Dispositif d'éclairage à diode
La présente invention concerne de manière générale le domaine de l'éclairage, en particulier les éclairages devant répondre à des spécificités particulières, notamment aptes à produire un éclairement uniforme, et a pour objet un dispositif d'éclairage à diode, ainsi que des appareils d'éclairage comprenant au moins deux tels dispositifs.
Dans certains domaines ou certaines applications, il est nécessaire de disposer d'un éclairage répondant à certaines spécifications techniques, voire réglementaires, par exemple en termes d'intensité ou d'uniformité de l'éclairage au niveau de la zone à éclairer. Tel est notamment le cas, à tire d'exemple illustratif, dans le domaine dentaire. En effet, les appareils d'éclairage opératoire mis en œuvre dans ce domaine doivent remplir les critères et répondre aux exigences de la norme française, européenne et internationale NF EN ISO 9680. Les appareils du type précité, également appelés lampes opératoires dentaires ou encore scialytiques (nom déposé), qui sont commercialisés actuellement comportent généralement comme source(s) lumineuse(s) des ampoules halogènes ou à incandescence, associées à une surface réfléchissante (réflecteur) et à une vitre de protection frontale, l'ensemble étant suspendu au bout d'un bras support articulé, avec blocage en position précis à l'arrêt.
Néanmoins, ces appareils existants sont relativement lourds, peu compacts (nécessité d'un bloc d'alimentation dans le socle ou l'embase du bras support) et ne fournissent pas un éclairement avec un bon degré d'uniformité dans la zone cible à éclairer.
De plus, du fait de la nature même des sources lumineuses utilisées, ces appareils d'éclairage connus émettent beaucoup de chaleur (gêne pour le patient et le praticien) et nécessitent des interventions fréquentes pour changer les ampoules (durée de vie limitée de 50 heures à 2 000 heures maximum).
On connaît d'autre part des dispositif d'éclairage à diodes électroluminescentes (généralement désignées par DEL ou LED). De telles diodes présentent une grande durée de vie, présentent une faible consommation et ne produisent pas une chaleur excessive.
Il existe en particulier, depuis peu, des DEL blanches de plus en plus performantes et puissantes, en termes de luminosité, qui peuvent se substituer aux lampes à incandescence ou halogènes.
Il est toutefois nécessaire d'associer à ces DEL des dispositif ou systèmes permettant de récupérer le flux lumineux émis par elles et de l'amener au niveau de la surface à éclairer.
Ces dispositifs sont d'autant plus intéressants que les trois critères suivants sont au mieux vérifiés :
- le flux récupéré est le plus grand possible (meilleur rendement)
- l'éclairement est uniforme
- la zone éclairée est adaptée à l'objet que l'on veut éclairer. Les dispositifs existants permettant une collecte maximale de lumière du flux de la DEL sont des composants optiques que l'on dispose contre la DEL et dénommés collimateurs.
Toutefois, ils sont très mauvais en terme d'uniformité et ne permettent pas un éclairage correct sur une zone déterminée.
En effet, ils donnent un éclairage fort dans l'axe à ±5° et une décroissance régulière de lumière sans disparition jusqu'à ±30°. La présente invention s'intéresse plus particulièrement aux DEL ayant une indicatrice d'émission Lambertienne. Pour une émission parfaitement Lambertienne, l'indicatrice de rayonnement s'exprime par la variation I(θ) suivante :
I = I0*cos(θ), où I0 est l'intensité lumineuse en candelas ou en watts par stéradian dans la direction de l'axe d'émission du faisceau optique de la DEL et I est l'intensité lumineuse dans une direction faisant un angle θ avec l'axe.
Certaines DEL disponibles dans le commerce, comme par exemple celle connues sous la désignation Luxeon III, ont, par construction, une indicatrice dont les variations sont très semblables à la formule ci- dessus.
Ce rayonnement couvre tout le demi-espace en avant de la LED soit un angle solide total Ω = 2π stéradians (environ 6,28 stéradians).
