UNITE DE DECANTATION ET INSTALLATION MONOBLOC POUR LE
TRAITEMENT D'EAU ASSOCIANT LADITE UNITE DE DECANTATION A UN SYSTEME DE FILTRATION
L'invention a pour objet une nouvelle unité de décantation, ainsi qu'une installation monobloc pour le traitement d'eau comprenant ladite unité de décantation de l'eau brute à traiter et un système de filtration.
L'installation de l'invention est plus particulièrement adaptée pour le traitement d'eau alimentant les petites agglomérations, jusqu'à environ 16 000 habitants où il n'existe pas d'usine de traitement spécifique. A l'heure actuelle, l'eau fournie dans certains villages est de l'eau de source qui, potable au départ, peut faire rapidement l'objet de pollution bactériologique ou de pollution physico-chimique. Dans ce cas, l'un des traitements largement usités consiste en un traitement à la javel. Néanmoins, ce type de solution n'est pas satisfaisant puisque souvent mal contrôlé. En outre, il confère à l'eau un goût désagréable. Parallèlement, la réglementation relative à la qualité de l'eau potable se durcit un exemple en étant la norme de turbidité européenne qui est actuellement inférieure à 0,5 nfu. Cela signifie donc qu'il existe un besoin important dans des systèmes de dépollution efficaces qui puissent être mis en place facilement, à des coûts limités, et qui ne présente pas les inconvénients ci-dessus.
Un système de ce type est par exemple divulgué dans le document FR-A-2 374 068. Plus précisément, cette référence décrit une installation combinant dans une même enceinte, décantation et filtration, le système de décantation étant monté directement dans la chambre de submersion du filtre. Le dispositif décrit présente un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, il est prévu de laver à contre courant simultanément ou de manière séparée, le filtre et le système de décantation. En cas de lavage séparé, il est spécifié que le lavage du décanteur doit être effectué nécessairement à la suite du lavage de la couche filtrante. En effet, l'eau utilisée pour le contre lavage provient de la vanne d'alimentation positionnée en bas de l'installation, et passe nécessairement à travers le filtre avant d'aller au décanteur, ce qui implique qu'en cas de lavage séparé, l'eau récupérée au dessus du filtre doit être propre. Quoi qu'il en soit, que le nettoyage du décanteur et du système de filtration soit séparé ou simultané, l'ensemble des boues présentes à la surface des séparateurs est récupéré au fond du décanteur, puis éliminé au moyen d'une canalisation d'évacuation. Or, l'homme du métier sait que pour obtenir une
décantation efficace, il convient de laisser sous les séparateurs, un voile de boue permettant une pré-décantation de l'eau brute. Un autre inconvénient concerne la forme en trémie ou cunéiforme de la cloison séparant le dispositif de décantation de la chambre de submersion conduisant à obtenir une vitesse de circulation variable du liquide et donc un traitement non homogène du fluide. Enfin et surtout, la forme spécifique des séparateurs de l'unité de décantation, lesquels sont composés de multiples tôles minces verticales et parallèles, entre lesquelles sont disposées d'autres tôles constituant des entretoises, ne permet pas une décantation optimale.
Le document FR-A-I 410 200 décrit une installation pour la séparation de suspensions dans les eaux, constituée de deux éléments respectivement, un dispositif de décantation et un dispositif de filtration. Les deux dispositifs sont reliés par une double canalisation centrale concentrique dans laquelle coulent l'eau à traiter et l'eau décantée. En cas de panne de l'un des deux modules, c'est toute l'installation qu'il faut stopper. Dans cette installation, le dispositif de décantation est en réalité un dispositif de clarification à courbe tourbillonnante de floculation. Il n'y a pas de séparateurs.
Le document FR- A- 2 493 719 décrit un décanteur filtrant composé d'un cylindre en tôle à fond conique faisant office de dispositif de décantation, le cylindre étant supporté par deux montants sur lesquels est maintenue une rampe filtrante irrigant des sacs filtrants. Là encore, il n'y a pas de séparateurs et donc pas de décantation optimale.
