OA20713A - Dispositif de production d'électricité par pression hydraulique. - Google Patents

Dispositif de production d'électricité par pression hydraulique. Download PDF

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OA20713A
OA20713A OA1202200193 OA20713A OA 20713 A OA20713 A OA 20713A OA 1202200193 OA1202200193 OA 1202200193 OA 20713 A OA20713 A OA 20713A
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KOUASSI Anékoré Toussaint M.
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KOUASSI Anékoré Toussaint M.
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Abstract

L'invention est un dispositif mécanique qui a pour but de produire du courant électrique après conversion en décuplement d'un très lent mouvement de translation provoqué par un couple forces hydrauliques, par le truchement d'une boîte de vitesse. L'invention est composée de quatre unités : un module d'entrainement, un module de transmission, un module de décuplement et une dynamo électrique. Le module d'entrainement est constitué d'un grand réservoir d'eau (33) tenant lieu de force pressante et d'un petit réservoir d'eau (21) équipé d'un piston (28), et reliés par quatre tiges parallèles et capables de se mouvoir verticalement. Dans son fonctionnement, la production de courant électrique est provoquée par l'ouverture du robinet (27) qui déclenche un très lent mouvement de descente du grand réservoir (33), converti en mouvement de rotation par la crémaillère (7') emboîtée au petit pignon d'attaque (16). Après décuplement par la boite de vitesse, il est transmis à la dynamo électrique qui se met à débiter un courant électrique à ses bornes. La production du courant électrique dure le temps nécessaire au piston (28) pour toucher le fond du petit réservoir (21). Et est réinitialisée en remplissant à nouveau le petit réservoir d'eau (21), et en hissant le grand réservoir d'eau (33) à sa position initiale.

Description

DESCRIPTION DE L’INVENTION
Dispositif de production d’électricité par pression hydraulique
L’invention concerne un dispositif mécanique qui a pour but de produire du courant électrique en décuplant un infiniment lent mouvement de rotation provoqué par un couple de forces hydraulique, par le truchement d’une boîte de vitesse dupliquée composée par une série de pignons engrenés.
L’invention analogue à un groupe électrogène est destinée à équiper les zones privées du réseau électrique classique, à pallier aux coupures intempestives de courant électrique ou tout simplement à alimenter un ou plusieurs foyers en courant électrique.
L’électricité est un phénomène électromagnétique créé par l’interaction de particules présentes dans la matière qui sont chargées positivement ou négativement et dont les effets peuvent être utilisés pour générer de l’énergie.
Le courant électrique est généré par le déplacement des porteurs de charges que sont les électrons ou les ions contenus dans la matière, selon qu’elle soit solide ou liquide. Ainsi les électrons peuvent circuler dans la matière et créer un courant électrique, ou peuvent s’accumuler en certains endroits et créer de l’électricité statique. Quand le déplacement d’électrons se fait dans un seul sens, on parie de courant continu. Si à l’inverse, les électrons se déplacent alternativement dans un sens puis dans l’autre, on parle de courant alternatif.
Un courant électrique est donc un mouvement d'ensemble de porteurs de charges électriques, généralement des électrons, au sein d’un matériau conducteur. Ces déplacements sont imposés par l'action de la force électromagnétique, dont l’interaction avec la matière est le fondement de l'électricité.
En effet, après plusieurs tentatives de l’homme pour domestiquer l'électricité, c’est finalement en 1830 que l’Anglais Michael Faraday montre qu’un courant passe dans une bobine lorsqu’on y introduit un aimant. En reliant les bornes de la bobine à un galvanomètre, sorte d’ampèremètre, il observe le passage d’un courant dans la bobine, lorsqu’il rapproche ou éloigne un aimant de cette bobine. L’importance de cette découverte est extrême car elle rend possible la production de courant électrique sans avoir à utiliser de pile. L’énergie mécanique peut, dès lors, être directement convertie en énergie électrique. C'est par ce principe que tous les alternateurs produisent du courant électrique.