Pour projeter ce rayonnement sur l'objet que l'on veut éclairer sur un écran éloigné (de 20 cm à plusieurs mètres), il est nécessaire de prévoir un dispositif optique composé d'une ou plusieurs lentilles et/ou un miroir ou plusieurs miroirs ou dispositifs réfléchissants.
Les dispositifs à lentilles ont l'avantage de former une image très nette de la surface émissive de la DEL ce qui est très intéressant pour obtenir un éclairage uniforme, délimité et localisé sur la zone utile.
Toutefois, la mise en œuvre d'une pluralité de lentilles peut s'avérer délicate et aboutir à une construction complexe et coûteuse.
Les dispositifs utilisant des réflexions ou une combinaison de réfractions et de réflexions comme le collimateur de la société Luxeon ("Luxeon collimator") ne produisent pas d'éclairage uniforme.
Une solution simple connue est d'utiliser une DEL et une seule lentille. Pour obtenir une image nette de la zone d'émission sur un écran et récupérer le maximum de flux, il est souhaitable que la lentille ait au moins une face asphérique.
De manière préférentielle, une telle lentille a une première face plane en regard avec la DEL et une deuxième face asphérique avec une méridienne conique, par exemple, de rayon de courbure R = 9 mm et de paramètre de conicité k = -0,6.
L'équation de la méridienne s'écrit de manière connue :
Z = X
R + jR2 - (l + k)X2
Pour une DEL du type Luxeon III blanche de 60 lumens, le flux total collecté sur un écran à 700 mm de la lentille asphérique telle que définie précédemment est de 20 lumens, d'où un rendement énergétique (rapport FiTF0 entre le flux total FL collecté et réfracté par la lentille et le flux total F0 émis par la DEL) de 33 %.
Ce rendement faible est dû au fait qu'une partie seulement des rayons issus de la DEL est collectée par la lentille. En terme d'angle solide, pour les meilleures lentilles existant sur le marché, l'angle solide collecté n'est que le quart de l'angle solide de la DEL. Ainsi, le problème principal posé à l'invention consiste à fournir une solution simple permettant d'améliorer notablement le rendement de la solution connue précitée (DEL + lentille asphérique), et de fournir un dispositif d'éclairage à diode répondant mieux aux trois critères évoqués précédemment. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif d'éclairage à diode, comprenant une diode électroluminescente ou DEL
- A - associé à un système optique apte à récupérer une part importante du flux lumineux émis par ladite DEL et à produire à distance une tache lumineuse sensiblement uniforme en termes d'éclairement, dispositif caractérisé en ce que le système optique comprend, d'une part, des moyens optiques de projection de lumière et, d'autre part, une lentille disposée entre la DEL et lesdits moyens optiques de projection de lumière, ladite lentille présentant une face d'entrée de forme sphérique concave tournée vers la DEL avec un rayon de courbure Rl et une face de sortie de forme sphérique convexe avec un rayon de courbure R2, avec R2 > Rl, la face d'entrée ayant un centre de courbure situé à proximité de la zone ou région d'émission de la DEL et l'épaisseur maximale e du matériau transparent d'indice n formant ladite lentille, vue selon l'axe de symétrie de cette lentille, vérifiant sensiblement la relation e = R2 x (1 + 1/n) - Rl.
