BE1005801A4

BE1005801A4 - Seringue a usage medical.

Info

Publication number: BE1005801A4
Application number: BE9200486A
Authority: BE
Original assignee: Delannoy Daniel
Priority date: 1992-05-26
Filing date: 1992-05-26
Publication date: 1994-02-01

Abstract

La seringue à usage médical est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (2,3) montés dans le corps de pompe (4), permettant de solidariser le piston (1) avec la tige poussoir (11) lors du premier remplissage et de provoquer la désolidarisation entre ces élément (1,11) lors d'une tentative de réutilisatiion. Les moyens de solidarisation et de désolidarisatioin consistent en un contrepiston (2) encastré dans le piston (1) et en une pièce cylindrique segmentée (3) présentant des lamelles (3') renfermant dans leur cavité (6) un tenon (7), formant coin, destiné à engendrer l'expansion des lamelles (30) sous l'effet de la pression de la tige poussoir (11) et par suite à désolidariser le piston (1) de la tige poussoir (11).

Description


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  Seringue à usage médical La présente invention concerne les instruments destinés à injecter des liquides dans les tissus et est relative à une seringue à usage unique,   c'est-à-dire   ne pouvant servir qu'une fois. 



  Les seringues connues comprennent un corps de pompe muni, d'une part, d'une garde pose-doigts et, d'autre part, d'une buse porte-aiguille, et un ensemble mobile composé d'une tige poussoir et d'un piston d'étanchéité solidaire de ladite tige poussoir. 



  De par cette conception les actions de remplissage et d'injection peuvent être répétées autant de fois jusqu'à usure. Il en découle des risques de contamination par virus HIV à cause du réemploi. 



  La vente libre et la distribution gratuite de seringues n'apportent aucun résultat à la recrudescence des fléaux de la toxicomanie et du sida. 



  L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en créant une seringue fonctionnant de manière analogue aux seringues connues mais ne pouvant être employée une seconde fois. 

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 Une seringue suivant l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens, montés dans le corps de pompe, permettant de solidariser le piston avec la tige poussoir lors du premier remplissage et de provoquer la désolidarisation entre ces éléments lors d'une tentative de réutilisation. 



  Suivant l'invention les moyens de solidarisation et de désolidarisation consistent en un contrepiston encastré dans le piston et en une pièce cylindrique segmentée présentant des lamelles renfermant dans leur cavité un tenon, formant coin, destiné à engendrer l'expansion des lamelles sous l'effet de la pression de la tige poussoir et par suite à désolidariser le piston de la tige poussoir. 



  Pour mieux faire comprendre l'invention celle-ci est décrite maintenant avec plus de détails sur la base des dessins annexés, à titre d'exemples uniquement, montrant en : Figure 1 une coupe longitudinale dans une seringue de petite capacité, suivant l'invention, le dispositif étant en position de solidarisation ; Figure 2 une coupe partielle dans la seringue de figure 1, le dispositif étant en position de désolidarisation ; Figures 3 et   3'des   coupes analogues aux figures l et 2, le dispositif de solidarisation et de désolidarisation étant en position inversée ; Figures 4 et 5 des coupes, analogues respectivement 

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 aux coupes des figures 1 et 2, d'une seringue de plus grande capacité ; Figures 6 un éclaté à échelle réduite des pièces des figures 1 et 2 introduites dans le corps de pompe ;

   Figures 7 et 8 une variante des figures 4 et 5 dans une coupe partielle et ; Figure 9 un éclaté des pièces des figures 7 et 8. 



  Comme on le voit aux dessins en figure 1 et 2, la seringue comporte un piston d'étanchéité 1 placé sur la tête 2 d'un dispositif 3 introduit dans le corps de pompe 4. Le dispositif de solidarisation et de désolidarisation 3 a l'apparence d'une cheville expansible de forme cylindrique. La tête 2 a le même diamètre que le diamètre interne du corps de pompe 4 et le dispositif 3 a un diamètre externe tel qu'il est susceptible de coulisser dans une bague 5 inserée dans le corps de pompe 4 après son placement. 



  Le dispositif 3 est fendu longitudinalement pour former des lamelles 3"et la cavité interne 6 renferme un tenon d'écartement 7. Le trou d'entrée 8 de la cavité 6 est plus petit que le diamètre de la cavité, de manière à former un redent 9. 



  Au repos la tête 10 de la tige poussoir 11 est bloquée par ce redent 8 dans le dispositif 3, solidarisant ainsi le piston 1 et le poussoir 11 durant le remplissage de la seringue. 

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 Lors d'une pression sur le poussoir 11, sa tête 10 applique l'effort sur le tenon 7. Par son déplacement dans la cavité 6 ce dernier écarte les lamelles 3'. Il en résulte la désolidarisation du piston 1 de la tête 10 de la tige poussoir   11.   



