Dispositif de sécurité routière, pièces constitutives et leur procédé de fabrication
La présente invention est relative à un dispositif de sécurité routière, en particulier pour motocyclistes.
Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication de glissières de sécurité routière, que l'on installe le long des routes pour empêcher les véhicules automobiles de quitter leur voie de circulation.
Il est connu d'installer le long de routes des glissières - ou barrières - de sécurité constituées par une pluralité d'éléments longitudinaux disposés de façon contiguë dans l'alignement les uns des autres, chaque élément longitudinal étant mis en place sur deux poteaux adjacents par déplacement suivant une direction perpendiculaire aux poteaux ; tel est notamment le cas des glissières constituées de profilés métalliques comportant des ondulations longitudinales et assujettis aux poteaux par des pièces dites "écarteurs" qui les maintiennent à 50 centimètres environ au-dessus du sol ; tel est également le cas des barrières en matière plastique décrites dans la demande de brevet EP 823 51 1.
Il est également connu d'engager les éléments longitudinaux, dits lisses ou tronçons de lisse, avec les poteaux par déplacement de la lisse parallèlement au poteau, en particulier par coulissement de la lisse autour d'un poteau, comme décrit dans le brevet US 5 261 647 ; Ce brevet décrit un système pour la construction d'une barrière de sécurité routière fixée au sol par des poteaux métalliques tubulaires, qui comporte, pour chaque poteau :
^ un fourreau coulissant sur le poteau, dont l'extrémité inférieure repose à la base du poteau et dont l'extrémité supérieure a une forme adaptée à celle d'un rail horizontal pour venir en prise avec celui-ci, ^ ledit rail horizontal comportant un tube métallique et un tube en plastique recouvrant le tube métallique ; ces tubes sont percés d'une ouverture (ou de deux ouvertures alignées transversalement) de sorte que le rail peut être engagé sur le poteau jusqu'à reposer sur le fourreau,
une vis d'expansion de l'extrémité supérieure du poteau pour bloquer le rail horizontal en position. Les différentes barrières décrites dans le brevet EP 82351 1 sont destinées à être montées sur des poteaux de glissières (métalliques ou en bois) existantes, sans démontage de ces dernières, sous celles-ci, de manière à constituer pour les motards qui glissent après une chute, une barrière qui les protège des poteaux et les empêche de s'encastrer sous la glissière existante.
Le brevet EP 82351 1 décrit, en relation avec les figure s 7 et 8, un dispositif de sécurité routière apte à être monté sur les poteaux, qui est constitué par : des corps longitudinaux (lisses) de section supérieure rectangulaire et de section inférieure trapézoïdale i socèle, qui sont creux et munis de deux réservations longitudinales, des tubes de rigidification destinés à pénétrer pour moitié dans une réservation d'un premier corps longitudinal et pour moitié dans un deuxième corps longitudinal voisin du premier corps, de longueur égale aux deux tiers de celle d'un corps longitudinal, chaque tube prenant appui sur un poteau lorsque la barrière est montée, des demi-coquilles de liaison prévues pour prolonger deux corps longitudinaux, pour s'encastrer entre ceux-ci, qui sont munies d'échancrures horizontales recevant un tube de rigidification, et qui sont munies d'une découpe correspondant à la demi-section transversale du poteau diminuée de quelques millimètres, des organes de serrage des deux demi-coquilles contre chaque poteau, par vissage, qui immobilisent les demi-coquilles sur le poteau.
Dans la position serrée, les demi-coquilles s'appuient sur les poteaux et sur les tubes pour les immobiliser verticalement par rapport aux poteaux et horizontalement par rapport aux corps longitudinaux. Ce dispositif de barrière présente certains inconvénients qui résultent notamment de l'utilisation de vis ou boulons pour l'assemblage de la pièce de liaison aux poteaux et pour l'assemblage des différentes pièces entre elles ; de tels organes d'assemblage et de serrage sont en effet longs à mettre en place ; ils peuvent en outre représenter un danger pour les
automobilistes ou motocycliste s lorsqu'ils sont égarés sur la chaus sée ; ils repré sentent en outre un danger particulier pour les motocycli s tes lorsqu'il s sont en place pour la fixation de la barrière, même s'ils sont montés affleurants (non saillants) . Par ailleurs, ils nécessitent d'être serré s selon un couple de serrage difficile à contrôler si l'on veut as surer une résistance (ou raideur) déterminée à la liai s on entre la pièce dite de liaison et le poteau d'une part, et à la liai son entre les tubes de rigidification et la pièce de liai son (et/ ou le poteau) d'autre part ; en outre, afi n que toutes ce s liaisons aient une raideur identique, il faut toutes le s contrôler indépendamment le s unes des autres, ce qui entraîne une perte de temps .
