FR3141920A3 - Siège de type selle pour un véhicule de type vélo, ensemble de siège comprenant un tel siège et procédé de fabrication d’un tel ensemble de siège - Google Patents

Abstract

Siège (1, 100) de type selle vélo, le siège (1,100) comprenant un corps (2, 102) principal Siège (1, 100) comprenant un dispositif (1, 111) d’assemblage amovible et comprenant un bloc (16, 116) dit avant comprenant un logement (18, 118) et un bloc (17, 117) dit arrière, Et dans lequel le bloc (17, 117) arrière comprend deux boitiers (19, 119), chaque boitier (19, 119) étant monobloc. Figure pour l’abrégé : figure 1

Description

Siège de type selle pour un véhicule de type vélo, ensemble de siège comprenant un tel siège et procédé de fabrication d’un tel ensemble de siège DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention se rapporte au domaine de sièges tels que des selles pour vélo. Toutefois, l’invention pourra être appliquée aux sièges d’autres véhicules dans lesquels les caractéristiques de confort peuvent être proches de celles des vélos, comme par exemple les motos.

Plus précisément encore, l’invention se rapporte au domaine de la fixation des selles sur le vélo.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Une selle comprend typiquement une portion supérieure, formant surface d’assise pour un cycliste utilisateur. La forme de la selle est adaptée à l’anatomie et présente ainsi une partie avant longue et plutôt étroite, destinée à s’étendre entre les jambes du cycliste, et une partie arrière, plus large, destinée à être en contact avec une partie du fessier du cycliste. La selle comprend également une portion inférieure, sur un côté de la selle qui est opposé à celui de la portion supérieure, qui sert de support à un ensemble de rails qui coopère un système de fixation sur un tube de vélo.

De manière connue, le système de fixation peut comprendre un tube de selle muni à une extrémité dite proximale d’un chariot, et dont l’autre extrémité dite distale s’emmanche dans un tube creux du cadre du vélo. Un système de serrage, par exemple un collier de serrage, permet de régler la hauteur d’emmanchage du tube de la selle dans le tube du vélo et de bloquer le glissement. La hauteur de la selle peut alors ainsi être réglée.

L’ensemble de rails comprend typiquement deux rails, sensiblement parallèles l’un à l’autre, et fixés sur la portion inférieure de la selle. Le chariot du système de fixation vient en prise avec chaque rail et est serré sur les rails à l’aide d’un système vis/écrou. Le tube de selle et le chariot sont de dimensions et de formes standards, de manière à faciliter le changement de selle. Ainsi, il est généralement fourni un ensemble de selle, comprenant la selle et l’ensemble de rails.

Afin de former l’ensemble de selle, la portion inférieure de la selle est munie en général d’un boîtier avant et d’un boitier arrière. L’ensemble de rails comprend une section de liaison, courbe, reliant les deux rails : la section courbe est retenue dans le boitier avant, et les rails sont retenus dans le boîtier arrière.

Il y a en général trois types de boîtiers.

Un premier type consiste à utiliser des boîtiers qui sont ouverts sur une face, permettant d’y insérer l’ensemble de rails. Les boîtiers sont ensuite fermés de manière à emprisonner l’ensemble de rails en appliquant la face ouverte des boitiers contre la portion inférieure de la selle et d’utiliser un système de fixation rigide. Le système de fixation peut être par exemple un système de type vis/écrou, du collage ou du soudage.

Un deuxième type consiste à insérer l’ensemble de rails dans les boîtiers avant de fixer les boîtiers à la selle, de préférence de manière définitive.

Un troisième type consiste à utiliser des boîtiers en deux parties. Une première partie de chaque boîtier est fixée sur la portion inférieure de la selle, de préférence de manière définitive. L’ensemble de rails est alors appliqué contre les premières parties des boîtiers, lesquels peuvent comprendre des rainures pour y loger l’ensemble de rails. La deuxième partie des boîtiers est alors fixée sur la première partie correspondante, pour emprisonner l’ensemble de rails. La fixation entre les deux parties des boitiers est typiquement réalisée par vissage.

Dans ces solutions proposées, bien qu’il soit en théorie possible de démonter les rails lorsque la fixation est réalisée par vissage notamment, la séparation des rails et de la selle n’est en général pas prévue. Au contraire, l’ensemble de selle étant vendu en tant que tel, le démontage est en général rendu difficile, voire impossible.

De plus, en cas de sortie, par exemple accidentelle, des rails hors des boîtiers, ou de casse de la selle ou des rails, la remise en place des rails dans les boîtiers peut s’avérer fastidieuse, voire impossible, sans détériorer de manière irrémédiable l’ensemble de selle ou faire appel à un professionnel.

