SYSTEME DE CONSTRUCTION EN BETON BLINDE D1ACIER
La présente invention a pour objet un nouveau système de construction en béton armé. Il existe deux méthodes les plus utilisées en construction à l'échelle mondiale: le béton armé et la charpente métallique. En références aux documents du CGS et du rapport de l'association française parasismique du 08 juillet 2003, faisant référence à la mauvaise tenue au séisme du béton armée, il est devenu évident que la construction en béton armée est inadaptée au zone sismique, et nécessite un soin particulier et un surdimensionnement .
En effet, le béton est constitué d'une armature de ferraille d'acier ordinaire enrobée de béton. L'acier est supposé donner un certain degré d'élasticité à l'élément ainsi fabriqué. Parmi les inconvénients du béton armé, on peut citer :
• ne résiste pas au séisme, peut provoquer de qrand nombre de victimes lors de séisme. Il nécessite un moulage manuel très encombrant. Il demande de grands délais de séchage et de prise pour passer d'un étage à un autre. Il ne se répare pas une fois cassée. Il nécessite un coût de mise en œuvre important et un temps de préparation important. Il nécessite de gros moyens humains et matériels et une consommation importante d'intrants, de ciment, de gravier, de sable etc. Avec des conséquences néfastes sur l'environnement. Il y a risque de fraude dans le mélange des agrégats. Il ne peut pas résister au phénomène de flambage, non-conformité à la mise en œuvre, ségrégation, zones sèches, risque fissuration au démoulage.
La structure en charpente métallique fait appel au profilé à chaud pour réaliser l'ossature du bâtiment. Il y a également les inconvénients de la Charpente métallique et on peut citer :
• Un coût élevé, un produit totalement importé non disponible localement, de gros moyens de levage, des moyens humains qualifiés, une sérieuse difficulté à l'assemblage, une
transmission importante de vibration, une mauvaise isolation thermique et phonique, il ne résiste pas aux incendies, une vérification régulière et périodique des ancrages et boulons de fixation est nécessaire, un traitement de surfaces anticorrosion, elle est soumise aux phénomènes climatiques; elle subit une dilatation et fatigue thermique. Le phénomène de décapage du béton au niveau des liaisons est dû au différentiel de propagation des ondes vibratoires entre milieu ferreux et milieu béton. Ceci est visualisé par le tableau de propagation d'un type d'onde vibratoire, en l'occurrence les ondes sonores.
Donc il devient évident pour nous que la structure doit être en charpente métallique et que tout adjonction de béton doit être enfermé dans la structure métallique afin de permettre 1' évacuation des ondes rapides et de ne pas provoquer des phénomènes de concentration d' énergies dues aux différences d'impédances de passages d'un milieu à un autre. Afin de concrétiser les caractéristiques de la charpente métallique et de répondre à l'hypothèse que nous nous sommes fixé, nous avons étudié le tube en acier laminé à chaud formé à froid, disponible en grande quantité localement et à prix réduit. Les références d'acier L235, X42, et X52 suivant les normes internationales sont celles utilisées. De plus, les résultats de laboratoire pour les tests de fatigues L et T montre qu'après formage les pertes de caractéristiques sont inférieures à 2 %.
La forme du profilé soudé augmente les caractéristiques en compression et en flexion. D'où un matériau de construction résistant, de poids raisonnable, facile à mettre en œuvre et disponible. Dans ce qui suit nous écrivons la structure du béton mixte. L'association de l'acier et du béton est la combinaison de matériaux de construction la plus fréquemment rencontrée tant dans les bâtiments que dans les ponts. Bien que de nature franchement différente, ces deux matériaux sont complémentaires:
• Le béton résiste en compression et l'acier en traction.
• Les éléments métalliques sont relativement élancés et sujets au voilement, le béton peut empêcher le voilement.
• Le béton assure à l'acier une protection contre la corrosion et une isolation thermique aux températures élevées.
• L'acier permet de rendre la structure ductile.
Le dimensionnement des structures de bâtiments et de ponts est dominé principalement par la réalisation et le support de surfaces horizontales. Dans les bâtiments, les planchers sont généralement réalisés en béton armé par des armatures en acier résistant à la traction. Cependant lorsque les portées augmentent, il est plus économique de supporter la dalle, par exemple par des poutres, plutôt que d'épaissir le plancher. Dans les structures de bâtiment, le grillage de poutres est soutenu à son tour par des poteaux. Les poutres et les poteaux peuvent être réalisés en utilisant des sections acier, généralement des profilés laminés en I et en H respectivement. Il était usuel de dimensionner l'ossature métallique pour reprendre seule l'ensemble des charges, mais depuis les années 1950, il est devenu de plus en plus courant de connecter les dalles de béton aux poutres les supportant à l'aide de moyens mécaniques. Ces derniers éliminent ou du moins réduisent le glissement à l'interface acier-béton de telle façon que la dalle et la poutre métallique agissent ensemble comme un élément unique, communément appelé "poutre mixte" .