La présente invention a donc pour obj et de propo ser une barrière de sécurité routière améliorée et qui remédie, en partie au moins, à ces inconvénients. Selon un premier aspect, l'invention consiste à proposer une telle barrière comportant de s éléments de li s se et comportant des pièces de liaison (fixation) - dite s également pièce s d'appui - permettant l'accrochage des pièces de lis se à de s poteaux (qui sont fixés au sol, par exemple en foncés dans le sol) , dans laquelle chaque pièce de fixation comporte un moyen intégré de liai son à emboîtement, avec une deuxième pièce de fixation ou bien avec une pièce di te de blocage, pour as surer sa solidari sation à un poteau par pincement de celui-ci, de sorte que l'on évite l'usage d'organes de serrage tels que vis ou boulons séparés (ou séparables) du dispositif de liaison. Chaque pièce de fixation comporte en outre au moins un, en particulier au moins deux et au plus six manchon (s) intégré s, chaque manchon étant destiné à recevoir l'extrémité d'un tronçon de li sse tubulaire, par emmanchement du tronçon de lisse sur le manchon.
En d'autres termes, une barrière selon l'invention comporte au moins une lis se tubulaire creuse, es sentiellement constituée de matière plastique, qui est fixée à chaque poteau par au moins deux pièces emboîtées l'une avec l'autre et enserrant le poteau sur une partie sub stantielle de sa hauteur, au moins une pièce parmi lesdite s au moins deux pièce s formant une console supportant au moins une lis se emmanchée autour d'un
manchon intégré à ladite au moins une pièce, dite pièce de fixation ou d'appui.
Ainsi, lesdites au moins deux pièces forment un genre de collier (ou bague) de cerclage du poteau ; à cet effet ces pièces sont généralement en appui sur deux faces latérales externes opposées du poteau ; chacune de ces pièces comporte donc au moins une paroi sensiblement plane destinée à venir en appui contre une desdites faces latérales du poteau.
L'as semblage desdites au moins deux pièces est obtenu par engagement mutuel de moyens de liaison respectivement intégrés à chacune de ces pièces, par coulissement (relatif) des moyens de liaison selon une direction parallèle à l'axe longitudinal du poteau, jusqu'à une position d'emboîtement mutuel des pièces de fixation dans laquelle lesdites pièces enserrent le poteau.
Afin d'assurer la solidarisation desdits au moins deux pièces par coulissement pour former ledit collier, chaque pièce comporte de préférence deux éléments parallèles de glissière, qui sont respectivement disposés de part et d'autre de ladite paroi d'appui de la pièce.
L'invention repose ainsi en partie sur la constatation surprenante selon laquelle il est possible de réaliser une liaison rigide et fiable entre une pièce, dite de fixation et formant support de lisse, et un poteau, à l'aide d'au moins une pièce supplémentaire, dite de blocage, simplement emboîtée dans ladite pièce de fixation et formant avec celle-ci un collier, sans qu'il soit besoin d'utiliser des vis ou boulons pour assurer la fixation.
Selon un mode préféré de réalisation, la pièce d'appui, de même que ladite pièce de blocage, est constituée par un corps essentiellement creux, en matière plastique, obtenu par rotomoulage, dont la partie (dite arrière) comporte : une portion (en forme générale de rainure) centrale, qui forme un logement apte à recevoir une partie - dite avant - d'un poteau, et dont la section transversale est adaptée en conséquence à la section transversale du poteau, et qui comporte ladite paroi d'appui, et deux portions latérales de liaison, qui s'étendent le long de la portion centrale, de part et d'autre de celle-ci, sensiblement sur toute la hauteur de la pièce d'appui, qui comportent chacune au moins une rainure
longitudinale (qui est verticale en position de liaison avec un poteau vertical) apte à recevoir une nervure de forme complémentaire qui est prévue sur une pièce complémentaire de la pièce d'appui, dite pièce - ou clef - de blocage ; lesdites pièces d'appui et de blocage étant aptes à entourer le poteau et aptes à s'emboîter l'une dans l'autre, par coulissement selon un mouvement parallèle à celui-ci, par leurs portions de liaison formant un genre de glissière.
