BOΓΠER DE MONTAGE POUR UN DISPOSITIF DΆRRET DE PORTE POUR VEHICULE AUTOMOBILE.
L'invention concerne un boîtier de montage pour un dispositif d'arrêt de porte pour véhicule automobile comportant, sur le montant fixe sur lequel la porte est montée, un bras, au contact de deux surfaces opposées duquel sont appliqués un premier et un deuxième galets montés sur la porte, ledit premier galet étant fixe et ledit deuxième galet étant mobile et monté sur une bascule, ledit premier galet et ladite bascule étant soumis directement à l'action de rappel d'un ressort qui crée une pression de contact entre chacun desdits premier et deuxième galets et le bras, ledit bras étant pourvu d'au moins un cran d'arrêt dont le contour est tel que, pour la position d'ouverture de la porte, l'un desdits premier et deuxième galets est retenu par engagement de forme dans ce cran et peut en être dégagé, à l'encontre de l'action dudit ressort, sous l'effet d'un couple de fermeture sur la porte, ledit boîtier de montage étant réalisé à partir d'un flan mis en forme sous presse.
De tels dispositifs d'arrêt de porte pour véhicule automobile sont connus et plusieurs d'entre eux ont déjà été proposés, notamment dans le document FR 2 280778. Dans ces dispositifs d'arrêt de porte de l'art antérieur, on constate que, sous l'effet conjugué de la force de rappel du ressort et des multiples ouvertures et fermetures de porte soumettant, respectivement, le dispositif d'arrêt de porte à un couple d'ouverture et de fermeture exercé sur la porte, le boîtier de montage, supportant les différents éléments du dispositif d'arrêt de porte, est soumis à des contraintes entraînant des déformations et/ou une fragilisation conduisant à une durée de vie insuffisante du dispositif d'arrêt de porte. Le problème que se propose de résoudre la présente invention consiste à fournir un boîtier de montage adapté au dispositif d'arrêt de porte de l'art antérieur et permettant, sans pièces de renfort supplémentaires, de résister sans déformation notable à un nombre d'alternance d'ouvertures et de fermetures de porte beaucoup plus important que les boîtiers de montage de l'art antérieur. Selon la présente invention, la solution consiste en ce que ledit boîtier de montage est monobloc et en ce qu'il comprend :
- une semelle sensiblement plane présentant une ouverture délimitée par un contour fermé et destinée au passage dudit bras, au moins deux trous de fixation symétriques par rapport à ladite ouverture et destinés à la fixation dudit boîtier sur ladite porte, - une paroi de support en forme de U perpendiculaire au plan de la semelle et comportant une base et deux branches parallèles entre elles et placées de part et d'autre de ladite ouverture, chaque branche présentant une première portion portant un premier perçage, coaxial avec celui de l'autre branche, pour recevoir l'axe dudit premier galet et une deuxième portion portant un deuxième perçage, coaxial avec celui de l'autre branche, pour recevoir une goupille autour de laquelle ladite bascule est montée rotative, ladite paroi de support étant formée par pliage d'une portion du flan initialement distante de ladite ouverture et
- des moyens de retenue entre ladite semelle et ladite paroi de support empêchant que, sous l'effet de la force de rappel dudit ressort, les branches de la paroi de support s'écartent de ladite semelle.
Ainsi, notamment du fait que le boîtier de montage est monobloc, que l'ouverture destinée au passage du bras est délimitée par un contour fermé et que la paroi de support est formée par pliage d'une portion du flan initialement distante de ladite ouverture, on comprend que la déformation du boîtier de montage par un agrandissement de l'ouverture est empêché et que la zone adjacente à ladite ouverture ne subit pas de contraintes résiduelles engendrées par un emboutissage de cette zone en vue de la formation de ladite paroi de support.
L'invention prévoit, de façon avantageuse, que le boîtier de montage se caractérise également en ce que ladite semelle est de forme sensiblement rectangulaire et comporte un premier et un deuxième côtés longitudinaux, un premier et un deuxième côtés transversaux et, en outre, au moins une paroi de butée destinée à retenir une des extrémités libres dudit ressort, ladite base de ladite paroi de support étant parallèle au deuxième côté longitudinal de la semelle et reliée, par l'un de ses bords, audit deuxième côté longitudinal par l'intermédiaire d'une portion de liaison, les deux branches étant de longueur sensiblement égale à
celle des côtés transversaux de la semelle et placées de part et d'autre de ladite ouverture, en contact contre une des surfaces de la semelle.
