WO2020016486A1 - Générateur d'energie issue de la force de gravitation - Google Patents

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WO2020016486A1
WO2020016486A1 PCT/FR2019/000112 FR2019000112W WO2020016486A1 WO 2020016486 A1 WO2020016486 A1 WO 2020016486A1 FR 2019000112 W FR2019000112 W FR 2019000112W WO 2020016486 A1 WO2020016486 A1 WO 2020016486A1
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Jacques L'HOMER
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Lhomer Jacques
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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F03MACHINES OR ENGINES FOR LIQUIDS; WIND, SPRING, OR WEIGHT MOTORS; PRODUCING MECHANICAL POWER OR A REACTIVE PROPULSIVE THRUST, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • F03BMACHINES OR ENGINES FOR LIQUIDS
    • F03B17/00Other machines or engines
    • F03B17/02Other machines or engines using hydrostatic thrust
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F03MACHINES OR ENGINES FOR LIQUIDS; WIND, SPRING, OR WEIGHT MOTORS; PRODUCING MECHANICAL POWER OR A REACTIVE PROPULSIVE THRUST, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • F03GSPRING, WEIGHT, INERTIA OR LIKE MOTORS; MECHANICAL-POWER PRODUCING DEVICES OR MECHANISMS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR OR USING ENERGY SOURCES NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • F03G7/00Mechanical-power-producing mechanisms, not otherwise provided for or using energy sources not otherwise provided for
    • F03G7/10Alleged perpetua mobilia

Abstract

Le dispositif, de transition énergétique, destiné surtout à la production d'énergie électrique, a recours à la force de gravitation, dans un fonctionnement systémique, suivant des principes simples de la Physique. Une chaîne, bouclée, roulant sur rails, repose sur un support vertical largement immergé. Les chaînons sont des wagonnets faits d'embases (6) creuses rectangulaires, vides, surmontées d'une enveloppe de volume variable contenant un gaz sous pression. Ces embases raccordées (7), forment une gaine continue. Un système de poutres (16) ou de ciseaux, développe en bras de levier, un effort tributaire de la position d'une masse-mobile (17) et de ses changements d'exposition à la force de gravitation provoquant le déploiement ou le resserrement des enveloppes en communication. Sur l'une des sections verticales de la chaîne les enveloppes sont refermées et déployées sur l'autre. Un déséquilibre sous la poussée d'Archimède, implique un mouvement continu de la chaîne entraînant un groupe-alternateur ou tout autre appareil.

Description

Dans le cadre de la transition énergétique, la présente invention concerne un dispositif, qui dans son fonctionnement n’a recours qu’à la force de gravitation pour produire de l’énergie mécanique et électrique. Il ne participe pas à l’épuisement des ressources naturelles de la planète et n’émet ou ne produit pas d’élément polluant de quelque nature.
Arrière pian technologique
L’augmentation générale de la population sur le globe, comme simultanément le besoin bien compréhensible de plus de confort, d’hygiène comme d’une demande croissante dans le domaine des transports, provoquent la permanence d’une nécessité de produire toujours plus d’énergie. Ce contexte, malgré des politiques de réduction de consommation dans le cadre de la transition énergétique, conduit toujours à l'extraction accélérée des ressources limitées de la planète qui conduit à l'aggravation de la pollution carbonée dangereuse pour l’homme et la biodiversité. Chacun en connaît les désastreuses conséquences présentes et plus encore à venir.
Les productions d’énergies industrielles participent pour beaucoup au réchauffe- ment climatique aux conséquences majeures. D’autres faisant appel à l’atome sont à l’origine de graves pollutions intemporelles. L’énergie propre idéale, prête à être utilisée dans la majorité des cas, est l’électricité ; mais sa production industrielle est forcément issue d’une source d’énergie.
En ce domaine rappelons d’abord les ressources fossiles classiques : charbons - pétrole - gaz - qui participent au réchauffement climatique, la réduction de leur utilisation est maintenant plus précisément programmée par le 1er Accord de Paris (12.12.2015). Mentionnons aussi l’uranium, utilisé dans des technologies permettant de répondre à des demandes d’énergie considérables. Mais les coûts des problèmes de sûreté, de démantèlement, auxquels s’ajoutent les potentiels risques de graves conséquences pour la santé de l’homme comme pour l’environnement, sont diverses raisons qui tendent pour l’avenir à la limitation de ce moyen de production.
Indiquons aussi les différentes ressources, actuellement en développement, qui s’inscrivent dans la transition énergétique : - Les exploitations utilisant le rayonnement solaire qui restent toujours tributaires des périodes et conditions d’ensoleillement, elles occupent beaucoup de terrains et mobilisent de grandes surfaces au détriment de l’agriculture ou de la reforestation. Quand celles-ci peuvent être installées en zone désertique, elles ne gaspillent pas de surfaces utiles, mais leur éloignement des zones d’utilisation réduit leur productivité - Les éoliennes, au-delà du constat qu’elles encombrent et dénaturent beaucoup de paysages, ont une production qui est plus encore aléatoire, puisque leur productivité est fonction des caprices climatologiques et par ailleurs de l’affaiblissement des vents au coucher du soleil, alors que paradoxalement la demande de courant électrique augmente simultanément. Ces énergies renouvelables intermittentes nécessitent beaucoup plus de moyens scientifiques et techniques pour sécuriser la continuité de la production électrique.
Il existe d’autres voies : la biomasse par exemple, mais elle soustrait des surfaces cultivables souvent dans des territoires où les populations ne mangent déjà pas à leur faim. - Encore peu utilisée, l’énergie des marées est captée par l’utilisation de barrages ou d’hydroliennes ; la production d’énergie de ces aménagements est périodique, tributaire des mouvements de la Lune et de ses alignements avec le Soleil. N’oublions pas dans cet ensemble la force de gravitation et donc le rôle que tient la masse de notre planète.
Intéressons-nous justement à cette force de gravitation de la Terre, qui reste invariable en chaque site 24/24h sur 365 jours conservant la même intensité. Si cette force varie quelque peu selon les régions du globe, elle est d’une intensité permanente en chaque point de la planète. La large utilisation de cette force peut concourir à mieux répondre aux grands enjeux que sont : l’épuisement de certaines ressources naturelles, la décarbonisation de l’atmosphère et indirectement le problème démographique.
La ressource que représente l’utilisation de la force de gravitation du globe terrestre (au détail près géographique concernant son intensité) est d’une utilisation égale pour tous sur le globe. A cet égard, le dispositif présenté ici, nécessite une implantation dans un site maritime ou aquatique qui ne peut constituer un handicap, puisque l’eau est présente sur les 4/5 de la surface de la planète.
Ce nouvel équipement relève d’un fonctionnement systémique engageant la mise en œuvre simultanée de moyens découlant des lois de base de la Physique. Le modèle présenté ci-après est une application standard de ces règles. Ce dispositif ne pouvait se concevoir sans avoir recours à l’existence récente de différentes matières composites élaborées notamment tout au cours du 20è siècle. Ces matières concourent particulièrement à l’essor de l’industrie du pneumatique comme à la réalisation des toiles et tissus industriels permettant la fabrication de grandes surfaces, souples et étanches résistantes à de fortes pressions.