[2]
Il existe différents types de centrales de production de courant électrique. Toutefois, le principe reste toujours le même : faire tourner une turbine qui fera tourner un alternateur qui produira le courant électrique. Leur différence tient essentiellement à la difficulté inhérente au procédé qui permet d’entraîner la turbine en permanence.
Ainsi, dans une centrale thermique, on utilise le pétrole, ou le gaz ou encore le charbon comme combustible pour produire de la vapeur à très hautes température et pression pour entraîner la turbine.
Dans une centrale hydroélectrique ou barrage hydroélectrique, l'énergie électrique est issue de la conversion de l'énergie hydraulique en électricité. L'énergie cinétique du courant d'eau naturel ou généré par la différence de niveau, est transformée en énergie mécanique par une turbine hydraulique, puis en énergie électrique par une génératrice électrique synchrone. C’est donc l’énergie hydraulique qui entraîne la turbine.
S’agissant de l'énergie éolienne ou énergie du vent, c’est la force du vent qui actionne les hélices qui font tourner à leur tour la turbine.
Quant aux centrales nucléaires, elles utilisent la réaction nucléaire de désintégration radioactive pour dégager une énorme quantité de chaleur qui produira la vapeur à une température et une pression très élevées, capable d’entraîner la turbine.
Ces divers types de production de courant électrique impliquent l’implantation d’ouvrages gigantesques et onéreux nécessitant de nombreux équipements et qui sont l’apanage de l’Etat ou de grandes entreprises.
Afin de s’affranchir de la dépendance totale des réseaux électriques classiques, dont les mises en œuvre sont lentes et coûteuses et à cause des nombreuses coupures intempestives, des essais de miniaturisation des ouvrages de production de courant électrique ont été réalisés et ont abouti à des dispositifs domestiques. C’est ainsi que naquît le groupe éiectrogène qui est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité. La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un alternateur. Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de tonnes. La puissance d'un groupe électrogène s’exprime en VA (voltampère), kVA (kilovoltampère) ou MVA (mégavoltampère). Les unités les plus puissantes sont mues par des turbines à gaz ou de gros moteurs Diesel. Les groupes électrogènes sont utilisés soit dans les zones que le réseau de distribution électrique ne dessert pas, soit pour pallier une éventuelle coupure d’alimentation électrique de celui-ci. Dans le
[3] deuxième cas, ils sont alors souvent utilisés en complément d'une alimentation sans interruption constituée d'une batterie d'accumulateurs qui alimente un onduleur. Ces dispositifs sont généralement utilisés dans des situations où l'interruption de l'alimentation électrique entraîne des conséquences graves ou des pertes financières énormes, par exemple dans les hôpitaux, l'industrie y compris l'industrie agro-alimentaire, les aéroports, les centres informatiques, les pompiers pour les interventions, etc.
Un autre procédé de production de courant électrique est l’énergie solaire. Ce procédé est totalement différent de celui décrit plus haut. Il consiste à utiliser un panneau solaire qui est un dispositif convertissant une partie du rayonnement solaire en énergie thermique ou électrique, grâce à des capteurs solaires thermiques ou photovoltaïques. Il s’agit d'ailleurs d’une des solutions les plus prisées par les foyers comme alternative aux sources d'énergie fossiles.
D’une façon générale, les solutions alternatives les plus utilisées en matière d’énergie électrique sont l’énergie solaire et les groupes électrogènes. Cependant, l'installation de l’énergie solaire à un coup très élevé et occupe beaucoup d’espace. Cette énergie est en outre intermittente, sa performance varie en fonction du temps, elle dépend de la climatologie, ce qui élimine d'office la possibilité d’y avoir recours dans les régions où la couverture nuageuse est constante et/ou le temps solaire est plus court. De plus, l’inclinaison du soleil par rapport à la surface varie selon les différents jours de l’année et cela à une influence négative sur la performance des panneaux solaires.
