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Pompe péristaltique
La présente invention est relative à une pompe péristaltique comprenant un tuyau flexible et élastique s'étendant le long d'une piste de guidage courbe et coopérant avec au moins un organe de pression tournant autour d'un axe situé dans la boucle formée par le tuyau contre cette piste et permettant d'aplatir ce dernier au moins partiellement contre la piste pour provoquer l'avancement de substances fluides introduites dans ce tuyau.
Le but de la présente invention est de présenter une pompe du type précité à rendement élevé et dans laquelle les risques de bouchage dans le tuyau lors du pompage sont pratiquement exclus et ceci pour des substances à pomper de nature très variée, tel que de la pâte, des matières solides en suspension, des poissons vivants, du béton, du mortier, etc...
A cet effet, suivant l'invention, la piste de guidage comprend une tôle flexible reposant sur des supports espacés.
Avantageusement, les supports, au moins situés à l'entrée et la sortie de la piste, à l'endroit où l'organe de pression entre en contact avec le tuyau et s'éloigne de ce dernier, sont sensiblement élastiques.
Suivant une forme de réalisation avantageuse de l'invention, la tôle est flexible de manière à pouvoir fléchir entre deux supports successifs lorsque la pression exercée sur le tuyau lors de l'aplatissement de ce dernier par l'organe de pression dépasse une limite déterminée.
Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, des moyens d'entraînement sont prévus permettant de faire tourner l'organe de pression dans les deux sens opposés autour de l'axe précité.
Suivant une forme de réalisation préférentielle de l'invention, le tuyau est raccordé au fond d'un bac d'alimentation des substances précitées, dans lequel sont montés des moyens, tels que des pales, permettant de forcer ces substances dans le
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tuyau lors du pompage.
D'autres détails. et particularités de l'invention ressortiront de la description, donnée ci-après, à titre d'exemple non limitatif, d'une forme de réalisation particulière de la pompe péristaltique suivant l'invention avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une vue schématique en élévation des parties essentielles d'une pompe péristaltique suivant cette forme de réalisation.
La figure 2 est également une représentation schématique, avec brisure partielle, montrant les moyens d'entraînement de certains éléments de cette pompe.
La figure 3 est, à plus grande échelle, une coupe suivant la ligne III-III de la figure 1.
Dans ces différentes figures, les mêmes chiffres de référence se rapportent aux mêmes éléments.
La pompe péristaltique, telle que représentée aux figures comprend un tuyau flexible et élastique 1 qui s'étend le long d'une piste de guidage courbe 2 et qui coopère avec deux galets 3 et 4 montés chacun sur un bras 5 et tournant dans des positions diamétralement opposées autour d'un arbre 6 à l'intérieur de la boucle formée par le tuyau 1 contre cette piste 2.
Ces galets, qui tournent eux-même autour d'un axe 7 sur leurs bras respectifs 5 permettent d'aplatir le tuyau d'une manière progressive contre la piste 2 pour provoquer ainsi l'avancement de substances fluides introduites dans le tuyau 1.
Suivant l'invention, la piste de guidage 2 comprend un châssis rigide 8, de préférence demi-circulaire, sur lequel est montée une tôle qui repose en des endroits espacés, par exemple de l'ordre de 4 à 20 cm, sur des supports formés par des traverses 10.
Avantageusement, cette tôle est flexible pour qu'elle puisse fléchir entre deux traverses successives 10 lorsque la pression exercée sur le tuyau 1, lors de l'aplatissement de ce dernier par les galets 3 et 4, dépasse une limite prédéterminée.
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Grâce à l'utilisation de cette tôle 9 reposant sur les traverses 10, il est possible de régler facilement à tous les endroits de la piste 2, d'une manière sensiblement indépendante, la distance entre l'arbre 6 et la partie courbe du tuyau appliquée contre cette tôle en échangeant les traverses par des traverses de hauteur différente. Ceci permettra de contrôler le degré d'écrasement maximum ainsi que l'évolution de cet écrasement le long de la piste 2, qui doit être fonction de la nature des substances à pomper. La courbure de la tôle 9 peut donc être à certains endroits, par exemple à l'entrée et la sortie de la piste, différente de celle du châssis 8.
