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La présente invention est relative aux surfaces de roulement sans fin pour les véhicules à chenilles et plus particulièrement aux surfaces de roulement sans fin qui comprennent une série d'éléments rigides transversaux ou barres d'entrainement, alternant dans le sens de la longueur avec une ou plusieurs séries de patins de caoutchouc intérieurement renforcés et qui s'étendent dans la largeur de la surface de roulement, les éléments d'en- traînement étant reliés aux patins par des boulons s'appuyant sur les ren- forcements de ces patins. L'expression "caoutchouc", lorsqu'elle sera em- ployée doit être considérée comme s'appliquant au caoutchouc naturel et au caoutchouc synthétique, ainsi qu'à tous les autres matériaux à base de caout- chouc qui peuvent être appropriés pour un tel emploi, conformément à l'in- vention.
On s'est efforcé déjà, dans les surfaces de roulement sans fin en général, de lutter contre la tendance de la surface à glisser latéralement et dans les surfaces de roulement sans fin qui sont construites comme il a été indiqué plus haut, on a proposé maintenant pour empêcher ce glissement latéral d'installer sur des éléments successifs des assemblages susceptibles de cocpérer,ces assemblages dans le cas des surfaces de roulement entraînées ayant prix la forme de parois plates qui flanquent la surface de roulement en prise avec les barbotins et font saillie en avant et en arrière de chaque élément;
ces assemblages sont en outre décalés ou déportés dans le sens de la longueur de façon à pouvoir pénétrer successivement les uns dans les autres Un glissement latéral dans les surfaces de roulement du genre dont il s'agit a aussi été atténué par l'emploi de deux séries de boulons espacées trans- versalement sur chaque élément pour chacune des séries de patins, c'est-à- dire qu'une série transversale de boulons réunit entre eux les renforcements de patins successifs et par suite le patin avec chacun des éléments.
Dans les surfaces de roulement du genre dont il s'agit, les bou- lons ont jusqu'à maintenant été soumis à un effort de cisaillement considé- rable dans la direction de la marche et il a été nécessaire d'employer des boulons d'un diamètre relativement considérable pour pouvoir résister à ces efforts aussi longtemps que possible. Bien qu'on ait prévu pour chaque élé- ment de surface et pour chaque série de patins deux séries transversales de boulons présentant une grande résistance au cisaillement, le cisaillement de ces boulons se produit néanmoins fort souvent. Cet Inconvénient a néanmoins été écarté jusqu'à un certain point dans les surfaces de roulement du type envisagé parce que les boulons peuvent être facilement remplacés.
L'un des objets de la présente invention est d'éliminer ou tout au moins d'atténuer les efforts de cisaillement sur les boulons dans les surfaces de roulement du type envisagé et d'éviter ou d'atténuer le glisse- ment latéral de ces surfaces.
La présente invention fournit donc une surface de roulement sans fin comprenant une série de barres d'entraînement rigides disposées transver- salement, alternant dans la longueur avec au moins une série de patins de caoutchouc renforcés intérieurement et disposés transversalement, les renfor- cements des patins et les barres étant clavetés ensemble ou enclenchés pour prévenir leur déplacement relatif au moins dans la direction latérale et de préférence aussi dans la direction longitudinale ou de marche de la surface de roulement puis boulonnés ensemble dans cet état.
Les surfaces intérieures ou voisines des roues de bogie des barres et des patins se prolongent les unes les autres au moins le long d'un ou plu- sieurs chemins parallèles allongés longitudinalement afin de fournir un ou plusieurs chemins de roulement comme nécessaire pour les roues de bogie d'un côté du véhicule à chenilles, chacun de ces chemins de roulement étant inter- rompu de façon intermittente, mais insignifiante, entre des barres et des patins successifs et bordés au point de traverse de chaque barre et de chaque patin, d'une paire d'éléments de guidage qui font saillie sur la surface de la barre ou du patin et présentent des faces verticales ou sensiblement ver- ticales par rapport aux roues de bogie.
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Les éléments de guidage peuvent être d'une seule pièce avec les barres et patins ou bien constituer d'une autre manière quelconque une unité avec eux.
Les éléments de guidage des patins peuvent être avantageusement normes de caoutchouc et moulés avec les patins. Ils peuvent, en outre, être renforcés intérieurement par exemple par insertion de métal incorporé dans le caoutchouc.