Il ressort de ce qui précède que les installations "compactes" connues à ce jour ne permettent pas de traiter des volumes d'eau suffisants pour alimenter ponctuellement (en cas de catastrophe naturelle) ou de manière durable (dans le cas de petites agglomérations), plusieurs milliers d'habitants.
L'installation développée par le Demandeur vise à résoudre l'ensemble de ces inconvénients.
Pour ce faire, le Demandeur a mis au point une nouvelle unité de décantation intégrant des séparateurs présentant une forme spécifique leur conférant une surface de contact avec l'eau à traiter optimale, permettant ainsi de réduire considérablement l'encombrement de l'installation tout en assurant le traitement d'une quantité d'eau suffisante pour des populations de plusieurs milliers d'habitants.
L'invention a donc pour objet une unité de décantation présentant : dans sa partie supérieure, des séparateurs permettant de séparer l'eau brute des boues qu'elle contient, des moyens de récupération de l'eau décantée, avantageusement une goulotte, surmontant les séparateurs, dans sa partie inférieure, une canalisation d'arrivée d'eau brute et un système d'extraction des boues, caractérisée en ce que les séparateurs se présentent sous la forme de plaques ondulées identiques, présentant une face recto et une face verso, chaque ondulation définissant des canaux obliques parallèles entre-eux, les plaques étant accolées entre-elles de sorte à ce que la face recto de la plaque n soit en contact avec la face recto de la plaque n+1 et que la face verso de la plaque n+2 soit en contact avec la face verso de la plaque n+1.
Selon une autre caractéristique, les canaux obliques sont orientés d'un angle de 60° par rapport à la verticale.
Par ailleurs, pour optimiser encore d'avantage le phénomène de décantation en augmentant la surface de contact, chaque canal oblique présente des ondulations ou échancrures parallèles entre elles ménagées dans le sens de progression du liquide à traiter.
Selon une autre caractéristique, l'unité de décantation de l'invention est munie d'un système d'extraction de boue se présentant sous la forme d'un collecteur agencé au droit de la périphérie des séparateurs, et au fond duquel est positionné une canalisation munie de trous, la canalisation étant connectée à un système d'aspiration. En d'autres termes, et contrairement au système proposé dans l'art antérieur, le moyen d'extraction de boues de l'invention permet d'extraire la partie des boues récupérée par gravité au fond du collecteur, et ce en l'absence de tout lavage des séparateurs. Dès lors, on retrouve en permanence un voile de boue en suspension sous les séparateurs.
L'invention a également pour objet une installation monobloc pour le traitement d'eau mettant en œuvre l'unité de décantation ci-avant décrite.
Cette installation peut recouvrir au moins trois modes de réalisation.
Dans un premier mode de réalisation, l'installation comprend une unité de décantation au travers de laquelle circule de bas en haut, l'eau brute à traiter, l'unité de décantation étant positionnée sur un dispositif de filtration au travers duquel passe, par gravité, l'eau décantée.
Dans ce mode de réalisation, l'unité de décantation est hermétiquement séparée du dispositif de filtration au moyen d'une cloison et est munie d'une canalisation reliant extérieurement le sommet du décanteur au sommet du système de filtration, dans laquelle circule l'eau décantée.
Une telle installation présente au moins trois avantages, respectivement :
- l'unité de décantation ou le système de filtration est autonome, ce qui signifie qu'en cas de panne d'un module, il suffit de remplacer ledit module,
- le passage de l'eau décantée jusque vers le système de filtration est effectué à vitesse constante et contrôlée et permet donc un traitement efficace
- le lavage à contre courant du filtre n'entraîne pas le lavage du décanteur, ce qui signifie que les séparateurs du décanteur présentent, en permanence, un voile de boue permettant d'assurer une étape de pré-décantation.
