FR3135439A1 - Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage - Google Patents

Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage Download PDF

Info

Publication number
FR3135439A1
FR3135439A1 FR2204589A FR2204589A FR3135439A1 FR 3135439 A1 FR3135439 A1 FR 3135439A1 FR 2204589 A FR2204589 A FR 2204589A FR 2204589 A FR2204589 A FR 2204589A FR 3135439 A1 FR3135439 A1 FR 3135439A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
rollers
rolling
equal
track
running gear
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR2204589A
Other languages
English (en)
Other versions
FR3135439B1 (fr
Inventor
Jacques PILET
Jerome Kinsey
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Matisa Materiel Industriel SA
Original Assignee
Matisa Materiel Industriel SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Matisa Materiel Industriel SA filed Critical Matisa Materiel Industriel SA
Priority to FR2204589A priority Critical patent/FR3135439B1/fr
Publication of FR3135439A1 publication Critical patent/FR3135439A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR3135439B1 publication Critical patent/FR3135439B1/fr
Active legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B62LAND VEHICLES FOR TRAVELLING OTHERWISE THAN ON RAILS
    • B62DMOTOR VEHICLES; TRAILERS
    • B62D55/00Endless track vehicles
    • B62D55/08Endless track units; Parts thereof
    • B62D55/18Tracks
    • B62D55/20Tracks of articulated type, e.g. chains
    • B62D55/205Connections between track links
    • B62D55/21Links connected by transverse pivot pins
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B62LAND VEHICLES FOR TRAVELLING OTHERWISE THAN ON RAILS
    • B62DMOTOR VEHICLES; TRAILERS
    • B62D55/00Endless track vehicles
    • B62D55/08Endless track units; Parts thereof
    • B62D55/14Arrangement, location, or adaptation of rollers

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Transportation (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Machines For Laying And Maintaining Railways (AREA)

Abstract

L'invention concerne un train de roulage (200) pour un chariot de support (1) d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée, comportant un châssis (210) portant des rouleaux (220) destinés à rouler sur une portion de voie sans rails ou sur une chenille (100) roulant sur une portion de voie sans rails, les rouleaux (220) étant guidés en rotation par rapport au châssis (210) autour d’axes de rotation parallèles à une direction transversale (Y) du châssis (210), caractérisé en ce que les axes de rotation d’au moins vingt rouleaux coplanaires parmi les rouleaux (220) sont situés dans un même plan de roulage (P), avec une distance entre rouleaux coplanaires adjacents inférieure ou égale, de préférence strictement inférieure, à 55 mm. (Fig. 11)