Pratiquement, la connexion est assurée par des goujons à tête ou d'autres connecteurs qui sont soudés ou fixés par pistolet à l'acier structurel et ceinturé par le béton. Les éléments mixtes que sont les poutres mixtes, les poteaux mixtes et les dalles mixtes avec tôle profilée sont utilisés depuis de nombreuses années. Des hypothèses simplificatrices sur l'interaction entre l'acier structurel et la dalle de béton ont permis de considérer la construction mixte comme une simple extension de la construction métallique. L'application de cette technologie ayant montré son efficacité, des projets de recherche à grande échelle ont démarré à l'échelle mondiale en vue d'améliorer les connaissances .
Un domaine de recherche concernait l ' interaction entre la poutre métallique et la dalle de béton. L'avantage d'une poutre mixte est évidemment de présenter une raideur et une résistance plus élevées que celles de son équivalent non mixte. Une première étape simplificatrice était de considérer l'interaction comme infiniment rigide, empêchant tout glissement entre les deux éléments. Cependant généralement, la voie la plus économique n'est pas la voie extrême mais la voie médiane, une connexion complètement rigide ne peut être réalisée pratiquement car elle requière un grand nombre de connecteurs et est donc d'un coût élevé. De même, ignorer complètement l'effet de la dalle conduit également à des coûts élevés et à une solution non économique. Aujourd'hui, de nombreuses études basées sur des essais et des simulations numériques apportent une justification sérieuse à la compréhension de l'interaction incomplète entre l'acier et le béton d'une poutre mixte.
Tout dimensionnement doit non seulement prendre en compte l'optimisation de la résistance aux charges, de la raideur et de la ductilité mais également les aspects architecturaux, économiques, de fabrication et d'utilisation des poutres, des
dalles et des poteaux. Les structures mixtes permettent de nombreuses variations architecturales pour combiner les différents types d'éléments mixtes. En plus de réduire les dimensions des poutres, la construction mixte permet :
• des portées plus importantes, des dalles plus minces, des poteaux plus élancés et offre une grande flexibilité et de nombreuses possibilités lors de la conception.
• L'intérêt économique des structures mixtes provient de dimensions plus réduites (la rigidité plus élevée entraîne des flèches plus faibles, des portées plus grandes et des hauteurs totales plus faibles) et d'une construction plus rapide. Les rapports portée sur hauteur (l/h=35) des poutres sont faibles et peuvent présenter plusieurs avantages:
• La réduction des hauteurs permet de réduire la hauteur totale du bâtiment et permet dès lors une diminution de la surface de couverture
• Les portées plus grandes pour des hauteurs identiques (par rapport aux autres méthodes de construction) permettent de libérer des poteaux les pièces qui offrent alors plus de flexibilité
• Pour une même hauteur totale de bâtiment, celui-ci peut présenter plus d'étages.
Les structures mixtes sont simples à construire et présentent des temps de construction réduits: une économie de coûts suite à la réalisation plus rapide du bâtiment, des coûts de financement plus faibles, un prêt à l'emploi plus rapidement et donc revenu d'utilisation plus élevé. Les structures métalliques traditionnelles présentent des systèmes de protection au feu rapportés qui permettent d'isoler l'acier de la chaleur due à l'incendie. Les structures métalliques et mixtes actuelles peuvent présenter une résistance au feu en utilisant les principes des constructions en béton armé dans lesquelles le béton protège l'acier grâce à sa masse élevée et sa conductivité thermique relativement faible.
Tout comme les planchers mixtes qui peuvent résister au feu, les poutres mixtes peuvent également être utilisées sans protection des semelles mais avec un enrobage de béton armé entre les semelles. Ce béton ne sert pas uniquement à maintenir des températures relativement basses dans la semelle supérieure et dans l'âme mais également à apporter de la résistance flexionnelle compensant la perte de résistance de la semelle inférieure portée à haute température.
Les structures mixtes s'adaptent aisément aux modifications susceptibles de se produire durant la vie d'un bâtiment. Cela est particulièrement le cas lorsque la dalle est en présence de structures en portiques. Il est alors toujours possible de créer une nouvelle cage d'escalier entre deux planchers en ajoutant simplement les poutres de renvoi nécessaires. Les évolutions récentes dans les technologies informatiques, de communication et d'information ont montré l'importance d'être capable de modifier rapidement l'organisation des équipements d'un bâtiment. De plus, dans les bâtiments commerciaux ou en copropriété, il doit être possible de modifier les équipements sans occasionner d'inconvénient aux autres occupants. Pour résoudre ces problèmes, les ingénieurs doivent choisir entre plusieurs solutions. Il y a généralement trois manières d'installer les équipements:
• dans les faux-plafonds
• dans un faux-plancher
• dans des caissons situés le long des murs
L'espace entre la retombée et la semelle inférieure d'une poutre mixte constitue une zone idéale dans laquelle les équipements peuvent être installés. Les planchers mixtes sont maintenant la solution privilégiée pour une grande variété de structures car ils offrent aux concepteurs et aux clients les avantages suivants:
• Avant le bétonnage, la tôle profilée constitue une plateforme de travail sûre et qui permet d'accélérer le processus de construction d'autres éléments.
