WO1986006824A1

WO1986006824A1 - Lame d'escrime de securite

Info

Publication number: WO1986006824A1
Application number: PCT/FR1986/000160
Authority: WO
Inventors: Jean André BEGON
Original assignee: Begon S.A. Société Anonyme
Priority date: 1985-05-10
Filing date: 1986-05-07
Publication date: 1986-11-20
Also published as: EP0258240B1; FR2581744A1; SU1600617A3; EP0258240A1; ATE45031T1; HUT46142A; DE3664682D1; US4817942A; FR2581744B1

Abstract

Cette lame comporte au moins sur une partie de sa longueur et à partir de son extrémité libre, une zone longitudinale (7), de section transversale réduite, de concentration des contraintes sollicitant la lame et apte, lorsque la fatigue du matériau constitutif de la lame risque d'entrainer son sectionnement transversal, à céder longitudinalement en divisant la lame en deux fragments longitudinaux indiquant cet état de fatigue du métal. Pour un fleuret, la zone de rupture longitudinale (7) est constituée par une âme axiale (2b) qui, délimitée par deux rainures longitudinales profondes (6) débouchant des petites faces de la lame et lui donnant une section en ''H'', a une épaisseur (e2) allant en croissant, proportionnellement à l'augmentation de section de la lame, depuis l'extrémité à celle-ci jusqu'à la fin de cette zone de rupture (7).

Description

"Lame d'escrime de sécurité".

Traditionnellement, les lames d'escrime c'est à dire les fleurets, les épées et les sabres sont réalisés en acier traité, allié ou non.

Sous les chocs répétés, par contact de deux lames entre elles, mais aussi en raison des fortes contraintes sollicitant les lames, par exemple, lors d'as¬ sauts, le métal constitutif travaille et parvient à se rompre. Lorsque la rupture transversale de la lame se produit à l'occasion d'un assaut, le tronçon de lame restant dans la main de l'escrimeur constitue, par son extrémité section¬ née et en général biseautée, une arme redoutable pouvant pénétrer dans le plastron et dans le corps de l'adversaire au risque de le tuer. Pour remédier à cela, il a été envisagé de réaliser la lame dans un acier à durcissement structural comportant du nickel et du titane associé, ou non, à du molybdène et du cobalt. L'expérience montre que ces lames sont plus résistantes dans le temps mais parviennent, dans certaines conditions d'utilisation intensives, à se rompre transversalement comme les aciers alliés courants. Il semble donc que les aciers à durcissement structural reportent le problème dans le temps mais ne le résolvent pas en totalité.

La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en fournis¬ sant une lame de sécurité indiquant le moment à partir duquel la lame risque de se rompre et doit être rebutée.

A cet effet, la lame, selon l'invention, comporte, au moins sur une partie de sa longueur et à partir de son extrémité libre, une zone longitudinale, de section transversale réduite, de concentration des contraintes sollicitant la lame et apte, lorsque la fatigue du matériau constitutif de la lame risque d'entrainer son sectionnement transversal, à céder longitudinalement en divi¬ sant la lame en deux fragments longitudinaux indiquant cet état de fatigue du métal.

Ainsi, lorsque le métal constitutif de la lame atteint un état de fatigue susceptible d'entrainer la rupture transversale de celle-ci, les contraintes la sollicitant dans un combat, entraînent la rupture de la zone de concentra¬ tion des contraintes, au moins sur une partie de la longueur de la lame. La fente longitudinale ainsi formée modifie les caractéristiques physiques de la lame et procure, au choc, un son différent. Ces modifications des caractéris¬ tiques physiques et sonores indiquent aux deux escrimeurs qu'il faut interrom- pre le combat pour procéder au remplacement de la lame défectueuse, ce qui empêche tout accident corporel.

Il ressort de ce qui précède que la structure particulière de la lame per¬ met de remplacer le sectionnement transversal, excessivement dangereux, par un sectionnement longitudinal sans conséquence pour les escrimeurs. Dans le cas d'un fleuret, la zone de rupture longitudinale est constituée par une âme axiale qui, délimitée par deux rainures longitudinales profondes débouchant des petites faces de la lame, et lui donnant une section en "H", à une épaisseur allant en croissant, proportionnellement à l'augmentation de section de la lame, depuis l'extrémité de celle-ci jusqu'à la fin de cette zone de rupture.

Avec cette disposition, la lame est plus légère et toutes les contraintes l'affectant en surface, lors d'un combat, sont réparties sur l'âme et sur la longueur de celle-ci. De plus, les fissures qui se forment dans les ailes de la section transversale en "H" de la lame, suite à la transformation de la structure métallographique du métal sous les charges et au choc, s'arrêtent dans la zone de concentration de contraintes et n 'entraînent le sectionnement transversal de la lame que sur la moitié de l'épaisseur de celle-ci.