L'utilisation de la technique de rotomoulage pour la fabrication de la pièce de fixation et de la pièce de blocage facilite l'obtention de pièces creuses délimitées par des parois d'épaisseur sensiblement constante et dont la géométrie des faces externes est parfaitement maîtrisée, donc précise et reproductible ; cette technique permet par conséquent de réaliser avec une très bonne précision, en particulier ladite paroi destinée à venir en appui sur le poteau, ledit logement central destiné à recevoir (entourer) une partie du poteau ainsi que lesdits moyens intégrés de liaison par emboîtement. La précision géométrique de réalisation de ces parties desdites pièces permet ainsi d'obtenir un ajustement serré des pièces de liaison avec le poteau et permet par conséquent d'obtenir une liaison fiable.
Cette technique permet en outre d'aj uster l'épaisseur des parois à une valeur déterminée et permet que les parties desdites pièces qui forment les moyens intégrés de liaison soient elles-mêmes creuses ; il en résulte par conséquent une capacité déterminée de ces moyens intégrés de liaison à se déformer élastiquement, ce qui confère à ces parties de pièce une fonction de ressort assurant le blocage (en position de montage) des pièces de fixation entre elles ainsi que le blocage de ces pièces contre les faces externes du poteau, du fait des efforts d'appui résultant de cette élasticité ; cette élasticité permet en outre l'engagement mutuel de ces pièces dont la géométrie est précisément adaptée à celle du poteau.
Cette élasticité des parties formant glissière desdites pièces de liaison permet en outre à un opérateur d'effectuer l'engagement mutuel de deux pièces à la main, donc sans nécessiter l'utilisation d'un outil.
Selon un mode pré féré de réalisation, chaque portion latérale comporte un demi-tenon et une demi-mortai se longitudinaux ; en particulier, le tenon et la mortaise correspondants sont en forme de queue d'hirondelle (queue-d'aronde) ; à cet e ffet, la section transversale de chacune des portions latérales de liai son comporte un pro fil en forme générale de " S " ou de " Z " .
Alors que la partie avant de la pièce d'appui pré sente une symétrie par rapport à un plan médian vertical qui contient l'axe vertical du poteau en po si tion d'as semblage, le s portions intégrée s de liaison peuvent être anti-symétriques - et de profil identique - en formant, pour l'une, un organe mâle de liaison (un demi-tenon) et pour l'autre un organe femelle de liaison (une demi-mortaise) ; ainsi, deux pièce s d'appui identiques disposée s tête-bêche de part et d'autre d'un poteau peuvent être as semblée s l'une à l'autre (en entourant le poteau) par ces organes intégrés de liaison, chacune j ouant - pour l'autre pièce d'appui - le rôle de la pièce de blocage décrite ci-avant ; alternativement lesdites portions intégrée s de liais on sont symétrique s par rapport au dit plan médian vertical.
Selon une variante de réalisation, chaque portion latérale de liai son intégrée comporte une nervure longitudinale de profil transversal en forme de "U " (c'est-à-dire généralement carré ou rectangulaire) , qui s'étend le long d'un talon longitudinal améliorant la ré si stance à l'arrachement de la liaison.
Selon un autre aspect, l'invention consiste à proposer une pièce de fixation de li s se aux poteaux, qui comporte en partie dite avant, au moins deux (en particulier deux ou troi s) tronçons tubulaires qui sont intégrés à la pièce et forment deux moyeux (ou manchons ou embouts) superposés apte s à recevoir par emmanchement deux (respectivement troi s) éléments (tronçons) parallèles (superposé s) de lis se tubulaire creuse.