Les éléments de guidage servent à guider la surface de roulement dans une direction parfaitement rectiligne par l'intermédiaire des roues de bogie du véhicule à chenilles et empêchent la déviation de la surface de ren- lement hors de sa voie normale, même en des circonstances défavorables, comme par exemple quand un véhicule à chenilles fait un virage prononcé et que la surface sur laquelle le véhicule évolue est de nature à conférer une faible adhésion à la surface de roulement.
En vertu du clavetage ou de l'enclenchement des renforcements de patins et des barres d'entraînement, les efforts qui se produisent dans la surface de roulement pendant la marche sont transmis et absorbés par les ren- forcements et les éléments de la surface de roulement, de sorte que les bou- lons n'ont à supporter que des efforts de traction.
Les renforcements des patins de chaque série: peuvent se chevaucher les uns les autres successivement au-dessus de chaque barre d'entraînement et les renforcements à chaque région de chevauchement peuvent être clavetés ensemble ainsi qu'avec la barre d'entraînement ou être enclenchés les uns avec les autres ainsi qu'avec des barres d'entraînement, de sorte qu'une seule série transversale de boulons peut être utilisée pour conjuguer les renforcements de chaque paire successive de patins avec les barres d'entrai- nement à chaque région de chevauchement.
-les renforcements peuvent s'étendre ou bien sur les surfaces inté- rieures ou voisines des roues de bogie des barres d'entraînement ou sur les surfaces extérieures de ces barres qui sont éloignées des roues de bogie.
Dans le premier cas les renforcements, sauf dans les régions de leur surface qui fournissent des organes pour le clavetage ou l'enclenchement, sont enro- bés dans les parties des patins qui chevauchent les barres d'entralnement; dans le deuxième cas il est préférable qu'une plaque s'étende latéralement le long de la surface du renforcement éloignée de chaque barre d'entraînement et soit clavetée ou enclenchée avec cette surface pour former avec elle une sorte de coffrage que les renforcements traversent et à l'intérieur desquels ils sont bloqués par leurs organes de clavetage ou d'enclenchement.
Dans une variante les renforcements des patins successifs peu- vent venir se toucher bout à bout et être serrés, à la façon d'un sandwich, entre la barre d'entraînement et une plaque coopérant avec celle-ci, les renforcements dans la région du contact bout-à bout présentant dans le voi- sinage de la barre d'entralnement et de la plaque des saillies et/ou des évi- dements coopérant avec des évidements et/ou des saillies ménagés dans la barre et/ou la plaque, de façon que les boulons aient pour unique fonction de main- tenir ensemble les pièces en sandwich et que les efforts de cisaillement qui peuvent se produire pendant la marche soient transmis et absorbés par les barres d'entraînement, les plaques et les renforcements des patins.
Les forces qui peuvent se produire pendant la marche des surfaces de roulement conformes à la présente invention sont ainsi transmises et ab- sorbées entièrement par les renforcements de patins et les barres d'entrai- nement, ainsi que par les plaques lorsqu'il en a été prévu et les boulons ne travaillent qu'à la traction puisque leur seule fonction est de réunir les renforcements avec les barres d'entraînement ainsi qu'avec les plaques lorsque des plaques ont été prévues.
Le dérapage ou glissement latéral de la surface est également évité par la construction conforme à la présente invention et, par suite, les or-
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ganes coopérant avec les barbotins sur les barres d'entraînement n'ont pas à être compliqués par l'adjonction de plaques destinées à prévenir un glissement latéral.
Des réalisations de la présente invention vont maintenant être décrites à titre d'exemple avec référence aux dessins annexés dans lesquels
Fig. 1 est une vue en perspective de la surface intérieure ou voisine de la roue de bogie d'une surface de roulement conforme à l'Inven- tion, des parties de deux patins étant arrachées pour montrer deux types différents de renforcement intérieur du patin.
Fig. 2 est une vue en perspective de la même surface de roule- ment, mais vue du côté extérieur, c'est-à-dire qui est éloigne'de la roue de bogie.
Fig. 3 est une coupe sur la ligne III-III de la Fig. 1.
Fig. 4 est une coupe sur la ligne IV-IV de la Fig. 3, l'organe cen- tral, coopérant avec les barbotins, sur la barre d'entraînement étant montré en élévation.