La fabrication de selles sur-mesure est un domaine qui se développe de plus en plus. A partir d’une empreinte prise d’un cycliste, une selle personnalisée peut être fabriquée. Cette dernière doit ensuite être assemblée à des rails pour que l’ensemble de selle puisse être livré au cycliste et être opérationnel. Ainsi, il est nécessaire d’ajouter après l’étape de fabrication sur mesure de la selle une étape d’assemblage avec les boîtiers et les rails. Or, la fabrication sur-mesure occasionnant des coûts plus élevés qu’une fabrication standard, cette étape supplémentaire d’assemblage, avec un stock de pièces détachées à gérer, peut rendre les coûts de vente d’une selle sur-mesure rédhibitoires.

L’invention vise notamment à apporter une solution à ces inconvénients.

Selon un premier aspect, l’invention propose une solution pour assembler de manière amovible des rails à une selle.

Selon un deuxième aspect, l’invention propose une solution pour fabriquer une selle sur-mesure à moindre coût.

Selon un troisième aspect, l’invention propose une solution pour monter une selle sur mesure sur un système de fixation standard.

Selon un quatrième aspect, l’invention propose une solution pour assembler des rails à une selle de manière fiable et robuste.

Selon un cinquième aspect, l’invention propose une solution pour assembler des rails à une selle de manière simple.

Ainsi, selon un premier aspect, l’invention se rapporte à un siège de type selle pour un véhicule de type vélo. Le siège comprend un corps principal présentant une portion supérieure dite d’assise de forme adaptée pour être en contact avec une partie du fessier d’un utilisateur et une portion inférieure dite d’assemblage sur un ensemble de rails de selle. La portion supérieure et la portion supérieure sont notamment situées sensiblement suivant une même direction verticale, dirigées dans deux sens opposés. L’ensemble de rails comprend notamment deux rails sensiblement parallèles reliés par une section de liaison.

Le siège comprend en outre un dispositif d’assemblage amovible sur l’ensemble de rails. Plus précisément, le dispositif d’assemblage est fixé sur la portion d’assemblage du corps principal, et comprend un bloc dit avant comprenant un logement destiné à recevoir la section de liaison de l’ensemble de rails et un bloc dit arrière.

Le bloc arrière comprend deux boitiers. Chaque boitier est monobloc et comprend une rainure de retenue. Les deux rainures de retenue s’étendent sensiblement parallèlement l’une à l’autre et en vis-à-vis l’une de l’autre, chaque rainure de retenue étant destinée à recevoir un rail de l’ensemble de rails.

Le siège ainsi formé est plus facile à fabriquer. Le montage sur un ensemble de rails se fait simplement en plaçant les rails dans les blocs avant et arrière. Aucune étape de montage ou de démontage des blocs n’est nécessaire. Le maintien en place est obtenu principalement par friction. Le verrouillage est réalisé en assemblant l’ensemble de rails sur un chariot d’un tube de selle d’un vélo. Le remplacement du siège tout en conservant un même ensemble de rails est simplifié. Notamment, dans le cas de la fabrication d’une selle sur mesure, l’absence d’étape fastidieuse de montage sur l’ensemble de rails permet de diminuer les coûts, rendant plus accessible les selles sur-mesure. Le caractère amovible du dispositif d’assemblage est donc obtenu en évitant d’utiliser des outils et/ou de détruire le siège ou les rails pour séparer les rails du siège.

Selon différents aspects, il est possible de prévoir l’une et/ou l’autre des caractéristiques ci-dessous prises seules ou en combinaison.

Selon un mode de réalisation, les boîtiers du bloc arrière peuvent être monoblocs avec le corps principal. De même, en variante ou en combinaison, le bloc avant peut être monobloc avec le corps principal. Le siège s’en trouve simplifié, évitant d’utiliser un assemblage de pièces rapportées, tout en offrant les mêmes possibilités que les autres sièges pour le montage sur un ensemble de rails. La fabrication du siège est en outre encore simplifiée.

Selon un mode de réalisation, le siège est réalisé en polymère, permettant de mettre en œuvre plusieurs méthodes de fabrication.

Selon un deuxième aspect, l’invention propose un ensemble de siège comprenant un siège tel que présenté ci-dessus, et un ensemble de rails. L’ensemble de rails comprend deux rails sensiblement parallèles reliés par une section de liaison. La section de liaison est insérée dans le logement du bloc avant et les rails sont chacun retenu dans une rainure de retenue du bloc arrière.

Selon un mode de réalisation, l’ensemble de rails est en titane, assurant légèreté et robustesse.