Exposé et description de l’invention
Le principe de base du procédé est d’abord décrit ci-dessous, il suivra plus loin une adaptation plus sophistiquée permettant une application industrielle.
Indiquons tout d’abord que dans son ensemble, le dispositif GEFG est plongée toute ou en sa plus grande partie dans un milieu aquatique. Il est formé de différents éléments en lien avec un support d’appui (1) qui est une partie fixe verticale élancée de forme parallélépipédique, les angles sont arrondis. Ce support (1) est constitué de béton armé ou précontraint et renferme des caissons (2) étanches nécessaires à l’ajustement de l’équilibre de sa flottaison. Cette partie fixe est habituellement (sauf applications particulières) fixée au fond (figure 2) de l’espace liquide par l’intermédiaire de câbles d’ancrage (3) qui sont munis d’un montage (4) permettant l’accommodation de leur longueur. Cette disposition permet le suivi permanent de la flottaison du support d’appui en fonction des variations du niveau de la surface liquide. Dans le cas où le dispositif est totalement immergé le montage (4) n’a pas lieu d’être.
Ce support fixe que nous nommerons «support principal» (1) reçoit des circuits de rails (figure 3) dont les tracés semblables et parallèles empruntent les deux faces extérieures verticales ainsi que les faces haute et basse. Entourant et implanté contre le support principal, chaque rail (5) décrit un circuit fermé, qui s’inscrit virtuellement dans un plan vertical orthogonal traversant. Les circuits de voies ferrées permettent le roulement d’une file non interrompue de wagonnets se refermant ainsi sur elle-même.
Les wagonnets, (figure 4) tous identiques, sont des «embases» (6) de volume parallélépipédique, ouvertes sur leur partie supérieure. Elles sont toutes identiques, de faible hauteur, conformées en plateaux. Chacune est coiffée d’une enveloppe (figure 6) retenue sur des arceaux (13) eux-mêmes fixés à l’embase correspondante.
Cette enveloppe de volume variable que nous nommerons EW se replie à la manière d’un soufflet de forge.
Le système de liaison entre les embases reçoit en appui simultanément les charges apportées par deux embases contiguës. A ce raccordement, que nous nommerons «support commun» (7) est fixé le galet de roulement (8) sur rail, qui en certains cas pourra être doublé. Cette disposition commune permet à l’embase de rester au contact du rail ; car ce raccordement subit simultanément de la part de deux embases contiguës des efforts contraires d’arrachement et de compression qui s’annulent entre eux.
L’équipement pour le roulage, (figures 7 et 8) vu transversalement, est assuré par le train de 3 (ou 6) galets s’appuyant sur la voie qui comprend 3 rails (5) parallèles et alignés. Le rail central reçoit la charge d’un galet (9) fixé au centre de l’embase, ce qui permet d’élargir son profil en travers. Ce matériel ferroviaire composant le circuit de roulement est formé de poutrelles métal en T, renversées et fixées au support principal. Aux angles du support principal correspond des changements de direction. Des alluchons (10) situés à la base des embases viennent s’inscrire dans les encoches (11) ménagées dans la jante (12) du tambour d’angle .
Au terme du changement de direction, les galets viennent reprendre un contact franc de nouveau sur les 3 rails, une procédure qui se renouvelle à chaque passage de tambour. Ce(s) dernier(s) participe(nt), comme les rails, au guidage de la chaîne et surtout à la régulation de sa tension. Le(s) tambour(s) supérieur(s) transmettent par un jeu d’engrenages au générateur le couple généré par le mouvement de la chaîne.
Ouverte, chacune des enveloppes EVV (figure 6) délimite, au sein du milieu aquatique, un volume gazeux identique. L’embase, d’une faible hauteur ne constitue qu’un petit volume invariable, elle forme la partie inférieure de l’espace gazeux contenu par l’EW. Les embases sont en communication entre elles par l’intermédiaire d’un raccordement flexible (14) en forme d’accordéon qui rappelle les soufflets entre anciens wagons de voyageurs, ils se situent au-dessus du support commun (7). Ce raccordement flexible et l’embase sont les éléments constitutifs d’une artère gazeuse. La partie supérieure plane (15) de l’EVV forme couvercle, lorsque celui-ci sous l’action de la poutre-levier (16) se rabat sur l’embase, l’EW se vide de son volume gazeux qui s’échappe par l’embase puis les raccordements en direction d’autres EW en cours de déploiement. Cette artère est un réseau fermé étanche mettant en communication totale les EW entre elles, ainsi est formée une artère hyperbare bouclée qui dessert l’ensemble décrit qui constitue une chaîne continue roulante refermée sur elle-même.
Les différents éléments de l’EW sont constituées en partie de plaques de métal ou tout autre matériau approprié, ces éléments sont articulés entre eux, étanches et assemblés par des cordons de matériau composite. Ces parties forment les côtés fixées sur des arceaux (13) qui permettent l’ouverture et le repliement des EW. Certaines parties sont en matériaux souples, de la famille des élastomères ou similaires. L’utilisation des matériaux qui s’avéreront durable et plus économique d’emploi feront l’objet d’études particulières en regard de l’agressivité du milieu marin.
L’expérience acquise sur les matériaux utilisés pour la construction d’hydroliennes et d’hélices de navires pourra être mise à profit dans un premier temps.
Considérons le schéma initial, sur la partie plane mobile (15) de l’EW, opposée à l’embase, est fixée une poutre en treillis métallique de section carrée, évidée (figure 9). Elle constitue la poutre-levier (16), elle se prolonge au-delà de la partie mobile supérieure de l’EW. Cette poutre, en section courante, est composée de 4 cornières à ailes égales, jointes par des profilés plats, assemblés en principe par soudage.
Dégagée intérieurement, la poutre-levier (16) permet la libre circulation d’une masse-mobile (17). Sa mobilité sur toute la longueur de la poutre est conduite au gré des inclinaisons différentes que prend celle-ci pendant le parcours de la chaîne. La mobilité de la masse-mobile (figure 9) est facilitée par sa forme en obus à deux têtes, aspect rhomboédrique, qui lui permet d’avoir une bonne hydrodynamique, elle est aussi assurée par un ensemble de galets de roulement en appui sur les 8 faces internes des 4 cornières utilisées en chemins de roulement (figure 9). La masse-mobile est composée de matériaux de forte densité de nature métallique ou autre : ex. plomb cerclé ou enrobé d’acier (avec protection pour compatibilité)...
La position de la masse-mobile sur la longueur de la poutre-levier fait varier et détermine l’intensité du moment qu’applique la poutre sur la paroi supérieure de l’EEV.
