb> Traitement <SEP> de <SEP> la <SEP> matière <SEP> 60 <SEP> min. <SEP> 40-60 <SEP> min.
<tb> Soufflage <SEP> par <SEP> le <SEP> haut <SEP> 108 <SEP> min. <SEP> 60-80 <SEP> min.
<tb>
Agitation/refroidissement <SEP> 60 <SEP> min.
<tb>
Total <SEP> 228 <SEP> min. <SEP> 180-210 <SEP> min.
<tb>
Le procédé de la présente invention est sensiblement équivalent au procédé à la tuyère pour la longueur du temps de cycle. Toutefois, le procédé de l'invention diminue la teneur en soufre finale et réduit les coûts d'entretien. De plus, la capacité thermique excédentaire permet la fusion de déchets de cuivre sans l'addition de combustible coûteux et sans la nécessité
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d'un four de refusion séparé ou d'un équipement de maintien séparé.
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre du présent brevet.