Description

Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage Domaine technique de l’invention
L'invention concerne, de façon générale, le domaine technique des machines de pose ou de rénovation d’une voie ferrée.
L’invention se rapporte plus spécifiquement à un train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée, et à un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée muni d’au un tel train de roulage.
État de la technique antÉrieure
Les constructeurs ou gestionnaires de réseaux de transport par chemin de fer ont régulièrement besoin de construire de nouvelles voies ferrées ou de refaire des voies ferrées existantes, c'est-à-dire de remplacer certains des éléments qui les composent tels que les rails et les traverses supportant les rails, ainsi que les moyens de fixation et autres accessoires. Une grande part de ce besoin de renouvellement est due a l'usure des voies, mais il peut aussi s'agir de remplacer des modèles anciens par des modèles plus récents pour permettre de meilleures performances. De telles opérations de pose ou de rénovation de voies ferrées sont réalisées en utilisant un convoi ferroviaire comprenant de multiples machines spécialisées pour réaliser les différentes opérations bien spécifiques.
Durant ces opérations, le convoi ferroviaire est généralement amené à évoluer sur une portion de voie sans rails, en particulier directement sur des traverses.
Des solutions de chariot à chenilles existent, les chariots étant configurés pour évoluer le long de la portion de voie sans rails pendant ces opérations de pose ou de rénovation de voies ferrées.
Toutefois, pour des raisons de coûts et durée de vie différente le renouvellement des rails se fait de plus en plus déphasé du renouvellement des traverses. La problématique de la protection des traverses sur lesquelles circule un chariot à chenilles pendant ces opérations prend donc une place grandissante.
On connaît des solutions répondant à une telle problématique, telles que celle divulguée dans le document DE202021001054 qui propose d'entourer la chenille d'une bande de matériau de protection en caoutchouc. Toutefois, de tels mécanismes sont complexes car ils impliquent de gérer le déplacement distinct de la chenille et de la courroie de protection en caoutchouc et, en pratique, engendre un certain nombre de contraintes lors de son utilisation qui nécessitent des opérations de maintenance régulière, par exemple pour protéger ces éléments de l’environnement extérieur et éviter de dégrader leur fonctionnement.
L’invention vise à remédier à tout ou partie des inconvénients de l’état de la technique en proposant notamment une solution permettant de mieux protéger les traverses, notamment au niveau de leurs chanfreins, pendant les opérations de pose ou de renouvellement de rail tout en améliorant les chariots du convoi, tant en ce qui concerne leur simplicité que leur fiabilité.
Pour ce faire est proposé, selon un premier aspect de l'invention, un train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée, comportant un châssis portant des rouleaux destinés à rouler sur une portion de voie sans rails ou sur une chenille roulant sur une portion de voie sans rails, les rouleaux étant guidés en rotation par rapport au châssis autour d’axes de rotation parallèles à une direction transversale du châssis, caractérisé en ce que les axes de rotation d’au moins vingt rouleaux coplanaires parmi les rouleaux sont situés dans un même plan de roulage, avec une distance entre rouleaux coplanaires adjacents inférieure ou égale, de préférence strictement inférieure, à 55 mm.
Grâce à une telle combinaison de caractéristiques, on obtient un effet synergétique contribuant à la minimisation de l'usure des traverses.
Selon un mode de réalisation, la distance entre rouleaux coplanaires adjacents est supérieure ou égale, de préférence strictement supérieure, à 45 mm.
Selon un mode de réalisation, le train de roulage comporte des bandes de roulage en matériau élastomère destinées à venir en contact avec la portion de voie sans rail.
Selon un mode de réalisation, une épaisseur de chacune des bandes de roulage est supérieure ou égale à 6 mm, de préférence supérieure ou égale à 10 mm, et/ou inférieure ou égale à 15 mm, de préférence inférieure ou égale à 12 mm.
Selon un mode de réalisation, chaque bande de roulage présente une dureté supérieure ou égale à 92 shore A, et/ou inférieure ou égale à 97 shore A.
Selon un mode de réalisation, les bandes de roulages sont deux à deux en recouvrement partiels dans une direction perpendiculaire à la direction transversale du châssis.
Selon un mode de réalisation, les bandes de roulage sont formées sur les rouleaux.
Selon un mode de réalisation, les bandes de roulage sont formées sur une chenille interposée entre les rouleaux et la portion de voie sans rails.
Selon un autre aspect, l’invention concerne également un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée remarquable en ce qu’il comprend au moins un train latéral de roulage tel que décrit ci-avant, de préférence au moins deux trains de roulage.
brÈve description des figures
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :
: une vue en perspective isométrique d’un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée selon un premier mode de réalisation ;
: une vue de dessus en perspective isométrique d’un train de roulage à chenille pour le chariot de support de la ;
: une vue de face du train de roulage à chenille de la ;
: une vue de dessous en perspective isométrique du train de roulage à chenille de la ;
: une vue d’un maillon de chenille du train de roulage à chenille de la ;
: une vue en perspective isométrique d’une partie d’une chenille du train de roulage à chenille de la ;
: une vue de dessous de la chenille de la ;
: une vue de face de la chenille de la .
: une vue en perspective isométrique d’un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée selon un second mode de réalisation ;
: une vue de dessus en perspective isométrique d’un train de roulage pour le chariot de support de la ;
: une vue de face du train de roulage de la , dans une position roulant sur une portion de voie sans rails ;
: une vue de dessous en perspective isométrique du train de roulage de la ;
: une vue de détail de la ;
: une vue de dessus de la ;
: une vue de face des rouleaux de la ;
: une vue en coupe transversale d’une variante du second mode de réalisation ;
: une vue en coupe transversale d’une autre variante du second mode de réalisation.
Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures.
Dans la description et les revendications, pour clarifier la description et les revendications, on adoptera à titre non limitatif la terminologie longitudinal, transversal et vertical en référence au trièdreX,Y,Zindiqué aux figures.
description DÉTAILLÉE d’un mode de rÉalisation
Les figures 1 à 8 illustrent des vues concernant un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée selon un premier mode de réalisation.
La illustre une vue d’un chariot de support1d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée (non illustrée), selon ce premier mode de réalisation. Le chariot de support 1 comprend deux trains de roulage 200 disposés latéralement par rapport au chariot de support 1 et parallèlement l’un par rapport à l’autre de façon symétrique par rapport à un plan vertical parallèle à une direction longitudinale X du chariot de support 1.
Chaque train de roulage200latéral comprend un châssis210portant des rouleaux220destinés à rouler sur une portion de voie sans rails ou sur une chenille100roulant sur une portion de voie sans rails, les rouleaux220étant guidés en rotation par rapport au châssis210autour d’axes de rotationBparallèles à une direction transversaleYdu châssis210
Dans ce premier mode de réalisation, les rouleaux220comprennent, et même sont constitués par, des galets220de guidage d’une chenille100afin de guider ladite chenille100durant son mouvement de rotation autour des galets220de guidage.