Les éléments de base constitutifs du dispositif étant présentés, son fonctionnement de base est ci-après décrit par le suivi d’une embase (un chaînon dans la chaîne) dans son cycle complet (figure 15) :
Du sommet du circuit l’embase va s’engager dans la phase de descente. La poutre, à ce stade du périple, se tient proche de la verticalité, étant presque orthogonale à l’embase. Celle-ci s’engage dans la phase de descente guidée par le tracé des rails (figure 16). Depuis le sommet du support principal la trajectoire de la chaîne épouse un surplomb (18). A cet instant la poutre, entraînée dans le mouvement de l’embase reçoit sous un angle différent l’action de la force de gravitation, déséquilibrée par le mouvement de la masse-mobile (17), la poutre s’incline et dépasse l’horizontalité.
Ce qui provoque à l’air libre le glissement de la masse mobile dans un rapide mouvement vers le bout de la poutre, aménagée en son extrémité pour recevoir l’action dynamique qui va produire le déclenchement du moment provoquant la compression de l’enveloppe à volume variable (EEV).
Un effet de bras de levier provoque alors un moment maximum, que la poutre-levier exerce sur la partie supérieure de l’EW. Cet effort provoque son repliement et la brusque diminution du volume gazeux contenu par l’EW. La conséquence est une compression, correspondant à l’augmentation de la pression dans l’EW qui provoque une chasse de l’air (ou tout autre combinaison gazeuse) vers le circuit hyperbare, pendant que celui-ci est simultanément délesté d’un volume équivalent (comme nous le verrons plus loin).
Indiquons que dans ce court passage du surplomb impliquant une concavité dans le profil en long du tracé des rails, l’embase roulante décollerait du rail (figure 5) si un petit profilé (20) situé au niveau des roulements ne venait s’engager dans une série de galets fixés en ce point (19) contribuant au guidage de la chaîne. Cette disposition maintient l’embase sur le rail jusqu’à ce que celle-ci atteigne le secteur vertical de son tracé. Mais, une variante consiste à inverser cet équipement : une disposition différente du support commun permet une implantation de galets embarqués (figures 7 et 8) qui roulent sur le rail implanté sur les sections concernées.
L’EW est maintenant repliée, la poutre-levier qui lui est solidaire, proche de la verticale, pénètre dans le milieu liquide. Elle subit dans cette position une résistance hydraulique réduite. L’EW repliée, à son tour, pénètre en des conditions analogues dans le milieu liquide. Dans cette phase de descente les positions relatives des éléments mobiles restent inchangées entre elles. A remarquer que les poutres à treillis, fixées aux embases voisines, sont décalées, elles se situent alternativement dans deux pians verticaux proches et parallèles (figure12) afin d’éviter des entrechoquements entre elles.
L’embase, en arrivant au terme de la descente, engage un nouveau retournement en abordant la partie inférieure du tracé. La poutre fixée à son embase subit un changement d’orientation, pour se positionner presque horizontalement, c’est aussi un changement d’orientation par rapport à la force de gravitation. Indiquons que précédemment la pression du circuit hyperbare était contenue, contrée par la poutre- levier, masse-mobile en extrémité, elle n’était pas suffisante pour déployer l’EW. Maintenant elle vient s’ajouter à l’action du poids mort de la poutre et surtout de la masse- mobile restée en extrémité de poutre, ces deux dernières subissent alors l’action de la force de gravitation dirigée vers le fond.
On constate que le déploiement de l’EW se réalise sous l’action du travail de la poutre qui est accompagnée par la force induite transmise par la pression du gaz du circuit hyperbare permettant le gonflement de l’EW.
En conséquence, la poutre solidaire de l’EW s’est écartée ouvrant l’angle formé avec l’embase, l’extrémité de la poutre perd en altitude. Ce mouvement conduit la masse-mobile à rester stable en bout de poutre. Cette dernière effectue donc deux mouvements sim ultanément : 1 ) en suivant le mouvement général de la chaîne, 2) en s’infléchissant vers le fond du liquide. Bien que facilité par la traînée hydraulique, ce mouvement n’est pas totalement achevé au terme de la courte traversée inférieure du support principal. Concernant ce passage inférieur de la chaîne, indiquons que le dispositif destiné à éviter le décollement du rail, implanté dans le ressaut du surplomb, peut aussi être installé ici pour éviter l’apparition d’un battement de la chaîne.
Remarquons que nous enregistrons l’effet inverse produit sur l’EW comparé à celui correspondant au passage du surplomb. Sous la contrainte de la poutre, l’EW s’ouvre produisant un appel de gaz (généralement l’air) créant une dépression dans le circuit hyperbare qui est simultanément compensé (cf p.5 ligne 19). On note ainsi qu’une translation continue de gaz s’effectue dans le circuit entre les EW en fermeture vers les EW en ouverture par l’intermédiaire du circuit bouclé hyperbare.
Au nouveau retournement de l’embase, pour aborder le secteur de la montée, un frottement hydraulique dû à la vitesse angulaire importante concernant la partie éloignée de la poutre participera à achever l’ouverture. Cette action accompagne le double effet produit par la pression interne du réseau bouclé gazeux hyperbare et par le moment appliqué par la poutre sur la partie supérieure de la bâche. L’ouverture totale de la bâche intervient donc au bas du secteur de la montée. Une barre d’arrêt (33) est fixée au niveau du pivot (32) sur l’embase qui permet de bloquer l’angle d’ouverture de la poutre avant qu’elle atteigne l’horizontale. La poutre-levier, durant toute la phase de montée, va donc se maintenir proche de l’horizontale 0° + έ°.
Pendant la phase de montée la pression hydrostatique extérieure à l’EVV va diminuer jusqu’à devenir nulle en surface. La légère pente de la poutre-levier va obliger la masse mobile à s’engager lentement pour parcourir de bout en bout la poutre-levier. Tout au long de la montée, le moment appliqué par la poutre sur la paroi supérieure de l’EW va donc diminuer simultanément à la contrainte qu’exerce la pression hydrostatique sur l’EW au fur et à mesure que celle-ci toujours complètement ouverte se rapproche de la surface. A ce terme, la masse mobile aura atteint la barre d’arrêt (33) près du pivot (32) de la poutre-levier. Les alluchons (10) de l’embase, que nous suivons, s’engagent dans les encoches (11 ) de la jante (12) du premier tambour de la partie supérieure du support principal, par ce biais avec éventuellement un deuxième tambour est communiqué par l’intermédiaire de ces volants l’énergie cinétique de la chaîne qui est transmise au groupe générateur calibré situé en l’un des caissons (2) de la partie supérieure du support principal.
L’EVV que nous suivons a terminé sa montée, elle est maintenant hors de l’espace liquide, mais reste toujours soumise à la pression du circuit hyperbare supérieure à la pression atmosphérique qui l’entoure maintenant. L’embase, ainsi que son EW toujours déployée, franchissent la traverse supérieure. La poutre-levier est dressée toujours tenue en butée sur la barre d’arrêt (33). Notons que la pression interne de la bâche déployée participe à sa stabilité. Toujours guidée par les rails, l’embase entame la phase de descente du cycle et s’engage dans le ressaut en surplomb. Le circuit réalisé par une embase que nous avons suivi est à ce moment bouclé.