On comprend que, la semelle et la paroi de support sont reliées l'une à l'autre uniquement par la portion de liaison adjacente à l'un des bords de la base de la paroi de support, d'une part, et au deuxième côté longitudinal de la semelle, d'autre part, de sorte que les branches de la paroi de support et la semelle sont en contact dans une zone sans contraintes résiduelles engendrées par la fabrication du boîtier de montage.
L'invention sera mieux comprise, et des caractéristiques secondaires et leurs avantages apparaîtront au cours de la description d'un mode de réalisation donnée ci-dessous à titre d'exemple.
Il est entendu que la description et les dessins ne sont donnés qu'à titre indicatif et non limitatif.
Il sera fait référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe horizontale d'un dispositif d'arrêt de porte comportant le boîtier de montage selon l'invention ;
- les figures 2 à 4 sont des vues partiellement transparentes représentant le boîtier de montage de la figure 1, respectivement de côté, du dessus et depuis l'avant ; - les figures 5 et 6 sont des vues identiques à celles des figures 2 et 3 d'une variante de réalisation du boîtier de montage ; et
- la figure 7 représente le flan métallique à partir duquel le boîtier de montage des figures 5 et 6 est réalisé,
- la figure 8 représente deux demi-vues d'un flan métallique pour la réalisation d'un deuxième mode de réalisation du boîtier de montage selon l'invention,
- la figure 9 est une vue de dessus du boîtier de montage obtenu par pliage du flan de la figure 8, et
- les figures 10A et 10B représentent des vues de côté du boîtier de montage de la figure 9, la figure 10B et les demi-vues en partie basse des figures 8 et 9 correspondant à une variante du deuxième mode de réalisation.
On se reportera maintenant à la figure 1 qui illustre un dispositif d'arrêt de porte 10 disposé entre un montant de carrosserie 12 et une porte 14, la porte 14 étant articulée sur le montant des carrosserie 12 grâce à une charnière 16 d'axe 18. Sur la figure 1, la porte 14 est représentée en position d'ouverture, et en traits mixtes, en position de fermeture. Ce dispositif d'arrêt de porte 10 comporte un bras 20 en forme de lame plate dont le plan est perpendiculaire à l'axe de pivotement de la porte.
Ce bras 20 en forme de lame plate comporte une première extrémité 22 traversée par un axe d'articulation 24 engagé également dans une chape 26 fixée au montant 12 de la porte 14. La deuxième extrémité 28 du bras 20 comporte deux crans d'arrêt 30, 32, opposés l'un à l'autre, dans lesquels s'engagent, en position de fin d'ouverture de porte, respectivement, un premier galet 34 et un deuxième galet 36 portés par le boîtier de montage 100 selon l'invention.
Le boîtier de montage 100 comporte un fond sous la forme d'une semelle 102 dans laquelle est découpée une ouverture 104 destinée au passage du bras 20, la semelle 102 permettant également le montage et la fixation du dispositif d'arrêt de porte 10 sur la porte 14, par exemple au moyen de vis engagées dans des trous de fixation portés par la semelle 102.
Le boîtier de montage 100 comporte également une paroi de support 106 en forme de U comportant une base 108 dont chacune des extrémités est prolongée par une branche 110 servant de chape grâce à un premier perçage 112 destiné à recevoir un premier axe 38 supportant de façon rotative le premier galet 34 et grâce à un deuxième perçage 114 portant un deuxième axe 40 sous la forme d'une goupille. La goupille 40 constitue une articulation de montage d'une pièce pivotante ou bascule 42 positionnée entre les deux branches 110 de la paroi de support, cette bascule 42 étant constituée de deux branches 44 montées en rotation sur la goupille 40 et reliées entre elles par une portion de liaison 46. Les deux branches 44 de la bascule 42 sont traversées par la goupille 40 et par un troisième axe 48 autour duquel tourne librement le deuxième galet 36.
