Essieu pour véhicule automobile iπiti d*sπ dispositif de maîtxtien de sûreté 'un bras de commande d'un tel essieu, et ensemble de commande! associé.
S La présente invention concerne un essieu pour véhicule automobile à au moins quatre roues directrices, et comprenant un actionneur permettant ia commande d'un tel essieu.
Un essieu de véhicule automobile comporte généralement eux bras oscillants longitudinaux portant chacun une roue à une de leurQ extrémité, et sont articulés à leur autre extrémité sur ia carrosserie du véhicule. Des moyens élastiques et amortisseurs sont disposés entre les bras et la carrosserie, et dans le cas d'un essieu souple, une barre transversale anti-dévers élastiquement défor able en torsion est rigidement reliée par ses extrémités aux deux bras oscillants» 5 ' Dans les virages, les roues d'un véhicule automobile subissent des efforts latéraux dans la direction du virage. Afin d'améliorer P équilibre dα véhicule et contrôler de façon active son comportement en lacets, un dispositif commandant une rotation- limitée des roues arrières est installé. On parle alors de système quatre roues directrices.0 On connaît par les demandes de brevet EP-A-0 890 499 et US 5
086 861, des dispositifs permettant l'orientation des roues arrières d'un véhicule automobile par un essieu comprenant deux bras, reliés chacun à une extrémité à une roue arrière, et à un actionneur apte- à déplacer les bras pour orienter les roues arrières. Cependant, de tels dispositifs possèdent l'inconvénient, outre- un encombrement important, de présenter des risques en cas de défaillance de l'actionneur, pouvant entraîner une instabilité du véhicule automobile
La présente invention a donc pour objet de résoudre ces inconvénients en proposant un essieu comprenant des moyens de
sécurisation en cas de défaillance d'un dispositif d'orientation des roues.
A cet effet, l'essieu selon l'invention destiné à un véhicule automobile à au moins quatre roues directrices comprend au moins deux bras oscillants portant des supports de roues aptes à pivoter selon un axe sensiblement vertical par rapport auxdits bras pour orienter les roues et une tringlerie de commande d'orientation des roues reliées aux supports de roues. La tringlerie de commande d'orientation des roues est commandée par un actionneur comprenant un bras de déplacement qui est mobile suivant son axe su lequel est mont un dispositif de maintien de sûreté, indépendant de l'actionneur et apte à maintenir le bras de déplacement dans une position donnée, en cas de défaillance de l 'actionneur.
La sécurité est accrue pour les utilisateurs de véhicule automobile comprenant un tel essieu» grâce au dispositif de maintien de sûreté, le bras de commande d' orientation des roues ne peut provoquer une rotation intempestive des roues en cas de défaillance de l'actionneur.
Cet essieu a également l 'avantage de comprendre un dispositif de maintien de sûreté coaxial avec le bras de- déplacement de l 'actionneur. Le dispositif de maintien de sûreté n'engendre donc pas d'efforts parasites d'inertie sur l'essieu et possède un encombrement réduit.
Un îtl essieu comprenant un dispositif de maintien de sûreté présente l'avantage d'engendrer des coûts de fabrication réduits et de nécessiter une zone d'encombrement restreinte. En effet, le volume d'implantation du dispositif de maintien de sûreté est faible et ne nécessite pas d'avoir un logement spécifique. ïl est ainsi possible de prévoir un logement pour d' autres éléments du véhicule automobile à
proximité de cet essieu, par exemple une roue de secours- dans le cas d'un essieu arrière.
• Le dispositif de maintien de sûreté étant distinct et séparé de l'actionneur commandant le bras de déplacement, il n'est pas nécessaire d' avoir un actionneur de structure particulière pour commander l'essieu, ou encore de démonter actionneur en cas de maintenance à effectuer au niveau u dispositif de maintien de sûreté.
