ENVELOPPE SOUPLE CONTENANT UNE PATE OU GEL D'ARGILE
La présente invention concerne une thermo-frigo enveloppe, de formes différentes, contenant une pâte ou un gel naturel à base d'argile, permettant grâce a un générateur, d'emmagasiner de la chaleur ou du froid, puis de les restituer par application sur le corps dans un but thérapeutique, mais aussi, lorsqu'elles sont fixées à l'intérieur de boîte ou cuve isotherme, de maintenir la température d'un produit pendant plusieurs heures en acceptant une faible perte calorique Il existe des compresses de différents types
1 °) à base de paraffine elle ne concerne que la chaleur car son état solide à température ambiante supprime sa malléabilité, elle peut se chauffer au bain-maπe ou dans un four électrique, mais pas au four à micro-ondes donc perte de temps a la chauffe Au bain-maπe, manque d'hygiène car l'eau n'est pas chauffée a 100° donc bouillon de culture, dépôts de cellules plus ou moins pathogènes, dépôt de transpiration : aucune stérilisation. La paraffine chauffée devient liquide. Il faut compartimenter la compresse en plusieurs segments soudés, afin d'éviter que toute la paraffine aille au fond de l'enveloppe, ce qui ne donnerait pas une épaisseur constante. Les changements successifs d'états, solide, liquide, solide, font lâcher prématurément les soudures des segments. La paraffine liquide chauffée, se répand alors et risque de brûler la peau, d'endommager les textiles ou de souiller la cuve de réchauffement La compresse peut se réchauffer par four électrique.
2°) à base de fluides, eau ou gel : ces compresses peuvent emmagasiner la chaleur par bain-marie, four électrique et surtout four à micro-ondes permettant une rapidité de chauffe et une meilleure hygiène. Par contre, lors de la restitution, le produit refroidit très vite en moins de 10 minutes En cas de percement ou de déchirure de l'enveloppe, les fluides vont se répandre à l'extérieur, brûler la peau et souiller ce qu'ils atteignent
Grâce à un composant antigel supplémentaire, ces compresses peuvent emmagasiner jusque - 30° tout en restant malléables
- si on l'applique directement sur le corps risque de brûlure, - si on intercale un linge épais on perd le contrôle sensitif de la température,
- si la compresse se détériore le fluide se répand sur le corps, risque de brûlure, risque de toxicité en cas de composants chimiques toxiques
3°) certaines de ces compresses sont équipées de moyens de fixation type « velcro ».
La compresse, selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Elle est composée : 1°) d'une enveloppe plastique dont la composition lui confère une très grande souplesse de 30/100e ou 40/100e de mm d'épaisseur selon l'utilisation, 2°) d'une substance colloïdale composée de montmorillonite blanche du bassin méditerranéen ou encore bentonite du Wyoming, dont les propriétés sont de fixer 15 fois leur volume en eau, 3°) d'un anticryptogamique qui évite le développement des bactéries et des moisissures,
4°) d'un additif qui permet de prolonger la conservation,
5°) de l'eau normale ou distillée si l'on veut obtenir une grande stabilité de la pâte, 6°) d'un tensioactif permettant de diffuser l'eau uniformément dans la pâte montmorillonite ou bentonite, ce qui permettra d'obtenir une chauffe uniforme sur tout le volume de la compresse. Il convient de mélanger les 5 composants, (2° - 3° - 4° - 5° - 6°) de façon à obtenir une viscosité d'environ 120 000 centistockes, l'ensemble ne présente pas de toxicité. La compresse selon l'invention : A) Peut être chauffée au bain-marie, au four électrique mais aussi au four à microondes permettant une rapidité de chauffe et une meilleure hygiène. Elle garde la chaleur une heure et la restitue par application directe sur la peau. En cas de percement, de déchirure ou de lâchage des soudures, de l'enveloppe, la viscosité permet à la pâte ou au gel, de ne pas se répandre sur le corps, évitant ainsi les risques de brûlures, de toxicité et de souillure. La viscosité de la pâte permet à la compresse de garder une épaisseur uniforme, de se mouler parfaitement sur le corps et d'offrir à celui-ci une répartition et une durée uniforme de ta chaleur. B) La compresse peut être refroidie dans un réfrigérateur réglé à 4° puis appliquée sur le corps. Elle garde le froid 2 heures et le restitue par application directe sur la peau. Le fait qu'il ne soit ajouté aucun antigel dans les compresses destinées aux applications thérapeutiques permet à la compresse de geler et la rend inapplicable sur le corps à cause de sa rigidité, évitant ainsi les risques de brûlure. La
malléabilité lui permet de galber toutes les formes du corps et sa viscosité de maintenir une épaisseur uniforme quelque soit le galbe répartissant le froid équitablement.
