WO1998018707A1 - Mecanisme de commande d'arret ou de recuperation pour dispositifs enrouleurs-derouleurs de produits souples - Google Patents

Abstract

Dispositif de commande d'enrouleur, du type comprenant un tambour rotatif (800) sur lequel est enroulé un produit souple enroulable apte à être sujet à une traction dans le sens du déroulement (α), ledit tambour (800) étant en outre muni d'un moyen de rappel (100) opérant dans le sens de l'enroulement (φ), caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme d'arrêt (400) susceptible de prendre deux états distincts (état de blocage et état de libération), ledit mécanisme d'arrêt (400) coopérant avec un système de libération (300, 460), ledit système de libération étant lui-même susceptible de prendre deux états distincts (état enclenché, état de réinitialisation); ledit mécanisme d'arrêt (400) et ledit système de libération (300, 460) coopérant de telle sorte que, à l'interruption d'un effort de traction (α) sur le produit souple enroulable, le mécanisme d'arrêt (400) parcourt un cycle différent de changement d'état en fonction de son état de départ et en fonction de la course angulaire parcourue par le tambour (800) lors de ladite traction sur le produit souple enroulable.

Description

Mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération pour dispositifs enrouleurs-dérouleurs de produits souples.

La présente invention a trait d'une façon générale aux dispositifs enrouleurs de produits souples, et concerne plus particulièrement un nouveau mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération pour de tels dispositifs.

De tels dispositifs servent par exemple à stocker sous forme enroulée des produits filiformes ou folliculaires, typiquement des câbles, cordes ou pièces de tissus, et à autoriser leur distribution contrôlée par déroulement.

Les enrouleurs sont amplement utilisés pour contenir des câbles électriques, des tuyaux flexibles ou d'autres liens, ainsi que des produits plats et flexibles tel que les rideaux. Ceux ci sont enroulés dans l'intérieur de l'enrouleur, ils peuvent être extraits par traction et, dans le cas où l'enrouleur est pourvu d'un ressort de rappel, ils peuvent être réenroulés dans l'enrouleur par l'action du ressort qui y est inclus.

Dans leurs formes les plus simples, ces enrouleurs maintiennent sous tension permanente l'organe flexible qui en a été extrait, et ensuite ils le rappellent au fur et à mesure que la traction exercée sur cet organe flexible est relâchée.

Toutefois, si ce comportement est approprié pour certaines applications, pour d'autres applications il est exigé que l'organe flexible ne soit pas rappelé, même si cesse la traction exercée sur lui, à moins d'envoyer une commande spéciale de ré-enroulement. A cet effet, on connaît des enrouleurs dans lesquels l'enroulement est empêché par un mécanisme de blocage. De façon classique, un tel mécanisme comporte une roue à rochet ou analogue solidaire d'une pièce liée à un tambour rotatif sur lequel l'organe flexible est enroulé. Le dispositif de commande d'arrêt ou de récupération associé à cette pièce est conçu pour autoriser une traction sur l'organe flexible par un opérateur. Lorsque la traction est interrompue, il entre normalement en jeu pour bloquer le tambour et empêcher le rappel (notamment par ressort) de se produire. Pour effectuer ce rappel, une nouvelle traction sur une certaine longueur est exercée sur l'organe flexible pour désengager le dispositif d'arrêt.

Or, les dispositifs approchant connus, quelle que soit leur construction concrète, présentent un certain nombre d'inconvénients parmi lesquels : - une difficulté à trouver le point d'arrêt une fois que la traction est interrompue ; en effet, l'opérateur doit le plus souvent relâcher très progressivement et sur une longueur parfois importante pour amener le dispositif à effectivement coopérer avec la roue à rochet, et dans le cas contraire où il relâche brusquement l'organe flexible, il arrive fréquemment que le dispositif n'entre pas en jeu et que le rappel de l'organe flexible se produise de façon indésirable ;

- un caractère cyclique de la succession des actions de blocage et de déblocage ; en effet, l'opérateur peut avoir à tirer une grande longueur en tirant plusieurs fois consécutivement sur l'organe flexible sans désirer le rappel de ce dernier. Or les dispositifs connus sont conçus de telle manière que chaque traction sur l'organe flexible fait passer automatiquement et alternativement le dispositif de l'état de blocage à l'état de déblocage de la récupération.

- un comportement préétabli qui ne peut nullement être modifié lorsque les exigences d'application de l'enrouleur sont modifiées. On comprend que ces inconvénients sont particulièrement gênants notamment dans le cas où le dispositif de commande d'arrêt ou de récupération est utilisé pour un moulinet de pêche automatique, pour un appareil de test ou de montage d'utilisation intensive sur une chaîne de montage, en bref pour tous les cas ou plusieurs tractions successives sont nécessaires pour sortir la longueur d'organe flexible voulue. La présente invention vise à pallier ces inconvénients des dispositifs connus.

Plus précisément, un objectif essentiel de l'invention est de proposer un dispositif qui soit extrêmement fiable et qui n'implique pas pour l'opérateur ni une recherche fastidieuse du point d'arrêt après chaque traction, ni une répétition de traction pour trouver la position de blocage ou de déblocage du tambour rotatif. Un autre objectif de l'invention est de proposer plus particulièrement un dispositif dans lequel le point d'arrêt ne soit pas lié à une position angulaire prédéterminée du tambour.

