WO2012131206A1 - Arcon de selle de cheval - Google Patents

Abstract

L'objet de l' invention est un arçon pour selle de cheval caractérisé en ce qu'il comprend une première partie appelée interface cavalier (32) comportant deux joues latérales (40, 40') disposées de part et d'autre d'un axe médian susceptible d'être disposé à l'aplomb d'une colonne vertébrale d'un cheval, une deuxième partie appelée interface cheval (34) comportant deux lobes (60) disposés de part et d'autre de l'axe médian espacées des joues latérales (40, 40') selon la direction de l'axe médian et une partie intermédiaire assurant une liaison entre lesdites interfaces (32, 34) cheval et cavalier autorisant au moins un mouvement de rotation relatif entre lesdites interfaces (32, 34) cheval et cavalier selon un axe vertical.

Description

A CON DE SELLE DE CHEVAL

La présente invention se rapporte à un arçon de selle de cheval ainsi qu a une selle intégrant ledit arçon.

Sur la figure 1, on a représenté un arçon d'une selle de cheval S.

Il comprend à l'avant une arcade 10 en U destiné à recouvrir le garrot du cheval et deux bandes latérales 12, 12' dont les extrémités avant sont reliées à l'arcade 10 et les extrémités arrière à un troussequin 14. En variante, les bandes latérales 12, 12' peuvent être réalisées d'un seul tenant.

En vue de dessus, les bandes latérales 12, 12' et le troussequin 14 ont une forme en Oméga et en vue de côté, une forme ondulé avec un point haut au niveau du troussequin 14 et de la zone où les bandes latérales 12, 12' se rapprochent.

La zone de jonction entre l'arcade 10 et les bandes latérales 12, 12' comprend un porte étrivière 16, 16'.

L'arcade 10, les bandes latérales 12, 12' et le troussequin 14 peuvent être réalisés en bois à partir de lames de bois lamellées collées, renforcées de préférence par des plaques métalliques.

Dans ce cas, les éléments sont à l'origine plans et sont déformés de manière à obtenir la forme tridimensionnelle souhaitée en utilisant des bandes métalliques de renfort 18 ou des sangles. En variante, il est possible d'obtenir les bandes latérales, l'arcade et le troussequin en matière plastique par moulage.

En raison de sa conception, la réalisation d'un arçon est relativement longue et nécessite un savoir-faire important.

Sur le plan fonctionnel, l'arçon constitue l'armature de la selle et lui confère sa forme. La selle assure la fonction d'interface entre le cavalier et le cheval et ses formes sont adaptées en fonction de la discipline équestre pratiquée et du cavalier.

Comme illustré sur la figure 2, différents matelas et morceaux de cuir sont assemblés et solidarisés à l'arçon pour former notamment l'assise du cavalier. Comme illustré sur la figure 3, en partie inférieure, deux matelas latéraux 20, 20' sont rapportés au niveau de la face inférieure de l'arçon et s'étendent depuis l'arcade jusqu'au troussequin en laissant un espacement 22 en partie centrale. Les arçons et les selles de l'art antérieur ne donnent pas pleinement satisfaction pour les raisons suivantes qui ne sont pas exhaustives :

En premier lieu, les formes de la selle et donc de l'arçon sont généralement adaptées en fonction de la discipline et du cavalier. Or, ces adaptations se font au détriment du confort du cheval ou de la stabilité de la selle sur le cheval. Ainsi, à titre d'exemple, la courbure de l'arçon est plus ou moins prononcée en fonction de la discipline. Dans le cas, d'une courbure très prononcée, il est nécessaire de faire varier l'épaisseur des matelas latéraux 20, 20' de manière à limiter les risques de basculement d'avant en arrière de la selle sur le cheval. Selon un autre inconvénient, les matelas latéraux 20, 20' qui s'étendent sur une grande longueur de part et d'autre de la colonne vertébrale du cheval constituent deux attèles rigides de part et d'autre de la colonne qui génèrent un certain inconfort pour l'animal.

La présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un arçon de conception nouvelle permettant d'améliorer entre autre le confort du cheval.

A cet effet, l'invention a pour objet un arçon pour selle de cheval caractérisé en ce qu'il comprend une première partie appelée interface cavalier comportant deux joues latérales disposées de part et d'autre d'un axe médian susceptible d'être disposé à l'aplomb d'une colonne vertébrale d'un cheval, une deuxième partie appelée interface cheval comportant deux lobes disposés de part et d'autre de l'axe médian espacées des joues latérales selon la direction de l'axe médian et une partie intermédiaire assurant une liaison entre lesdites interfaces cheval et cavalier autorisant au moins un mouvement de rotation relatif entre lesdites interfaces cheval et cavalier selon un axe vertical.

Selon un autre objectif, l'arçon de l'invention permet de simplifier sa réalisation grâce à sa nouvelle conception.

A cet effet, les interfaces cavalier et cheval sont réalisées par drappage de plis de fibres pré-imprégnées.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l ' invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un arçon selon l'art antérieur,

- la figure 2 est vue en perspective d'une selle intégrant un arçon selon l'art antérieur,

- la figure 3 est une vue de dessous de la selle illustrée sur la figure 2,

- la figure 4 est une vue en perspective d'un arçon selon l'invention,

- la figure 5 est une vue de dessous d'un arçon selon l'invention,

- la figure 6 est une vue en perspective illustrant les différentes parties d'un arçon selon l'invention,

- la figure 7 est une coupe selon la ligne AA de l'arçon de la figure 5,

- la figure 8 est une vue de dessus d'une partie dite interface cheval d'un arçon selon l'invention,

- la figure 9 est une vue en perspective d'une partie intermédiaire d'un arçon selon l'invention,

- la figure 10 est une vue de dessus de la partie intermédiaire illustrée sur la figure 9, et - la figure 11 est une représentation schématique du dessous d'une selle intégrant un arçon selon l'invention.

Sur les figures 4 à 11, on a représenté en 30 un arçon selon l'invention comportant une partie supérieure 32 appelée par la suite interface cavalier, une partie inférieure 34 appelée par la suite interface cheval et une partie intermédiaire 36 assurant la liaison entre l'interface cavalier 32 et l'interface cheval 34.

L'interface cavalier 32 comprend une coque réalisée d'un seul tenant dont la surface supérieure constitue une assise pour le cavalier. Les formes de la surface supérieure de l'interface cavalier 32 sont adaptées notamment en fonction de la discipline équestre et des souhaits du cavalier.

Selon un mode de réalisation privilégié, l'interface cavalier est réalisée en matériau composite à partir de fibres de carbone noyées dans une résine époxy. Avantageusement, l'interface cavalier 32 est obtenue par drappage de plis de fibres sur un moule dont les formes sont conformes à celles de la surface supérieure de l'interface cavalier, les nappes de fibres étant recouvertes d'une vessie afin d'opérer un vide lors de l'étape de polymérisation.

Selon les variantes, les fibres peuvent être pré- imprégnées ou non. Dans le cas, de fibres non pré- imprégnées, l'apport de résine peut se faire par infusion ou autre.

A titre indicatif, l'interface cavalier comprend 4 ou 6 plis de fibres de carbone. Selon les cas, le nombre de plis et donc l'épaisseur de l'interface cavalier 32 peut être constant sur toute sa surface ou varier et être plus important dans des zones à renforcer.

Comme illustré sur les figures 4 à 6, l'interface cavalier 32 comprend à l'arrière une assise 38 avec une partie arrière relevée à la manière d'un troussequin de l'art antérieur et avec des parties latérales recourbées vers le bas et à l'avant deux joues latérales 40, 40' séparées en partie supérieure par une échancrure 42 et reliées à l'assise 38 par des zones de jonction 44, 44'.