La tôle profilée porte de poutre à poutre et sert de coffrage permanent au béton tel que généralement des étais provisoires ne sont pas nécessaires. La tôle profilée est également une barrière efficace à la vapeur. La retombée de la poutre reste propre après le bétonnage et l'utilisation de tôles peintes peut donner un bon aspect au plafond mais la peinture peut causer des difficultés en cas de soudage des goujons à travers la tôle. La section d'acier du profilé métallique est généralement suffisante pour résister au moment de flexion positif. Des armatures supplémentaires peuvent être présentes dans la dalle pour résister au retrait, aux mouvements dus à la température ou afin d'assurer une continuité aux appuis (moment négatifs). L'action mixte est obtenue grâce à la forme du profil ou à l'aide de moyens mécaniques tel que des indentations ou un bossage de la tôle profilée.
Les tôles profilées combinant une rigidité élevée et un faible poids rendent aisé le transport et le stockage du matériel sur chantier. Un camion est souvent capable de transporter jusqu'à 1500m2 de plancher. Une équipe de quatre hommes peut installer 400m2 de plancher par jour. Les panneaux sont légers et sont des éléments préfabriqués qui peuvent être aisément transportés et installés par deux ou trois hommes. Les éléments métalliques des structures mixtes sont fabriqués et contrôlés en usine. Elles permettent l'établissement de procédures de qualités strictes qui diminuent l'incertitude liée au travail sur chantier. Le résultat en est une précision de construction plus élevée. Comparaison avec d'autres méthodes. Pour pouvoir user des effets de synergie et profiter des avantages disponibles possibles, il est nécessaire d'utiliser des éléments mixtes, les éléments mixtes présentant une rigidité et une capacité de charge plus
grandes qu'un élément métallique présentant les mêmes dimensions. Une poutre mixte avec deux types de poutres métalliques sans connexion de cisaillement dans la dalle de béton. La capacité de charge est sensiblement identique mais les différences de rigidités et de hauteur totale sont clairement mises en évidence.
Généralement, les dimensions des sections d'éléments mixtes sont bien inférieures à celles des éléments correspondant en béton armé ou en acier seul. Généralement deux méthodes opposées de construction sont utilisées, chacune présente ses avantages et ses inconvénients qu'il est utile de mentionner. La méthode de construction conventionnelle en béton permet une grande variété de style et de formes, elle est simple à mettre en œuvre sur chantier et offre une résistance thermique, une isolation phonique et une résistance contre les agents chimiques agressifs. Cependant, le poids propre est élevé en regard de la résistance, le coffrage et le durcissement du béton demandent un temps important. De plus, comme le béton est incapable de résister à la traction, la mise en place d'armatures est nécessaire, ce qui allonge encore le temps de construction.
L'avantage principal de la construction métallique est sa grande capacité portante pour un faible poids . La fabrication pouvant se dérouler indépendamment des conditions météorologiques, l'érection qui suit est très simple et se réalise avec des tolérances faibles. La résistance au feu des structures métalliques peut causer problème. Cette difficulté peut seulement être résolue en utilisant des sections plus importantes ou à l'aide de mesures de prévention coûteuses. La nécessité de disposer de travailleurs mieux formés doit être également mentionnée à décharge de la construction métallique. La comparaison de ces deux méthodes montre que leur combinaison est la voie la plus économique. En plus de présenter les avantages de chacune de ces méthodes, d'autres avantages peuvent
apparaître. Ainsi par exemple, les éléments mixtes peuvent présenter des capacités de charge plus élevées que des éléments métalliques ou en béton armé. La rigidité et la redistribution plastique peuvent également être augmentées en combinant l'acier et le béton. D'une part, cela permet de tirer parti des réserves plastiques de la structure et de l'autre de réduire les facteurs de sécurité grâce à la ductilité inhérente aux modes de ruine des structures mixtes.
Parlant ici de construction mixte, il est important de signaler que dans beaucoup de cas, ce sont des technologies de construction mélangées qui constituent les solutions les efficaces. Le terme mixte décrit seulement l'interaction de deux matériaux dans un même élément constructif (par exemple un poteau tubulaire métallique rempli de béton) alors que les technologies de constructions mélangées se rapportent à la combinaison d'éléments constructifs réalisés selon différentes méthodes de construction (par exemple un poteau en béton utilisé conjointement avec une poutre mixte et une dalle préfabriquée) . Réaliser une structure mixte de manière économique peut se faire suivant les opérations suivantes:
• Tout d'abord, l'ossature métallique contreventée ou non est érigée. Si des tubes creux sont utilisés pour les poteaux, les cages d'armatures peuvent déjà être positionnées en atelier.
• Tous les corbeaux, ailettes et goujons (boulons sans têtes ou clous tirés au pistolet) assurant le transfert d'efforts entre l'acier et le béton doivent être préparés en atelier pour accélérer l'érection sur chantier qui demande une planification détaillée. Après avoir positionné les poteaux, les poutres métalliques sont simplement appuyées entre elles.
• Les éléments en béton armé ou la tôle profilée sont disposées entre les poutres servant à la fois de coffrage et de plateforme de travail. Finalement, lors du bétonnage en une même phase des dalles et des poteaux, la rigidité et la résistance
des poteaux et des poutres augmentent et les assemblages cessent d'être des rotules pour devenir semi-rigides.