Ainsi, selon un aspect de l'invention, la barrière comporte deux ou trois lis se s tubulaires superposées qui sont fixées à chaque poteau par une pièce de liaison commune aux deux ou trois lisses ; par conséquent, lors d'un choc contre la barrière, les lisses de la barrière étant généralement sollicitées selon une ampleur inégale, la li s se soumise à la plus grande partie des efforts dus au choc transmet ces efforts au poteau par
l'intermédiaire de l'intégralité de la face d'appui de la pièce de liaison commune aux lisses, ce qui augmente la résistance au choc de la barrière ; pour les mêmes raisons la résistance au déboîtement de la liaison entre les lisses et le poteau est augmentée du fait de la surface augmentée des portions des pièces de liaison qui assurent leur emboîtement mutuel.
De préférence, chaque pièce d'appui comporte quatre (ou six) embouts intégrés alignés deux à deux, parallèles entre eux deux à deux (horizontaux en position de montage) , qui sont de section circulaire et dont l'extrémité libre est chanfreinée, qui s'étendent symétriquement de part et d'autre d'un plan médian (vertical en position de montage) , et dont le rapport de la longueur au diamètre est situé dans une plage allant de 1 ,5 à 5, en particulier de 2 à 3.
La présence de deux embouts superposés intégrés permet de réaliser à moindre coût une barrière résistante dans laquelle les éléments de lisse superposés qui sont emmanchés sur les embouts sont de simples profilés extrudés, de préférence identiques et de section circulaire ; la résistance de la fixation des lisses aux poteaux est facilement reproductible, homogène tout le long d'une barrière, et peut être testée en usine, n'étant pas dépendante d'un effort variable de serrage sur le site d'un ou plusieurs boulons de fixation associés à chaque poteau ; l'utilisation d'au moins deux lisses profilées identiques superposées permet "d'obturer" efficacement l'espace s'étendant sous une glissière métallique, sans nécessiter l'emploi de profilés nervures qui sont complexes, coûteux et dont la reproductibilité des caractéristiques mécaniques est difficile à assurer. Cette conception peut en outre facilement être adaptée à la fabrication de pièces d'appui d'extrémité de barrière, par un aménagement simple et peu coûteux d'un moule de ces pièces, pour obtenir une pièce dissymétrique (gauche ou droite) équipée seulement de deux (ou trois) embouts superposés au lieu de quatre (ou six) . En outre, la partie de liaison des embouts avec la partie centrale de la pièce d'appui peut être munie d'une rainure centrale (et perpendiculaire aux axes des embouts) formant une zone de moindre résistance à des efforts de torsion selon un axe vertical, en particulier en formant un genre de soufflet, pour favoriser la déformation contrôlée de la pièce d'appui en
permettant une rotation de faible amplitude des embouts selon l'axe de ladite rainure, afin de former une liaison pivotante de raideur prédéterminée.
Dans le même but, les parois de la partie centrale (de la pièce d'appui) qui relie les embouts d'emmanchement de lisse aux organes intégrés de liaison avec un poteau peuvent également être ondulées et/ou former au moins une rainure (et/ou une nervure) , qui peut s'étendre le long d'un plan (vertical en position de montage) transversal parallèle aux embouts, pour former une zone de moindre résistance à des efforts de compression horizontale, en particulier en formant un genre de soufflet intégré à la pièce d'appui, qui permet sa déformation contrôlée en cas de choc et lui permet de continuer à remplir pleinement ses fonctions de liaison, et permet en outre de dissiper une partie de l'énergie du choc.
Selon un autre aspect l'invention consiste en un procédé de fabrication de lisses tubulaires de barrière de sécurité par extrusion de matière plastique, dans lequel on provoque l'extrusion simultanée (coextrusion) , au travers d'une filière, de deux matières plastiques de propriété et/ou de nature différentes : une première matière pour former la partie interne de la paroi de la lisse tubulaire, et une deuxième matière pour former la partie externe de ladite paroi de lisse.
Cette technique permet de choisir ladite première matière (interne) et de régler l'épaisseur de ladite partie interne de paroi de façon à optimiser notamment un ou plusieurs des paramètres suivants :
^ coefficient de frottement de la face interne de la lisse sur le manchon de la pièce de liaison choisi pour faciliter l'emmanchement de la lisse, ^ accroître la résistance mécanique de la lisse ;
Cette technique permet en outre de choisir ladite deuxième matière (externe) et de régler l'épaisseur de ladite partie externe de paroi, de façon à optimiser notamment un ou plusieurs des paramètres suivants :
^ choisir un coefficient de frottement (et/ou une rugosité) de la face externe de la lis se sur un habit et/ou un casque de motocycliste qui soit minimisé pour réduire la gravité des conséquences d'un choc,
^ optimiser la résistance aux intempéries et au rayonnement solaire
(notamment ultraviolet) , ^ choisir une nuance de couleur et/ou des motifs adaptés à l'environnement de la barrière, ^ accroître la résistance mécanique de la lisse.