En ce qui concerne le système de filtration, celui ci est composé de manière classique d'un plateau à tuyères sur lequel repose au moins une couche filtrante, une chambre d'évacuation étant agencée sous ledit plateau. Bien entendu, les couches filtrantes et leur composition varieront en fonction de la composition chimique du liquide à traiter.
Pour permettre une répartition homogène du liquide décanté provenant du sommet du décanteur, la canalisation reliant le décanteur débouche au sommet du système de filtration dans une goulotte de répartition d'eau.
Enfin, l'installation de l'invention est avantageusement équipée d'une unité de pré- traitement chimique de l'eau brute. En pratique, cette unité de pré- traitement est située en amont du décanteur et contient des moyens de stockage, de mélange et d'agitation des produits chimiques nécessaires au traitement de l'eau. Cette unité présente également des pompes et des vannes de régulation permettant de gérer les débits de chacun des produits chimiques.
Dans un second mode de réalisation, l'installation combine l'unité de décantation et un dispositif de filtration associés à une cuve de stockage d'eau traitée.
Dans cette configuration, le dispositif de filtration est détaché du dispositif de décantation et le dispositif de décantation est positionné sur l'unité de stockage.
En pratique, l'eau à traiter passe dans le dispositif de décantation, puis l'eau décantée est filtrée pour être ensuite stockée et chimiquement traitée dans l'unité de stockage. Avantageusement, l'unité de filtration se présente sous forme de deux filtres à sable maintenus en pression, dont le contre-lavage est assuré, le cas échéant, par l'eau présente dans la cuve de stockage. Avantageusement, cette cuve de stockage présente deux compartiments, respectivement :
- un premier compartiment dans lequel arrive l'eau décantée et filtrée, laquelle sert, le cas échéant, au contre-lavage du filtre, et - un second compartiment alimenté par l'eau du premier compartiment et dans lequel l'eau est traitée chimiquement.
Dans un troisième mode de réalisation, l'unité de décantation est positionnée sur l'unité de filtration et l'unité de décantation se présente sous la forme de deux cylindres concentriques, respectivement :
- un cylindre central dans lequel sont positionnés les séparateurs, et
- un cylindre extérieur dans lequel circule l'eau décantée provenant, par débordement, du cylindre central, le fond du cylindre extérieur communiquant directement avec l'unité de filtration, notamment par le biais d'orifices.
L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation suivants à l'appui des figures annexées.
La figure 1 est une représentation schématique en perspective de l'installation de l'invention selon un premier mode de réalisation.
La figure 2 correspond à une vue en coupe des séparateurs contenus dans l'unité de décantation.
La figure 3 est une représentation schématique en perspective de l'installation selon un second mode de réalisation de l'invention.
La figure 4 est une représentation schématique en perspective de l'invention selon un troisième mode de réalisation.
Sur la figure 1, on a représenté schématiquement l'installation de l'invention. Cette installation comprend trois modules distincts, respectivement une unité de décantation (1) reliée à un dispositif de pré-traitement chimique (2), le module de décantation étant positionné au-dessus d'un système de filtration (3). Dans cet exemple de réalisation, la cuve dans laquelle sont intégrés les éléments de décantation et de filtration est réalisée en inox et est de forme circulaire.
Selon une première caractéristique de l'invention, l'unité de décantation (1) est séparée hermétiquement du système de filtration (3) au moyen d'une cloison (4). Dès lors, le passage de l'eau décantée jusqu'au filtre est effectué au moyen d'une canalisation extérieure (5) reliant le sommet du décanteur au sommet du système de filtration.
L'unité de décantation va maintenant être décrite plus en détail.
De bas en haut, cette unité est équipée dans son fond, d'un collecteur de boues (6) au fond duquel est positionnée une canalisation (7) d'évacuation des boues, elle-même connectée à une tubulure d'aspiration (8). En pratique, la canalisation d'évacuation des boues (7) est munie sur toute sa longueur de perforations permettant le passage des boues par aspiration.