Les châssis210 des deux trains de roulage200 sont reliés ensemble de sorte à former, un châssis principal du chariot de support1. Ce châssis principal, ainsi que les châssis2 10de chacun des deux trains de roulage200 présentent des interfaces de fixation pour y fixer notamment un ensemble de moyens de liaison avec la machine de pose ou de rénovation de la voie ferrée. Par exemple, ces interfaces de fixation sont configurées pour recevoir au moins un parallélogramme déformable et des moyens pour le commander comprenant par exemple un ensemble de vérins, de sorte à pouvoir déplacer au moins suivant une composante verticale le chariot de support1. Ainsi, il est possible de monter le chariot de support1 dans une position surélevée par rapport à un plan de roulageP0, et de descendre le chariot de support1 dans une position où les chenilles100reposent et sont en appui contre une surface de roulage contenue dans le plan d’appui sur la portion de voie sans railP0.
Un train de roulage200 selon le mode de réalisation de la est illustré plus en détail sur les figures 2 , 3 et 4 .
La chenille100est constituée d’un assemblage articulé100’ d’une pluralité de maillons10. De cette manière, chaque chenille100d’un train de roulage200associé définit une chaîne sans fin, ou boucle, de maillons10articulés deux à deux disposés autour des galets220de guidage situés du même côté du chariot de support1, associé à l’un des trains de roulage200donné, de façon à s’interposer entre ceux-ci et le plan d’appui sur la portion de voie sans railP0.
Chaque maillon10de chenille100comporte une pièce métallique monobloc11définissant deux axes d’articulationA1,A2parallèles et distants l’un de l’autre. Chacun des deux axes d’articulationA1,A2est parallèle à une direction transversaleYdu châssis210associé. La pièce métallique est monobloc11et présente une portion centrale12située entre les deux axes d’articulationA1,A2et deux portions d’extrémité opposées13,14de part et d’autre de la portion centrale12. Chacune des portions d’extrémité13,14est associée à l’un des deux axes d’articulationA1,A2.
Chacune des portions d’extrémité13,14comporte plusieurs doigts15parallèles séparés deux à deux par des espaces16sans doigt et traversés par des trous17alignés suivant l’axe d’articulationA1,A2associé.
Un exemple de maillon10selon ce mode de réalisation est illustré plus en détail sur la . L’assemblage articulé100’ de ces maillons10deux à deux pour former la chenille100 est quant à lui illustré plus en détails sur les figures 6 , 7 et 8 .
L’assemblage articulé100’ de deux des maillons10de la chenille100est réalisé lorsque les doigts15d’une portion d’extrémité d’un premier des deux maillons10parmi deux des maillons assemblés sont insérés dans les espaces16sans doigt d’une portion d’extrémité d’un deuxième des deux maillons10 parmi deux des maillons assemblés de sorte à être entrecroisés. L’entrecroisement des doigts15de deux portions d’extrémités13,14de deux maillons10distincts permets d’obtenir un alignement des trous de chacun des doigts15 entrecroisés associés, et ainsi former un orifice, ici traversant, délimité par la succession des trous17de chacun des doigts15 concernés alignés suivant un axe parallèle à une direction transversaleYdu châssis210associé. Un gond1 1 7inséré dans cette succession de trous17alignés de chacun des doigts15 entrecroisés des portions d’extrémités13,14de deux maillons10distincts permet d’assurer une liaison entre ces maillons10. On notera que chacun des doigts15présente une largeur, suivant un axe parallèle à la direction transversaleY, qui peut être égale pour une même portion d’extrémité13,14, et de préférence pour un même maillon10. Toutefois, la largeur des doigts15 peut aussi être variable, par exemple de largeur croissante dans le sens transversalYdu centre vers des bords latéraux des portions d’extrémité13,14 du maillon10 associé.
Comme illustré en détails sur les figures 7 et 8 en référence à deux maillons10,10’assemblés ensemble, chacun muni de deux axes d’articulationA1,A2 etA1’,A2’respectivement : les trous17des portions d’extrémités distinctes des deux maillons10,10’ adjacents permettent de mutualiser les deux axes d’articulationA2,A1’des portions d’extrémités associées de sorte à ce qu’ils soient coaxiaux en position entrecroisées pour former l’articulation entre ces deux maillons10,10’ adjacents.
Afin de maintenir le gond1 1 7dans l’assemblage articulé100’, et notamment éviter sa mobilité en translation suivant l’axe géométrique d’articulationA1, A2, celui-ci est bloque dans les deux directions par des moyens de blocage en translation. Ces moyens de blocages peuvent comporter par exemple un épaulement contre lequel vient buter le gond117d’un côté de l’articulation et un point de soudure situé de l’autre côté de l’articulation pour le souder avec le maillon10associé.
Pour un maillon10donné, la pièce métallique monobloc11comporte :
  • une face de roulement18située d’un côté d’un plan géométrique de référence ou plan de roulagePcontenant les deux axes d’articulationA1,A2, cette face de roulement18étant située d’un côté intérieur de la chenille 100. La face de roulement18comporte deux pistes de roulement181contre lesquelles viennent rouler les galets220de guidage de la chenille100, les pistes de roulement181étant séparées par une nervure de guidage180permettant un guidage simple des maillons10et donc de la chenille100; et
  • une face opposée19à la face de roulement18située d’un autre côté du plan géométrique de référence ou plan de roulageP, cette face opposée1 9étant située d’un côté extérieur de la chenille100.
Chaque train de roulage200comporte des bandes de roulage20en matériau élastomère destinées à venir en contact avec la portion de voie sans rail. Ces bandes de roulage prennent la forme d’une couche de matériau élastomère sur chacun des maillons10. Dans ce premier mode de réalisation, les bandes de roulage20sont formées sur la chenille100interposée entre les rouleaux formant galets220et la portion de voie sans rails.
Plus précisément, la face opposée19de chaque maillon est recouverte d’une couche de matériau élastomère20recouvrant la portion centrale12et une partie au moins de chacun des doigts15des deux portions d’extrémité13,14. Cette couche de de matériau élastomère20 étant situé du côté de la chenille100orienté vers l’extérieur, opposée au châssis210, elle assure d’une part une bonne adhérence du chariot sur la surface de roulage, contenue dans le plan d’appui sur la portion de voie sans railP0. Par ailleurs, cette couche de matériau élastomère20 permet d’éviter toute dégradation de la matière contre laquelle le chariot de support1est posé. En particulier, lorsque le chariot de support1est posé sur une portion de voie sans rails, c’est-à-dire directement sur des traverses2de la voie ferrée, la couche de matériau élastomère20vient s’interposer entre le maillon10associé et les traverses2protégeant ainsi lesdites traverses2.
Plusieurs procédés de fabrication d’un maillon20peuvent être mis en œuvre pour permettre la mise en place de la couche de matériau élastomère20 sur la pièce métallique monobloc11. Parmi les procédés possibles, on peut citer la vulcanisation d’un matériau élastomère vulcanisable. Dans ce cas, la vulcanisation est effectuée avec apport de chaleur et de pression. Une variante de la vulcanisation est le collage à froid. On notera que la couche de matériau élastomère20 pourrait être armé. Une telle armature pourrait par exemple être un tissu. Ce tissu peut avantageusement être de couleur, par exemple rouge, pour servir de témoin d’usure facilement visible et détectable des couches de matériau élastomère20 de chacun des maillons10.
Pour garantir une continuité d’appui du chariot de support1sur une couche de matériau élastomère20, les bandes de roulage20, à savoir ici les couches de matériau élastomère20des maillons10, sont deux à deux en recouvrement partiels dans une direction perpendiculaire à la direction transversaleYdu châssis210, à savoir dans une direction longitudinale ici. En particulier, cette caractéristique est obtenue par le fait que la face opposée19de chaque maillon10est recouverte par la couche de matériau élastomère20recouvrant la portion centrale12et une partie au moins de chacun des doigts15des deux portions d’extrémité13,14, ceci pour chacun des maillons10de la chenille100.
