LU81780A1 - Fenetre coupe-feu - Google Patents

Description

La présente invention est relative à une fenêtre coupe-feu. En fait, la fenêtre comprend essentiellement un dormant fixe comportant une vitre appropriée d’ailleurs simple ou double.

5 Dans la fenêtre coupe-feu, la vitre est montée sur le dormant avec ses bords qui sont entourés d’un joint d’étanchéité et qui se trouvent dans des rainures présentées par ce dormant.

Dans les fenêtres coupe-feu connues, la 10 vitre est montée directement dans la rainure du dormant ouverte d’un côté à cet effet. Ensuite, cette vitre est scellée par le joint d’étanchéité dans cette rainure préalablement refermée de ce côté par exemple par une latte à vitrage rapportée sur 15 ce dormant.

Lors du montage de la fenêtre connue sur un chantier, le dormant est d’abord placé dans l’ouverture correspondante de la maçonnerie et fixé à celle-ci. Ensuite, la vitre est positionnée dans l’ouverture du 20 dormant et scellée dans les rainures de ce dormant.

Lors de sa fabrication, il arrive parfois que le dormant ne soit pas rigoureusement d’équerre surtout dans les grandes dimensions. Il se peut que des tolérances d’exécution du dormant soient dépassées.

25 En outre, il arrive aussi que le dormant se place hors équerre lors de son montage dans la maçonnerie.

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Dans ces deux cas, · l'ouverture définie par les fonds des rainures du dormant est gauchie et prend la forme approximative d’un parallélogramme ou d’un trapèze au lieu de la forme normale d’un rectangle. Dès lors, 5 après placement de la vitre dans l’ouverture en question, les bords de cette vitre ne sont pas régulièrement distants du fond des rainures et l’épaisseur du joint d’étanchéité est plus importante à certains endroits du périmètre de la vitre. Ces endroits constituent des 10 points faibles du caractère coupe-feu de la fenêtre parce qu’ils engendrent des passages rapides des flammes et des gaz chauds à travers la fenêtre en cas d’incendie.

L’objet de l’invention est une nouvelle fenêtre 15 coupe-feu permettant de remédier aux inconvénients précités des fenêtres connues.

A cet effet, dans la nouvelle fenêtre coupe-feu, les bords de la vitre sont scellés par le joint d’étanchéité dans un cadre continu thermiquement isolant. 20 En outre, un élément rigide en matériau thermiquement isolant s’étend sur toute la longueur de chaque rainure du dormant et est réglable en position par rapport au fond de cette rainure. De la sorte, au montage sur chantier de la nouvelle fenêtre coupe-feu, le cadre 25 peut être monté avec un faible jeu entre les éléments rigides après leur réglage préalable et avant la fermeture latérale des rainures.

Ainsi, l’assemblage en usine de la vitre et du cadre permet d’obtenir entre eux un joint d’étanchéité 30 régulier ne présentant aucun point ou aucune zone faible.

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De plus, le montage sur chantier du cadre dans les rainures du dormant permet d*obtenir entre ce cadre et les éléments rigides de ces rainures un jeu particulièrement faible créant une perte de charge très élevée 5 à toute fuite de gaz. Par conséquent, la nouvelle fenêtre présente des caractéristiques coupe-feu à la fois importantes et aisément reproductibles quelles que soient les dimensions réelles de l'ouverture de la maçonnerie pour le dormant et les tolérances de 10 fabrication de ce dormant.

De préférence, le cadre de la vitre de la nouvelli fenêtre coupe-feu est une matière synthétique.

Selon une caractéristique intéressante de la nouvelle fenêtre coupe-feu, une languette en un matériau 15 foissonnant est insérée continuement entre le fond du cadre et le joint d'étanchéité. Par la nature même de son matériau constitutif, la languette gonfle sous l'effet d'une élévation de température et remédie partiellement à la perte d'étanchéité du joint se 20 réduisant sous l'action des flammes.

Pour assurer un réglage aisé de chaque élément rigide par rapport au fond de la rainure correspondante du dormant de la nouvelle fenêtre coupe-feu, cet élément rigide est monté sur le fond de la rainure correspondante 25 du dormant par l'intermédiaire de vis de serrage et avec interposition d'un élément souple et élastique et comprimé sur toute la longueur de cette rainure.

Dans le cas où le dormant de la nouvelle fenêtre coupe-feu comporte un profilé métallique 30 délimitant intérieurement l'ouverture de ce dormant, 1.

ce profilé présente les rainures susdites et forme d'un côté de celles-ci, une bâtée continue servant d’appui au cadre précité, et du côté opposé,une ouverture d’engagement de ce cadre, laquelle ouverture 5 est pourvue après montage d’une latte à vitrage servant d’appui opposé audit cadre.

D’autres détails et particularités de l’inventioi apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, qui représentent schématique-10 ment et à titre d’exemples seulement, trois formes de réalisation de l’invention.

La figure 1 est une coupe horizontale partielle d’une première forme de réalisation d’une fenêtre coupe-feu selon l’invention.

