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Armature, construction contenant une telle armature. habillaqe et noeud pour une telle armature.
La présente invention a pour objet une armature pour une construction.
On connaît des armatures de bâtiments comprenant une série de colonnes entre lesquelles s'étendent des poutrelles. Ces colonnes et poutrelles sont reliées entre elles par soudure, par des éléments intermédiaires jouant le rôle de noeuds. Ces éléments intermédiaires sont, par exemple, attachés à une colonne et à une ou des poutrelles au moyen de boulons, etc.
Ces armatures connues nécessitent un temps de construction important puisque le placement des éléments intermédiaires sur une colonne est lent et nécessite un travail précis de l'utilisateur et des engins lourds de manutention.
Ces armatures connues ne sont pas prévues pour être démontées et ne sont donc pas prévues pour être déplacées d'un endroit à un autre.
La présente invention a pour objet une armature, ainsi qu'un habillage pour une telle armature qui peuvent être rapidement montés ou démontés sans requérir de main-d'oeuvre spécialisée, ni engins lourds de manutention, permettant ainsi un déplacement facile de l'armature, la récupération et le réemploi des éléments démontés de l'armature, un changement rapide des panneaux montés sur l'armature, etc.
De plus, l'armature suivant l'invention permet de reprendre de façon adéquate les efforts auxquels est soumise l'armature. En effet, les noeuds de l'armature suivant l'invention permettent que le poids propre d'une poutre soit au moins partiellement repris par l'extrémité libre d'une colonne grâce à une butée que présente le noeud. Ceci permet donc une meilleure
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répartition des efforts dus à la poutrelle dans la colonne.
L'armature suivant l'invention comprend des colonnes entre lesquelles s'étendent des poutrelles, lesdites colonnes et poutrelles étant reliées entre elles au moyen de noeuds. Les noeuds ou les colonnes présentent un évidement dans lequel une partie d'une colonne ou d'un noeud est engagée. Les noeuds présentent (a) une butée contre laquelle prend appui l'extrémité libre de la partie de la colonne engagée dans l'évidement d'un noeud ou dans laquelle est engagée une partie d'un noeud, et (b) au moins une, de préférence au moins deux pattes sur lesquelles est fixée une extrémité d'une poutrelle au moyen d'un système de fixation. Le nombre de pattes d'un noeud peut aller jusque 8, voire plus.
De façon avantageuse, les noeuds situés entre deux colonnes superposées présentent un évidement supérieur dont l'ouverture est tournée vers le haut pour recevoir l'extrémité d'une colonne supérieure et un évidement inférieur dont l'ouverture est tournée vers le bas pour recevoir l'extrémité d'une colonne inférieure, lesdits noeuds présentant une butée sur laquelle prend appui l'extrémité de la colonne supérieure et une butée sur laquelle prend appui l'extrémité de la colonne inférieure.
De préférence, un plat s'étend entre les évidements inférieur et supérieur, ledit plat servant de butée pour l'extrémité de la colonne supérieure et pour l'extrémité d'une colonne inférieure.
Dans une forme de réalisation, les noeuds sont constitués d'un conduit dont l'évidement central s'étendant depuis une ouverture dans une direction a une section transversale sensiblement polygonale, de préférence sensiblement carrée, un plat solidaire dudit
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conduit et s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction dans laquelle s'étend l'évidement servant de butée.
Dans une autre forme de réalisation, les noeuds présentent une paroi définissant un évidement pour recevoir l'extrémité d'une colonne, ladite paroi étant percée d'au moins un trou situé à une distance déterminée de la butée. La colonne présente au moins un trou ou cavité distant de l'extrémité libre de la colonne de ladite distance déterminée, de sorte que ledit trou ou cavité de l'extrémité de la colonne engagée dans l'évidement s'étende sensiblement en face du trou percé dans la paroi du noeud. Enfin, l'armature comprend un moyen s'étendant dans le trou de la paroi du noeud et dans le trou ou cavité de l'extrémité de la colonne de manière à fixer ledit noeud à ladite extrémité.
