FR3139980A1 - Conteneur pour produit cosmétique pourvu d’un couvercle à organe de fixation magnétique - Google Patents

Abstract

Le conteneur de produit cosmétique, adapté pour un usage nomade, comporte une base qui délimite un compartiment pour le produit, avec une ouverture (O) entourée par un cadre (3) qui s’étend radialement d’une paroi latérale à une paroi périphérique de la base. Le couvercle (5) du conteneur obture cette ouverture et est maintenu fermé avec une configuration encastrée, par complémentarité de forme de la surface inférieure (S5) du couvercle, configurée glissante, avec la pente du cadre. Une poussée sur le couvercle permet de surmonter une contrainte qui peut résulter de l’action d’un couple d’éléments magnétiques. Le couvercle est déplaçable par glissement le long d’une surface supérieure (S3) inclinée du cadre (3), pour remonter sur un côté, de préférence jusqu’à une position angulaire définie/relevée du couvercle, rendue stable par couplage magnétique en utilisant des aimants M. Le conteneur peut faire partie d’un bouchon obturant un ensemble de conditionnement plus volumineux. Figure de l’abrégé : Figure 1B

Description

Conteneur pour produit cosmétique pourvu d’un couvercle à organe de fixation magnétique

La présente divulgation relève du domaine des conteneurs de produit cosmétique.

Il est connu du document US2009/071502 un récipient pour produit cosmétique comprenant une base et un couvercle mobile pour libérer un accès à un espace de stockage prévu dans la base, avec un couvercle à aimant et monté solidaire de la base, de sorte que chaque passage de l’une à l’autre entre une position fermée et une position ouverte s'effectue avec un effet de répulsion. Le couvercle est ainsi agencé bistable et, dans une conception articulée sur la base autour d’un axe vertical excentré, il peut pivoter horizontalement par rapport à la base. Deux paires d’aimants sont prévues dans cette conception articulée, pour la fixation couvercle - base.

Le récipient du genre décrit dans le document US2009/071502 peut être compact, adapté pour un usage nomade, mais le couvercle présente une liberté de mouvement très limitée, sans possibilité de quitter sa position horizontale. En outre, la manipulation pour l’ouverture n’est pas aisée. Ces inconvénients en limitent l’intérêt.

Il existe un besoin pour un conteneur de produit cosmétique, compatible avec des conceptions à encombrement minime, tirant partie des effets d’attraction et/ou répulsion magnétique tout en autorisant des manipulations du couvercle pratiques/intuitives.

Résumé

Afin d’améliorer la situation, il est proposé un conteneur de produit, en particulier de produit cosmétique, comprenant :
- une base pourvue d’une paroi latérale s’étendant autour d’un axe longitudinal depuis un fond pour délimiter un volume intérieur V qui est accessible par une ouverture axiale et permet de contenir le produit ;
- un cadre, de forme annulaire, entourant l’ouverture axiale et surmontant la paroi latérale en présentant une surface supérieure axialement opposée au fond ;
- un couvercle détachable par rapport à la base, le couvercle étant mobile entre une position fermée, dans laquelle une portion d’obturation du couvercle empêche l’accès au produit en recouvrant ladite ouverture, et au moins une position ouverte dans laquelle le produit est accessible via l’ouverture axiale ;
- un couple magnétique comportant un premier élément, porté par la base (par exemple à proximité et sous la surface supérieure du cadre), et un deuxième élément disposé dans une région périphérique du couvercle qui entoure la portion d’obturation ;
dans lequel la surface supérieure du cadre présente une inclinaison avec pente descendante vers un dessus de la paroi latérale, le couvercle ayant une surface inférieure convexe ou bombée, adaptée pour glisser sur la surface supérieure à la fois pour libérer l’ouverture axiale en remontant le couvercle d’un côté avec basculement de la portion d’obturation et pour redescendre le couvercle, respectivement en quittant et atteignant la position fermée,
et dans lequel :
- une attraction entre les éléments du couple est obtenue lorsque le couvercle est en contact sur une portion annulaire de la surface supérieure, accessible consécutivement à un glissement du couvercle sur la surface supérieure ;
et/ou
- le premier élément permet d’attirer magnétiquement le deuxième élément dans une ou plusieurs positions de contact stable(s) entre la surface inférieure et la surface supérieure du cadre, avec un effet d’attraction qui se combine avec un effet de glissement entre la surface inférieure du couvercle et la surface supérieure du cadre au moins à l’approche d’une telle position de contact stable.

L’un au moins des éléments du couple peut s’étendre sur plus du quart ou de la moitié d’une circonférence de l’ouverture, de façon à entourer au moins partiellement l’ouverture et/ou la partie d’obturation dans la position de fermeture. Un élément peu ainsi par exemple présenter une géométrie annulaire avec une circonférence tout autour de l’axe, permettant de réaliser une attraction magnétique en tout secteur angulaire de la surface supérieure du cadre.

Selon une particularité, la surface supérieure du cadre est agencée en pente au moins à deux extrémités opposées de la surface supérieure, de façon symétrique par rapport à l’axe longitudinal ou par rapport à un plan médian passant par l’axe longitudinal. De cette façon, le couvercle peut basculer dans deux directions de poussée pour quitter la position fermée, avec une action de guidage par le dessous de la surface supérieure.
Dans des premières options, le guidage par le dessous constitue l’unique guidage et il est permis de déplacer le couvercle dans n’importe quelle direction pour libérer l’accès au produit. Dans une variante, quatre directions sont disponibles pour déplacer le couvercle, du fait d’une division de la surface supérieure et de la surface inférieure de couvercle respectivement en quatre secteur angulaires complémentaires séparés entre eux (deux à deux) par une arête ou une transition entre deux pentes directionnelles, éventuellement orientées à 90° l’une par rapport à l’autre.
Dans des secondes options, le guidage par le dessous, avec effet de glissement, est complété par un guidage latéral, par exemple au niveau de deux faces internes parallèles qui font partie du cadre et s’étendent perpendiculairement par rapport au fond. Dans un tel cas, il est permis d’actionner et déplacer le couvercle seulement dans deux directions opposées de glissement pour libérer l’accès au produit.

Selon une particularité, le cadre est un élément fixe dans la base. Il peut être inclus dans ou solidaire de la base. La surface inférieure du couvercle est de préférence apte à s’insérer en partie dans le volume intérieur, sous un niveau de l’ouverture axiale, dans la position fermée. Dans des réalisations, du fait d’un bombement du couvercle dans la partie d’obturation, on peut optimiser un effet de soulèvement du couvercle, en réponse à une action de poussée par le dessus sur la région périphérique du couvercle, pour quitter la position fermée. L’angle final de remontée du couvercle peut être sensiblement le double d’un angle moyen de la pente : par exemple un angle de remontée de 60° pour le couvercle, par rapport à un plan de l’ouverture, peut être obtenu si la pente est sensiblement de 30° au niveau d’une tangente à mi-hauteur de la surface supérieure, dans un plan de coupe médian vertical.

Selon une particularité, le couvercle présente au moins deux positions de contact stables avec la surface inférieure reposant sur la surface supérieure (dans ces deux positions).
Les deux positions peuvent inclure:
- la position fermée, qui correspond à une fermeture complète stable par collage magnétique entre la surface inférieure du couvercle et la surface supérieure du cadre ; et
- une position inclinée du couvercle avec un angle prédéterminé, de préférence supérieur à 30 ou 45° et inférieur à 90°, par rapport à un plan de l’ouverture axiale.

Ces deux positions sont rendues stables par un effet d’attraction magnétique utilisant une interaction magnétique entre le deuxième élément et le premier élément. Eventuellement, au moins une zone de méplat peut être prévue sur la surface inférieur du couvercle pour faciliter le positionnement et/ou le maintien en place du couvercle en position relevée.

Typiquement, le déplacement du couvercle s’actionne par une poussée exercée sur le couvercle, de préférence une poussée exercée par un doigt sur le couvercle, ce qui peut permettre une ouverture. La ou les portions d’actionnement du couvercle se trouvent dans la région périphérique, pour que l’appui localisé descendant lors de cette poussée, fasse glisser vers le bas la surface inférieure du couvercle au niveau de la portion de contact contre la surface supérieure, ce glissement s’effectuant dans le sens de la pente descendante. Simultanément à l’opposé de l’appui, la pente correspondante dans la surface supérieure sert à faire glisser vers le haut, localement, la surface inférieure du couvercle.

Indépendamment du profil précisément adopté pour la surface supérieure du cadre, cette surface supérieure et la surface inférieure du couvercle peuvent être à complémentarité de forme et/ou sans zone d’arrêt dans le cadre pour permettre un glissement continu. Plus généralement, une continuité du geste peut se poursuivre sans interférence avec un rebord ou relief du cadre. Typiquement, le bord supérieur du cadre est adjacent à la surface inférieure du couvercle dans la position fermée, sans faire saillie axialement plus haut que le couvercle.

Le couvercle est par exemple encastré dans la base dans la position fermée et peut suivre la surface supérieure inclinée en cours de fermeture/encastrement. Le couvercle est apte à glisser suivant l’inclinaison de la surface supérieure pour entraîner un déplacement transversal (abaissement) de la tige depuis et/ou vers sa position proximale.

Le cas échéant, la fermeture complète de l’ouverture par le couvercle s’effectue en l’absence d’un verrou mécanique, des éléments magnétiques d’un ou plusieurs couples magnétiques permettant de solliciter et maintenir le couvercle vers sa position la plus basse/proximale du fond, correspondant à la position de fermeture.

Dans la position fermée, chacun des éléments magnétiques et éventuellement la surface supérieure du cadre peuvent être entièrement cachés. Ceci limite le risque de dégradation externe de ce mécanisme.

Avec cet agencement, il est permis de disposer d’un couvercle ergonomique, réalisant optionnellement une étanchéité annulaire, ce qui permet par exemple d’épurer la géométrie extérieure du conteneur ou tout du moins d’avoir une flexibilité dans l’habillage externe sur la périphérie du conteneur.
Optionnellement, le cadre et la paroi extérieure/périphérique entourant la paroi latérale de délimitation du volume intérieur sont réalisés dans une même pièce.

Dans la position fermée, le couvercle s’étend perpendiculairement à l’axe longitudinal de la paroi latérale, de préférence suivant un plan, ce plan pouvant être défini par la face externe supérieure du couvercle.
Dans une position ouverte, le couvercle peut définir un plan incliné d’au moins 30° par rapport à un plan de l’ouverture axiale.

Il peut être prévu un angle d’inclinaison mesuré entre :
- un plan du couvercle pouvant correspondre à une face supérieure/externe (formant la partie visible du couvercle dans la position fermée),
- la zone périphérique de la surface inférieure du couvercle (appartenant à la portion de contact permettant le contact couvercle – cadre pour la position fermée), qui est par exemple supérieur à 10 ou 15° mais inférieur ou égal à 45 ou à 60°, de préférence inférieur à 30 ou 40°. Cet angle d’inclinaison peut définir une pente constante ou quasi constante dans le bord périphérique du couvercle et répartie à 360° (sur l’essentiel ou la totalité de la circonférence). Eventuellement, un tel angle d’inclinaison correspond sensiblement à l’angle prévu pour la pente dans le cadre.