Les extrémités libres de l'arbre 6 sont montés en rotation dans des paliers 21 agencés dans des plaques en forme d'étoile 19, ces dernières étant fixées latéralement aux endroits 20 sur le châssis rigide 8 de la piste 2.
Avantageusement, au moins les supports situés aux extrémités de la partie courbe de la piste 2, c'est-à-dire à l'endroit où l'organe de pression entre en contact avec le tuyau 1 et s'éloigne de ce dernier, présentent des propriétés amortissantes et sont par exemple constitués par des blocs en matière élastique ou par des amortisseurs.
Ainsi, lorsque par exemple un bouchon risque de se former dans le tuyau, la tôle peut éventuellement fléchir entre deux traverses successives de manière à permettre au tuyau de se dilater quelque peu pour ainsi permettre le passage du bouchon.
En fait, surtout pour des substances difficilement pompables, lors de la rotation des galets autour de leur arbre 6 on crée un aplatissement progressif du tuyau 1 auquel sont en quelque sorte superposées des contractions et dilatations successives de ce dernier qui ont lieu entre les traverses 10.
De plus, à l'endroit de la piste 2 où un galet déterminé quitte le tuyau, c'est-à-dire à l'endroit portant la référence 11 de la piste, un effet de ressort se produit par cette tôle flexible sur le tuyau qui aide ce dernier à venir dans son état initial non déformé. On constate que ceci a une influence favorable sur le rendement de la pompe.
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Par ailleurs, afin de profiter au maximum de ces propriétés particulières de la tôle flexible, le tuyau est soutenu latéralement par des flasques 16 qui permettent ainsi d'éviter, que lors de l'aplatissement ou de l'écrasement du tuyau, ce dernier puisse se dilater latéralement.
Le tuyau est avantageusement réalisé en du caoutchouc armé par des fibres métalliques s'étendant sensiblement en spirale autour de l'axe de ce tuyau, de manière à permettre ainsi à ce dernier de revenir rapidement dans sa position initiale après avoir été aplati par les galets.
Une autre caractéristique importante de la pompe suivant l'invention est que l'arbre 6 peut être entraîné indépendamment dans les deux sens opposés.
Ceci peut être très utile au cas où un bouchage se produit dans le tuyau lors de son écrasement. Dans un tel cas, il suffit de faire tourner pendant un certain temps l'arbre 6, et par conséquent les galets agissant sur le tuyau, en sens inverse. On peut également, lorqu'il s'agit d'un bouchage important, faire tourner alternativement, par à coups, l'arbre dans un sens et puis dans l'autre.
A cet égard, comme on montre à la figure 2, une roue dentée 12 est montée sur l'arbre 6 qui coopère avec une vis sans fin 13, cette dernière étant à son tour entraînée par un moteur à double sens de rotation, non représenté aux figures.
Il va bien entendu de soi que d'autres moyens d'entraînement pourraient être prévus pour obtenir le même résultat.
L'autre caractéristique importante encore de la pompe suivant l'invention est que le tuyau 1 est raccordé au fond d'un bac d'alimentation 17 dans lequel sont montés des moyens et notamment des pales 14 tournant autour d'un arbre 15 et permettant de forcer les substances contenues dans ce bac dans l'entrée du tuyau 1, comme indiqué par la flèche 22.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation particulière décrite ci-dessus et représentée au figures annexées, mais que bien des variantes peuvent être
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envisagées sans sortir du cadre de la présente invention.
C'est ainsi que les galets pourraient par exemple être au nombre de quatre décalés d'un angle de 90 l'un par rapport à l'autre.