En particulier, dans ce mode de réalisation, la couche de matériau élastomère20de chacun des maillons10couvre intégralement une portion principale21de la face opposée19délimitée par les deux axes d’articulationA1,A2, et couvre une partie au moins des doigts15des deux portions d’extrémité13,14au-delà de la portion principale21.
Comme cela est visible en particulier sur la , on obtient dans une position assemblée des maillons10, les doigts 15 d’une portion d’extrémité de chaque maillon 10 de la chenille 100 insérés dans les espaces 16 sans doigt de l’une des portions d’extrémité du maillon 10 adjacent, la couche de matériau élastomère 20 s’étendant au-delà de la portion principale 21, on obtient au niveau des d’une portion d’extrémité 13, 14 de chaque maillon 10, un entrecroisement des couches de matériau élastomère 20 adjacentes deux à deux.
Pour garantir une résistance nécessaire et suffisante aux couches de matériau élastomère20, celle-ci est configurée de sorte que la bande de roulage, soit ici la couche de matériau élastomère20, présente une épaisseuresupérieure ou égale à6mm, de préférence supérieure ou égale à10mm, et/ou inférieure ou égale à15mm, de préférence inférieure ou égale à12mm. Pour les mêmes raisons de résistance, le matériau élastomère constitutif de la couche20est choisi de sorte à présenter une dureté supérieure ou égale à92shore A, et/ou inférieure ou égale à97shore A.
Le matériau élastomère utilisé peut être naturel ou synthétique. Le caoutchouc est un exemple de matériau élastomère pouvant être utilisé dans le cadre de cette application.
Les doigts15des maillons10présentent des extrémités arrondies, l’arrondi de chacun desdits doigts15étant délimité par une surface de raccordement150arrondie réalisant la jonction entre une surface de la face de roulement18et une surface de la face opposée19. Un centre de courbure de la surface de raccordement150arrondie est de préférence contenu dans le plan géométrique de référence ou plan de roulagePcontenant les deux axes d’articulationA1,A2. La surface de raccordement150arrondie de sorte à être convexe. Au niveau des doigts15, les surfaces de raccordement150arrondies délimitent longitudinalement le maillon10associé.
La couche de matériau élastomère20présente des portions inclinées, par exemple incurvées ou chanfreinées22, recouvrant chacune une portion arrondie de l’extrémité arrondie de chacun des doigts15du côté de la face opposée19à la face de roulement18.
Les doigts15de chacune des deux portions d’extrémité13,14ont des faces latérales151de guidage transversal planes perpendiculaires aux axes d’articulationA1,A2et délimitant deux à deux les espaces16sans doigt, transversalement.
Longitudinalement, les espaces16sans doigt de chacune des deux portions d’extrémité13,14ont une face160formant un fond d’espaces présentant une forme complémentaire de celle du doigt15 qu’elle reçoit. Notamment, le fond des espaces16 délimitent localement longitudinalement le maillon10associé et ont une face arrondie concave dont la courbure est égale à celle des surfaces de raccordement150arrondies des doigts associés. De cette manière, on favorise le guidage en rotation des maillons10articulés deux à deux tout en protégeant la liaison de l’environnement extérieur tels que des poussières ou des gravats.
La portion principale21de la face opposée19de chacun des maillons10est plane de sorte à maximiser la surface de contact et la répartition des efforts lorsque les maillons sont en appui sur la portion de voie sans rail.
La couche de matériau élastomère20est formée d’un seul tenant et continue, c’est-à-dire sans discontinuité tel qu’un trou, de sorte à améliorer sa tenue sur la pièce métallique monobloc11. La couche de matériau élastomère20présente également une épaisseureconstante, même lorsqu’elle recouvre une partie au moins des doigts15des deux portions d’extrémité13,14au-delà de la portion principale21. De cette manière, on garantit une homogénéité de la protection de la portion de voie sans rail avec la chenille100associée, même dans les zones articulées, au niveau des articulations entre maillons10.
Comme cela est illustré en détail sur la chaque maillon est configuré de sorte qu’un entraxedmesuré entre les axes d’articulations A1, A2 des portions d’extrémité 13, 14 est supérieur ou égal à 45 mm et/ou, de préférence et, inférieur ou égal à 55 mm. De cette manière on maximise la surface de contact et on garantit une répartition suffisante des efforts sur différents maillons 10.
Un entraxeDentre deux galets220adjacents est supérieur ou égal à45mm et/ou inférieur ou égal à55mm pour maximiser le nombre de point de transfert de la charge sur chaque traverse2.
Par ailleurs, les galets220sont montés en rotation autour d’axesBparallèles aux axes d’articulationA1,A2des maillons10. Un entraxeDdes galets est configuré de sorte à être strictement supérieur à la valeur de l’entraxedpris entre les axes d’articulationA1,A2des maillons10et strictement inférieur à la valeur de deux fois l’entraxedpris entre les axes d’articulationA1,A2des maillons10. Il est entendu que tous les galets présentent un entraxeDidentique. De mêmes, tous les maillons10sont ici identiques et présentent un entraxedidentique.
Conformément à l’invention, et pour maximiser encore ce nombre de points de transfert, chaque train de roulage200est configuré de sorte que les axes de rotationBd’au moins vingt galets220coplanaires parmi les galets220sont situés dans un même plan de roulage, ceci avec un entreD,soit une distanceDentre rouleaux galets220coplanaires adjacents inférieure ou égale, de préférence strictement inférieure, à55mm pour maximiser le nombre de point de transfert de la charge sur chaque traverse2. De préférence encore, la distanceDentre rouleaux coplanaires adjacents est supérieure ou égale, de préférence strictement supérieure, à45mm.
Dans le mode de réalisation illustré ici, l’entraxeDdes galets220est configuré de manière que toujours au moins trois galets s’appuient sur une traverse2et/ou, de préférence et, la longueur du chariot de support1est configurée en sorte qu’il repose toujours sur au moins trois traverses2, de préférence quatre traverses2. Pour cela, une longueur du sous-ensemble des galets/rouleaux220coplanaires est de préférence supérieure ou égale à 1800 mm, et de préférence encore supérieure ou égale à 1950 mm.
Pour éviter une usure prématurée des chanfreins des traverses2, le châssis210de chaque train de roulage200 comporte au moins une portion d’extrémité, portant des galets22 1d’extrémités de sorte que, le long de cette portion d’extrémité, les maillons10évoluent le long d’un plan oblique, c’est-à-dire que leur plan de roulagePsont inclinés par rapport au plan d’appui sur la portion de voie sans railP0.
Pour faciliter la fabrication et diminuer le coût unitaire, l’ensemble des maillons10de la chenille100, et du chariot de support1sont identiques. Pour permettre un entrecroisement successif des portions d’extrémité13,14des maillons10deux à deux malgré qu’il soit identiques, les doigts15de l’une des deux portions d’extrémité13,14sont positionnés chacun entre deux plansP1,P2perpendiculaires aux axes d’articulationA1,A2et délimitant des espaces16sans doigt de l’autre des deux portions d’extrémité13,14.
Les figures 9 à 15 illustrent des vues concernant un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée selon un deuxième mode de réalisation. Ce deuxième mode de réalisation diffère essentiellement du premier mode de réalisation en ce que les bandes de roulage223sont formées sur les rouleaux220de sorte que la structure est simplifiée. En effet, dans ce deuxième mode de réalisation, la structure de coopération entre des galets220et la chenille100est remplacée par un agencement de rouleaux220sur lesquels les bandes de roulage223sont directement formées.