On trouve ensuite, sensiblement positionnée au dessus du décanteur, la canalisation d'arrivée (9) de l'eau brute à traiter. Avantageusement, la canalisation est précédée comme déjà dit d'une unité de pré-traitement chimique (2), laquelle intègre les moyens nécessaires au stockage, au mélange et au dosage des produits chimiques. Bien entendu, le choix des produits chimiques sera effectué en fonction de la nature physico-chimique et du type de pollution de l'eau brute à traiter. L'eau brute arrivant donc à proximité du fond de l'unité de décantation, monte ensuite dans la cuve pour traverser le système de décantation proprement dit, constitué de séparateurs. Cette zone est représentée schématiquement sur la figure 1 par la référence (10).
Ces séparateurs sont représentés en coupe sur la figure 2.
Ils sont constitués par l'association de plaques (11) ondulées accolées les unes aux autres.
Plus précisément, les ondulations de chaque plaque forment des canaux (12) obliques parallèles entre eux, faisant un angle de 60° avec la verticale. Si l'on définit une face recto et une face verso pour chacune des plaques (11), les plaques sont accolées de la manière suivante.
La face recto de la plaque n est accolée à la face recto de la plaque n+1, tandis que la face verso de la plaque n+2 est accolée avec la face verso de la face n+1, la face recto de la plaque n+3 étant alors accolée à la face recto de la plaque n+2. Une telle conformation permet d'optimiser le cheminement de l'eau, et donc la décantation en augmentant la surface de contact. En termes de procédé, un seul moule suffit pour fabriquer chacune des plaques, puisque leur association est obtenue par retournement d'une plaque sur l'autre. Pour optimiser davantage encore le cheminement de l'eau à traiter, et par conséquent l'efficacité de la décantation, chaque canal présente des ondulations agencées dans le sens du cheminement de l'eau. Ces ondulations (13) apparaissent clairement sur la figure 2.
Au dessus des séparateurs, l'eau décantée est récupérée au moyen d'une goulotte circulaire (14), munie également de perforations non représentées. Cette goulotte est reliée à la canalisation (5) de manière à permettre le passage de l'eau décantée dans l'unité de filtration (3). L'eau arrive donc dans cette unité de filtration par la canalisation (15). Cette canalisation est ouverte de manière à permettre l'alimentation en eau du filtre par débordement. Sous cette canalisation, est représenté l'élément de filtration proprement dit (16) composé d'une ou plusieurs couches de matériau granulaire choisi, là encore, en fonction de la nature du liquide à traiter.
La ou les couches filtrantes sont supportées par un plateau (17) traversé par des tuyères (18) permettant le passage d'eau dans le collecteur (19). L'eau propre est ensuite évacuée par la canalisation (20).
Le fonctionnement de l'installation est très simple. En pratique, l'eau à traiter passe tout d'abord dans l'unité de pré-traitement chimique permettant de modifier les caractéristiques physico-chimiques du liquide en vue de sa décantation, puis de sa filtration. En particulier, on pourra préalablement mélanger l'eau avec un floculant de manière à favoriser la décantation. Lorsque l'eau arrive dans le fond du décanteur, le niveau de celle-ci monte pour traverser ensuite les circonvolutions créées par les
séparateurs. En fonction de la quantité de boues déposée dans les séparateurs, une partie de celles-ci tombe par gravité dans le fond du collecteur pour être ensuite aspirée par cycles. En d'autres termes, un voile de boues subsistera sous les séparateurs permettant d'assurer une première étape de décantation. Une fois l'eau brute passée au travers des séparateurs, celle-ci est récupérée par la goulotte située au sommet de l'unité de décantation, l'eau décantée étant ensuite transmise au sommet du système de filtration. L'eau décantée parcourt ensuite les couches filtrantes de haut en bas, pour être transmise dans le collecteur d'eau propre par le biais des tuyères agencées dans le plateau, support des couches filtrantes.