Contrairement à l'art antérieur, l'échancrure 42 est beaucoup plus profonde que le dégagement de l'arcade de l'art antérieur et s'étend vers l'arrière sur une distance supérieure à 5 cm si bien qu'elle limite les risques de gêne ou de blessure au niveau du garrot.

Selon un autre avantage, l'échancrure étant plus profonde, les zones de jonction 44, 44' ont une largeur I réduite (visible sur la figure 5) qui contribue à obtenir une certaine souplesse entre l'assise 38 et les joues latérales 40, 40'. Ainsi, l'angle d'ouverture entre les joues latérales 40, 40' peut s'ouvrir plus ou moins (comme illustré par la double flèche 45 sur la figure 4) et s'adapter plus facilement à la morphologie de l'animal contrairement à l'arcade d'un arçon de l'art antérieur qui est très rigide.

Avantageusement, l'interface cavalier 32 est symétrique selon un axe médian 46. De préférence, chaque joue latérale 40, 40' comprend au moins une nervure 48 de manière à les rigidifier. Ainsi, chaque joue latérale comprend une première partie 50 en L reliée par des parois 52 à une seconde partie 54 décalée en hauteur avec un profil courbe susceptible d'être en contact avec l'animal alors que la première partie 50 est écartée.

Selon cet agencement, la partie 50 et les parois 52 forme une nervure 48 avec un profil en U.

Chaque joue latérale 40, 40' comprend des moyens de liaison à une étrivière.

Selon un premier mode de réalisation illustré sur la figure 4, ces moyens de liaison se limitent à un orifice 56 ménagé au niveau de chaque joue latérale.

Selon un autre mode de réalisation illustré sur la figure 6, ces moyens de liaison se présentent sous la forme d'un porte étrivière 58 conforme à l'art antérieur solidarisé à la joue latérale 40, 40' par tous moyens appropriés, notamment au niveau des parois 52. D'autres solutions pourraient être envisagées pour les moyens de liaison à une étrivière.

Comme l'interface cavalier 32, l'interface cheval 34 est réalisée en matériau composite à partir de fibres de carbone noyées dans une résine époxy.

Avantageusement, l'interface cheval 34 est obtenue par drappage de plis de fibres sur un moule dont les formes sont conformes à celles de l'interface cheval, les nappes de fibres étant recouvertes d'une vessie afin d'opérer un vide lors de l'étape de polymérisation.

Selon les variantes, les fibres peuvent être pré- imprégnées ou non. Dans le cas, de fibres non pré- imprégnées, l'apport de résine peut se faire par infusion ou autre.

A titre indicatif, l'interface cheval comprend 4 ou 6 plis de fibres de carbone. Selon l'invention, l'interface cheval 34 a des formes symétriques selon l'axe médian 46 et comprend deux lobes droit et gauche 60, 60' reliés par une bande de jonction 62 de l'ordre de 5cm de large. Les lobes droit et gauche 60, 60' sont destinés à prendre appui sur le corps du cheval de part et d'autre de la colonne vertébral, de manière décalée vers l'arrière par rapport à la 14^eme vertèbre du cheval, les joues latérales 40, 40' étant elles décalées vers l'avant par rapport à la 14^eme vertèbre du cheval. L'interface cheval 34 est disposée en dessous de l'assise 38 de l'interface cavalier.

Selon l'invention, comme illustré sur la figure 11, les zones de contact entre la selle et l'animal ne s'étendent pas sans discontinuité de part et d'autre de la colonne vertébrale du cheval comme pour l'art antérieur mais de manière discontinue et comprennent deux zones de contact A et B espacées selon la direction de l'axe médian et disposées de part et d'autre de la colonne vertébrale, une à l'avant de la 14^eme vertèbre et une autre à l'arrière qui autorise une certaine flexion de la colonne vertébrale du cheval dans un plan horizontal. En complément, la liaison entre l'interface cavalier 32 et l'interface cheval 34, notamment la partie intermédiaire 36, autorise au moins un mouvement de rotation relatif selon un axe vertical de manière à autoriser la flexion de la colonne vertébrale du cheval.