La illustre une vue d’un chariot de support1d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée (non illustrée), selon ce deuxième mode de réalisation. Le chariot de support1comprend deux trains de roulage200disposés latéralement au chariot de support1et parallèlement l’un par rapport à l’autre de façon symétrique par rapport à un plan vertical parallèle à une direction longitudinaleXdu chariot de support1.
Chaque train de roulage200comprend un châssis210portant des rouleaux220destinés à rouler sur une portion de voie sans rail, les rouleaux220étant guidés en rotation par rapport au châssis210autour d’axes de rotationBparallèles à une direction transversaleYdu châssis210.
Les châssis210 des deux trains latéraux de roulage200 sont reliés ensemble de sorte à former, un châssis principal du chariot de support1. Ce châssis principal, ainsi que les châssis21 0de chacun des deux trains latéraux de roulage200 présentent des interfaces de fixation pour y fixer notamment un ensemble de moyens de liaison avec la machine de pose ou de rénovation de la voie ferrée. Par exemple, ces interfaces de fixation sont configurées pour recevoir au moins un parallélogramme déformable et des moyens pour le commander comprenant par exemple un ensemble de vérins, de sorte à pouvoir déplacer au moins suivant une composante verticale le chariot de support1. Ainsi, il est possible de monter le chariot de support1dans une position surélevée par rapport à un plan d’appui sur la portion de voie sans railP0, et de descendre le chariot de support1dans une position où les rouleaux220reposent et sont en appui contre une surface de roulage contenue dans le plan d’appui sur la portion de voie sans railP0.
Un train de roulage200 selon le mode de réalisation de la est illustré plus en détail sur les figures 10 , 11 et 12 .
Chacun des rouleaux220comporte un arbre221et présente une pluralité de portions annulaires222successives alternant le long de la direction transversaleYau moins une bande de roulage223formée sur le rouleau220solidaire de l’arbre221et au moins un espace224sans bande de roulage.
Dans ce mode de réalisation, chacun des rouleaux220présente quatre portions annulaires222successives alternant le long de la direction transversaleY:
  • deux bandes de roulage223solidaire de l’arbre221; et
  • deux espaces224sans bande de roulage.
Cette alternance de portions annulaires distinctes permet de ne pas avoir deux bandes de roulage223 ou deux espaces224sans bande de roulage adjacentes. Les efforts repris sont ainsi mieux répartis.
Conformément à l’invention, lorsque les rouleaux220sont montés sur le châssis210du train latéral de roulage200associé, chaque bande de roulage223de l’un quelconque des rouleaux220est insérée dans un espace224sans bande de roulage d’au moins un rouleau220adjacent parmi les rouleaux220. De cette manière, les bandes de roulage223sont deux à deux en recouvrement partiels dans une direction longitudinaleXperpendiculaire à la direction transversaleYdu châssis210. On réduit ainsi la distance suivant la direction longitudinaleXentre les axes de rotationBdeux à deux des rouleaux220.
La portion annulaire222de chaque rouleau220d’un des espaces sans bande de roulage présente un diamètre extérieur strictement inférieur à un diamètre extérieur de la portion annulaire222de chaque rouleau220pris au niveau d’une bande de roulage223. De préférence, les portions annulaires222des rouleaux220du chariot de support1correspondant à un espace224sans bande de roulage présentent un diamètre égal, et de préférence encore égal au diamètre extérieur de l’arbre221.
De préférence, l’arbre221présente des surépaisseurs formant un bourrelet annulaire ou une couronne au niveau de chaque portion annulaire222de l’arbre221correspondant à une bande de roulage223. Cette couronne annulaire de l’arbre221est disposée entre, ou interposée entre, un corps central de l’arbre221présentant une enveloppe cylindrique et la bande de roulage223. Cette couronne annulaire peut être rapportée ou formée monobloc avec l’arbre221. De préférence, l’arbre est formé à partir d’au moins un matériau(x) métallique(s). Une telle couronne est optionnelle mais est avantageuse en ce qu’elle permet de minimiser l’épaisseureradiale de la bande de roulage223tout en augmentant le diamètre extérieur de la portion annulaire222correspondante, la couronne ayant alors une fonction de rehausse radiale. La couronne présente dans ce cas une largeur égale à la largeur de la bande de roulage223associée, et donc de la portion annulaire associée qui est de préférence constante. L’utilisation d’un couronne rapportée présente l’avantage de permettre une standardisation des composants.
L’arbre221a un diamètreAsupérieur ou égal à l’épaisseur radiale de chaque bande de roulage223, de préférence supérieur ou égal à22mm et/ou, de préférence et, inférieur ou égal à28mm.
Chaque bande de roulage223est en matériau élastomère et destinée à venir en contact avec la portion de voie sans rail, de préférence vulcanisé sur l’arbre221, et a de préférence une dureté supérieure ou égale à92shore A, et/ou inférieure ou égale à97shore A.
Dans un mode de réalisation alternatif, illustré sur la , chacun des rouleaux220présente deux portions annulaires222successives alternant le long de la direction transversaleY entre :
  • une bande de roulage223solidaire de l’arbre221; et
  • un espace224sans bande de roulage.
Dans un autre mode de réalisation alternatif, illustré sur la , chacun des rouleaux220présente trois portions annulaires222successives alternant le long de la direction transversaleY:
  • deux bandes de roulage223solidaire de l’arbre221et un espace224sans bande de roulage pour une première partie desdits rouleaux220 ;
  • une bande de roulage223solidaire de l’arbre221et deux espaces224sans bande de roulage pour une deuxième partie desdits rouleaux220 .
Dans ces modes de réalisation les rouleaux ne sont pas identiques et les rouleaux d’une première partie des rouleaux220 sont alternés successivement avec les rouleaux d’une deuxième partie des rouleaux220de sorte à être entrecroisés. De cette manière, on ne retrouve pas deux rouleaux adjacents d’une même partie des rouleaux220.
Chaque train latéral de roulage200est configuré de sorte à ce que les rouleaux220sont suffisamment espacés pour éviter les frottements et éviter au maximum des blocages récurrents dû à l’environnement extérieur extrême (gravats, poussières, etc.), mais suffisamment proches pour gagner en compacité et en répartition des points d’appui sur les traverses2. Les bandes de roulage223ont un diamètred, un entraxeDdéfinit entre l’axe de rotationBde chaque rouleau220et l’axe de rotation Bdu ou des rouleaux220adjacents, les arbres ont un diamètreApris notamment au niveau d’une portion annulaire formant un espace224sans bande de roulage, tels que :
Ces valeurs d’intervalle prises entre un minimum à 0,5 mm et un maximum à 3 mm définissent ainsi l’espace séparant longitudinalement des portions annulaires adjacentes.
De préférence, les diamètresddes bandes de roulage223 de l’ensemble des rouleaux220 des trains latéraux de roulage200 du chariot1sont égaux et les diamètresAdes arbres correspondant aux diamètres des espaces224sans bande de roulage de l’ensemble des rouleaux220 des trains latéraux de roulage200 du chariot1sont égaux.
De manière générale, on s’assure de préférence que chaque rouleau220comprend un nombre égal de bandes de roulage223et d’espace224, ce nombre étant un nombre entier de préférence supérieur ou égal à2. Ceci améliore la répartition des efforts, plus homogène.