Dans un mode de réalisation, le dispositif de maintien de sûreté comprend des moyens de biocage du bras de déplacement dans une position déterminée.. Les moyens da blocage peuvent avantageusement comprendre un carter fixe - entourant le bras de déplacement comprenant un alésage maai d'une section tronconique, et au moins un ensemble de serrage disposé sur le bras de déplacement. L'ensemble de serrage comprend des mors sollicités axial emeo contre la surface de section tronconique par un organe élastique pour provoquer leur rapprochement radial, et le serrage du bras de déplacement. Les moyens de blocage comprennent des doigts de déclenchement mobiles entre une position de retenue axiale du mors et une position déverrouillée, les doigts étant par exemple actionnés par un relais et un électroaimant.
Dans un mode de réalisation , le dispositif de maintien de sûreté de l'essieu comprend un moyen de rappel du bras de déplacement dans une position déterminée. Le moyen de rappel peut comprendre une pièce de butée, solidaire avec le bras de déplacement et des organes élastiques situés axialement de part et d'autre de la pièce de butée. Les extrémités des organes élastiques peuvent venir en appui d' un côté sur ia pièce de butée et d'un autre côté sur une pièce- fixe. Les organes élastiques peuvent être comprimés en vue d'un retour du bras de déplacement dans une position neutre correspondant à un angle de
braquage des roues sensiblement nul. On peut par exemple utiliser des organes élastiques usuels, du type ressort hélicoïdal ou rondelle Belleville,
Le dispositif de maintien de sûreté de l' essieu peut avantageusement comprendre un moyen de rappel actif en permanence, l 'actionneur étant apte à provoquer un déplacement du bras de déplacement à P encontre du moyen de rappel.
Le dispositif de maintien de- sûreté de- l'essieu peut également comprendre des moyens de retenus aptes à maintenir le moyen de rap el inactif et un moyen de déclenchement coopérant avec les moyens de retenus pour libérer le moyen de rappel afin de l'activer. Dans ce mode de réalisation , l'actionneur n'a pas besoin de fournir une énergie spécifique à P encontre du moyen de rappel pour effectuer ia translation du bras de déplacement mobile. Dan s un mode de réalisation, le moyen de rappel peut comprendre une pièce de butée, solidaire du bras de déplacement et des organes élastiques situés axîalement de part et d' autre de la pièce de butée. Une extrémité des organes élastiques peuvent venir en appui â'im côté sur la pièce de butée et d'un autre côté sur des pièces mobiles aptes à coulisser sur le bras de déplacement. Les pièces mobiles peuvent être maintenues fixes sur- le bras de déplacement par des moyens de verrouillage dans une position rapprochée, les pièces mobiles pouvant être libérées de manière à s' écarter et venir en appui sur des surfaces de pièces fixes. Les moyens de verrouillage comprennent avantageusement un alésage dans le bras de déplacement, des rangées de billes mobiles , et au moins un doigt de déclenchement mobile axial e ent dans alésage. Les rangées de billes sont mobiles radialement dans des passages radiaux aménagés dans le bras de déplacement, entre une position sortie dans laquelle elles viennent en
interférence radiale avec les pièces mobiles e t une position escamotée dans les passages radiaux. Le doigt de déclenchement comprend des saillies pour le maintien des rangées de billes en position de sortie, et est actionné par un relais et un électroaimant. L' invention porte également sur un ensemble de commande pour essieu de véhicule automobile à au moins quatre roues directrices comprenant au moins deux bras oscillants portant des supports de roues aptes à pivoter selon un axe sensiblement vertical par rapport auxdits bras oscillants pour orienter les roues. L'ensemble de commande comprend un actionneur pourvu d e moyens moteurs et un bras de déplacement actionnant une tringlerie de commande d'orientation des roues reliée auxdits supports de roues. L'ensemble de commande comprend en outre un dispositif de maintien de sûreté, indépendant de l' actionneur et apte à maintenir le bras de déplacement dans une position donnée, en cas de défaillance de- l 'actionneur.