Les dalles portent entre des poutres qui s'appuient sur des poteaux. Le plancher est donc constitué des poutres de plancher et de la dalle. Les paragraphes suivants présentent des éléments de construction individuels utilisés fréquemment en construction mixte ou en technologie de constructions mélangées. Les dalles en béton armé, suivant la complexité de la forme du plancher, de la planification et des capacités de préfabrication en atelier, des dalles en béton armé peuvent être fabriquées : sur site en utilisant des coffrages, en utilisant des éléments partiellement préfabriqués, en utilisant des éléments entièrement préfabriqués
Pour ces différentes possibilités, il est possible d'utiliser du béton normal ou léger. Pour des dalles entièrement préfabriquées, il faut prêter attention que seule le peu de béton coulé entre les interstices pourra agir de manière mixte avec les poutres.
Ces dernières années, des dalles précontraintes ont souvent été utilisées pour de grandes portées entre poutres métalliques. Originellement, ces éléments étaient destinés à être utilisés entre des supports rigides tels que des murs raides en béton. Il faut donc être conscient des problèmes auxquelles on est confronté en augmentant le domaine d'application de ces dalles:
• des appuis flexibles comme les poutres (acier, béton ou mixte) mènent à de la flexion transversale
• L'action mixte non souhaitée mène à des contraintes de cisaillement transversal.
• L' échauffement local des semelles de poutres servant d'appui peut provoquer la rupture des ancrages et réduire la résistance au cisaillement des nervures de béton
• Une attention particulière doit être prêtée aux déformations thermiques différentielles à proximité des extrémités
• Des restreintes non souhaitées pourraient nécessiter l'usage d'armatures dans la couche supérieure
• L'influence des flèches de poutre sur la rupture des dalles est fortement réduite lorsque les poutres présentent une préflèche - pour redevenir droites sous le poids propre des dalles- et lorsque les critères communs de flèches des structures métalliques sont respectés. Utiliser une couche de caoutchouc intermédiaire entre les dalles et le plat de la semelle inférieure est une règle de bonne pratique. Les remplissages de béton des alvéoles d'extrémité ont un effet favorable sur la résistance au cisaillement. Cependant, la flexion est toujours le critère dimensionnant pour les dalles précontraintes usuelles A la fois des tôles profilées trapézoïdales conventionnelles et des tôles propres aux planchers mixtes sont utilisées. S'il n'y a pas moyen d'assurer une action mixte, les profilés acier reprennent l'ensemble de la charge verticale (tôles profilées de grande hauteur; le béton entre les nervures servant uniquement à la répartition des charges) ou ils sont uniquement utilisés comme coffrage perdu en négligeant la contribution qu'ils pourraient apporter à l'état final. Ces deux extrêmes mènent à une utilisation non économique des deux matériaux.
Dans les dalles mixtes, plusieurs possibilités existent pour assurer une liaison entre l'acier et le béton:
• La liaison chimique fragile et peu fiable, dès lors, elle ne doit pas être considérée dans les calculs
• La liaison de frottement, incapable de transférer des efforts de cisaillement important.
• La liaison mécanique assurée par un bossage de la tôle profilée.
• La liaison par ancrage d'extrémité tel que des boulons à tête, des cornières ou des déformations d'extrémité de la tôle, elle entraine une introduction de charge très localisée à l'extrémité et donc une augmentation soudaine de la résistance métallique seule à la résistance mixte.
Les poutres supportant les dalles et amenant les charges aux poteaux sont le deuxième élément du plancher. Dépendant de la disposition des poutres, les dalles portent dès lors dans une seule direction. Suivant la philosophie de structures mélangeant plusieurs technologies, ces poutres peuvent êtres métalliques, en béton, mixtes ou même faites d'autres matériaux ou de leurs combinaisons. Dans ce qui suit, seul les poutres de plancher mixtes seront traitées en détail.
Par l'intermédiaire des connecteurs de cisaillement, le béton de la dalle est comprimé dans les zones de flexion positive de la poutre. Les goujons à tête sont les plus utilisés en pratique. Ils présentent l'avantage de combiner une rigidité relativement élevée avec une grande capacité de déformation. Dès lors, par rapport à des cales, les goujons à tête peuvent être disposés avec un espacement suffisant qui facilite grandement leur utilisation. Leur inconvénient est lié au problème de soudabilité, particulièrement lors de l'utilisation de tôles galvanisées ou de semelles de poutres peintes mais également en présence d'eau entre la tôle profilée et la semelle.
La grande rigidité et capacité portante des poutres mixtes permettent la construction de très grandes pièces libres de tout poteau pour un poids de construction limité. Jusqu'à aujourd'hui, les poutres mixtes ont été construites comme bi- appuyées ou continues, les assemblages rigides aux poteaux ayant été évités par manque de connaissance. Pour les parties métalliques, des IPE-, HEA-, HEB-, des U - mais également des profilés reconstitués soudés sont utilisés pour les portées communes. Pour un espacement de poteaux encore plus grand, des poutres ajourées ou des treillis peuvent être nécessaires. Dans certains cas, les sections métalliques des poutres peuvent être partiellement enrobées pour leur assurer une protection au feu.