Les rouleaux220sont montés solidaires les uns des autres pour former un ensemble rigide grâce à leurs fixations au châssis210lui -même. Pour cela, chaque arbre221de rouleaux220comporte deux portions d’extrémité axiale2210, dans le sens de la direction transversaleYdu train latéral de roulage200associé, les portions d’extrémité2210étant logées chacune dans un logement212du châssis210, formant ainsi un palier lisse de part et d’autre des portions annulaires222. Chaque portion d’extrémité axial2210comporte une face cylindrique2211en contact glissant avec une piste de guidage cylindrique du châssis210ou, le cas échéant, avec un coussinet interposé entre la face cylindrique2211et la piste de guidage.
Pour faciliter la fabrication et diminuer le coût unitaire, l’ensemble des rouleaux220du train latéral de roulage200et du chariot de support1peuvent être identiques. Dans ce cas, le châssis peut être configuré pour recevoir les rouleaux220parallèlement à la direction transversaleYdu train latéral de roulage200, alternativement dans un premier sens et dans un deuxième sens, opposé au premier sens. De cette manière on peut fabriquer une pièce du même type réduisant les coûts de production. Il suffit de positionner les rouleaux220 de sorte à ce qu’il soit alternativement dans un sens et dans l’autre pour garantir un entrecroisement des parties annulaires complémentaires des rouleaux220 deux à deux.
Pour maximiser le nombre de points de transfert sur la portion de voie sans rails, notamment sur les traverses2, chaque train latéral de roulage200est configuré de sorte que des axes de rotationBd’au moins vingt (20) rouleaux220coplanaires parmi les rouleaux220sont situés dans un même plan de roulageP. De préférence, on choisira que les axes de rotationBd’au moins trente (30) des rouleaux220, de préférence d’au moins trente-cinq (35) des rouleaux220, parmi les rouleaux220sont coplanaires, situés dans un même plan de roulageP.
Dans le mode de réalisation illustré ici, le dimensionnement des rouleaux220et un entraxeDdes rouleaux220sont configurés de manière que toujours au moins trois rouleaux220s’appuient sur une traverse2et/ou, de préférence et, la longueur du chariot de support1est configurée de sorte qu’il repose toujours sur au moins trois traverses2, de préférence quatre traverses2. Pour cela, une longueur du sous-ensemble des rouleaux220coplanaires est de préférence supérieure ou égale à 1800 mm, et de préférence encore supérieure ou égale à 1950 mm.
Cette portion de rouleaux220coplanaires parmi les rouleaux220forme une portion principale d’appui212du train latéral de roulage200associé contre une surface de roulage contenue dans le plan d’appui sur la portion de voie sans railP0.
Pour éviter une usure prématurée des chanfreins des traverses2, le châssis210de chaque train latéral de roulage200comporte au moins une portion d’extrémité211, de préférence située à l’avant du chariot de support1par rapport à une direction d’avancement de la machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée (non illustrée).
Le châssis210de chaque train latéral de roulage200comporte de préférence deux portions d’extrémité211, chacune étant disposée à l’une des extrémités longitudinalement opposées du train latéral de roulage200associé, dans le prolongement longitudinal de la portion principale d’appui212du train latéral de roulage200associé.
Chaque portion d’extrémité211comporte des rouleaux d’extrémité220’ parmi les rouleaux220, dont les axes de rotationB’sont situés hors du plan de roulageP, d’un même côté supérieur verticalement du plan de roulageP, de préférence dans un planP’oblique par rapport au plan de roulageP, c’est-à-dire que leur plan de roulageP’est incliné par rapport au plan de roulageP (voir la ).
Dans cet exemple de réalisation, chaque portion d’extrémité211comporte trois rouleaux d’extrémité220’. Bien entendu chaque portion d’extrémité211peut comporter plus de trois rouleaux d’extrémité220’.
Comme cela est illustré en détail sur les figures 13 et 14 , l’entraxeDentre l’axe de rotationBde chaque rouleau220et l’axe de rotation Bdu ou des rouleaux220adjacents dans un même plan de roulageP, c’est-à-dire la distanceDentre rouleaux coplanaires adjacents, est inférieur ou égal à55mm et, de préférence encore, supérieur ou égal à45mm. De cette manière on maximise la surface de contact et on garantit une répartition suffisante des efforts.
Chaque bande de roulage223est formée en matériau élastomère, de préférence vulcanisé sur l’arbre221.
Pour garantir une résistance nécessaire et suffisante aux couches de matériau élastomère, celle-ci est configurée de sorte que chacune des bandes de roulage formant couche de matériau élastomère présente une épaisseuresupérieure ou égale à6mm, de préférence supérieure ou égale à10mm, et/ou inférieure ou égale à15mm, de préférence inférieure ou égale à12mm. Pour les mêmes raisons de résistance, le matériau élastomère constitutif de la couche est choisi de sorte à présenter une dureté supérieure ou égale à92shore A, et/ou inférieure ou égale à97shore A.
De préférence encore, chaque bande de roulage223a une largeurLb, mesurée parallèlement à la direction transversaleY, supérieure à10mm et/ou inférieure à15mm.
Le matériau élastomère des bandes de roulage223est formé en matériau élastomère, de préférence vulcanisé sur l’arbre221. Le matériau élastomère utilisé peut être naturel ou synthétique. Le caoutchouc est un exemple de matériau élastomère pouvant être utilisé dans le cadre de cette application.
Chaque rouleau220comporte un arbre221définissant un axe de référence correspondant à son axe de rotationB, et présente une pluralité de portions annulaires successives alternant le long de l’axe de référenceBau moins une bande de roulage223solidaire de l’arbre221et au moins un espace224sans bande de roulage,
Une largeurLed’un espace224sans bande de roulage mesuré parallèlement à l’axe de référenceBdu rouleau220associé est supérieure à une largeurLbde la ou des bandes de roulage223mesurée parallèlement à l’axe de référenceB. De cette manière on s’assure que chaque bande de roulage223puisse pénétrer dans un espace224sans bande de roulage. De préférence, les largeursLbdes bandes de roulage223 de l’ensemble des rouleaux220 des trains latéraux de roulage200 du chariot1sont égaux et les largeursL edes espaces224sans bande de roulage de l’ensemble des rouleaux220 des trains latéraux de roulage200 du chariot1sont égaux.
Chaque bande de roulage223présente une face extérieure2231cylindrique. La couche de matériau élastomère est formée d’un seul tenant et continue, c’est-à-dire sans discontinuité tel qu’un trou, de sorte à améliorer sa tenue sur l’arbre221métallique, éventuellement monobloc. La couche de matériau élastomère présente également une épaisseureradiale constante.
Plusieurs procédés de fabrication d’un rouleau220peuvent être mis en œuvre pour permettre la mise en place de la bande de roulage223en matériau élastomère sur l’arbre221métallique, éventuellement monobloc. Parmi les procédés possibles, on peut citer la vulcanisation d’un matériau élastomère vulcanisable. Dans ce cas, la vulcanisation est effectuée avec apport de chaleur et de pression. Une variante de la vulcanisation est le collage à froid. On notera que la couche de matériau élastomère pourrait être armé. Une telle armature pourrait par exemple être un tissu. Ce tissu peut avantageusement être de couleur, par exemple rouge, pour servir de témoin d’usure facilement visible et détectable des couches de matériau élastomère de chacune des bandes de roulage223.
Naturellement, l’invention est décrite dans ce qui précède à titre d’exemple. Il est entendu que l’homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l’invention sans pour autant sortir du cadre de l’invention.
Il est souligné que toutes les caractéristiques, telles qu’elles se dégagent pour un homme du métier à partir de la présente description, des dessins et des revendications attachées, même si concrètement elles n’ont été décrites qu’en relation avec d’autres caractéristiques déterminées, tant individuellement que dans des combinaisons quelconques, peuvent être combinées à d’autres caractéristiques ou groupes de caractéristiques divulguées ici, pour autant que cela n’a pas été expressément exclu ou que des circonstances techniques rendent de telles combinaisons impossibles ou dénuées de sens.