Dans des options, par rapport à un plan de l’ouverture, il est formé :
- un premier angle, par la surface supérieure du cadre, ce premier angle pouvant être compris entre 5 et 50° ; et
- un deuxième angle, par l’extrémité/région périphérique du couvercle constituant la portion de contact avec le cadre, ce deuxième angle pouvant être compris entre 5 et 50°.
Optionnellement, ces deux angles sont sensiblement complémentaires. De plus le plan d’extension du couvercle est typiquement parallèle au plan du dessus de la base qui est délimité par le dessus de la paroi périphérique.

L’inclinaison de la surface supérieure du cadre peut présenter une courbure comme vu en profil longitudinal, ce qui crée un profil concave du côté intérieur, délimitant l’accès au compartiment/volume intérieur pour le produit cosmétique. Une courbure similaire, optionnellement continue, est prévue sur l’intérieur du couvercle 5 (dont la surface inférieure est sensiblement bombée), au moins du côté de la portion de contact du couvercle.

Optionnellement, le couvercle est apte à être basculé respectivement sur deux côtés opposés du cadre. Le cadre peut présenter éventuellement des flancs de guidage du basculement dans deux directions opposées, tandis que la surface supérieure du cadre peut être courbée, sensiblement comme dans une surface cylindrique.

Dans des réalisations du conteneur avec plusieurs éléments magnétiques, dont au moins un premier élément dans la base et au moins un deuxième élément dans le couvercle, on prévoit une ou plusieurs des dispositions suivantes :
- le premier élément et le deuxième élément ont chacun une extension annulaire autour de l’axe longitudinal.
- le premier élément peut être conçu d’une seule pièce ou alternativement peut inclure un empilement ou un assemblage de différents organes magnétiques tels que des aimants permanents ou organes ferreux.
- le deuxième élément peut être conçu d’une seule pièce ou alternativement peut inclure un empilement ou un assemblage de différents organes magnétiques tels que des aimants permanents ou organes ferreux.
- la surface supérieure du cadre a une symétrie de révolution autour de l’axe longitudinal, qui est de préférence un axe central de la paroi latérale.
- le couvercle est déplaçable par glissement en suivant la pente de la surface supérieure suivant n’importe quelle direction d’éloignement radial par rapport à l’axe longitudinal.
- le premier élément sollicite par répulsion le deuxième élément vers/en direction de la position fermée tant que le couvercle est dans une position inclinée intermédiaire entre la position fermée et la position inclinée (stable), en deçà d’un seul d’inclinaison du couvercle.
- le couvercle est apte à être basculé respectivement sur deux côtés opposés du cadre, le premier élément et le deuxième élément ayant chacun une extension annulaire autour de l’axe longitudinal.
- la surface inférieure repose sur la surface supérieure dans la position de fermeture, avec une fonction de rampe jouée par cette surface supérieure. En quittant la position stable fermée, un effet de répulsion peut apparaître pour accélérer le déplacement de remontée du couvercle. Il peut en être de même en quittant une position stable inclinée.
- le premier élément peut être annulaire ou prévu uniquement sur un côté par rapport à l’ouverture, en étant complété par un autre élément préférentiellement identique.
- la surface supérieure du cadre présente au moins deux portions de surface opposées séparées entre elles par l’ouverture axiale, le premier élément s’étendant sous une première des deux portions de surface et/ou sous une deuxième des deux portions de surface.
- la surface inférieure, convexe, présente un profil courbé à complémentarité de forme avec un profil concave de la surface supérieure, la surface supérieure remontant sélectivement de part et d’autre d’une portion de surface centrale qui inclut un fond du profil concave et à travers laquelle débouche l’ouverture axiale.
- le deuxième élément est apte à être décalé (de préférence entièrement décalé) latéralement par rapport à l’ouverture axiale dans la position fermée ; ce décalage peut éventuellement correspondre à une disposition concentrique, décalée vers l’extérieur sur l’ensemble de la circonférence de l’ouverture.
- le deuxième élément est attiré magnétiquement par le premier élément dans la position fermée.
- les deux portions de surface rejoignent chacune une paroi latérale externe/additionnelle de la base ou un élément extérieur d’habillage sur deux côtés opposés, par exemple avec une jonction perpendiculaire à l’axe longitudinal, cette jonction pouvant être rectiligne.

Lorsque le premier élément (dans la base) s’étend au moins sur un côté de l’ouverture, il est prévu optionnellement un premier élément additionnel (également dans la base), un troisième élément permettant de réaliser un autre couple magnétique. Eventuellement, le couvercle inclut un tel troisième élément adapté pour être décalé par rapport à l’ouverture axiale, à l’opposé du deuxième élément, dans la position fermée.
Le troisième élément peut permettre de réaliser un autre couple magnétique par interaction avec le premier élément additionnel qui est opposé (diamétralement opposé par exemple) au premier élément qui interagit magnétiquement avec le deuxième élément.

Dans des options de réalisation, la base inclut une paroi latérale additionnelle entourant la paroi latérale de délimitation du volume intérieur, la paroi latérale additionnelle présentant deux flancs opposés parallèles entre eux et chacun axialement saillant vers le haut par rapport à la surface supérieure du cadre, le couvercle ayant deux flancs parallèles formant deux faces latérales externes opposées du couvercle, entre lesquelles s’étend la surface inférieure, ce qui permet un guidage du couvercle entre les flancs de la paroi latérale additionnelle lorsque le couvercle repose par sa surface inférieure sur la surface supérieure.

Optionnellement, la surface supérieure, concave, a une forme généralement tronconique ou en partie de sphère limitée par deux de ses parallèles, en étant délimité extérieurement par un bord supérieur qui est de préférence circulaire.
Indépendamment ou en complément de ce qui précède, la surface inférieure du couvercle peut présenter :
- une forme convexe permettant de glisser latéralement et vers le bas par contact sur la surface supérieure vers la position fermée depuis n’importe quelle zone d’un bord supérieur de la surface supérieure; et
- une symétrie autour d’un axe central du couvercle.
De préférence, cet axe central est confondu avec l’axe longitudinal dans la position fermée.

Dans une forme de réalisation, le couvercle présente quatre pentes convergentes et pouvant être complémentaires, s’étendant depuis un bord respectif, de préférence rectiligne, ces bords respectifs appartenant par exemple à la circonférence du couvercle. Le couvercle peut sortir de la position fermée par quatre côtés distincts du cadre qui présente une forme/circonférence extérieure polygonale.

Optionnellement, les quatre pentes permettent chacune au couvercle en position fermée de remonter par glissement (en réponse à un actionnement manuel, sur le dessus du couvercle par exemple) sur le cadre dont la surface supérieure est divisée en quatre secteurs angulaires qui sont délimités chacun, supérieurement, par un bord (préférentiellement rectiligne) faisant partie d’un bord supérieur généralement rectangulaire ou carré de délimitation de la surface supérieure.

Dans des formes de réalisation compatible avec une large variété de conceptions pour le cadre et pour le couvercle, l’un au moins parmi le cadre et le couvercle peuvent inclure une ou plusieurs portions de surface qui sont configurées pour freiner le glissement du couvercle par rapport à la surface supérieure du cadre. Dans une option, ces portions de surfaces sont modifiées par un traitement ou formées par un revêtement. Eventuellement, elles sont disposées à distance par rapport à l’ouverture axiale ou essentiellement décalées plus haut que l’ouverture axiale dans la position fermée.

Typiquement, la base peut inclure une enveloppe extérieure d’habillage. Dans des options, seule la base et une partie de dessus du couvercle sont visibles (formant la partie externe d’habillage), dans la position/configuration fermée du conteneur. Lorsqu’un godet, éventuellement amovible/extractible, est prévu pour contenir le produit, celui- ci peut alors être entièrement caché.

Optionnellement, il est prévu une ou plusieurs des dispositions suivantes :
- en position fermée (avec le couvercle au moins partiellement inséré dans un espace creux du cadre et éventuellement dans le volume intérieur de la base), une surface inférieure de la région périphérique du couvercle repose sur la surface supérieure du cadre.
- la surface inférieure, au moins dans la portion de contact située à l’extrémité/région périphérique du couvercle, et la surface supérieure du cadre présentent une inclinaison sensiblement identique.
- le couvercle présente une partie d’obturation configurée pour se déplacer, en réponse à la poussée exercée sur la partie extérieure du couvercle en position fermée, suivant une translation induite par un glissement entre lesdites inclinaisons respectives de la surface interne de la région périphérique du couvercle et de la surface supérieure du cadre, jusqu’à une position remontée.

La position remontée du couvercle est par exemple telle que tout ou partie d’un élément magnétique situé sous le cadre attire tout ou partie d’un élément magnétique situé dans le couvercle au niveau de la portion de contact réduite (comparativement au contact dans la position fermée) avec le cadre.

La face supérieure du cadre et une face externe latérale du conteneur (constituée par exemple par la paroi latérale extérieure) peuvent s’étendre de façon annulaire autour d’un même axe central en se rejoignant à une ligne circonférentielle d’intersection qui est circulaire ou composée de quatre côtés d’un rectangle ou un carré. Cette ligne circonférentielle peut correspondre à un bord supérieur de délimitation de la surface supérieure du cadre, prévue pour le contact avec le couvercle.

Dans des formes de réalisation, il est prévu que :
- le bas ou bord inférieur du cadre délimite l’ouverture axiale, tandis que le bord supérieur délimite un débouché/accès axial supérieur du cadre.
- l’ouverture axiale s’étend entièrement sous/plus bas que le bord supérieur du cadre.
- le cadre, annulaire, peut présenter une forme généralement tronconique ou en partie de sphère limitée par deux de ses parallèles, en remontant radialement vers l’extérieur depuis l’extrémité annulaire axiale supérieure, en direction d’un dessus de la paroi périphérique externe.

L’inclinaison de la surface supérieure du cadre est progressive, par exemple représentant du côté du bord supérieure un angle d’inclinaison inférieur à 40° ; et représentant une pente d’angle T comparativement plus faible du côté du bord inférieur, par exemple avec un angle T inférieur ou égale à 20°. Plus généralement, l’inclinaison ne bloque pas l’actionnement du couvercle et guide plutôt la composante de mouvement selon la direction haut – bas (et inversement), sachant que la position la plus basse du couvercle correspond à la position de fermeture. Le glissement ascendant sur la surface supérieure peut aussi permettre de surmonter la force de rappel magnétique, sans pour autant exercer une traction axiale directement opposée/de sens opposé à la force de rappel.

Optionnellement, le système de contrainte comporte deux organes complémentaires, distribués l’un dans le couvercle et l’autre dans l’insert, les deux organes complémentaires étant configurés dans la position fermée pour se faire face. Les organes complémentaires peuvent être des organes de fixation magnétique. Ces organes complémentaires, formant un couple magnétique, sont de préférence disposés cachés sous une face externe visible du couvercle.

Dans une option, le système de contrainte comprend des organes magnétiques avec un effet d’attraction qui maintient le couvercle fermé. Ces organes magnétiques comprennent au moins un aimant et un matériau ferreux ou aimant complémentaire. Typiquement, le conteneur peut inclure au moins un aimant dans une extrémité du couvercle ou dans la région périphérique, et un autre aimant dans une gorge ou partie creux adjacente au cadre. Les deux aimants/éléments magnétiques peuvent être positionnés de telle sorte que leurs faces magnétiques opposées se font face en position fermée.