Selon une caractéristique essentielle, le nettoyage de l'unité de décantation est obtenu uniquement par la combinaison du collecteur de boues et de la canalisation d'aspiration. Il n'y a donc jamais contre lavage des séparateurs, ce qui permet donc d'obtenir un voile de boues permanent sous lesdits séparateurs. En revanche, le contre lavage du système de filtration est possible en aspirant de l'eau propre par la canalisation (20), pour évacuer ensuite l'eau sale par les canalisations (15) et (5).
Un second mode de réalisation de l'invention est représenté sur la figure 3.
Dans cette forme de réalisation, l'installation comprend en association l'unité de décantation de l'invention (21) identique à celle précédemment décrite, une unité de filtration (22) et une unité de stockage de l'eau décantée et filtrée (23). L'installation comprend en outre, en amont du décanteur, deux cuves (24, 25) dans lesquelles l'eau, avant d'être décantée, est soumise à une étape de floculation. En aval de l'unité de décantation, on trouve une nouvelle cuve (26) constituant une réserve tampon d'eau décantée. Le dispositif de filtration (22) combine deux filtres à sable fonctionnant en pression grâce à la mise en œuvre de deux pompes réversibles (27). Les deux filtres sont utilisés séparément, ce qui a pour avantage d'assurer un fonctionnement continu de l'installation dans l'hypothèse où un des deux filtres est colmaté et qu'il est nécessaire de le laver. La cuve de stockage (23) comprend deux compartiments (non représenté), respectivement un premier compartiment dans lequel est déversée l'eau filtrée et un second compartiment contenant de l'eau filtrée décantée provenant par débordement du premier compartiment, et dans lequel l'eau est chimiquement traitée. En pratique, le traitement chimique est effectué via des buses non représentées alimentant le
compartiment en produit chimique. L'eau traitée chimiquement est ensuite transmise dans un ballon de réserve (28) relié à des robinets (29) permettant de soutirer l'eau.
Le troisième mode de réalisation est représenté sur la figure 4. Dans ce mode de réalisation, l'unité de décantation (30) et l'unité de filtration (31) sont superposées. Toutefois, à la différence de la figure 1, l'unité de décantation est munie de deux compartiments concentriques, respectivement un compartiment central (32) et muni des séparateurs (33) dans lequel arrive l'eau destinée à être décantée et un compartiment extérieur (34) dans lequel est déversée l'eau décantée après passage sur les séparateurs. L'eau ainsi décantée circule en continu via des perforations (35) entre le compartiment extérieur et le dispositif de filtration, en l'espèce un filtre à sable disposé en dessous de l'unité de décantation. Le nettoyage de filtre à sable est assuré au moyen d'air comprimé stocké dans une cuve (non représenté).
Comme déjà dit, l'installation de l'invention est plus particulièrement utilisée pour l'alimentation en eau potable des zones à faible population, pouvant aller jusqu'à 16 000 habitants. En pratique, le débit de filtration sera compris entre 5 et 100 m3 /h en fonction des besoins. Pour ce faire, les dimensions de l'installation pourront varier avantageusement, exclusivement en termes de diamètre, de manière à ne pas générer des systèmes à trop grande hauteur. En outre, les caractéristiques des séparateurs sont telles qu'elles permettent d'améliorer l'efficacité de la décantation par rapport aux systèmes connus pour des dimensions similaires, permettant donc de réduire la taille de l'installation.
L'invention est les avantages qui en découlent ressortent bien de la description qui précède. On note en particulier la séparation hermétique des systèmes de décantation et de filtration, ce qui permet de maintenir un voile de boues à la surface des séparateurs, et donc d'assurer une étape de pré-décantation. En outre, le système de modules permet de changer l'un des modules en cas de panne, sans immobiliser l'installation.