Quant aux groupes électrogènes, ils sont bruissant, produisent du dioxyde de carbone, un gaz asphyxiant, ainsi que du monoxyde de carbone, extrêmement toxique et de plus quasi indétectable. Même en bon état et placés dans une pièce aérée comme un garage, mais attenante à une partie de logement occupée, les groupes électrogènes peuvent être la cause d'intoxications mortelles. Ceux fonctionnant avec un moteur Diesel produisent aussi des particules qui sont nocives pour les voies respiratoires. Ainsi, le fonctionnement d'un groupe électrogène peut poser des problèmes sur la qualité de l'eau et de l'air, ainsi que des nuisances sonores, et donc dégrader les conditions de vie à son alentour.
De nombreux autres procédés de production de courant électrique visant à combler les insuffisances de ceux existants ont vu le jour. On peut relever les deux cas suivants :
La demande CI12021029, déposée le 01 Septembre 2021 par ATTYE Ahmed Fatima, ayant pour titre « Moteur à pédale démultipliant le couple et la vitesse à partir d’un faible effort
[4] musculaire », décrit un moteur à pédale qui démultiplie un mouvement de rotation lent à partir d un faible effort musculaire effectué par un opérateur. Elle se compose de plusieurs organes ayant pour rôle de transmettre un mouvement de rotation lent en le démultipliant pour entraîner un dispositif mécanique pouvant être un alternateur. La démultiplication et la transmission du mouvement de rotation se font par jeu d'engrenage ou un jeu interactif d'une roue dentée principale d’attaque, mue par une pédale excentrée, d'une roue principale de transfert d’énergie et d'une roue lestée de décuplement, par le truchement de poulies et courroies ou chaînes de transmission. Ce dispositif présente l’inconvénient d'exiger une force musculaire permanente pour engendrer un mouvement de rotation assez rapide pour son fonctionnement et d’être couplé à un accumulateur.
La demande CI120180015 déposée par KOFFI Yao Pierre le 06 septembre 2018 intitulée « Dispositif semi-autonome à courant continu pour entraîner des générateurs » concerne quant à elle un dispositif semi autonome à courant continu pour entraîner les générateurs de courant puissants à l’effet de produire du courant électrique alternatif. Sa technologie est basée sur la conjugaison de quatre sources d’énergie à savoir : l’hydraulique, le pneumatique, le solaire et l'électricité. Le dispositif dispose d’un bac de stockage de fluide aspiré par une motopompe afin de faire tourner la turbine à lobe pour entraîner le générateur de courant électrique. Son autonomie en alimentation est assurée par une source d'alimentation en énergie extérieure à circuit fermé constituée d’une plaque photovoltaïque contrôlée par un détecteur de rayon solaire ultraviolet. Le rôle du détecteur rayon solaire ultraviolet est, en cas d’absence de rayon solaire, d’admettre automatiquement l’alimentation de la plaque photovoltaïque par des ampoules ultraviolettes. Son efficacité est traduite par un ventilateur dont le rôle est de transmettre l’air produit par le rouet à la turbine à lobe via la courroie de transmission au moyen des poulies à l’effet d’aider la motopompe à faire tourner plus efficacement les générateurs de courant lorsque le fluide change d’état pendant son mouvement. Toutefois, ce système censé produire du courant électrique présente l’inconvénient de souffrir d’un manque total d’autonomie en consommant luimême assez de courant électrique et de dépendre de plusieurs sources d’énergie.
Le besoin d’un système de production de courant électrique totalement autonome, indépendant des saisons, fonctionnant sans consommer du courant électrique, sans nuisance sonore et sans dégagement de gaz toxiques s’avère donc indispensable.
[5]
Conformément à la présente invention, ce besoin est satisfait avec un dispositif mécanique qui produit du courant électrique en décuplant un infiniment lent mouvement de rotation provoqué par un couple de forces d'amorçage hydrauliques, par le truchement d’un système de décuplement constitué d’une série de pignons. Il s’agit d’un mécanisme de récupération et de conversion d’un mouvement de translation verticale en un mouvement de rotation par les actions conjuguées d’une crémaillère et d'une petite roue dentée d'attaque.
