Système électronique, circuit imprimé et module de radiocommunication à connecteur coaxial et procédé de montage correspondant.
Le domaine de l'invention est celui des systèmes électroniques, et notamment des radiocommunications.
Plus précisément, l'invention concerne la réalisation et l'assemblage de tels systèmes utilisant des radio-fréquences, et nécessitant l'échange d'au moins un signal radio-fréquence entre au moins deux éléments, par exemple deux cartes de circuit imprimé, ou un module et une carte. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, à la mise en œuvre et/ou à la fabrication de systèmes électroniques et/ou de modules de radiocommunications nécessitant d'une part l'utilisation d'entretoises pour maintenir mécaniquement espacées, à une distance constante, deux cartes de circuit imprimé et d'autre part, la mise en œuvre de liaisons radio-fréquences entre lesdites cartes de circuit imprimé.
Parmi les solutions existantes de l'art antérieur, trois principales tentent de répondre partiellement à la problématique considérée par l'invention.
Une première solution utilise un connecteur de type carte à carte, coaxial.
Cependant, une telle solution présente plusieurs inconvénients, et en particulier d'imposer d'une part l'assemblage de deux portions de connecteurs et d'autre part d'engendrer des problèmes de positionnement, notamment dans le cas où un autre couple de connecteurs radio-fréquences de type carte à carte doit équiper le module électronique et ou de radiocommunications.
Une deuxième solution, selon l'art antérieur, est l'utilisation de connecteurs de type IMP.
De tels connecteurs permettent d'assurer les performances radio-fréquences requises. Ils présentent cependant comme inconvénient principal d'offrir une tolérance trop faible sur la hauteur, ne permettant pas d'absorber les défauts de planéité potentiels des. cartes de circuit imprimé ni encore de pallier certains défauts dans l'assemblage d'un autre couple de connecteurs carte à carte.
De façon illustrative, la tolérance d'assemblage pour un couple de système carte à carte sur une carte de circuit imprimé varie selon les fabricants de ±0,15 à ±0,3. En considérant de plus les problèmes de planéité qu'il est aussi possible de rencontrer sur les cartes de circuit imprimé, ce besoin de tolérance peut aller jusqu'à ±0,5. A titre d'exemple illustratif, sur une hauteur de 2mm, la tolérance représente la moitié de la dimension.
Une telle solution selon l'art antérieur présente pour inconvénient supplémentaire d'imposer en outre l'utilisation d'une entretoise, de tels connecteurs type IMP ne permettant pas d'assurer la fonction de maintien mécanique des deux cartes de circuit imprimé.
La figure 1 illustre plus précisément une telle solution au travers un module électronique possédant une liaison radio-fréquence entre deux cartes de circuit imprimé 2 et 3, ces dernières étant espacées par un connecteur carte à carte 4.
Une troisième solution connue selon l'art antérieur consiste à utiliser des connecteurs de type lamelles ou piston. Ces moyens permettent d'absorber une tolérance importante sur la hauteur entre les cartes de circuit imprimé. Cette troisième solution possède en outre de mauvaises caractéristiques radio-fréquences n'autorisant pas l'échange de signaux radio-fréquences entre les cartes de circuit imprimé. Elle suppose en outre la mise en œuvre d'autres moyens mécaniques relativement complexes pour assurer le maintien mécanique des deux cartes.
On rencontre donc, dans tous les systèmes connus, des problèmes de montage, liés aux entretoises et aux tolérances imposées par la technique, de qualité de la transmission de signaux radio-fréquences et/ou de complexité des connecteurs. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients principaux de l'art antérieur.
Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un connecteur assurant d'une part le rôle d'entretoise de hauteur constante supprimant les besoins de tolérance et d'autre part, celui de connecteur radio-fréquence de performances garanties entre deux cartes de circuit intégré.
Un objectif complémentaire de l'invention est de fournir un système supprimant les besoins de tolérance habituels, sans détérioration des performances du connecteur radio-fréquence.
Un autre objectif de l'invention est de fournir un système électronique et/ou module de radiocommunications permettant de diminuer sensiblement la durée des phases d'assemblage des connecteurs avec les cartes de circuit imprimé.
Un objectif supplémentaire de l'invention est de fournir un système qui soit également facile à mettre en œuvre, tout en restant peu coûteux.
Un autre objectif supplémentaire de l'invention est de fournir un système qui soit peu volumineux, de façon à pouvoir être reporté aisément dans des appareils électroniques et/ou de radiocommunications, notamment portatifs de type téléphone mobile, par exemple.