Fig. 5 représente une barre d'entraînement, deux unités de patins voisines et un patin intermédiaire, tous séparés de façon à montrer la rela- tion qui existe entre ces différentes parties dans l'assemblage des figures 1 à 4.
Fig. 6 est une section verticale et transversale à travers le brin supérieur d'une surface de roulement sans fin conforme à une seconde réali- sation de l'invention.
Fig. 7 est une élévation latérale d'une section du brin supérieur de la surface de roulement sans fin de la seconde réalisation et montre quatre sections verticales dans différents plans sur les lignes A-A-, B-B, C-C et D-D de la Fig. 6.
Fig. 8 est une vue en plan dont la moitié représente une vue de la face Intérieure ou voisine de la roue de bogie, l'autre moitié repré- sentant la face extérieure ou éloignée de la roue de bogie d'une partie d' une surface de roulement sans fin suivant la seconde réalisation, une partie de la seconde moitié ayant été arrachée pour en montrer une partie en coupe horizontale.
Fig. 9 est une vue en élévation latérale et partiellement en coupe d'une certaine longueur du brin supérieur d'une variante de la surface de roulement de la seconde réalisation.
Fig. 10 est une vue en perspective d'une partie de la surface de roulement représentée à la Fig. 9 et montre le renforcement intérieur d'un patin et les blocs de raccordement de deux patins voisins.
Fig, 11 à 16 illustrent des patins modifiés pour un chemin de rou- lement sans fin suivant la seconde réalisation, Fig. 11 à 13 étant, respecti- vement une vue en élévation latérale, une vue en plan et une vue en élévation de l'extrémité d'un patin en caoutchouc renforcé intérieurement avec une pla- que ou élément de guidage non renforcé, et Fig. 14 à 16 étant des vues simi- laires d'un patin en caoutchouc renforcé intérieurement avec une plaque ou élément de guidage renforcé intérieurement.
Fig. 17 à 22 Illustrent d'autres patins modifiés, pour une forme modifiée de la surface de roulement sans fin, en concordance avec,la seconde réalisation, les vues représentées correspondant à celles Illustrées par les Fig. 11 à 16;
SI l'on se reporte en premier lieu aux Fig.
1 à 5 des dessins, la surface de roulement sans fin comprend une série d'éléments métalliques rigi- des s'étendant transversalement ou barres d'entraînement 15 qui, de préfé- rence, mais non pas nécessairement, délimitent la largeur de la surface de
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roulement et qui alternent dans la direction longitudinale de cette surface de roulement avec deux séries longitudinales de patins de caoutchouc 16 ren- forcés intérieurement et destinés à venir au contact du sol, ces deux séries délimitant l'épaisseur de la surface de roulement et étant installées des deux côtés du plan médian de la surface,
les éléments étant munis centrale- ment entre les deux séries de patins d'organes coopérant avec les barbotins 17 qui sont chacun flanqués par deux plaques de guidage verticales disposées dans la longueur 18a
Les termes t'intérieur et extérieur" ainsi que les termes qui s'y rapportent qui seront utilisés ci-après dans la présente description doivent être considérés comme définissant les positions relatives des différentes parties de la surface de roulement quand on regarde celle-ci alors qu'elle est montée sur les roues de bogie et les barbotins d'un véhicule à chenilles .La surface Intérieure étant celle sur laquelle courent les roues de bogie .
Les patins successifs de chaque série se chevauchent et s'ajustent sur un élément de la surface de roulement et sont clavetés l'un à l'autre ainsi qu'à l'élément de la surface dans cette position. Chaque patin 16 comporte deux brides complémentaires 19 et 20 qui font saillie aux extrémités opposées du patin, la surface tournée vers l'Intérieur de la bride 20 étant le prolongement de la surface intérieure du patin et la surface tournée vers l'intérieur de la bride 19 se trouvant au-dessous du plan de la surface inté- rieure du patin à une distance qui est égale à l'épaisseur de la bride 20.
Ainsi, lorsque les patins s'ajustent successivement les uns avec les autres dans la surface de roulement, les brides 19 et 20 se complètent et la surface tournée vers l'intérieur de chaque bride 20 forme un prolongement de la sur- face Intérieure du patin voisin dont le premier patin chevauche la bride 19.