Un ressort hélicoïdal de torsion 50 est également monté sur la goupille 40. Ce ressort de torsion 50 comporte, à ses deux extrémités, une portion hélicoïdale enroulée autour de la goupille 40, ces deux portions hélicoïdales étant reliées entre elles par une portion centrale rectiligne 52 en appui contre la tranche des branches 44 de la bascule 42 placée du côté opposé à celui portant le deuxième galet 36. Les deux extrémités libres 54 du ressort 50 s'appuient sur une paroi de butée 116 prolongeant la semelle 102 du boîtier de montage 100.
Les premier et deuxième galets 34, 36 sont en appui contre les tranches 20a et 20b du bras 20, sous l'action de la force de rappel du ressort de torsion 50. Lorsque la porte 14 est placée dans sa position de fermeture (traits mixtes sur la figure 1), les deux galets 34, 36 sont appuyés sur une partie rectiligne du bras 20 de sorte qu'il suffit d'exercer un couple très faible pour ouvrir la porte. Selon la figure 1, il est prévu que les crans d'arrêt 30 et 32 forment des encoches et que le bras 20 comporte, en outre, des crans d'arrêt intermédiaires 60, 62, placés entre la première extrémité 22 et la deuxième extrémité 28 du bras 20, ces crans d'arrêt intermédiaires servant à retenir la porte par engagement des galets 34 et 36 dans ces crans d'arrêt intermédiaires, dans une position d'ouverture intermédiaire. Lorsque la porte 14 est dans sa position d'ouverture extrême (représentation en trait plein sur la figure 1), les premier et deuxième galets 34 et 36 sont engagés et retenus respectivement dans les crans d'arrêt 30 et 32, de sorte que pour fermer la porte 14, il est nécessaire d'exercer une force relativement importante allant à l'encontre du couple de rappel exercé par le ressort de torsion 50 et suffisante pour permettre le dégagement du deuxième galet 36 hors du deuxième cran d'arrêt 32, ceci étant possible par rotation de la bascule 42 autour de la goupille 40. On comprend que, du fait du montage précédemment décrit du dispositif d'arrêt de porte 10, la force de rappel exercée par le ressort de torsion 50 exerce également des contraintes en flexion tendant à déformer, notamment, la goupille 40 et le boîtier de montage 100 du fait des forces agissant symétriquement deux à deux par rapport au plan de symétrie du dispositif d'arrêt de porte 10, ce plan de symétrie correspondant au plan de la feuille portant la figure 1.
Ce dispositif d'arrêt de porte 10 peut être mis en oeuvre avec des bras 20 présentant d'autres contours. Ainsi, le bord 20a peut être rectiligne, de sorte que la deuxième extrémité 28 du bras 20 porte un seul cran d'arrêt correspondant au cran d'arrêt 30 et les crans d'arrêt intermédiaires 60 et 62 peuvent être omis. On se reportera maintenant aux figures 2 à 4 qui illustrent le boîtier de montage 100 qui forme une pièce symétrique par rapport au plan (Y, Z). Ce boîtier 100 comprend la semelle 102 plane traversée par l'ouverture fermée 104 et délimitée par un contour sensiblement rectangulaire comprenant un premier côté longitudinal 118 et un deuxième côté longitudinal 120 dont les extrémités sont raccordées au premier côté longitudinal 118 par un premier côté transversal 119 et par un deuxième côté transversal 121, les côtés transversaux 119 et 121 étant symétriques l'un de l'autre par rapport au plan de symétrie (Y, Z) du boîtier de montage 100.
Afin de retenir les extrémités libres 54 du ressort de torsion 50, la semelle 102 comporte deux parois de butée 116 non coplanaires au plan de la semelle, de préférence sensiblement perpendiculaires au plan de la semelle, et prolongeant le bord des deux extrémités du premier côté longitudinal 118 de la semelle 102.
Le boîtier de montage comporte également, du même côté de la semelle 102 que les parois de butée 116, la paroi de support 106 en forme de U dans un plan parallèle au plan de la semelle 102. La paroi de support 106 comporte la base 108 parallèle au deuxième côté longitudinal 120 de la semelle 102, en étant perpendiculaire à la semelle 102, et reliée à celle-ci par une portion de liaison 122.