Selon un troisième aspect, l’invention propose un procédé de fabrication d’un ensemble de siège tel que présenté ci-dessus. Le procédé de fabrication comprend :

• l’insertion de la section de liaison dans le logement du bloc avant,
• l’insertion des rails chacun dans une rainure de retenue du bloc arrière.

Selon un mode de réalisation, le procédé de fabrication peut comprendre une étape préalable de fabrication du siège sous forme monobloc par impression 3D.

Selon un quatrième aspect, l’invention propose un procédé de montage d’un ensemble de siège tel que présenté ci-dessus sur un vélo, le vélo comprenant au moins une barre munie d’un collier de serrage. Le procédé de fabrication comprend :

• l’insertion de la section de liaison dans le logement du bloc avant,
• l’insertion des rails chacun dans une rainure de retenue du bloc arrière ;
• le verrouillage des rails dans les rainures de retenue par mise en prise avec le collier de serrage.

Le vélo peut comprendre au moins un tube de selle munie d’un chariot, le procédé de fabrication comprenant :

• l’insertion de la section de liaison dans le logement du bloc avant,
• l’insertion des rails chacun dans une rainure de retenue du bloc arrière ;
• le verrouillage des rails dans les rainures de retenue par mise en prise avec le chariot.
  

Des modes de réalisation de l’invention seront décrits ci-dessous par référence aux dessins, décrits brièvement ci-dessous :

est une vue tridimensionnelle en perspective d’un dispositif de prise d’empreinte selon un mode de réalisation de l’invention ;

représente une vue de dessus, suivant une portion supérieure du dispositif de la ;

est une vue en coupe selon la ligne III-III de la ;

représente une vue de dessous, suivant une portion inférieure du dispositif de la ;

représente une vue en coupe selon la ligne V-V de la de côté d’un dispositif d’assemblage sur un ensemble de rails ;

représente une vue de côté d’une selle sur-mesure suivant un mode de réalisation ;

représente une vue de trois-quarts de dessous, suivant une portion inférieure, de la selle de la .

Sur les dessins, des références identiques désignent des objets identiques ou similaires.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

L’invention concerne les sièges de type selles pour un véhicule de type vélo. Elle pourra cependant être appliquée de manière immédiate aux sièges d’autres véhicules qui rencontrent les problématiques similaires, par exemple les sièges de moto.

Plus précisément, l’invention concerne un siège formant un dispositif de prise d’empreinte, mais également un siège formant la selle finale.

Enfin, plus précisément encore, l’invention concerne la fabrication sur-mesure d’un siège de type selle à partir d’un siège de type dispositif de prise d’empreinte.

Il est d’abord décrit un siège formant un dispositif 1 de prise d’empreinte, dont un mode de réalisation est illustré notamment sur les figures 1 à 5. Un tel dispositif est également appelé porte-empreinte.

Le dispositif 1 comprend un corps2principal qui présente une portion3supérieure dite d’assise et une portion4inférieure dite d’assemblage.

Dans ce qui suit, les termes supérieur, inférieur, au-dessus, en-dessous, et leurs variantes doivent être compris selon leur sens naturel par rapport à l’orientation de la , sur laquelle le dispositif de prise d’empreinte est dans une orientation permettant à un cycliste de s’assoir sur la portion 3 supérieure dite d’assise.

Le corps 2 principal a la forme générale d’une selle. A des fins de clarté, il est défini sur le corps 2 principal, une partie avant et une partie arrière, la partie avant ayant une dimension transversale inférieure à celle de la partie arrière, comme on le trouve communément sur les selles de vélo.

Dans ce qui suit, on définit une direction longitudinale comme étant la direction d’extension avant/arrière du corps 2 en forme de selle, une direction transversale comme étant sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale, et une direction verticale comme correspondant à la direction inférieure/supérieure du corps 2 principal.

La portion 3 d’assise est de forme adaptée pour être en contact avec au moins une partie du fessier d’un cycliste lorsqu’il est assis sur la portion 3 d’assise. Il existe plusieurs modèles pour simuler le contact entre un fessier et une selle, qui ne sont pas l’objet de la présente demande mais qui peuvent être utilisés pour mettre au point la forme de la portion 3 d’assise. Ainsi, le dispositif 1 forme également un siège.

Plus précisément, la portion 3 d’assise présente une forme dite anatomo-fonctionnelle, définie par une surface5bordée par un contour6. Par anatomo-fonctionnelle, on désigne une forme adaptée à l’anatomie humaine, proche de l’enveloppe fonctionnelle des surfaces d’appui du cycliste assis sur sa selle. Cette forme anatomo-fonctionnelle est mise au point par exemple à partir de plusieurs empreintes précédemment réalisées.