• La technologie "slim-floor", Où les poutres sont complètement intégrées aux planchers a entraîné une véritable explosion de l'utilisation de la construction mixte dans les pays Scandinaves. Elle permet de disposer d'un plafond plat sans devoir descendre en dessous des poutres. Les systèmes "slim- floor" présentent les mêmes avantages que les dalles en béton conventionnelles en évitant cependant les problèmes bien connus de poinçonnement au sommet des poteaux. L'utilisation conjointe de planchers "slim-floor" et de poteaux creux semble promise à un grand avenir.
A côté de la possibilité de réaliser des poteaux métalliques ou en béton uniquement, la capacité portante des poteaux mixtes est largement dominée par la partie métallique de ceux-ci. Les poteaux mixtes sont généralement utilisés en présence d'efforts normaux élevés et d'un souhait de sections de faibles dimensions. Comme les poteaux mixtes peuvent être préfabriqués ou préparés en atelier, le temps de construction peut être fortement réduit par rapport à la construction sur place en béton armé. L'avantage principal des poteaux mixtes par rapport aux poteaux métalliques est la grande résistance au feu de ceux- ci sans la mise en oeuvre de mesures préventives.
Pour les sections métalliques, des profilés laminés en I aussi bien que des tubes rectangulaires ou circulaires conviennent. Les profilés en I peuvent être complètement ou partiellement enrobés, seul l'espace entre les semelles étant alors enrobé. Les sections creuses présentent l'avantage de ne pas nécessiter de coffrage supplémentaire lors du bétonnage. Elles ont généralement la faveur des architectes et se comportent très bien au feu. Pour des charges très élevées, des sections métalliques peuvent être placées dans les sections creuses. Pour assurer une action mixte suffisante entre les parties métalliques et en béton, des connecteurs de cisaillement doivent être installés dans les zones d'introduction de charges concentrées, et donc au niveau des planchers ou juste en
dessous. Des goujons à tête ou des cornières peuvent être utilisés pour des sections laminées. Pour des poteaux à section creuse, des boulons sans tête introduits au travers de trous et soudés à la surface de la section satisfont aux tests et assurent en plus l'espacement entre les barres afin de ne pas gêner le bétonnage. Cependant, la soudure de ces connecteurs de cisaillement nécessite du temps. Une alternative économique est la technique du clouage de connecteurs de cisaillement dans les sections de poteaux creux développée par Hilti. La pose est simple, très rapide et la résistance observée est très élevée en pour une bonne ductilité.
Traditionnellement, les assemblages ont été considérés comme faisant partie du poteau et n'ont pas été pris en compte dans l'analyse globale. Bien qu'un assemblage soit seulement constitué d'une partie des poteaux, des poutres, des dalles, d'éléments d'attache et parfois de raidisseurs, son comportement réel peut seulement être traduit en le considérant comme un élément séparé de la structure au même titre que les poutres et les poteaux. D'une part, cela permet des constructions plus efficientes mais d'autre part, l'influence des assemblages sur le comportement global est tellement importante que les anciennes méthodes considérant les assemblages comme des rotules parfaites ou des encastrements parfaits ne décrivent pas le comportement réel des assemblages semi-continus. Selon cette approche, les assemblages doivent être définis suivant les trois caractéristiques principales suivantes :
• rigidité: Un assemblage présentant une rigidité de rotation très faible et qui dès lors ne reprend aucun moment de flexion est une rotule. Un assemblage rigide est un assemblage dont la rigidité est plus ou moins infinie et donc tel qu'il assure une continuité parfaite. Entre ces deux extrêmes, les assemblages sont dits semi-rigides.
• moment résistant: Au contraire d'une rotule, un assemblage dont la résistance ultime est plus grande que celle des éléments qu'il assemble est un assemblage parfaitement résistant. De nouveau, un assemblage partiellement résistant est le cas intermédiaire entre ces deux extrêmes. Pour simplifier, le terme "résistance" sera utilisé dans ce qui suit pour qualifier la valeur de la résistance ultime.
• capacité de rotation (ductilité) : Un comportement fragile est caractérisé par une rupture pour une faible rotation, généralement sans déformation plastique. Un comportement ductile est lui caractérisé par une non-linéarité marquée de la courbe moment-rotation et un plateau important qui précède la ruine et qui indique généralement la présence de déformations plastiques. Le coefficient de ductilité est le rapport entre la rotation ultime et la rotation élastique. Les assemblages semi-ductiles sont situés à nouveau entre ces deux extrêmes.
Le nombre de paramètres influençant le comportement des assemblages est trop grand pour pouvoir étudier ceux-ci à échelle réelle. Dès lors, la méthode dite des composantes est maintenant partout considérée comme la meilleure méthode pour décrire le comportement des assemblages de manière analytique. Au contraire de la méthode des éléments finis (FEM) , qui échoue souvent pour prendre en compte les problèmes d'introduction de charges local, l'assemblage est ici divisé en parties logiques exposée à des efforts intérieurs. De la même manière que la FEM pour les déformations et les contraintes, la méthode des composantes s'attache aux déformations et efforts intérieurs de ressorts de composante. Ces dernières années, des campagnes d'essais à grande échelle ont été réalisées dans de nombreux pays pour étudier le comportement non linéaire des composantes individuelles et leur assemblage pour obtenir le comportement non-linéaire des assemblages formés de ces composantes. De plus, comme le transfert des efforts de cisaillement verticaux est
difficile dans les assemblages entre poutres et poteaux à section creuse, l'accès à l'intérieur des poteaux y étant impossible, de nombreux efforts ont été entrepris pour développer des assemblages présentant une capacité portante de cisaillement suffisante et pouvant être préparés en atelier ou aisément mis en place sur chantier. Le problème se complique suite à l'excentricité des charges dues aux tolérances et à la minceur des parois métalliques.