L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif tel qu'une situation de blocage ne soit pas suivie obligatoirement par une situation de déblocage ou inversement lors d'une traction sur le produit souple enroulable. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un dispositif de commande d'enrouleur, du type comprenant un tambour rotatif sur lequel est enroulé un produit souple enroulable apte à être sujet à une traction dans le sens du déroulement, ledit tambour étant en outre muni d'un moyen de rappel opérant dans le sens de l'enroulement, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme d'arrêt en liaison mécanique avec le tambour, et susceptible de prendre deux états distincts, à savoir:

- un état de blocage de l'enroulement, dans lequel la rotation dudit tambour est interdite dans le sens de l'enroulement ; - un état de libération, dans lequel la rotation dudit tambour est autorisée dans le sens de l'enroulement, ledit mécanisme d'arrêt coopérant avec un système de libération, ledit système de libération étant lui-même susceptible de prendre deux états distincts :

- un état enclenché, selon lequel ledit mécanisme d'arrêt est maintenu dans son état de libération ;

- un état de réinitialisation, assurant le retour du mécanisme d'arrêt dans son état de blocage de l'enroulement. ledit mécanisme d'arrêt et ledit système de libération coopérant de telle sorte que, à l'interruption d'un effort de traction sur le produit souple enroulable, le mécanisme d'arrêt parcourt un cycle différent de changement d'état en fonction de son état de départ et en fonction de la course angulaire parcourue par le tambour lors de ladite traction sur le produit souple enroulable, à savoir soit un premier cycle de passage d'un état d'arrêt à un état de libération, soit un second cycle de passage d'un premier état d'arrêt à un second état d'arrêt via une transition de réinitialisation, soit un troisième cycle de passage d'un état de libération à un état d'arrêt via une transition de réinitialisation, soit encore un cycle de maintien en position de libération.

Selon une caractéristique avantageuse, ledit mécanisme d'arrêt est constitué de deux éléments coopérant l'un avec l'autre, à savoir d'une part une roue dentée, et d'autre part un élément crocheté articulé comportant un doigt susceptible de venir s'engager avec les dents de ladite roue dentée, et l'un desdits éléments est monté sur ledit tambour tandis que l'autre est lié audit bâti.

Préférentiellement, ledit système de libération est constitué d'une came montée à rotation coaxialement audit tambour, ladite came présentant une séquence de profils comprenant au moins deux secteurs profilés consécutifs destinés à coopérer avec un des éléments du mécanisme d'arrêt, lesdits secteurs profilés s'etendant respectivement en deçà et au delà d'un point de changement d'état du système de libération correspondant au franchissement d'une course angulaire donnée du tambour, et incluant :

- un secteur de désengagement, comprenant un profil d'amenée et un profil de maintien du mécanisme d'arrêt à l'état de libération ; et, - un secteur de réinitialisation, comprenant un profil de transition du mécanisme d'arrêt vers l'état d'arrêt.

Dans ce mode de réalisation, et selon une variante avantageuse, ladite came est entraînée en rotation de façon synchrone au tambour par l'intermédiaire d'un moyen d'entraînement à limiteur de couple, ledit moyen limiteur de couple assurant le découplage en rotation entre la came et le tambour lorsque ledit système de libération passe à l'état de réinitialisation.

Selon une autre caractéristique avantageuse, ledit élément du mécanisme d'arrêt destiné à coopérer avec ladite came coopère avec une butée de réinitialisation solidaire du bâti, de façon à bloquer la course de la came et dudit élément du mécanisme d'arrêt dès lors que ledit élément du mécanisme d'arrêt a atteint ledit secteur de réinitialisation, et ladite came est entraînée en rotation selon une portion limitée de révolution, de façon synchrone au tambour, par l'intermédiaire d'un moyen d'entraînement à limiteur de couple, ledit moyen limiteur de couple assurant le découplage en rotation entre la came et le tambour lorsque ladite came est bloquée contre ladite butée de réinitialisation.. Préférentiellement, ladite came est en outre solidaire d'un doigt de réinitialisation forçant le retour du mécanisme d'arrêt en état d'arrêt, dès lors que ledit élément du mécanisme d'arrêt destiné à coopérer avec ladite came a franchi ledit secteur de réinitialisation.

Dans un mode de réalisation avantageux, ledit élément du mécanisme d'arrêt destiné à coopérer avec ladite came est ledit élément crocheté articulé. Dans une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ledit élément crocheté articulé est maintenu en rappel élastique au moyen d'un organe élastique comprenant une première extrémité fixée au support d'articulation dudit élément crocheté, et une seconde extrémité en prise sur ledit élément crocheté en un lieu différent de l'articulation, de telle sorte que les deux extrémités dudit organe élastique forment un triangle avec l'articulation dudit élément crocheté, et que ledit élément crocheté a tendance à être ramené vers l'extrémité de l'organe élastique fixée au support.

Préférentiellement, ledit moyen limiteur de couple consiste en un organe flexible et élastique dont une extrémité est solidarisée à ladite came et dont l'autre extrémité restée libre s'engage entre les dents de la roue dentée.

Avantageusement ladite came est constituée de deux éléments de came fixés l'un à l'autre en relation angulairement ajustable l'un par rapport à l'autre, le premier élément de came portant le profil d'amenée du mécanisme d'arrêt à l'état de libération, et le second élément de came portant le profil restant dudit secteur de désengagement ainsi que le secteur de réinitialisation.

Selon une autre variante de l'invention, ledit système de libération est constitué d'une came dont les séquences de profils sont répliquées au moins deux fois à l'identique sur une révolution, de façon à constituer une pluralité de secteurs de désengagement et de réinitialisation, chacun desdits secteurs de réinitialisation étant susceptible de conduire le mécanisme d'arrêt à un état d'arrêt selon une course angulaire de réinitialisation d'autant plus faible que le nombre de séquences de profils est élevé.

Avantageusement, selon cette variante, ladite came constituant ledit système de libération est formée par une pièce de révolution à profils creusés, ladite pièce coopérant avec un doigt porté par l'élément crocheté articulé du mécanisme d'arrêt.