L'inventi on sera mieux comprise à 1 * étude de la description détaillée de quelques modes de réalisation nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un essieu; - la figure 2 est une vue d'un dispositif de maintien de sûreté selos un premier mode de réalisation;
- la figure 3 est une coupe de la figure 2 selon axe de coupe III -III de la figure 2;
- la figure 4 est une vue d'un dispositif de maintien de sûreté selon un deuxième mode de réalisation; et
~ la figure 5 est une vue d'un dispositif de maintien de sûreté selon un troisi ème mode de réalisation.
A titre d'exemple, un essieu souple a été représente sur ia figure 1, II sera compris que tout type d' essieu peut convenir à la
présente invention. Un essieu souple 1 comprend deux bras oscillants longitudinaux 2. Chaque bras oscillant 2 est relié par une extrémité 3, dirigée vers P arrière du véhicule à un support de roues 4. Les roues sont symbolisées par des ellipses 5. L' autre extrémité 6 des bras S oscillants 2, dirigée vers Pavant du véhicule, est articulée à la carrosserie du véhicule (non représentée) au niveau d'un alésage 7. Les deux bras oscillants 2 sont articulés sur la carrosserie autour d 'un môme axe de rotation 8, transversal par rapport à axe longitudinal médian 9 du véhicule. Chaque support de roue 4 est relié aux bras0 oscillants 2 par deux articulations 10 et 11, de façon connue par exemple avec des rotules. Une traverse 12, éîastiquemeiït déformable en torsion, est rigidement reliée par ses extrémités 13 et 1.4 aux deux bras oscil lants 2, sensiblement parallèlement et à proximité de Paxe de rotation 8. La traverse 12 peut présenter un profil en forme de V5 couché, dont l' ouverture est dirigée vers Pavant du véhicule. Bien entendu des traverses de forme différentes peuvent être utilisées.' Un palonnîer 15 est relié sensiblement au milieu de la traverse 12, par un axe d'articulation 16 sensiblement vertical. Le palonnier 15 s' étendant transversalement à la traverse 12, comporte une extrémité 17 dirigée0 vers l 'avant du véhicule, et deux extrémités ISa et 18b dirigées vers l'arrière du véhicule. Les extrémités 18a et 18b du palonnier sont reliées à chaque support de roue 4 par deux bielles 19a et 19b sensiblement parallèles à la traverse i par l 'intermédiaire de deux bras 20a et 20b, s^étendaut vers P avant du véhicule de façon$ sensiblement horizontal. L'extrémité de ia bielle 19a, respectivement
19b, est alors articulée à l 'extrémité libre du bras 20a, respectivement 20b, autour d'un axe 21as respectivement 21b, sensiblement vertical, tandis que autre extrémité est articulée à P extrémité 18a, respectivement 18b, du palonnier autour d 'un axe '22a, respectivement
22b, sensiblement vertical. Le palonnier 15 peut présenter par exemple une forme de fourchette, dont l'extrémité du manche forme P extrémité avant 1.7, et l'extrémité des dents forme les extrémités arrières 18a et' 18b. L'axe de rotation 16 du palonnier 15 est fixé sur les deux dents de la fourchette. Bien entendu d' autres formes peuvent être envisagées. L'extrémité avant 17 an palonnier est reliée, par l'intermédiaire d'un bras de déplacement 23 d' un actionneur 24, au bras oscillant gauche 2. - 'extrémité du bras de déplacement 23 est articulée à l' extrémité avant 17 du palonnier autour d'un axe 29 sensiblement vertical. Un arbre de liaison 25 d'un dispositif de maintien de sûreté est positionné de telle sorte que l'axe 28 de P arbre de liaison ' 25, coaxial avec le bras de déplacement 23, soit sensiblement parallèle à la traverse 12. Selon différentes variantes, il est également envisageable de relier le bras de déplacement 23 à P extrémité avant 17 du palonnier 15 et de monter directement le dispositif de maintien de sûreté 26 sur ledit bras de déplacement 23. II est également envisageable de positionner le dispositif de maintien de sûreté 26 et l'actionneur 24 de part et d'autre du palonnier 15 (non représenté), le dispositif de maintien de sûreté 26 étant relié au bras oscillant droit 2 et Paxe 28 restant coaxial au bras de déplacement 23,
L'actionneur 24 est décentré par rapport à P axe longitudinal médian 9 du véhicule automobile, il est articulé à l'extrémité avant 6 du bras oscillant gauche autour d'un axe sensiblement vertical 29, passant par Paxe du bras de déplacement 27. L' actionneur 24 peut également être fixé à différents endroits de la carrosserie du véhicule.