Les bords latéraux de la base 108 sont prolongés, chacun, par une branche 110 composée d'une première portion de branche 124, adjacente à la base 108 et portant le premier perçage 112 centré sur un axe parallèle à l'axe X (figure 3) et une deuxième portion de branche 126 adjacente à l'extrémité libre de la branche et portant le deuxième perçage 114 centré autour de l'axe X.
Les deux branches 110 sont placées de part et d'autre de l'ouverture 104 et, de préférence, il existe un décrochement d'alignement entre lesdites premières portions 124 et les deuxièmes portions 126 des branches 110 de la paroi de
support 106 de sorte que, comme sur la figure 3, les deux premières portions 124 des branches 110 sont distantes l'une de l'autre d'une longueur égale à la largeur de l'ouverture 104 et inférieure à l'écart entre les deuxièmes portions 126 des branches 110 qui sont destinées à recevoir, outre le deuxième galet 36, la bascule 42. De plus, de préférence, la base 108 s'étend parallèlement au deuxième côté longitudinal 120 de la semelle 102 sur une longueur égale à celle de la portion de liaison 122, elle-même sensiblement égale à la largeur de l'ouverture centrale 104 parallèle à l'axe X. Il est également prévu que les branches 110 s'étendent sensiblement depuis le premier côté longitudinal 118 jusqu'au deuxième côté longitudinal 120 de la semelle 102.
Il est prévu que la première portion de branche 124 possède une hauteur, parallèle à l'axe Z, inférieure à la hauteur de la deuxième portion de branche 126 afin que les deuxièmes perçages 114 destinés à porter la goupille 40, puisse également porter la bascule 22 sur laquelle, grâce au troisième axe 48, est monté le deuxième galet 36 situé sensiblement au même niveau que le premier galet 34, c'est-à-dire au même niveau que les premiers perçages 112 destinés à recevoir le premier axe 38 porteur du premier galet 34.
Afin de renforcer la semelle 102 en flexion, de préférence, le boîtier de montage 100 comporte en outre une paroi de renfort 128 adjacente au premier côté longitudinal 118 de la semelle, s'étendant au moins dans le prolongement de la largeur de l'ouverture 104. Sur la figure 4, on voit que cette paroi de renfort 128 relie longitudinal ement l'une à l'autre les parois de butée 116 mais on conçoit que cette paroi de renfort peut être d'une longueur plus restreinte pourvu que la paroi de renfort 128 soit centrée sur l'axe Z au moins sur une longueur équivalente à la largeur de l'ouverture 104, la paroi de renfort 128 formant un angle obtus avec le plan de la semelle 102.
Comme on le verra par la suite, la paroi de support 106 est réalisée par pliage pour se trouver finalement en contact sur la surface de la semelle 102, de part et d'autre de l'ouverture 104. D'après le montage décrit précédemment du dis— positif d'arrêt de porte 10, on comprend que la force de rappel du ressort de torsion 50 a tendance à écarter la paroi de support 106 en forme de U de la semelle 102.
Pour empêcher cette déformation, on prévoit des moyens de retenue entre la semelle et les branches 110 de la paroi de support 106.
Ces moyens de retenue comprennent deux pattes de liaison 130 prolongeant chacune un des premier et deuxième côtés transversaux 119, 121 de la semelle 102 en étant perpendiculaires au plan de la semelle 102, et placées du même côté de cette semelle 102 que la paroi de support 106. Ces pattes de liaison 130 portent un troisième perçage 132 destiné à recevoir l'extrémité libre de la goupille 40 décrite précédemment, de sorte que ces troisièmes perçages 132 sont coaxiaux aux deuxièmes perçages 114 de la paroi de support 106. Les figures 5 et 6 représentent une variante de réalisation du boîtier de montage 100 sur laquelle les parties identiques à celles des figures 2 à 4 portent les mêmes références numériques. Le boîtier de montage 100 des figures 5 et 6 se différencie du boîtier de montage des figures 2 à 4 en ce qu'il comporte une paroi de renfort 128' de longueur légèrement supérieure à l'écart entre les faces externes des deuxièmes portions 126 des branches 110, le premier côté longitudinal 118 de la semelle 102 étant constitué, entre les parois de butée 116 et la paroi de renfort 128' par un évidemment 129 formant encoche au contour arrondi.