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PRESENTATION GENERALE DES VARIANTES

Certains aspects préférés, mais non limitatifs, du dispositif selon l'invention sont les suivants : - dans une première variante, la came porte un moyen destiné à coopérer avec le moyen d'entraînement et constitue elle même un moyen apte à coopérer avec l'organe d'arrêt, auquel cas ce dit moyen est avantageusement monté rotatif sur le même axe que celui du moyen d'entraînement, ledit organe d'arrêt étant porté par un support fixe par rapport au tambour en rotation ; - dans une deuxième variante, le moyen d'entraînement peut être avantageusement remplacé par un flasque solidaire du tambour rotatif supportant l'organe d'arrêt et son moyen de maintien, l'ensemble devenant alors un moyen d'entraînement, ladite came étant toujours apte à coopérer avec ce nouveau moyen d'entraînement ainsi qu'avec l'ancien devenu avantageusement fixe sur ledit support et servant ainsi de nouveau moyen d'arrêt ;

- dans la première variante, ledit moyen d'entraînement comprend une roue dentée ou analogue, et ledit moyen d'arrêt comprend un levier articulé à une extrémité et comportant une dent à l'autre extrémité, les rôles étant inversés dans la seconde variante ;

- selon les cas d'application, l'usager peut avoir intérêt à ce que l'action de déblocage soit réalisée à la suite d'une courte traction sur le lien, ou d'une plus longue traction évitant un déblocage intempestif dû à une légère traction involontaire, auquel cas une troisième variante concerne l'addition d'un moyen sur ladite came, moyen contrôlant la position de libération et avantageusement réglable, composé d'une dent mobile portée par ladite came et positionnable fixement selon les cas d'application ; - ladite came comprend un profil extérieur ainsi qu'un doigt apte à coopérer avec le levier, ce profil étant pourvu de plusieurs secteurs angulaires successifs, comprenant notamment un premier secteur présentant une pente destinée à désengager la dent du levier plus ou moins rapidement selon les cas d'application, le second consiste en une plage de transition entre le premier secteur et le troisième, le troisième secteur se compose d'une seconde pente apte à amener le levier en position de réinitialisation ;

- lesdits moyens autorisant le déplacement de ladite came consistent en un organe flexible et élastique pouvant être une lamelle ressort dont une extrémité est supportée par ladite came et dont l'autre extrémité restée libre s'engage entre les dents de la roue dentée, ainsi que son moyen de fixation sur ladite came ; - ledit organe élastique apte à maintenir le levier comprend une extrémité rattachée au support maintenant l'extrémité articulée du levier, et une extrémité rattachée au levier en un lieu différent de l'articulation, de telle sorte que les deux extrémités dudit organe élastique forment un triangle avec l'articulation du levier et que le levier est tendance à être ramené vers l'extrémité de l'organe élastique rattaché au support ; - dans une quatrième variante visant à limiter le retard au blocage, ladite came est avantageusement remplacée par un moyen de commande de la position du levier, et apte à coopérer avec un organe constitué d'un doigt porté par le levier constituant le moyen d'arrêt ;

- ledit moyen de commande de la position du levier comporte un profil creusé dans un flasque ainsi que ledit moyen autorisant son déplacement angulaire et pouvant être une lamelle ressort, le profil étant composé d'un certain nombre de profils identiques positionnés sur un diamètre donné de tel sorte que la somme des secteurs angulaires composés chacun d'un profil identique réalise un tour, ces profils identiques comportant chacun pour l'invention les mêmes secteurs que ladite came ; - ledit élément encoche pouvant être représenté par une roue crantée est constitué par le premier moyen d'entraînement, lequel présente des dents d'entraînement et des encoches d'arrêt formées entre lesdites dents.

ENUMERATION DES DIFFERENTES FIGURES

D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante de plusieurs modes de réalisation préférés de celle-ci, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en élévation de coté d'une partie d'un dispositif enrouleur équipé d'un mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération selon une première forme de réalisation de l'invention, la figure 2 est une vue en élévation et en coupe selon la ligne A-A de la figure 1, la figure 3 est une vue en élévation de coté d'une partie d'un dispositif enrouleur équipé d'un mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération dans un seconde position différente de la figure 1, la figure 4 est une vue en élévation de coté d'une partie d'un dispositif enrouleur équipé d'un mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération dans un troisième position différente des figures 1 et 3, la figure 5 est une vue en élévation et en coupe selon la ligne A-A de la figure 1 selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, la figure 6 est une vue en élévation de coté à l'échelle agrandie d'une partie d'un dispositif enrouleur équipé d'un mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération selon une troisième forme de réalisation de l'invention, la figure 7 est une vue en élévation et en coupe selon la ligne A-A de la figure 8, la figure 8 est une vue en élévation de coté d'une partie d'un dispositif enrouleur équipé d'un mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération selon une quatrième forme de réalisation de l'invention, la figure 9 est une vue de détail en élévation de coté d'un élément particulier d'un dispositif enrouleur équipé d'un mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération selon la quatrième forme de réalisation. PRESENTATION DETAILLEE DU MECANISME & DESCRIPTION DU

FONCTIONNEMENT

On notera préliminairement que, d'une figure à l'autre, des éléments ou parties identiques ou similaires sont désignés dans la mesure du possible par les mêmes signes de référence. En référence tout d'abord aux figures 1 à 4, on a représenté schématiquement et partiellement un dispositif enrouleur, qui comprend un tambour 800 sur lequel est enroulé un produit souple enroulable. Ce tambour est fixé par un moyen quelconque sur un moyeu central 200 qui est lui-même monté pivotant dans un bâti 900 par l'intermédiaire d'au moins un palier 910. Des moyens de rappel tels qu'un ou plusieurs ressorts 100 sont prévus pour exercer en permanence un moment de rappel sur le tambour 800 et dans le sens de la flèche ω de la figure 1. L'opérateur peut exercer une traction sur le produit souple enroulable dans le sens de la flèche α de la figure 1, en surmontant l'action de la force de rappel ω.

Sur le moyeu 200 sont solidarisées, par un moyen quelconque, une roue dentée 700 et une extrémité 110 du ressort de rappel 100, l'autre extrémité 120 du ressort de rappel étant fixée par un moyen quelconque au bâti 900 à la même altitude axiale que son extrémité 110 ainsi qu'il est représenté sur la figure 2.

La roue dentée 700, extérieure, présente des dents 710 présentant un profil en dent de scie défini par un premier bord 712 par exemple légèrement bombé qui se rapproche du centre de la roue lorsque l'on se déplace selon la flèche α avec une première pente moyenne, et un second bord 711 formé légèrement en retour au dessous du premier bord associé en direction radiale qui se rapproche du centre de la roue avec une pente plus importante.