L'actionneur 24 peut être avantageusement positionné de façon à ce que son axe est confondu avec Paxe de rotation S du train. Etant donné que le dispositif de maintien de sûreté 26 est coaxial avec- F actionneur
24, ces deux ' éléments sont neutres lorsque P essleiî débat, il n'induit pas des efforts parasites d'inertie.
Le fonctionnement de l'essieu I est le suivant, l' actionneur 24 commande la translation du bras de déplacement 23 qui provoque- la 5 rotation
palonnier 15 autour de son axe 16 dans le sens horaire.
Cette rotation déplace l'extrémité arrière 18 du palonnier vers la gauche du véhicule, ce qui provoque la rotation des supports de roues 4, autour d'un axe sensiblement vertical, vers la gauche par l'intermédiaire des bielles 19. Une translation du bras de déplacement
10 23 dans le sens inverse fait tourner le palonnier 15 dans le sens inverse provoquant la rotation des roues vers la droi te. Le dispositif de maintien de sûreté 25 peut bloquer la translation du bras de déplacement 23 dans une position déterminée en cas de défaillance de P actionneur 24. i-S Sur la figure 2, un dispositif de maintien de sûreté, référencé
26 dans son ensemble comprend un carter 30, un arbre de liaison 25, des moyens de blocage 31' de l'arbre de liaison, et un moyen de déclenchement 32 des moyens de blocage 31.
Le carter 30 tabulaire comprend une saillie 33 radiale § extérieure située axîalement au milieu du carter 30 tabulaire, présentant en vue de côté une forme générale triangulaire, dont les surfaces 34 à 36 (figures 3), formant les côtés de ïa saillie 33, sont reliés entre- elles par des surfaces planes 37 à 39 (figure 3), Le carter 30 tubulaire comprend un alésage 40 étage comprenant un
25 rétrécissement de section dans sa partie médiane et présentant deux étages latéraux de même diamètre 40a et 40c, et an étage centrai de diamètre inférieur 40b reliés aux deux étages latéraux 40a et 40c par des surfaces tronconiques 40d et 40e s'évasant en direction desdits étages latéraux 40a et 40c.
Le carter 30 est fermé, à. ses, extrémités libres par un couvercle 41 , 46, comprenant une partie radiale 42, 47, munie d' un trou central 43 , 48, une partie tabulaire 44, 49, s ' étendant axiàlement d'un côté de la partie radiale 42, 47, et une autre partie tubulaire 45 de S plus faible diamètre s 'étendant axiàlement de l' autre côté de la partie radiale 42. La partie radiale 42, 47, est adaptée pour venir en appui contre l' extrémité du carter 30. La partie tubulaire 44, 49 est prévue pour être ajustée dans Pétage latéral 40a, 40c? de l'alésage 40 du carter 30. 0 ans la variante de réalisation où le dispositif de maintien de sûreté 26 et l' actionneur 24 sont du même côté que le palonnier 15 , l 'arbre de liaison 25 comprend à une de ses extrémités un alésage 50 apte à recevoir le bras de déplacement 23, de façon à réaliser une
. liaison rigide, et est relié à l'extrémité, à l 'extrémité avant 17 du5 palonnier 15 (figure 1), L'ensemble constitué du bras de déplacement
23 et de Parbre de liaison traverse le carter 30 de part en part. La partie tubulaire 45 du couvercle 41 est prévue pour permettre le guidage et la translation du bras de déplacement 23 et de Parbre de liaison 25. ïî est également possible de disposer au niveau des0 couvercles 41 et 46 des paliers glissants pour guider la translation de
Parbre de liaison 25 et du bras de déplacement 23.
