FR2480560A1 - Appareil d'arrosage a enrouleur motorise - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A POUR OBJET UN APPAREIL D'ARROSAGE A ENROULEUR MOTORISE. UN APPAREIL D'ARROSAGE SELON L'INVENTION COMPORTE, D'UNE PART, UN ASPERSEUR BRANCHE A L'EXTREMITE D'UN TUYAU FLEXIBLE 2 ET, D'AUTRE PART, UN TAMBOUR ENROULEUR 1, QUI EST ENTRAINE EN ROTATION PAR UN VERIN 3, SUR LEQUEL S'ENROULE LE TUYAU 2. L'AXE 8 DU TAMBOUR 1 EST UN AXE HORIZONTAL, LONGITUDINAL, CREUX ET FIXE. L'EXTREMITE AVANT 11 EST COUDEE VERS LE SOL PUIS CONTRE COUDEE HORIZONTALEMENT EN 11A ET SERT DE TIMON D'ATTELAGE DERRIERE UN VEHICULE TRACTEUR. L'EXTREMITE ARRIERE DE L'AXE CREUX 8 EST FIXEE SUR UN PORTIQUE TRANSVERSAL 16 DONT LES DEUX JAMBES S'APPUIENT SUR DES ROUES 18A. L'AXE CREUX 8, 11, 11A ET LE PORTIQUE 16, 16A, 16B CONSTITUENT LA STRUCTURE PORTEUSE DE LA REMORQUE SUPPORTANT LE TAMBOUR ENROULEUR. UNE APPLICATION EST L'ARROSAGE AUTOMATIQUE DES CULTURES.

Description

La présente invention a pour objet des appareils d'arrosage à enrouleur motorisé.

Le secteur technique de l'invention est celui de l'irrigation par aspersion des cultures.

On connut des appareils d'arrosage à enrouleur qui comportent, d'une part, un enrouleur motorisé de tuyau flexible constitué par un tambour ou une bobine, qui est entraîne en rotation par un moteur hydraulique, par exemple un vérin ou une turbine, qui est actionné par l'eau d'arrosage et, d'autre part,un dispositif asperseur, par exemple un canon d'arrosage, qui est branché à l'extrémité du tuyau flexible et qui est déplacé progressivement vers ledit tambour enrouleur, pendant l'arrosage, par la traction du tuyau qui s'enroule sur le tambour enrouleur qui fait fonction de treuil.

Dans les appareils connus, le tambour enrouleur à axe horizontal est supporté par un châssis de remorque muni de roues et d'un attelage qui permet de le déplacer en l'accrochant derrière un tracteur. L'axe rotatif du tambour enrouleur est alors posé sur deux paliers qui sont eux-memes supportés par deux montants verticaux prenant appui sur le châssis de la remorque.

Dans certains de ces appareils connus, les montants portant le tambour enrouleur sont supportés par une tourelle qui pivote par rapport au châssis autour d'un axe vertical et qui permet d'orienter le tambour. On aboutit ainsi à des appareils d'arrosage relativement lourds.

L'objectif de la présente invention est d'alléger la construction des appareils d'arrosage à enrouleurs motorisés, plus spécialement d'alléger la construction du support roulant portant le tambour enrouleur. Cet objectif est atteint au moyen d'un appareil d'arrosage dans lequel le tambour enrouleur motorisé est supporté par un axe longitudinal, horizontal, creux et fixe dont l'extrémité arrière est fixée à un portique transversal qui s'appuie sur deux roues et ledit axe longitudinal et ledit portique constituent la structure porteuse de la remorque portant ledit tambour enrouleur.

Ledit axe longitudinal comporte un prolongement vers l'avant coudé vers le sol et un tronçon contre coudé à l'horizontale, qui sert de poignée de manoeuvre et de timon.

L'extrémité avant du tronçon horizontal porte un dispositif d'attelage derrière un véhicule tracteur.