Selon une particularité avantageuse, l'évidement d'un noeud présente deux plans de symétrie verticaux distincts, de préférence orthogonaux, tandis que les poutrelles présentent une âme sensiblement verticale. Chaque patte d'un noeud s'étend dans un plan parallèle et distant d'un plan de symétrie vertical de l'évidement de manière à ce qu'une coupe verticale de l'âme d'une poutrelle attachée à une patte d'un noeud s'étende dans un plan de symétrie de l'évidement. Ceci permet d'assurer que des efforts de la poutrelle tels que dus à une dilatation ne se transforment en un effort de torsion important de la colonne. Ceci est particulièrement le cas lorsque le plan vertical de symétrie de l'âme d'une poutrelle attachée à une patte d'un noeud correspond à un plan de symétrie de l'évidement.
Selon une particularité d'une forme de réalisation, deux colonnes, dont les extrémités
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inférieures sont adjacentes du support sur lequel l'armature doit être montée, sont reliées entre elles par une poutrelle inférieure s'étendant entre des noeuds inférieurs attachés aux extrémités inférieures des colonnes et par une poutrelle supérieure s'étendant entre des noeuds supérieurs attachés aux extrémités supérieures des colonnes, les noeuds inférieurs, présentant chacun un plat servant de butée à l'extrémité de la partie de la colonne engagée dans l'évidement, étant munis chacun d'un moyen pour régler la distance séparant la butée du support. Ce moyen est par exemple constitué par un boulon dont la tige est engagée dans un trou fileté que présente le plat servant de butée.
Pour encore rigidifier l'armature, on peut relier des poutrelles s'étendant entre deux colonnes adjacentes par un système comprenant des éléments (plats, câbles, etc. ) formant un X ou une croix de St André et/ou un ou des poteaux d'équilibrage.
La présente invention a encore pour objet un noeud et un habillage pour une armature suivant l'invention.
D'autres particularités et détails de l'invention ressortiront de la description détaillée suivante, dans laquelle il est fait référence aux dessins annexés.
Dans ces dessins : la Fig. 1 est une vue avant d'une armature suivant l'invention ; la Fig. 2 est une vue, à plus grande échelle, d'une partie de l'armature représentée à la Fig. 1 ; la Fig. 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la partie de l'armature représentée à la Fig. 2 ; la Fig. 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la partie de l'armature représentée à la
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Fig. 3 ; la Fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la partie de l'armature représentée à la Fig. 2 ; la Fig. 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de l'armature représentée à la Fig. 1 ; la Fig. 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la partie de l'armature représentée à la Fig. 6 ; la Fig. 8 est une vue en coupe suivant la ligne VIII-VIII de la partie de l'armature représentée à la Fig. 2 ;
les Fig. 9 et 10 sont des vues en coupe selon les lignes IX-IX et X-X'de la partie de l'armature représentée à la Fig. 8 ; les Fig. 11 et 12 sont des vues en coupe de profilés de toiture ; la Fig. 13 est une vue en coupe d'un noeud pour une armature suivant l'invention ; la Fig. 14 est une vue en coupe d'un noeud terminal pour une armature suivant l'invention ; les Fig. 15 à 17 sont des vues d'une forme de réalisation allégée d'une armature suivant l'invention, et les Fig. 18 à 20 sont des vues d'un escalier convenant pour une construction suivant l'invention.
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L'armature représentée à la Fig. 1 comprend une série de colonnes (colonnes inférieures la, 1b et colonnes supérieures 2a, 2b) entre lesquelles s'étendent des poutrelles 3. Les poutrelles 3 et colonnes la, lb, 2a, 2b, sont reliées entre elles au moyen de noeuds 4, 5,6. Les noeuds 4 sont des noeuds d'assise, c'est-à-dire des noeuds destinés à relier l'extrémité inférieure d'une colonne adjacente au support 7 sur lequel l'armature est montée à une poutrelle 3. Les noeuds 5 sont des noeuds intermédiaires reliant une
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colonne inférieure à une colonne supérieure et reliant lesdites colonnes à des poutrelles 3. Enfin les noeuds 6 sont des noeuds terminaux coiffant l'extrémité supérieure d'une colonne et reliant cette extrémité à une ou plusieurs poutrelles 3.