L'arbre de liaison 25, coaxial avec le bras de déplacement 23, comprend une portion filetée 25a dans sa partie médian qui coopère avec deux ensembles de serrage 51 et 52 des moyens de blocage 3.1. Les ensembles de serrage 51 et 52 sont identiques et disposés dans le carter 30 axiàlement de part et d'autre du rétrécissement central. L'ensemble de serrage 51 , 52, est disposé contre la surface tronconique 40d, 40e, de P alésage 40, et comprend un guide de positionnement 53, 54, monté de façon solidaire avec le
carter 30 à une de ses extrémités, au niveau d' alésages 5 5a à 55c alignés radialement et disposés angulairement à 120 degrés (figure 3), 55ds permettant le passage d'organes de fixations (non représent s). Le guide de positionnement 53, 54, annulaire comprend une surface extérieure muni d 'une portion cylindrique 53a, 54a, et d' une portion tronconique 53b, 54b, en correspondance de forme avec la surface tronconique 40d, 40e, du carter 30, et des encoches axiales 56 à 58 (fi gure 3), 59, aménagées dans un alésage du guide, s ' étendant axiàlement sur toute la longueur du guide de positionnement S3 , 54, et décalées aaguîairement à 120 degrés.
Des mors 60 à 62 (fi gure 3), 63 et 64, son disposés mobiles axi lement dans les encoches 56 à 58, 59, et présentent à une extrémité des surfaces extérieures inclinées, destinées à venir en contact et coopérer avec la surface tronconique 40d, 40c de l 'alésage 40, et prolongées par des saillies axiales 69, 70, en saillie dans l'espace central, de plus petits diamètres extérieurs que le diamètre de P alésage 40b. Les mors 60 à 62, 63 et 64 comprennent à l'extrémité opposée un flasque 65, 66.
Les mors 60 à 62, 63 et 64, présentent des surfaces intérieures qui sont des portions de surfaces filetées (non représentées) apte à coopérer avec le filetage 25a de Parbre de liaison 25.
Les mors 60 à 62, 63 et 64 comprennent sur leurs surfaces Intérieures des rainures 71 , 72, alignées radiaîeme ut et formant un passage annulaire dans lequel est disposé un anneau élastique radiatement 73 , 74, de diamètre supérieur à celui de Parbre de liaison
25 et venant en contact avec les mors 60 à 62, 63 et 64 Les anneaux élastiques 73 et 74 présentent à l'état libre un diamètre supérieur à celui du passage défini dans les mors de sorte qu'une fois î_αsérée, il écarte radiale eπt les mors 60 à 62. 63 et 64, de Parbre de liaison 25.
lï
Un organe élastique 67, 68, prend appui à une de ses extrémités sur le flasque- 65, 66, et vient en contact à l ' autre extrémité sur la portion radiale 42, 47, du couvercle 41, 46.
Le moyen de déclenchement 32 comprend trois doigts de déclenchement 76 disposés à 120 degrés. Le doigt de déclenchement
76, de forme cylindrique, et mobile suivant son axe, est disposé radiale ent et comprend dans sa partie médiane un épaulement 79 et un alésage transversal 80 dans sa partie radialement extérieure. Le doigt de déclenchement 76 est positionné dans un al ésage radial 77 disposé à Pintérieur de la saillie 33 du carter 30 et comprend à son extrémité radialement extérieure un filet 69a coopérant avec un écrou
78. L'alésage 77 comprend à son extrémité radialement intérieure une nervure 77a. Un organe élastique 85 vient en appui contre la partie radialement supérieure de la nervure 77a et contre l 'épaulement 79 du doigt de déclenchement 76. Le guidage radial du doigt de déclenchement 76 est réalisé par l'intermédiaire de la nervure 77a et de l'alésage interne de l'écrou 78.