En accord avec des variantes de réalisation préférées de l'invention et/ou des caractéristiques avantageuses supplémentaires de cette dernière, il peut en outre être prévu, de manière séparée ou cumulative, que :
- les moyens optiques de projection de lumière comprennent au moins une lentille asphérique ; - la surface de la face d'entrée de la lentille a un rayon de courbure Rl égal ou légèrement supérieur à celui de la surface extérieure, de forme sensiblement sphérique, de la face de sortie de la DEL ;
- la lentille est rapportée par sa face d'entrée sur la surface extérieure de la face de sortie de la DEL par l'intermédiaire d'une couche de colle transparente ;
- la surface de la face de sortie de la lentille correspond à une portion de surface sphérique supérieure en taille à une surface hémisphérique ; - la lentille asphérique présente au moins une face à méridienne conique ;
- la lentille asphérique présente, d'une part, une face d'entrée, tournée vers la DEL, dont la surface est plane ou portée par une surface sphérique de très grand rayon de courbure, en particulier très grand par rapport à R2, et, d'autre part, une face de sortie, opposée à la face d'entrée, dont la surface est asphérique ;
- la lentille asphérique est symétrique de révolution autour de son axe optique ;
- la lentille asphérique présente une face d'entrée ou de sortie à surface biconique ; - la lentille asphérique présente une face d'entrée ou de sortie dont la surface correspond à une partie de surface torique ou cylindrique circulaire ;
- les moyens optiques de projection de lumière comprennent un sous-système optique réglable à effet de zoom ; - les moyens optiques de projection de lumière comprennent des moyens optiques de refocalisation dans un guide de lumière du flux lumineux récupéré ;
- les moyens optiques de refocalisation comprennent deux lentilles asphériques disposées symétriquement par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe optique ou de symétrie de la lentille.
L'invention concerne également un appareil d'éclairage opératoire dentaire fournissant un éclairage sans ombres portées, caractérisé en ce qu'il comprend deux dispositifs d'éclairage comme décrits ci-dessus, montés côte à côte et dont les faisceaux respectifs sont dirigés de manière à être confondus au niveau de la zone à éclairer.
L'invention concerne en outre un appareil d'éclairage opératoire chirurgical fournissant un éclairage sans ombres portées, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dispositifs d'éclairage comme décrits ci- dessus, montés côte à côte et dont les faisceaux respectifs sont dirigés de manière à être confondus au niveau de la zone à éclairer.
Préférentiellement, les dispositifs d'éclairage formant respectivement l'un des appareils précités sont montés ensemble dans un unique carter ou boîtier de protection, par exemple fixé sur l'extrémité d'un bras support articulé.
L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : les figures IA et IB sont des représentations schématiques d'un dispositif d'éclairage selon deux variantes de réalisation de l'invention ;
Ia figure 2 est une vue en coupe, à une échelle différente, de la lentille avec faces d'entrée et de sortie sphériques faisant partie du dispositif de la figure 1 ; les figures 3 et 4 sont des représentations d'images d'écrans de projection (graduées en lux), illustrant la distribution de l'intensité de l'éclairement fourni par une DEL associée à une lentille asphérique seule (Fig. 3) ou à un système optique selon l'invention (Fig. 4) ; la figure 5 est une représentation similaire à celles des figures 3 et 4, montrant l'éclairement fourni par un dispositif selon l'invention avec une lentille asphérique biconique ; les figures 6A et 6B sont des représentations schématiques d'un dispositif d'éclairage selon deux autres variantes de réalisation de l'invention, intégrant des moyens de refocalisation (la figure 6B présentant des moyens 5 différents de ceux représentés sur la figure IB), et la figure 7 est une représentation schématique d'un appareil d'éclairage comprenant deux dispositifs d'éclairage selon l'invention, montés dans un boîtier porté par un bras support articulé.
Comme le montrent les figures 1 et 6 des dessins annexés, le dispositif d'éclairage 1 comprend une diode DEL 2 associée à un système optique 3 apte à récupérer une part importante du flux lumineux émis par ladite DEL et à produire à distance une tache lumineuse 7 sensiblement uniforme en termes d'éclairement.
Selon l'invention, le système optique 3 comprend, d'une part, des moyens optiques de projection de lumière 5 et, d'autre part, une lentille 6 disposée entre la DEL 2 et lesdits moyens optiques de projection de lumière 5, ladite lentille 6 présentant une face d'entrée 6' de forme sphérique concave tournée vers la DEL 2 avec un rayon de courbure Rl et une face de sortie 6" de forme sphérique convexe avec un rayon de courbure R2, avec R2 > Rl, la face d'entrée 6' ayant un centre de courbure situé à proximité de la zone ou région d'émission 2' de la DEL 2 et l'épaisseur maximale e du matériau transparent d'indice n formant ladite lentille 6, vue selon l'axe de symétrie X de cette lentille 6, vérifiant sensiblement la relation e = R2 x (1 + 1/n) - Rl.