Un autre objectif de l'invention est de fournir un module électronique et/ou de radiocommunications garantissant une bonne fonctionnalité et de bonnes performances radio-fréquences.
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints à l'aide d'un système électronique et/ou un module de radiocommunications comprenant au moins un connecteur assurant les performances radio-fréquences, tout en jouant le rôle d'entretoise, de façon à maintenir mécaniquement les deux cartes de circuit imprimé.
Avantageusement, au moins un des éléments d'entretoise est formé par un connecteur électrique coaxial permettant l'échange d'au moins un signal radio- fréquence entre les première et seconde cartes de circuits imprimé.
Préférentiellement, le connecteur coaxial comprend une âme conductrice centrale, encore appelée « point chaud », un isolant entourant le point chaud et une gaine métallique entourant ledit isolant. Les dimensions du connecteur coaxial sont en outre choisies pour former entretoise.
De façon avantageuse, la gaine métallique est formée d'une tôle sertie préalablement découpée. Une solution à bas coût peut en effet consister à
découper aux dimensions requises un morceau de tôle, puis à plier ce morceau de tôle pour le sertir autour du câble coaxial.
Selon un mode de réalisation préférentiel, le point chaud comprend un piston. Avantageusement, au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé est souple. Une telle contrainte justifie les besoins de tolérance importants concernant la hauteur d'espacement entre les deux cartes.
De façon également avantageuse, au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé peut être rigide. Préférentiellement, au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé est un module macro-composant. L'invention s'applique en effet aussi bien aux circuits imprimés, qu'aux circuits et modules électroniques et/ou de radiocommunications.
De façon préférentielle, un tel système électronique selon l'invention comprend en outre des moyens d'optimisation de la liaison électrique entre au moins une des extrémités du point central et la première et/ou la seconde cartes de circuit imprimé, lors d'une phase d'assemblage.
Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens d'optimisation comprennent une mousse conductrice et/ou un ressort. De façon avantageuse, le connecteur coaxial comprend des moyens d'assemblage avec au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé.
Préférentiellement, les moyens d'assemblage de l'âme conductrice centrale et/ou de la gaine métallique du connecteur coaxial sont du type soudure en surface ou traversant, sur l'une et/ou l'autre des première et seconde cartes de circuit imprimé.
De façon préférentielle, les moyens d'assemblage de l'âme conductrice centrale du connecteur coaxial sont du type traversant, au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé comprend une ouverture unique.
Avantageusement, les moyens d'assemblage de l'âme conductrice centrale du connecteur coaxial sont du type : soudure en surface ; traversant ; - liaison par piston ; sur l'une et/ou l'autre desdites première et seconde cartes de circuit imprimé.
Préférentiellement, lorsque les moyens d'assemblage de la gaine métallique sont du type traversant, la gaine possède une structure en créneaux.
De façon préférentielle, lorsque les moyens d'assemblage de la gaine métallique sont du type traversant, au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé comprend au moins une portion traversante.
De façon avantageuse, lorsque les moyens d'assemblage de l'âme conductrice centrale et de la gaine métallique du connecteur coaxial sont du type soudure en surface, au moins une des première et seconde cartes de circuit imprimé comprend des zones de contact et de soudure recouvertes d'un matériau conducteur destinées à recevoir les extrémités de l'âme centrale et des créneaux de l'âme métallique.
Avantageusement, lorsque les moyens d'assemblage sont traversants, le système selon l'invention comprend en outre des moyens de dépôt soudure et/ou de crème à braser sur au moins une des extrémités des créneaux de la gaine métallique et/ou de l'âme centrale du connecteur coaxial.
De façon avantageuse, lorsque les moyens d'assemblage sont traversants, le système selon l'invention comprend en outre des moyens d'emboîtement d'au moins une des extrémités des créneaux de la gaine métallique et/ou de l'âme centrale du connecteur coaxial, dans une mousse d'assemblage et/ou de connexion disposée sur au moins une face de la première et/ou seconde carte de circuit imprimé.
Préférentiellement, au moins un des éléments d'entretoise est formé par un connecteur électrique coaxial permettant l'échange d'au moins un signal radio-
fréquence avec une autre carte d'un second circuit imprimé sur lequel sa deuxième extrémité est fixée.
