Système électronique qui crée des effets lumineux aléatoires.
Il s'agit d'un système électronique pour créer des effets lumineux dynamiques qui se modifient automatiquement dans le temps.
L'invention permet de réguler deux circuits électriques (ou plus). Chaque circuit est indépendant et module, à l'inférieur d'un cycle, l'intensité lumineuse d'une ou de plusieurs lampe dans les limites de la puissance maximale acceptée par circuit. Ces lampes sont de type à incandescence, halogène tension réseau ou halogène très basse tension avec transformateur ferromagnétique.
Ces modulations sont égales dans le temps mais indépendantes dans l'effet lumineux ; elles démarrent sur la base d'un cycle égal répété deux fois et se décalent dans un temps "X" jusqu'à un état "X plus" après avoir effectué leur cycle (principe aléatoire voir Figure 1).
Il est facile de constater que la plupart des éclairages de vitrines, magasins, façades, ... sont statiques. C'est à dire qu'ils sont figés (plan lumière fixe).
Avec toutefois deux exceptions principales :
Les enseignes lumineuses qui sont souvent des effets lumineux cycliques et répétitifs,
Les chenillards du type de ceux utilisés dans les discothèques et qui sont basés sur des rythmes musicaux ou sur un cycle répétitif.
De plus, ils exigent un appareillage assez encombrant (type Rack) et coûteux si l'on veut un matériel à usage professionnel.
Le dispositif électronique proposé répond à plusieurs problèmes grâce à des avantages importants :
Effet lumineux original,
Facilité d'usage : l'opérateur n'a pas de manipulation complexe à effectuer (nombre de commandes limité),
Système évolutif : possibilité de programmation grâce à une connexion sur poste informatique,
Coût faible : la facilité d'installation minimise le coût de la main d'oeuvre. Pour un matériel à usage professionnel, le prix est faible.
L'effet dynamique de modulation de- l'intensité lumineuse est créé par la désinchronisation. La figure 2 étant le schéma général, il faut voir la figure
4 qui représente le gradateur modulé géré par le circuit intégré (10) et la figure 5 qui détaille la temporisation à réenclenchement automatique avec relais de commande qui transmet une information identique à chacun des canaux.
La désinchronisation se fait de manière "naturelle" dans le temps. Elle se produit lorsqu'il y a un "décalage" entre les sinusoïdes électriques des deux circuits. Ceci entraîne un retard électronique sur le gradateur modulé. (Figure 1).
Il s'agit ici de générer un effet d'engrenage sur le courant alternatif et ainsi de modifier l'intensité ; contrairement à d'autres systèmes qui utilisent un programmateur (de type EPRON) pour moduler les circuits d'éclairage.
Mathématiquement : 1 a § ~ 1 a S * x x t =
1 b S * 1 b S-
5 = Secondes (Effet temps) t = temps la, lb = circuit intégré 10
C'est donc l'effet de décalage qui va moduler l'intensité. La temporisation x va entraîner la désinchronisation des canaux commandant le relais RI et celui-ci agit sur le circuit intégré (10).
Ce dernier va transmettre une information à la diode (14) qui va arriver au triac 19 et alimenter le circuit d'éclairage pour moduler la lumière à l'infini.
La temporisation se réenclenche automatiquement. Elle fait un cycle de durée 18 secondes qui fixe l'effet des deux gradateurs. Cette durée de 18 secondes peut-être modifiée par l'opérateur grâce à des interrupteurs, (5 et 6) à 29 ou 47 secondes ; il s'agit d'un choix de conception pour un effet lumineux satisfaisant mais il peut-être changé par des composants différents.
Exemple :
1er niveau lumineux sur 1er canal = 30 % 2ème canal = 50 %
La temporisation se réenclenche et va faire varier simultanément les deux canaux ( en 3 secondes plus ou moins 5 à 30 milles secondes) jusqu'à un niveau de 80%.
Un relais (RI) joue le rôle d'interrupteur sur deux circuits, il commute le contact de commande (45). L'oscillation du courant alternatif à un retard par rapport au 1er et au 2ème canal donc le 1er canal prend l'impulsion à sa juste valeur tandis que le 2ème canal va se décaler, ce qui entraîne le début de la désinchronisation. Il faudra quelques renouvellements de ce cycle en quelques centièmes de secondes pour obtenir un décalage perceptible visuellement par la création de jeux de lumière.
