WO1979000052A1

WO1979000052A1 - Perfectionnements aux roues libres

Info

Publication number: WO1979000052A1
Application number: PCT/FR1978/000012
Authority: WO
Inventors: A Mazzorana
Original assignee: Paris & Du Rhone; A Mazzorana
Priority date: 1977-07-20
Filing date: 1978-07-19
Publication date: 1979-02-08
Also published as: FR2398221A1; ES245345Y; US4266642A; GB2021212A; FR2398221B1; ES245345U; JPS5433937A; IT7825937A0; GB2021212B; IN148929B

Abstract

Roue libre comprenant une cage (1), dans l'alesage (4) de laquelle tourne librement un arbre (2). Dans la cage on pratique au moins trois saignees (5) engendrees par un cylindre a axe oblique penetrant dans la paroi de l'alesage (4) en restant parallele a un plan diametral de ce dernier. On place une bille (3) dans chaque saignee de maniere que leur ensemble solidarise la cage (1) et l'arbre (2) quand ce dernier une dans le sens inverse de la fleche (F). Entrainement unidirectionnel d'un organe par un autre.

Description

PERFECTIONNEMENTS AUX ROUES LIBRES

La présente invention se réfère à des perfectionnements apportés aux roues libres, c'est-à-dire aux mécanismes d'entraînement unidirectionnel comprenant une cage à l'intérieur de laquelle tourne un arbre de manière que dans un certain sens il entraîne cette cage.

Il existe de nombreux dispositifs de roue libre, mais il présentent en général des inconvénients dûs très souvent au nombre important de pièces qu'ils comprennent. Cette complexité entraîne aussi un accroissement du prix de revient.

Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à remédier à ces inconvénients et à permettre la réalisation d'une roue libre qui soit de construction extrêmement simple et qui assure un entraînement parfait d'un organe par l'autre.

Suivant l'invention l'alésage de la cage de la roue libre est pourvu de saignées qui se définissent comme étant chacune obtenue par pénétration dans la paroi de cet alésage d'un cylindre incliné par rapport à l'axe géométrique dudit alésage et qu'on déplace orthogonalement à un plan diamétral longitudinal de ce dernier de manière que la section de la saignée sur l'une des faces de la cage soit inférieure à celle qu'elle engendre sur l'autre face, tandis que des billes sont introduites dans chaque saignée à partir de sa plus grande section en vue de constituer organes de coincement entre la cage et l'arbre.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Fig. l est une vue schématique par dessus d'une roue libre établie conformément à l'invention.

Fig. 2 est une vue partielle à plus grande échelle de la cage de la roue libre suivant l'invention.

Fig. 3 en est une coupe suivant III-III (fig. 2). Fig. 4 illustre schématiquement la manière dont les deux organes de la roue libre suivant l'invention sont rendus solidaires.

On a représenté en fig. 1 une galette cylindrique constituant la cage 1 d'une roue libre suivant l'invention et qui comporte encore un arbre 2 et des éléments de liaison de ces deux La cage 1 comporte un alésage central 4 dont le diamètre est au jeu près égal au diamètre extérieur de l'arbre 2. Celuici peut donc tourner librement dans l'alésage 4. Comme montré en fig. 2, la cage 1 comprend des saignées 5 réparties uniformément autour de cet alésage et qui sont en tout cas au nombre de trois ou d'un multiple de ce nombre. Dans l'exemple représenté on a prévu six saignées 5. Leur nombre est bien entendu fonction du couple à transmettre.

Les saignées 5 peuvent se définir comme étant réalisées au moyen d'une fraise cylindrique 6 dont l'axe géométrique est in cliné par rapport à celui de l'alésage 4 et qui serait déplacée orthogonalement par rapport à un plan longitudinal radial P parallèle à la fraise 6 (fig. 2 et 3) . Une telle pénétration de la fraise 6 détermine donc sur la face supérieure la de la cage une section 7 de surface supérieure à celle 8 réalisée sur la face inférieure lb de la cage 1. On comprend aisément que la distance radiale d séparant le fond de la section 7 de la périphérie de l'alésage 4 est supérieure à celle correspondante d₂ de la section inférieure 8 de la saignée.

Dans ces conditions, lorsque l'arbre 2 se trouve disposé dans l'alésage 4 de la cage 1 (fig. 4) il est possible d'introduire une bille 3 dans le passage déterminé par chaque saignée et ledit arbre à condition que le diamètre de celle-ci soit inférieur à la distance d₃ séparant le fond de la section 7 et la périphérie de l'arbre 2 en prenant cette distance suivant un rayon commun à la cage et à l'arbre. Cette distance est donc égale à celle d à laquelle on ajoute le jeu entre l'arbre 2 et l'alésage 4. Mais comme celui-ci est négligeable par rapport à la distance d on peut dire que le diamètre de chaque bille 3 doit être inférieur à la distance d pour pouvoir entrer dans passage précité. On choisit avantageusement la profondeur des saignées 5, c'est-à-dire les distances d et d₂ de manière que la distance moyenne d₄ de chacune de ces saignées soit à peu près égale au diamètre des billes 3. Ainsi lorsqu'on les introduit dans les passages mentionnés plus haut, elles viennent en butée d'une part contre la périphérie de l'arbre 2, et d'autre part contre le fond de la saignée 5 environ à mi-hauteur de la cage. On prévoit des moyens, non représentés, de maintenir élastiquement chaque bille dans cette position. On peut, par, exemple, utiliser un ressort de compression dont l'une des extrémités prend appui contre la bille considérée, tandis que son autre extrémité est maintenue par une butée non représentée solidaire de la face supérieure la de la cage 1.

Si l'arbre 2 tourne dans lé sens de la flèche F de fig. 4 sa périphérie a tendance à faire déplacer les billes vers le haut à l'encontre de la réaction du ressort de telle sorte que ledit arbre peut tourner librement dans l'alésage 4. Au contraire, si l'arbre 2 tourne dans l'autre sens il a tendance à faire descendre les billes dans chacune des saignées 5, c'est-à-dire à les amener dans une position imaginaire 9 dans laquelle elles dépasseraient à l'intérieur de l'alésage 4. Ce déplacement étant impossible par suite de la présence de l'arbre 2 il se traduit simplement par un coincement des billes entre le fond des saignées et la périphérie de l'arbre 2. Ce dernier devient donc solidaire de la cage 1 qu'il entraîne en rotation.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims

R E V E N D I C A T I O N S

1. Dispositif d'entraînement unidirectionnel comportant une cage à l'intérieur de laquelle tourne un arbre de manière que dans un certain sens il entraîne cette cage, du genre comportant des rainures dont la section sur l'une de ses faces est inférieure à celle qu'elles déterminent sur l'autre face, caractérisé en ce que les saignées pratiquées dans l'alésage de la cage et qui se définissent comme étant chacune obtenue par pénétration dans la paroi de cet alésage d'un cylindre incliné par rapport à l'axe géométrique de cet alésage et qu'on déplace parallèlement à un plan diamétral longitudinal de ce dernier, tandis que des billes en soi connues sont introduites dans le passage déterminé entre chaque saignée et l'arbre en vue de constituer organes de coincement entre la cage et l'arbre.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre des billes est d'une part plus grand que la profondeur de chaque saignée au niveau de sa plus faible section, et d'autre part plus petit que la profondeur de chaque saignée au niveau de sa plus grande section.