Le mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération selon l'invention est destiné à coopérer avec la roue 700. Ce mécanisme se compose principalement d'une came 300, d'un élément formant crochet 400, d'un élément élastique 600 et d'un élément formant limiteur de couple 500.

La came 300 présente un orifice 330 permettant d'enfiler cette dernière sur le moyeu 200 et faisant office de guidage, le centre de cet orifice 330 étant considéré comme le centre de la came, un profil extérieur spécifique 310 composé, d'une première pente moyenne 311 de préférence identique à la pente 712, d'un appendice 312 assimilable à une dent de scie définie par un premier bord 312a similaire au bord 712 jointif avec la pente 311 et par un second bord 312b similaire au bord 711 et positionnée à une altitude radiale supérieure à l'altitude radiale des dents de la roue dentée 700 tel que représenté sur la figure 1, d'un secteur angulaire 313 s'etendant à partir du pied de l'appendice 312 et dont chaque point est situé à un rayon constant du centre de la came, d'une seconde pente

314 moyenne jointive avec l'extrémité de 313 et aboutissant sur un rayon extérieur de la came.

La came 300 comprend enfin un doigt 320 destiné à rabattre le levier 400, ayant l'aspect d'un secteur d'anneau de longueur limitée de manière à esquiver le levier 400 lors de la rotation de la came 300 autour du moyeu 200, et dont l'extrémité 321 est positionnée en fonction de la position angulaire de l'appendice 312 de manière à rabattre le levier 400 derrière l'appendice 312.

L'élément formant crochet 400 présente : - un orifice 410 permettant de le guider à rotation autour d'un moyeu 420 fixé sur le bâti 900 en un point 920,

- un oeilleton 430 positionné à un endroit différent dudit orifice 410 dans une direction parallèle à la direction de l'axe dudit orifice 410, elle même parallèle à la direction de l'axe du moyeu 200 et de l'orifice 330 de la came 300, ledit oeilleton 430 permettant de fixer une extrémité 610 d'un élément élastique 600,

- une partie 450 coudée sensiblement à angle aigu dans la région de son extrémité libre pour présenter un doigt 440 défini par un premier bord 441 apte à coopérer avec un bord d'arrêt 711 d'une dent de la roue dentée 700, comme illustré, et par un second bord 442 apte à coopérer avec un bord 712 d'une dent de la roue dentée 700, et avec le profil extérieur spécifique 310 de la came 300,

- un bord 460 apte à coopérer avec un axe 490 lié au bâti 900 et formant butée fixe en un point 940, ledit bord 460 étant en outre apte à coopérer avec l'extrémité 321 du doigt 320.

L'élément élastique 600 présente une première extrémité 620 pivotante autour d'un axe 630 fixe sur le bâti 900 en 930, et une seconde extrémité 610 articulée autour d'un axe 640 fixe sur l'élément formant crochet 400 à l'emplacement de l'oeilleton 430.

Le rôle de cet élément élastique 600 est de réaliser un attraction convergente permanente de ses deux extrémités l'une vers l'autre, comme le ferait un ressort de traction.

L'élément formant limiteur de couple 500 présenté sur la figure 1 est réalisé sous la forme d'un élément défini par d'une part une extrémité encastrée dans un socle 510 fixe sur la came 300, et d'autre part une extrémité libre 530 apte à coopérer avec les dents de la roue dentée 700. Le limiteur de couple peut être une rondelle élastique telle que représentée sous la référence 1900 sur la figure 7, ou tout autre élément ayant une propriété d'élasticité de telle sorte qu'elle tente de revenir en une position d'équilibre sitôt que l'on tente de l'en écarter, en créant ainsi une résistance à la rotation de 300 par rapport à 700.

On va maintenant décrire le fonctionnement du mécanisme des figures 1 à 4.

Le mécanisme est illustré sur la figure 1 dans une position de repos, avec le produit souple enroulable au moins partiellement déroulé et la récupération bloquée. Dans cette position de repos, qui simule une traction préalable d'un opérateur, les moyens de rappel ne peuvent donc en aucun cas faire tourner le tambour dans le sens ω. Les moyens de rappel exercent néanmoins une sollicitation selon le sens de la flèche ω sur le moyeu 200 et donc sur la roue dentée 700. L'élément élastique exerce en permanence une attraction convergente de ses deux extrémités même et y compris dans cette position dite de repos du mécanisme. Le doigt 440 du crochet 400 coopère avec une dent de la roue dentée 700 pour immobiliser ladite roue dentée et donc le tambour 800 en s'opposant à la force de rappel ω.

Lorsqu'une traction est exercée sur le produit souple enroulable enroulé sur le tambour 800, avec une force α surmontant la force de rappel ω, la roue dentée 700 commence à tourner dans le sens α sur la figure 1. Le doigt 440 autorise cette rotation du fait de la forme particulière du bord 442 de ce dernier, du bord 712 d'une dent de la roue dentée 700, ainsi que du fait de la pente moyenne 311 de la came 300 et du fait de l'élasticité de l'élément 600.

En raison de la résistance de l'élément formant limiteur de couple 500 par rapport à l'effort créé par la rotation de la roue dentée 700 dans le sens α, la came commence à pivoter autour de son axe dans le même sens α que la roue dentée 700, et à la même vitesse. Pendant cette rotation de la came, le bord 442 du doigt 440 coopère avec le profil extérieur spécifique 310 de ladite came en un point de contact mobile 47. Cette action amène le crochet 400 à pivoter autour de son axe 420. Pendant la rotation de la came 300 et donc pendant le pivotement du crochet 400, le point mobile 47 évolue le long du profil spécifique 310, ledit doigt 440 étant maintenu en contact permanent avec ladite came 300 grâce à l'élément élastique 600.