Chaque patin est renforcé intérieurement par un ou plusieurs ren- forcements longitudinaux. Dans la surface de roulement représentée dans les Fige 1 à 5, deux renforcements de cette nature sont prévus pour chaque patin et sont latéralement espacés. Chaque renforcement comprend un bloc de raccor- dement enrobé dans chaque bride et chaque bloc est articulé sur une extré- mité d'un dispositif de renforcement et de liaison inextensible traversant le patin et qui peut comprendre un ou plusieurs maillons longitudinaux 21, par exemple trois maillons espacés latéralement, ainsi que cela a été re- présentée ou une longueur d'une chaîne composée d'un ou de plusieurs mail- lons, par exemple de trois maillons 22 d'une double chaîne à rouleaux ainsi que cela a été représenté.
Deux genres de blocs de raccordement sont employés l'un 23 dans les brides 19 extérieures ou au contact des éléments de la sur- face, l'autre 2 dans les brides intérieures ou éloignées de l'élément de surface.
Chacun des blocs de raccordement 23 et 24 est articulé en 25 avec le dispositif de renforcement du patin, le bloc 23 présentant sur sa surface extérieure voisine de l'élément un bossage cylindrique 26 qui pénètre dans un logement cylindrique correspondant de la surface qui se trouve le plus à l'intérieur d'un élément 15 et sur sa surface intérieure ou éloignée de l'élément une rainure de clavette rectangulaire 28 dans laquelle s'engage une clavette rectangulaire de forme correspondante faisant saillie sur la surface extérieure du renforcement 24 enrobé dans la bride de chevauchement 20 du patin voisin 16. La rainure de clavette 28 et le bossage 26 sont directement opposés l'un à l'autre dans chaque bloc 19.
Des perçages pour les boulons, 30 et 31, ont été ménagés dans les blocs 23 et les éléments 15 respectivement; ces perçages pour les boulons traversant centralement les bossages 26 et les logements 27 respectivement et se trouvant en ligne quand les bossages ont péné@@ dans les logements.
Des perçages pour les boulons sont aussi préntsdans les blocs 24 et ceux- ci sont en ligne avec les perçages de boulors 3. quand les clavettes 29 sont engagées dans les rainures de clairette 28, les perçages de boulons dans les blocs 24 étant traversés par des boulund 32 dont les têtes 33 sont en
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contact avec les faces le plus à l'intérieur de chaque côté de l'organe central 17, 18 coopérant avec les barbotins, on a en position d'abord un premier patin 16 avec sa bride 19 chevauchant l'élément et les bossages
26 enfoncés dans les logements 27, puis un second patin 16 avec sa bride
20 chevauchant la bride 19 du premier patin et les clavettes 29 enfoncées dans les rainures de clavettes 28,
les boulons qui partent des brides 20 traversant les perçages de boulons 30 et 31 pour être bloqués en position sur la face extérieure de l'élément par des écrous 34 et préférablement aus- si par des rondelles 35. Les renforcements du premier patin 16 sont clave- tés ou enclenchés avec la barre d'entraînement 15 et les renforcements de second patin sont clavetés ou enclenchés avec les renforcements du premier patin, les boulons 32 se trouvant seulement en tension puisque leur seule fonction est de maintenir les différentes parties en place et de s'opposer à tout déplacement dans une direction qui serait normale aux surfaces des barres d'entraînement 15, c'est-à-dire dans le sens de la longueur des boulons;
les efforts qui pourraient tendre à cisailler les boulons et qui se développent pendant la marche de la surface de roulement sont transmis par les barres d'entraînement et les renforcements de patins. De plus, dans la surface de roulement après assemblage, les surfaces intérieures des patins de chaque série fournissent de chaque côté de l'organe central 17 18, coopérant avec les barbotins une surface de roulement très sensible- ment continue pour des jeux jumeaux de roues de bogie dans un véhicule à' chenilles, cette surface se trouvant localement interrompue à l'extrémité de chaque patin mais sans que cela soit une gène.
L'extrémité de chaque bride 20 est légèrement coudée de façon à fournir une série de crans en V, 36, espacés et disposés transversalement le long de chaque surface de roulement pour permettre une contraction dans la longueur de ces surfaces lorsqu'elles passent autour de tambours montés à côté des barbotins.
La surface de roulement qui a été représentée est munie de deux séries de blocs de caoutchouc 37 renforcés intérieurement et destinés à venir en contact avec le sol. Ces blocs peuvent néanmoins ne pas être utilisés mais dans certaines circonstances leur emploi est avantageux.