On remarque que les éléments embarqués qu’ils soient dans la phase de montée ou de descente gardent la même masse. On note aussi que dans la section ascendante de la chaîne, les enveloppes sont déployées inversement à la section descendante, où elles sont repliées. La colonne dite «montante» subit la poussée d’Archimède, une force en rapport à la masse du liquide correspondant au volume que les EVV déployées déplacent. Tandis que dans l’autre phase (EVV refermées), la colonne ne reçoit pas une poussée équivalente, il en résulte un déséquilibre dont l’effet est de mettre la chaîne en mouvement, qui dans la continuité de son fonctionnement, n’est l’objet d’aucune cause propre à rompre ce déséquilibre.
La description du fonctionnement du dispositif pendant un cycle complet de parcours de la chaîne permet d’analyser les mouvements des éléments constitutifs du dispositif ; ils sont générés par les forces mises en présence ou produites par les pressions qui les sous-tendent, ils sont directement ou indirectement, selon leur orientation, générés par la force de gravitation :
PO - pression atmosphérique
Pmhy - « moyenne circuit hyperbare
PHm - « hydrostatique maximum, en bas de circuit
PHO - « hydrostatique en surface
Pfmm - « induite par le moment masse-mobile, en bout de poutre.
- Conditions de déploiement en passage inférieur : Pmhy + Pfmm > PHm
- Conditions de maintien du déploiement en zone proche de la surface du liquide :
Pmhy > PHO où Pfmm— 0
- Conditions de repliement en départ descente : Pfmm > Pmhy
Sans expériences pratiques, en premier temps considérons que : Pmhy = 1/3 à 1/2 PHm
Le principe de fonctionnement du procédé étant décrit, diverses dispositions permettant sa mise en oeuvre sont présentées :
La description du fonctionnement de la chaîne se considère par rapport à un support stable et fixe. Examinons ce qui concourt à l’équilibre du support principal, flottant et porteur du dispositif, (figures 1 et 2) il est régulé par le remplissage ou la vidange de caissons (2) - ballasts étanches - qui ont pour fonction d’équilibrer à l’arrêt et en marche le dispositif dans son ensemble. Pour assujettir l'unité de production dans son site et contenir les forces de réaction, un ensemble de câblages (3) permettra son amarrage en comprenant une disposition permettant de suivre les fluctuations du niveau de la surface de l’espace liquide. Les câbles fixés en fond par des socles, tirants et scellements adaptés, devront être en capacité de contenir les mouvements de réaction du support principal soumis au fonctionnement de la chaîne, à la mise en arrêt comme à la remise en marche.
Examinons les charges encaissées par les rails fixés sur le support principal, nous constatons que s’exerce sur le support commun une poussée et une traction dont les intensités sont sensiblement proches et simultanées. Cette disposition de liaison par un roulement simple ou par un boggie permet à l’embase de rester équilibrée bien au contact du rail, quelle que soit sa position dans sa course (sauf en 2 points particuliers vus plus haut).
Les poutres levier évoluent selon les phases du système dans deux plans verticaux. Ces plans se situent de part et d’autre de l’axe de la chaîne, l’un pour les poutres correspondant aux unités-cellules numérotées paires et l’autre pour les cellules numérotées impaires de manière à éviter des chevauchements de bras voisins (figure 17) L’intérêt de cette disposition en quinconce permet :
1 ) D’avoir plus de latitude dans le dimensionnement de la hauteur correspondant à l’âme de la poutre et d’avoir plus de possibilité pour obtenir des gains dans l’hydrodynamique. 2) De loger les poutres les unes par rapport aux autres dans la phase du repliement de l’EVV.
La pression du gaz contenu dans le circuit hyperbare évoluera pendant le fonctionnement (selon les lois de la physique des gaz) en fonction des variations des températures ambiantes entre le fond de l’espace liquide, de sa surface et de l’atmosphère du site. Un appareil compresseur-décompresseur embarqué (situé entre deux embases) aura une double fonction :
1) Gérer la continuité de la pression moyenne interne du circuit hyperbare selon les variations des températures de l’environnement.
2) Maintenir la pression, la sécurité du réseau sur le plan de son étanchéité. Une communication avec le centre de contrôle permet de suivre l’activité de l’appareil.
Ce compresseur est sollicité par une sonde pour ajuster la pression moyenne, mais il ne capte l’énergie nécessaire à son fonctionnement qu’au moment où il bénéficie d’une induction électrique située à l’air libre sur le passage supérieur.
La description faite ci-dessus expose le principe de base du dispositif ; mais sous cette forme plusieurs handicaps sont relevés :
- un fonctionnement très ralenti par une traînée hydraulique due aux frottements d’ordre hydraulique amplifiés en bout de bras par sa longueur handicapante qui entraîne une vitesse élevée à l’origine de la phase de montée. Ce qui correspondant à une perte importante de l’énergie qui devrait être captée.
- La pollution visuelle est un autre inconvénient crée par de tels bras s’élevant hors de l’espace liquide.
Dans le mode de réalisation qui suit (au-delà de la présentation des figures) il apparaît que ces handicaps peuvent être très réduits. L’industrialisation du dispositif présenté nécessite de compacter le système de bras de levier pour faire corps avec la cellule (embase + EVV). Présentation des figures :
figure 1 - 11 s’agit d’une coupe du support principal (1 ), qui est le bloc porteur de la chaîne. Cette représentation fait apparaître les caissons, qui sont des évidements (2) utilisés pour l’équilibre de l’ensemble qui permettent le logement des éléments techniques.
figure 2 - Il est présenté l’ancrage du support principal. Le croquis A montre le support principal (1) cadré par une série de câbles (3). Le croquis B montre, à une plus grande échelle, le schéma de principe du système de câblage comprenant une poulie cabestan (4) et une série de contre-poids. L’extrémité du câble d’attache est fixé en fond de site sur un massif ou tout autre système d’ancrage.
figure 3 - Cette figure montre le support principal et la disposition des rails (5) qui le parcourent, ainsi que la position des tambours.
figure 4 - Il s’agit d’un schéma de principe de raccordement entre embases prenant appui sur un galet. Pour la clarté du schéma, la(es) contre-roue(s) ne figure pas sur cette première figure. On remarque le raccordement souple (14) entre embases (6) qui permet la réalisation du circuit hyperbare, comme la barre d’arrêt (33).
figure 5 - Cette figure montre une embase équipée de son contre-rail (20). Elle traverse une des sections où les efforts, auxquels la chaîne est soumise, pourraient la faire décoller du rail (5). La figure 7 apporte une variante à cette disposition.
figure 6 - Ce dessin montre la structure qui délimite le volume variable - l’enveloppe EW et ses arceaux (13) qui forment la structure et facilitent le repliement de l’EVV, ainsi que la barre d’arrêt (33). La poutre-levier n’est pas représentée.
figure 7 - Cette page présente une section de la chaîne à l’instant où celle-ci passe sur un tambour d’angle. On remarque qu’il est ici présenté une variante aux dessins 4 et 5 concernant les galets de roulement.