Un corbeau réduit peut être soudé à la surface du poteau et supporter soit la semelle supérieure ou inférieure. Le support de la semelle inférieure nécessite une protection au feu du corbeau. Dans les cas où aucun faux-plafond n'est utilisé, l'architecte pourra refuser d'utiliser des éléments si peu esthétiques. L'utilisation d'un corbeau pour la semelle supérieure s'avère plus difficile lors de la construction, particulièrement lorsqu'un assemblage rigide est souhaité à l'état final.
Pour résumer, il faut souligner que la méthode de construction la plus économique est de commencer avec des poutres métalliques (étayées ou non) simplement appuyées entre les poteaux. En plaçant des plaques de contact et des armatures, on obtiendra très simplement des assemblages semi-continus après le durcissement du béton. Comme certains termes en construction mixte sont souvent utilisés dans un contexte erroné, ce qui mène à des incompréhensions, il est utile de définir les termes suivants:
• Elément mixte est un élément structurel comprenant du béton et de l'acier de construction ou profilé à froid, relié par des connecteurs de cisaillement de telle façon que le glissement longitudinal entre le béton et l'acier et la séparation entre ceux-ci soient limités.
• Connexion au cisaillement est une connexion entre le béton et les composantes métalliques d'un élément mixte qui présente
suffisamment de résistance et de rigidité pour permettre de calculer ces parties comme un élément structurel unique.
• La poutre mixte, élément mixte soumis principalement à de la flexion Poteau mixte. Elément mixte soumis principalement à de la compression ou à de la compression et de la flexion
• La dalle mixte, élément mixte à deux dimensions horizontal soumis principalement à de la flexion dans lequel la tôle profilée. Elle est utilisée comme coffrage permanent capable de supporter le béton frais, les armatures et les charges de chantier
Elle constitue ensuite une partie ou l'entièreté de l'armature de traction de la dalle en se combinant structurellement au béton durci
• Ossature mixte, ossature dans laquelle certains des éléments sont des éléments mixtes, la plupart des autres éléments étant métalliques Assemblage mixte.
• Les assemblages entre éléments mixtes dans lequel les armatures sont destinées à contribuer à la résistance et à la rigidité de l'assemblage, comportement cisaillement-glissement d'un connecteur unique. Abandonnant les anciennes méthodes considérant qu'un élément (connecteur, assemblage,...) est soit rigide ou complètement articulé, complètement ductile ou fragile, la relation idéalisée entre l'effort de cisaillement et le déplacement d'un connecteur est liée à trois caractéristiques dominantes: La rigidité initiale, la résistance (capacité de cisaillement) , la capacité de déformation.
Le glissement est défini comme le déplacement relatif entre les deux matériaux assemblés dans la couche d'interface suivant l'axe de la poutre. Le soulèvement entre l'acier et le béton doit être empêché par des ancrages (par exemple des goujons à tête) ou d'autres éléments capable de transférer des efforts de traction tel que des étriers.
Le comportement global d'une poutre ou d'une dalle construite en positionnant les connecteurs de cisaillement l'un derrière l'autre est fortement influencé par ces trois caractéristiques. Ainsi le degré de connexion au cisaillement d'une poutre, mis à part le nombre de connecteurs, est relié directement à la résistance du seul connecteur. L'interaction au cisaillement dépend de la rigidité initiale des connecteurs utilisés et de leur nombre. La capacité de déformation de la poutre entière est également reliée à celui du connecteur individuel lui-même. Le degré de connexion détermine le rapport entre la capacité portante de la connexion au cisaillement et celle de la section mixte elle-même dominée par sa partie la plus faible (soit l'acier ou le béton). Considérant un comportement parfaitement plastique, le degré de connexion D dépend de l'importance relative des résistances de l'acier et du béton et peut être exprimé par la formule donnée :
N,,Rd
V =
^Rd béton
N1JU η =
** Rd, acier avec NιJU Zj TRd,, nombre de connecteurs
Un degré de connexion nul (D=O) signifie que les deux sections agissent de manière complètement séparée. Tandis qu'une connexion complète (D>100%) signifie que la connexion au cisaillement assurée par les goujons est suffisante pour assurer une ruine de la section elle-même (plastification de toutes les couches). Entre ces deux extrêmes, il s'agit d'une connexion partielle (0<D<100%) , ce qui constitue généralement un optimum d'utilisation des matériaux et de coût. En connexion partielle, la capacité portante de la poutre est limitée par la ruine de la connexion au cisaillement.
