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Douche autonome, portable, stérile. pour le lavage des parties du corps humain ou animal agressées notamment par des produits chimiques.
L'invention a pour objet une douche autonome, portable, stérile, pour le lavage des parties du corps humain ou animal agressées, notamment brûlées, par exemple par des produits chimiques.
L'utilisation croissante des produits chimiques augmente les risques d'agression par ceux-ci des organismes vivants, en particulier des êtres humains, tant parmi les personnes qui sont amenées à manipuler ces produits que dans le reste de la population.
En cas d'accident dû à un produit chimique, on doit laver immédiatement, avec des solutions adaptées, les parties du corps qui ont été mises en contact avec le produit en question. Pour que ce lavage soit efficace, il doit être effectué le plus rapidement possible.
Depuis de nombreuses années, on utilise des douches spéciales qui sont branchées sur le réseau d'eau potable. Bien qu'efficaces, ces douches ne sont pas transportables et les services de secours ne peuvent en disposer en tous lieux. Pour tenter de remédier à cet inconvénient, on a utilisé des douches sur remorques avec des réservoirs de 300 litres ; elles étaient cependant trop encombrantes pour entrer dans tous les locaux où des accidents pouvaient se produire. La capacité de ces douches a donc été ramenée de 300 litres à 25 litres puis à 6 litres, le produit de lavage étant propulsé à partir d'un réservoir, notamment du type des réservoirs d'extincteurs, par des cartouches de gaz carbonique comprimé. On a malheureusement constaté que les solutions contenues dans ces réservoirs présentaient un danger important.
En effet, au bout de quelques jours, une culture bactériologique importante se développait dans
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le réservoir et risquait de contaminer un blessé, notamment un brûlé, traité par la solution.
On a alors eu l'idée d'utiliser des antiseptiques pour conserver les solutions. Toutefois, ces antiseptiques étaient susceptibles de se dégrader au contact des produits chimiques et pouvaient ainsi devenir euxmêmes toxiques.
On a encore pensé à stériliser l'ensemble de ces douches par la méthode classique en autoclave, mais cela s'est avéré impossible car la cartouche de gaz carbonique explose au-delà de 50'C.
La présente invention a donc pour but de remédier aux différents inconvénients de l'art antérieur mentionnés ci-dessus.
Ainsi, l'invention propose, selon un premier de ses aspects, une douche autonome, portable, stérile, comprenant essentiellement un réservoir renfermant un liquide de lavage et une cartouche de gaz comprimé propulseur et muni d'une lance et d'un diffuseur capables de propulser à l'extérieur le liquide de lavage ainsi que d'un moyen pour percer la cartouche de gaz comprimé, le liquide de lavage étant enfermé dans au moins une poche imperméable située à l'intérieur du réservoir, caractérisée en ce que la poche est stérile et est reliée à un système comprenant un bouchon apte à être éjecté sous la pression exercée par le gaz comprimé propulseur lorsque la cartouche le renfermant est percée.
Grâce à l'invention, il est donc possible de réaliser une douche portable restant stérile jusqu'à son utilisation en enfermant le liquide à pulvériser dans une ou plusieurs poches imperméables stérilisables présentant une sortie munie d'un bouchon susceptible d'être éjecté sous la pression exercée par un gaz comprimé tel que du gaz carbonique, la ou les poches étant stérilisée (s) avant son (leur) introduction dans le
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réservoir.
Le réservoir est avantageusement un réservoir du type de ceux qui se trouvent sur le marché en tant qu'appareils destinés à contenir des gaz sous pression, tels que les réservoirs d'extincteurs. Toutefois, d'autres structures, spécialement adaptées à l'application concernée, peuvent être envisagés sans sortir du cadre de l'invention.
Selon l'application envisagée, le liquide de lavage peut être de l'eau ou une solution spéciale neutralisante telle que notamment la solution de lavage destinée à la neutralisation tant des acides que des bases, commercialisée par la société PREVOR sous la dénomination DIPHOTERINE.
Le gaz comprimé propulseur peut être tout gaz habituellement utilisé dans la propulsion des aérosols ; il peut s'agir entre autres de l'air, de l'azote ou du gaz carbonique. Selon un mode avantageux de réalisation, on utilise une cartouche de 60 g de gaz carbonique sous une pression de 15 bars. Le moyen pour percer la cartouche de gaz comprimé est avantageusement un percuteur actionné par une poignée située sur la partie externe supérieure de la douche.
Selon un mode avantageux de réalisation, la lance ou le diffuseur sont munis d'un régulateur de sortie du jet.