Ils peuvent également, lorsque cela est nécessaire, être remplacés par des crampons métalliques, également suivant les circonstances et selon la nature du terrain sur lequel le véhicule doit se déplacer.
Les blocs 37 sont séparés par les patins 16 et sont Installés entre deux patins successifs; ils sont montés sur les éléments de la sur- face de roulement ou barre d'entraînement 15 au moyen de boulons 32 avec écrous et rondelles. Pour pouvoir recevoir les écrous 32 et les rondel- les 33, chaque bloc 37 comporte deux ouvertures circulaires 38, d'empla- cement et de dimension appropriés et suffisamment profondes pour que les écrous et les extrémités des boulons, une fois en place, soient à une bonne distance du sol. Chaque bloc 37 est renforcé intérieurement par une pla- que métallique 39 qui est rabattue à chaque extrémité et qui est désaxée en son milieu en 41.
Les plaques 39 installées à côté des surfaces inté- rieures des blocs 37,les brides 40 étant à côté des extrémités des blocs et les parties désaxées se prolongeant extérieurement vers les surfaces des blocs au contact du sol entre les deux ouvertures 38. Des perçages pour les boulons 42 ont été prévus dans les surfaces des blocs intérieures ou voisines de l'élément et se prolongent à travers les plaques 39.
Dans une variante de la réalisation décrite avec référence aux Fig. 1 à 5, les brides 19 et 20 des patins ne se chevauchent plus et au contraire viennent en contact très sensiblement le long des lignes trans- versales centrales des surfaces intérieures des barres d'entraînement 15, les blocs de raccordement de chaque bride étant clavetés Individuellement ou enclenchés individuellement avec les barres d'entraînement puis étant boulonnés en position. Les blocs de raccordement des brides en contact peuvent se toucher bout à bout et peuvent être clavetés ou enclenchés ensemble par exemple au moyen d'une ou de plusieurs languettes faisant saillie prévues sur l'un des blocs ou sur les deux blocs et pénétrant dans
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des fentes correspondantes.
Chaque surface intérieure de bride, dans cette modification, fournit une continuation de la surface Intérieure du patin et maintient ainsi la continuité du chemin de roulement pour les roues de bogie; l'épaisseur des brides est déterminée par l'intervalle qu'on désire entre ces surfaces intérieures et les surfaces intérieures des barres d' entraînement.
Si l'on se reporte maintenant aux Fig. 6 à 8 des dessins, la surface de roulement sans fin comprend une série d'éléments rigides métal- liques ou barres d'entralnement 45 qui, de préférence, mais non pas néces- sairement, délimitent la largeur de la surface de roulement et qui, dans la direction longitudinale alternent avec deux séries longitudinales de patins de caoutchouc 56 renforcés intérieurement et disposés pour venir au contact du sol qui délimitent l'épaisseur de la surface de roulement; ils sont espacés des deux cotés du plan médian de la surface de roulement, les éléments de cette surface étant munis à l'intérieur entre les deux séries de patins d'organes 47 pour coopérer avec les barbotins, ces organes sont chacun flanqués par deux plaques de guidage verticales disposées longitu- dinalement, 48.
Chacun des patins 46 est renforcé intérieurement par une lon- gueur de trois maillons 49 d'une triple chaîne à rouleaux ou par tout autre organe de renforcement non extensible tel que les maillons 21 qui ont été décrits dans la réalisation précédente. Ce renforcement est in- stallé vers'les bords du patin quisont voisins du centre de la surface de roulement, dans la variante représentée, puisque cette surface de roulement est destinée à un véhicule à chenilles possédant une seule série de roues de bogie en ligne avec les barbotins et court entre les guidages 48. Des blocs de raccordement 50 et 51 sont articulés en 52 sur les extrémités du renforcement. Les blocs de raccordement 50 et 51 sont identiques et inter- changeables, mais chacun d'entre eux est Inversé par rapport au suivant de sorte qu'ils se chevauchent entre patins successifs.
Chaque bloc pré- sente dans la surface qui chevauche l'autre une saillie 53 et un retrait correspondant voisin, de sorte que lorsque les saillies sont en relation de chevauchement, chacune d'entre elles s'ajuste dans le retrait de l'autre et qu'elles sont ainsi en contact.