Ainsi, le principe de base de l'invention consiste à interposer, entre la DEL 2 et les moyens de projection 5, un composant optique 6 en verre ou en matériau plastique transparent (tel que polycarbonate ou acrylique) qui permette une amélioration du rendement.
Les moyens de projection 5 consistent en ou comprennent avantageusement au moins une lentille 8 asphérique (Fig. IA) ou une lentille biconvexe (Fig. IB).
Le composant optique 6 est préférentiellement une lentille dont la face d'entrée 6' est sphérique concave. Elle a un rayon de courbure Rl proche de celui de la face de sortie 4 de la DEL. Elle est préférentiellement placée intimement contre la surface de la DEL 2. Cette face 6' est, dans une réalisation préférentielle, quasiment une demi-sphère pour être placée au contact de la DEL 2. La face de sortie 6" de cette lentille 6 est préférentiellement également sphérique, sa surface étant préférentiellement supérieure à une demi-sphère (on pourra l'appeler super-hémisphérique).
Cette lentille 6 a pour but de collecter un plus grand angle solide issu de la DEL. En pratique, on choisira cette lentille pour que l'angle solide soit multiplié par un facteur compris entre 2,5 et 3 et le flux lumineux collecté multiplié par 2 environ.
Les DEL qui ont une indicatrice non Lambertienne subissent, en relation avec l'invention, aussi une amélioration globale du rendement de collimation puisque le dispositif 1 récupère de la DEL un plus grand angle solide.
La lentille 6 possède une face d'entrée 6' sphérique de rayon Rl et une face de sortie sphérique de rayon R2. Les sommets des deux faces sont distants de e qui est l'épaisseur sur l'axe optique ou de symétrie de la lentille 6. Cette lentille 6 est réalisée dans un matériau d'indice n et avantageusement la première face 6' de rayon de courbure Rl a son centre de courbure très proche de la surface, région ou zone d'émission 2' de la DEL 2.
Dans une réalisation préférentielle, le rayon Rl est très peu différent du rayon de courbure de la face de sortie 2' de la DEL et ces deux faces 2' et 6' peuvent être collées ensemble avec une colle transparente 4'.
L'avantage en est une fixation de la lentille 6 sur la DEL qui permet un positionnement parfait et inamovible, et, une amélioration en terme de rendement lumineux car ce collage élimine une très grande partie de la lumière perdue par reflet sur les faces 4 et 6' en regard de la DEL et de la lentille 6.
La colle, préférentiellement du type résine transparente, présente avantageusement un indice compris entre les indices de la DEL et de la lentille 6.
A titre d'exemple, on pourra utiliser une colle résine transparente d'indice 1,53 connu sous la désignation E501 par la société EPOTECNY.
La deuxième face 6" a un rayon de courbure R2 formant un dioptre sphérique qui opère une réfraction en utilisant la conjugaison aplanétique des points d'Young. Cette conjugaison se produit pour la relation suivante entre Rl,
R2, e et n : e + Rl = R2 * (1 + 1/n) ou encore e = R2 * (1 + 1/n) - Rl
Le rayon de courbure R2 est indéterminé et il sera choisi en fonction de considérations d'encombrement, de réalisations mécanique et optique et de coût.
On choisira préférentiellement, un rayon Rl égal à celui de la face de sortie 4 de la DEL, la face d'entrée 6' de la lentille 6 étant collée contre la DEL, et un rayon R2 permettant de disposer ladite lentille superhémisphérique 6 compte tenu de l'encombrement disponible entre la DEL 2 et les moyens de projection 5, par exemple sous la forme d'une lentille asphérique 8.
Exemple de réalisation : - la lentille 8 asphérique a une distance focale de 28 mm, et elle est réalisée dans un matériau transparent d'indice proche de 1,5 (verres BK7 ou B270, acrylique...) - la lentille 6 super-hémisphérique est en polycarbonate avec n = 1,585, avec Rl = 3 mm, R2 = 6 mm et e = 6,8 mm - la distance focale de l'ensemble des deux lentilles 6 et 8 est de 18 mm.