L’invention est un dispositif compact analogue à un groupe électrogène et qui est destinée à équiper les zones privées du réseau électrique classique, à pallier aux coupures intempestives de courant électrique ou tout simplement à alimenter un ou plusieurs foyers en courant électrique.
Globalement, le dispositif conforme à l’invention est composé de quatre unités juxtaposées ou superposées et reliées par un système de transmission. Il s’agit d’un module d’entrainement, d’un module de transmission, d’un module de décuplement et ur d’un alternateur.
Dans un mode de réalisation, le module d’entrainement est constitué d’un réservoir d’eau de grande capacité, posé sur un support en forme de croix, et pesant au moins une centaine de kilogramme. Ce réservoir tient lieu de force pressante en déployant environ une force d’au moins un millier de newton. Il est équipé à sa surface centrale, d’un orifice principal de remplissage, hermétiquement fermé par un grand bouchon.
Dans un mode de réalisation, le grand réservoir d’eau est muni d'un organe de vidange ; il s'agit d'un tube effilé excentré, émanent depuis son fond et qui effleure par une ouverture plus petite, fermée par un bouchon vissable et qui se prolonge par un tube fin souple de même diamètre. Ce tube souple porte à son extrémité, un tube d’extrémité durci qui peut se poser sur un socle de support. Ce tube effilé permet de vider le grand réservoir grâce à la pression atmosphérique par effet venturi et par simple aspiration.
Dans un mode de réalisation, le grand réservoir d’eau surmonte un petit réservoir d'eau, auquel il est relié par quatre tiges parallèles, ayant toutes une hauteur dépassant de peu la profondeur du petit réservoir et capables de se mouvoir verticalement grâce à une embase qui sert de glissière à guidage vertical, et en appuyant fortement sur un piston étanche qui comprime l’eau contenue dans le petit réservoir. Les quatre tiges verticales sont solidement reliées au support en croix du grand réservoir d'eau et au piston mobile du petit réservoir.
Dans un mode de réalisation, l’une des tiges verticales, située à une extrémité porte une règle graduée permettant d'indiquer grâce à un index, le niveau ou la capacité de l’eau dans le
[6] petit réservoir. Tandis qu’une autre tige verticale située à l’autre extrémité est solidaire d’une crémaillère de longueur sensiblement équivalente à la profondeur du petit réservoir d’eau. Et l’une des deux tiges médianes des quatre tiges porte une manivelle dont le rôle est de remonter le grand réservoir d’eau et donc le piston, une fois en fin de course au fond du petit réservoir afin de le remplir à nouveau.
Dans un mode de réalisation, le petit réservoir d'eau est percé en son fond central, d'un petit orifice relié à une canalisation ou tuyau d’évacuation. Ce dernier porte sur son parcourt, un robinet d’ouverture et de fermeture qui est l’organe de mise en marche et d’arrêt du dispositif de production de courant électrique selon l’invention. Ce tuyau porte à son extrémité, une bague permettant de régler le débit d’évacuation de l’eau qui est éjectée du petit réservoir sous la force pressante générée par le grand réservoir d’eau. On distingue également sur le bas-côté du petit réservoir d’eau, un orifice connexe qui se prolonge par un tube souple ; l’ensemble servant à le remplir lorsque le piston en fin de course est remonté grâce à la manivelle.
Dans un mode de réalisation, le module de transmission est composé quant à lui par un petit pignon ou roue dentée d'attaque, relié à un volant moteur de crabotage et de décrabotage par l’intermédiaire d’un arbre cannelé. Le volant-moteur est capable de coulisser vers la gauche ou vers la droite afin d’engrener ou de désengrener le module de décuplement.
