BE1007043A3 - Seringue a usage medical unique autodestructive. - Google Patents

Abstract

La seringue comporte un dispositif (4) permettant de solidariser la tige-poussoir (3) avec le réservoir (1) par la perforation de celui-ci (1). Le dispositif (4) est intégré à la tige-poussoir (3) et l'accompagne lors des transferts du remplissage ainsi que durant une certaine partie lors de l'injection. Lors de la descente l'arrêt du dispositif (4) interrompt son déplacement conjoint avec la tige-poussoir (3) créant une course différentielle exploitée pour l'extension du dispositif (4) portant une pointe (6) engendrant la perforation du réservoir (1) ainsi que le découpage du réservoir lors d'une tentative d'un nouveau remplissage. Un étui (8) permet l'extraction de l'aiguille afin de supprimer les risques d'accidents lors des manipulations. En se séparant de la seringue, l'étui provoque la détérioration de la seringue (1).

Description

SERINGUE A USAGE MEDICAL UNIQUE AUTODESTRUCTIVE

La présente invention concerne les instruments médicaux destinés à injecter des liquides dans les tissus et est relative à une seringue.

Les seringues connues comprennent un corps de pompe muni d'une part, d'une garde pose-doigts et, d'autre part, d'une buse porte-aiguille, et un ensemble mobile composé d'une tige-poussoir et d'un piston d'étanchéité solidaire de ladite tige-poussoir. De par cette conception les actions de remplissage et d'injection peuvent être répétées de multiples fois jusqu'à usure. Il en découle des risques de contamination par virus HIV et autres à cause du réemploi, La vente libre et la distribution gratuite de seringues n'apportent aucun résultat à la recrudescence des fléaux de la toxicomanie et du sida.

Des seringues fonctionnant de manière analogue aux seringues connues mais ne pouvant être employées qu'une fois ont été décrites dans les demandes de brevets belges n° 09200486 et n° 09200934.

Des études ont déjà été faites pour proposer des seringues à usage unique. La plupart de ces projets font appel le plus souvent à la mise en oeuvre de trop nombreuses pièces, notamment à une nouvelle conception de corps de pompe entraînant un changement des matrices de production. Il en résulte un investissement ainsi qu'un coût trop important affectant le prix unitaire.

Du point de vue technique, on utilise aussi des systèmes utilisant la butée en fin de course du piston pour une solidarisation ou une désolidarisation du dispositif, le bris d'une membrane, le découpage du réservoir lors de la première injection, etc. Ces systèmes présentent beaucoup d'inconvénients d'utilisation par rapport aux seringues connues : ils peuvent être rendus inefficaces par l'usager qui arrête la course du piston avant que celui-ci n'atteigne le fond du réservoir, et ils ne permettent pas d'effectuer une aspiration de contrôle lors d'injections spécifiques comme l'intraveineuse.

Toutes ces dispositions visent à empêcher la réutilisation de la seringue, mais n'éliminent pas les dangers que constitue l'aiguille lorsqu'elle est laissée sur la seringue, ou lorsqu'elle est extraite de la seringue.

Il a également été proposé de prévoir le retrait automatique de l'aiguille à l'aide d'un ressort, l'aiguille étant intégrée au corps de pompe. Cette solution rend impossible de sélectionner les longueurs d'aiguille désirées.

L'invention a donc pour but de proposer une seringue du type précité, mais ne présentant pas ces inconvénients.

Suivant l'invention, la seringue comprend des moyens adaptables aux corps de pompes existants sur le marché sans modification des matrices de fabrication de ceux-ci. Un premier moyen permet de rendre une seringue inutilisable par la détérioration du corps de pompe. Ce moyen assure une solidarisation de la tige-poussoir avec le corps lors de l'injection à l'aide d'une pièce unique incorporée dans la tige-poussoir. Ladite pièce comporte une pointe pouvant être coupante. Les profils respectifs de la rainure de la tige-poussoir et de ladite pièce, lors d'un déplacement relatif, provoquent l'écartement de cette pièce, la pointe de celle-ci venant perforer le réservoir en un point et amorçant ainsi la coupure du réservoir lors d'une tentative d'un nouveau remplissage. Comme l'activation de ce dispositif s'effectue dans une phase terminale d'injection, elle n'est pas localisable par l'opérateur. Ce parcours terminal représente environ 1/4 à 1/5 de la capacité de la seringue.