La portion 3 d’assise comprend un creux7, qui forme une cavité de réception pour recevoir de manière temporaire un matériau de prise d’empreinte. La cavité 7 de réception est bordée au moins en partie par le contour 6 de la forme anatomo-fonctionnelle, c'est-à-dire que la cavité 7 s’étend sur au moins une partie de la surface 5 de la portion 3 d’assise. Selon un mode de réalisation, qui est celui des figures, la cavité 7 peut s’étendre sur l’ensemble de la surface 5 de la portion 3 d’assise, de sorte qu’elle est bordée entièrement par le contour 6 de la forme anatomo-fonctionnelle. La surface 5 est alors confondue avec l’ouverture de la cavité 7 de réception. Selon un autre mode de réalisation, la cavité 7 s’étend sur une portion seulement de la surface 5 de la portion d’assise, de sorte que la cavité 7 est bordée au moins en partie par un rebord qui n’est pas le contour 6 de forme anatomo-fonctionnelle. Pour des raisons qui seront explicitées plus loin, la cavité 7 s’étend au moins dans la partie arrière du corps 2 principal, de sorte que seule la partie avant peut est dépourvue de cavité 7.

La cavité 7 s’étend suivant une profondeur, c'est-à-dire une dimension sensiblement suivant la direction verticale, de l’ordre de quelques millimètres, par exemple compris entre 2 et 7 mm, et de préférence compris entre 3 et 5 mm (millimètres). Elle comprend donc un fond9et une paroi10latérale permettant de retenir le matériau de prise d’empreinte et de le contenir dans la cavité 7 même sous l’effet du poids du cycliste. Ainsi, comme cela sera également explicité plus loin, l’empreinte prise présentera un contour correspondant au moins en partie au contour 6 de la forme anatomo-fonctionnelle de la portion 3 d’assise.

Un rebord8, de préférence arrondi, réalise la jonction entre la portion 3 d’assise et la portion 4 d’assemblage.

Le dispositif 1 de prise d’empreinte comprend en outre un dispositif11d’assemblage amovible destiné à assembler le dispositif 1 de prise d’empreinte sur un cadre du vélo, de manière à réaliser une fixation rigide de manière temporaire.

Par amovible, on désigne ici la propriété selon laquelle la fixation peut être retirée aisément, sans détériorer ni détruire le dispositif 11 de fixation, ni sans mettre en œuvre un savoir-faire dépassant celui attendu par un cycliste.

Le dispositif 11 d’assemblage peut être en contact direct avec le cadre du vélo pour assurer la fixation. Toutefois, selon un mode de réalisation préféré, le dispositif 11 de fixation est destiné à être assemblé indirectement au vélo, par l’intermédiaire d’un ensemble12de rails. Un tel ensemble 12 de rails se retrouve généralement sur les selles de vélos. Il comprend typiquement deux rails13sensiblement parallèles et symétriques l’un de l’autre, reliés par une portion courbe formant section14de liaison. Chaque rail 13 comprend alors une portion d’extrémité15libre, à l’opposé de la section 14 de liaison reliant les deux autres extrémités des rails 13. La portion d’extrémité 15 libre est sensiblement rectiligne. Typiquement, l’ensemble 12 de rails est destiné à être mis en prise avec un élément appelé chariot, non représenté sur les figures, lui-même fixé à l’extrémité d’un tube de selle du cadre du vélo, comme présenté en introduction. Plus précisément, un tel chariot se fixe rigidement en venant en prise sur chacun des rails 13 de l’ensemble 12 de rails, puis par serrage.

Le dispositif 11 de fixation comprend deux blocs16,17, à savoir un bloc 16 dit avant, fixé sur la portion 4 d’assemblage du côté avant et un bloc 17 dit arrière, fixé sur la portion 4 d’assemblage du côté arrière. Chacun des blocs 16, 17 est de préférence monobloc, c'est-à-dire qu’il est réalisé en une seule partie non démontable.

Le bloc 16 avant comprend un logement18, s’étendant sensiblement longitudinalement, et destiné à recevoir la section 14 de liaison de l’ensemble 12 de rails. De manière classique, la section 14 de liaison est déformable élastiquement de manière à pouvoir rapprocher les deux rails 13 l’un de l’autre.

Par déformable élastiquement, on désigne ici la propriété selon laquelle la section 14 de liaison peut se déformer sans se rompre sous l’action d’une contrainte maximale, et reprendre sa forme initiale en absence de contrainte. Ainsi, en présence d’une contrainte, l’ensemble 12 de rails est mis sous tension mécanique.

La forme et les dimensions du logement 18 du bloc 16 avant sont par exemple prévues pour que, lorsque la section 14 de liaison est insérée dans le logement 18, la contrainte exercée sur l’ensemble 12 de rails est nulle, et dans tous les cas inférieure à la contrainte maximale.