Avantageusement, l'invention concerne également un module électronique de radiotéléphonie comprenant un système électronique tel que décrit ci-dessus. De façon également avantageuse, l'invention concerne aussi un procédé de montage d'un système électronique, tel que décrit précédemment, et comprenant différentes étapes, parmi lesquelles :
- préparation des zones d'assemblage prédéterminées, traversantes et/ou de soudure, sur au moins les première et seconde cartes de circuit imprimé ; - assemblage des éléments d'entretoise formés par un connecteur électrique coaxial sur chacune des première et seconde cartes de circuit imprimé.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :
- la figure 1, décrite en préambule, représente un exemple de module de radiocommunications utilisant un connecteur radio-fréquence, selon l'art antérieur ;
- la figure 2 représente le détail du câble coaxial utilisé comme connecteur radio-fréquence dans le système selon l'invention ;
- les figures 3. a et 3.b illustrent respectivement la phase de découpage et de pliage de la gaine métallique utilisée pour sertir à moindre coût la câble coaxial utilisé comme connecteur ;
- les figures 4.a, 4.b et 4.c illustrent une première solution d'assemblage d'un connecteur radio-fréquence avec deux cartes de circuit imprimé selon un premier mode de réalisation possible de l'invention ;
- les figures 5. a, 5.b et 5.c illustrent une première solution d'assemblage d'un connecteur radio-fréquence avec deux cartes de circuit imprimé selon un deuxième mode de réalisation possible de l'invention ;
- les figures 6.a, 6.b et 6.c illustrent une première solution d'assemblage d'un connecteur radio-fréquence avec deux cartes de circuit imprimé, selon un troisième mode de réalisation possible de l'invention ;
- les figures 7.a, 7.b et 7.c illustrent une première solution d'assemblage d'un connecteur radio-fréquence avec deux cartes de circuit imprimé selon un quatrième mode de réalisation possible de l'invention ;
- les figures 8. a à 8.p illustrent les nombreuses autres variantes pouvant être envisagées pour l'assemblage d'un connecteur radio-fréquence avec deux cartes de circuit imprimé. Le mode de réalisation décrit par la suite concerne, à titre d'exemple, l'assemblage d'un module dans le domaine des radiotéléphones. La plupart des systèmes de radiocommunication comprennent, de façon classique, un ensemble de composants électroniques implantés sur un circuit imprimé. Ces différents composants ont pour but d'assurer les différentes fonctions nécessaires, depuis la réception d'un signal radio-fréquence, jusqu'à la génération d'un signal audible (dans le cas d'un radio-téléphone), et inversement.
La fabrication de ces dispositifs de radiocommunication est un sujet de recherche important. En effet, on vise au moins trois objectifs difficiles à concilier : miniaturiser les dispositifs, augmenter les fonctionnalités et simplifier le montage. On sait notamment que l'implantation de différents composants sur le circuit imprimé est une opération relativement complexe, de nombreux composants devant être mis en place sur une surface de plus en plus restreinte, du fait des exigences de miniaturisation.
La conception de ces systèmes est donc complexe, puisqu'elle nécessite en outre d'associer des composants divers, souvent de sources multiples, qu'il faut faire fonctionner ensemble, en respectant les spécificités de chacun.
Une approche palliant un certain nombre de ces inconvénients, consiste à regrouper dans un module unique, toutes ou du moins la plupart, des fonctions d'un dispositif de radiocommunication numérique. Un tel module se présente généralement sous la forme d'un boîtier unique blindé, que les fabricants de dispositifs peuvent implanter directement, sans devoir prendre en compte une
multitude de composants. Il n'y a donc plus d'étapes de conception du design, et de validation de celui-ci. Il suffit de réserver la place nécessaire au module.
De façon plus précise, la figure 2 illustre les différents éléments constituant du câble coaxial utilisé dans le cadre de l'invention pour assurer d'une part de bonnes performances radio-fréquences, tout en diminuant d'autre part le besoin de tolérance sur les hauteurs entre les cartes de circuit imprimé. Un tel câble coaxial se compose donc d'une âme conductrice centrale 21, encore appelé « point chaud », d'un matériau isolant 22 entourant ladite âme centrale 22 et d'une gaine métallique 23 entourant ledit matériau isolant 22, ladite gaine métallique pouvant jouer moyen de blindage.