Cette technique permet en outre de diminuer le coût de la lisse grâce à la spécialisation fonctionnelle des couches interne et externe de la paroi.
Selon un mode préféré de réalisation ladite première matière est du polyéthylène haute densité recyclé, tandis que la deuxième matière est du polyéthylène haute densité non recyclé ; de préférence l'épaisseur de la couche (ou partie) interne de paroi est supérieure à celle de la couche (ou partie) externe de paroi.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaissent dans la description suivante qui se réfère aux dessins annexés, qui illustrent sans aucun caractère limitatif des modes préférentiels de réalisation de l'invention.
Dans les dessins, les éléments identiques ou similaires portent, sauf indication contraire, les mêmes références d'une figure à l'autre.
La figure 1 illustre en vue en perspective, selon un premier mode de réalisation de l'invention, une pièce de fixation à un poteau de deux lisses tubulaires et la pièce de blocage correspondante, en position de montage sur un poteau partiellement représenté.
La figure 2 illustre en perspective, une pièce de fixation, un poteau et une pièce de blocage, dans une position non assemblée ("éclatée"), ces pièces étant vues de dessus et coupées selon un plan horizontal passant par l'axe longitudinal d'un embout d'emmanchement de lisse tubulaire.
La figure 3 illustre en vue frontale une pièce de fixation selon l'invention ; la figure 5 illustre la pièce de la figure 3, en vue en coupe selon un plan vertical médian, et est une vue selon V-V de la figure 3. La figure 4 illustre en vue de dessus deux pièces de fixation montées tête-bêche de part et d'autre d'un poteau, pour la réalisation d'une double barrière de sécurité.
Les figures 3 à 5 illustrent une variante de réalisation de la liaison asymétrique en queue-d'aronde par rapport à celle des figures 1 et 2.
La figure 6 illustre de façon similaire à la figure 1 , un autre mode de réali sation de la pièce de fixation et d'une pièce de blocage as sociée ; ce mode de réalisation diffère par la présence d'une articulation des embouts par un soufflet vertical médian en face avant, et par la géométrie des organe s intégrés de liai son.
La figure 7 illustre en vue transversale l'utilisation de l'invention pour la réali sation d'une barrière de sécurité pour motocyclis tes fixée aux poteaux-supports d'une gli s sière métallique sous laquelle elle s'étend.
La figure 8 illustre en vue de des sus un dispo sitif de fixation de lis se à un poteau, pour une extrémité (terminale) d'une barrière.
Les figures 9 et 1 0 illu strent, re spectivement en vue de profil et en vue de des sus, une variante de réalisation de l'invention, dans laquelle les glis sière s intégrée s à la pièce de liai son sont symétrique s par rapport à un plan vertical médian ; sur ce s deux figure s, deux pièce s de liaison identique s sont utilisées pour former une double barrière ; ces deux pièces de liaison sont accolée s do s à dos et solidari sée s par emboîtement à l'aide de deux pièces de blocage identiques supplémentaires munies chacune de deux glis sières et de forme adaptée à la section transversale en "I" du poteau ; la figure 1 1 illustre en vue en perspective une de ces pièces de blocage supplémentaires .
Les figures 12 à 1 7 illustrent en vue de de s su s (" éclatée") six autre s configurations de pièces de blocage, qui sont adaptées pour différentes formes (en U, en C, en S, en I, en O) et orientation du poteau ; ces cinq systèmes utilisent la même pièce de liaison lisse/poteau équipée de manchons ; les systèmes de liaison des figures 14 à 1 7 utilisent deux clefs de blocage supplémentaires fonctionnellement identiques à celles des figures 1 0 et 1 1 mais qui différent par leurs dimensions et par la forme de leur paroi d'appui sur le poteau qui est adaptée à la forme de celui-ci.