Dans un mode de réalisation, l’un parmi le premier élément et le deuxième élément du couple magnétique est sous forme d’une bille déplaçable dans un canal annulaire, qui s’étend autour de l’ouverture axiale dans la position fermée.
Par exemple, la bille est montée dans la base, l’autre élément étant annulaire (dans le couvercle). En variante, la bille est montée dans le couvercle, l’autre élément étant annulaire (dans la base).

Les caractéristiques exposées dans les paragraphes suivants peuvent, optionnellement, être mises en œuvre. Elles peuvent être mises en œuvre indépendamment les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :
- une pièce est distribuée entre la base et le cadre, pour délimiter le volume intérieur et définir un profil incliné du cadre, en incluant de préférence une paroi latérale additionnelle entourant la paroi latérale de délimitation du volume intérieur.
- le cadre et la portion de délimitation du volume intérieur sont réalisés d’une seule pièce.
- le cadre formant le bord périphérique d’ouverture constitue une collerette de la pièce.
- la pièce est rigidement fixée à une pièce annulaire de fond rapportée, servant à supporter axialement le ou les premier(s) élément(s) magnétique(s) intégrés dans la base, de préférence par emboîtement élastique, par exemple en utilisant des pattes de retenue axiale formées en saillie sur une paroi de fond incluant tout ou partie la surface inférieure de la base.

Dans des formes de réalisation, le couvercle peut être hermétiquement fermé par le couvercle.

Le couvercle peut présenter une ou plusieurs des particularités suivantes :
- le couvercle présente une partie de contact annulaire pour le contact du couvercle contre le bord périphérique formé par le cadre, une inclinaison étant prévue dans la partie de contact au moins du côté par lequel le couvercle remonte pour s’écarter de l’ouverture supérieure.
- le couvercle présente sur sa surface inférieure un point bas ou une ligne basse vers lequel convergent au moins deux pentes complémentaires présentant la même inclinaison depuis des portions opposées de la circonférence du couvercle.
- le couvercle présente une surface inférieure bombée délimitée par deux premiers bords parallèles opposés, de préférence rectilignes, et deux autres bords, dits deuxièmes bords, ayant chacun un profil courbé permettant de rendre la surface convexe, les deuxièmes bords s’étendant par exemple perpendiculairement aux premiers bords.
- le couvercle présente une surface inférieure bombée délimitée par un cercle.
- le cadre est rigide et éventuellement, la surface supérieure du cadre peut être réalisée en matériau amagnétique.
- l’ouverture axiale est délimitée par un bord inférieur annulaire du cadre, depuis lequel s’étend une face interne de la paroi annulaire, vers le fond, par exemple parallèlement à l’axe longitudinal.
- le cadre présente un bord supérieur annulaire de délimitation externe de la surface supérieure, sachant qu’une différence de hauteur entre le bord supérieur et le bord inférieur est inférieure ou égale à une extension de bombement du couvercle, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal dans la position fermée.
- la différence de hauteur entre le bord supérieur et le bord inférieur peut être supérieure à une dimension maximale du deuxième élément, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal dans la position fermée.
- Le couvercle présente une surface supérieure affleurant au niveau du bord supérieur.
- le couvercle présente sur sa surface inférieure un point bas vers lequel convergent au moins quatre pentes complémentaires, le cadre ayant de préférence une surface supérieure présentant un profil continûment courbé.
- le couvercle présente une structure creuse permettant de loger intérieurement le deuxième élément dans le couvercle, par exemple le long d’une pièce définissant la surface inférieure du couvercle.
- la pièce formant la surface inférieure du couvercle a une forme de demi-coque.
- le deuxième élément magnétique est logé contre une portion de contact inférieure du couvercle pour le contact contre la surface supérieure du cadre dans la position fermée.
- la portion de contact se situe dans la région périphérique et le couvercle présente une gorge formée sur cette portion de contact et dont un fond de gorge est obtenu en amincissant la portion de contact, pour permettre de réduire localement la distance entre la surface supérieure du cadre et le deuxième élément qui s’insère dans la gorge.

Selon un autre aspect, il est proposé une utilisation du conteneur dans un ensemble de conditionnement plus volumineux, le conteneur étant détachable du reste de l’ensemble de conditionnement. Le conteneur peut être ainsi séparée pour un usage nomade, dans la mesure où il prend moins de place (plus facile par exemple à se loger dans un sac à main).

A cet effet, il est proposé d’utiliser le conteneur, qui est de préférence de forme généralement cylindrique et typiquement plus large que haut, comme partie intégrante d’un bouchon obturant une ouverture d’un récipient de produit cosmétique. Le conteneur peut former la totalité du bouchon.

D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :
La montre un conteneur de produit cosmétique en position fermée selon un premier mode de réalisation.
La montre un conteneur de produit cosmétique complètement similaire à celui de la en position ouverte.
La montre, par une vue en perspective éclatée, le conteneur de produit cosmétique des figures 1A et 1B, dans une option sans godet.
La montre un conteneur fermé avec les possibilités d’appui sur une région périphérique du couvercle, par exemple par une pression d’un simple doigt de l’utilisateur.
La est une vue similaire à celle de la , conformément à un deuxième mode de réalisation utilisant une bille comme élément magnétique intégré dans la base du conteneur.
La montre un conteneur de produit cosmétique identique à celui de la mais dans une position ouverte équilibrée pour laquelle un élément magnétique du couvercle est à l'aplomb de la bille.
La montre, par une vue en perspective éclatée, le conteneur de produit cosmétique des figures 4A et 4B.
La est une vue en perspective illustrant un troisième mode de réalisation d’un conteneur de produit cosmétique dans une position ouverte équilibrée/stabilisée par utilisation d'un couple magnétique.
La est une vue en perspective similaire à celle de la , représentant un conteneur de produits cosmétiques à section sensiblement rectangulaire (variante du troisième mode de réalisation), la position ouverte illustrée correspondant à l'une des deux positions stables opposées pouvant être obtenues.
La est une vue en coupe du conteneur de produit cosmétique de la , dans la position fermée, avec un produit cosmétique contenu dans un godet.
La est une vue en coupe du conteneur de produit cosmétique de la , en position ouverte.
La est une vue en perspective éclatée du conteneur de la .
La est une vue en perspective illustrant un quatrième mode de réalisation, dans lequel le couvercle peut être dégagé suivant quatre directions afin de libérer l'ouverture.
La est une vue en perspective du conteneur de la avec le couvercle complètement séparé de la base.
La illustre une des quatre positions d'ouverture stable permises par en effet d'attraction magnétique entre le couvercle et un cadre de la base qui entoure l'ouverture d'accès au produit cosmétique.
La est une vue en coupe verticale d’un conteneur qui intègre un ralentisseur de course, distribué dans différentes régions de la surface supérieure du cadre sur laquelle vient glisser le couvercle.
La illustre un exemple de portions de surface prévues dans deux zones de marge de la surface inférieure du couvercle.
la montre un exemple de disposition de deux portions de surface de ralentissement prévues sur le cadre de la base d'un contenant qui est de structure similaire aux contenants de la , 6B.
La est une vue en perspective éclatée d’un emballage pourvu d’un récipient principal, ici du type à goulot, et pouvant inclure un conteneur du type susmentionné dans un organe de fermeture ayant un encombrement significativement réduit par rapport à la capacité du corps du récipient.

Il est exposé ci-après, de façon détaillée, plusieurs exemples de modes de réalisation non limitatifs. Sur les différentes figures, des références identiques indiquent des éléments identiques ou similaires.

Comme illustré sur les figures 1A et 1B, le conteneur 1 comprend une base 2 pourvue d’une surface inférieure, par exemple réalisée dans une paroi de fond 2a, et une paroi latérale extérieure 20 s’étendant vers le haut pour former un habillage externe. La base 2 est ouverte par le dessus, à l’opposé de la paroi de fond 2a, et présente un cadre 3 permettant de former une bordure annulaire autour d’une ouverture O axiale du conteneur 1. Ce cadre 3 s’étend radialement de la paroi latérale 2b à la paroi périphérique/extérieure de la base 2, en montant au fur et à mesure de l’éloignement par rapport à la paroi latérale 2b, au moins sur un côté ou suivant une direction pouvant permettre un guidage d’un couvercle 5. Le conteneur 1 inclut un couvercle 5 prévu pour couvrir l'ouverture O par le dessus, par exemple en cachant/obturant à lui seul (obturation complète) cette ouverture O. Un produit 41 peut être reçu dans la base 2 qui a une structure creuse.

Le couvercle 5 peut présenter une partie centrale constituant la portion d'obturation 5a et une partie complémentaire appelée dans tout ce qui suit région périphérique 5b. Le couvercle 5 peut présenter une bordure extérieure annulaire, éventuellement de section similaire où identique à la section de la paroi latérale extérieure 20. La région périphérique 5b peut être plus fine/mince que le reste du couvercle 5, ce qui présente un avantage de réduction d’encombrement et d’économie de matière. Le couvercle 5 a par exemple une surface inférieure S5 qui peut être convexe ou bombée. Avec une telle configuration le couvercle 5 peut pénétrer dans la base 2 au-delà d'un plan P de l'ouverture axiale O. Comme il sera détaillé plus loin, la surface inférieure 5 permettent de définir une courbure, par exemple avec un arrondi (arrondi continu) qui facilite un effet de glissement du couvercle 5 sur le cadre 3 suivant plusieurs directions.

Le conteneur 1 comprend par exemple un couvercle 5 entièrement détachable, mobile par rapport à la base 2 et au cadre 3, entre une position fermée, dans laquelle le couvercle 5 empêche l’accès au produit 41, et une position ouverte, dans laquelle le produit 41 est accessible.

Partie réceptrice pour le produit

En référence à la , la base 2 peut présenter une ou plusieurs pièces et inclut à la fois un fond 2a et une paroi latérale 2b s'étendant de façon annulaire autour d'un axe longitudinal X, depuis le fond 2a jusqu’à un bord supérieur. Eventuellement, le fond 2a et la paroi latérale 2b peuvent faire partir d'une seule pièce 200. Plus généralement la base 2 peut présenter une partie réceptrice permettant de délimiter un volume intérieur V. Par exemple, un tel volume intérieur V peut être délimité par la paroi de fond 2a et par la paroi latérale 2b. Le produit 41 peut être introduit dans ce volume intérieur V par l'ouverture axiale O qui est délimitée par un bord intérieur B1 du cadre 3.

Comme bien visible notamment sur les figures 1A, 1B et 2, le cadre 3 peut surmonter la partie réceptrice de la base 2. Autrement dit, la base 2 peut être étagée en hauteur avec sa partie réceptrice pour le produit 41 d’une part, et une partie complémentaire supérieure formant une zone de siège pour le couvercle 5. Le cadre 3 peut constituer cette partie complémentaire. Eventuellement, une pièce peut être commune à la partie réceptrice et à la partie supérieure complémentaire, par exemple comme la pièce 200.

La délimitation de l’espace de réception ou volume intérieur V est par ailleurs compatible avec l’utilisation d’un élément de paroi extérieur, pouvant constituer un habillage externe. La base 2 inclut par exemple une paroi latérale additionnelle 20 entourant la paroi latérale 2b de délimitation du volume intérieur V. La paroi latérale additionnelle 20 peut rester entièrement visible dans la position fermée du couvercle 5. Les parois 2b et 20 sont éventuellement concentriques ou peuvent optionnellement présenter un axe central commun (correspondant à l’axe longitudinal X de la paroi 2b). Comme illustré par exemple sur les figures 1A, 4A, 7A, le couvercle 5 peut être dépourvu de jupe ou partie similaire pouvant recouvrir une telle paroi latérale 20, qui définit une face externe latérale du conteneur 1.