Le croquis montre les alluchons (10) fixés sous les embases (6) qui s’emboîtent dans les encoches (11) ménagées dans la jante (12) du tambour.
figure 8 - Le croquis présente une coupe de principe sur embase au droit du tambour, elle permet d’observer l’appui sur la jante (12) du tambour ainsi que le sas de communication qu’entoure le raccordement flexible (14) avec l’embase suivante. L’enveloppe EVV n’est pas représentée ici.
figure 9 - Une vue en perspective de la poutre à treillis (16) avec sa masse-mobile (17). figure 10 - la masse-mobile vue en perspective.
figure 11 - la masse mobile vue sous une de ses faces, toutes identiques.
figure 12 - une coupe de la poutre à treillis montre la masse-mobile qui la parcourt, figure 13 - la poutre treillis (16), sur une de ses faces identiques. figure 14 - Ce dessin montre le schéma général de fonctionnement du dispositif, il est ici équipé de poutres levier (16) afin de faciliter la compréhension du dispositif. Pour mieux intégrer sa représentation dans l’épure, le support principal a été coupé pour réduire sa hauteur et les poutres levier ont été quelque peu raccourcies.
Pour la clarté du dessin dans la partie de la chaîne engagée dans la phase de descente, un élément embase (6) sur deux est seulement dessiné ; ce qui correspond à ne représenter qu’un seul des deux plans d’alignement d’évolution des poutres levier figure 15 - Ce schéma représente le passage de la chaîne dans la zone du ressaut du surplomb (18). Cette partie du parcours comprend une concavité. Le croquis présente les étapes du mouvement de la poutre levier qui tourne autour de son pivot (32) en fonction du déplacement de la masse-mobile (17), qui se trouve projetée par la force de gravitation à l’extrémité de la poutre.
figure 16 - Cette figure montre une EW ouverte en phase ascensionnelle et les masses- mobiles (17) qui retournent vers la zone des barres d’arrêt (33) simultanément à la baisse de la pression hydrostatique. Les poutres levier (16) de deux EW contigües sont disposées en deux plans verticaux, le croquis fait apparaître le décalage entre poutres voisines, figures 17 et 18 - Une vue en perspective représente l’ensemble télescopique BRL. En partie supérieure (fig. 17) du dessin, on remarque que le cadre oscillant (22) enserré dans le débord de l’embase (6) est coupé. D’autre part le châssis-rail (27) de guidage est représenté sous forme filaire pour permettre une meilleure lisibilité du dessin. Avec le même objectif un seul des vérins est représenté.
Au débord de l’embase (6) est fixé sur deux axes le cadre oscillant (22) sur lequel par son barreau maître (26) est assujétti l’appareil BRL.
En bas de page (fig. 18) figurent les derniers prismes de l’ensemble télescopique qui portent la masse mobile (28) et ses éléments de suspension. Apparaît aussi un chevalet écarteur-raidisseur (31 )
figure 19 - Ce schéma permet d’appréhender les évolutions de positionnement de l’appareil BLR en regard de l’embase à laquelle il est associé ainsi qu’aux appareils BRL voisins. Ce schéma montre aussi les modes d’attaches mobiles (30) entre les appareils figures 20 et 21 - Ces figures schématisent l’appareil BLR en fonctionnement au départ de la phase de descente. Sur l’épure, les deux extrémités sont représentées : en haut (fig.20) la masse mobile (28) sous l’action de la force de gravitation actionne le repliement de l’appareil. En bas (fig.21) les vérins sont vus en coupe, ces deux appareils sont implantés symétriquement de part et d’autre de l’axe. Pour la clarté du dessin un seul est représenté, l’autre est suggéré. Le châssis-rail de guidage n’est pas dessiné. Apparaissent aussi sur ce schéma les tubulures (34) souples ou rigides qui permettent la circulation du liquide oléopneumatique.
figure 22 - Cette section montre le principe de fonctionnement du châssis-rail (27) de guidage. Celui-ci est formé de deux profilés spéciaux assemblés par soudure.
Cette section montre un des roulements introduits dans l’assemblage, il est porté par une pièce attenante à l’une des rotules de barreaux situées dans l’axe de l’appareil BLR. Un jeu est visible permettant au roulement de prendre appui sur l’une ou l’autre des faces intérieures selon les inclinaisons de l’appareil.
figure 23 - Ce 2ème schéma montre l’assujétissement entre la rotule du barreau-maître et le châssis-rail (27) représentant pour ce dernier son point de fixation principal.
figure 24 - Ce dessin montre le schéma général de fonctionnement du dispositif, il est ici équipé d’appareils BRL plus compacts que les poutres levier (fig. 14). Le support principal a été coupé pour réduire sa hauteur afin de voir simultanément les passages de la chaîne en partie haute ainsi qu’en partie basse du support principal.
Description d’un mode de réalisation
La présentation faite plus haut décrit le principe général du dispositif, une grande partie des éléments sont repris dans l’offre d’une alternative propre à un mode de réalisation industrielle :
L’ensemble des moyens mis en œuvre dans la présentation qui précède sont retenus, seul la poutre levier est transformée - cf : p. 9, lignes 16 à 27. Pour le rendre plus court et compact, plusieurs types de bras de levier pourraient être utilisés. Le choix se porte sur un appareillage formant un bras de levier rétractable (figures 17 et 18) qui va prendre le rôle du bras de levier initialement présenté.
Cet appareillage que nous nommerons BLR sera aussi équipé d’une masse- mobile assujétie (28). L’option choisie, par sa disposition et sa fixation à l’embase, oblige à utiliser un équipement oléohydraulique (34). La fixation à l’embase de l’appareillage BLR se réalise au niveau de la structure de la base fixe de la bâche, qui est un peu élargie. Ce débord forme un plateau solidaire de l’embase (6). Dans une ouverture (21 ) pratiquée dans cette partie élargie, s’inscrit un cadre oscillant (22) autour de son axe central (23) dont l’orientation est parallèle à l’axe d’articulation de l’EW. Ce cadre oscillant (22) est destiné à recevoir la fixation d’un appareil BLR fonctionnant selon le principe du bras de levier rétractable, utilisé pour certains tire-bouchons).
L’appareil BLR est constitué par 2 plans parallèles, chacun formé d’une série de ciseaux. Les deux plans identiques sont reliés par des barreaux (24) qui joignent les points d’articulation formant des rotules (25). L’assemblage ainsi réalisé forme une suite de volumes virtuels formant une lignée de rhomboèdres. Les barreaux communs qui rendent attenants deux volumes seront nommés barreaux axiaux. Les deux premiers volumes sont fixés au cadre oscillant (22) par le barreau axial commun qui sera nommé «barreau axial maître»(26), celui-ci est assujéti au travers d’un rail de guidage au cadre oscillant (22) lui-même assujéti au débord de l’embase par des axes porteurs (23).