Selon un autre avantage, cette discontinuité des zones de contact permet de favoriser la circulation de l'air sous la selle qui peut circuler selon les flèches 64. Dans un plan transversa (perpendiculaire à l'axe médian 46), les lobes 60, 60' et la bande de jonction 62 ont une forme courbe adaptée à la courbure du corps du cheval.

La bande de jonction 62 est suffisamment étroite et a une largeur de l'ordre de 5 cm pour conférer une certaine souplesse et autoriser un léger débattement entre les lobes afin que l'angle entre les lobes 60, 60' puisse s'ouvrir plus ou moins (comme illustré par la double flèche 66 sur la figure 7) et s'adapter plus facilement à la morphologie de l'animal.

Avantageusement, comme illustré sur la figure 7, dans un plan transversal, la bande de jonction 62 est décalée d'un écart e par rapport aux lobes de manière à dégager un espace au droit de la colonne vertébrale de manière à limiter les risques de gêne ou de blessure pour l'animal.

Selon un mode de réalisation, la partie intermédiaire 36 est réalisée en matière plastique et a une élasticité supérieure à celle des interfaces cavalier 32 et cheval 34.

Cette partie intermédiaire 36 est reliée à l'interface cavalier 32 par des moyens de liaison 68 et à l'interface cheval 34 par des moyens de liaison 70. En variante, on pourrait envisager d'utiliser qu'un seul moyen de liaison traversant pour relier les trois parties 32, 34 et 36.

La partie intermédiaire 36 doit être conçue de manière à assurer la reprise des efforts de compression entre les deux interfaces 32 et 34.

La partie intermédiaire 36 et les moyens de liaison 68 et 70 doivent permettre un mouvement de rotation selon un axe vertical entre les deux interfaces 32 et 34, éventuellement un mouvement de rotation selon un axe horizontal perpendiculaire à l'axe 46 et limité les mouvements de rotation selon l'axe médian 46 pour assurer la stabilité du cavalier.

Avantageusement, les moyens de liaison 68 comprennent deux éléments de liaison disposés selon une ligne 72 perpendiculaire à l'axe médian 46 et les moyens de liaison 70 comprennent deux éléments de liaison disposés selon une ligne 74 perpendiculaire à l'axe médian 46 et décalée selon l'axe médian 46 par rapport à la ligne 72.

De préférence, la partie intermédiaire 36 est sensiblement symétrique par rapport à l'axe médian 46 et comprend deux parties droite 76 et gauche 76' reliées par une partie médiane 78 dont la largeur est adaptée à celle de la bande de jonction 62 de l'interface cavalier.

Selon un mode de réalisation, la partie intermédiaire 36 comprend une paroi 80 périphérique sensiblement verticale avec des nervures de renfort, notamment une nervure 82 médiane ainsi que deux nervures obliques 84, 84' une pour chaque partie 76, 76'.

Les moyens de liaison 68 comprennent deux vis 86, 86' disposées de manière symétrique par rapport à l'axe médian 46 qui se vissent respectivement dans des taraudages ménagés dans deux tubes 88, 88' intégrés aux nervures obliques 84, 84'.

En parallèle, les moyens de liaison 70 comprennent deux vis 90, 90' disposées de manière symétrique par rapport à l'axe médian 46 qui se vissent respectivement dans des taraudages ménagés dans deux tubes 92, 92' intégrés aux nervures obliques 84, 84'.

Pour renforcer la rigidité des nervures obliques 84, 84', les parties droite 76 et gauche 76' comprennent chacune une nervure secondaire 94, 94' qui relie le tube 88 ou 88' à la paroi périphérique latérale 80. De préférence, la partie intermédiaire 36 a une dureté comprise entre 50 et 90 Shore A.