La paroi de renfort 128 ou 128' est, de préférence, d'une hauteur moins importante que celle des parois de butée 116. Sur les figures 6 et 7 sont également représentés les trous de fixation 134 permettant la fixation du boîtier de montage 100 sur la porte 14.
On se reportera maintenant à la figure 7 représentant le flan métallique 140 découpé dans une tôle plane. Ce flan 140 présentant une forme générale en T comprenant la semelle 102, la portion de liaison 120 et une lame 142 qui constitue la tête du T et qui est destinée à former la paroi de support 106. Le procédé de fabrication du boîtier de montage 100 va maintenant être décrit. Tout d'abord, on fournit le flan métallique 140 puis on découpe l'ouverture 104 au niveau de la semelle 102 dans laquelle on perce également les trous de fixation 134. On réalise également, au niveau de la lame 142, les premiers perçages 112 et les deuxièmes perçages 114 ainsi que, dans la partie correspondante, les troisièmes perçages 132. Les différentes phases de pliage vont maintenant être énoncées et l'on se reportera
à la figure 7 qui illustre, sous la forme d'une ligne en traits pointillés, les lignes de pliage. On réalise tout d'abord le pliage de la lame 142, selon la ligne A en plaçant les extrémités de la lame 142 à 90° vers l'arrière par rapport au plan de la feuille illustrant la figure 7, ensuite on plie la lame 142 selon la ligne de pliage B en ramenant de 90° vers l'avant les extrémités libres de la lame 142 de façon à former les premières portions 124 et les deuxièmes portions 126 des branches parallèles au flan avec un décrochement entre elles.
Afin de placer les branches 110 de la paroi de support 106 en regard l'une de l'autre, on réalise un pliage à 90° vers l'avant de la figure 7 selon la ligne C. Les pattes de liaison 130 sont alors ramenées à 90° par rapport au plan de la semelle 102 par un pliage selon la ligne D, du même côté que les branches 110 par rapport à la semelle 102. Les parois de butée 116 sont formées également par pliage selon la ligne E d'environ 90°, du même côté que les pattes de liaison 132 et la paroi de renfort 128' est formée par pliage selon la ligne F selon un angle situé entre 45 et 90°, du même côté de la semelle 102 que les autres éléments afin que la paroi de renfort 128 puisse jouer son rôle, c'est-à-dire empêcher la flexion de la semelle 102 de part et d'autre du plan de symétrie (Y, Z) du boîtier de montage 100.
Enfin, on plie la portion de liaison 122 de 90° vers l'avant de la figure 7, selon la ligne de pliage G, de façon à placer la base 108 de la paroi de support 106 dans un plan perpendiculaire au plan de la semelle 102 et, et les deux branches 110, parallèles aux pattes de liaison 130, sont en contact avec la semelle 102.
On conçoit que l'ordre de réalisation des étapes précédentes peut être modifié. Ainsi, de façon générale pour fabriquer le boîtier de montage 100 objet de la présente invention, on réalise les étapes suivantes :
- on fournit un flan 140 métallique de forme générale en T, comprenant ladite semelle 102, ladite portion de liaison 122 et une lame 142 qui constitue la tête du T et destinée à former ladite paroi de support 106 ,
- on découpe ladite ouverture 104 dans ledit flan 140 et on perce lesdits trous de fixation 134, lesdits premier et deuxième perçages 112, 114 dans ledit flan,
- on plie les deux extrémités de la lame 142 de façon à former les deux branches 110 parallèles entre elles et perpendiculaires au plan dudit flan, de part et d'autre de la partie centrale de la lame destinée à former ladite base 108,
- on plie la portion de liaison 122 de façon à placer la base 108 de la paroi de support 106 dans un plan perpendiculaire au plan de la semelle 102 et à mettre les deux branches 110 en contact avec la semelle 102 et - on met en place lesdits moyens de retenue entre la semelle 102 et la paroi de support 106.
D'autres modifications peuvent être apportées à la présente invention sans pour autant sortir de son cadre. Ainsi, par exemple les moyens de retenue comprennent des moyens de solidarisation entre la semelle 102 et les branches 110 de la paroi de support 106. Par exemple, ces moyens de solidarisation comprennent une liaison par soudure entre une portion de la surface de la semelle tournée vers la paroi de support 106, de préférence adjacente aux bords de l'ouverture, et au moins une portion du bord longitudinal des branches 110 tourné vers ladite semelle 102. On comprend que, dans ce cas, lorsque la semelle et les branches 110 de la paroi de support 106 sont soudées entre elles, les pattes de liaison 130, prévues pour recevoir l'extrémité libre de la goupille 40, ne sont alors plus nécessaires.