Le premier moyen étant déjà suffisant pour résoudre le problème de la non-réutilisation peut être complété par un second moyen permettant de supprimer le risque d'accident par piqûre d'une aiguille infectée. Ce second moyen consiste en un étui venant coiffer l'aiguille et l'extraire du corps de pompe. Cet étui comporte une partie interne conique venant enserrer une bague interposée entre l'aiguille et le corps de pompe. Cette bague retient l'étui par des éléments pointus venant en contact avec la buse porte-aiguille ou pouvant être en contact aussi avec le corps de pompe.

Lorsque l'on fait glisser l'étui, il se produit une diminution de diamètre de la bague, et les éléments pointus viennent détériorer la buse ou le réservoir lors de la séparation de l'étui d'avec la seringue. Les petites pattes crochetées situées sur la face frontale de la bague suivent aussi la réduction de la bague et viennent enserrer et maintenir la collerette de l'aiguille. L'aiguille ainsi maintenue ne peut sortir de l'étui et ne présente ainsi plus de danger lors des manipulations, stockage, etc. L'étui absorbe ainsi des aiguilles ayant les longueurs les plus courantes. Dans le cas d'aiguille de longueur inhabituelle, il reste toujours la possibilité de replacer le capuchon de protection.

Les avantages obtenus avec une seringue suivant l'invention peuvent se résumer comme suit : - La seringue est rendue inutilisable après un premier usage.

- Après usage, le retrait de l'aiguille s'effectue sans aucun contact de la main de l'usager avec l'aiguille.

- La manipulation est simple et identique à la manipulation de seringues courantes.

- La perforation initiale du réservoir lors de l'injection facilite sa coupure ultérieure par un effort plus conséquent après l'injection, résultant en davantage de confort pour le patient.

Une seringue suivant l'invention constitue un progrès indiscutable pour la sécurité de l'usager, du personnel médical ou autre, la contamination par virus HIV par contact d'aiguilles usagées étant réduite à un minimum.

Du point de vue technique, la conception simple de cette seringue rend l'invention compatible avec une fabrication automatique.

La miniaturisation de l'ensemble des pièces internes de la seringue rend aussi l'invention applicable à des seringues de très petit modèle, par exemple des seringues de 1 ml.

L'invention est décrite maintenant avec plus de détails à l'aide des dessins annexés.

La figure 1 est une coupe longitudinale d'un exemple d'exécution d'une seringue suivant l'invention, le dis- positif étant en position avant aspiration.

La figure IA est une coupe transversale dans la seringue.

La figure 2 montre la seringue de la figure 1 en position de remplissage maximum.

La figure 3 montre la seringue de la figure 1 en position en fin d'injection, avec un étui équipant la seringue avant extraction de l'aiguille.

La figure 4 est une coupe dans l'étui, avec une variante de bague.

La figure 5 est une vue en coupe montrant l'étui représenté sur la figure 3, après séparation d'avec la seringue.

La figure 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5.

La figure 7 est une vue éclatée de la tige-poussoir montrée dans les figures 1 et 3.

La figure 8 est une coupe dans une seringue comprenant une variante d'exécution du dispositif de solidarisa-tion comportant deux crochets d'arrêt, la seringue étant en position de départ de remplissage.

La figure 9 montre la seringue de la figure 8 au moment du remplissage maximum.

La figure 10 montre la seringue de la figure 8 en fin d'injection.

La figure 11 représente en coupe une seringue comprenant une autre variante d'exécution du dispositif selon 1'invention.