Le bloc 17 arrière comprend deux boitiers19, chacun étant destiné à loger et retenir un rail 13 de l’ensemble 12 de rails.

Plus précisément, chaque boitier 19 est monobloc, en une seule partie, et comprend une rainure20de retenue. Chaque rainure 20 de retenue s’étend sensiblement longitudinalement, et débouche sur une face du boîtier 19 correspondant dirigée vers l’avant. Chaque rainure 20 de retenue peut déboucher également sur une face longitudinalement opposée, dirigée vers l’arrière. Toutefois, les rainures 20 de retenue sont de préférence bouchées de ce côté vers l’arrière, afin de limiter l’intrusion de saletés qui peuvent accélérer l’usure de l’ensemble 12 de rails 13 et du porte-empreinte 1. Une branche19’peut relier les deux boîtiers 19 sur leur face dirigée vers l’arrière afin de renforcer la tenue mécanique du bloc 17 arrière et faciliter la mise en place des rails 13 dans les rainures 20 de retenue en guidant leur positionnement. Les deux boîtiers 19 sont disposés en vis-à-vis, c'est-à-dire que les ouvertures de leur rainure 20 de retenue se font face, et sont sensiblement à un même niveau suivant une direction transversale. Les rainures 20 de retenue sont de section sensiblement correspondante à celle des rails 13. Plus précisément, les rainures 20 de retenues sont destinées à loger les portions d’extrémités 15 libres des rails. Ainsi, la distance entre le fond des rainures 20 de retenue du bloc 17 arrière est déterminée de manière à être sensiblement égale, éventuellement légèrement inférieure à la distance entre les portions d’extrémités 15 libres des rails 13 de l’ensemble 12 de rails. Les rainures 20 de retenue s’étendent suivant la direction longitudinale de préférence de manière sensiblement rectiligne.

Le dispositif 11 de fixation peut être monobloc avec le corps 2 principal. Le dispositif 1 de prise d’empreinte se présente ainsi sous la forme d’une pièce unique, indémontable. Il est par exemple obtenu par fabrication par impression 3D.

Ainsi, pour monter le porte-empreinte 1 sur l’ensemble 12 de rails, la section 14 de liaison est insérée dans le logement 18 du bloc 16 avant. Puis les portions d’extrémités 15 libres des rails sont insérées chacune dans une rainure 20 de retenue du bloc 17 arrière. En variante, les portions 15 d’extrémité libres peuvent être rapprochées l’une de l’autre par déformation élastique de la section 14 de liaison de manière à mettre chaque rail 13 entre les deux boîtiers 19, devant l’ouverture de la rainure d’un boîtier 19 du bloc 17 arrière. Cette déformation est réalisée de préférence en exerçant une contrainte manuelle. En relâchant la contrainte, les rails 13 s’écartent l’un de l’autre et les portions d’extrémité 15 libres pénètrent chacune dans une rainure 20 de retenue. De préférence, les extrémités libres des rails 13 sont alors dans les rainures 20 de retenue, évitant qu’elles ne blessent le cycliste. Les rails 13 sont bloqués dans les rainures 20 de retenue principalement par friction avec le fond des rainures 20 de retenue. En variante ou en combinaison, les rails 13 peuvent être bloqués en étant légèrement sous tension dans les rainures 20 de retenue. Il est alors obtenu un ensemble30de siège, formé par le porte-empreinte 1 et l’ensemble 12 de rails. Un verrouillage du système 12 de rails dans les boîtiers 19 est réalisé lorsque l’ensemble 12 de rails est associé à un chariot, qui, lorsqu’il est serré sur les rails 13, bloque l’écart entre les rails 13 afin de les maintenir en butée dans le fond des rainures 20 de retenue.

Pour démonter le porte-empreinte 1 de l’ensemble de rails 12, il suffit de déverrouiller l’ensemble 12 de rails en démontant le chariot, d’exercer une contrainte, par exemple manuelle, pour rapprocher les deux rails 13 l’un de l’autre de manière à les faire sortir des rainures 20 de retenue, puis à retirer la section 14 de liaison du logement 18 du bloc 16 avant.

Ainsi, le dispositif 11 d’assemblage permet un montage et un démontage du porte-empreinte 1 sur l’ensemble 12 de rails qui sont rapides et simples. Une fois le montage réalisé, et verrouillé avec le chariot, la fixation entre le porte-empreinte 1 et l’ensemble 12 de rails est rigide, robuste.

Selon un mode de réalisation, le bloc 16 avant et le bloc 17 arrière sont monoblocs avec le corps 2 du porte-empreinte 1, facilitant la fabrication du porte-empreinte 1, en évitant notamment la gestion de pièces séparées et des étapes d’assemblage.