Les saillies 53 et les retraits associés ne s'étendent pas sur toute la largeur des blocs de raccordement 50 et 51, de sorte que les blocs, quand ils se chevauchent sont clavetés ensemble ou enclenchés pour prévenir un déplacement à la fois dans la direction longitudinale et dans la direction latérale. Chaque bloc, dans la surface qui est éloignée de l'autre bloc quand il le chevauche, présente deux parties en saillies sem- blables espacées dans la largeur et présentant en plan la forme d'un carré ou d'un rectangle, les saillies des blocs extérieurs 50 étant désignées dans le dessin par 54 et les saillies des blocs intérieurs 51 étant dé- signées par 55 pour plus de clarté.
Les éléments de la surface de roulement ou barres d'entraînement 45, dans la présente réalisation, chevauchent les montages de blocs de rac- cordement 50, 51, et sont munis-de logements 56 complémentaires avec les saillies 55 sur les blocs de raccordement intérieurs 51. L'épaisseur des barres d'entralnement et l'espacement entre les renforcements de patins 49 et les surfaces intérieures des patins 46 sont tels que les surfaces in- térieures des barres d'entraînement et des patins forment des prolongements les unes pour les autres alternativement et fournissent de chaque coté du plan médian de la surface de roulement deux chemins de roulement sensible- ment continus qui ne sont interrompus que par intermittence et de façon in- signifiante entre chaque barre d'entraînement ou chaque patin,
les faces des patins étant légèrement biseautées an 57 pour permettre aux surfaces intérieures des barres d'entraînement et des patins de se rapprocher lorsque la surface de roulement tourne autour du barbotin d'entraînement ou du bar- botin fou du tambour aux deux extrémités opposées du véhicule.
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Dans la présente réalisation de l'invention chaque barre d'entrai- nement forme la partie principale d'une sorte de coffre dans lequel sont bloqués les blocs de raccordement se chevauchant 50 et 51 de deux patins voi- sins de chaque série. L'autre partie de ce coffre comprend une plaque plate
58 qui est en contact avec le côté extérieur des assemblages de blocs de raccordement 50 et 51 et qui est munie de logements 59 complémentaires des saillies 54 des autres blocs de raccordement extérieurs 50,
l'espacement entre les plaques et les barres d'entraînement qui est nécessaire pour fournir des ouvertures 60 à travers lesquelles les assembLages de blocs de raccordement pénètrent étant obtenu par un approfondissement des barres d'entraînement à chacune de leurs extrémités en 61 et par l'épaisseur des organes centraux 47 qui coopèrent avec les barbotins.
Les barres d'entraînement présentent une largeur réduite dans le voisinage des organes 47 qui coopèrent avec les barbotins et les plaques 58 peuvent de même avoir une largeur centrale réduite en 62 pour correspondre Chaque assemblage en sandwich d'une barre d'entraînement 45, des blocs de raccordement 50 et 51 et d'une plaque 58, ainsi ajustés se trouve ainsi bloqué contre tout déplacement latéral ou longitudinal par l'enclenchement ou le clavetage de ces divers éléments qui est effectué à l'aide des parties en saillie et des logements correspondants :
tout l'assemblage est maintenu par six boulons 63 avec leurs écrous 64 et 65 et on peut constater que ces boulons n'ont à supporter que des efforts de traction attendu que les ef- forts qui pourraient tendre à cisailler les boulons sont transmis dans les barres d'entraînement des plaques, les blocs de raccordement et les renfor- cements de patin. Les perçages pour les boulons, pour quatre de ces boulons traversent centralement les diverses saillies et logements, tandis que les perçages pour les deux autres boulons se trouvent aux extrémités du coffrage et traversent les parties 61 de la barre d'entraînement. Les surfaces infé- rieures des barres d'entraînement sont fraisées pour recevoir les têtes de boulons 66 de façon à éviter que celles-ci ne fassent saillie à l'extérieur et nuisent à la continuité des surfaces.
Dans la réalisation représentée qui est établi comme on l'a dit plus haut pour des véhicules ayant une seule sé- rie de roues de bagie, des canaux 67 dont la profondeur est égale à la hau- teur des têtes de boulons ont été ménagés dans la surface Inférieure de cha- que barre d'entraînement et se prolongent sur le côté en dehors de chaque plaque de guidage 48. Chaque tête de boulon est coupée de façon à fournir une face verticale qui vient buter contre une face verticale d'un canal 66 ou dans le cas de la paire centrale de boulons, contre la face verticale adjacente d'un guidage 48, ce qui a pour effet de bloquer de façon rigide les boulons empêchant toute rotation autour de leurs axes.