La ou les poche (s), pour simplifier"la poche", contenant le liquide de lavage est constituée d'une matière imperméable et susceptible d'être stérilisée sans dégradation. Cette matière peut être par exemple du polychlorure de vinyle ou du polyéthylène.
Avantageusement, afin d'éviter l'éjection du bouchon par exemple vers l'extérieur ou dans le diffuseur lors de la mise en service, la douche comprend, sur le trajet du bouchon, un filtre apte à retenir le bouchon et à laisser passer le liquide de lavage ou le gaz
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comprimé selon le cas.
Selon un mode particulièrement avantageux de réalisation de l'invention, la cartouche de gaz comprimé n'est pas susceptible de communiquer avec l'intérieur de la poche et cette dernière est reliée à la lance par l'intermédiaire du système comprenant le bouchon.
On dispose alors, selon un second aspect de l'invention, d'une douche autonome, portable, stérile comprenant essentiellement un réservoir renfermant un liquide de lavage et une cartouche de gaz comprimé propulseur et muni d'une lance et d'un diffuseur capables de propulser à l'extérieur le liquide de lavage ainsi que d'un moyen pour percer la cartouche de gaz comprimé, le liquide de lavage étant enfermé, indépendamment du gaz comprimé propulseur, dans au moins une poche imperméable située à l'intérieur du réservoir, caratérisée en ce que la poche est stérile et est reliée à la lance par l'intermédiaire d'un système comprenant un bouchon apte à être éjecté sous la pression exercée par le gaz comprimé propulseur lorsque la cartouche le renfermant est percée.
Dans ce cas, lorsque la cartouche de gaz comprimé est percée, celui-ci se répand dans le réservoir et la poche est mise sous pression, ce qui a pour résultat d'expulser le bouchon et de chasser le liquide par la lance.
Selon un autre mode de réalisation, on peut également brancher la poche non pas sur la lance mais directement sur la sortie du gaz comprimé. Lorsque la cartouche de gaz est percée, le gaz comprimé arrive dans la poche de solution et la fait exploser. Le liquide se répand alors dans le réservoir et est poussé par le gaz vers l'extérieur, à travers la lance et le diffuseur.
D'autres dispositions pourraient être envisagées par l'homme du métier, sur la base de ses connaissances courantes, sans sortir du cadre de l'invention.
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En tout état de cause, selon l'invention on peut stériliser la poche de liquide indépendamment du réservoir, de ses accessoires et de la cartouche de gaz.
Lorsqu'elle est stérilisée, on l'introduit dans le réservoir et on la fixe selon le mode envisagé.
Afin de pouvoir utiliser des réservoirs conformes aux normes relatives aux appareils sous pression et qui se trouvent sur le marché, il est nécessaire d'utiliser des poches de petite section, soit d'environ 8 cm de diamètre, en raison de l'étroitesse de l'ouverture des réservoirs en question.
Ainsi, pour un réservoir de capacité théorique de 6 litres, si on utilisait une seule poche, compte tenu de la hauteur du réservoir, la capacité de la douche ne serait que d'un litre de liquide. Pour remédier à cet inconvénient, on raccorde entre elles, au moyen d'un système de T, par exemple en polycarbonate, plusieurs poches de 1 litre, par exemple 5, ce qui permet de disposer de 5 litres de liquide. Ces poches ont une sortie commune munie d'un bouchon et raccordée par exemple à la lance ou à la cartouche de gaz comprimé.
Dans le cas où la poche est branchée sur la lance, lorsque le liquide est sorti, il reste de l'air comprimé dans le réservoir. Pour permettre la-purge de celui-ci, on peut avantageusement prévoir un purgeur installé sur le réservoir ou un purgeur automatique sur la sortie de la poche, notamment une valve anti-retour classique qui laisse passer le gaz vers la lance, sans laisser passer le liquide contenu dans la poche.
La figure unique annexée représente, de façon schématique, en coupe verticale, une forme de réalisation avantageuse de la douche selon l'invention.
Un réservoir 1 du type de ceux utilisés dans la fabrication d'extincteurs de 6 litres renferme cinq poches stériles 2 de 8 centimètres de diamètre et d'une capacité de 1 litre (dont une seule est représentée),
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reliées entre elles par un système de T 3 dont la sortie commune 4, munie d'un bouchon 5, surmonté d'un filtre 6, est reliée à une lance 7, terminée par un diffuseur 8.