Le doigt de déclenchement 76 comprend dans sa partie radiale intérieur une saillie 75 venant en appui axial contre les saillies 69 et 70.
Un doigt mobile 87 du moyen de déclenchement 32, sensiblement parallèle à P arbre de liaison 25 et passant à travers un alésage 88 est actionné par un relais et un électroaimant (non représentés) à Pintérieur d'un carter 89 fixé sur le carter 30. Le doigt mobile contre à son extrémité une saillie 86 positionné à l'intérieur de alésage transversal 80.
Le fonctionnement du dispositif de maintien de sûreté 26 est le suivant. Lors d' une défaillance de l' actionneur 24, îe relais et Péleetroal ant provoquent le .retrait des doigts mobiles 76 en
direction du relais et de Pélectroaimant Cette translation libère les doigts de déclenchement 76 qui sont déplacés suivant leur axe par les organes élastiques 85. Les saillies 75 des doigts de déclenchement 76 libèrent ainsi les mors 60 à 62, 63 et 64. Les mors 60 à 62-, 63 et 64 sont sollicités axi lement en appui par leur surfaces inclinées contre les surfaces tronconiques 40d, 40e, du carter 30, et se resserrent radialement, et viennent serrer sur l'arbre de liaison 25, provoquant ainsi par l'intermédiaire de leur filetage un blocage en translation.
Sur la figure 4, les références aux éléments semblables à ceux de la figure 2 ont été conservées. Le dispositif de maintien de sûreté, référencé 26 dans son ensemble, comprend un arbre de liaison 25, un carter 30 tubulaire et un moyen de rappel 90 de P arbre de liaison 25 dans une position donnée.
Un palier glissant 91, 92, est monté dans le couvercle. 41 , 46, pour guider en translation Parbre de liaison 25. Une pièce d'appui 93,
94, est fixée rigidement sur l'Intérieur du couvercle 41, 46.
Le moyen de rappel 90 comprend une pièce de butée 95, montée solidairement avec Parbre de liaison 25 au niveau d'une gc>rge annulaire 25a et deux organes élastiques 96 et 97. Les organes élastiques 96 et 97, par exemple des .rondelles Beiïevϋles, sont situés axiàlement de part et d'autre de la pièce de butée 95, entre la pièce- de butée 95 et les pièces d'appui 93 et 94. Les organes élastiques 963 et 97 sont montés de façon qu'en position d'équilibre, l'arbre de liai son 25, commandant l'orientation des roues, soit, dans une position correspondant à un angle de braquage nul. L'actionneur 24 (figure 1) est dlmensionné de façon à pouvoir permettre le déplacement du bras de déplacement 23 et de l'arbre de liaison 25 à P encontre de l 'organe élastique 96 ou de l'organe élastique 97 afin, de pouvoir assurer la rotation des roues arrières.
v?