Dans le cas d'une épée ayant, de façon connue, une section transversa- le sensiblement en "V", la zone de rupture longitudinale est ménagée dans la côte du dos, entre la face extérieure de cette côte et le fond d'une rainure longitudinale débouchant dans la concavité de la section en"V", et a une épais¬ seur allant en croissant, proportionnellement à l'augmentation de section de la lame, depuis l'extrémité de celle-ci jusqu'à la fin de cette zone de rupture

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemples non limitatifs, une forme d'exécution d'un fleuret et une forme d'exécution d'une épée selon l'invention. Figure 1 est une vue en perspective du fleuret,

Figure 2 en est une vue en coupe longitudinale suivant II— II de figure

1,

Figures 3, et 5 sont des vues en coupe suivant III— III, IV-IV et V-V de figure 2 représentant, à échelle agrandie, des sections partielles de la lame. Figure 6 est une vue en coupe transversale similaire à figure d'une variante de réalisation,

Figure 7 est une vue en perspective d'une lame d'épée, Figure 8 est une vue en coupe suivant VIII-VIII de figure 7, Figure 9 est une vue, en élévation, montrant par dessous le creux de l lame de figure 7.

Figures 10, 11, 12 et 13 sont des vues en coupe suivant X-X, XI-XI,

XII-XII et XIII-XIII de figure 8 montrant, à échelle agrandie, des sections transversales de cette lame.

Figures 1Ψ et 15 sont des vues de côté en élévation montrant, à échelle agrandie, des fragments de lames de fleuret suivant deux variantes de réalisa¬ tion de la zone de rupture.

Aux figures 1 à 6, 2 désigne une lame de fleuret dont la pointe est prolon¬ gée par un embout fileté 3 et dont le talon est prolongé par une tige filetée ^ de fixation à une poignée. De façon connue, cette lame a une section trans¬ versale de forme générale rectangulaire.

Selon l'invention, cette lame comporte deux rainures longitudinales profon¬ des 6 débouchant de ses petites faces et lui donnant une section transversale en "H", c'est à dire formée par deux ailes 2a reliées par une âme 2b. Plus précisément, les deux fonds parallèles 6a des rainures 6 délimitent entre eux, dans la zone de rupture 7, une zone de concentration de contraintes correspondant à l'âme 2b de la section en "H". Chacun des fonds 6a est rac¬ cordé aux faces latérales correspondantes 6b par des congés arrondis 8. Comme illustré par les figures 3 à 5, sur la distance "1" de contrôle de la rupture allant de l'extrémité de la lame à sensiblement la moitié de la longueur de celle-ci, les rainures ont une profondeur pl-p2 qui va, en croissant, sensible¬ ment proportionnellement à l'augmentation des dimensions Tl-Dl, T2-D2 de la section transversale de la lame, de manière que l'âme 2b ait, dans la zone 7, une épaisseur el-e2 croissant également proportionnellement à l'augmentation de section pour offrir une résistance constante sur cette lon¬ gueur. Au-delà et comme illustré par la figure 3, les rainures ont une profon¬ deur p constante, et donnent à l'âme 2b, une épaisseur E qui va en croissant jusqu'au talon.

Lorsque cette lame est utilisée, les chocs répétés et les contraintes alternées de compression et d'extension, affectant les ailes de la section en "H", sont reportés sur toute la longueur de l'âme 2b. Il en résulte que la fatigue du métal affecte d'abord la zone 7 qui, en raison de son épais¬ seur réduite, cède la première. La cassure s'effectue non pas transversale¬ ment, comme c'est le cas dans les lames traditionnelles, mais longitudina- lement sur au moins une partie de la longueur de la lame et se caractérise par une fente longitudinale qui sépare les deux ailes de la section en "H". Cette cassure affecte la résistance et l'élasticité de la lame, mais aussi modifie sa sonorité aux chocs et constitue ainsi indicateur de remplacement de la lame. Ces rainures délimitent donc une zone longitudinale 7 qui, en concen¬ trant les contraintes, non seulement, s'oppose à la rupture transversale dange¬ reuse de la lame mais transforme cette rupture dans le sens longitudinal et informe l'utilisateur de la nécessité de rebuter sa lame.

Dans une forme d'exécution représentée à la figure 6, les rainures 6 sont munies de faces latérales 6b pentues convergeant vers l'extérieur et leur donnant, en section transversale, la forme d'un trapèze dont la plus petite base constitue l'ouverture 6c débouchant de la lame. L'ouverture 6c a une hauteur h qui est inférieure au diamètre de l'enveloppe l ia du conduc- teur 11 destiné à être disposé dans la rainure 6 pour transmettre les touches avec le plastron de l'adversaire dans un combat au fleuret électrique.