Une traction sur le produit souple enroulable fait donc se déplacer le point 47 le long de la première pente 311, ce qui a pour effet de dégager le doigt 440 des dents de la roue 700, jusqu'au point 48 situé derrière l'appendice 312. Ceci a pour effet de désengager complètement le doigt 440. L'opérateur continuant sa traction, le point 47 évolue du point 48 au point 49 correspondant à la naissance du secteur angulaire 313, grâce à l'action conjuguée de la traction et de l'action de l'élément élastique 600. A ce moment, le doigt 440 se trouve devant l'appendice 312 de la came 300 tel que représenté sur la figure 3. Si l'opérateur continue à tirer sur le produit souple enroulable, le point 47 se déplace sur le secteur angulaire 313 en restant à une altitude radiale constante jusqu'au point 50 marquant la fin du secteur 313. Ensuite, tant que l'opérateur ne cesse pas sa traction, le point de contact 47 évolue sur la deuxième pente 314 définie, pour les besoins de la description, par les points 50 et 52 correspondant aux extrémités et par un point stratégique 51 dont la position est définie de telle sorte que les éléments 630, 420 et 640 soient alignés.

Pendant cette traction, tant que le point 47 n'a pas dépassé la position stratégique 51, c'est à dire tant que l'élément 640 est situé au dessous de la ligne formée par les éléments 630 et 420, l'action de l'élément élastique 600 sollicite le crochet 400 vers le centre du mécanisme et oblige le doigt 440 à rester en contact avec la came 300. Si tel est le cas et que l'opérateur choisisse de lâcher le produit souple enroulable, l'action des moyens de rappel fait alors tourner la roue dentée 700 dans le sens de la flèche ω, ainsi que la came 300, du fait de la résistance de l'élément formant limiteur de couple 500. Le bord 441 du doigt 440 vient alors coopérer avec le bord 312b de l'appendice 312 ce qui a pour effet de stopper la came 300 en rotation. Le doigt 440 étant maintenu à une altitude radiale supérieure au rayon maximal de la roue dentée 700, cette dernière n'est pas stoppée par le doigt 440 et peut continuer sa rotation dans le sens ω car désolidarisée momentanément grâce à la propriété d'élasticité de l'élément formant limiteur de couple 500 et la récupération s'effectue. La position du point 51 correspond donc à la rotation maximum admissible pouvant déclencher la récupération.

Pendant cette traction, si le point 47 dépasse la position stratégique 51, c'est à dire si l'élément 640 est situé au dessus de la ligne formée par les éléments 630 et 420, l'action de l'élément élastique 600 sollicite le crochet 400 vers l'extérieur, et maintient le crochet 400 contre la butée 490. Si tel est le cas et que l'opérateur réalise une traction permanente sur le produit souple enroulable, la came 300 continue à pivoter dans le sens de la flèche α, ce qui permet au profil 310 de rester en contact avec le doigt 440 au point 52, ledit doigt jouant le rôle de butée angulaire pour la came 300 tel que représenté sur la figure 4. A ce moment l'élément formant limiteur de couple 500 utilise sa propriété d'élasticité ce qui permet à la roue 700 de continuer sa rotation dans le sens α, l'opérateur ayant le loisir de tirer la longueur voulu de produit souple enroulable. Le mécanisme est alors dans une position de transition.

Lors de la traction de l'opérateur sur le produit souple enroulable permettant de faire évoluer le point 47 jusqu'au point 52, et comme représenté en figure 4, la rotation de la came 300 a permis de dégager du dessus du crochet 400, le doigt 320 destiné à rabattre ledit crochet 400.

Imaginons que l'opérateur relâche le produit souple enroulable après avoir tiré la longueur voulue, le point de contact mobile 47 étant en 52.

L'action des moyens de rappel fait alors tourner la roue dentée 700 dans le sens de la flèche ω ainsi que la came 300 du fait de la résistance de l'élément formant limiteur de couple 500, le crochet 400 restant en position contre la butée 490. La rotation de ladite came 300 amène le doigt 321 à venir coopérer avec le bord 460 du crochet 400. La résistance de l'élément formant limiteur de couple 500 étant supérieure à l'effort fourni par l'élément élastique 600 pour maintenir le crochet 400 contre la butée 490, le crochet 400 est rabattu vers le centre de manière à ce que l'élément 640 repasse sous la ligne formée par les éléments 420 et 630. Dans ce cas, l'élément élastique 600 plaque à nouveau le crochet vers le centre du mécanisme qui vient coopérer avec les dents de la roue dentée 700 et stopper la récupération, l'extrémité 321 du doigt 320 étant positionnée de telle manière par rapport à l'appendice 312 que le crochet se rabatte derrière cet appendice 312. On observera ici que le mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération permet à l'opérateur, à condition qu'il tire une longueur suffisante permettant de dépasser le point stratégique 51 à chaque fois, d'effectuer plusieurs tractions consécutives sur le produit souple enroulable sans commander la récupération.

On va maintenant décrire en référence aux figures 1 et 5 une deuxième forme de réalisation de l'invention.

Dans celle-ci, la roue dentée 700 n'est plus liée au moyeu 200 mais au bâti 900, l'axe 420 du crochet 400 n'est plus fixe sur le bâti 900 mais solidaire du tambour 800 ainsi que l'axe 630 formant une des extrémités de l'élément élastique 600, l'élément formant limiteur de couple 500 réalise toujours la liaison entre la came 300 folle autour du moyeu 200 et la roue dentée 700, le sens de la flèche α est représentatif du sens de récupération et celui de la flèche ω du sens de traction.

Le fonctionnement de cette deuxième forme de réalisation est en tout point similaire à celui de la première forme de réalisation du fait même que toute les pièces sont identiques ; seules changent les liaisons entre chaque élément. Lorsqu'une traction est exercée sur le produit souple enroulable enroulé sur le tambour 800, avec une force ω surmontant la force de rappel α, l'axe 420 du crochet 400 commence à tourner dans le sens ω sur la figure 1. La came étant fixe en rotation grâce à l'action de l'élément formant limiteur de couple 500 sur la roue dentée 700, le doigt 440 coopère avec le profil 310 de la came 300 de la même manière que dans la première réalisation.