La figure 12 montre la seringue de la figure 11 en position de remplissage maximum.

La figure 13 montre la seringue de la figure 11 en position en fin d'injection.

La figure 14 est une vue éclatée de la tige-poussoir montrée dans les figures 11 à 13.

Comme on le voit sur les figures 1 et 2, le corps de pompe ou réservoir 1 contient un piston 2, de type connu, et une tige-poussoir 3 ayant une section cruciforme. Une aile diamétrale est pourvue d'une cavité longitudinale présentant deux secteurs réunis par une nervure de rigidification et servant d'appui à un dispositif 4 consistant en une lame dont l'extrémité située du côté du piston 2 est de forme évasée. La lame 4 porte un élément pointu 6 pouvant être coupant dans le sens de la traction sur la tige-poussoir 3. La pointe 6 est disposée en face de la paroi interne du réservoir 1. L'extrémité supérieure du dispositif 4 comprend une partie plus épaisse et forme un redan 41. Diamétralement opposée à ce redan est située une lamelle 42 légèrement comprimée qui fait sortir la partie plus épaisse. Le redan 41 qui dépasse du diamètre intérieur du réservoir 1, limite et arrête la descente de la lame 4 lors d'une injection. Du côté de la tige-poussoir 3, l'extrémité évasée de la lame 4 repose sur un flanc incliné 31 formant un coin dont la pointe est orientée vers le piston 2. De cette manière, lors d'un déplacement relatif de la tige 3 par rapport à la lame 4 lors d'une injection, elle provoque l'extension de la lame dans le corps de pompe 1.

On observe que le flanc incliné comporte un petit redan 32 finissant par une partie parallèle à l'axe général. Du côté du bouton-poussoir, la tige 3 présente un secteur 3" servant au maintien de la lame 4 lors de l'activation de celle-ci pendant une injection (voir figure 3). D'autre part, du côté du piston 2 la tige 3 repose sur une rondelle 21 placée sur un épaulement de la tête du poussoir 3. Le diamètre de cet épaulement est sensiblement plus grand que la tête du tenon du piston 2.

Il faut noter que 1'assemblage des pièces de la tige 3 s'effectue comme suit : placement de la bague d'arrêt 5, placement de la rondelle 21 puis du piston 2, et enfin placement de la lame 4. Comme la lame 4 est maintenue par la bague d'arrêt 5, l'introduction de l'ensemble tige-piston ainsi que la bague d'arrêt 5 se fait en une seule opération, la bague d'arrêt étant placée à niveau par la poussée des ergots 7 situés sur les nervures de la tige-poussoir 3. La bague 5 ne peut sortir parce qu'elle est munie de petites aspérités s'insérant dans le corps du réservoir 1.

La figure 2 montre la lame 4 dans son logement. On remarque la bague d'arrêt 5 qui laisse passer la tige-poussoir 3 dans un évidement cruciforme. Les oreilles 51 de la bague 5 viennent en contact avec la rondelle 21 lorsque la tige-poussoir 3 tente de sortir du corps de pompe 1.

Il est intéressant de remarquer qu'il est impossible de falsifier la seringue avant l'usage. En effet, lors d'une tentative de sortie de la tige-poussoir 3, celle-ci provoquerait la séparation du piston 2 de la tête par suite de la rencontre de la rondelle 21 et de la bague 5. De plus, cette rondelle entraverait aussi un réenmanchement du piston 2 sur la tête du tenon. En outre, une tentative de sortie de la lame 4 engendrerait l'expansion prématurée de la lame et il en résulterait aussi un blocage de la tige-poussoir 3.

Lors d'un remplissage de la seringue, une traction sur la tige-poussoir 3 fait sortir l'extrémité supérieure de la lame 4 comprenant le redan 41. La sortie de la lame est rendue possible par l'extension de la lamelle 42. La lame 4 accompagne dans cette position la tige- poussoir 3 durant les différents transferts nécessaires pour des injections spécifiques comme, par exemple, l'intra-veineuse. L'emploi de la seringue est semblable à celui des seringues connues. Le dispositif 4 n'entre en action que dans une zone terminale définie par la distance D. La zone D est définie par la longueur du flanc écarteur 31 et son angle d'attaque. Suivant les seringues, la zone D représente environ 1/4 à 1/5 de la capacité maximum de la seringue.