Les ouvertures 60 dans les coffrages de barres d'entraînement tra- versent toute la largeur des patins 46. Ces derniers présentent des parties en saillie arrondies 68 parmi lesquelles celles qui appartiennent à deux paires de patins voisines pénètrent dans l'ouverture 60 entre les patins et peuvent se toucher bout à bout comme le montre la Fig. 7, dans la coupe sur la ligne A-A de la Fig. 6 ou peuvent être à quelque distance l'une de l'autre, ainsi que cela est indiqué en pointillé dans la même vue.
Les sail- lies arrondies des patins sont maintenues en position dans les ouvertures 60 par les blocs de raccordement bloqués 50 et 51 et participent aux dépla- cements relatifs des assemblages en coffrage de la barre d'entraînement et des patins autour des axes d'articulation 52, formant en fait les prolon- gements de ces axes d'articulation.
Si l'on se reporte maintenant aux Fig. 9 et 10, l'assemblage de la surface de roulement qui a été représenté est le même que celui qui a été représenté et décrit avec référence aux Fig. 6 à 8, sauf en ce qui concer- ne les renforcements de patins et les blocs de raccordement et des chiffres de référence identiques sont donnés aux parties qui ont déjà été décrites avec référence aux Fig. 6 à 8 et qui remplissent exactement les mêmes fonc- tions dans la construction modifiée représentée aux Fig. 9 et 10.
La partie représentée en coupe dans la Fig. 9 correspond à la
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partie de la Fig. 7 qui représente une coupe sur la ligne C-C de la Fig. 6 et l'on notera que les blocs de raccordement de cette construction modifiée ne se chevauchent pas, mais au contraire viennent en contact bout à bout.
La construction modifiée pour les blocs est représentée d'une façon plus claire dans la Fig. 10 dans laquelle on peut voir que les deux blocs 70 sont identiques et présentent, à leurs faces en contact chacun deux ouvertures se- mi-circulaires qui, avec les ouvertures de l'autre bloc, constituent des ouvertures circulaires 71 pour le passage des boulons 63.
Des brides 72 et 73 sur les faces en contact sur les surfaces Intérieures et extérieures des blocs respectivement suivent les contours de ces ouvertures semi-circulaires Les brides de butée 73 pénètrent ensemble dans le logement 59a d'une plaque 58 et les brides 72 pénètrent ensemble dans le logement 56a d'une barre d' entraînement 45 quand la surface de roulement est montée ; onvoit claire- ment que les logements 59a et 56a ont été formés pour correspondre à et pour coopérer avec les paires de brides 73 et 72 respectivement. Les ren- forcements de patins comprennent trois maillons espacés latéralement, 74, qui sont articulés avec les blocs de raccordement en 52.
Les barres d'entraînement 45 peuvent être faites de métal ou de tout autre matériau rigide ayant une résistance appropriée et de préférence sont faites avec un matériau présentant une grande résistance à la corro- sion èt à l'abrasion et une grande conductibilité de chaleur, tel que le bronze d'aluminium, de façon à supprimer ou à diminuer des détériorations résultant de l'exposition à l'air par mauvais temps ou dans des conditions défavorables et de façon à évacuer rapidement la chaleur qui est produite par la marche de la surface de roulement.
Les surfaces de roulement des Fig. 6 à 8 et 9 et 10 sont capables de suivre le contour du sol dans une direction transversale, c'est-à-dire que ces surfaces s'accommodent d'elles-mêmes à la surface du terrain sur lequel elles sont posées, les brins inférieurs des surfaces de roulement lorsqu'ils sont au contact du sol pouvant occuper un certain nombre de plans simultané- ment. On doit noter que les plaques de guidage 48 sont chanfreinées sur leurs faces qui sont voisines des roues de bogie du véhicule pour permettre le balancement du brin inférieur de la surface de roulement autour d'un axe central longitudinal.
De plus, les surfaces de roulement conformes à la présente inven- tion ne sont pas exposées au dérapage c'est-à-dire au glissement dans une direction latérale en raison de leur construction avec clavetage ou enclen- chement au point d'assemblage entre patins et barres d'entraînement.