Le tambour enrouleur est supporté par des bras radiaux qui sont fixés sur des paliers tournant autour dudit axe creux.

Un appareil selon l'invention peut comporter, de façon connue, un dispositif de guidage du bon enroulement du câble qui est composé d'une fourchette ou etrier à travers lequel passe le tuyau d'arrosage et d'un mécanisme entraînant cet étrier en translation.alternative. Dans ce cas, il comporte un disque qui est solidaire en rotation du tambour enrouleur, lequel disque porte,sur une de ses faces, des nervures en spirale et il comporte une roue dentée,dont l'axe est perpendiculaire à l'axe de la bobine et dont les dents s'appuient contre lesdites nervures en spirale, de sorte que ladite roue dentée est entraînée en rotation et des moyens pour transmettre le mouvement de rotation de ladite roue dentée à une chaîne sans fin entralnant ladite fourchette.

L'invention a pour résultat un nouvel appareil d'arrosage du type comportant un tambour enrouleur entraîne en rotation par un moteur hydraulique dans lequel la structure du véhicule qui porte le tambour enrouleur est constituée par une poutre horizontale, creuse, disposée suivant l'axe longitudinal de l'appareil et par un portique transversal arrière. La poutre axiale, qui est fixe, sert d'axe autour duquel pivote le tambour enrouleur.

Elle sert également de conduit d'arrivée d'eau qui alimente le tuyau d'arrosage par un joint tournant. Enfin, elle sert de timon pour manoeuvrer le véhicule ou pour l'atteler derrière un tracteur.

Un avantage des appareils selon l'invention réside dans leur structure allégée qui permet de fabriquer des appareils légers, faciles à déplacer derrière un véhicule de faible puissance meme sur des sols peu consistants comme ceux des champs cultivés.

La construction allégée des appareils selon l'invention permet de réduire la quantité de matière nécessaire à leur construction et le cout de fabrication.

Un avantage des appareils selon l'invention est qu'il est facile de les démonter en séparant la poutre 8 du portique 16, de sorte qu'en dehors des périodes d'arrosage, on peut les démonter pour les entreposer en réduisant l'encombrement total.

La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent, sans aucun caractère limitatif un exemple de réalisation d'un appareil d'arrosage à enrouleur motorisé.

La figure 1 est une vue en élévation d'un enrouleur motorise sur son support roulant.

La figure 2 est une vue de l'arrière de la figure 1.

Les figures 1 et 2 représentent une partie seulement d'un appareil d'arrosage selon l'invention, la partie qui reste fixe pendant l'arrosage.

Cette partie comporte un tambour enrouleur ou bobine 1, sur laquelle s'enroule un tuyau flexible 2, par exemple un tuyau en polyéthylène. Un dispositif asperseur, par exemple un canon d'arrosage monté sur des patins ou sur des roues,est connecté à l'extrémité libre du tuyau 2. Ce dispositif n'apparaît pas sur les dessins.

La bobine 1 est entraînée en rotation, pas à pas, par un moteur hydraulique 3, qui est par exemple un soufflet déformable en un matériau élastomère.

Alternativement ce soufflet 3 se remplit d'eau d'arrosage en se gonflant, puis il se vide et les cycles successifs de remplissage et de vidange sont commandés par un distributeur hydraulique 4 et par une soupape à échappement rapide 5, qui permet de vidanger rapidement le soufflet. Lorsque le soufflet se remplit, il repousse un bras articulé muni d'un cliquet, qui s'engage dans une couronne dentée solidaire de la bobine et il faut tourner la bobine d un pas égal à la largeur d'une dent.

Un tel dispositif d'entraînement pas à pas par un vérin est connu et il n'est pas nécessaire de le décrire en détail.

Le vérin souple 3 peut être remplacé par un vérin hydraulique à piston et cylindre, ou par une turbine, ou par tout autre moteur hydraulique équivalent actionné par la pression de l'eau d'arrosage.