II faut remarquer que la connexion partielle n'est permise dans l'EC4 que si les conditions suivantes sont respectées: connecteurs de cisaillement ductiles, chargement statique, moments positifs, portée limitée. Il faut remarquer qu'une connexion complète ne signifie pas qu'il n'y ait pas de glissement à l'interface. Un glissement nul ne peut être obtenu que par un degré de connexion très élevé qui dépend des connecteurs eux-mêmes. Dès lors, augmenter le degré de connexion au-dessus de 100% en ajoutant des connecteurs de cisaillement n'augmente pas la résistance de la poutre à l'état limite ultime mais amène une réduction du glissement et de la flèche à d' état limite de service. Cependant, il faut prêter attention à ne pas dépasser la capacité en cisaillement des semelles de béton, ce qui peut conduire à une ruine fragile. Interaction au cisaillement (rigidité)
Les connecteurs de cisaillement et leur nombre déterminent si la connexion au cisaillement est complète (rigide, raide) ou incomplète (semi-rigide, faible, légère) par comparaison à la rigidité des éléments assemblés (poutre métallique et dalle béton) . Dès lors, une définition claire entre ces deux cas ne peut être donnée. L'interaction idéalement rigide signifie qu'il n'y a pas de déplacement relatif (glissement) entre les éléments au niveau de l'interface de cisaillement. Comme les connecteurs de cisaillement agissent comme des ressorts parallèles, une augmentation de la connexion au cisaillement va de pair avec une augmentation de l'interaction au cisaillement (réduction du glissement) . Une interaction infiniment rigide sera uniquement possible pour des connecteurs infiniment rigides ou pour un nombre infini de ceux-ci (ce qui est irréalisable en pratique) . Le terme interaction complète signifie donc que les déplacements sont suffisamment petits pour que leurs effets puissent être négligés. Dès lors, pour une interaction incomplète, terme lié à l'état limite de service, les déplacements relatifs au niveau des connecteurs doivent être pris en compte pas un saut dans la distribution des déformations. L'hypothèse de Bernoulli
considérant les sections droites comme planes à l'état déformé est alors uniquement valable individuellement pour les deux parties de la section mais plus pour la section mixte toute entière.
Pour une interaction incomplète, le glissement est accompagné d'une augmentation de la flèche à mi-portée par rapport à une poutre présentant une connexion au cisaillement infiniment rigide. Dans l'EC4 [6], cet effet est pris en compte de manière approximative à l'aide d'une interpolation linéaire dépendant du degré de connexion: i
avec D
a flèche de la poutre métallique seule
Dc flèche de la poutre mixte en considérant une connexion au cisaillement infiniment rigide D Degré de connexion au cisaillement
D Facteur dépendant du type de cisaillement (0,3 ou 0,5). Cette formule montre que le code considère qu'une connexion complète (100%) peut être considérée comme correspondant environ à une interaction au cisaillement infiniment raide. Ce qui signifie la construction de 2 à 2,5 étages par semaine. Un cœur en béton contenant les ascenseurs et les escaliers assure la stabilité horizontale du bâtiment. Autour de ce cœur, des planchers slim- floor portent sur les poteaux mixtes très élancés de la façade. Grâce à la restreinte amenée par les assemblages semi-continus (développés spécialement) entre les poutres de plancher et les poteaux mixtes tubulaires, l'épaisseur totale de la dalle a été réduite à seulement 19cm. Cela a donné lieu à une réduction de la consommation de matériaux, des fondations et des coûts. Des calculs particuliers ont été réalisés à l'état limite de service pour les vibrations et les retraits différentiels entre la structure mixte externe et le cœur de béton interne. Les nombreuses études initiales nécessaires pour réaliser un projet aussi novateur mises à part, l'enthousiasme des concepteurs, des architectes, de l'entrepreneur et du
propriétaire du bâtiment a été énorme et permet d'attendre beaucoup du futur. C'est un exemple typique de bâtiment mélangeant plusieurs technologies. Le cœur intérieur en béton reprend les efforts horizontaux et a été construit à raison de
3m par semaine. Les poteaux mixtes et les dalles l'entourant ont été construits presque au même rythme, ce qui a permis une construction très rapide.
Un exemple supplémentaire de structure mixte est un nouveau parking à Innsbruck (Autriche) qui montre comment la technologie conduit à des solutions innovantes tant au niveau de la conception que de l'exécution et de la construction. Les impositions structurelles et les conditions limites sont expliquées rapidement, la solution utilisant un système structural adéquat est expliquée. La particularité est le plancher slim-floor de 26cm assemblé de manière semi-continue aux poteaux mixtes. La portée maximale des poutres de plancher mixte est de 10,58m. Une autre particularité du bâtiment est le cantilever de 4,8m et les poteaux très minces (poteaux mixtes: 0=355 mm) . Ce bâtiment est un exemple de simplification du processus d'érection. En utilisant des poteaux sur 2 étages et des dalles partiellement préfabriqués, le temps d'érection a pu être diminué.
Le développement nouveau conçu par groupe de béton blindé (GBB) , de nombreuses recherches partout en Europe ont amélioré les systèmes existants de construction mixte et ont mené au développement de nouvelles technologies comme les planchers slim-floor avec des assemblages semi continus des poteaux, de nouveaux profilés métalliques ou des systèmes minimisant les temps d'érection et d'assemblage. Nous avons conçu un nouveau système d'assemblage des poteaux améliorant de façon significative la résistance des nœuds et minimisant également les temps d'érection et d'assemblage. En voici la description du Système décrit sous le terme provisoire de béton blindé.