Une comparaison objective des résultats de mesures photométriques obtenus par projection sur l'écran, avec la lentille 6 et la lentille asphérique 8 de 28 mm de distance focale par rapport à une lentille asphérique seule de 18 mm de distance focale, est possible car l'image obtenue est de même dimension.
Les résultats de simulation montrent que l'interposition de la lentille super-hémisphérique 6 donne un doublement du rendement photométrique pour un résultat similaire en terme de dimension d'image sur un écran disposé à une certaine distance du dispositif d'éclairage (comparaison des figures 3 et 4).
Pour la figure 3 :
- moyenne au centre sur 10 cm2 = 6 200 lux
- flux total intégré sur l'image = 20 lumens. Pour la figure 4 : - moyenne au centre sur 10 cm2 = 12 000 lux
- flux total intégré sur l'image = 40 lumens.
Dans certains cas, il est nécessaire d'avoir un éclairage allongé dans une certaine direction. A titre d'exemple, ceci est le cas pour les scialytiques dans le domaine de la dentisterie. En choisissant une forme adaptée spécifique pour la lentille asphérique 8, il est possible d'obtenir un tel résultat sans modifier la lentille 6 super-hémisphérique. La lentille asphérique n'a alors plus la symétrie de révolution.
Plusieurs formes de lentille 8 permettent de réaliser ce type d'éclairage et elle peut ainsi avoir une face torique ou biconique, par exemple.
Préférentiellement, la face d'entrée 8' est plane ou légèrement sphérique et la face de sortie 8" est asphérique avec deux méridiennes asphériques différentes dans les deux plans perpendiculaires correspondant aux deux directions d'allongement de l'éclairage sur l'écran.
Un exemple de réalisation d'une telle surface peut être une surface biconique dont deux méridiennes perpendiculaires sont paramétrées chacune par un rayon de courbure R et une conicité k.
Dans une réalisation préférentielle, la lentille 8 est réalisée en verre ou plastique de matériau d'indice proche de 1,5.
La face 8', en regard avec la DEL est plane.
La face 8" est caractérisée par deux méridiennes coniques :
Suivant Y : Ry = 13 mm et ky = -0,6
Suivant X : Rx = 15,5 mm et kx = -0,4 Le résultat donne un éclairage allongé et un très bon rendement de l'ordre de 70 % (voir figure 5).
Dans une application à un scialytique pour la dentisterie ou la chirurgie au moins deux dispositifs 1 [DEL 2, lentille super-hémisphérique
6 et moyens de projection 5, par exemple sous forme de lentille asphérique
8] sont utilisés pour obtenir un éclairage sans ombre comme prévu par la norme en vigueur.
Dans un autre mode d'utilisation, l'unique lentille asphérique 8 peut être remplacée par un ensemble d'au moins deux lentilles 8 et 9 dont une au moins est asphérique. Ce dispositif permet de modifier en continu la distance focale et d'obtenir un effet de type zoom pour obtenir une zone éclairée plus ou moins grande.
Un autre type d'application est l'éclairage directif des tableaux dans les musées, le dispositif 1 selon l'invention est parfaitement adapté à cette application car il permet de s'adapter à la zone éclairée en allongeant dans une direction l'éclairement pour obtenir un éclairage rectangulaire (figure 5).
Un autre type d'application est la focalisation du flux lumineux de la DEL 2 dans un guide de lumière 10. Il est alors important de refocaliser la plus grande partie du flux lumineux à l'intérieur du guide 10 qui peut être une pièce transparente d'un seul tenant ou un ensemble de fibres optiques. Le dispositif 1 selon l'invention permet de collecter ce flux qui est focalisé par des moyens optiques de projection 5 sous forme de moyens de refocalisation dans le guide de lumière 10. Une deuxième lentille asphérique 9 identique disposée symétriquement à la première lentille asphérique 8 permet ce type de refocalisation, de même qu'une lentille biconvexe (figures 6A et 6B).
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.