De façon complémentaire, il est important de souligner qu'une solution permettant de réaliser un connecteur radio-fréquence à faible coût consiste à utiliser un câble coaxial classique, puis à le sertir d'une tôle (31, figure 3. a) préalablement découpée, de façon à posséder sur ses côtés les plus longs des créneaux (32, figure 3. a) et préalablement pliée (33, figure 3.b), de façon à pouvoir enserrer le câble coaxial classique.
Plus précisément, les figures 4.a, 4.b et 4.c illustrent une solution possible d'assemblage pour un connecteur radio-fréquence selon l'invention, correspondant à un premier mode de réalisation. La figure 4.a présente une vue en coupe de l'assemblage selon cette première solution dans laquelle une première extrémité de l'âme centrale conductrice 41 du connecteur coaxial est montée en surface ou simplement bloquée sur une première zone réservée 42 de la face inférieure de la première carte de circuit imprimé 43. Par ailleurs, l'autre extrémité de l'âme centrale conductrice 41 du connecteur coaxial est montée en surface et soudée sur une seconde zone réservée 44 de la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimé 45. Suivant cette première solution d'assemblage, l'isolant 46 entourant ladite âme centrale 41 se trouve en appui sur à ses deux extrémités sur les faces inférieure et supérieure desdites première et seconde cartes de circuit imprimé 43 et 45, respectivement. De plus, suivant cette première solution d'assemblage, la gaine métallique 48 sertissant ledit connecteur coaxial est préalablement découpée
en créneaux sur une première extrémité. Ces créneaux sont symbolisés par les couronnes 47 et traversent l'épaisseur de ladite première carte de circuit imprimé 43. Ils sont en nombre prédéterminé, ce dernier pouvant varier en fonction des paramètres d'assemblage rencontrés et sont soudés du côté de la face supérieure de cette dernière, suivant la disposition illustrée par la figure 4.b. A sa seconde extrémité, ladite gaine métallique 48 est directement soudée sur la face supérieure de la seconde carte 45, sur des zones réservées 49 disposées symétriquement autour de la zone de soudure de ladite âme 41, comme illustré sur la figure 4.c. Le principal avantage de cette première solution réside dans la soudure des créneaux traversants sur la première carte de circuit imprimé qui permet de réaliser automatiquement l'entretoise, avec d'une part le maintien des deux cartes de circuit imprimé (43 et 45) et d'autre part, la fixation du connecteur radio- fréquence.
Plus précisément, les figures 5. a, 5.b et 5.c illustrent une solution possible d'assemblage pour un connecteur radio-fréquence selon l'invention, correspondant à un second mode de réalisation.
La figure 5. a présente une vue en coupe de l'assemblage selon cette seconde solution dans laquelle les créneaux, symbolisés par les couronnes 51, découpés sur une première extrémité de la gaine métallique 52, ainsi qu'une première extrémité 53 de l'âme centrale conductrice 54, traversent l'épaisseur de la première carte de circuit imprimé 55, suivant la disposition illustrée par la figure 5.b. Par ailleurs, l'autre extrémité de l'âme centrale conductrice 54 du connecteur coaxial est montée en surface et soudée sur une seconde zone réservée 56 de la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimé 57. Suivant cette première solution d'assemblage, l'isolant 58 entourant ladite âme centrale 54 se trouve en appui à ses deux extrémités sur les faces inférieure et supérieure desdites première et seconde cartes de circuit imprimé 55 et 57, respectivement. De plus, suivant cette seconde solution d'assemblage, la gaine métallique 52 sertissant ledit connecteur coaxial est directement soudée à sa seconde extrémité sur la face supérieure de la seconde carte 57, sur des zones réservées 59 disposées symétriquement autour de la zone de soudure de ladite âme 56, comme illustré sur
la figure 5.c. Le nombre des zones réservées peut être plus ou moins important suivant les contraintes d'assemblage rencontrées. De la même façon, les formes et les surfaces peuvent être adaptées en fonction des besoins.
De façon plus précise, les figures 6. a, 6.b et 6.c illustrent une solution possible d'assemblage pour un connecteur radio-fréquence selon l'invention, correspondant à un troisième mode de réalisation.