Sur ces figures, on a représenté une pièce 200 qui rassemble la paroi de fond 2a, le cadre 3, la paroi latérale 2b qui fait la liaison entre le fond 2a et le cadre 3, et la paroi additionnelle 20 extérieure raccordée à un dessous du cadre 3. Mais bien entendu, un assemblage différent peut être prévu, par exemple en utilisant le fond 2a pour relier dans une même pièce les parois latérales 2b et 20 et/ou en prévoyant un nombre différent de pièces.

L’ouverture axiale O constitue par exemple une ouverture supérieure de la base 2. Cette ouverture O est entourée et ici délimitée par le cadre 3 de forme annulaire. En référence à une option visible notamment sur la , le produit 41, par exemple un produit cosmétique, peut être contenu dans un godet 4, reçu dans le volume intérieur V (optionnellement dans un sous-espace de réception de ce volume en cas de compartimentation). Eventuellement le godet 4 est extractible, fixé/monté de façon amovible, de façon à pouvoir ressortir du volume intérieur V via l’ouverture axiale supérieure O.

Le cas échant, le fond 2a peut présenter un orifice pour passer un doigt afin de pousser le godet 4. L’orifice est alors suffisamment large pour permettre un tel effet de poussée ascendante.
Dans des variantes, le produit est directement en contact avec la paroi latérale 2b, sans recours à un godet.

Le cadre 3 peut présenter une ou des variations d’épaisseur, afin de disposer d’une épaisseur réduite à proximité d’un bord B1 intérieur du cadre permettant de délimiter l’ouverture O. Par ailleurs, le cadre 3 peut présenter une surface supérieure S3 à forme d’entonnoir. Pour cela, le bord B1 intérieur correspond à un bord inférieur annulaire de la surface supérieure S3 qui est évasée pour s’étendre jusqu’à un bord supérieur B2 annulaire pouvant constituer l’extrémité supérieure du cadre 3. Cette géométrie permet de réaliser une zone de siège en pente pour le couvercle 5.

Le cadre 3 est rigide et définit une ouverture O large, dépassant la moitié de l’une au moins des dimensions du conteneur 1 par exemple. La plus grande dimension de l’ouverture O axiale peut dépasser la profondeur du volume intérieur V. Dans des options, la partie réceptrice de la base 2 est peu profonde avec une extension, mesurée suivant l’axe longitudinal X, qui est inférieure à un diamètre ou autre taille caractéristique transversale mesurée au niveau du bord B1.

La surface supérieure du cadre 3, réalisée de préférence en matériau amagnétique, forme une ouverture axiale O qui est par exemple circulaire, ovale ou oblongue, délimitée par le bord inférieur B1 annulaire depuis lequel descend la face interne de la paroi annulaire 2b, vers le fond 2a. Afin de permettre une obturation efficace avec effet d’encastrement au moins partiel du couvercle, éventuellement étanche, il peut être prévu une correspondance de forme mâle – femelle entre la surface inférieure S5 du couvercle 5 et la surface supérieure S3 formée dans la partie supérieure (cadre 3) de la base 2, au moins autour de l’ouverture O dans la position fermée.

Par ailleurs, on peut optionnellement prévoir une circonférence extérieure identique entre le couvercle 5 et le cadre 3 afin que le couvercle 5 soit encastré sans dépassement latéral par rapport à la base 2, avec par exemple le bord B2 supérieur aligné axialement/ dans le prolongement de la paroi externe 20.

Exemples d’i ntégration d’éléments formant des organes magnétiques

Dans le conteneur 1, il est prévu d’intégrer au moins un couple magnétique CM avec des éléments répartis dans la base 2 et le couvercle 3. Le conteneur 1 comporte ainsi, dans les modes de réalisation illustrés, un système d’ouverture/fermeture du couvercle 5, incluant un système de contrainte à couple magnétique CM contraignant le couvercle 5 en position fermée, en s’opposant à une ouverture accidentelle. Un guidage du déplacement du couvercle 5 est en outre permis, à l’aide d’une géométrie, dans la surface inférieure S5, adaptée pour s’engager et glisser sur la surface supérieure S3 du cadre 3 qui forme une partie femelle de réception. Le couvercle 5 peut définir une partie bombée ou projection analogue reçue dans le cadre 3, avec effet d’encastrement lorsque la surface inférieure S5 du couvercle 5 vient siéger sur la surface supérieure S3 annulaire en pente du cadre 3.

Comme visible par exemple sur la , 4A ou 7A, le couvercle 5 obture l’ouverture O en étant maintenu fermé avec une configuration encastrée, par complémentarité de forme de la surface inférieure S5 du couvercle, configurée glissante, avec la pente du cadre 3. Une poussée sur le couvercle 5, plus particulièrement dans la région périphérique 5b, permet de surmonter une contrainte qui peut résulter de l’action d’un couple d’éléments magnétiques. Le couvercle 5 est déplaçable par glissement le long de la surface supérieure S3 inclinée du cadre 3, pour remonter sur un côté sous l’effet d’une poussée orientée vers ce côté.

De préférence, comme visible sur les configurations illustrées, la remontée peut s’effectuer jusqu’à une position angulaire définie/relevée du couvercle 5 (voir notamment sur les figures 1B, 4B, 6A et 6B, 7B). Cette position remontée est rendue stable par couplage magnétique en utilisant des aimants M, par exemple disposés dans la base 2, juste sous le cadre 3, pour un effet d’attraction du couvercle 5 porteur lui aussi d’un élément magnétique 7, 17, 18 au moins du côté adjacent au cadre 3 dans une telle position remontée.

Dans tout ce qui suit, il est décrit l’utilisation d’un ou plusieurs couples magnétiques CM, avec un effet d’attraction obtenu dans la position fermée. Dans des variantes, l’effet d’attraction s’exerce seulement dans une ou des positions décalées du couvercle 5 (remonté), la position fermée étant non verrouillée (et conservée par simple gravité et effet d’encastrement) ou éventuellement verrouillée par un organe mécanique de retenue. Le couvercle 5 présente, dans la partie périphérique 5b, au moins une portion de contact PC qui est celle siégeant sur la surface supérieure S3 du cadre 3 dans la position fermée. La portion de contact PC est de forme annulaire. Dans certaines variantes, cette portion de contact PC peut être composée de deux portions de surface siégeant chacune de part et d’autre de l’ouverture O, en étant espacées l’une de l’autre. La portion de contact PC, appartenant à la portion ou région périphérique 5b, peut compléter/entourer la portion d’obturation 5a.

En référence au figures 1A, 1B, 4A, 4B, 6A à 7B, 10 et 11, le cadre 3 peut loger/contenir ou recouvrir au moins un élément magnétique 6 ou 16, par exemple réparti et/ ou s’étendant de façon annulaire autour de la paroi annulaire 2b, typiquement à proximité de l’ouverture O. Le couvercle 5 peut intégrer, intérieurement, au moins un élément/organe magnétique 7, 17, 18 permettant de constituer un couple magnétique en association avec un élément complémentaire 6, 16 tel qu’un aimant permanent prévu sous le cadre 3. Un tel aimant peut être réalisé en une ou plusieurs pièces formant chacune un aimant permanent M.

Le couvercle 5 peut présenter une structure creuse pour loger intérieurement un ou plusieurs éléments 7, 17, 18 contre la portion de contact PC inférieure du couvercle 5, servant pour le contact contre la surface supérieure S3 du cadre 3 au moins dans la position fermée. Par exemple, le couvercle 5 dispose d’une structure creuse au moins dans la région périphérique 5b entourant la portion d’obturation 5a.

Comme visible sur les figures 2 et 8, le couvercle 5 peut présenter une ou plusieurs gorges G, chacune formée sur la portion de contact PC et dont un fond de gorge est obtenu en amincissant la portion de contact PC (voir aussi zone d’amincissement ZA sur la ), pour permettre de réduire localement la distance entre la surface supérieure S3 et le deuxième élément (7, 17, 18) qui s’insère dans la gorge G considérée. Comme pour le cas des exemples illustrés, la gorge G peut avoir une géométrie choisie en fonction de la forme et des dimensions de l’élément magnétique à loger. Lorsque le deuxième élément a une structure annulaire, au moins une projection ou jupe interne 15, continument annulaire ou discontinue, peut être prévue dans une pièce inférieure ou portion 15b de glissement appartenant au couvercle 5, afin de délimiter une telle gorge G.

L’élément 6, annulaire, peut être maintenu en position axiale en s'appuyant contre une projection formée sur le fond 2a de délimitation du volume intérieur V, comme illustré à titre d’exemple sur les figures 7A-7B ou sur tout élément de paroi transversale similaire tel qu’un anneau 23 rapporté pour entourer le fond 2a et/ou la paroi latérale 2b Sur les figures 1A, 1B et 2, il est illustré le cas non limitatif d’un assemblage permettant de délimiter une cavité périphérique CP autour de la paroi annulaire 2b, avec un bord d’appui par le bas pour maintenir le ou les aimants M de l’élément 6 au niveau de hauteur désiré, ici juste sous le cadre 3. Lorsque la face supérieure F6 de l’élément 6 ou 16 est plane, un épaulement interne de la pièce 200 ou un fond de forge peut former une surface plane d’appui par le dessus, contre cet élément 6, 16, pour un contact contre la face F6.

La pièce 200 peut former une gorge de réception axiale formant la cavité CP, pour une insertion par le bas de l’élément 6 annulaire dans cette gorge, entre les parois 2b et 20. Cette disposition permet à l’élément 6 annulaire, dans la position fermée illustrée sur la , d’être séparé de l’élément 7 complémentaire dans le couple CM uniquement par la zone d’amincissement ZA et par le cadre 3 dans une zone de ce dernier dont l’épaisseur est réduite. En effet au moins dans la zone du bord intérieur/inférieur B1, le cadre 3 peut localement présenter une réduction d’épaisseur.

Dans ces exemples, on a illustré des pièces distinctes de la paroi latérale 2b pour former le ou les aimants M intégrés dans la base 2. Toutefois en variante, une pièce formant la paroi latérale 2b peut former un support d’une composition magnétique ou être directement conçue/injectée dans un matériau magnétique, par exemple un plastique chargé en poudre de particules magnétiques.

Pour l’actionnement de l’ouverture, le couvercle 5 peut interagir à la fois de façon mécanique et magnétique avec la base 2. Un tel actionnement est réalisé sous forme d’un appui descendant, sur le couvercle 5 et en périphérie de la portion d’obturation 5a, cet appui étant alors compatible avec un glissement d’une portion de contact PC du couvercle 5, le long de la pente prévue dans le cadre 3.