Comme représenté sur la partie gauche de la figure 6, la mise en place du conducteur dans la rainure 6 correspondante s'effectue en exerçant sur le conducteur une pression, en direction du fond de la rainure, de manière que son enveloppe l ia se déforme élastiquement lors de son passage par l'ouverture 6c. Lorsque le conducteur est disposé dans la rainure 6, l'élasticité naturelle de l'enveloppe l ia redonne à celle-ci sa dimension originelle. Comme représenté sur la partie droite de cette même figure 6, l'enveloppe l ia coopère avec les faces pentues 6b de la rainure et assure le maintien du conducteur dans cette rainure sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à de la colle. Grâce à cet agencement, le conducteur 11 est parfaitement maintenu dans la rainure et ne peut pas sortir à l'extérieur de celle-ci, même lorsque la lame est soumise à des flexions importantes. Durant ces flexions, le conduc¬ teur et son enveloppe peuvent coulisser à l'intérieur de la rainure 6 sans que cela perturbe son maintien dans cette rainure, ou la fonction même du conducteur.

Enfin, ce mode de maintien du conducteur facilite considérablement son remplacement, puisqu'il ne nécessite plus de procéder aux délicates opéra¬ tions de décollage du conducteur défaillant par des solvants et de recollage du nouveau conducteur. La rainure à section trapézoïdale peut être réalisée d'un seul côté du fleuret.

L'épée, représentée aux figures 7 à 13 et désignée de façon générale par 10, présente, de façon connue, une section transversale en "V" délimi¬ tant une côte extérieure 12 allant de la pointe 13 au talon 14. La pointe 13 est munie d'un embout fileté 15, tandis que le talon 14 est prolongé par une tige filetée 16.

Selon l'invention, cette épée comporte également, sur une partie de sa longueur et par exemple sur la moitié de sa longueur, comme représenté par la distance "1" partant de l'extrémité de l'épée, une zone longitudinale 17 de concentration de contraintes et de rupture longitudinale. Cette zone est ménagée dans la côte du dos, entre la face extérieure 12 constituant cette côte et le fond 18a d'une rainure 18 débouchant dans la concavité de la section transversale en "V" de l'épée. Sur la partie de longueur 1 ^' de la lame, la profondeur pl-p2 de la rainure 18 croît, comme montré aux figures 12 et 13, depuis la pointe 13 de la lame et proportionnellement à la variation des dimensions Tl et Dl de la section transversale de cette lame. Il en résulte que la zone de rupture longitudinale 17 a une épaisseur el-e2 qui va en crois¬ sant depuis la pointe de la lame jusqu'à la fin de la zone longitudinale 7. Au-delà et en continuant en direction du talon 14, la rainure 18 a une profon¬ deur décroissante jusqu'à ce que son fond 18a affleure le fond 20 de la concavi¬ té du profil de la lame, comme montré à la figure 10. La zone de cet affleu¬ rement est située à une distance L de l'extrémité de la lame, de valeur supé¬ rieure à la distance 1. Avec cet agencement, lorsque le métal constituant la lame est fatigué au point d'entrainer ^'' une rupture de celle-ci, la rupture s'effectue longitudi¬ nalement dans la zone de concentration de contraintes 17 sous la forme d'une fissure séparant les deux ailes de la section en "V". Comme pour le fleuret, cette rupture entraine une modification des caractéristiques élastiques de la lame et une modification de sa sonorité aux chocs, indiquant à l'utilisateur qu'il faut arrêter le combat et rebuter la lame.

L'épaisseur de la zone 17 de rupture longitudinale de l'épée peut aussi être contrôlée par usinage de la face 12 avec ou sans rainure 18.

Il est à noter que l'épaisseur el-e2 de la zone de concentration des contrai n- tes 17 de l'épée, de même que l'épaisseur el-e2 de la zone de concentration de contraintes 7 du fleuret 2 est inférieure à l'épaisseur z de chacune des ailes 10a-2a qu'elle relie, de manière à bien constituer zone de rupture.

La rainure 6-18, permettant de maîtriser les caractéristiques géométri¬ ques de la zone de concentration de contraintes, peut être réalisée dans tous les matériaux constituant les lames. Toutefois, sa réalisation est plus simple, moins onéreuse et plus rapide dans des lames réalisées en alliage à durcisse¬ ment structural mis temporairement en position adoucie c'est à dire lorsque le matériau est dans un état de forte plasticité et de faible dureté, après réalisation des rainures 6 et des autres usinages que la lame est mise en duretée par montée en température.