Lorsque le doigt 440 ne dépasse pas la position 51 et que l'opérateur lâche le produit souple enroulable, l'action des moyens de rappel dans le sens α fait que le crochet est entraîné en rotation dans le sens α et fait que son bord 441 vient coopérer avec le bord 312b de la came. La came est alors entraînée en rotation dans le sens α, et désolidarisée momentanément de la roue grâce à l'élément 500, le doigt 440 ne pouvant coopérer avec les dents de la roue 700

Lorsque le doigt 440 arrive en position 52 et que l'opérateur maintient une traction, la came se désolidarise de la roue dentée ce qui permet de pouvoir tirer la longueur voulue. Quand l'opérateur lâche après avoir tiré la longueur voulue, l'action des moyens de rappel fait tourner le crochet dans le sens α, le bord 460 vient heurter le bout

321 du doigt 320 et le crochet est rabattu vers les dents de la roue dentée, coopère avec elles et est stoppé en rotation stoppant par là-même la récupération.

On va maintenant décrire en référence à la figure 6 une variante portant sur un élément commun au deux premières réalisations. Selon les cas d'application, l'usager peut avoir intérêt à ce que l'action de déblocage soit réalisée à la suite d'une courte traction sur le lien, ou d'une plus longue traction évitant un déblocage intempestif dû à une légère traction involontaire.

Cette variante comporte l'addition d'une seconde came 30, laquelle comporte un orifice 31 du même diamètre que celui de la came 300, un appendice 32 identique en tout point à l'appendice 312 de la came 300 situé à une altitude radiale similaire à l'altitude du précédent appendice 312 de la figure 1, une lumière 33 située à une certaine distance du centre du mécanisme.

La came 300 est identique aux premières réalisations sauf que l'appendice 312 en est supprimé. En outre elle comporte une lumière 315 en forme d'arc dont le centre est celui du mécanisme et située à la même distance du centre que la lumière 33.

Cette variante permet donc de faire varier la position de l'appendice 312 devenu 32 en faisant pivoter les cames 300 et 30 l'une par rapport à l'autre et en les fixant dans une position choisie en fonction du cas d'application en introduisant un élément d'assemblage et de fixation 34 tel qu'un rivet dans les lumières tel que représenté sur la figure 6.

On va maintenant décrire en référence aux figures 7 à 9 une troisième forme de réalisation de l'invention dans laquelle la came 300 est remplacée par une came 1000. De la sorte, on réduit considérablement la longueur de produit souple enroulable enroulée à partir du moment où l'opérateur lâche le produit souple enroulable jusqu'au moment où l'enroulement du produit souple enroulable est effectivement arrêté.

En référence aux figures 7 à 9, on a représenté schématiquement et partiellement un dispositif enrouleur, qui comprend un tambour 800 sur lequel est enroulé un produit souple enroulable. Ce tambour est fixé par un moyen quelconque sur un moyeu central 200 qui est lui-même monté pivotant dans un bâti. Des moyens de rappel tels qu'un ou plusieurs ressorts 100 sont prévus pour exercer en permanence un moment de rappel sur le tambour 800 et dans le sens de la flèche ω de la figure 8. L'opérateur peut exercer une traction sur le produit souple enroulable dans le sens de la flèche α de la figure 8, en surmontant l'action de la force de rappel ω.

Sur le moyeu 200 sont fixées par un moyen quelconque, une roue dentée 700 et une extrémité 110 du ressort de rappel 100, l'autre extrémité 120 du ressort de rappel étant fixée par un moyen quelconque au bâti 900 à la même altitude axiale que son extrémité 110 ainsi qu'il est représenté sur la figure 7.

La roue dentée 700, extérieure, est identique en tout point à la roue dentée décrite dans les premières réalisations. Le mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération selon l'invention est destiné à coopérer avec la roue 700. Ce mécanisme se compose principalement d'une came 1000, d'un élément formant crochet 400, d'un élément élastique 600 et d'un élément formant limiteur de couple 1900.

La came 1000 représentée sur la figure 9 présente, un orifice 1100 permettant d'enfiler cette dernière sur le moyeu 200 et faisant office de guidage, le centre de cet orifice 1100 étant considéré comme le centre de la came, un profil creusé spécifique 1200 composé de deux contours 1260 et 1250 formant une pluralité de secteurs identiques 1300 dont le nombre est fonction des cas d'application pour des raisons exposées ultérieurement, chaque secteur 1300 étant composé d'une première pente moyenne 1310, d'un appendice 1320 assimilable à l'appendice 312 jointif avec la pente 1310 et positionnée à une altitude radiale supérieure à l'altitude radiale du sommet des dents de la roue dentée 700, d'un secteur angulaire 1330 s'etendant à partir du pied de l'appendice 1320, un doigt 1335 formant une partie du secteur 1330, un retour 1340, un doigt 1350 positionnant dans une direction opposée au doigt 1335 un ??? situé à une altitude radiale inférieure à celle dudit doigt 1335 mais supérieure à l'altitude du sommet des dents de la roue dentée 700, un espace 1360 situé sous le doigt 1335.

L'élément formant crochet 400 est identique en tout point à celui décrit dans les premières réalisations, mais comporte un doigt supplémentaire 480 destiné à coopérer avec le profil creusé 1200. L'élément élastique 600 est identique en tout point à celui décrit dans les premières réalisations.

L'élément formant limiteur de couple 1900, présenté sous la forme d'une rondelle élastique sur la figure 7, dispose toujours d'une propriété d'élasticité de telle sorte qu'elle tente de revenir en une position d'équilibre sitôt que l'on tente de l'en écarter, créant ainsi une résistance à la rotation de 1000 par rapport à 700.

On va maintenant décrire le fonctionnement du mécanisme des figures 7 à 9. Le mécanisme est illustré sur les figures 7 et 8 dans une position de repos, avec le produit souple enroulable au moins partiellement déroulé et la récupération bloquée ce qui simule une traction préalable d'un opérateur. A ce stade, les moyens de rappel ne peuvent donc en aucun cas faire tourner le tambour dans le sens ω. Les moyens de rappel exercent néanmoins une sollicitation selon le sens de la flèche ω sur le moyeu 200, et donc sur la roue dentée 700. L'élément élastique exerce en permanence une attraction convergente de ses deux extrémités même dans cette position dite de repos du mécanisme. Le doigt 440 du crochet 400 coopère avec une dent de la roue dentée 700 pour immobiliser ladite roue dentée et donc le tambour 800 en s'opposant à la force de rappel ω.