Le porte-empreinte 1 ainsi formé permet de réaliser une prise d’empreinte rapide et fiable pour réaliser une selle sur-mesure.

Par exemple, l’ensemble 30 de siège est fourni à un cycliste. Plusieurs formats de porte-empreinte 1 peuvent être prévus, par exemple en fonction de la taille, de la morphologie et/ou des besoins du cycliste, de sorte que la forme anatomo-fonctionnelle du porte-empreinte 1 se rapproche des besoins du cycliste. Le porte-empreinte 1 peut être assemblé à un ensemble 12 de rails pour pouvoir être monté sur un vélo, comme une selle. Notamment, un chariot à l’extrémité d’un tube du cadre du vélo vient en prise avec l’ensemble 12 de rails, et verrouille les rails 13 dans les rainures 20 de retenue des boîtiers 19. Un matériau de prise d’empreinte est mis en place dans la cavité 7 de réception, avant ou après le montage sur le vélo. Par exemple, la cavité 7 de réception est remplie d’un matériau de prise d’empreinte. La cavité 7 de réception est remplie avec soin, de manière à ce que le matériau de prise d’empreinte remplisse complètement la cavité 7 de réception, notamment en suivant au moins une partie du rebord 6 de la forme anatomo-fonctionnelle. De préférence encore, le volume de matériau de prise d’empreinte est sensiblement égal au volume de la cavité 7 de réception, voire supérieur, de sorte que le matériau de prise d’empreinte ne déborde pas, ou très peu, au-delà du contour 6. Lorsque le matériau de prise d’empreinte déborde de la cavité 7 de réception, ce débordement est réalisé de manière contrôlée, par exemple dans des régions ciblées. En d’autres termes, le matériau de prise d’empreinte affleure la surface 5 de la forme anatomo-fonctionnelle. Le cycliste s’installe sur la portion 3 d’assise du porte-empreinte 1, au moins une partie de son fessier étant en contact avec le matériau de prise d’empreinte dans la cavité 7 de réception. Ce contact se situe essentiellement dans la partie arrière du corps 2 principal, la partie avant se plaçant entre les jambes du cycliste. En exerçant une pression sur le matériau de prise d’empreinte, celui-ci se déforme dans la cavité 7 de réception, la paroi 10 latérale assurant la retenue du matériau de prise d’empreinte dans la cavité 7. La prise d’empreinte est réalisée de préférence de manière dynamique, c’est-à-dire que le cycliste assis sur le porte-empreinte 1 peut utiliser le vélo et pédaler, voire effectuer une sortie avec son vélo équipé du porte-empreinte 1, le porte-empreinte 1 servant de selle. Le rebord 8 arrondi limite les risques de blessure lors des mouvements du cycliste. La prise d’empreinte est effectuée en quelques minutes.

Par exemple, le matériau de prise d’empreinte est un silicone réticulant par condensation, dont la viscosité et les capacités de déformation sont particulièrement adaptées au dispositif 1 de prise d’empreinte. Toutefois, tout autre matériau de prise d’empreinte peut être utilisé.

Une fois l’empreinte formée dans le matériau de prise d’empreinte, l’ensemble 30 de siège est retiré du vélo. Eventuellement, l’ensemble 12 de rail, séparé du collier de serrage, peut être séparé du porte-empreinte 1. L’empreinte ainsi formée dans le matériau de prise d’empreinte présente au moins une partie de son contour qui correspond au contour 6 de la forme anatomo fonctionnelle du dispositif 1 de prise d’empreinte choisi.

L’empreinte peut ensuite être utilisée afin de fabriquer la selle sur-mesure.

Selon un mode de réalisation, une prise d’images en 3D de l’empreinte, par exemple avec un scanner 3D, est réalisée afin d’obtenir un modèle numérique en trois dimensions. Le modèle d’empreinte, dont le contour est au moins en partie déterminé par le contour 6 de la forme anatomo-fonctionnelle, sert de base au calcul d’un modèle sur-mesure de la selle correspondante. Le modèle de la selle sur-mesure peut ensuite être transmis à une machine de fabrication par impression 3D. La selle sur-mesure ainsi obtenue comprend alors une surface d’assise qui correspond parfaitement au cycliste dont l’empreinte a été prise.