La figure 1 8 illustre en perspective « éclatée » une pièce de liaison comportant deux embouts alignés pour supporter deux tronçons successifs d'une seule lisse, ainsi qu'une pièce de blocage équipée de deux glissières latérales de forme complémentaire à celle des glissières latérales de la pièce support de lisse ; ces pièces sont de forme adaptée à celle d'un poteau dont la section transversale épouse un profil en forme de C.
Le dispositif de fixation de lisses illustré fig 1 , 2, 6 à 8, 12 , 13, 18, comporte une pièce d'appui 1 plaquée contre la face avant 50 du poteau 6 et une clef de blocage 2 disposée en partie arrière de celui-ci ; ces deux pièces encerclent le poteau de maintien 6 (d'axe 22 vertical et de section en forme de " C") de la glissière de sécurité, une fois leur emboîtement mutuel réalisé ; deux lisses tubulaires superposées 3 sont emmanchées coulissantes sur les bras 4 (ou embouts tubulaires) de la boîte de départ 5 formant la partie avant de la pièce 1 .
Ces pièces 1 ,2 de liaison peuvent être fabriquées en polyéthylène, en mélange éventuel avec d'autres matières telles que des déchets d'emballage.
L'invention peut être utilisée pour la sécurité routière (routes, autoroutes) et peut aussi s'appliquer pour la sécurité des pistes de karting ou de courses motocyclistes.
Les figures 2 et 18 notamment montrent (en coupe) le moyen de fixation de la pièce d'appui 1 avec la clef 2 et le poteau 6 ; la pièce d'appui 1 comporte sur son arrière (côté poteau 6) une paroi 8 d'appui qui contribue à délimiter un logement 51 ou cavité en forme de rainure verticale apte à englober sur sa largeur le poteau de maintien 6 ; cette paroi 8 est prolongée latéralement par une demi-queue d'aronde femelle 9 (fig 2) , dans lequel vient s'insérer la demi-queue d'aronde mâle 10 de la clef 2 ; du côté opposé est prévue une demi-queue d'aronde mâle 1 1 de la pièce d'appui 1 , qui est apte à s'insérer dans la demi-queue d'aronde femelle 12 de la clef 2, permettant ainsi l'emprisonnement du poteau 6.
Comme on peut le constater sur les figures 2, 4 et 8, la queue d'aronde est inverse à une queue d'aronde classique ; en d'autres termes, les deux demi-queues d'aronde gauche et droite intégrées en face arrière de la pièce 1 d'appui — comme celles intégrées en face avant de la clef de blocage — ne sont pas symétriques par rapport au plan médian 20 (figure 3) vertical, mais sont au contraire identiques de façon à former pour l'une, un organe mâle et pour l'autre un organe femelle de liaison ; grâce à cette structure, la pièce d'appui 1 peut s'emboîter dans une autre pièce d'appui 1 disposé du côté opposé (arrière) du poteau, pour constituer une double glissière de sécurité disposée de façon centrale par rapport à la route (voir
figure 4), sans nécessiter de pièce de liaison supplémentaire, à la différence des réalisations illustrées figures 10 et 14 à 17.
Afin de réaliser un blocage plus efficace vis à vis d'un choc violent, et en fonction de la flexibilité du corps creux de la pièce 1, les angles internes des queues d'aronde sont pourvus de talons 13 protubérants aptes à réaliser un blocage optimum de liaison entre la pièce 1 d'appui et la clef 2, et aptes aussi à reprendre les efforts de flexion, de façon à contrarier le glissement (et/ou le déboîtement) de la clef 2 par rapport à la pièce d'appui 1. De plus, la face interne de la clef 2 possède au droit du milieu du poteau 6, deux languettes longitudinales protubérantes 14 aptes à venir s'insérer dans l'ouverture 15 verticale du poteau 6 (de section transversale en « C »), de façon à permettre la reprise des efforts latéraux, donc d'empêcher la rotation de la clef. La jonction de la partie arrière de la pièce d'appui 1 avec sa partie avant 5 de liaison avec les embouts tubulaires 4, se réalise par un corps 16 de forme générale tronconique et allongée verticalement.
Ce corps 16 (fig 2, 4, 8)est pourvu sur son pourtour d'une onde (soufflet) 18 périphérique apte à la déformation en compression afin de reprendre une partie de l'énergie occasionnée par le choc direct sur la partie (boîte) 5 par le motocycliste, choc pouvant être perpendiculaire ou parallèle à la pièce d'appui.