Le fonctionnement de cette deuxième forme de réalisation est en tout point similaire à celui des autres formes de réalisation : lorsqu'une traction est exercée sur le produit souple enroulable enroulé sur le tambour 800, avec une force α surmontant la force de rappel ω, la roue dentée 700 commence à tourner dans le sens α sur la figure 8. Du fait de la résistance de l'élément formant limiteur de couple 1900 par rapport à l'effort créé par la rotation de la roue dentée 700 dans le sens a, la came 1000 commence à pivoter autour de son axe dans le même sens α que la roue dentée 700 à la même vitesse. Pendant cette rotation de la came, le doigt 480 coopère avec le profil creusé 1200 de ladite came en un point de contact mobile 47. Cette action amène le crochet 400 à pivoter autour de son axe 420. Pendant la rotation de la came 300 et donc pendant le pivotement du crochet 400, le point mobile 47 évolue le long du profil spécifique 1200, ledit doigt 440 étant maintenu en contact permanent avec le contour 1260 grâce à l'élément élastique 600.

Une traction sur le produit souple enroulable fait donc se déplacer le point 47 le long de la première pente 1310, ce qui a pour effet de dégager le doigt 440 des dents de la roue 700, jusqu'au point 48 situé derrière l'appendice 1320, le doigt 440 est alors complètement désengagé. L'opérateur continuant sa traction, le point 47 évolue du point 48 au point 49 correspondant à la naissance du secteur angulaire 1330 grâce à l'action conjuguée de la traction et de l'action de l'élément élastique 600. A ce moment, le doigt 440 se trouve devant l'appendice 1320. Si l'opérateur continue de tirer sur le produit souple enroulable, le point 47 se déplace sur le secteur angulaire 1330 jusqu'au point 53 correspondant à l'extrémité du doigt 1335.

Si l'opérateur lâche le produit souple enroulable à cet instant, la roue dentée ainsi que la came commencent à pivoter dans le sens ω du fait de l'action des moyens de rappel 100. Le doigt 480 vient alors coopérer avec le bord 1321 de l'appendice 1320 ce qui a pour effet de stopper la came 1000 en rotation. Le doigt 480 ainsi que le doigt 440 étant maintenus à une altitude radiale supérieure au rayon maximal de la roue dentée 700, cette dernière n'est pas stoppée par le doigt 440 et peut continuer sa rotation dans le sens ω car désolidarisée momentanément grâce à la propriété d'élasticité de l'élément formant limiteur de couple 1900 et la récupération s'effectue. Si par contre l'opérateur continue sa traction, du fait de la vitesse non nulle de rotation de la came due à cette traction, le doigt 480 du crochet saute l'espace situé entre l'extrémité du doigt 1335 et l'extrémité du doigt 1350 et vient buter dans le creux du retour 1340 en un point 54. Tant que l'opérateur ne cesse pas sa traction, le doigt 1350 empêche le crochet d'être rabattu sur les dents de la roue dentée par l'action de l'élément élastique 600 et le maintien à une hauteur suffisante pour permettre le passage des dents

710. L'opérateur peut ainsi tirer la longueur de produit souple enroulable désirée. En cessant toute traction et en lâchant le produit souple enroulable, la roue dentée ainsi que la came commencent à pivoter dans le sens ω du fait de l'action des moyens de rappel 100 et le doigt 480 s'échappe du doigt 1350. Du fait de l'action du moyen élastique 600, le doigt 480 tombe dans l'espace 1360, le doigt 440 du crochet est donc simultanément rabattu vers les dents de la roue dentée et peut coopérer avec elles pour stopper la récupération.

Selon les cas d'application, l'usager peut avoir intérêt à ce que l'action de déblocage soit réalisée à la suite d'une courte traction sur le lien, ou d'une plus longue traction évitant un déblocage intempestif dû à une légère traction involontaire. En ce sens, en modulant le nombre de secteurs 1300, il est possible d'augmenter et de diminuer la traction nécessaire au déblocage.

On observera ici que le mécanisme de commande d'arrêt ou de récupération permet à l'opérateur, à condition qu'il tire une longueur suffisante permettant de dépasser le point stratégique 53 à chaque fois, d'effectuer plusieurs tractions consécutives sur le produit souple enroulable sans commander la récupération.

On observera de même qu'il est possible, sans altérer le fonctionnement, de modifier les liaisons des pièces tel que cela a été fait de la première réalisation à la seconde.

La présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci- dessus et représentée sur les dessins, et l'homme de l'art saura y apporter toute variante ou modification conforme à son esprit.

Claims

REVENDICATIONS

1) Dispositif de commande d'enrouleur, du type comprenant un tambour rotatif (800) sur lequel est enroulé un produit souple enroulable apte à être sujet à une traction dans le sens du déroulement (α), ledit tambour (800) étant en outre muni d'un moyen de rappel (100) opérant dans le sens de l'enroulement (ω), dispositif caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme d'arrêt (400, 700) en liaison mécanique avec le tambour (800), et susceptible de prendre deux états distincts, à savoir:

- un état de blocage de l'enroulement, dans lequel la rotation dudit tambour (800) est interdite dans le sens de l'enroulement (ω) ;

- un état de libération, dans lequel la rotation dudit tambour (800) est autorisée dans le sens de l'enroulement (ω), ledit mécanisme d'arrêt (400, 700) coopérant avec un système de libération (300, 460 ; 1000, 480), ledit système de libération étant lui-même susceptible de prendre deux états distincts :

- un état enclenché, selon lequel ledit mécanisme d'arrêt (400, 700) est maintenu dans son état de libération ;

- un état de réinitialisation, assurant le retour du mécanisme d'arrêt (400, 700) dans son état de blocage de l'enroulement. ledit mécanisme d'arrêt (400, 700) et ledit système de libération (300, 460 ; 1000,