La bobine 1 comporte un tambour cylindrique rotatif 6 sur lequel s'enroule le tuyau 2, qui est muni de flasques latéraux ajourés 7a et 7b. Il comporte un axe horizontal, fixe et creux 8. Le tambour rotatif 6 est supporté par des bras radiaux 9a et 9b, qui sont fixés sur deux paliers 10a et 10b, qui tournent sur l'axe creux 8. L'axe creux 8 est prolongé vers l'avant par un tube 11 qui est coudé vers le sol, puis contre coudé selon un tronçon horizontal pila. Le tronçon horizontal 11a sert de poignée et permet de déplacer l'enrouleur et de l'orienter. Le tube 11 sert également de timon pour accrocher l'enrouleur derrière un véhicule tracteur et il porte à son extrémité une rotule 12 d'attelage.Lorsque l'enrouleur est en position d'irrigation, le timon 11 est appuyé sur une béquille 13.Le tube 11 ou l'extrémité arrière de l'axe creux 8 comportent un raccord qui permet le branchement sur une prise d'eau.

Un joint tournant 14 est disposé autour de l'axe creux 8 et ce joint est relié par un tuyau flexible 15 au tuyau 2 qui est enroulé sur le tambour, de sorte que l'eau d'arrosage arrive par le raccord 12, passe dans l'axe creux 8, dans le joint tournant 14 et, de là, dans le tuyau 2 jusqu'au dispositif asperseur branché à l'extrémité du tuyau 2.

L'extrémité arrière de l'axe creux 8 est supportée par un portique transversal 16 dont les deux jambes 16a et 16b prennent appui sur des chapes 17a et 17b portant chacune une roue 18a et 18b. L'axe 8 est fixe au portique 16 par un dispositif 31, facilement démontable.

On voit que le châssis porteur d'un enrouleur selon l'invention est composé essentiellement d'un portique arrière 16, 16a, 16b et d'une partie longitunale 8, 11, 11a, qui constitue en meme temps un axe creux autour duquel pivote le tambour enrouleur.

Les figures 1 et 2 représentent schématiquement quelques équipements connus d'un appareil selon l'invention. Le repère 19 représente un dispositif de trancanage ou de guidage du bon enroulement du tuyau qui comporte un étrier ou une fourchette 20 à travers lequel passe le tuyau 2 à la sortie du tambour enrouleur. Cet étrier 20 est entraîné d'un mouvement alternatif transversal et il permet d'obtenir que les spires du tuyau qui s'enroulent sur le tambour 6 soient jointives.

Le déplacement alternatif de la fourchette 20 qui guide le tuyau est obtenu par un mécanisme de transmission à partir du mouvement rotatif de la bobine. Dans les appareils à enrouleur connus, l'axe de la bobine tourne et porte un pignon ou une roue dentée qui transmet le mouvement de l'axe au mécanisme d'entraînement de la fourchette 20.

Dans un appareil selon l'invention, la bobine entraîne en rotation un disque qui porte sur une de ses faces des nervures en spirale 24 visibles sur la figure 2. Le mécanisme d'entraînement comporte, en outre, une roue dentée 25 dont l'axe est perpendiculaire -à l'axe 8 de la bobine. Les dents de la roue 8 s'appuient contre les nervures en spirale 24, de sorte que la rotation du disque 23 entraîne la roue 25 en rotation. Le mouvement de la roue 25 est transmis par des arbres 26 à un pignon 27 qui entraîne une chaîne sans fin 28, qui déplace la fourchette 20 transversalement.

Le dispositif de guidage 19 est placé sur un côté de l'appareil.

Il est fixé, d'une part, sur la jambe 16a du portique arrière et, d'autre part, par un gousset incliné 29 sur le tuyau fixe 11.

On a également représenté sur la figure 2, un palpeur mécanique 21 qui est articulé autour d'un axe 22 parallèle à l'axe du tambour. Le palpeur 21 s'étend sur toute la largeur du tambour 6. Il est maintenu appliqué par un ressort contre les spires du tuyau qui sont enroulées sur le tambour.