La troisième unité du positif de production de courant électrique selon l’invention est le module de décuplement dont le rôle est de sur-accélérer une très faible vitesse de rotation, à peine perceptible. Dans un mode de réalisation, ce module est constitué d’une série de deux pignons ; l'un de grand diamètre et l’autre de petit diamètre, d’abord engrenés, puis juxtaposés de façon alternée de sorte que le mouvement de rotation transmis, entre par le pignon de grand diamètre et sorte par celui de petit diamètre. Ainsi, un très lent mouvement de rotation transmis en interne, est accéléré de réplique en réplique, depuis l’entrée, sur le premier pignon, afin d’obtenir à la sortie, sur le dernier pignon, une vitesse de rotation décuplée n fois, avec n> 2.10e,
Le dernier ou le quatrième module du dispositif de production de courant électrique conforme à l’invention est une génératrice ou un alternateur directement relié au module de décuplement par une courroie de transmission.
Dans un mode de réalisation, le fonctionnement du dispositif de production de courant électrique selon l’invention se présente comme suit : l’ouverture du robinet situé sur le canal d’évacuation de l’eau contenue dans le petit réservoir, déclenche la force pressante du grand
[7] réservoir d’eau qui est aussitôt transmise au piston du petit réservoir, via les quatre tiges parallèles s’appuyant sur le piston. La compression de l’eau par le piston provoque alors un infiniment lent mouvement linéaire de descente de ce dernier qui entraîne la crémaillère, tout en égouttant l’eau par le tuyau d’évacuation. Ce très lent mouvement linéaire est donc converti en un infiniment lent mouvement de rotation du petit pignon d'attaque grâce à la crémaillère à laquelle elle est emboîtée. Cet infiniment lent mouvement de rotation est transmis au premier pignon du module de décuplement engrené par crabotage au petit pignon d’attaque. Sur le dernier pignon du module de transmission, l’infiniment lent mouvement de rotation de départ devient après décuplement, un mouvement de rotation hyper rapide qui est alors transmis à l’alternateur via une courroie, et qui se met à débiter un courant électrique à ses bornes.
Dans un mode de réalisation préféré non limitatif, la production du courant électrique dure au minimum trois mois, temps nécessaire au piston pour terminer sa course au fond du petit réservoir.
Pour relancer la production du courant électrique, l’ensemble du système est alors réinitialisé en remplissant à nouveau le petit réservoir d’eau à l’aide de l’orifice connexe. Pour se faire, le robinet du canal d’éjection est refermé et le grand réservoir est surélevé jusqu’à sa position initiale à l’aide de la manivelle après sa vidange par l’organe de vidange.
Le dispositif de production de courant électrique conforme à l’invention présente les avantages suivants :
- il est écologique car ne produisant ni gaz toxiques et n’utilisant aucune substance toxique et recyclant l’eau utilisée ;
- il ne produit aucune nuisance sonore ;
- Il est compact et peu encombrant, de ce fait, il peut être déplacé à tout endroit ;
- il est autonome et n’utilise aucun combustible ;
- il est économique, en effet son coût d’exploitation est quasiment nul et son entretien est très facilité.
Les autres caractéristiques de l’invention apparaîtront plus clairement à la présentation de la description qui suit, illustrée par les figures 1,2,3 et 4, et qui représentent un exemple non limitatif de réalisation.
[8]
La figure °1, planche 1 est une vue de la face gauche du dispositif de production de courant électrique selon l’invention ,
La figure 2, planche 1 est une vue de face du module de décuplement du dispositif de production de courant électrique selon l’invention ;
La figure 3, planche 2 est une coupe longitudinale du dispositif de production de courant électrique selon l’invention ;
Et la figure 4, planche 3 est une coupe longitudinale de l'ensemble du module d’entrainement du dispositif de production de courant électrique selon l'invention.
L'invention est un dispositif mécanique qui a pour but de produire du courant électrique en décuplant un infiniment lent mouvement de rotation provoqué par un couple hydraulique, par le truchement d’un système de décuplement constitué d’une série de pignons engrenés. Son fonctionnement est basé sur un mécanisme de récupération et de conversion d’un mouvement de translation verticale en un mouvement de rotation par les actions conjuguées d’une crémaillère (7’) et d’une petite roue dentée d'attaque (16).