Dans les variantes de réalisation représentées aux figures 14 et 15, l'âme du fleuret 2 est traversée dans sa partie correspondant à la zone de rupture longitudinale 7, par des lumières. Ces lumières de forme circulaire, comme montrées en 21 à la figure 14 ou oblongues, comme montrées en 22 à la figure 15, sont réparties suivant un pas, régulier ou non. Elles délimitent des ponts de matière respectivement 23-24 qui augmentent la concentration des con¬ traintes et constituent des témoins de rupture. Les lumières oblongues 22 sont inclinées entre 30 et 60° par rapport à l'axe longitudinal du fleuret, sont séparées par un faible pas de manière que l'extrémité antérieure de chaque lumière soit en avant ou au moins au niveau de l'extrémité postérieure de la perforation qui la précède. Elle peuvent aussi, dans une forme d'exécution non représentée, être disposées en quinconce de part et d'autre de l'axe longitu¬ dinal de la lame tout en étant parallèle à cet axe. La dimension transversale de chaque lumière est inférieure à 1 mm et de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres. Comme montré aux figures 12 et 13, de telles perforations 21 ou 22 peuvent aussi être réalisées dans la zone de rupture longitudinale 17 de l'épée, avec ou sans la rainure 18.

Dans les formes d'exécution qui précèdent, il a été indiqué que la zone de rupture longitudinale s'étendait sur la moitié de la longueur de la lame mais il est évident que cette dimension n'est donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle peut aussi bien être comprise entre le tiers et les deux tiers de la longueur, ou même plus, en fonction des caractéristiques du matériau consti¬ tuant la lame, matériau pouvant être en acier, ou en alliage forgé mais aussi un matériau composite.

Claims

REVENDICATIONS

1. Lame d'escrime de sécurité caractérisée en ce qu'elle comporte au moins sur une partie de sa longueur et à partir de son extrémité libre, une zone longitudinale 7-17, de section transversale réduite, de concentration des contraintes sollicitant la lame 2-10 et apte, lorsque la fatigue du matériau constitutif de la lame risque d'entrainer son sectionnement transversal, à céder longitudinalement en divisant la lame en deux fragments longitudinaux indiquant cet état de fatigue du métal.

2. Lame selon la revendication 1 caractérisée en ce que, pour un fleuret, la zone de rupture longitudinale 7 est constituée par une âme axiale 2b qui, délimitée par deux rainures longitudinales profondes 6 débouchant des petites faces de la lame et lui donnant une section en "H", a une épaisseur el-e2 allant en croissant, proportionnellement à l'augmentation de section de la lame 2, depuis l'extrémité à celle-ci jusqu'à la fin de cette zone de rupture 7.

3. Lame selon l'ensemble des revendications 1 et 2 caractérisée en ce que, au moins l'une des rainures longitudinales 6, d'une part, a en section transversale une forme sensiblement trapézoïdale dont le petit côté constituant l'ouverture 6c débouchant de la lame, a une longueur inférieure au diamètre de l'enveloppe du conducteur électrique 11 pouvant se loger dans la rainure, et, d'autre part, présente des faces latérales 6a pentues aptes à assurer le maintien mécanique de ce conducteur après qu'il ait été engagé dans la rainure avec déformation élastique de son enveloppe.

4. Lame selon l'une quelconque des revendications 2 à 3 caractérisée en ce que les deux rainures 6 ont des fonds 6a parallèles entre eux et se raccordant par des congés arrondis 8 aux faces latérales correspondantes 6b de ces rainures.

5. Lame selon la revendication 1 caractérisée en ce que, pour une épée, ayant de façon connue une section transversale sensiblement en "V", la zone de rupture longitudinale 17 est ménagée dans la côte du dos, entre la face externe 12 de cette côte et le fond 18a d'une rainure 18, débouchant de la concavité de la section en "V", et a une épaisseur el allant en croissant, proportionnellement à l'augmentation de section de la lame 10, depuis l'extrémi¬ té de celle-ci jusqu'à la fin de la zone de rupture 17.

6. Lame selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications

2 à 5 caractérisée en ce que dans chaque section de la lame l'épaisseur el-e2 de la zone de rupture longitudinale 7-17 est inférieure à l'épaisseur z de chacune des ailes 2a-10a que cette zone relie.

7. Lame selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 6 caractérisé en ce que sa zone de rupture longitudinale 7-17 est traversée par des lumières transversales 21-22.

8. Lame selon la revendication 7 caractérisée en ce que les lumières 22 sont circulaires.

9. Lame selon la revendication 7 caractérisée en ce que les lumières sont oblongues.

10. Lame selon l'ensemble des revendications 7 et 9 caractérisée en ce que les lumières oblongues 22 sont inclinées par rapport à l'axe longitudinal de la lame et sont espacées par un pas réduit de manière que l'extrémité postérieure de la lumière antérieure de chacune d'elles soit en avant de l'extré¬ mité postérieure de la lumière 22 précédente. i l. Lame selon l'ensemble des revendications 7 et 9 caractérisée en ce que les lumières oblongues 22 sont parallèles à l'axe longitudinal de la lame disposées en quinconce et de part et d'autre de cet axe.