A mesure que le nombre de spires enroulées augmente, le palpeur 21 est repoussé et il agit sur un régulateur de débit qui fait varier la cadence du vérin 3 et qui réduit progressivement la vitesse de rotation du tambour, de telle sorte que la vitesse de translation de l'asperseur reste sensiblement constante pendant toute sa course.

En cas de mauvais enroulement du tuyau 2 sur le tambour, c'est-àdire au cas où les spires du tuyau se chevauchent, le palpeur 9 est repoussé vers l'extérieur et il commande l'arrêt de l'appareil d'arrosage par exemple en fermant une vanne d'arrêt qui coupe l'alimentation en eau de l'appareil.

Dans le cas où l'appareil est alimenté en eau par une pompe, le palpeur 9 peut commander, en cas de mauvais enroulement du tuyau et en fin de course de l'asperseur, l'ouverture d'une vanne de décharge, ce qui provoque une dépression brutale dans la conduite d'alimentation de l'appareil. Cette dépression se propage jusqu'à la pompe et elle provoque l'arrêt automatique de la pompe grâce à un pressostat qui capte la dépression.

Le repère 30 représente une barre transversale qui est articulée autour du même axe 22 que le palpeur 21. En fin de course, l'asperseur vient buter contre cette barre et il commande l'arret automatique de l'appareil.

Bien entendu, sans sortir du cadre de l'invention, les divers éléments de l'appareil qui vient d'etre décrit à titre d'exemple, pourront être remplacés par des éléments équivalents remplissant les mêmes fonctions.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1 - Appareil d'arrosage à enrouleur motorisé du type comportant, d'une part,

un tambour qui est placé sur une remorque, qui est entraîné en rotation par

un moteur hydraulique et sur lequel s'enroule un tuyau flexible et, d'au

tre part, un dispositif asperseur qui est branché à l'extrémité du tuyau

flexible et qui est déplacé progressivement vers le tambour enrouleur,

pendant l'arrosage, par la traction du tuyau qui s enroule sur ledit

tambour, caractérisé en ce que ledit tambour enrouleur motorisé 1 est

supporté par un axe 8, longitudinal, horizontal, creux et fixe, dont

l'extrémité arrière est fixée à un portique transversal 16, 16a, 16b,

qui s'appuie sur deux roues 18a, 18b et ledit axe longitudinal et ledit

portique, constituent la structure porteuse de la remorque portant ledit

tambour enrouleur.

2 - Appareil d'arrosage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit

axe longitudinal 8 comporte un prolongement vers l'avant 11, coudé

vers le sol et un tronçon 1 la, contre coudé à l'horizontale, qui sert

de poignée de manoeuvre et de timon.

3 - Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité

avant dudit tronçon horizontal lia porte un dispositif 12, d'attelage

derrière un véhicule tracteur.

4 - Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en

ce que le tambour enrouleur 6 est supporté par des bras radiaux 9a,

9b, qui sont fixés sur des paliers 10a, 10b tournant autour dudit axe

creux 8.

5 - Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, comportant un

dispositif 14 de guidage du bon enroulement du câble, composé d'une

fourchette ou étrier 20, à travers lequel passe le tuyau d'arrosage 2

et d'un mécanisme entraînant ledit étrier en translation alternative,

caractérisé en ce que ledit mécanisme comporte un disque 23, qui est

solidaire en rotation dudit tambour enrouleur 1, lequel disque porte sur

une de ses faces, des nervures en spirale 24 et il comporte une roue

dentée dont l'axe est perpendiculaire à l'axe de la bobine etdont les dents

s'appuient contre lesdites nervures en spirale, de sorte que ladite

roue dentée est entraînée en rotation et des moyens pour transmettre le

mouvement de rotation de ladite roue dentée à une chaîne sans fin entraî

nant ladite fourchette.