Le dispositif mécanique de production de courant électrique conforme à l’invention se compose de quatre unités juxtaposées ou superposées et reliés par un système de transmission. Ces unités sont le module d'entrainement, le module de transmission, le module de décuplement et l’alternateur.
Dans un mode réalisation, le module d’entrainement est constitué principalement de deux réservoirs d’eau de volumes différents, posés l’un à la hauteur de l’autre.
Dans un mode de réalisation préféré, un grand réservoir (33), de capacité 10OL, posé sur un support en forme de croix (19), et pesant au moins 100 kg, tient lieu de force pressante en déployant environ une force d’environ 1000 N. Ce réservoir est équipé à sa surface centrale, d’un orifice principal de remplissage, hermétiquement fermé à l’aide d’un grand bouchon (34).
Dans un mode de réalisation, le grand réservoir d’eau (33) est muni d'un organe de vidange ; il s’agit d’un tube effilé excentré (20), émanent depuis son fond et qui effleure par une ouverture plus petite (21), fermée par un bouchon vissable. Ce tube souple porte à son extrémité, un tube d’extrémité durci qui peut se poser sur un socle de support. Ce tube effilé permet de vider le grand réservoir grâce à la pression atmosphérique par effet venturi et par simple aspiration.
Dans un mode de réalisation, le grand réservoir d’eau (33) surmonte un petit réservoir d'eau (31), auquel il est relié par quatre tiges parallèles, ayant toutes une hauteur dépassant de peu la
[9] profondeur du petit réservoir (21 ) et capables de se mouvoir verticalement grâce à une embase (17) qui sert de glissière à guidage vertical, et en appuyant fortement sur un piston étanche, enrobé (28) qui équipe le petit réservoir (21). Les quatre tiges verticales sont solidement reliées au support en croix du grand réservoir (19) et au piston mobile (28) du petit réservoir par un système visse-écrous.
Dans un mode de réalisation, l'une des tiges verticales (18), située à une extrémité porte une règle graduée (18) permettant d’indiquer grâce à un index (11), le niveau ou la capacité de l’eau dans le petit réservoir. Tandis qu’une autre tige verticale située à l’autre extrémité est solidaire d’une crémaillère (7') de longueur équivalente à la profondeur du petit réservoir. Et l’une des deux tiges médianes des quatre tiges porte une manivelle (12) dont le rôle est de remonter le piston en fin de course au fond du petit réservoir (21) pour le remplir à nouveau.
Dans un mode de réalisation, le petit réservoir d’eau (21) est percé en son fond central, d’un petit orifice relié à une canalisation ou tuyau d’évacuation (26), et qui porte sur son parcourt, un robinet d’ouverture et de fermeture (27) qui constitue l’organe de mise en marche et d’arrêt du dispositif de production de courant électrique selon l’invention. Ce tuyau porte à son extrémité, une bague (13) permettant de régler le débit d’évacuation de l’eau qui est éjectée du petit réservoir d’eau sous la force pressante générée par le grand réservoir d’eau. On distingue également sur le bas-côté du petit réservoir d’eau, un orifice connexe (14) qui se prolonge par un tube souple (30) ; l’ensemble servant à le remplir lorsque le piston (28) en fin de course est remonté grâce à la manivelle (12). Dans un mode de réalisation préféré, le tube souple (30) peut être branché à un robinet d’eau courante.
Dans un mode de réalisation, le module de transmission est composé quant à lui par un petit pignon ou roue dentée d’attaque (16), relié à un volant baladeur de crabotage et de décrabotage (8) par l'intermédiaire d’un arbre cannelé (9). Le volant-baladeur (8) est capable de coulisser vers la gauche ou vers la droite afin d'engrener ou de désengrener le module de décuplement.