La figure 6.a présente une vue en coupe de l'assemblage selon cette troisième solution dans laquelle aucun créneau n'est découpé sur aucune des deux extrémités de la gaine métallique 61, l'isolant 62 entourant ladite âme centrale 63 se trouvant toujours en appui à ses deux extrémités sur les faces inférieure et supérieure desdites première et seconde cartes de circuit imprimé 64 et 65, respectivement. En outre, les deux extrémités de la gaine métallique 61 sont soudées sur des zones réservées 66 et 67 des faces inférieure et supérieure desdites cartes 64 et 65 respectivement, le montage en surface des deux extrémités de ladite âme centrale conductrice 63 étant également réalisé par soudure sur des zones réservées 68 et 69 desdites faces inférieures et supérieures desdites cartes 64 et 65, comme illustré sur les figures 6.b et 6.c. Les deux extrémités de la gaine métallique et de l'âme centrale conductrice sont donc soudées, assurant ainsi le maintien mécanique du connecteur radio-fréquence entre les deux cartes. Plus précisément, les figures 7.a, 7.b et 7.c illustrent une solution possible d'assemblage pour un connecteur radio-fréquence selon l'invention, correspondant à un quatrième mode de réalisation.
La figure 7. a présente une vue en coupe de l'assemblage selon cette quatrième solution. Sur cette figure, aucun créneau n'est découpé sur aucune des deux extrémités de la gaine métallique 71 et l'isolant 72 entourant ladite âme centrale 73 se trouve en appui à ses deux extrémités sur les faces inférieure et supérieure desdites première et seconde cartes de circuit imprimé 74 et 75, respectivement. On peut cependant préciser, qu'un ensemble de créneaux peut être découpé sur au moins une des extrémités de la gaine métallique 71, dans l'objectif de faciliter l'étape de soudure en surface. En effet, l'utilisation de tels créneaux, en nombre plus ou moins important, sur les extrémités de la gaine
métallique offre pour avantage principal, dans le cadre d'un montage en surface, d'une part d'autoriser la soudure sur toute la longueur et l'épaisseur de chaque créneau, et d'autre part, de conférer ainsi à l'assemblage réalisé une plus grande solidité. Cette remarque est généralisable et s'applique aussi par exemple, au mode de réalisation décrit sur les figures 6.a, 6.b et 6.c.
De plus, selon cette quatrième solution, une extrémité 76 de ladite âme centrale 73 traverse l'épaisseur de la première carte de circuit imprimé 74, sur la face supérieure de laquelle elle est soudée. Comme illustré sur la figure 7.b, le contact entre ladite âme centrale 73 et la face inférieure de la première carte de circuit imprimé, est réalisé au moyen d'une zone réservée traversante 77, dont les contours sont recouverts d'un matériau conducteur, du type cuivre par exemple. Le contact entre la deuxième extrémité de ladite âme centrale 73 et la face supérieure de la deuxième carte de circuit imprimé 75 est réalisé par montage en surface sur une zone réservée 78, comme illustré sur la figure 7.c. Par ailleurs, les deux extrémités de la gaine métallique 71 sont soudées sur des zones réservées
79 et 80 des faces inférieure et supérieure desdites cartes 74 et 75 respectivement.
De façon également plus précise, les figures 8. a à 8.p illustrent des variantes possibles suivant d'autres modes de réalisation possibles pour l'assemblage d'un connecteur radio-fréquence coaxial avec au moins deux cartes de circuit imprimé :
- figure 8. a : gaine métallique et âme centrale conductrice traversants à leurs deux extrémités respectives soudées sur les deux cartes de circuit imprimé ;
- figure 8.b : gaine métallique aux deux extrémités traversantes et soudées sur les deux cartes de circuit imprimé ; première extrémité de l'âme centrale montée en surface par soudure sur la face inférieure de la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité traversante pour l'épaisseur de la seconde carte de circuit imprimé ;
- figure 8.c : première et seconde extrémités de l'âme centrale traversantes pour les deux cartes de circuit imprimé ; première extrémité de la gaine métallique montée en surface par soudure sur la face inférieure de la première carte de
circuit imprimé et seconde extrémité traversante pour la deuxième carte de circuit imprimé ;
- figure 8.d : premières extrémités respectives de la gaine métallique et de l'âme centrale montées en surface par soudure sur la face inférieure de la première carte de circuit imprimé ; secondes extrémités respectives de la gaine métallique et de l'âme centrale traversantes pour la seconde carte de circuit imprimé ;
- figure 8.e : premières extrémités respectives de la gaine métallique et de l'âme centrale traversantes pour la première carte de circuit imprimé ; seconde extrémité de la gaine métallique traversante pour la seconde carte de circuit imprimé et seconde extrémité de l'âme métallique montée en surface par soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimé ;
- figure 8.f : première et seconde extrémités de la gaine métallique traversantes pour la première et seconde cartes de circuit imprimé ; première et seconde extrémités de l'âme centrale conductrice montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ;
- figure 8. g : première extrémité de la gaine métallique montée en surface par soudure sur la face inférieure de la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité traversante pour la seconde carte de circuit imprimé ; première extrémité de l'âme centrale conductrice traversante pour la première carte de circuit imprimé et montée en surface par soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimé ;