Comme l’empreinte présente un contour correspondant à la forme anatomo-fonctionnelle, laquelle est partiellement prédéterminée, la fabrication par impression 3D est plus rapide. De plus, lorsque la cavité 7 de réception ne s’étend que sur une partie de la surface 5 de la forme anatomo-fonctionnelle, l’empreinte ne peut correspondre qu’à cette partie. L’autre partie de la selle peut alors être choisie à partir d’une base de données, et être combinée au modèle d’empreinte afin d’obtenir le modèle complet la selle sur-mesure complète. En d’autres termes, le modèle numérique peut être mis au point à partir d’un modèle préenregistré comprenant un contour anatomo-fonctionnel, et le cas échéant une partie avant d’une selle, complété par le modèle de l’empreinte du cycliste. La fabrication par impression 3D s’en trouve là encore simplifiée.

Le confort de l’utilisateur est maximisé, la selle sur-mesure comprenant un contour correspondant au moins en au contour 6 anatomo-fonctionnelle éventuellement corrigé par la prise d’empreinte, et une surface d’assise personnalisée.

Ces simplifications permettent notamment de fabriquer la selle sur-mesure plus rapidement, et donc de réduire les coûts de fabrication et de les rendre ainsi accessibles à un public plus large.

On va maintenant décrire, à l’aide des figures 6 et 7, un exemple d’un siège qui est une selle finale, en l’occurrence une selle100sur-mesure fabriquée à partir d’un modèle obtenu par une prise d’empreinte à l’aide du porte-empreinte 1 décrit précédemment, ainsi eu d’un ensemble de siège 130 comprenant une telle selle.

La selle 100 et l’ensemble 130 de siège comprennent des caractéristiques communes, avec des fonctions identiques, avec le porte-empreinte 1 et l’ensemble 30 de siège précédent, qui ne seront pas décrites de nouveau. Sur les figures, les éléments de la selle 100 communs avec ceux du porte-empreinte 1 et de l’ensemble de siège 30 précédent portent les mêmes références augmentées du chiffre 100.

Ainsi, notamment, la selle 100 comprend un corps102principal, qui présente une portion103supérieure dite d’assise, de forme adaptée pour être en contact avec une partie du fessier d’un utilisateur et une portion104inférieure dite d’assemblage sur un ensemble112de rails de selle. Comme précédemment, l’ensemble 112 de rails comprend deux rails113sensiblement parallèles reliés par une section de liaison.

La forme de la portion 103 d’assise définit sur le corps 102 principal, suivant une direction longitudinale, une partie dite avant et une parie dite arrière, la partie avant étant d’une dimension transversale inférieure à celle de la partie arrière. Ainsi, la partie arrière est destinée principalement à être en contact avec une partie du fessier d’un cycliste, tandis que la partie avant est destinée principalement à être entre les jambes du cycliste.

La portion 103 d’assise présente des formes et des dimensions qui peuvent être parfaitement adaptées au cycliste grâce à la fabrication à partir d’une empreinte prise avec le porte-empreinte 1.

Comme pour le porte-empreinte 1, la selle 100 comprend un dispositif111d’assemblage amovible sur l’ensemble 112 de rails. Le dispositif 111 d’assemblage comprend un bloc116dit avant fixé sur la partie avant du corps principal et un bloc117dit arrière fixé sur la partie arrière du corps principal. Le bloc 116 avant comprend un logement pour la section de liaison de l’ensemble 112 de rails. Le bloc 117 arrière comprend deux boîtiers 119 monoblocs, reliés par une branche119’et munis chacun d’une rainure120de retenue. Le bloc 116 avant comme le bloc 17 arrière sont monoblocs, c’est-à-dire qu’ils sont formés en une seule partie non démontable.

De préférence, chacun du bloc 116 avant et du bloc 117 arrière est monobloc avec le corps 102 de la selle 100. Ainsi, le dispositif 111 d’assemblage est fabriqué en même temps que le corps 102, notamment par impression 3D. A l’issue de l’étape de fabrication, il suffit alors d’assembler la selle sur un ensemble 112 de rails comme vu précédemment pour le porte-empreinte 1, afin d’obtenir un ensemble130de siège. Il est alors évité une étape fastidieuse de montage impliquant des pièces supplémentaires et l’utilisation d’outils. La fabrication de la selle 100 sur mesure s’en trouve simplifiée, et les coûts sont là encore diminués. Le montage de la selle 100 sur l’ensemble 112 de rails pour obtenir l’ensemble 130 de siège peut être réalisé par le cycliste, de sorte que la selle 100 et l’ensemble 112 de rails peuvent être livrés non assemblés, facilitant le stockage et la livraison.

Ainsi, lors de la mise au point du modèle de la selle à partir de la prise d’empreinte, un modèle du dispositif 111 d’assemblage peut être rajouté, par exemple à partir d’une base de données, avant la transmission à la machine d’impression 3D. Ainsi, la selle 100 sur-mesure en sortie de la machine de fabrication 3D peut comprendre un dispositif 111 d’assemblage en fonction par exemple d’un type d’ensemble de rails, sans devoir revoir l’ensemble du procédé de fabrication.