La troisième unité du positif de courant électrique selon l’invention est le module de décuplement dont le rôle est de sur-accélérer un très lent mouvement de rotation. Dans un mode de réalisation préféré non limitatif, ce module est une boîte de vitesse dupliquée et à six répliques. Il est constitué de six jeux de deux séries de deux pignons de diamètres différents engrenés verticalement et juxtaposés horizontalement, et reliés par un arbre de transmission (1). La
[10] transmission du mouvement de rotation déjà dupliqué par un jeu de deux pignons, à l’autre jeu, se fait par le biais d’un roulement à billes (2). Tout l’ensemble étant enveloppé dans un carter (5) où des barres verticales (3) supportent les pignons (38 et 39) et les roulements à billes(2).
Dans un mode de réalisation préféré, les grands pignons (38) mesurent 30 cm de diamètre et possèdent 100 dents alors les petits pignons (39) ont une taille de 9 cm de diamètre pour 20 dents. Les pignons engrenés le sont de sorte que le mouvement de rotation transmis par le petit pignon d’attaque (16), entre par le pignon de grand diamètre (38) et sorte par celui de petit diamètre (39). Un arbre de transmission (1) permettant de transmettre le mouvement de rotation dupliqué par un groupe de deux séries de deux pignons à l’autre, pour être encore dupliqué. Selon les diamètres des pignons et leurs nombres respectifs de dents, un très lent mouvement de rotation est transmis en interne, de réplique en réplique, depuis l'entrée, sur le premier pignon, pour donner à la sortie, sur le dernier pignon, une vitesse de rotation décuplée 244 140 625 fois.
Le dernier ou quatrième module du dispositif de production de courant électrique conforme à l'invention est une dynamo ou un alternateur directement relié au module de décuplement. Dans un mode de réalisation préféré, la transmission se fait à l’aide d’une courroie de transmission inextensible et indéformable (25) montée sur la poulie de la dynamo (23).
Dans un mode de réalisation, le fonctionnement du dispositif de production de courant électrique selon l’invention se présente comme suit : l'ouverture du robinet monté sur le canal d’évacuation du petit réservoir (27), déclenche la force pressante du grand réservoir d’eau (33) qui descend très lentement, à une vitesse d’environ 6,6.10-2 pm/s, tout en comprimant l'eau du petit réservoir (21) en s’appuyant sur le piston de compression (28). Pendant ce temps, l’eau du petit réservoir (21) est évacuée goûte par goûte à un débit d’environ 6,34.μL/s, par le canal d'évacuation (27). Le très lent mouvement linéaire de descente, entraînant aussi la crémaillère (7’), est converti en un très lent mouvement de rotation grâce à la crémaillère (7’) qui est emboîtée au petit pignon d'attaque (16) qui se met à tourner aussitôt très lentement. Le très lent mouvement de rotation est transmis au premier pignon du module de décuplement par engrenage. Sur le dernier pignon du module de transmission, le lent mouvement de rotation de départ devient après décuplement, un mouvement de rotation hyper rapide qui est alors transmis à la dynamo électrique via la courroie, et qui se met à débiter un courant électrique à ses bornes.
Dans un mode de réalisation préféré non limitatif, la production du courant électrique dure au minimum trois mois, temps nécessaire au piston enrobé (28) pour parcourir une distance de
HH
51,5 cm à la même vitesse que le grand réservoir (33), avant de terminer sa course au fond du petit réservoir (21).
Afin de relancer la production de courant électrique, l’ensemble du système est alors réinitialisé. Dans un mode réalisation préféré, le petit réservoir d’eau (21 ) est à nouveau rempli à 5 l'aide de l’orifice connexe, relié à un robinet. Pour se faire, le robinet du canal d’éjection (27) est refermé et le grand réservoir (33) est surélevé jusqu’à sa position initiale à l’aide de la manivelle (12) après sa vidange à l’aide de l'organe de vidange.
Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de production de courant électrique selon l’invention est capable de délivrer une puissance comprise entre 10 et 15 kVA.

Claims (13)

  1. REVENDICATIONS
    Dispositif de production d’électricité par pression hydraulique
    1- Dispositif mécanique de production de courant électrique caractérisé en ce que ce dispositif se compose de quatre unités que sont le moduie d’entrainement, le module de transmission, le module de décuplement et la dynamo électrique et en ce que le fonctionnement est basé sur un mécanisme de récupération et de conversion d’un très lent mouvement de translation verticale à peine perceptible, provoqué par un couple hydraulique, en un très lent mouvement de rotation à qui est décuplé au moins 108 fois après plusieurs répliques, grâce à une boîte de vitesse dupliquée, composée d’une série de pignons de diamètres différents.