Lors de la descente de la tige-poussoir 3 pour une injection, le redan 41 vient en butée à l'entrée du corps de pompe 1 et provoque l'arrêt de la lame 4. Dès l'arrêt de la lame 4, il reste encore la zone D à parcourir par le piston 2 et la tige-poussoir 3. Cette zone D est exploitée pour le glissement de la partie évasée de la lame 4 sous l'effet du flanc écarteur 31. La pointe 6 provoque alors la perforation du réservoir 1 en un point fixe. Il est dès lors impossible de remplir à nouveau la seringue car une traction sur la tige-poussoir 3 entraînerait soit une détérioration, soit la coupure du réservoir 1 si la pointe 6 est coupante.

La figure 3 représente la seringue en fin d'injection, la tige-poussoir 3 étant solidarisée avec le corps de pompe 1 par le percement de celui-ci. Le petit redan 32 situé en arrière du flanc écarteur 31 solidarise la lame 4 lors d'une traction sur la tige-poussoir 3.

Sur la figure 3 est également représenté un étui 8. Cet étui comporte une partie interne cylindrique 81 et une partie conique 82 se terminant par un redan 83 qui laisse une ouverture pratiquement égale au diamètre externe du réservoir 1 de la seringue. L'étui 8 est maintenu par une bague 9 insérée dans l'ouverture et la buse porte-aiguille 11. La bague 9 est fendue transversalement pour former trois secteurs réunis par moulage ou à l'aide d'un anneau 10. L'écart des secteurs est utile pour former une réduction de diamètre de ladite bague à l'encontre de la partie conique 81 de l'étui 8. Dans l'alésage épousant la buse 11 sont prévus des éléments pointus ou coupants 91 qui maintiennent cette bague 9 ainsi que l'étui 8. La face frontale est garnie d'au moins trois pattes crochetées 92 formant un diamètre intérieur sensiblement plus petit que le diamètre extérieur de la collerette de l'aiguille 0 mais qui n'entrave pas un placement normal de celle-ci.

La figure 4 est une coupe longitudinale dans l'étui 8 avec une variante d'exécution pour la bague 9. Ici l'alésage en contact avec la buse est lisse tandis que des griffes 91 contactent le réservoir 1 et se combinent avec les parties 92 venant insérer la collerette 0 de l'aiguille lors de son extraction. Les éléments 9 et 91 peuvent être logés dans une rainure longitudinale que comporterait l'étui 8. Les parties hors bossage formées par la rainure seraient alors plus près du corps de pompe, d'où une meilleure vision du contenu.

La figure 5 montre l'étui 8 après sa séparation d'avec le corps 1 de la seringue. Lors d'une traction sur l'étui 8, la partie interne conique 81 provoque une réduction de diamètre de la bague 9 et les éléments 91 qu'elle contient viennent s'insérer dans la buse porte-aiguille 11. Le redan 82 interne vient ensuite emporter la bague 9 hors de la buse 11. La séparation provoque l'endommagement de la buse 11 ou du réservoir 1 (visible sur la figure 4) par les éléments 91. On remarque que l'aiguille ne peut sortir de l'étui 8, parce qu'elle est maintenue par les pattes 92 de la bague 9, celle-ci étant coincée dans l'étui 8. Comme le montre la vue en coupe transversale de la figure 6, la bague 9 comporte trois secteurs réunis par l'anneau 10 ainsi que par la disposition des éléments qui contacte la buse porte-aiguille et par les pattes 92 qui enserrent la collerette de l'aiguille 0.