Il est décrit à présent un premier mode de réalisation utilisant une géométrie ronde pour le cadre 3, avec dans cet exemple un couple magnétique CM constitué d’un premier élément 6 d’extension annulaire autour de l’ouverture O intégré sous le cadre 3, par exemple entre les parois 2a et 20. On peut voir, sur les figures 1A, 1B et 2, que le premier élément 6 est ainsi porté par la base 2 à proximité et sous la surface supérieure S3 du cadre 3, à l’aplomb de l’emplacement du deuxième élément, aussi d’extension annulaire, lorsque le couvercle 5 siège sur le cadre 3 dans la position fermée. Le deuxième élément 7 est disposé dans la région périphérique 5b du couvercle 5 qui entoure la portion d’obturation 5a. La face inférieure F7 de cet élément 7 est ici en regard de la face supérieure F6 du premier élément, dans la position fermée. Ces éléments ne sont distants l’un de l’autre que de quelques millimètres par exemple, dans la position fermée.

Comme la surface supérieure S3 du cadre 3 présente une inclinaison avec pente descendante vers un dessus de la paroi latérale 2b, le couvercle 5 en cours de déplacement vers la position de fermeture peut glisser et descendre vers le bord B1, avec un effet d’attraction magnétique entre les éléments 6, 7 qui facilite la mise en place correcte du couvercle 5 pour l’obturation. Le couvercle 5 peut présenter une surface inférieure S5 convexe ou bombée, bien adaptée pour être guidée par la pente prévue sur différents côtés du cadre 3. Sur l’exemple non limitatif des figures 1 et 2, ce bombement permet à la surface inférieure S5 de s’insérer en partie dans le volume intérieur V sous un niveau de l’ouverture axiale O dans la position fermée. On comprend que cette surface inférieure S5 peut glisser sur la surface supérieure S3 à la fois pour libérer l’ouverture axiale O en remontant le couvercle 3 d’un côté avec basculement de la portion d’obturation 5a et pour redescendre le couvercle 5, respectivement en quittant et atteignant la position fermée. Cette disposition est aussi applicable dans les modes de réalisation décrits plus loin, des adaptations pouvant cependant être réalisées. En particulier, tandis qu’il est ici permis d’obtenir un point bas central du couvercle 5, vers lequel convergent tous les profils courbes en coupe de la surface inférieure S5 du couvercle (pris depuis la circonférence extérieure du couvercle 5), il peut être prévu en variante une géométrie plus cylindrique ou avec au moins un méplat dans la partie d’obturation 5a.

Les figures 1A et 1B illustrent le cas où l’intégration du premier élément 6 et du deuxième élément 7 permet d’obtenir un effet d’attraction non seulement en position fermée, qui est une première position stable ( ), mais aussi en position ouverte pour un angle A particulier d’inclinaison correspondant à un équilibre stable du couvercle 5 en contact, par la portion de contact PC de sa région périphérique 5b, seulement sur un côté du cadre 3. L’angle d’inclinaison est celui entre un plan P5 du couvercle 5, lequel est perpendiculaire à l’axe X en position fermée, et le plan P de l’ouverture. Pour cet angle d’inclinaison, la portion de contact PC s’appuie par un côté ici inférieur (typiquement par lequel s’est exercée la poussée) sur le cadre 3, par exemple en reposant sur une zone de contact allant de l’un à l’autre des bords B1, B2. Un tronçon du premier élément 6 est alors adjacent à un tronçon du deuxième élément 7. L’effet d’attraction entre ces éléments 6 et 7 s’oppose à un glissement du couvercle 5 vers le bas, même si ce n’est pas une position parallèle juxtaposée entre les éléments 6, 7, contrairement à la position fermée.
Cette configuration d’attraction, avec un élément magnétique au moins en partie disposé sur le bas du couvercle 5 incliné, est applicable à d’autres modes de réalisation, en particulier avec des structures différentes pour réaliser le couplage magnétique à deux tronçons ou à deux éléments (pas nécessairement annulaires).

Dans des variantes n’utilisant pas une conception annulaire pour l’un au moins des éléments 6, 7 constitutifs du couple magnétique CM, il peut être prévu de disposer un élément magnétique plus compact/plus court de façon à n’attirer magnétiquement l’élément complémentaire que dans une de ces deux positions de contact, avec un effet de stabilisation/anti-glissement soit pour la position fermée, soit pour une position inclinée particulière avec contact entre la surface inférieure S5 du couvercle 5 et la surface supérieure S3.

Le premier élément 6, annulaire, peut se loger contre une jonction entre le cadre 3 et la paroi latérale 2a, comme visible sur les figures 1A, 1B et 7A notamment. Plus généralement avec une configuration annulaire du premier élément 6, il est permis d'obtenir un effet d'attraction dans tout secteur angulaire du cadre 3. Dans ce premier mode de réalisation avec un deuxième élément 7 ayant aussi une structure annuaire, il est permis d'obtenir la position stable d'inclinaison visible sur la sur tout le pourtour du cadre 3 (effet de stabilisation obtenu à 360°, ici par symétrie autour de l'axe longitudinal X).

Comme illustré sur la montrant un conteneur 1 fermé, il s'agit ainsi d'un mode d'ouverture qui est avantageux pour un utilisateur. Le doigt de l'utilisateur peut en effet se positionner sur n'importe quel côté, sur la face externe F5 supérieure du couvercle 5 et appuyer de façon centripète et descendante sur la région périphérique 5b, suivant la flèche AP1 pour obtenir de façon naturelle une remontée du couvercle 5, avec effet d’assistance magnétique et guidage entre les bords annulaires B2 et B1 du cadre 3. La flèche AP2 illustre qu’une tout autre orientation initiale convient, pour obtenir le même résultat sous l’effet d’un appui descendant et actionnant le glissement initialement centripète dans la zone d’appui.

Eventuellement, le couvercle 5 peut présenter un profil légèrement bombé, présenter une dépression (ou une géométrie à relief(s), avec au moins un rebord de prise), permettant au doigt d’avoir une prise pour exercer la poussée sur le couvercle 5.

Lorsque la poussée est exercée sur le couvercle 5 en surmontant la force d’attraction du couple magnétique CM, le couvercle 5 opère un mouvement de translation induit par le glissement de l’extrémité périphérique du couvercle 5 sur la surface supérieure S3, du fait de l’angle d’inclinaison de la surface supérieure S3 et de l’inclinaison similaire ou identique de la surface interne/inférieure S5 (contre-surface) dans la région périphérique 5b du couvercle 5 définissant la portion de contact PC.

A l’approche de la position inclinée de contact stable, l’effet d’attraction peut accélérer et finaliser le mouvement, qui se combine avec un effet de glissement entre la surface inférieure S5 du couvercle 5 et la surface supérieure S3 du cadre 3.

Comme visible sur les figures 1A, 1B et 2, le système à couple magnétique CM peut permettre d’obtenir un encombrement minime du conteneur 1 : les éléments du couple CM permettant le passage entre la position ouverte avec un couvercle 5 maintenu incliné et la position fermée sont reçus :
- dans la base 2 entre la paroi latérale 2b, le cadre 3 et la paroi extérieure 20,
- et dans la région périphérique 5b du couvercle 5, entre la portion supérieure 15a, et la portion 15b de glissement incluant la surface inférieure S5.
La portion 15b de glissement peut avoir une forme de dôme inversé, ici avec une symétrie par rapport à l’axe X. La pièce ou portion supérieure 15a peut en revanche présenter une variété de sections ou d’épaisseur. Ici, il est prévu une portion supérieure 15 plate, conçue comme une plaque dont la circonférence correspond sensiblement au bord B2 de la base 2.

Avec ce type d’intégration, les éléments 6, 7 du couple magnétique CM sont invisibles depuis l’extérieur du conteneur 1, compte tenu de la présence de la paroi extérieure 20 qui peut aussi entourer au moins la région périphérique 5b du couvercle 5. Cela ajoute également une dimension esthétique à l’ensemble. De plus, le système d’ouverture/fermeture permet le passage entre la position ouverte et fermée d’une seule poussée, exercée de préférence par un doigt, ce qui rend l’utilisation du conteneur 1 très agréable et intuitive par un utilisateur.

L’utilisateur n’a pas d’autre geste à fournir, sachant que le conteneur 1 peut être verrouillé de façon purement magnétique, ce verrouillage en position fermée étant obtenu par l’alignement entre le premier élément 6, disposé adjacent à la surface supérieure S3 du cadre, et le deuxième élément 7, avec une disposition du premier élément 6 nécessairement à l’aplomb du deuxième élément 7 lorsque le couvercle 5 est enfoncé au plus bas dans la base 2, dans une position d’encastrement (encastrement au moins partiel) dans le cadre 3 comme illustré sur la notamment.

Ici, comme visible par exemple sur les figures 1A à 2 et également sur la , le cadre 3, annulaire, peut avoir une forme généralement tronconique, avec un léger effet de courbure, ou en partie de sphère limitée par deux de ses parallèles, en remontant radialement vers l’extérieur (vers le bord B2). Dans des options, c’est seulement le dessus du cadre 3, à savoir la portion formant la surface supérieure S3, qui présente ce type de géométrie.

Avec cette disposition du dessus du cadre 3, la surface supérieure S3 remonte radialement vers l’extérieur, progressivement, sans former une simple pente rectiligne entre les bords B1 et B2. L’extension radiale e3 du cadre 3 peut être supérieure à la hauteur de la surface supérieure S3. Cette extension e3 dépasse 3 mm et peut dépasser 7 ou 10 mm, à titre d’exemple non limitatif.

La paroi latérale extérieur 20 du conteneur 1 peut définir la hauteur du conteneur 1, en position fermée, indépendamment du mode de réalisation prévu pour la structure et l’intégration des éléments magnétiques 6, 16, 7, 17, 18.Ici, le conteneur 1 fermé présente une forme générale cylindrique en vue de côté. Eventuellement, la surface inférieure de la base 2 ainsi que le couvercle 5 peuvent être avoir une circonférence circulaire. Ces formes sont cependant non limitatives, sachant que c’est le cadre qui a une géométrie circulaire, notamment dans le premier mode de réalisation et également dans le deuxième mode de réalisation qui va être décrit ci-après. Dans des variantes de ces deux modes, l’extérieur du cadre peut être modifié sans interférer avec l’effet de glissement pour le couvercle 5.

En référence aux figures 4A, 4B et 5, il est représenté un conteneur 1 utilisant le même genre de couvercle 5 (non représenté à nouveau) et la même géométrie générale de la base 2 pour intégrer un couple magnétique, mais avec une intégration différente pour l’un de ces éléments, qui est une simple bille B6 déplaçable suivant un canal annulaire sensiblement circulaire par exemple, pour permettre à cette bille de se déplacer autour de l’ouverture O.

Dans la base 2, la pièce 200 peut éventuellement compléter une pièce 23 sous-jacente formant un anneau avec une collerette externe inférieure 23b venant se joindre à un dessous annulaire de la paroi extérieure 20. La pièce 23 présente une forme tubulaire s’étendant jusqu’à un bord supérieur et qui peut constituer une surface de support de la bille B6 magnétique. Le creux central C23 dans la pièce 23 permet de loger sélectivement la paroi latérale 2b, de façon à ce que la bille B6 soit interposée entre la paroi latérale 2b et un épaulement intérieur 23e de la pièce 23 tubulaire. Afin de supporter la bille B6, par le bas, cet épaulement intérieur 23e rétrécit la section de passage dans le creux central C23 et forme une surface SP de support, par exemple parallèle au fond 2a. L’épaulement 23e est par exemple formé radialement depuis la base d’une projection 23p axiale annulaire qui délimite radialement par l’extérieur le canal annulaire/cavité périphérique CP pour le déplacement de la bille B6.