Le fractionnement en seconde du temps s'explique par la temporisation qui crée l'effet seconde.
Le principe est d'allonger l'intensité du courant par des condensateurs de filtrage (9, 12, 15, 20, 22) afin d'agir sur le composant (10) qui va avoir un retard dans son information. Le composant (10) d'un canal va obtenir l'information à un moment "X" tandis que le composant (10) de l'autre canal va l'obtenir à un moment "X plus" en centième de secondes. Ce décalage confère l'intérêt au système puisque la modulation décalée due au frein fait par 9 et 11 qui ont plus ou moins 5 à 10 % de leur valeur, crée les effets lumineux (comme si cela était commandé par un opérateur actionnant des potentiomètres de régie lumière simultanément).
A ce moment, les deux canaux vont se "rejoindre" et créer le même effet puis se décaler. Le relais RI donne une impulsion (contact) égale sur les deux canaux, l'information est transmise au composant (10) qui véhicule une information sinusoïdale inférieure à l'un des canaux, l'autre étant "informé" différemment, il transmet l'information au Triac (19) d'ouverture et stoppe momentanément ce qui crée la différence et fixe dans le temps le décalage en un canal et en l'autre.
Dans l'effet sinusoïdal, la Figure 1 montre un cycle de la courbe 46 à la courbe 47 et dans un temps "X" va provoquer une impulsion et donc une commande de 47 à 46, ce qui donne un "croisement" des effets lumineux.
Ce "croisement" est dû matériellement à un effet de rotation de l'oscillation dans une même période (Figure 10) et un déchargement des condensateurs qui maintiennent les courbes sinusoïdales dans leur état originel.
Ainsi, le canal prend la place de l'autre. Le courant alimente directement les deux canaux mais des effets sont "mémorisés" dans les systèmes (composants) et attendent que la temporisation agisse simultanément sur les contacts de commande (10) des deux canaux ; à cet instant, la sinusoïde existante qui suivait sa courbe en rond, détecte le signal de la temporisation et fixe dans le temps le jeu de lumière.
La désinchronisation se fait par l'information qui régit le circuit intégré (10). La conception des deux circuits n'étant pas identique du fait qu'à la base les composants ont une qualité variable de plus ou moins 5 à 10 %, la différence se crée.
L'indépendance des deux canaux favorise le retard créé par l'effet temps.
L'invention comprend un élément destiné à entraîner des informations de commande à deux rythmes. Le premier est le rythme court qui est géré par le semi-conducteur (25), le dernier commande le transistor (44) qui lui, réenclenche en fin de course automatiquement le second élément (24) qui a une durée plus longue. En fin de course il va transmettre l'information au transistor (44). Tout ce système est géré par le semi-conducteur (23) qui, grâce aux diodes (29, 30, 48) suit le rythme des deux temporisations et suit aussi le rythme de la désinchronisation. La mise en fonction de tout le système préalablement décrit se fait par le potentiomètre (26) qui agit sur l'information à transmettre aux circuits 23, 24 et 25. Sa valeur est comprise entre 1 seconde et 15 minutes. Cet ensemble a une particularité ; les semiconducteurs sont autonomes et commandés par deux interrupteurs qui peuvent rallonger ou raccourcir la durée de l'effet temps créé par la temporisation (25).
Le transistor (43) actionne la mise en contact du relais RI. Cette caractéristique pilote au même instant les deux circuits de modulation (1) et gère la montée et descente de l'intensité.
Les éléments précédemment décrits engendrent des informations d'ouverture ou de fermeture sur un relais qui lui, commande un autre relais.
Ce dernier devient un organe récepteur ; informé, il agit sur la modulation et fait ainsi varier l'intensité. Il envoie une information de montée dans le temps "X" à l'organe émetteur central qui fixe l'effet dans le temps "X plus".
L'information du relais, lorsqu'il s'enclenche, a un rôle d'interrupteur qui met en contact 9, 11 et la diode (49).
Cette information est retardée plus ou moins puis transmise au composant
(10) qui va faire varier l'intensité des sources lumineuses.
D'autres composants sont utilisés pour faire du filtrage et allonger l'oscillation.
La diode Zener (14) est étudiée pour que, lorsque la lumière arrive à son intensité minimale, elle envoie une impulsion au composant (10) qui réhaussera automatiquement l'intensité.