La figure 7 est une vue éclatée de la tige-poussoir. En pointillé sont représentées les positions de la bague d'arrêt 5 et de la lame 4 dans son logement. La tige-poussoir est assemblée dans l'ordre suivant : Placement de la lame 4 dans la rainure de la tige-poussoir 3 ;

Placement de la bague d'arrêt 5 maintenant la lame 4 en retrait;

Placement de la rondelle 21 d'appui et de guidage de la tige 3 ;

Placement du piston 3, l'ensemble 2, 21, 3, 41, 5 étant introduit dans le corps de la seringue en une opération sans l'aide de jauge de profondeur.

La figure 8 montre la seringue avec une lame 4 à double redans d'arrêt 4'. Les extrémités supérieures sont en contact avec la nervure centrale 33 près du bouton-poussoir 3 en position de départ de remplissage. La nervure en fond de la rainure de la tige-poussoir 3 est interrompue pour laisser passer un redan 41 de la lame 4.

La figure 9 montre la seringue en état de remplissage, avec le piston 2 et une rondelle d'appui 21 en contact de la bague d'arrêt 5. On observe l'impossibilité d'effectuer la sortie de la lame 4 de son logement car une traction sur cette lame 4 engendrerait le bocage du coin portant la pointe 6. On voit aussi qu'une première traction sur la tige-poussoir 3 fait sortir les redans 41 du pourtour de la tige-poussoir 3 et de l'ouverture de la bague d'arrêt 5.

La figure 10 montre la seringue à la fin d'une injection lors de la descente de la tige-poussoir 3. Les redans 41 arrêtent la lame 4. A l'arrêt de la lame 4, le piston 2 porté par la tige-poussoir 3 poursuit la distance D' restante. Le flanc 31 provoque l'extension du bout de la lame 4 portant la pointe 6.

La figure 11 représente une seringue comprenant un dispositif de solidarisation selon l'invention utilisant une lame 4 ne dépassant pas du pourtour de la tige-poussoir 3, ce qui empêche d'extraire la lame de la tige-poussoir 3. La bague 5 présente intérieurement un ergot 51 sur lequel glisse la lame 4 pendant le remplissage de la seringue. La figure 12 montre la seringue en position de remplissage maximum. Lors d'une injection, la lame 4 glisse sur l'ergot 51 jusqu'à ce que son redan 41 vienne buter contre l'ergot 51 (figure 13) . La pointe 6 à la base de la lame 4 est alors engagée dans la paroi du réservoir 1. L'assemblage de la tige-piston est illustré par la vue éclatée de la figure 14. L'épaisseur de l'ergot 51 est adaptée à la largeur de la rainure de la tige-poussoir 3 et au diamètre de la tête du tenon du piston de manière que la bague 5 puisse être aisément enfilée sur la tige-poussoir. Ce mode d'exécution présente tous les avantages des modes de réalisation précédents et garantit en outre que la lame ne puisse être extraite de la tige-poussoir.

Claims (13)

1. Seringue à usage médical comprenant un corps de pompe formant réservoir et un ensemble mobile composé d'une tige-poussoir et d'un piston solidaire de la tige-poussoir, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de solidarisation (4) monté dans la tige-poussoir (3) et agencé pour perforer le corps de pompe (1) à la fin d'une utilisation.

2. Seringue suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de solidarisation consiste en une lame (4) portée par la tige-poussoir (3) et coulissant dans une rainure que comporte ladite tige-poussoir ( 3 ) , la lame (4) portant une pointe (6) disposée pour coopérer avec la paroi interne du corps de pompe.

3. Seringue suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le fond de la rainure précitée comporte un relief incliné (31) orienté vers le piston (2) , ledit relief (31) présentant un redan (32) en arrière de la partie inclinée et finissant par un palier parallèle à l'axe longitudinal, le fond de la rainure formant une nervure de rigidification servant d'appui à la lame (4), le redan (32) solidarisant la lame lors de l'évacuation de manière que, lors d'une tentative d'un nouveau remplissage, le réservoir soit découpé, facilité en ceci par la perforation initiale.