Le béton blindé est le résultat du développement de la charpente métallique. Elle augmente le degré de sécurité et réduit les dégâts des séismes. Nous avons choisi le béton mixte pour les raisons suivantes :
1- Diffusion des contraintes sismiques d'où une augmentation du degré de sécurité sismique du bâtiment
2- Protection du béton de l'éclatement par l'onde sismique,
3- Augmentation de la résistance du poteau de 250 kg/cm2 pour les constructions actuelles en béton à 2400-5200 kg/cm2
4- Facilitation de la pose et du montage
5- Assurance d'un faible coût économique de la construction
6- Diminution du poids de la structure de 1/6.
7- Amélioration de la e résistance du bâtiment aux vents (inconvénient de la charpente métallique pure) .
8- De son homologation en Europe sous le l'appellation EUROCODE 4.
9- de sa conformité aux normes Française 11-391.
Composition du procédé du béton blindé : les poteaux et les assemblages. La Constitution des poteaux : c'est un tube profilé
fabriqué à partir de bobines d'acier laminées à chaud (E24, X42, X52, X60 et X80) .
Le tube est rempli de béton à l'aide d'un vibreur pour garantir un remplissage adéquat du tube creux. Par ailleurs le béton est soutenu par des clous horizontaux à l' intérieur des tubes pour permettre une meilleure stabilité du béton en cas de dilatation du tube métallique.
Un tube creux est introduit dans le béton pour l'évacuation d'excès de pression.
Le rajout de ferraillage enrobé de béton est une éventualité pour augmenter sa résistance au feu et à l'érosion.
Au niveau des extrémités inférieur des tubes, des plaques perforées sont soudées afin de permettre de fixer les poutrelles .
L'assemblage est constitué de trois éléments: de la pièce de base, du disque de pression et des boulons de fixation. La pièce de base est un tube creux de diamètre inférieur au poteau, dont la longueur est de Η, par rapport au poteau, auquel on soude un disque appelé disque de base d'épaisseur calculée (suivant la charge) à mi distance. Des cales sont soudées à l'extérieur du tube de la pièce de base afin de permettre un encastrement adéquat et afin de garantir une verticalisation parfaite des poteaux supérieur et inférieur. Le disque de base Le disque métallique est percé de 16 orifices permettant d' immobiliser le l' assemblage et minimise ainsi les déplacements horizontaux et verticaux.
De l'autre coté, les poutres sont fixées au poteau par des boulons sur des plaques soudées et percées. Par ailleurs, le disque métallique joue le rôle de support des poutrelles et minimise ainsi le risque d'accident (chute de poutrelle).
Le disque de pression est un disque métallique creux identique au disque de la pièce de base qu'on glisse par le haut du poteau (l'ouverture centrale est de diamètre identique au diamètre du
poteau) jusqu'au contact du disque de la pièce de base. Il joue le rôle de distributeur des forces d'inertie et des forces d'accélération de façon égale sur les 16 boulons, sur l'axe vertical et sur le deux disques. Il limite par ailleurs le degré de liberté et joue donc le rôle de contreventement . Les boulons de fixation: ce sont des boulons HR au nombre de 16 (si R+5) . La résistance globale du nœud est jusqu'à 100 fois supérieure au moins par rapport aux nœuds classiques. Les tests effectués avec des machines destinées au béton classique ne sont pas arrivés au point de rupture (laboratoire de contrôle technique des travaux publics de Kouba à Alger) .
Les murs feuilletés sont des murs composites constitués de mortier de ciment, de polystyrène, d'éléments standard tels que des briques ou des parpaings, de treillis métallique ou en plastique de haute résistance. Le mur de brique ou de parpaing est élevé de façon standard. Deux paires de treillis sont disposées symétriquement de part et d'autre du mur.
D'un même coté, la paire de treillis est constituée d'un treillis inférieur coulé dans la dalle inférieur et d'un treillis supérieur coulé dans la dalle supérieur. Concernant le remplissage par les (murs Ext et Int) on propose un type des murs adaptable ou procédé inventé. Constitué par des plaques en polystyrène avec deux nappes de grillages (Ext-Int) remplie en mortiers de ciment dans les (2) cotés. Les avantages de cette technique sont les suivantes :
• L'obtention d'une ossature homogène grâce à la jonction des éléments de la structure et les murs proposés et cela pour assurer la solidarisation de cette ossature (homogène) contre toutes les sollicitations et d'éviter l' effondrent Total et partiel des parois. La diminution de la masse par mètre carré des murs (Ext-Int) . Facilité de la réalisation des parois proposées. Le type proposé offre une isolation thermique Idéale.
Augmentation de l'Isolation phonique.
Introduction de la technique des fibres pour la réalisation des parois. Une réduction importante dans le coût de revient du mètre carré. Lorsque le mur est érigé, les deux treillis supérieur et inférieur sont déployé sur le mur et sont rattaché l'un a l'autre sur une surface de recouvrement d'au moins un tiers de part et d'autre de l'axe de jointure. Le jointure se fait soit par soudure soit par couture, soit par liaison filaire. Le treillis ainsi disposé est recouvert d'un enduit en ciment allégé au polystyrène. Ce dernier permet la finition du mur et le composant polystyrène apporte un élément d'amélioration d'isolation phonique et thermique.