Le premier volume de la série se situe en vis à vis de l’EVV, tandis que le deuxième et la suite des volumes variables se tiennent à hauteur de l’embase suivante et plus au-delà.
L’ensemble de la série de volumes décrits est enserré et guidé entre deux rails de glissement qui sont solidarisés formant un châssis-rail de guidage (27). Ce rail est fixé de part et d’autre du barreau axial maître (26) au cadre oscillant, mais aussi fixé en mode glissant sur le montant (figure 12) du cadre de l’appareil BLR de la 2 ème embase suivante de la chaîne (figure 19). Des patins de roulement (figure 22) fixés aux rotules des barreaux axiaux se meuvent librement à l’intérieur de ces rails de guidage (profilés creux). Le châssis rail de guidage (27) sera conformé avec des profils spéciaux joints en soudure continue.
Des chevalets (31 ) assureront un écartement régulier entre le éléments du châssis pour tenir compte des différentes forces variantes en intensité et direction pendant le cycle de la chaîne. Le dernier barreau axial de l’appareil BLR supporte une «masse mobile assujétie» (28) dont la mobilité est assurée par le développement et le repliement de l’appareil BLR. Elle n’est plus ici équipée de galets de roulement.
A l’autre extrémité de l’appareil BRL, entre le premier barreau axial et le barreau axial maître, tous deux renforcés, deux vérins hydrauliques à double effet (figure 21 ) sont symétriquement positionnés (29). Des carters les enveloppent. Ces vérins à double effet sont en communication oléohydraulique (34) respectivement avec deux autres vérins de même type situés à l’intérieur de l’EW, l’action de ces derniers produit l’ouverture ou la fermeture de l’espace dans lequel ils sont situés. Chaque chambre des premiers vérins est reliée par un flexible hydraulique (34) à la chambre inverse du vérin en charge dans l’EW. Lors du déploiement ou de la rétraction de l’appareil BLR, le corps cylindrique des vérins jumeaux peuvent ainsi se mouvoir autour de leur piston fixe. Le fonctionnement de ces vérins est tributaire des mouvements qu’implique la masse- mobile (28) à l’appareil BLR, soumise elle-même à l’action de la force de gravitation dont le sens varie pendant le cycle de la chaîne selon les différents angles d’exposition au champ de gravitation.
Chaque embase est équipée d’un appareil BRL qui lui est attenant comme décrit ci-dessus, mais les mouvements du châssis porteur de guidage ,(27) compte tenu de sa longueur doivent être maintenus sans s’entrechoquer avec ses voisins (figure 19) Pour cette raison les châssis de guidage sont solidarisés entre eux, chacun avec leur deuxième voisin en formant deux files symétriques par rapport à l’axe de la chaîne (principe de la figure 16). La tête de chaque châssis est équipée d’une branche (figure 19) portant des roulements (30) qui enserrent le 2ème châssis voisin en sa partie plus proche de la masse mobile. Ces roulements (figure 22) suivent un mini rail constitutif du profilé spécial (27).
Le positionnement des appareils BLR défini extérieurement décrit (figure 19) peut aussi trouver une variante qui pourrait consister à placer les deux alignements de cadres de part et d’autre sur le côté des embases, le principe de 2 plans d’alignement pour éviter le chevauchement des cadres étant conservé et adapté.
Les particularités du fonctionnement du dispositif équipé et adapté à l’appareil BRL (figures 17 à 24) ont été présentées. S’agissant des autres dispositions, décrites dans les premières pages, elles restent identiques à quelques écarts près : il s’agit notamment de la partie inférieure du support principal plus large, dont le profil devient un demi arc de cercle, quant à l’ouverture de l’EW, elle n’est plus provoquée dans la traversée inférieure, mais repoussée au départ de la phase de montée dans la fin de l’arc de cercle.
Autre modification du support central : les tambours vont avoir un plus grand rayon.
A noter aussi que la suppression de la poutre-levier dans le schéma initial n’exigeant plus une pente pour la circulation de la masse-mobile (28), l’ouverture de l’EW se réalise selon un angle de 90° provoquant un petit gain de poussée dans la phase de montée.
D’autres dispositions pourraient aussi être présentées : tel que deux demi- poutres levier situées de part et d’autre de l’embase. Celles-ci seraient fixées sur des débords surhaussés qui surplomberaient les galets de roulements et les contre-rails pour former appui à ces deux bras d’effort symétriques. Ceux-ci seraient disposées en quinconce par rapport aux embases voisines. Ils seraient aussi équipés de vérins pour être en relation oléopneumatique avec les vérins de la bâche EW.
Il est possible de créer encore d’autres types de bras d’effort en suivant le même principe du bras de levier muni d’une masse mobile qui est soumise à l’action de la force de gravitation. Ce sont les expérimentations qui définiront le meilleur choix à utiliser à terme.
Après un certain nombre important d’années de fonctionnement en zone maritime un remorquage de chaque unité sera réalisée vers un site approprié pour un contrôle et une révision générale. Il sera effectué un échange complet standard des éléments constitutifs de la chaîne. S’agissant de la maintenance courante du dispositif GEFG : A période fixe à déterminer, un entretien périodique consistera le plus souvent seulement à l’échange standard d’une cellule (embase roulante + EVV) ou de circuit qui resteront plus sensibles que le reste relativement rustique des éléments constitutifs du dispositif GEFG. Il sera nécessaire de pratiquer l’arrêt de la chaîne, un «arrêt blocage». Les deux embases voisines de l’embase défectueuse seront bloquées de part et d’autre de la section d’arrêt prévue pour le démontage de la cellule défectueuse, ce peut être au passage sur le tambour où les alluchons peuvent retenir le reste de la chaîne. Celle-ci ainsi restera en place en l’attente du remontage de la cellule nouvelle. Cette disposition permettra en principe un redémarrage automatique après remise sous pression du circuit hyperbare.
La maintenance évidemment nécessaire sera sans coût important en comparaison à d’autres modes de production d’énergie, puisqu’elle ne sera pas dépendante d’une haute technicité.
Insertion dans l’environnement naturel et le monde industriel.
Sa seule ressource n’est exclusivement que la gratuite Force de Gravitation, sans avoir à confisquer aucun espace terrestre. Son seul besoin : des sites d’exploitation aquatiques, les mers et océans, sans compter les grands lacs, ceux-ci couvrent 70% de la surface du globe ; mais les grandes profondeurs limitent à 5 / 7% la surface des sites aisément exploitables.
Il apparaît que la maintenance du dispositif « GEFG » ne sera pas un poste négligeable comme en toute autre unité de production d’énergie électrique. Par contre ce dispositif n’a recours à aucune ressource carbonée fossile ou biologique ou encore de nature nucléaire, etc...