Des systèmes de contreventement 8,9 s'étendent avantageusement entre deux poutrelles, par exemple entre une poutrelle inférieure et une poutrelle supérieure. De tels systèmes permettent de rigidifier l'armature (voir Fig. 2).
L'armature porte à sa partie supérieure des profilés 10, 11 destinés à soutenir une toiture 12.
Les noeuds d'assise 4 (voir Fig. 3 et 4) prennent appui sur un plateau d'assise 13 fixé, par exemple au moyen de simples vis, au support 7 tel qu'une fondation en béton.
Lorsque l'on coule une dalle de base noyant les poutrelles d'assise 3 et les noeuds 4, ces vis ne sont plus soumises à des efforts.
Le noeud 4, représenté aux Fig. 3 et 4, est constitué d'un conduit 14 dont l'évidement central 15 a une section sensiblement carrée (section transversale par rapport à la direction dans laquelle s'étend l'évidement).
Une extrémité du conduit 14 est fermée par un plat 16 présentant un trou taraudé 17 dans lequel est engagée la tige filetée 18 d'un boulon 20. L'extrémité libre de la tige est destinée à être engagée dans une cavité 19 que présente le plateau d'assise 13 ou à prendre appui sur le fond de cette cavité 19. De cette manière, en vissant ou dévissant le boulon 20, on peut modifier la distance séparant le plat 16 du plateau d'assise 13.
L'extrémité inférieure de la colonne la est engagée dans l'évidement 15 du noeud 4. De façon
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avantageuse, la forme extérieure de la colonne la épouse les formes de l'évidement. L'extrémité inférieure de la colonne prend appui contre le plat 16 qui sert de butée.
Pour empêcher tout mouvement du noeud par rapport à la colonne, les parois latérales du conduit 14 sont percées de deux trous coaxiaux 21 s'étendant dans une direction perpendiculaire à la direction D dans laquelle s'étend l'évidement 15.
La colonne la a une section transversale carrée et est creuse. Perpendiculairement à la direction de sa longueur, la colonne est percée de deux trous coaxiaux 22. La distance x, séparant les trous 22 de l'extrémité libre de la colonne la prenant appui sur le plat 16, est égale à la distance séparant les trous 21 dudit plat 16, de sorte que les trous 21 et 22 se situent à un même niveau N par rapport au plat 16.
Les trous 21 et 22 sont en fait percés de manière à ce que les trous 22 se situent dans le prolongement d'un trou 21, de sorte qu'une tige 23 peut s'étendre dans les trous 21 et 22 pour solidariser le noeud 4 de la colonne la.
Le noeud 4 porte deux pattes 41,42 sur lesquelles sont fixées des poutrelles 3. Ainsi, l'âme 50 de la poutrelle 3 est fixée sur la patte 41 au moyen des boulons 24.
L'évidement 15 présente deux plans de symétrie SI, S2 distincts mais sécants. Dans la forme de réalisation de l'armature représentée, ces plans SI, S2 sont des plans verticaux perpendiculaires entre eux. La patte 41,42 ou plus exactement la paroi de la patte tournée vers un plan de symétrie SI ou S2 s'étend dans un plan parallèle audit plan de symétrie SI ou S2, mais distant de celui-ci d'une distance s telle que le plan de symétrie de l'âme 50 corresponde sensiblement à un plan de symétrie SI de l'évidement 15.
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La poutre 3 porte sur son patin supérieur 31 des pièces d'attache 25 en L ou un profilé d'attache en L.
Une aile 251 de la pièce ou du profilé 25 est fixée sur le patin supérieur 31 au moyen de boulons 26.
L'autre aile 252 de la pièce ou du profilé 25 est prolongée par une languette 27 sur laquelle est fixée une cornière 28 destinée à servir d'appui à un côté d'une paroi 29. L'aile 251 de la pièce 25 ne recouvre que partiellement le patin 31 de la poutrelle en 1 3, de sorte que ce patin 31 sert également de surface d'appui à des panneaux 32 destinés à former un plancher (voir Fig. 5).