Le fonctionnement du dispositif de maintien 26 est le suivant . Le bras de déplacement 23 de l'actionneur, permettant la rotation de s roues arrières du véhicule automobile, entraîne en translation Parbre de liaison 25 et la pièce de butée 95 provoquant la compression de S l'organe élastique 96 ou 97. Une translation du bras de déplacement 23 dans le sens inverse comprime l'autre organe élastique 96 ou 97. En cas de défaillance de l 'actionneur 24 (figure 1), les organes élastiques 96 et 97 ramènent par défaut Parbre de liaison 25 et le bras de déplacement 23 dans une position neutre correspondant à un angle de0 braquage des roues nul et appliquent un effort qui réduit une translation involontaire de Parbre de liaison 25 et du bras de déplacement 23, ce qui permet de maintenir uo rayon de braquage sensiblement nui,
Dans la variante de réalisation illustrée sur la figure 5, les i 5 éléments identiques à la figure précédente portent les mêmes références. Le moyen de rappel 9S de Parbre de liaison 25 comprend doux moyens de retenue 99a et 99b, coopérant avec un moyen de déclenchement 100. Le moyen de rappel 98 comprend deux organes élastiques 96 et 97, par exemple des rondelles Bellevllle. Les organes§ élastiques 96 et 97 sont situés axiàlement de part et d'autre de la pièce de butée 95. L'organe élastique 96, 97, vient eu appui à une extrémité sur la pièce de butée 95 et à P autre extrémité sur une pièce mobile 101 , 102, disposée sur P arbre de liaison 25 et de forme annulaire. Le moyeu de retenue 99a, 99b, comprend îa pièce mobile 101, 102 ,5 comprenant un évidement annulaire 101 a, 102a de section en arc de cercle. La pièce mobile 101 , 102, est maintenue fixe axiàlement sur Parbre de liaison 25 par une rangée de billes 103, 104, logées dans un passage radia! 25b, 25c, ménagé dans P arbre de liaison 25 et en sail li© dans P évidement 101a, 102a, de la pièce mobile 101, 102.
L'arbre de liaison 25 comprend un passage axial 25d, d ans lequel le moyen de déclenchement 100 commun aux moyens de retenue 99a et 99b, comprend un doigt de déclenchement 105 guidé axiàlement dans le passage axial 25d, et deux nervures annulaires 105a et 105b* en saillie. La nervure 105a, 105b est en regar de la rangée de billes 103, 104 et maintien ladite- rangée de billes 103, 104, en position de sortie radialement écartées faisant saillie radialement et venant en interférence radiale avec les pièces mobiles 101 , 102.
Le doigt de déclenchement 105 comprend un relais et un éîectroaimant (non représenté), aptes à eomman de son déplacement axial. Une pièce élastique 106, 107, est disposée à l 'intérieur du carter 30, par exemple une rondelle Bellevllle, contre le couvercle 41 , 46.
Le fonctionnement du dispositif de maintien de sûreté 26 est le suivant. Le bras de déplacement 23 de l 'actionneur, permettant la rotation des roues arrières du véhicule automobile, entraîne en translation dans un même sens de translation, Parbre de liaison 25 , îe doigt de déclenchement 105, les pièces mobiles 101 et Î02. En cas de défaillance de l'actionneur, le relais se déclenche et déplace le doigt de déclenchement 105. Les rangées de billes 103 et 104, qui étaient préalablement maintenues dans les passages radiaux 25b et 25c de
Parbre de liaison 25 par les nervures 105a et 105b du doigt de déclenchement 105, se rétractent, radialement vers l 'Intérieur et libèrent les pièces mobiles 101 et 102, qui se déplacent axiàlement jusqu'à venir en appui sur les couvercles par l'intermédiaire des pièces élastiques 106 et 107 , dimensioimées de façon à encaisser les efforts.
Le dispositif de maintien de sûreté 26 se retrouve alors dans la même configuration que le mode de réalisation précédent permettant .le rappel des roues dans une position de braquage des roues quasi nulle.
Quel que soit le mode de réalisation de l 'invention, P essieu comprenant le dispositif de maintien de sûreté est partic ulièrement simple et économique.
L' essieu permet de ramener les roues du véhicule automobile dans une position déterminée ou de les bloquer instantanément afin qu'en cas de panne de l'actionneur, les efforts latéraux subit par les roues dans les virages n' entraînent pas de translations du bras de déplacement de l'actionneur et donc de- rotations ' intempestives des roues engendrant une instabilité du véhicule automobile.