  En fin de course d'injection, la pointe du tenon 7 s'insère dans le sommet de la cavité 6, empêchant son recul, et verrouille ainsi le dispositif 3 en maintenant le piston 1 bloqué au fond du corps de pompe (figure 2) (à gauche sur le dessin). 



  La bague 5, insérée dans le corps de pompe 4 au niveau de sa collerette, empêche la sortie de l'ensemble mobile 1, 2,3 étant donné que le diamètre de la tête 2 est plus grand que le diamètre interne de ladite bague 5, ce qui évite une falsification de la seringue. 



  Cette bague 5, servant à guider la tige poussoir 11, a une longueur L5 vis-à-vis de la longueur L3 de la pièce 3 définissant une zone limitée en fin de course arrière, où l'expansion de ladite pièce 3 ne peut se faire, étant donné que le diamètre de la pièce 3 et le diamètre interne de la bague 5 sont égaux. Cette configuration est utile lors de piqûre intraveineuse, elle donne la possibilité d'effectuer une aspiration de contrôle après l'évacuation d'air absorbée lors du remplissage. 



  Sur la tige poussoir 11 une goupille amovible 12, venant buter sur le bord du corps de pompe 4, détermine une jauge limitant la profondeur d'introduction de la tête 10 du poussoir 11 dans l'ensemble   l,   2,3, préservant l'inactivation du 

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 dispositif 3 de manutentions accidentielles. 



  En figure 3 le système est inversé : le dispositif 3 à lamelles fait corps avec la tige poussoir 10 et la tête 10 (du poussoir) fait corps avec la tête 2 (de la pièce 3). 



  En figures 4 et 5 est représentée une seringue suivant l'invention mais de plus grande capacité, les mêmes pièces portant les mêmes indices que dans les figures 1 et 2. 



  En figures 7 et 8 est représenté partiellement une seringue analogue à celle des figures 4 et 5, avec une variante dans le piston 1 et dans la tête 2 de la pièce 3. 



  L'avantage obtenu grâce à la présente invention consiste essentiellement à rendre inutilisable la seringue après un premier usage. La manipulation est simple, du fait qu'il n'y a ni bossage, ni crantage, ni bris de partie, ni ressort, bris ou passage de membrane. 



  La désolidarisation et le blocage du piston est imperceptible pour l'opérateur et sans désagrément pour le patient. 



  Par la conception simple de l'ensemble, telle que l'utilisation d'un piston conventionnel, le nombre de pièces n'affecte pas le coût de la réalisation. 



  L'ensemble des pièces internes pouvant être miniature rend l'invention compatible pour l'exécution du plus petit modèle de seringue, par exemple 1 ml.

Claims

Revendications.

1. Seringue à usage médical, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (2,3), montés dans le corps de pompe (4), permettant de solidariser le piston (1) avec la tige poussoir (11) lors du premier remplissage et de provoquer la désolidarisation entre ces éléments (1, 11) lors d'une tentative de réutilisation.

2. Seringue suivant la revendication l, caractérisée en ce que les moyens de solidarisation et de désolidarisation consistent en un contrepiston (2) encastré dans le piston (1) et en une pièce cylindrique segmentée (3) présentant des lamelles (3') renfermant dans leur cavité (6) un tenon (7), formant coin, destiné à engendrer l'expansion des lamelles (3') sous l'effet de la pression de la tige poussoir (11) et par suite à désolidariser le piston (1) de la tige poussoir (11).

3. Seringue suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le tenon (7) formant coin coulisse dans la cavité (6) sous l'action d'une tête (10) enserrée au repos dans ladite cavité (6) et portée par la tige poussoir (11), le contrepiston (2) étant venu d'une pièce avec la pièce (3).

4. Seringue suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le tenon (7) formant coin coulisse dans la cavité (6) de la pièce (3), portée par la tige poussoir (11), sous l'action d'une tête (10) enserrée au repos dans ladite cavité (6) et portée par le contrepiston (2). <Desc/Clms Page number 7>

5. Seringue suivant une ou plusieurs des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'une bague (5) est insérée dans la partie antérieure du corps de pompe (4) et son diamètre interne correspond au diamètre externe de la pièce (3), de manière à empêcher la sortie du piston (1) et du contre-piston (2), dont les diamètres correspondent au diamètre interne du corps de pompe (4).

6. Seringue suivant une ou plusieurs des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'une goupille amovible (12) est placée sur la tige poussoir (11) à l'extérieur du corps de pompe pour servir de jauge et empêcher une manipulation accidentelle du dispositif de solidarisation et de désolidarisation.