Les Fig. 6 et 7 représentent un noeud intermédiaire 5 muni de trois pattes 41,42, 43 pour relier le noeud à trois poutrelles 3. Ce noeud 5 présente deux évidements 15,15A destinés à recevoir chacun l'extrémité d'une colonne. Chaque évidement présente une ouverture pour engager dans l'évidement une partie d'une colonne. L'ouverture 150 de l'évidement 15 est tournée vers le haut, tandis que l'ouverture 151 de l'évidement 15A est tournée vers le bas, c'est-à-dire que lesdites ouvertures sont tournées dans des sens opposés.
Le noeud 5 comprend deux conduits 14,14A situés dans le prolongement l'un de l'autre. Ces conduits sont reliés entre eux par un plat 16 qui forme le fond de l'évidement 15 et le fond de l'évidement 15A.
Les évidements 15,15A ont une section transversale sensiblement carrée. L'évidement 15A, dont l'ouverture est tournée vers le bas, est destiné à recevoir l'extrémité supérieure d'une colonne 1b, tandis que l'évidement 15, dont l'ouverture est tournée vers le haut, est destiné à recevoir l'extrémité inférieure d'une colonne 2b.
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Les colonnes lb, 2b ont une section transversale carrée et sont creuses. La colonne présente sur deux faces opposées 151,152 des plaques de renfort 153. Ces plaques s'étendent le long de la colonne depuis une ligne 154 distante de l'extrémité inférieure de la colonne d'une distance y (calculée dans le sens de la longueur) supérieure à la profondeur z de l'évidement 15 jusqu'à une ligne distante de l'extrémité supérieure d'une distance supérieure à la profondeur de l'évidement dans lequel cette extrémité doit être engagée.
Ceci permet d'assurer que l'extrémité libre d'une colonne vienne buter contre le plat 16 qui s'étend sensiblement dans un plan perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étendent les évidements 15,15A.
Les plaques de renfort 153 ne sont nécessaires que lorsque la colonne doit reprendre des charges importantes. Ainsi, différentes formes de réalisation d'une colonne et d'un noeud renforcés ou non au moyen de plaques de renfort sont : - colonne normale emboîtée dans un noeud normal ; - colonne renforcée emboîtée dans un noeud normal ; - colonne quelconque soudée à un embout de colonne normale emboîté dans un noeud normal ; - colonne renforcée avec emboîtement autour du noeud renforcé.
De manière similaire pour le noeud 4, le noeud 5 présente des trous 21 situés en face de trous 22 d'une colonne 1b, 2b, dans lesquels est engagée une tige 23 pour fixer le noeud à une colonne.
Le noeud 5 porte trois pattes 41,42, 43 fixées (par exemple par soudure) en partie sur le conduit 14 et en partie sur le conduit 14A. Ces pattes s'étendent dans des plans parallèles à un plan de symétrie SI, S2 des
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évidements 15,15A mais distants de celui-ci de manière à assurer que le plan de symétrie de l'âme 50 de la poutrelle 3 corresponde au moins sensiblement à un plan de symétrie de l'évidement 15 ou 15A (voir Fig. 6 et 7).
Pour raidir ou rigidifier l'armature et pour reprendre des efforts tangentiels, on peut utiliser, par exemple, un système 8 comprenant deux plats 81,82 en croix de St André et/ou un poteau d'équilibrage 9.
La fixation d'un poteau d'équilibrage 9 à une poutrelle 3 est représentée aux Fig. 8 et 10.
Sur le patin inférieur 33 de la poutrelle en I 3, qui s'étend entre deux extrémités de deux colonnes la, 1b, est attachée au moyen de boulons 26, une pièce d'attache 25 en forme de L. L'aile 252 de ladite pièce 25 s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de symétrie S3 de l'âme 50 de la poutrelle 3.