La selle 100 peut en outre être facilement démontée de l’ensemble de rails, par exemple pour être changée.

La selle 100 est fabriquée par exemple en polymère, particulièrement adapté à une fabrication par impression 3D. Ce choix de matériau assure une selle résistante.

La forme de la portion 103 d’assise étant parfaitement adaptée au cycliste, le matériau rigide apporte un confort satisfaisant au cycliste, sans qu’il soit nécessaire d’ajouter un rembourrage. La fabrication par impression 3D permet en outre de choisir une couleur et/ou des motifs selon les demandes du cycliste. Toutefois, une fois l’étape de fabrication par impression 3D terminée, une couche de rembourrage peut être mise en place sur la portion 103 d’assise afin de se rapprocher des selles existantes selon les demandes du cycliste. De manière connue, il peut s’agir par exemple d’une couche en mousse. Une couche esthétique, par exemple en tissu, en cuir, similicuir, ou autre peut recouvrir la couche en mousse.

L’ensemble 12, 112 de rails est par exemple en titane ou alliage de titane, garantissant une bonne tenue mécanique.

Claims (9)

1. Siège (1, 100) de type selle pour un véhicule de type vélo, le siège (1,100) comprenant un corps (2, 102) principal présentant une portion (3, 103) supérieure dite d’assise de forme adaptée pour être en contact avec une partie du fessier d’un utilisateur et une portion (4, 104) inférieure dite d’assemblage sur un ensemble (12, 112) de rails de selle comprenant deux rails (13, 113) sensiblement parallèles reliés par une section (14) de liaison,
   Ledit siège (1, 100) comprenant un dispositif (1, 111) d’assemblage amovible sur l’ensemble de rails, le dispositif (11, 111) d’assemblage étant fixé sur la portion (4, 104) d’assemblage du corps (2, 102) principal, et comprenant un bloc (16, 116) dit avant comprenant un logement (18, 118) destiné à recevoir la section (14) de liaison de l’ensemble (12, 112) de rails et un bloc (17, 117) dit arrière,
   Et dans lequel le bloc (17, 117) arrière comprend deux boitiers (19, 119), chaque boitier (19, 119) étant monobloc et comprenant une rainure (20, 120) de retenue, les deux rainures (20, 120) de retenue s’étendant sensiblement parallèlement l’une à l’autre et en vis-à-vis l’une de l’autre, chaque rainure (20, 120) de retenue étant destinée à recevoir un rail (13, 113) de l’ensemble (12, 112) de rails.
2. Siège (1, 100) selon la revendication 1, dans lequel les boîtiers (19, 119) du bloc (17, 117) arrière sont monoblocs avec le corps (2, 102) principal.
3. Siège (1, 100) selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel le bloc (16, 116) avant est monobloc avec le corps (2, 102) principal.
4. Siège (1, 100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel il est réalisé en polymère.
5. Ensemble (30, 130) de siège comprenant un siège (1, 100) selon l’une quelconque des revendications précédentes et un ensemble (12, 112) de rails, l’ensemble (12, 112) de rails comprenant deux rails (13, 113) sensiblement parallèles reliés par une section (14) de liaison, la section (14) de liaison étant insérée dans le logement (18, 118) du bloc (16, 116) avant et les rails (13, 113) étant chacun retenu dans une rainure (20, 120) de retenue du bloc (17, 117) arrière.
6. Ensemble (30, 130) de siège selon la revendication précédente, dans lequel l’ensemble (12, 112) de rails est en titane.
7. Procédé de fabrication d’un ensemble (30, 130) de siège selon la revendication 5 ou la revendication 6, le procédé de fabrication comprenant :

   • l’insertion de la section (14) de liaison dans le logement (18, 118) du bloc (16, 116) avant,
   • l’insertion des rails (13, 113) chacun dans une rainure (20, 120) de retenue du bloc (17, 117) arrière.
8. .Procédé de fabrication selon la revendication précédente, comprenant une étape préalable de fabrication du siège (1, 100) sous forme monobloc par impression 3D.
9. Procédé de montage d’un ensemble (30, 130) de siège selon la revendication 5 ou 6 sur un vélo, le vélo comprenant au moins un tube de selle munie d’un chariot, le procédé de fabrication comprenant :

   • l’insertion de la section (14) de liaison dans le logement (18, 118) du bloc (16, 116) avant,
   • l’insertion des rails (13, 113) chacun dans une rainure (20, 120) de retenue du bloc (17, 117) arrière ;
   • le verrouillage des rails (13, 113) dans les rainures (20, 120) de retenue par mise en prise avec le chariot.