15 La figure 2 est une coupe analogue d’une deuxièm· [ forme d’exécution de la nouvelle fenêtre coupe-feu, peu I différente de la précédente.

La figure 5 est encore une vue analogue d’une troisième forme de réalisation de la nouvelle fenêtre ‘ 20 avec le dormant sensiblement différent des précédents.

Dans ces figures, des mêmes notations de référera désignent des éléments identiques.

La nouvelle fenêtre coupe-feu comprend une vitre 1 en verre stratifié résistant notamment aux chocs ther-25 iniques. La vitre 1 pourrait être en verre analogue à I double paroi.

Les bords verticaux et horizontaux de la vitre 1 il sont scellés dans un cadre continu vertical 2 par l’inte médiaire d’un joint d’étanchéité 5.

I 30 Le cadre 2 est constitué en fait de quatre | profilés identiques en matière synthétique et en forme ! de U. Les extrémités des profilés sont solidaires l’une de l’autre.

Les ailes des profilés dirigées vers l’intérieur sont situées respectivement dans deux plans parallèles à la vitre 1.

5 Le joint 3 continu entoure en fait les bords de la vitre 1 à l’intérieur du cadre 2. Le joint 3 connu en soi est en matière synthétique par exemple à base de silicone.

Avantageusement mais non nécessairement, une 10 languette continue 4 est appliquée contre les âmes des profilés du cadre 2 sur tout le pourtour de ce dernier.

La languette 4 se trouve donc en fait insérée entre le joint 3 et le fond du cadre 2. La languette 4 est constituée d'un matériau foissonnant connu en soi tel que 15 du silicate de sodium. L’avantage de la languette 4 résid en ce qui suit. En cas d’incendie d’un côté de la fenêtre coupe-feu, le joint 3, le cadre 2 et la languette 4 reçoivent une chaleur croissante et leur température augmente. D’autre part, le joint 3 est brûlé et réduit 20 progressivement par les flammes. Cependant, au fur et à mesure de la réduction du joint 3, la languette 4 de plus en plus chaude gonfle dans le cadre 2 et atteint les bords de la vitre 1 pour assurer alors temporairement plus ou moins la perte d’étanchéité le long de ces bords, 25 due à l’élimination de la matière synthétique de ce joint 3.

La nouvelle fenêtre coupe-feu comprend un dormant 5 encastre dans une ouverture de la maçonnerie 6 et solidarisé à cette dernière d'une manière connue en soi. 30 Dans le premier exemple, le dormant 5 comprend un profilé métallique constitué par exemple par une tôle d'acier pliée plusieurs fois longitudinalement. Le profilé du dormant 5 est appliqué contre la maçonnerie 6 et recouvre d'ailleurs celle-ci. Le profilé en question est formé par deux ailes extérieures 7 et 8 pourvues 5 chacune d’un rebord 9, par deux âmes 10 et 11, par deux ailes intérieures 12 et 13 et par un fond 14. Les ailes 7, 8, 12 et 13 sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux âmes 10 et 11 et au fond 14. Les ailes extérieures 7 et 8 sont ancrées dans la maçonnerie 6 10 par leurs rebords 9 qui y sont noyés. L’aile extérieure 7, l’âme 10 et l’aile intérieure 12 forment une hâtée continue. L’aile extérieure 8, l’âme 11 et l’aile intérieure 13 forment un épaulement continu par exemple moins haut et «moins large que la hâtée. Les ailes 15 intérieures 12 et 13 et le fond 14 délimitent une rainure longitudinale 15 vis-à-vis de laquelle se trouve le ; cadre 2.

Dans chaque rainure 15? un élément dur et rigide 16 est monté réglable par rapport au fond 14. L’élément 20 rigide 16 s’étend sur toute la longueur et sur toute la largeur de la rainure 15. L'élément rigide 16 est en fait un plat en matériau thermiquement isolant et par exemple en asbeste-ciraent comprimé ou analogue. Entre

Ile fond 14 et l’élément rigide 16. se trouve un élément mou, souple et élastique 17. Cet élément 17 est en fait ^ une bande en un matériau de préférence thermiquement | . isolant et en uarticulier un bourrage par exemple en | mousse d’amiante. L’element rigide 16 est monte sur le I -profilé du dormant 5 et plus précisément sur le fond 14 I ^ de la rainure 15 car des vis de réglage 13 autotaraudeu— ·] ses. Le serrage de l’élément rigide 16 par les vis 18 pro- ] doit 1 = comor-assion rie l'élément souple et élastiaue 17, 1 ‘ ’ s»

Ainsi, après un serrage déterminé des vis 18, l’élément rigide 16 est positionné sélectivement dans la rainure 15 et maintenu dans sa position grâce à la contre-pression élastique de l’élément souple et élastique 17 5 alors comprimé.

Le cadre 2 est engagé sans jeu entre les éléments rigides 16, est appliqué contre la bâtée précitée et est maintenu par des lattes à vitrage 19. Dans ce premier cas, chaque latte à vitrage 19 est fixée à l’épaulement par 10 des vis de fixation 20 autotaraudeuses.