  2. 2- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon la revendication 1, caractérisé en ce que le module d’entrainement est principalement constitué d'un grand réservoir d’eau (33) et d’un petit réservoir d’eau (21).
  3. 3- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le grand réservoir (33) d’eau est situé en hauteur et tient lieu de force pressante et est équipé d’un orifice de remplissage et d’un organe de vidange,
  4. 4* Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d'un très lent mouvement de translation selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le petit réservoir d’eau est équipé d’un piston (28), d’un petit orifice central et d’un orifice sur son bascôté.
  5. 5- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon les revendications 1, 2 et 4, caractérisé en ce que le piston (28) sert à comprimer l’eau du petit réservoir en résistant à la force pressante du grand réservoir d’eau.
  6. 6- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d'un très lent mouvement de translation selon les revendications 1, 2 et 4, caractérisé en ce que l’orifice
    [13] central du petit réservoir est relié à un tuyau d’évacuation portant un robinet d’ouverture et de fermeture qui sert d’organe de mise en marche ou d’arrêt du dispositif de production de courant électrique, et l'orifice sur le bas-côté se prolonge par un tube souple (30) permettant de le remplir.
  7. 7- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon les revendications 1,2,4 et 5, caractérisé en ce que le tuyau d’évacuation porte à son extrémité une bague (13) permettant de régler le débit de sortie de l’eau du petit réservoir (21) et la vitesse de descente du grand réservoir d’eau (33).
  8. 8- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d'un très lent mouvement de translation selon les revendications 1, 2,4, 5, 6 et 7, caractérisé en ce que le grand réservoir d’eau (33) et le piston (28) sont reliées par quatre tiges parallèles dont l’une porte une crémaillère (T) et capables de se mouvoir verticalement grâce à une embase (17) qui sert de glissière à guidage vertical.
  9. 9- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le module de transmission est un système qui comporte une petite roue dentée d’attaque (16), relié à un volant baladeur (8), de crabotage et de décrabotage par l’intermédiaire d'un arbre cannelé (9).
  10. 10- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le module de décuplement est constitué d’une série de deux pignons, de grand diamètre (38) et de petit diamètre (39), d’abord engrenés, puis juxtaposés, et alternés de sorte que le mouvement de rotation transmis, entre par le pignon de grand diamètre (38) et sorte par celui de petit diamètre (39).
  11. 11 - Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon toutes les revendications précédentes, caractérisé en ce que la production de courant électrique est provoquée par l’ouverture du robinet (27) qui déclenche un très lent mouvement de descente du grand réservoir (33), converti en mouvement de rotation par la crémaillère (7') emboîtée au petit pignon d’attaque (16), lequel mouvement de
    [14] rotation est décuplé par la boite de vitesse avant d’être transmis à la dynamo électrique, qui se met à débiter un courant électrique à ses bornes.
  12. 12- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon toutes les revendications précédentes, caractérisé en ce 5 que, la production du courant électrique dure le temps nécessaire au piston (28) pour toucher le fond du petit réservoir (21 ), avant de réinitialiser le dispositif.
  13. 13- Dispositif de production de courant électrique par conversion et décuplement d’un très lent mouvement de translation selon toutes les revendications précédentes, caractérisé en ce que la réinitialisation du dispositif et consiste à remplir à nouveau le petit réservoir d'eau (21), en ίο fermant le robinet du canal d’éjection (27) et en hissant le grand réservoir d’eau (33), vidangé à sa position initiale à l'aide de la manivelle (12), avant de le remplir à nouveau, pour relancer la production du courant électrique.
OA1202200193 2022-04-21 Dispositif de production d'électricité par pression hydraulique. OA20713A (fr)

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