480) coopérant de telle sorte que, à l'interruption d'un effort de traction (α) sur le produit souple enroulable, le mécanisme d'arrêt (400, 700) parcourt un cycle différent de changement d'état en fonction de son état de départ et en fonction de la course angulaire parcourue par le tambour (800) lors de ladite traction sur le produit souple enroulable, à savoir soit un premier cycle de passage d'un état d'arrêt à un état de libération, soit un second cycle de passage d'un premier état d'arrêt à un second état d'arrêt via une transition de réinitialisation, soit un troisième cycle de passage d'un état de libération à un état d'arrêt via une transition de réinitialisation, soit encore un cycle de maintien en position de libération. 2) Dispositif de commande d'enrouleur selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit mécanisme d'arrêt (400, 700) est constitué de deux éléments coopérant l'un avec l'autre, à savoir d'une part une roue dentée (700), et d'autre part un élément crocheté articulé (400) comportant un doigt (440) susceptible de venir s'engager avec les dents de ladite roue dentée (700), et en ce que l'un (400 ; 700) desdits éléments est monté sur ledit tambour (800) tandis que l'autre (700 ; 400) est lié audit bâti (900).

3) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que ledit système de libération (300, 460 ; 1000, 480) est constitué d'une came (300 ; 1000) montée à rotation coaxialement audit tambour (800), ladite came (300 ; 1000) présentant une séquence de profils (311, 312, 313, 314 ; 1320, 1321, 1330, 1335, 1340, 1350) comprenant au moins deux secteurs profilés consécutifs destinés à coopérer avec un des éléments du mécanisme d'arrêt (300 ; 1000), lesdits secteurs profilés s'etendant respectivement en deçà et au delà d'un point (51 ; 53) de changement d'état du système de libération correspondant au franchissement d'une course angulaire donnée du tambour, et incluant :

- un secteur de désengagement, comprenant un profil d'amenée (311, 312 ; 1320, 1321) et un profil de maintien (313 ; 1330) du mécanisme d'arrêt à l'état de libération ; et, - un secteur de réinitialisation, comprenant un profil de transition (314 ; 1335,

1340, 1350, 1360) du mécanisme d'arrêt vers l'état d'arrêt.

4) Dispositif de commande d'enrouleur selon la revendication 3 caractérisé en ce que ladite came (300 ; 1000) est entraînée en rotation de façon synchrone au tambour (800), par l'intermédiaire d'un moyen d'entraînement à limiteur de couple (500 ; 1900), ledit moyen limiteur de couple (500 ; 1900) assurant le découplage en rotation entre la came (300 ; 1000) et le tambour (800) lorsque ledit système de libération passe à l'état de réinitialisation.

5) Dispositif de commande d'enrouleur selon la revendication 4 caractérisé en ce que ledit élément (400) du mécanisme d'arrêt destiné à coopérer avec ladite came (300) coopère avec une butée de réinitialisation (490) solidaire du bâti (900), de façon à bloquer la course de la came (300) et dudit élément (400) du mécanisme d'arrêt dès lors que ledit élément du mécanisme d'arrêt a atteint ledit secteur de réinitialisation, et en ce que ladite came (300) est entraînée en rotation selon une portion limitée de révolution, de façon synchrone au tambour (800), par l'intermédiaire d'un moyen d'entraînement à limiteur de couple (500), ledit moyen limiteur de couple (500) assurant le découplage en rotation entre la came (300) et le tambour (800) lorsque ladite came (300) est bloquée contre ladite butée de réinitialisation (490).

6) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 3 à 5 caractérisé en ce que ladite came (300) est en outre solidaire d'un doigt de réinitialisation (320) forçant le retour du mécanisme d'arrêt (400, 700) en état d'arrêt, dès lors que ledit élément du mécanisme d'arrêt destiné à coopérer avec ladite came (300) a franchi ledit secteur de réinitialisation.

7) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que ledit élément du mécanisme d'arrêt destiné à coopérer avec ladite came est ledit élément crocheté articulé (400).

8) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit élément crocheté articulé (400) est maintenu en rappel élastique au moyen d'un organe élastique (600) comprenant une première extrémité (620) fixée au support d'articulation dudit élément crocheté (400), et une seconde extrémité (610) en prise sur ledit élément crocheté (400) en un lieu différent de l'articulation (410), de telle sorte que les deux extrémités dudit organe élastique (600) forment un triangle avec l'articulation (410) dudit élément crocheté (400), et que ledit élément crocheté (400) a tendance à être ramené vers l'extrémité (620) de l'organe élastique (600) fixée au support.

9) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que ledit moyen limiteur de couple consiste en un organe (500) flexible et élastique dont une extrémité (510) est solidarisée à ladite came (300) et dont l'autre extrémité (530) restée libre s'engage entre les dents de la roue dentée (700).

10) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que ladite came est constituée de deux éléments de came (30, 300) fixés l'un à l'autre en relation angulairement ajustable (33, 34, 315) l'un par rapport à l'autre, le premier élément de came (30) portant le profil (32) d'amenée du mécanisme d'arrêt à l'état de libération, et le second élément de came (300) portant le profil restant dudit secteur de désengagement ainsi que le secteur de réinitialisation.

11) Dispositif de commande d'enrouleur selon l'une quelconque des revendications 3 à 10, caractérisé en ce que ledit système de libération est constitué d'une came (1000) dont les séquences de profils (1300) sont répliquées au moins deux fois à l'identique sur une révolution, de façon à constituer une pluralité de secteurs de désengagement et de réinitialisation (1320, 1321, 1330, 1335, 1340, 1350), chacun desdits secteurs de réinitialisation étant susceptible de conduire le mécanisme d'arrêt à un état d'arrêt selon une course angulaire de réinitialisation d'autant plus faible que le nombre de séquences de profils est élevé.

12) Dispositif de commande d'enrouleur selon la revendication 11 caractérisé en ce que ladite came (1000) constituant ledit système de libération est formée par une pièce de révolution à profils creusés, ladite pièce coopérant avec un doigt (480) porté par l'élément crocheté articulé (400) du mécanisme d'arrêt.