Le montage de la fenêtre coupe-feu est réalisé comme suit.

En usine, on monte la vitre 1 dans le .cadre 2 pourvu de la languette 4 et on la scelle par le joint ^ d'étanchéité 3.

Sur chantier, on monte le dormant 5 dans l'ouverture correspondante de la maçonnerie 6 et on scelle ce dormant 5 à cette dernière.

Ensuite, on règle la position des éléments 20 rigides 16 par rapport aux fonds 14 des rainures 15, en fonction des dimensions du cadre 2 et de manière à les mettre d'équerre entre eux. On engage le cadre 2 à travers l'ouverture définie par les épaulements du dormant 5 et on l'introduit sans jeu entre les éléments rigides 16 I ' ^ jusque contre les bâtées de ce dormant 5. On monte enfin l ; les lattes à vitrage 19 sur ces épaulements.

En cas d'incendie à l'intérieur du bâtiment, c'est-à-dire du côté de l'âme 10 par rapport au plan de la vitre 1, les flammes, les fumées et les gaz brûlants | ne peuvent pas s'écouler entre le cadre 2 d'une part et d’autre part, à cause du jeu négligeable qui y existe et qui est dû notamment à la possibilité de réglage de ces éléments rigides 16. En outre, les flammes attaquent le joint 3 et le consument mais simultanément la 5 languette 4 dont la température augmente, remplit de plus en plus l’intérieur de la rainure du cadre 2. De ce fait, la languette 4 remplace le joint 3 pour prolonger temporairement l’étanchéité entre le cadre 2 et la.vitre 1. De la sorte, les flammes, les fumées et les gaz chauds 10 sont retenus pendant une période de temps assez longue à l’intérieur du ' bâtiment sans pouvoir traverser la fenêtre dont le caractère coupe-feu est ainsi assuré.

Le deuxième exemple de la fenêtre coupe—feu diffère du premier uniquement par le fait que les lattes 15 à vitrage 21 sont clipsées entre les épaulements du dormant 5 et les éléments rigides 16 dans les rainures 15 au lieu d’être fixées par les vis de serrage 20.

Dans le troisième exemple, le dormant est un châssis en bois 22 présentant une bâtée 23 et une encoche 20 24 en coin. Chaque encoche 24 est fermée du côté opposé à la bâtée 23, par une latte en bois 25 fixée par des vi£ à bois 26 de manière à délimiter la rainure 15 dans laquelle se trouvent encore l’élément souple et élastique 17, l’élément rigide 16 et le cadre 2 comme dans les 25 deux autres cas.

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Il est important de noter qu'en cas d'incendie, la languette en matériau foissonnant peut se dilater presque librement du côté du dormant 3 à cause de la présence de l'élément compressible 17, ce qui renforce 5 l'efficacité du matériau foissonnant.

Il est évident que l'invention n'est pas , exclusivement limitée aux formes d’exécution repré sentées et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constΙ-ΙΟ tut.ion de certains des éléments intervenant dans leur réalisation, sans sortir de la portée de la présente invention, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec chacune des revendications suivantes. - ^ \ y - / [j

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Claims (6)

1· Fenêtre coupe-feu comprenant une vitre dont les bords entourés d’un joint d’étanchéité approprié se trouvent dans des rainures présentées par un dormant, caractérisée 5. en ce que les bords de la vitre sont scellés par le joint d'étanchéité dans un cadre continu thermiquement isolant, et - en ce qu’un élément rigide en matériau thermiquement isolant s'étend sur toute la longueur de chaque rainure 10 du dormant et est réglable en position par rapport au fond de cette rainure, en sorte qu’au montage sur chantier, le cadre puisse être monté avec un faible jeu entre les éléments rigides aprèf leur réglage préalable et avant la fermeture latérale des 15 rainures.

2. Fenêtre coupe-feu selon la revendication 1, caractérisée en ce que le cadre de la vitre est en matiea synthétique.

5. Fenêtre coupe-feu selon la revendication 1 ou 2, 20 caractérisée en ce qu’une languette en un matériau foissonnant est insérée continuement entre le fond du cadre et le joint d’étanchéité.

4. Fenêtre coupe-feu selon l’une ou l’autre des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que chaque 25 élément rigide est monté sur le fond de la rainure correspondante du dormant par l'intermédiaire de vis de serrage et avec interposition d’un élément souple, élastique et comprimé sur toute la longueur de cette rainure. fi

5. Fenêtre coupe-feu selon l’une ou l’autre des revendications 1 à 4» caractérisée en ce que dans le cas d’un'dormant comportant un profilé métallique délimitant intérieurement l’ouverture de ce dormant, ce profilé 5 forme d'un côté des rainures, une bâtée continue servant d’appui au cadre, et du côté opposé de ces rainures, une ouverture d’engagement de ce cadre pourvue après montage d'une latte à vitrage servant d’appui opposé audi cadre.

6. Fenêtre coupe-feu en substance telle que décrite ci-avant en référence aux dessins annexés. s'' ^ 7 A| 77 /