Les unités pourront être construites et diffusées dans le monde entier transportées ou déplacées par voies d’eau partout où les besoins d’énergie propre et non polluante seront attendus. Les unités pourront être construites sur des sites ou extensions de chantiers navals. De ces lieux, ce dispositif sera assez aisément remorqué par voie maritime en vue de son installation dans son site d’exploitation. Ainsi ces générateurs d’énergie construits en un point du globe pourront avoir un point d’utilisation situé de l’autre côté de la planète. On peut attendre, que progressivement des améliorations soient apportées permettant de réaliser des unités plus mobiles et dont la puissance sera croissante par l’utilisation de matériaux permettant l’utilisation de pressions plus élevées.
Quelques remarques, hors du cadre d’une construction en pièces détachées livrées et montées sur le site d’exploitation, intéressons nous à la construction du dispositif dans un site maritime - Plusieurs unités peuvent être assemblées et couplées pour former un navire à tirant d’eau exceptionnel, équipé symétriquement d’unités pour apporter un appui énergétique nécessité par un évènement exceptionnel ou pour relayer une usine de production arrêtée. Il s’agirait d’un super groupe électrogène de très grande puissance flottant, d’énergie-source non carbonée. Le déplacement de bâtiment marin, générateur flottant se ferait toutes chaînes de production arrêtées, cellules repliées. L’équilibre hydrostatique de l’ensemble étant différent durant le transport - fonctionnement stoppé - un système de sas semblable à celui d’un sous-marin permettra d’équilibrer selon son activité le super groupe électrogène. Celui-ci serait aussi muni d’un tambour destiné à recevoir le linéaire de câble pour assurer tout ou partie de la liaison avec la côte ou le site concerné.
L’exploitation du présent dispositif pourra participer à la mise en valeur du patrimoine naturel maritime ; parmi ses nombreuses applications possibles, il pourra assurer l’indépendance énergétique de petites îles et de régions insulaires. Ce nouvel équipement permettra de desservir des territoires isolées ou sera intégré dans un ensemble établi en «ferme» permettant le regroupement de diverses productions concentrées sur une contrée ou un espace maritime.
Un ensemble établi en «ferme» pourrait comprendre des éoliennes et des hydroliennes fixées ou reliées aux unités du dispositif ici présenté. Ajoutons que la mise en oeuvre de dispositifs GEFG servirait de support et permettrait par leur présence de mieux canaliser les courants, ainsi le rendement des hydroliennes serait amélioré.
Pour protéger «des gros temps» cet ensemble serait cerné par des écrans lourds constitués par des digues flottantes qui absorberaient l’énergie des vagues avec le même but de production centralisée d’énergie. En plus d’amortir les vagues de grande amplitude afin d’assurer une protection nécessaire face aux grosses tempêtes, les écrans lourds auraient aussi pour fonction de parer à des risques de collisions de navire accidentellement écarté de leur voie maritime. Ajoutons que dans l’hypothèse d’un séisme la ferme maritime serait davantage sécurisée que ne l’est un barrage hydroélectrique en territoire terrestre ou tout autre équipement côtier. En matière de protection et de sécurité, une autre approche serait un ensemble de coques - double peaux séparée par un «nid d’abeilles» s’appuyant sur les unités, cet ensemble pourrait couvrir le site, apportant une protection totale sécurisée.
Le dispositif pourra aussi être traité en modèle de génération mobile, caréné et équipé afin d’être facilement remorqué par voie maritime. Dans cette disposition cet équipement mobile sera placé en secours pour reprendre l’alimentation électrique d’une contrée dont les organes de production auront été atteints par un cataclysme ou qui seraient l’objet simultanément d’arrêts techniques accidentels. Un service similaire peut être programmé en vue de participer au renforcement de l'alimentation du réseau d'un territoire en vue de répondre à un contexte événementiel exceptionnel.
Une autre disposition du dispositif est aussi envisageable : une position fixe sous marine qui conduira à perdre en rendement énergétique, mais qui gagnera en sécurité (tempêtes, faute de navigation, suivi des niveaux des marées.. etc). La gestion et l’entretien s’en trouvera plus délicate.
Sous l’aspect économique, rationnel, inversement aux autres types de production d’énergie participant à la transition énergétique, le dispositif présenté est une base de production continue et régulière, un regroupement permet de délivrer en permanence un niveau de sécurité pour alimentation continu du réseau. Remarquons qu’en heures creuses, l’énergie non absorbée par le réseau général pourra être utilisée pour répondre à diverses activités et besoins :
- En unité de dessalement de l’eau de mer, couplée avec le pompage en refoulement de l’eau douce produite vers des réserves de réseaux de distribution ou en direction de zones à irriguer. Outre la production d’électricité, ce procédé permettra de faire parvenir l’eau à ceux qui en sont souvent le plus démunis.
- En besoins industriels d’ordre chimique : Pour alimenter des centrales d’électrolyse industrielle pour «craquer» l’eau pour la fabrication des carburants de demain à faible teneur en C02.
- En évitant les monocultures et les tendances à déséquilibrer les agricultures vivrières des pays en voie de développement.
- En produisant l’énergie électrique pour la production d’aluminium ...etc
- En station de stockage d’énergie électrique dans les futures installations à venir.
Ainsi ce dispositif peut aider à contribuer au passage de l’ère carbonée à une nouvelle à venir moins carbonée.
Dans le cadre de la mise en valeur du patrimoine maritime, sur un plan écologique s’agissant du plancton et du krill, matière vivante et nourriture de base pour diverses espèces marines, des études ont pu faire apparaître, que ce sont les courants qui brassent les eaux du fond vers la surface et inversement, qui favorisent la génération de cette matière vivante. Le fonctionnement du dispositif G EFG présenté ne peut être qu’un facteur favorable dans le type de brassage des eaux qu’il implique par son fonctionnement. Quant à la faune aquatique, elle s’éloignera du site par une précaution naturelle, avertie par la transmission de bruits ou de vibrations.
Quittons les milieux maritimes, pour s’approcher de grandes agglomérations auprès desquelles existent souvent d’anciennes carrières de sable immergées par la présence proche d’un cours d’eau. L’utilisation de tels sites représentent des potentialités intéressantes. D’autres sites, que sont les barrages hydroélectriques déjà desservis par des lignes de transport et qui présentent de grands lacs profonds, ces sites peuvent être équipés en apportant un renforcement important par un équipement fait de plusieurs unités. Le dispositif serait susceptible de répondre à la demande en heures creuses et de se cumuler à la production du barrage en heures de pointe.
L’énergie excédentaire générée permettra la récupération et la transformation des matériaux pour économiser nos ressources naturelles. Par ailleurs, beaucoup de déchetteries de pneumatiques sont à exploiter pour protéger l’environnement. Il y a là un gisement intéressant pour la réalisation de différents éléments des EVV du présent dispositif.