Sur l’exemple illustré ici sur la , le canal annulaire est prévu dans la base 2, en étant défini par exemple par la cavité périphérique CP. La hauteur Hc de ce canal peut être sensiblement égale à un diamètre D6 de la bille B6. Cette disposition permet, d’une part à la bille B6 de se déplacer autour de l’ouverture à 360°, et d’autre part de constituer le premier élément 6 apte à interagir avec le deuxième élément 7 pour :
- assister le guidage pour obtenir la position fermée et typiquement pour verrouiller/maintenir alors cette position ;
- autoriser une position stable inclinée tout comme dans le premier mode de réalisation, dès lors que la bille B6 se situe du même côté que le couvercle 5 remonté et encore en appui sur ce côté particulier de la surface supérieure S3.
Une action pour pencher légèrement la base 2 peut, le cas échant, assister dans le positionnement de la bille B6 du côté vers lequel le couvercle 5 se déplace.

Dans une variante, la bille B6 est montée déplaçable dans un canal annulaire du couvercle 5. La base 2 peut intégrer dans ce cas un premier élément 6 de forme annulaire.

Un troisième mode de réalisation va à présent être décrit en référence aux figures 6A, 6B, 7A-7B et 8. Ici, il est représenté une base de forme polygonale, en particulier avec un cadre 3 dont le bord supérieur B2’ est rectangulaire ou carré, tout en ayant un bord inférieur B1 de délimitation de l’ouverture axiale O dont la géométrie peut varier. L’ouverture O est par exemple circulaire ou ovale. Dans un tel cas, le cadre 3 est configuré pour présenter au moins deux directions de sortie latérale du couvercle 5, dont deux directions opposées par exemple. Lorsque le bord B2’ est rectangulaire ou carré, la surface supérieure S3 du cadre 3 peut être bordée par deux flancs 31, 32 axialement saillants (vers le haut par rapport à la surface supérieure S3) qui peuvent faire partie de la paroi latérale extérieure 20.

Comme bien visible sur les figures 6A et 6B, les deux flancs 31, 32, opposés, peuvent s’étendre de façon parallèle et montent jusqu’à deux côtés rectilignes opposés du bord B2’. Entre ces flancs 31, 32, la surface S3 est configurée comme une rampe formant un double-tremplin courbe pour autoriser le déplacement sur deux autres côtés opposés du bord supérieur B2’. Ce bord B2’ présente deux extrémités E1, E2 ( ), pouvant correspondre chacune à une jonction droite/rectiligne entre la surface supérieur S3 et la paroi extérieure 20. La surface inférieure S5 bombée peut dépasser latéralement par l’une de ces extrémités E1, E2, dans la position d’ouverture stable avec le couvercle 5 redressé, par exemple redressé à plus de 40° pour l’angle d’inclinaison A.
La pièce 201 se distingue de la pièce 200 à section circulaire extérieure, par la circonférence à quatre côtés et par la présence des flancs 31, 32 mais en présentant un dessus modifié. La pièce 23 coopère avec/sous la pièce 201 pour verrouiller en position les aimants prévus dans la base 2 sous le cadre. Ici, ces aimants M s’étendent de façon perpendiculaire aux flancs 31, 32.

Concernant le couvercle 5, celui-ci peut aussi présenter deux flancs 51, 52 parallèles formant deux faces latérales externes opposées dans le couvercle 5. Ces flancs 51, 52 sont allongées et sensiblement de même longueur que les flancs 31, 32 pour se placer en regard des flancs 31, 32 dans la position fermée. La surface inférieure S5 s’étend longitudinalement, entre ces deux flancs 51, 52, de l’une à l’autre de deux extrémités amincies.

Dans le cas illustré, le deuxième élément 17, adjacent à une première extrémité amincie du couvercle 5, est complété par un troisième élément 18 intégré intérieurement dans le couvercle 5 à proximité de la deuxième extrémité amincie du couvercle 5. Avec cette disposition, le couvercle 5 peut basculer dans deux directions dont l'une (direction D1) est illustrée sur la . Par rapport au premier mode et deuxième mode de réalisation, le même principe de position stable inclinée peut être obtenu lorsque l'élément 17 ou 18 situé en bas du couvercle 5 est en interaction magnétique (attraction) avec un premier élément 16 prévu dans la base 2. Les flancs 31 et 32 complètent l'effet de rampe procuré par la surface supérieure S3, avec un guidage du couvercle 5 entre les flancs 31, 32 qui s'effectue non seulement à l'approche de la position fermée mais qui est également conservé à l'approche de la position inclinée comme illustré sur les figures 6A et 6B notamment.

La disposition avec deux éléments magnétiques 17, 18 dont les faces respectives F17 et F18 sont orientées en bas dans la position fermée, correspond à une conception du couvercle 5 qui peut être symétrique par rapport à un ou deux plans médians (qui sont des plans verticaux dans la position fermée). La base 2 peut aussi présenter une symétrie par rapport à un plan vertical, en se décomposant en deux moitiés structurellement et fonctionnellement identiques. Au lieu d'un premier élément de structure annulaire, la base 2 peut loger, sous le cadre 3, des aimants M ou éléments similaires distribués sur les deux côtés respectifs de remontée du couvercle 5. Lorsque de tels aimants M sont sous forme de barre ou rectilignes, Ils peuvent s'étendre parallèlement au deuxième élément et au troisième élément, lorsque le couvercle 5 siège par sa surface inférieure S5 courbe convexe sur la rampe concave formée par le cadre 3, entre les flancs 31, 32.

L'actionnement manuel reste aisé avec le guidage permis par la surface supérieure S3 formant la rampe et les flancs 31, 32, tandis que l'assistance magnétique permise par chaque premier élément magnétique 16 peut accélérer l’obtention de la position finale stable choisie :
-position fermée ;
- ou l’une des deux positions inclinées avec la portion de contact PC du bas du couvercle incliné reposant sur la zone de la surface S3 recouvrant l’un des deux premiers éléments 16.

Dans ce troisième mode, on a illustré une option permettant d’utiliser différents éléments magnétiques, en utilisant par exemple deux éléments 16 espacés l’un de l’autre dans la base 2 pour participer à l’attraction en position fermée. Dans des variantes, un nombre différent d’aimants ou éléments magnétiques peut être utilisé dans la base 2 pour obtenir ces positions stables respectives. Par exemple, une structure annulaire pour un ou plusieurs aimants constituant le premier élément magnétique 6 peut être prévue.
Par ailleurs, le premier élément 6, 16 prévu dans la base 2 peut agir pour un effet de répulsion s’appliquant sur un élément 7, 17, 18 magnétique du couvercle 5 lorsque ce dernier est dans une position intermédiaire, par exemple lorsque le couvercle 5 est déplacé vers la position fermée. Ceci est applicable pour différents modes de réalisation.

Le déplacement selon la flèche D1 sur la peut être automatique, avec un déplacement du couvercle 5 sans que le contact doigt-couvercle soit maintenu jusqu’à la fin de la trajectoire de déplacement de l’extrémité de couvercle se positionnant en bas dans la position d’ouverture stable avec effet d’attraction magnétique. Tant que le couvercle 5 est dans une position inclinée intermédiaire entre la position fermée et ladite position inclinée, en deçà d’un seul d’inclinaison du couvercle, la répulsion peut chasser, avec un effet de poussée latérale par exemple, cette extrémité du couvercle 5 puis c’est l’attraction qui permet de finaliser le déplacement de cette extrémité selon la direction D1 ascendante. Plus généralement, le déplacement du couvercle 5 d’une position à l’autre entre les positions stables peut s’effectuer sans poussée continue sur la zone initialement pressée. Pour une configuration horizontale de l’ouverture O, cet effet de poursuite automatique du déplacement du couvercle 5 va contre/surmonte la force de gravité dans le sens d’ouverture, en allant de pair avec l’effet gravitaire dans le sens de fermeture.

Un quatrième mode de réalisation va à présent être décrit en référence aux figures 9 à 12. Une base 2 à section carrée, ou éventuellement rectangulaire, peut permettre au couvercle 5 d’être déplacé dans quatre directions D1, D2, D3, D4 correspondant aux côtés respectifs du cadre 3 lorsque ce dernier définit une surface supérieure S3 à quatre pentes convergentes vers l’ouverture axiale O depuis les quatre côtés du bord supérieur B2’’, comme visible sur la notamment. Autrement dit, la surface S3 est divisée en quatre secteurs angulaires qui sont délimités chacun, supérieurement, par une portion de bord du cadre, qui est par exemple rectiligne. La illustre un couvercle 5 remonté sélectivement avec la portion de contact de ce dernier reposant sur le cadre 3 seulement dans un de ces quatre secteurs angulaires. Ce secteur angulaire du cadre 3 se situe typiquement à l’opposé de la zone initiale de poussée sur le couvercle. Les autres secteurs angulaires participent cependant à guider le couvercle, avec un effet de glissement au moins dans le début de la trajectoire de déplacement du couvercle 5.

La surface inférieure S5 peut être adaptée pour définir aussi quatre pans inclinés avec une inclinaison progressive, chaque pan convergeant vers un point bas du couvercle 5 depuis l’un des bords b1, b2, b3, b4 formés à la circonférence extérieure du couvercle 5. Avec ces quatre pentes complémentaires et convergentes, le couvercle 5 peut glisser vers la position fermée depuis quatre orientations différentes, sans risque d’erreur lorsque la section est carrée, à la fois pour le couvercle 5 et pour le cadre 3.

Comme visible par exemple sur la , il est permis de remonter le couvercle 5 sur un des quatre côtés pour dégager l’ouverture O, également par glissement sur la surface supérieure S3 pour obtenir une position d’ouverture stable, permise par l’attraction magnétique utilisant :
- le premier élément 6 magnétique agencé de façon annulaire dans la base 2, par exemple comme dans le premier mode de réalisation ; et
- le deuxième élément 7 magnétique agencé de façon annulaire dans le couvercle 5, par exemple comme dans le premier mode de réalisation.

Cette conception est proche du premier mode de réalisation, avec l’exception que la configuration stable permise par la complémentarité de forme et l’attraction magnétique ne sera pas obtenue lorsque le couvercle 5 est orienté/déplacé non parallèlement à deux des quatre côtés du bord B2’’. Comme visible sur la , le couvercle 5 en position fermée peut être sensiblement affleurant au bord périphérique 32 de la base 2.

Plus généralement, la surface inférieure S5 du couvercle 5 est configurée glissante et adaptée pour s’engager dans un contact qui épouse la surface supérieure S3, dans la portion de contact PC dans la position fermée. Le couvercle 5 peut éventuellement présenter un maximum d’épaisseur, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal X dans la position fermée, au niveau d’une projection centrale 55 (typiquement au centre/point bas de la surface inférieure S5 dans la position fermée), le reste du couvercle 5 ou tout du moins la région périphérique 5b étant comparativement plus mince. Une forme de dôme inversée peut être prévu avec la portion de contact PC entourant le sommet de ce dôme. Dans d’autres modes de réalisation, la partie épaisse du couvercle 5 peut s’étendre entre deux flancs 51, 52 du couvercle et/ou il est formé une projection centrale 55 sous forme de bande à profil courbe dans la surface inférieure S5 participant à l’obturation de l’ouverture O.