De préférence, la largeur de la portion de liaison 122 est sensiblement égale à l'épaisseur du flan métallique 142 et la longueur de la portion de liaison correspond sensiblement à la largeur de l'ouverture 104. On se reportera aux figures 8, 9, 10A et 10B pour l'illustration d'un deuxième mode de réalisation décrit ci-après et pour lequel les parties du boîtier de montage identiques ou similaires, c'est-à-dire assurant la même fonction que celles du premier mode de réalisation des figures 1 à 7 sont repérées au moyen d'une référence augmentée d'une valeur 100 par rapport à la référence désignant la partie correspondante des figures 1 à 7. Le flan métallique 240 à partir duquel est réalisé le boîtier de montage 200 présente également une forme en T, la lame 242
constituant la tête du T étant du côté opposé de la semelle 202 (premier côté longitudinal 218) par rapport à la lame 142 vis-à-vis de la semelle 102 de la figure 7 (deuxième côté longitudinal 120). La semelle 202 comporte l'ouverture 204 délimitée par un bord fermé, le deuxième côté longitudinal 220 étant prolongé par une paroi de renfort et de retenue 228 dont l'extrémité libre porte deux pattes de blocage 250 portant une découpe 252 en L. Cette découpe 252 délimite un premier tronçon 254, écarté d'une distance Dl du premier tronçon de l'autre patte de blocage, et un deuxième tronçon 256 à l'extrémité libre de chaque patte de blocage, écarté d'une distance D2 > Dl de l'autre deuxième tronçon 256. La lame 242 porte une partie médiane 208 qui constitue la base du U de la paroi de support 206 et qui relie cette dernière à la semelle 202 sur une longueur au moins égale à la largeur de l'ouverture 204. De chaque côté de la partie médiane 208 se succèdent une deuxième portion 226 et une première portion 224 de chaque branche 210 de la paroi de support 206. La première portion 224 porte le premier perçage 212, pour la retenue du premier axe 38 de longueur inférieure ou égale à D2, et la deuxième portion 226 porte le deuxième perçage 214 pour la retenue de la goupille 40.
L'extrémité libre de chaque branche 210 porte une patte d'accrochage 258 avec une encoche 259 dirigée du côté opposé à la semelle 202 et destinée à la retenue de la paroi de support 206 par une patte de blocage 250 comme on peut le voir sur les figures 9, 10A et 10B.
La semelle 202 porte aussi deux parois de butée 216 prolongeant en saillie les extrémités du côté transversal 218, en forme de L couché.
En plus des traits de pliage A' à G' correspondant aux lignes A à G de la figure 7, le flan de la figure 8 porte des traits se pliage H' et F pour former les parois de butée 216 destinées à la retenue des extrémités libres du ressort de torsion 50.
Comme on le voit sur la figure 9, ce sont les pattes de blocage 250 qui empêchent Pécartement entre la paroi de support 206 et la semelle 202 en exerçant une force d'appui ou de retenue verticale par contact sur le chant de la tôle des
pattes d'accrochage 258 portant une encoche 259 et opposé au chant reposant sur le dessus de la semelle 202. En outre, le chant de la tôle situé au niveau de la partie de la découpe 252 correspondant au deuxième tronçon 256 empêche, par sa position après pliage complet du flan 240, la sortie de l'axe 38 hors des perçages 212 et le premier tronçon 254 maintient constant récartement Dl entre les deux premières portions 224 des branches 210 de la paroi de support 206 en retenant latéralement les branches 210 qui ne peuvent pas s'écarter davantage.
Selon la variante de réalisation représentée dans la demi-vue basse des figures 8 et 9 et sur la figure 10B, chaque patte d'accrochage 258 est prolongée perpendiculairement à la direction de la lame 240 en direction de la semelle par une portion de renfort 260 destinée, par pliage selon la ligne J', à doubler l'épaisseur de la semelle 202 dans la zone comportant les trous de fixation 234 qui peuvent alors être taraudés (référence 234').