Il ne sera jamais possible d’endiguer la croissance en besoin d'énergie. Concernant l'agriculture, bien des espaces sont inutilisés qui seront nécessaires dans l'avenir, face au manque de surfaces cultivables. Celles où la roche affleure, pourront être broyées en surface avec les mêmes techniques de broyage qui sont employées aujourd'hui pour le remplacement de revêtement routier. La poussière de roche sera mêlée à des poussières de déchets de jardins ou ménagers, pour créer et attendre de nouvelles terres de culture.
Les politiques d’économies d’énergie n’arriveront jamais à répondre à la volonté unanime d’obtenir une suppression progressive de la production d’énergie par des modes carbonés et nucléaires. De gros consommateurs en éclairage et chauffage apparaîtront pour accroître les cultures hors-sol appelées sans doute à une croissance importante face à l’augmentation de la population en certaines contrées et à la sous alimentation d’une grande partie des habitants du tiers monde. Des unités du dispositif G EFG présentées pourront être construites et diffusées dans le monde entier et aussi transportées ou déplacées par voies maritimes partout où des besoins d’énergie propre et non polluante sont attendus. Ainsi ces générateurs construits en un point du globe pourront avoir un point d’utilisation situé de l’autre côté de la planète.
Pour son fonctionnement GEFG n’a recours qu’exclusivement à la force de gravitation comme à l’atmosphère et aux espaces liquides qui couvrent les 4/5 de la surface du globe. Il permettra d’éviter la prolifération d’éoliennes qui encombrent, voire gâchent, nos paysages, par ailleurs sera limitée la suppression de terrains confisqués par le photovoltaïque au détriment de l’agriculture ou de la forêt.
Il est important pour beaucoup de régions du monde d’acquérir de nouveaux potentiels de production d’énergie, sans qu’il y ait recours à la diffusion de techniques nucléaires et de dissémination des combustibles usés. Il faut prévoir toujours plus de mécanisation, de moyens de transports et de déplacements des biens et des personnes, un nombre croissant de véhicules électriques. Le bâtiment deviendra de plus en plus consommateur par le développement du chauffage électrique et de la climatisation face au réchauffement climatique, comme de la persistance d’une attente d’un meilleur confort de l’habitat avec la généralisation de la VMC dévoreuse de calories. Le dispositif présenté n’est pas soumis aux caprices des nuages et des vents, il est pratiquement indépendant des conditions climatiques, sans avoir recours aux ressources naturelles de la planète, aux particularités géologiques qui contribuent à créer des inégalités au regard de la richesse des sous-sols. Mis en ordre de marche le système lui-même se met en mouvement sous un effet conjugué dit «systémique» de diverses moyens soumis simultanément au champ de la force de gravitation.
Des améliorations, des transformations seront apportées à ce dispositif et d’autres procédés seront aussi initiés, en vue de mieux valoriser le domaine de l’exploitation systémique de la force de gravitation, qui est une ressource continue, gratuite et perpétuelle devant laquelle les hommes sont égaux, une ressource identique pour tous, dans toutes les régions du globe. C’est une source d’énergie particulièrement intéressante car elle est régulière et inépuisable.
L’exploitation de la force de gravitation, sans être soumis aux caprices de l’intensité des vents, de l’ensoleillement ou de la pluviométrie, s’inscrit totalement dans la transition énergétique avec la volonté de participer à l’établissement d’une industrie décarbonée attendue par l’Accord de Paris - 5 octobre 2016.

Claims

Revendications
1 - Dispositif générateur d’énergie électrique ou mécanique utilisant dans un fonctionnement systémique le champ de gravitation, caractérisé en ce qu’il est formé d’un support vertical (1 ) élancé autour duquel s’enroule dans le sens vertical une chaîne refermée sur elle-même s’appuyant sur des rails et des tambours, l’ensemble étant tout ou en grande partie immergé, les chaînons sont des wagonnets ayant le rôle d’embases (6) pour des enveloppes (13) identiques de même volume qui sont escamotables et étanches, elles forment des espaces gazeux qui sont mis en réseau entre eux par l’intermédiaire de l’embase et d’un raccordement flexible en forme d’accordéon situé au-dessus des essieux communs raccordant les embases, ces enveloppes sont conformes à un soufflet de forge, elles se déploient d’un côté du support vertical et se replient sur son autre versant, toutes sous l’action d’une poutre (16) fonctionnant en bras de levier, les forces nécessaires au déploiement et au repliement sont principalement provoquées et régulées par les déplacements d’une masse-mobile (17) sur la longueur du bras en fonction de ses changements de sens à l’exposition de la force de gravitation pendant le cycle que décrit la chaîne, dont la rotation est produite par l’effet de la poussée d’Archimède s’exerçant sur la colonne des enveloppes qui sont développées contrairement aux enveloppes repliées de la colonne de l’autre versant du support de la chaîne.
2 - Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la poutre (16) fonctionnant en bras de levier est remplacée par un appareil plus compact formant un Bras de Levier
Rétractable, cet appareil BLR (figures 17 à 24) est constitué de séries de ciseaux, rappelant certains tire-bouchons, disposés en deux plans parallèles, les croisements des ciseaux sont assemblées avec leur vis-à-vis par des barreaux (24), le dernier est remplacé par une masse-mobile (28) dont la mobilité est assurée par la rétractibilité de l’appareil BRL, le fonctionnement de ce dernier s’inscrit dans un cadre porteur constitué d’un rail de guidage (27) creux, qui permet en son intérieur le déplacement de roulements en lien avec les barreaux, les rails de guidage forment un cadre assujétti à l’embase par un cadre oscillant (22) et par une fixation mobile (30) à un cadre voisin, la force générée par l’appareil BRL nécessaire à l’ouverture et au déploiement de l’enveloppe EW est transmise par un équipement oléohydrauiique.
3 - Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la communication gazeuse entre les enveloppes EW, (13) ouvertes sur leur embase (6), se réalise par l’intermédiaire de ces dernières et les raccordements souples (14) avec les deux embases voisines réalisant ainsi une artère bouclée formant un réseau fermé étanche qui met en relation simultanée et équilibrée les enveloppes comprimées par leur poutre-levier ou par l’appareil BRL avec les enveloppes en partie inférieure de la chaîne qui sont en dépression parce qu’en cours de déploiement toujours sous l’action de leur bras de levier ou l’appareil BRL.
4 - Dispositif selon les revendication 1 et 2 caractérisé en ce que le fonctionnement des ouvertures et fermetures de chaque enveloppe EW (13) est tributaire de l’action du bras de levier (16) ou BRL animé par les mouvements de la masse mobile (17) ou (28), à l’intérieur d’une poutre ou fixée en extrémité d’un équipement, celle-ci subit les variations d’orientation du sens d’application de la force de gravitation pendant les mouvements du bras de levier rythmés par l’avancée de la chaîne sur son circuit ferré, ce qui a pour conséquence de faire varier l’intensité et le sens de la force transmise à la structure de l’enveloppe pour son développement ou son repliement..
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