Comme visible notamment sur les figures 1A à 13B, la surface supérieure S3 du cadre 3 et la portion de contact PC du couvercle 5 présentent une inclinaison avec complémentarité de forme, compatible avec un glissement de la surface inférieure S5 du couvercle 5 sur la surface supérieure S3 en vis-à-vis, avec par exemple au moins deux directions opposées de glissement. La surface supérieure S3 et la portion de contact PC peuvent être chacune de forme annulaire, de sorte que la paroi 20 est continûment distante de l’ouverture O.

Dans les exemples illustrés, l’inclinaison est légèrement courbée, proche d’une pente dont l’angle T ( ) est compris entre 25 et 40° par rapport au plan P de l’ouverture O. Toutefois, dans d’autres options, l’inclinaison peut être plane/régulière ou courbée davantage. Comme visible dans l’exemple non limitatif de la , l’extension radiale e3 du cadre 3 entre les deux bords B1 et B2, mesurée parallèlement au plan P de l’ouverture O et/ou à un plan du fond 2a, peut dépasser 3 mm, être par exemple supérieure ou égal à 7 mm, de préférence supérieure à 10 mm. Ainsi, la zone d’appui avec courbure facilitant la remontée du couvercle 5 est suffisamment étendue pour permettre un basculement progressif mais significatif du couvercle 5. Le basculement peut résulter à la fois de la pente de la surface supérieur S3 et de la pente présente dans la portion de contact PC, qui se cumulent (éventuellement à 50% chacune) pour atteindre une disposition relevée du couvercle 50 avec un angle A dépassant 45°, comme illustré sur la ou 4B.

Selon une réalisation, la surface supérieure S3 du cadre 3 et la contre-surface correspondante (surface interne) de la portion de contact PC du couvercle 5 sont inclinées par rapport au plan P de l’ouverture O, de préférence selon un angle aigu.

En référence aux figures 1A et 1B par exemple, on peut voir que la base 2 présente une paroi de fond (2a, 23) horizontale, perpendiculaire à l’axe longitudinal X, tandis que la surface S3 du cadre 3 remonte vers l’extérieur avec une pente correspondant à un angle A pouvant être inférieur à 60°, par exemple compris entre 8° et 50°, plus préférentiellement entre 10° et environ 45°. Ici, cet angle A est mesuré par rapport au plan P de l’ouverture supérieure O, qui peut être un plan typiquement horizontal lorsque le conteneur 1 repose par sa base 2 de façon stable.

Eventuellement, le couvercle 5 peut s’étendre de façon générale de façon parallèle à un plan P5, et peut en outre s’amincir au fur et à mesure qu’on s’approche de son bord externe circonférentielle ou périphérie latérale extérieure similaire, en formant ainsi un angle dans la surface interne/inférieure S5 du couvercle 5. Cet angle peut être le même que l’angle A définissant la pente de la surface supérieure S3. Il en résulte ainsi une complémentarité compatible avec un encastrement de la portion de contact PC du couvercle 5, dans le volume intérieur V et facilitant l’obtention d’un contact annulaire axial, optionnellement étanche, entre le couvercle 5 et la surface supérieure S3.

Selon les exemples illustrés, la région périphérique 5b du couvercle 5 qui entoure la portion d’obturation 5a permet de rendre le couvercle 5 plus large que la section de l’ouverture axiale/supérieure O délimitée par le bord B1. Cette section plus large permet à la région périphérique 5b du couvercle 5 de venir en contact (annulaire) contre la surface supérieure S3 (à inclinaison montante) du cadre 3, en position fermée du couvercle 5. A contrario, la partie PC du couvercle 5 qui présente l’inclinaison descendante peut être dimensionnée de façon à présenter une section extérieure qui ne déborde pas radialement au-delà du dessus de la paroi externe périphérique 20, en affleurant par exemple par rapport au niveau du bord supérieur B2 du cadre 3.

De même, l’angle A pour l’inclinaison de la surface supérieure S3 et/ou l’angle à la jonction du cadre avec le dessus de la paroi périphérique 20, tels que visibles sur les figures, sont illustratifs et des adaptations dans l’angle ou dans la façon d’ajuster le couvercle 5 sur la surface supérieure S3 sont permises sans modifier fondamentalement la façon d’obtenir la fermeture et l’ouverture.

Il a été ici illustré une position d’ouverture du couvercle 5 avec une ouverture supérieure O complétement accessible (décalage à 100% du couvercle 5). Plus généralement, le couvercle 5 peut occuper toute position d’ouverture suffisante pour permettre un accès au volume intérieur V.

Sur les exemples illustrés, on a représenté un verrouillage combiné magnétique et d’engagement par complémentarité de forme dans une position basse (assistée par la gravité dans une position typique d’utilisation du conteneur 1) pour atteindre la position fermée. Pour l’approche de la position équilibrée d’ouverture, il n’y a pas d’effet d’assistance gravitationnelle. Dans l’option de freinage telle que montrée sur les figures 13A et A13B, avant d’atteindre la position équilibrée d’ouverture, il y a une forme d’assistance par l’effet de ralentissement. Un tel effet peut être obtenu dans n’importe quel mode de réalisation précédemment décrit, avec une modification locale de surface permettant

Plus généralement, afin d’éviter une ouverture/fermeture trop brusque, on peut avoir recours à une ou plusieurs portions de revêtement ou de surface, qui sont moins glissantes sur les surfaces de guidage S3 et S5 en regard. Sur les figures 13A et 13B correspondant au mode de guidage par deux flancs 31, 32 parallèles prévus dans le cadre 3, ce dernier inclut dans deux zones de marges opposées des surfaces de ralentissement SR1 et SR2. Le couvercle 5 correspondant peut optionnellement aussi présenter une modification de surface SM1, SM2, respectivement dans deux zones opposées de la surface inférieure S5 venant glisser et reposer sur le cadre 3 dans la position fermée. A titre d’exemple pour la modification de surface (surfaces modifiées SM1, SM2) à effet de ralentissement et/ou pour les surfaces de ralentissement SR1, SR2, au moins un traitement du type ci-dessous peut être prévu :
- un traitement affectant le grain de surface (état de surface), un grainage par exemple pour rendre la surface localement plus rugueuse ;
- un ajout de pièce(s) ou revêtement adhérant/collant sur la surface (feutrine par exemple) ;
- l’intégration d’un tampon élastomère ou d’un jonc élastomère.

L’effet de freinage procuré peut permettre de rendre moins brusque/rapide le déplacement pour atteindre la position fermée. Pour optimiser ce freinage avant la fermeture, la largeur de surface traitée ou modifiée SM1, SM2 sur la surface inférieure S5 pour le contact sur le cadre 3 peut être suffisamment grande, par exemple dépassant un dixième de la longueur développée de la surface inférieure S5. Cette largeur, adoptée dans les surfaces modifiées SM1, SM2, peut en outre être supérieure à la largeur de la surface de ralentissement SR1, SR2 correspondante prévue sur le cadre 3.

En référence à la , on a représenté une position instable d’angle A’ inférieur à l’angle A. Le couvercle 5 est décalé radialement vers l’extérieur pour les besoins d’illustration. La surface S5 inclut au moins une zone de freinage, annulaire éventuellement ou de composant de deux surface modifiées SM1, SM2. On peut noter que l’attraction magnétique peut aussi jouer pour obtenir une position inclinée stable sans partir de la position fermée, par exemple si le couvercle est amené dans la position illustré sur la . Un déplacement par basculement du plan P5 du couvercle peut s’opérer pour obtenir l’angle A stable (comme sur la , 4B ou les figures 6A-6B et 7B ) et avoir la surface S5 qui épouse localement la forme de la surface supérieure S3, tout en ayant les lignes de champ des éléments 6 et 7 qui sont alors mutuellement disposées dans un mode d’attraction.

Dans des variantes de réalisation, en complément de l’action magnétique utilisée, une butée mécanique peut être prévue au moins pour l’une parmi la position fermée et la position équilibré d’ouverture. Un relief peu profond, par exemple une rainure délimitée par un rebord, peut réaliser un arrêt dans le sens montant du couvercle 5. Eventuellement, l’effet de butée est directionnel, à l’aide d’une bordure ou arête biseautée, afin de verrouiller la position d’ouverture équilibrée lorsque le déplacement relatif du couvercle par rapport à la surface supérieure S3 est montant (dans le sens de déborder de plus en plus au-delà du bord supérieur B2), mais sans gêner (ou tout du moins sans interférence significative) dans le sens descendant du couvercle pour atteindre la position fermée.

Cette disposition avec effet de butée peut se combiner avec l’effet de guidage entre deux flancs 31, 32 tels qu’illustré dans les figures 6A, 6B et 8.

Afin de garantir le non retrait du couvercle 5 en position fermée, il peut être envisagé d’utiliser un sur-couvercle, éventuellement réservé au cas d’un conditionnement initial (avant achat) et/ou utilisable lorsque le conteneur 1 est embarqué/intégré dans un dispositif de taille plus importante, comme dans le cas de la .

Option d’utilisation en tant que bouchon ou sous-partie amovible d’un e unité de conditionnement

Dans des formes de réalisation, la paroi périphérique 20 peut former la face latérale externe d’un organe de fermeture 8 (bouchon pour flacon/bouteille par exemple ; voir sur la ) ou, alternativement, être embarqué dans une enveloppe externe d’un tel organe de fermeture 8. Plus généralement le conteneur 1 peut compléter une unité de conditionnement d’un produit au moins, incluant un produit identique ou différent du produit 41 contenu dans le volume intérieur V, en étant amovible par rapport à cette unité de conditionnement.

Le conteneur 1, de forme extérieure cylindrique ou non (la forme carrée et rectangulaire est bien entendu applicable), peut constituer tout ou partie d’un bouchon ou organe de fermeture comparable 8 obturant une ouverture 80d d’un récipient 80 de produit cosmétique ou de tout ensemble de conditionnement plus volumineux que le conteneur 1. Le récipient 80 présente un corps 80c dont la paroi latérale s’étend vers le haut depuis un fond 80a, l’ouverture 80d pouvant être formée sur le dessus du récipient 80, par exemple au niveau d’un col ou goulot 80b.

Une région de fixation RF peut être prévue dans le bouchon 8 afin de permettre une fixation de manière amovible sur une face externe latérale du goulot 80b, la fixation étant de préférence actionnée par une rotation autour d’un axe du récipient 80 qui peut être confondu avec l’axe longitudinal X, ici représenté sous forme d’axe central. Une forme rectangulaire, oblongue ou non-circulaire du bouchon 8 peut être adoptée dans certaines formes de réalisation.

Le conteneur 1 peut éventuellement être entièrement accessible sans recouvrement latéral pour la manipulation en tant que bouchon 8. Le mode de déplacement du couvercle par simple appui et assistance magnétique vers une position d’ouverture stable permet d’éviter une interférence entre la connexion/déconnexion du bouchon 8, par exemple par vissage, sur son récipient et la force ou poussée à exercer sur le couvercle 5 pour obtenir l’ouverture du conteneur 1.

Eventuellement, le bouchon 8 présente une portion d’obturation et une portion de préhension qui appartiennent à un sous-ensemble du bouchon 8 qui est séparable du conteneur 1, par exemple en formant un creux ou logement d’insertion L du conteneur 1. Ainsi, le récipient 80 peut rester fermé lorsque le conteneur 1 est extrait du logement L pour utilisation, le cas échéant dans un usage nomade. Le conteneur 1 est par exemple partiellement en saillie vers le haut par rapport au logement L ou accessible radialement par l’extérieur, ce qui peut permettre de le retirer sélectivement.