Les figures 3, 5 et 7 montrent la présence d'un becquet (ou talon) protubérant 19 en partie basse de la pièce d'appui 1 et de la clef de blocage 2, venant reposer sur le sol pour assurer un positionnement fiable et répétitif en hauteur.
Les figures 1 et 3 à 6 montrent que la partie avant (boîte à tubes) 5 de la pièce 1 comporte quatre départs de portions de tubes dénommés bras ou embouts ou manchons 4, intégrés à la pièce d'appui 1, ces bras étant disposés superposés verticalement deux à deux, de part et d'autre du plan vertical médian 20 du support 1, parallèle entre eux et à la route ; dans le cas particulier illustré fig 18, la pièce 1 comporte seulement deux manchons 4 alignés selon l'axe 21 et aptes à supporter chacun un tronçon de lisse 3, pour réaliser une barrière à une seule lisse ; dans une variante
non représentée, la pièce de liaison peut comporter 6 manchons superposés et alignés 2 à 2 pour réaliser une barrière comportant 3 lis ses superposées.
Ces bras (d'axe 21 superposés) permettent d'obtenir une grande flexibilité de la barrière en cas de choc perpendiculaire à la route, afin d'amortir le choc du motocycliste.
Ces bras 4 reçoivent par emboîtement les lisses tubulaires de section circulaire 3 afin de combler le vide sous la glissière de sécurité existante pour empêcher l'encastrement du motocycliste ; ils ont pour effet, par la flexibilité propre des lisses tubulaires 3 et par la souplesse des bras 4, d'absorber l'énergie du choc, sans provoquer d'effet ressort ; l'énergie est donc transmise à l'ensemble des éléments constituant la barrière.
A l'aide d'une pièce 2 de blocage, la pièce 1 d'appui se fixe par son arrière, sous la glissière métallique (23 figure 7) au droit des faces avant (côté route) des poteaux de fixation de la glissière de sécurité ; le maintien de la pièce d'appui 1 vis-à-vis du poteau 6 est obtenu par l'intermédiaire d'une clef 2 de blocage (en plastique rotomoulé) venant s'emboîter verticalement par l'arrière haut de la pièce d'appui ; les pièces 1 , 2 possèdent pour cette fixation une double liaison à glissière s'étendant de préférence sur toute la hauteur des deux pièces, la queue d'aronde de la clef 2 ayant la particularité de venir directement en contact entre le poteau et la pièce d'appui assurant ainsi un serrage efficace de l'ensemble, pièce d'appui, poteau et clef, et d'en faciliter le montage, sans outillage particulier, ni autres moyens de fixation comme des vis ou boulons.
La partie avant 5 de la pièce 1 d'appui forme une boîte profilée sur deux faces parallèles de laquelle font saillie quatre bras 4 latéraux de forme tubulaire, fermés par une paroi 52 (intégrée au corps 16) à leur extrémité libre, et munis d'un chanfrein 53 ; ces bras formant des supports de lisses tubulaires, situés à droite et à gauche de la pièce d'appui, peuvent s'étendre chacun sur une longueur représentant environ un cinquième de la distance entre deux poteaux . Le solde de la distance à combler entre deux poteaux, pour supprimer l'encastrement du motocycliste est réalisé par l'emboîtement des lisses tubulaires rapportées sur les départs des quatre bras de la pièce d'appui, par recouvrement.
Ce montage permet d'obtenir un montage simple et de répondre à toutes les variations d'écarts entre poteaux : il suffit pour cela de couper un tronçon de lisse de longueur adaptée à l'écartement entre deux poteaux successifs. En deuxième lieu, la structure du corps creux moulé (et généralement fermé) de la pièce 1 permet une flexion des manchons 4 supportant les lisses tubulaires vis à vis de la boîte à tubes ; les déformations obtenues, par la souplesse du matériau, et par la conception de la pièce d'appui creuse permettent d'absorber une partie de l'énergie d'un choc ; dans le cas d'un choc très violent, une déformation latérale de la pièce d'appui peut être facilitée par l'onde (soufflet) centrale 54 illustrée fig 6 et s'étendant symétriquement par rapport au plan médian 20.