Avantageusement, la partie intermédiaire 36 peut être instrumentée. A titre d'exemple, elle peut comprendre au moins un capteur de pression permettant de mesurer les efforts de compression entre les deux interfaces lors de l'utilisation de la selle.

L'arçon 10 de l'invention est intégré dans une selle. Cette selle comprend au moins un revêtement rapporté sur la face supérieure de l'interface cavalier et des revêtements au niveau des faces inférieures des lobes de l'interface cheval et des faces inférieures des joues latérales de l'interface cavalier.

Selon un mode de réalisation, chaque revêtement peut comprendre un bloc en mousse ensaché dans une peau en cuir.

Claims

REVENDICATIONS

1. Arçon pour selle de cheval caractérisé en ce qu'il comprend une première partie appelée interface cavalier (32) comportant deux joues latérales (40, 40') disposées de part et d'autre d'un axe médian (46) susceptible d'être disposé à l'aplomb d'une colonne vertébrale d'un cheval, une deuxième partie appelée interface cheval (34) comportant deux lobes (60, 60') disposés de part et d'autre de l'axe médian (46) espacées des joues latérales (40, 40') selon la direction de l'axe médian et une partie intermédiaire (36) assurant une liaison entre lesdites interfaces (32, 34) cheval et cavalier autorisant au moins un mouvement de rotation relatif entre lesdites interfaces (32, 34) cheval et cavalier selon un axe vertical.

2. Arçon pour selle de cheval selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'interface cavalier (32) comprend à l'arrière une assise (38) avec une partie arrière relevée et des parties latérales recourbées vers le bas et à l'avant deux joues latérales (40, 40') séparées en partie supérieure par une échancrure (42) et reliées à l'assise (38) par des zones de jonction (44, 44').

3. Arçon pour selle de cheval selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'échancrure a une profondeur supérieure à 5 cm afin que les zones de jonction (44, 44') aient une largeur réduite permettant d'obtenir une certaine souplesse entre l'assise (38) et les joues latérales (40, 40').

4. Arçon pour selle de cheval selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'interface cheval (34) comprend deux lobes droit et gauche (60, 60') disposés de part et d'autre de l'axe médian (46), reliés par une bande de jonction (62).

5. Arçon pour selle de cheval selon la revendication 4, caractérisé en ce que la bande de jonction (62) a une largeur de l'ordre de 5 cm pour conférer une certaine souplesse et autoriser un léger débattement entre les lobes (60, 60').

6. Arçon pour selle de cheval selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les interfaces cavalier (32) et cheval (34) sont réalisées par drappage de plis de fibres.

7. Arçon pour selle de cheval selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (36) est reliée à l'interface cavalier (32) par des moyens de liaison (68) et à l'interface cheval (34) par des moyens de liaison (70).

8. Arçon pour selle de cheval selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de liaison (68) comprennent deux éléments de liaison disposés selon une ligne (72) perpendiculaire à l'axe médian (46) et les moyens de liaison (70) comprennent deux éléments de liaison disposés selon une ligne (74) perpendiculaire à l'axe médian (46) et décalée selon l'axe médian (46) par rapport à la ligne (72).

9. Arçon pour selle de cheval selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (36) comprend une paroi (80) périphérique sensiblement verticale délimitant deux parties droite (76) et gauche (76') reliées par une partie médiane (78) ainsi que des nervures de renfort, une nervure (82) médiane ainsi que deux nervures obliques (84, 84') une pour chaque partie droite et gauche (76, 76').

10. Arçon pour selle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (36) a une dureté comprise entre 50 et 90 Shore A.

11. Arçon pour selle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (36) est instrumentée.

12. Selle de cheval intégrant un arçon selon l'une quelconque des revendications précédentes.