La présente divulgation ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, seulement à titre d’exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée. Par exemple, il a été décrit une base 2 avec le cadre 3 réalisée en une seule pièce avec la paroi externe/périphérique 20 formant un habillage externe du conteneur 1, éventuellement avec une partie de fond rapportée permettant de verrouiller une position du premier élément magnétique 6, 16. Dans des variantes, la base 2 peut être conçue avec un nombre différent de pièces, de préférence des pièces superposées permettant une insertion axiale de l’élément magnétique, par exemple dans une zone de gorge, lorsque ce dernier est de forme annulaire. La base 2 peut âtre aussi conçu par un assemblage de deux coques/moitiés ou parties complémentaires, éventuellement attachées de façon indémontable. Dans ce dernier cas, le premier élément 6 ou 16 peut s’étendre dans une cavité formée par les deux pièces ou parties complémentaires.

Également, la forme externe de la paroi extérieure 20 peut être non arrondie, polygonale éventuellement, même dans les options de réalisation utilisant un bord supérieur B2 circulaire. Il suffit pour cela d’adapter l’habillage extérieur.

Claims (16)

1. Conteneur (1) de produit, en particulier de produit cosmétique, comprenant :
   - une base (2) pourvue d’une paroi latérale (2b) s’étendant autour d’un axe longitudinal (X) depuis un fond (2a) pour délimiter un volume intérieur (V) qui est accessible par une ouverture axiale (O) et permet de contenir le produit (41) ;
   - un cadre (3), de forme annulaire, entourant l’ouverture axiale (O) et surmontant la paroi latérale (2b) en présentant une surface supérieure (S3) axialement opposée au fond (2a), le cadre (3) étant inclus dans ou solidaire de la base (2) ;
   - un couvercle (5) détachable par rapport à la base (2), le couvercle (5) étant mobile entre une position fermée, dans laquelle une portion d’obturation (5a) du couvercle (5) empêche l’accès au produit (41) en recouvrant ladite ouverture (O), et au moins une position ouverte ;
   - un couple magnétique (CM) comportant un premier élément (6 ; 16), porté par la base (2) à proximité et sous la surface supérieure du cadre (3), et un deuxième élément (7 ; 17) disposé dans une région périphérique (5b) du couvercle (5) qui entoure la portion d’obturation (5a) ;
   dans lequel la surface supérieure (S3) du cadre (3) présente une inclinaison avec pente descendante vers un dessus de la paroi latérale (2b), le couvercle (5) ayant une surface inférieure (S5) convexe ou bombée, de préférence apte à s’insérer en partie dans le volume intérieur (V) sous un niveau de l’ouverture axiale (O) dans la position fermée, ladite surface inférieure (S5) étant adaptée pour glisser sur la surface supérieure (S3) à la fois pour libérer l’ouverture axiale (O) en remontant le couvercle (3) d’un côté avec basculement de la portion d’obturation (5a) et pour redescendre le couvercle (5), respectivement en quittant et atteignant la position fermée,
   et dans lequel le premier élément (6 ; 16) permet d’attirer magnétiquement le deuxième élément (7 ; 17) dans une ou plusieurs positions de contact stable(s) entre la surface inférieure (S5) et la surface supérieure (S3), avec un effet d’attraction qui se combine avec un effet de glissement entre la surface inférieure (S5) du couvercle (5) et la surface supérieure (S3) du cadre (3) au moins à l’approche d’une telle position de contact stable.
2. Conteneur selon la revendication 1, dans lequel le couvercle (5) présente au moins deux positions de contact stables avec la surface inférieure (S5) reposant sur la surface supérieure (S3), qui incluent:
   - ladite position fermée, qui correspond à une fermeture complète stable par collage magnétique entre la surface inférieure (S5) du couvercle (5) et la surface supérieure (S3) du cadre (3) ; et
   - une position inclinée du couvercle (3) avec un angle prédéterminé, de préférence supérieur à 45° et inférieur à 90°, par rapport à un plan de l’ouverture axiale (O) ;
   ces deux positions étant rendues stables par un effet d’attraction magnétique utilisant une interaction magnétique entre le deuxième élément (7 ; 17) et le premier élément (6 ; 16).
3. Conteneur selon la revendication 2, dans lequel le couvercle (5) est apte à être basculé respectivement sur deux côtés opposés du cadre (3), le premier élément (6 ; 16) et le deuxième élément (7 ; 17) ayant chacun une extension annulaire autour de l’axe longitudinal (X).
4. Conteneur selon la revendication 3, dans lequel la surface supérieure (S3) du cadre (3) a une symétrie de révolution autour de l’axe longitudinal (X), qui est de préférence un axe central de la paroi latérale (2b),
   et dans lequel le couvercle (5) est déplaçable par glissement en suivant la pente de la surface supérieure (S3) suivant n’importe quelle direction d’éloignement radial par rapport à l’axe longitudinal (X), sachant que le premier élément (6) sollicite par répulsion le deuxième élément (7) vers la position fermée tant que le couvercle (5) est dans une position inclinée intermédiaire entre la position fermée et ladite position inclinée, en deçà d’un seul d’inclinaison du couvercle.
5. Conteneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface supérieure (S3) du cadre (3) présente au moins deux portions de surface opposées séparées entre elles par l’ouverture axiale (O), le premier élément (6 ; 16) s’étendant sous une première des deux portions de surface et/ou sous une deuxième des deux portions de surface,
   dans lequel la surface inférieure (S5), convexe, présente un profil courbé à complémentarité de forme avec un profil concave de la surface supérieure (S3), la surface supérieure (S3) remontant sélectivement de part et d’autre d’une portion de surface centrale qui inclut un fond du profil concave et à travers laquelle débouche l’ouverture axiale (O),
   et dans lequel le deuxième élément (17) est apte à être décalé latéralement par rapport à l’ouverture axiale (O) dans la position fermée.
6. Conteneur selon la revendication 5, dans lequel le premier élément (16) s’étend au moins sur un côté de l’ouverture, le couvercle (5) incluant un troisième élément (18), adapté pour être décalé par rapport à l’ouverture axiale (O), à l’opposé du deuxième élément (17), et permettant de réaliser un autre couple magnétique par interaction avec un premier élément (16) additionnel qui est diamétralement opposé au premier élément (16) interagissant magnétiquement avec le deuxième élément (17).
7. Conteneur selon la revendication 5 ou 6, dans lequel la base (2) inclut une paroi latérale additionnelle (20) entourant la paroi latérale (2b) de délimitation du volume intérieur (V), la paroi latérale additionnelle (20) présentant deux flancs (31, 32) opposés parallèles entre eux et chacun axialement saillant vers le haut par rapport à la surface supérieure (S3) du cadre (3), le couvercle (5) ayant deux flancs (51, 52) parallèles formant deux faces latérales externes opposées du couvercle, entre lesquelles s’étend la surface inférieure (S5), ce qui permet un guidage du couvercle (5) entre les flancs (120) de la paroi latérale additionnelle (20) lorsque le couvercle (5) repose par sa surface inférieure (S5) sur la surface supérieure (S3).
8. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la surface supérieure (S3), concave, a une forme généralement tronconique ou en partie de sphère limitée par deux de ses parallèles, en étant délimité extérieurement par un bord supérieur (B2) qui est de préférence circulaire, tandis que la surface inférieure (S5) du couvercle (5) présente :
   - une forme convexe permettant de glisser latéralement et vers le bas par contact sur la surface supérieure (S3) vers la position fermée depuis n’importe quelle zone d’un bord supérieur (B2) de la surface supérieure (S3); et
   - une symétrie autour d’un axe central du couvercle (5).
9. Conteneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le cadre est rigide et la surface supérieure du cadre, réalisée de préférence en matériau amagnétique, l’ouverture axiale (O) étant délimitée par un bord inférieur (B1) annulaire du cadre (3), depuis lequel s’étend une face interne de la paroi annulaire (2b), vers le fond (2a),
   et dans lequel le cadre (3) présente un bord supérieur (B2) annulaire de délimitation externe de la surface supérieure (S3), sachant qu’une différence de hauteur entre le bord supérieur (B2) et le bord inférieur (B1) est :
   - inférieure ou égale à une extension de bombement du couvercle (5), mesurée parallèlement à l’axe longitudinal (X) dans la position fermée ; et
   - supérieure à une dimension maximale du deuxième élément (7 ; 17), mesurée parallèlement à l’axe longitudinal (X) dans la position fermée.
10. Conteneur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une pièce (200 ; 201) est distribuée entre la base (2) et le cadre (3), en incluant de préférence une paroi latérale additionnelle (20) entourant la paroi latérale (2b) de délimitation du volume intérieur (V).
11. Conteneur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le couvercle (5) présente quatre pentes complémentaires et convergentes, s’étendant depuis un bord respectif (b1, b2, b3, b4), de préférence rectiligne,
    et dans lequel les quatre pentes permettent chacune au couvercle en position fermée de remonter par glissement sur le cadre (3) dont la surface supérieure (S3) est divisée en quatre secteurs angulaires qui sont délimités chacun, supérieurement, par un bord préférentiellement rectiligne faisant partie d’un bord supérieur (B2’’) généralement rectangulaire ou carré de délimitation de la surface supérieure (S3).
12. Conteneur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’un au moins parmi le cadre (3) et le couvercle (5) comprend une ou plusieurs portions de surface (SM1, SM2, SR1, SR2) qui sont :
    - configurées pour freiner le glissement du couvercle (5) par rapport à la surface supérieure (S3) du cadre ; et
    - disposées à distance par rapport à ou essentiellement décalées plus haut que l’ouverture axiale (O) dans la position fermée.
13. Conteneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le couvercle (5) présente une structure creuse permettant de loger intérieurement le deuxième élément (7 ; 17) dans le couvercle (5), le long d’une pièce définissant la surface inférieure (S5) du couvercle,
    et dans lequel la pièce définissant la surface inférieure (S5) du couvercle (5) a une forme de demi-coque.
14. Conteneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le couvercle (5) présente une structure creuse permettant de loger intérieurement le deuxième élément (7 ; 17) dans le couvercle (5) contre une portion de contact (PC) inférieure du couvercle, pour le contact contre la surface supérieure (S3) du cadre (3) dans la position fermée, la portion de contact (PC) se situant dans la région périphérique (5b),
    et dans lequel le couvercle (5) présente une gorge (G) formée sur la portion de contact (PC) et dont un fond de gorge est obtenu en amincissant la portion de contact (PC), pour permettre de réduire localement la distance entre :
    - la surface supérieure (S3) du cadre,
    - et le deuxième élément (7 ; 17) qui s’insère dans ladite gorge (G).
15. Conteneur selon la revendication 1 ou 2 ou selon l’une quelconque des revendications 5 à 14 lorsqu’elles dépendent de la revendication 1 ou 2, dans lequel l’un parmi le premier élément et le deuxième élément du couple magnétique est sous forme d’une bille déplaçable dans un canal annulaire, qui s’étend autour de l’ouverture axiale (O) dans la position fermée.
16. Utilisation du conteneur (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le conteneur (1), de préférence de forme cylindrique, constitue tout ou partie d’un bouchon (8) obturant une ouverture (7) d’un récipient (80) de produit cosmétique.