Lors d'un choc, la pièce d'appui permet de transmettre les efforts aux poteaux métalliques, d'assurer le positionnement des lisses tubulaires, de rigidifier celles-ci, d'assurer la continuité des lisses au droit des poteaux, et de faire contribuer des tronçons de lisse non exposés au choc à la résistance de la barrière, en leur transmettant une partie des efforts.
La transmission des efforts au poteau se réalise notamment par un écrasement contrôlé de la pièce d'appui, ceci afin de limiter les efforts. Les embouts 4 intégrés renforcent les extrémités de la lisse soumise à la flexion.
Afin d'assurer la continuité, le manchon 4 intégré à notamment pour rôle de rigidifier progressivement la lisse au voisinage de la pièce d'appui.
Il est en effet important d'avoir une déformation la plus continue possible afin d'éviter la présence d'un "point dur" le long de la barrière, qui serait susceptible de conduire à des décélérations trop importantes.
A la différence des systèmes de liaison illustrés figures 1, 2, 8, 12, 13, 18 en particulier, qui comportent une seule pièce de blocage coopérant avec la pièce support de lisse pour former un collier enserrant le poteau, les systèmes de fixation illustrés figures 10 et l4 à l7 comportent en outre au moins une paire de pièces latérales 60, 61, 62 de blocage dites supplémentaires, de fonction sensiblement identique et de structure similaire à celle illustrée figure 11.
Cette dernière 61 se présente sous la forme d'une embase 64 en forme de plaque plane rectangulaire épaisse sur une face 65 principale avant de laquelle font saillie trois nervures 66 à 68 parallèles à l'axe 69, délimitant ainsi deux à deux, deux rainures parallèles 70, 71 ; les variantes de réalisation 60, 62 illustrées fig 10, 16, 17 ne possèdent que deux nervures parallèles délimitant une seule rainure.
Ces pièces latérales 60 à 62 sont réalisées en matière plastique, par extrusion, par rotomoulage ou par inj ection et présentent de préférence une hauteur 72 — mesurée selon l'axe 69 des nervures 66-68 — qui est égale ou peu différente d'un sous multiple de la hauteur de la pièce support de lisse et/ou de la hauteur de la pièce 2 de blocage arrière ; ceci permet un assemblage facile du système de fixation lorsque le coulissement vertical descendant de la pièce 2 arrière par rapport à la pièce 1 est rendu délicat ou impossible, par exemple en raison d'un espace libre sous une lisse existante (telle que 23 fig 7) dont la hauteur est inférieure à la somme des hauteur des pièces 1 et 2.
L'assemblage est alors réalisé de la façon suivante : les pièces 1 et 2 sont rapprochées l'une de l'autre jusqu'à venir en contact l'une avec l'autre par leur paroi arrière (sensiblement plane) respective 80, 81 , depuis une position écartée du poteau telle qu'illustré fig 12 à 17 notamment, j usqu'à la position de contact telle que celle illustrée fig 10 ; une pièce latérale gauche de blocage supplémentaire est introduite dans l'espace restant libre entre la face externe latérale gauche du poteau et les deux glissières (telles que repérées 100, 1 01 fig 14) équipant respectivement les pièces 1 et 2, par glissement descendant le long du poteau ; la même opération est effectuée du coté droit avec une deuxième pièce latérale identique à la première ; si la hauteur de ces pièces est égale à la demi-hauteur des pièces 1 , 2, cette opération est répétée (une fois) à gauche et à droite, de sorte que l'on obtient, le long de chaque face latérale du poteau un empilement (d'au moins deux) desdites pièces supplémentaires de blocage latéral ; cet empilement, qui est intimement emboîté dans les glissières des pièces principales 1 , 2 et qui s'appuie — grâce à la forme de la face principale arrière 1 10 des pièces latérales qui est adaptée au profil transversal du
poteau — sur la face latérale externe du poteau, assure une liaison fiable entre les pièces 1 et 2 et le poteau.
Les lisses peuvent être obtenues par extrusion simultanée de PEHD recyclé formant la partie interne d'un tube de section circulaire, dont l'épaisseur est voisine de 2 à 6 millimètres, et PEHD non recyclé et teinté dans la masse formant la partie externe du tube, dont l'épaisseur est voisine de 1 à 4 millimètres ; ceci peut permettre d'obtenir une face interne (90 figure 1 8) dont la rugosité est supérieure à celle de la face externe (91 figure 1 8) de la lisse.