Le poteau 9 est constitué de deux profilés en L 91,92 attachés entre eux, par exemple par des points de soudure 93. De préférence un profilé 92 présente, sur une 921 de ses ailes 921,922 qui est destinée à être appliquée contre une aile 911 de l'autre profilé 91, une série de trous 94 dans lesquels les points de soudure 93 sont réalisés. Une aile 911 d'un des profilés 91,92 se prolonge au-delà des ailes 922 et 912 des profilés. Au voisinage de son extrémité libre, l'aile 911 présente un trou destiné à livrer passage à la tige d'un boulon 35 pour fixer ladite aile 911 à la pièce d'attache 25.
Entre la pièce d'attache 25 et l'aile 911 s'étend une plaquette 36 présentant une série de boutonnières 37.
La tige du boulon 35 passe sucessivement dans un trou de la pièce d'attache 25, dans une boutonnière 37 et dans un trou de l'extrémité de l'aile 911. La plaquette 36 ou guillotine a avantageusement une épaisseur e telle que le plan de symétrie S4 d'un poteau 9 corresponde sensiblement au plan de symétrie S3 de
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l'âme 50 de la poutrelle 3.
Un deuxième système pour rigidifier l'armature est, par exemple, un système comprenant deux éléments tels que des câbles ou des plats 81,82 en croix de St André. La fixation de ces plats 81,82 à une poutrelle 3 est représentée à la Fig. 5.
Les plats 81,82 s'étendent sensiblement dans un même plan. Chaque plat présente, au voisinage de leurs extrémités libres, un trou destiné à livrer passage à une tige d'un boulon 35 pour solidariser le plat à une pièce d'attache 25.
Etant donné que la pièce 25 solidaire du patin 31 de la poutrelle inférieure 3 est munie d'un prolongement 27, une plaquette 36 similaire à la guillotine 36 représentée à la Fig. 10 s'étend entre l'aile 252 de la pièce 25 solidaire du patin 33 de la poutrelle supérieure 3 et le plat 82 de manière à assurer que les plats 81,82 en croix de St André s'étendent dans un même plan.
Pour attacher la partie supérieure d'un panneau 29 destiné à former une paroi latérale à une poutrelle supérieure 3, une pièce d'attache 25 est montée sur le patin 31 de la poutrelle 3, cette pièce 25 étant munie d'une plaquette de prolongement 27 portant un profilé en U 96. L'ouverture du canal défini par le profilé en U 96 est tournée vers le bas. Le profilé 96 est destiné à servir d'appui à un bord et un panneau 29 (voir Fig. 8).
Ce panneau ou paroi 29 présente au moins le long de son bord inférieur et de son bord supérieur, de préférence sur tout son pourtour, une rainure 291 dans laquelle est engagée soit l'extrémité libre d'une pièce 25, soit l'extrémité libre d'une guillotine 36. La pose d'un panneau est donc très simple puisqu'elle peut être réalisée par le maintien en position haute de la guillotine 36, par le placement d'un panneau entre
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l'extrémité libre d'une pièce 25 et une guillotine 36, par l'engagement de l'extrémité libre de la pièce 25 dans une rainure 291 (du bord inférieur) du panneau 29 et par l'abaissement de la guillotine 36 de manière à ce que son extrémité libre soit engagée dans la rainure 291 du bord supérieur du panneau 29.
Les bords intérieurs du panneau ou de la paroi 29 s'étendent à une distance p du plancher ou du plafond de manière à former un conduit ou une gaine 200 qui peut être fermé par une plinthe 201. Cette plinthe est par exemple attachée au moyen de vis (non représentées) de manière à être démontable. Le conduit ou gaine 200 livre avantageusement passage à des canalisations, fils électriques, etc.
Une plaque 300 s'étend avantageusement entre deux parois 29 adjacentes. Cette plaque 300 est par exemple vissée sur l'aile extérieure du profilé 96 et est par exemple munie d'un doigt 301 destiné à être logé dans une rainure 292 du bord supérieur d'une paroi.
Le patin 31 de la poutrelle supérieure 3 n'est recouvert que partiellement par l'aile 251 de la pièce d'attache 25, de sorte qu'une partie du patin 31 peut servir d'appui à des panneaux 32 destinés à former le plancher d'un étage.