- figure 8. h : première extrémité de la gaine métallique montée en surface par soudure sur la face inférieure de la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité traversante pour la seconde carte de circuit imprimée ; première et seconde extrémités de l'âme centrale conductrice montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ; - figure 8.i : première extrémité de la gaine métallique traversante pour la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité montée en surface par
soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimée ; première et seconde extrémités de l'âme centrale conductrice traversantes pour les première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ;
- figure 8.j : première extrémité de la gaine métallique traversante pour la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité montée en surface par soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimée ; première extrémité de l'âme centrale conductrice montée en surface par soudure sur la face inférieure de la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité traversante pour la seconde carte de circuit imprimée ; - figure 8.k : première et seconde extrémités de la gaine métallique montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ; première et seconde extrémités de l'âme centrale conductrice traversantes pour les première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ; - figure 8.1 : première et seconde extrémités de la gaine métallique montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ; première extrémité de l'âme centrale conductrice montée en surface sur la face inférieure de la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité de l'âme centrale conductrice traversante pour la seconde carte de circuit imprimé ;
- figure 8. m : première extrémité de la gaine métallique traversante pour la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité montée en surface par soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimée ; première extrémité de l'âme centrale conductrice traversante pour la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité montée en surface par soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimée ;
- figure 8.n : première extrémité de la gaine métallique traversante pour la première carte de circuit imprimé et seconde extrémité montée en surface par soudure sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimée ; première et seconde extrémités de l'âme centrale conductrice montées en
surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ;
- figure 8.0 : première et seconde extrémités de la gaine métallique montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ; première extrémité de l'âme centrale conductrice traversante pour la première carte de circuit imprimé et montée en surface sur la face supérieure de la seconde carte de circuit imprimé ;
- figure 8.p : première et seconde extrémités de la gaine métallique montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement ; première et seconde extrémités de l'âme centrale conductrice montées en surface par soudure sur les faces inférieure et supérieure des première et seconde cartes de circuit imprimé, respectivement. D'autres variantes possibles utilisent une âme centrale conductrice se présentant sous la forme d'un piston, le contact s'établissant dès lors qu'une pression d'appui est exercée par ledit piston sur au moins une zone de contact réservée sur au moins une des faces desdites première et/ou seconde cartes de circuit imprimé. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le câble coaxial utilisé est serti d'une gaine métallique soudée des deux côtés. Une telle gaine métallique soudée entre les deux cartes de circuit imprimé permet d'assurer, d'une part la fonction d'entretoise, ces dernières se trouvant alors espacées d'une distance prédéterminée, et d'autre part la fonction de blindage du câble coaxial, celui-ci permettant également de garantir les performances radio-fréquences souhaitées au niveau d'un système électronique et/ou d'un module de radiocommunication.
L'âme centrale conductrice, encore dénommée « point chaud » du câble coaxial, est montée en surface (SMT, pour « Surface Mounted Technology », en anglais) par soudure sur une face d'au moins une des cartes de circuit imprimé
utilisées. Elle peut également avoir au moins une de ses extrémités traversantes sur l'épaisseur de l'une et/ou l'autres desdites cartes.
D'une manière générale, un avantage essentiel de l'assemblage de la gaine métallique dont les extrémités sont traversantes sur les épaisseurs des cartes de circuit imprimé concerne la tenue mécanique plus forte conférée au système électronique et/ou au module de radiocommunication, nécessaire à son intégration à l'intérieur d'un appareil portatif, par exemple du type téléphone mobile, un tel appareil pouvant être soumis à des mouvements brusques et/ou répétés, voir à des chocs ponctuels pouvant désolidariser l'ensemble. Un tel mode de réalisation permet d'obtenir un connecteur radio-fréquence qui assure une distance inter-cartes constante en jouant le rôle d'espaceur, ainsi qu'un maintien mécanique efficace des deux cartes. Une telle solution permet en outre d'obtenir des systèmes électroniques et/ou modules de radiocommunication qui possèdent une épaisseur minimale, tout en garantissant les performances radio-fréquences requises.