Claims (9)

  1. Train de roulage (200) pour un chariot de support (1) d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée, comportant un châssis (210) portant des rouleaux (220) destinés à rouler sur une portion de voie sans rails ou sur une chenille (100) roulant sur une portion de voie sans rails, les rouleaux (220) étant guidés en rotation par rapport au châssis (210) autour d’axes de rotation (B) parallèles à une direction transversale (Y) du châssis (210), caractérisé en ce que les axes de rotation d’au moins vingt rouleaux coplanaires parmi les rouleaux (220) sont situés dans un même plan de roulage (P), avec une distance (D) entre rouleaux coplanaires adjacents inférieure ou égale, de préférence strictement inférieure, à 55 mm.
  2. Train de roulage (200) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la distance (D) entre rouleaux coplanaires adjacents est supérieure ou égale, de préférence strictement supérieure, à 45 mm.
  3. Train de roulage (200) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comporte des bandes de roulage (20, 223) en matériau élastomère destinées à venir en contact avec la portion de voie sans rail.
  4. Train de roulage (200) selon la revendication 3, caractérisé en ce qu’une épaisseur (e) de chacune des bandes de roulage (20, 223) est supérieure ou égale à 6 mm, de préférence supérieure ou égale à 10 mm, et/ou inférieure ou égale à 15 mm, de préférence inférieure ou égale à 12 mm.
  5. Train de roulage (200) selon l’une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque bande de roulage (20, 223) présente une dureté supérieure ou égale à 92 shore A, et/ou inférieure ou égale à 97 shore A.
  6. Train de roulage (200) selon l’une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les bandes de roulage (20, 223) sont deux à deux en recouvrement partiels dans une direction perpendiculaire (X) à la direction transversale (Y) du châssis (210).
  7. Train de roulage (200) selon l’une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que les bandes de roulage (223) sont formées sur les rouleaux (220).
  8. Train de roulage (200) selon l’une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les bandes de roulage (20) sont formées sur une chenille (100) interposée entre les rouleaux (220) et la portion de voie sans rails.
  9. Chariot de support (1) d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée caractérisé en ce qu’il comprend au moins un train de roulage (200) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.
FR2204589A 2022-05-13 2022-05-13 Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage Active FR3135439B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2204589A FR3135439B1 (fr) 2022-05-13 2022-05-13 Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2204589 2022-05-13
FR2204589A FR3135439B1 (fr) 2022-05-13 2022-05-13 Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR3135439A1 true FR3135439A1 (fr) 2023-11-17
FR3135439B1 FR3135439B1 (fr) 2024-05-17