4. Seringue suivant la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que la lame (4) comporte une partie s'élargissant vers le piston (2) pour coopérer avec le relief incliné (31) , le bord opposé de la lame étant muni d'une pointe (6) coopérant avec la paroi interne du réservoir (1), l'extrémité supérieure de la lame com portant une partie plus large formant au moins un redan (41) et munie d'une lamelle élastique (42) assurant, dès la première traction sur le poussoir (3) , la sortie de la lame (4) de manière que le redan (41) dépasse du diamètre extérieur d'une bague (5) et que, lors de la descente de la tige-poussoir (3) pour l'injection, ledit redan (41) provoque l'arrêt de la lame (4) et interrompe sa descente conjointement à la tige-poussoir (3) tandis que le piston (2) avec le poussoir (3) parcoure encore une course finale qui est exploitée pour l'extension de la partie évasée de la lame (4) en un point fixe.

5. Seringue suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le piston (2) est placé sur une rondelle (21) lui servant d'assise et guide la tige-poussoir (3) dans le corps de pompe (1) dont le diamètre intérieur est égal au diamètre extérieur de la rondelle (21) , ladite rondelle (21) étant placée sur un épaulement présent en bout de tige du poussoir (3) , le diamètre dudit épaulement étant sensiblement plus grand que le diamètre de la tête tenant le piston (2) , de manière que, lors d'une tentative de sortie de la tige-poussoir (3) hors du corps de pompe (1), la rondelle (21) vienne buter contre la bague d'arrêt (5) et provoque ainsi la sortie du piston (2) du tenon lors d'une traction plus importante sur la tige-poussoir.

6. Seringue suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'orifice de la tête du corps de pompe (1) est pourvu d'une bague d'arrêt (5) empêchant la sortie de l'ensemble mobile hors du corps de pompe (1) tout en guidant l'ensemble mobile lors de son coulissement.

7. Seringue suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la bague d'arrêt (5) maintient la lame (4) dans la rainure de la tige-poussoir (3) de manière que l'ensemble mobile soit positionné automatiquement au niveau de la bague d'arrêt à l'aide d'ergots (7) prévus sur les nervures de la tige-poussoir (3).

8. Seringue suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un étui (8) pour engaîner la seringue et permettre d'extraire l'aiguille (0) de manière que lorsque ledit étui contenant l'aiguille se sépare de la seringue, il détériore la buse porte-aiguille ou le réservoir.

9. Seringue suivant la revendication 8, caractérisée en ce que l'étui comporte à la suite de l'ouverture, une partie interne cylindrique sensiblement plus grande que le diamètre du corps de pompe (1) et coulissant sur une bague (9), la partie cylindrique (81) se terminant par un tronçon conique (82) terminé par un redan (83) laissant une ouverture égale et joignant le corps de pompe (1).

10. Seringue suivant la revendication 9, caractérisée en ce que la bague (9) est placée entre l'ouverture de l'étui (8) et la buse porte-aiguille (11), cette bague (9) maintenant l'étui (8) sur la seringue.

11. Seringue suivant la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que la bague (9) est constituée de plusieurs secteurs réunis par un anneau (10) ou par moulage, de manière à permettre la variation du diamètre de la bague.

12. Seringue suivant la revendication 9 ou 10, caracté- risée en ce que la bague (9) est munie d'éléments coupants sur sa paroi venant en contact de la buse (11), de manière que, sous la poussée de la paroi conique (82) de l'étui (8), lesdits éléments coupants viennent s'insérer dans la buse (11) ou le réservoir (1) et provoquent leur endommagement lors de la séparation dudit étui de la seringue.

13. Seringue suivant l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisée en ce que la face frontale de la bague (9) est munie d'au moins trois parties crochetées (92) maintenant la collerette de l'aiguille (0) lors du glissement de l'étui de manière que l'aiguille (0) ne puisse sortir de l'étui (8).