La Fig. 13 représente, en coupe transversale, un noeud renforcé 100 présentant quatre pattes 41,42, 43,44 pour relier le noeud à quatre poutrelles 3. Les faces extérieures du noeud sont munies de plaquettes de renfort 101, par exemple soudées sur ledit noeud.
Le noeud renforcé peut servir à recevoir un poteau de section plus importante qui s'emboîte sur le noeud au lieu de s'emboîter dans le noeud. Dans ce cas, les plaquettes de renfort 101 servent avantageusement de butée à l'extrémité libre d'un poteau.
Un tel noeud renforcé comportant à la fois un
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plat 16 et des plaquettes 101 peut être utilisé pour des poteaux différents, par exemple devant reprendre des charges différentes.
L'évidement central 15 du noeud présente deux plans de symétrie SI, S2 perpendiculaires entre eux.
Chaque patte présente une face s'étendant dans un plan parallèle mais distant d'un plan de symétrie, c'est-à-dire que chaque patte est décalée par rapport à un plan de symétrie. La distance s'étendant entre une patte et le plan de symétrie adjacent correspond à la moitié de l'épaisseur de l'âme 50 d'une poutrelle 3, de manière à assurer que le plan de symétrie de l'âme 50 corresponde à un plan de symétrie de l'évidement 15.
* L-es plaquettes de renfort situées sur les faces du noeud s'étendent au voisinage des pattes. De façon avantageuse, chaque patte est associée à une plaquette de renfort 101 qui s'étend du côté du noeud adjacent de la face 45 de la patte 41 tournée vers le plan de symétrie SI adjacent à celle-ci 41.
La Fig. 14 représente, en coupe, un noeud terminal 6 muni de trois pattes 41,42, 43. Ce noeud est similaire à celui représenté à la Fig. 4 si ce n'est qu'une partie des pattes s'étend au-delà du conduit 14 définissant l'évidement 15 dans lequel est engagée une extrémité supérieure d'une colonne.
Enfin, les Fig. 11 et 12 montrent des profilés
103,104 destinés à être montés sur une poutrelle 3 ou sur une pièce d'attache 25 pour porter des éléments de toiture.
Le profilé 103 présente un premier plat 105 solidaire (par exemple par soudure) d'une aile 252 de la pièce d'attache 25 et un deuxième plat 106 qui s'étend dans un plan incliné par rapport au plan dans lequel s'étend le premier plat 105.
Le profilé 104 présente un plat 107 destiné à
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recouvrir un patin 33 d'une poutrelle 3 et deux plats 108 s'étendant dans des plans inclinés par rapport au plan dans lequel s'étend le plat 107 ou la face supérieure du patin 33. Le profilé 104 est, par exemple, attaché audit patin 33 au moyen de boulons 109.
L'armature et la construction représentées à titre d'exemple aux figures jointes à la présente description présentent encore les avantages ou caractéristiques suivants.
Les poutrelles d'assise 3, c'est-à-dire les poutrelles reliant des noeuds d'assise 4, servent avantageusement à régler et fixer la base du bâtiment ou de l'armature. Ces poutrelles peuvent être scellées dans le béton de base de manière à abaisser le centre de gravité en un point bas adjacent du béton de base ou localisé dans le béton de base, ceci conférant à l'armature des caractéristiques parasismiques.
Les poutrelles 3 sont symétriques et présentent plus de trous que nécessaire de manière à assurer une plus grande flexibilité de fixation d'éléments ou pièces sur une poutrelle. Ainsi, les systèmes de contreventement peuvent être montés aussi bien du côté gauche que du côté droit d'un patin d'une poutrelle.
Les plats 81,82 du système de contreventement 8 sont avantageusement boulonnés ensemble à leur point de croisement. De plus, pour assurer une résistance aux efforts tangentiels, les extrémités libres de ceux-ci sont avantageusement soudées à une poutrelle.