Pour faciliter l'introduction des poches 2 dans le réservoir 1, les tuyaux reliant ces poches au système de T 3 ont avantageusement une longueur sensiblement égale à celle des poches. Une cartouche 9 de 60 g de gaz carbonique sous une pression de 15 bars, fixée dans le réservoir, est munie d'un percuteur 10 qui peut être actionné par une poignée 11, pour laisser passer le gaz carbonique de la cartouche 9 dans le réservoir 1 par le conduit 12 et exercer ainsi sa pression sur les poches 2. Un purgeur automatique anti-retour 13 est fixé sur le trajet de la sortie commune 4 des poches, par exemple entre le bouchon et le filtre, comme représenté ici.
Lorsque la poignée 11 est actionnée, le percuteur 10 perce la cartouche 9 de gaz carbonique qui se répand dans le réservoir 1 en exerçant sa pression sur les poches 2. Sous l'effet de cette pression, le bouchon 5 est éjecté et retenu par le filtre 6. Le liquide des poches 2 est ensuite lui-même éjecté à travers la sortie 4, le filtre 6, la lance 7 et le diffuseur 8. Lorsque la pression à l'intérieur des poches 2 redevient inférieure à la pression du gaz carbonique dans le réservoir 1, ce gaz est éliminé à travers le purgeur 13, le filtre 6, la lance 7 et le diffuseur 8.
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Self-contained, portable, sterile shower. for washing parts of the human or animal body attacked in particular by chemicals.
The subject of the invention is an autonomous, portable, sterile shower for washing the attacked parts of the human or animal body, in particular burned, for example by chemicals.
The increasing use of chemicals increases the risks of attack by them of living organisms, in particular human beings, both among the people who are called upon to handle these products and in the rest of the population.
In the event of an accident due to a chemical, the parts of the body which have come into contact with the product must be washed immediately with suitable solutions. For this washing to be effective, it must be carried out as quickly as possible.
For many years, special showers have been used which are connected to the drinking water network. Although effective, these showers are not transportable and the emergency services cannot have them everywhere. In an attempt to remedy this drawback, showers have been used on trailers with 300-liter tanks; however, they were too bulky to enter any premises where accidents could occur. The capacity of these showers was therefore reduced from 300 liters to 25 liters and then to 6 liters, the washing product being propelled from a tank, in particular of the type of fire extinguisher tanks, by compressed carbon dioxide cartridges. Unfortunately, it has been found that the solutions contained in these reservoirs present a significant danger.
Indeed, after a few days, an important bacteriological culture developed in
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the tank and could contaminate an injured person, in particular a burned man, treated with the solution.
We then had the idea of using antiseptics to preserve the solutions. However, these antiseptics were likely to degrade on contact with chemicals and thus could themselves become toxic.
We also thought of sterilizing all of these showers by the classic autoclave method, but this proved to be impossible because the carbon dioxide cartridge explodes beyond 50 ° C.
The present invention therefore aims to remedy the various drawbacks of the prior art mentioned above.
Thus, the invention proposes, according to a first of its aspects, an autonomous, portable, sterile shower, essentially comprising a reservoir containing a washing liquid and a cartridge of compressed propellant gas and provided with a lance and a diffuser capable to propel the washing liquid outside as well as a means for piercing the cartridge of compressed gas, the washing liquid being enclosed in at least one waterproof pocket located inside the tank, characterized in that the pocket is sterile and is connected to a system comprising a plug capable of being ejected under the pressure exerted by the compressed propellant gas when the cartridge containing it is pierced.
Thanks to the invention, it is therefore possible to produce a portable shower that remains sterile until it is used by enclosing the liquid to be sprayed in one or more waterproof sterilizable bags having an outlet provided with a plug capable of being ejected under the pressure exerted by a compressed gas such as carbon dioxide, the bag or bags being sterilized before its (their) introduction into the
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tank.
The tank is advantageously a tank of the type found on the market as devices intended to contain gases under pressure, such as fire extinguisher tanks. However, other structures, specially adapted to the application concerned, can be envisaged without departing from the scope of the invention.
Depending on the application envisaged, the washing liquid may be water or a special neutralizing solution such as in particular the washing solution intended for the neutralization of both acids and bases, sold by the company PREVOR under the name DIPHOTERINE.
The compressed propellant gas can be any gas usually used in the propulsion of aerosols; it can be, among other things, air, nitrogen or carbon dioxide. According to an advantageous embodiment, a cartridge of 60 g of carbon dioxide is used under a pressure of 15 bars. The means for piercing the compressed gas cartridge is advantageously a striker actuated by a handle located on the upper external part of the shower.