Family

ID=82595029

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR2204589A Active FR3135439B1 (fr) 2022-05-13 2022-05-13 Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3135439B1 (fr)

Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0060590A1 (fr) * 1981-03-18 1982-09-22 Matisa Materiel Industriel S.A. Machine de chantier d'une voie ferrée
WO2015092767A1 (fr) * 2013-12-20 2015-06-25 Snowgrolic S.A R.L. Dispositif de support de véhicule à chenilles et véhicule à chenilles comprenant un tel dispositif de support
US20170166271A1 (en) * 2015-12-15 2017-06-15 Caterpillar Inc. Roller system for machine undercarriage
DE202021001054U1 (de) 2021-03-19 2021-04-16 Spitzke Se Umbauzug für die Bahntechnik

Patent Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0060590A1 (fr) * 1981-03-18 1982-09-22 Matisa Materiel Industriel S.A. Machine de chantier d'une voie ferrée
WO2015092767A1 (fr) * 2013-12-20 2015-06-25 Snowgrolic S.A R.L. Dispositif de support de véhicule à chenilles et véhicule à chenilles comprenant un tel dispositif de support
US20170166271A1 (en) * 2015-12-15 2017-06-15 Caterpillar Inc. Roller system for machine undercarriage
DE202021001054U1 (de) 2021-03-19 2021-04-16 Spitzke Se Umbauzug für die Bahntechnik

Also Published As

Publication number Publication date
FR3135439B1 (fr) 2024-05-17

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CA2763972A1 (fr) Installation de convoyage comprenant au moins un couloir courbe
FR2593479A1 (fr) Maillon pour transporteur a chaine
EP2364899B1 (fr) Chenille pour véhicule tout terrain
FR2703970A1 (fr) Structure de sous-châssis pour véhicule sur chemins de roulement, et véhicule équipé d'une telle structure.
FR3018289A1 (fr) Tapis enroulable pour le passage de vehicules muni de poches distinctes
EP3169847B1 (fr) Piste de roulage munie d'une jonction pivot verticale
CA2540813C (fr) Systeme de guidage pour vehicule le long d'au moins un rail directeur
FR3135439A1 (fr) Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage
WO2014091122A1 (fr) Installation de convoyage de vehicules automobiles a transmission d'efforts equilibree
WO2023218064A1 (fr) Maillon de chenille pour un chariot de support d'une machine de pose ou de renovation d'une voie ferree et assemblage articule de tels maillons
FR3119402A1 (fr) Train de roulage pour un chariot de support d’une machine de pose ou de rénovation d’une voie ferrée muni de rouleaux, rouleau pour un tel Train de roulage et chariot de support comprenant au moins un tel train de roulage
EP0449706A1 (fr) Système de manutention d'objets
EP1152941B1 (fr) Dispositif de soulevement de galet de roulement d'un vehicule a chenilles
EP0456537A1 (fr) Perfectionnement aux dispositifs porte-câbles
CH639734A5 (fr) Courroie trapezoidale armee.
EP4045714B1 (fr) Maillon pour une chaine d'excavation et chaine d'excavation associee
FR2718702A3 (fr) Maillon perfectionné pour une chenille, applicable notamment à des engins chenillés de faible capacité.
FR2737512A1 (fr) Structure de travure destinee en particulier au franchissement de breches par des vehicules
EP3850162B1 (fr) Doigt d'excavation et pelle d'excavation associee
CA3061812A1 (fr) Element d'aiguillage pour une voie de circulation d'un vehicule pneumatique, appareil de voie realise a partir de tels elements et procede de transport de passagers sur une voie equipee dudit appareil
EP0696976B1 (fr) Chenille pour vehicule comprenant une bande de matiere souple
FR2895737A1 (fr) Dispositif de levage, notamment d'un vehicule ou similaire, sous forme d'une colonne
FR3101892A1 (fr) Assemblage articulé de deux maillons et chaîne d’excavation associée
BE531713A (fr)
FR2637920A1 (fr) Procede de fabrication d'un coeur de croisement a pointe mobile et coeur de croisement ainsi obtenu

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20231117

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3