A titre de poteau de contreventement, on pourrait utiliser des colonnes de l'armature coupées à la hauteur désirée. Ces colonnes peuvent alors être fixées à une poutrelle au moyen de plateaux portant un conduit 14 similaire à ceux des noeuds.
Les panneaux peuvent être munis d'une isolation thermique et/ou d'une isolation acoustique et sont
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avantageusement munis de tubes pour le passage de câbles (câbles électriques, conduites, etc.).
Les Fig. 15 à 17 représentent des vues d'une construction similaire à celle représentée à la Fig. 1 si ce n'est qu'elle est allégée. Dans cette forme de réalisation, on n'utilise pas de pièces intermédiaires 25, ni de guillotines 36. Dès lors pour permettre une pose aisée des panneaux 29, les rainures 291 ont une profondeur permettant à l'extrémité libre de la pièce 27 de glisser dans la rainure 291. Les pièces 27 sont directement attachées sur les poutrelles ou profilés 3 au moyen de boulons.
La pose d'un panneau 29 peut alors être opérée comme suit : - pose d'une pièce 27 sur un profilé 3 ; - placement d'une pièce 27 sur le bord supérieur d'un panneau 29 ; - placement du panneau 29 entre deux profilés 3 ; - engagement de l'extrémité libre de la pièce 27 attachée au profilé 3 dans la rainure 291 du bord inférieur du panneau ; - fixation de la pièce 27 dont l'extrémité libre est engagée dans la rainure 291 du bord supérieur du panneau 29, à un profilé 3.
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Le plancher 500 est par exemple réalisé au . moyen d'une plaque Eterspan de 10 mm d'épaisseur, tandis que le plafond 501 est réalisé au moyen d'une plaque de plâtre cartonné de 9 mm d'épaisseur. Entre ces deux plaques 500,501 s'étendent depuis le bas vers le haut une couche de laine minérale 502 munie de lattes, une tôle 503, une menuiserite 504, une couche de laine minérale 505 et une couche multipli 506. La tôle repose sur le patin 31 du profilé 3 via une latte 507.
Un détail d'une toiture de la construction
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allégée est donné à la Fig. 17.
Cette toiture comprend une tôle ondulée 508
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prenant appui sur le profilé 3, des lattes de support (B 509, une plaque Eterspan 510 et une chape d'étanchéité 511.
L'isolation entre le plafond 501 et la toiture est réalisée au moyen d'une couche de laine minérale munie de lattes de bois 512, d'une couche pare-vapeur
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o 513 (Viqueen) et d'une ou de plusieurs couches isolantes (laine minérale).
Pour assurer que la pluie tombant sur la toiture ne puisse couler le long de la façade, la toiture est munie d'un rebord. Ce rebord est réalisé au moyen d'une pièce 514 de section sensiblement triangulaire, sur un côté de laquelle est attachée une paroi de façade 29. La chape d'étanchéité coiffe la pièce 514 ainsi que le bord supérieur de la paroi 29.
Un escalier convenant pour une construction suivant l'invention est représenté aux Fig. 18 à 20. Un tel escalier peut être monté sur une colonne s'étendant entre deux poutrelles 3.
Cet escalier est constitué d'une série de pièces creuses dont certaines portent un bras 901 destiné à servir d'appui à une crémaillère 902 dont les plats 903 servent de supports à des marches 904.
Les pièces sont constituées d'un tube 900 dont une extrémité est solidaire d'un bout de tube 905 dont une partie est engagée dans le creux du tube formant la pièce 900.
La partie de bout de tube 905 s'étendant hors du creux du tube 900 est destinée à être engagée dans le creux d'un autre tube 900. Ainsi, les extrémités des différentes pièces 900 s'emboîtent les unes dans les autres. Toutefois, de façon avantageuse, les pièces 900 sont enfilées le long d'une colonne ou tube 907.
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Le plat extrême d'une crémaillère est attaché, par exemple soudé ou boulonné, à un plat extrême d'une crémaillère adjacente.
Ce plat extrême est destiné à servir de support à une marche de forme sensiblement carrée et formant une marche située dans un coin du volume dans lequel s'étend l'escalier.