According to an advantageous embodiment, the lance or the diffuser are provided with a jet outlet regulator.
The pocket (s), to simplify "the pocket", containing the washing liquid is made of an impermeable material and capable of being sterilized without degradation. This material can for example be polyvinyl chloride or polyethylene.
Advantageously, in order to avoid ejection of the plug for example towards the outside or in the diffuser during commissioning, the shower comprises, on the path of the plug, a filter capable of retaining the plug and letting the washing liquid or gas
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tablet as appropriate.
According to a particularly advantageous embodiment of the invention, the compressed gas cartridge is not capable of communicating with the interior of the bag and the latter is connected to the lance via the system comprising the plug.
There is then, according to a second aspect of the invention, an autonomous, portable, sterile shower essentially comprising a reservoir containing a washing liquid and a cartridge of propellant compressed gas and provided with a lance and a capable diffuser. to propel the washing liquid outside as well as a means for piercing the compressed gas cartridge, the washing liquid being enclosed, independently of the compressed propellant gas, in at least one waterproof pocket located inside the tank , characterized in that the bag is sterile and is connected to the lance by means of a system comprising a plug capable of being ejected under the pressure exerted by the compressed propellant gas when the cartridge containing it is pierced.
In this case, when the compressed gas cartridge is pierced, it spreads in the tank and the bag is pressurized, which results in expelling the cap and expelling the liquid by the lance.
According to another embodiment, the bag can also be connected not to the lance but directly to the outlet of the compressed gas. When the gas cartridge is pierced, the compressed gas arrives in the solution pocket and explodes it. The liquid then spreads in the tank and is pushed by the gas to the outside, through the lance and the diffuser.
Other arrangements could be envisaged by those skilled in the art, based on their current knowledge, without departing from the scope of the invention.
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In any event, according to the invention, the liquid bag can be sterilized independently of the reservoir, its accessories and the gas cartridge.
When it is sterilized, it is introduced into the tank and it is fixed according to the mode envisaged.
In order to be able to use tanks which comply with the standards relating to pressure vessels and which are on the market, it is necessary to use bags of small section, that is to say about 8 cm in diameter, due to the narrowness of the opening of the tanks in question.
Thus, for a reservoir with a theoretical capacity of 6 liters, if a single pocket was used, taking into account the height of the reservoir, the capacity of the shower would only be one liter of liquid. To remedy this drawback, several 1-liter bags, for example 5, are connected together by means of a T system, for example made of polycarbonate, which makes it possible to have 5 liters of liquid. These pockets have a common outlet provided with a plug and connected for example to the lance or to the compressed gas cartridge.
In the case where the bag is connected to the lance, when the liquid is out, there remains compressed air in the tank. To allow the-purge thereof, one can advantageously provide a trap installed on the tank or an automatic trap on the outlet of the bag, in particular a conventional non-return valve which lets the gas pass to the lance, without passing the liquid in the pocket.
The attached single figure shows, schematically, in vertical section, an advantageous embodiment of the shower according to the invention.
A tank 1 of the type used in the manufacture of 6 liter fire extinguishers contains five sterile bags 2 8 cm in diameter and with a capacity of 1 liter (only one of which is shown),
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interconnected by a T 3 system whose common outlet 4, provided with a plug 5, surmounted by a filter 6, is connected to a lance 7, terminated by a diffuser 8.
To facilitate the introduction of the pockets 2 into the tank 1, the pipes connecting these pockets to the T 3 system advantageously have a length substantially equal to that of the pockets. A cartridge 9 of 60 g of carbon dioxide under a pressure of 15 bars, fixed in the reservoir, is provided with a striker 10 which can be actuated by a handle 11, to let the carbon dioxide pass from the cartridge 9 into the reservoir 1 through the conduit 12 and thus exert its pressure on the pockets 2. An automatic non-return vent 13 is fixed on the path of the common outlet 4 of the pockets, for example between the plug and the filter, as shown here.
When the handle 11 is actuated, the striker 10 pierces the cartridge 9 of carbon dioxide which spreads in the reservoir 1 by exerting its pressure on the pockets 2. Under the effect of this pressure, the plug 5 is ejected and retained by the filter 6. The liquid in the pockets 2 is then itself ejected through the outlet 4, the filter 6, the lance 7 and the diffuser 8. When the pressure inside the pockets 2 becomes again lower than the pressure of carbon dioxide in the tank 1, this gas is eliminated through the trap 13, the filter 6, the lance 7 and the diffuser 8.