C) Ces enveloppes suivant leur formes peuvent servir de compresses, bandeaux, masque, soutien-gorge, coussin anti-escarre, oreiller cervicaux, en thermo- frigothérapie, mais aussi sous forme de bande large à enrouler autour du membre inférieur, auto-adhésive type « velcro » par leurs côtés, permettant la frigothérapie, lors de la prévention et traitement des jambes lourdes et varices. La compresse médicale comprend : 1°) Une pâte ou un gel (Planche 1/1, figure IB) de montmorillonite blanche de
Méditerranée ou une bentonite du Wyoming type « CLASOL W 100 » = 15.8 kg mélangée avec 83.6 litres d'eau distillée ou non, à laquelle on ajoute 0.3 kg d'antiferment type isothiasoline chlorure et 0.3 kg de tétraborate de sodium à 10 mol d'eau purifiée pour prolonger la conservation, à laquelle on ajoute un tensioactif type « TEEPOL ou PAIC », 6 gouttes, le tout dosé pour 100 kg de mélange. Ces dosages seront modifiés suivant le degré de viscosité recherchée,, dosage actuel envoron 120 000 centistockes. Le gel, pour obtenir une grande onctuosité, doit avoir une finesse de 90 % passant de 250 MESH et être mélangé avec de l'eau distillée. 2°) Une enveloppe PVC rectangulaire, résistante et imperméable, à double parois thermo soudées à leur périphéries, formant un compartiment destiné à recevoir la pâte par l'intermédiaire d'une tubulure de remplissage ménagée à l'une de ses extrémités, formant une compresse médicale comprenant : a) une fenêtre en PVC souple, transparent, circulaire, de 2 cm de diamètre, thermo soudée, ménagée à l'extrémité d'une feuille PVC, permettant de vérifier la qualité du mélange et l'apparition d'éventuelles tâches d'oxyde ou de moisissure (Planche 1/1 , figure IIB). b) Quatre bandes type « velcro » thermosoudées (Planche 1/1 , figure II C) permettant d'assurer la contention de la compresse ainsi réalisée. c) Une face lisse pour les peaux sèches et une face granitée pour les peaux humides, favorisant la circulation de la sueur. (Planche 1/1 , figure IIA).
3°)Ou une enveloppe de : a) forme rectangulaire plus longue et plus étroite, destinée à entourer la tête et passant par le front (Planche 1/2) b) une bande de coton à maille large (Planche1/2 A) isolant le front du bandeau, laissant passer la chaleur ou le froid et absorbant la transpiration. c) deux fixations (Planche1/2 B) thermosoudées, type « velcro ». Le froid pour les maux de tête et le chaud pour les sinusites.
4°) Ou une enveloppe de a) forme demie cylindrique (Planche 2/1 I) en PVC souple, qui comprend 3 enveloppes PVC formant deux compartiments, b) le compartiment central (Planche 2/1 - IA) étant gonflable grâce à une tubulure anti-retour (Planche 2/1 - IC) c) le compartiment périphérique formant la partie demie cylindrique de 1 cm d'épaisseur (Planche 2/1 - IB) étant destinée à recevoir la pâte (Revendication 1) le tout formant un oreiller cervical chauffant permettant de posturer les vertèbres cervicales tout en étirant les muscles du cou et en les décontractant par la chaleur. Le même, placé sous la plante des pieds en froid, défatigue le pied. 5°) Ou une enveloppe de a) forme demie cylindrique (Planche 2/2 - MA) remplissable grâce à une tubulure (Planche 2/2 - IIB) destinée à recevoir la pâte (Revendication 1) b) un coussin anti - escarres fixé au lit grâce à une bande type « velcro » (Planche 2/2 - IIC) c) coulissant sous trois pattes thermosoudées (Planche 2/2 - IID) assurant la stabilité du coussin, celui-ci étant destiné à soulever le talon en galbant le tendon d'Achille, tenu froid grâce à l'argile, évitant les escarres.
6°) Une enveloppe : a) rectangulaire étroite, longue (Planche 3 - IA) destinée à enrouler le membre inférieur, formant une bande, b) les bords latéraux sont équipés d'une bande (Planche 3 - IB) type « velcro » thermosoudee, mâle et femelle, permettant d'assurer la contention de la bande lors de l'enroulage. Cette bande appliquée en froid assure une action contre les troubles veineux circulatoires.