Les blocs de raccordement des patins successifs étant intégrés les uns dans les autres et dans les barres d'entraînement, les axes d'ar- ticulation transversaux, aux points où les renforcements de patins sont réunis aux blocs de raccordement assurent un mouvement adéquat des patins et des barres les uns par rapport aux autres pour l'infléchissement de la surface de roulement autour des barbotins et des tambours ainsi qu'aux points de la surface du sol où cela peut être nécessaire.
Les désavantages inhérents à la construction comportant une surface de roulement sans fin et couronne dentée telle qu'appliquée aux vé- hicules à chenilles et destinée à fonctionner conformément au principe des commandes par chaîne consistent en ce que la résistance de roulement, la consommation d'énergie, l'usure du pas de chai.ne et le jeu et l'allonge- ment de la surface de roulement sont très élevés d'où il résulte une réduc- tion de la durée de vie et de fréquents réglages de la surface de roule- ment. C'est si vrai qu'il devient usuel de commencer à utiliser un pas de chaîne plus petit afin d'assurer une plus longue durée de vie.
Les faces conductrices des dents de la couronne ont pour but de guider la surface de roulement autour de la couronne et dans le cas ou -la surface de roulement est conçue avec un pivot transversal ou des axes de pivot uniques, des sections intermédiaires de patins, de bandes de rou- lement ou de surfaces de roulement analogues une friction considérable a
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lieu entre les diverses parties travaillantes de la surface de roulement et les faces conductrices des dents de la couronne, provoquant une usure excessive sur les faces de contact et les tourillons de charnière,
aug- mentant ainsi rapidement le pas de chaîne de la surface de roulement et faisant ainsi monter la surface de roulement sur les dents de la couronne et transmettant ainsi un effort considérable de traction sur les charniè- res de la surface de roulement. Cet effort peut être la cause de brisures ou fractures locales dans la surface de roulement et donnera certainement lieu à l'allongement de la surface de roulement, ce qui doit être évité de peur que le véhicule perde la surface de roulement, ce qui a habituelle- ment de sérieuses conséquences.
Les désavantages ci-dessus sont réduits dans les surfaces de rou- lement sans fin selon la présente invention du fait qu'il y a deux char- nières ou axes de pivot transversaux espacés entre des barres successives et ces axes sont espacés de chaque côté de la ligne centrale de la barre d'entraînement. Ceci élimine les pertes de friction et l'usure consé- quente entre la formation de coopération et les dents de la couronne et réduit ainsi l'usure du pas de chaîne, l'allongement de la surface de rou- lement, la consommation de force et la résistance de roulement de la sur- face de roulement. Ceci réduit considérablement l'effort requis pour pous- ser la surface de roulement autour de la couronne et le pas de chaîne accuse une faible tendance à s'agrandir, comme résultat de cette action.
Se référant maintenant aux Fig. 11 à 13 des dessins, les patins 7,5 y représentés peuvent remplacer les patins.46 dans les constructions de surface de roulement représentées aux Fig. 6 à 10.
Comme dans les autres constructions, les patins sont renforcés intérieurement et chaque renforcement comprend un ou plusieurs maillons s'étendant longitudinalement, tels que les maillons 74 (Fig. 9 et la) ou une longueur de chaîne telle que la longueur 49 (Fig. 7 et 8) ou d'autres moyens de renforcement inextensibles. Les blocs de connexion 76 et 77 sont attachés à pivot aux extrémités des renforcements, chacun pour un mouvement de charnière autour d'un axe transversal, les placements de ces axes étant indiqués en x (Fig. 11).
Chaque bloc 76 porte sur sa surface intérieure une saillie 78 et chaque bloc 77 présente sur sa surface extérieure une cavité 79 complémen- taire de la saillie 78, les cavités 79 épousant les saillies 78 quand la surface de roulement est assemblée (voir Fig. 7 et 9). Les blocs 77 qui sont les blocs intérieurs dans la surface de roulement assemblée, présen- tent sur leurs surfaces intérieures des bosses circulaires 80 qui se lo- gent dans des cavités complémentaires dans la barre d'entraînement, des trous de boulons 81 étant prévus dans les blocs de connexion pour les bou- lons qui tiennent ensemble l'assemblage en forme de sandwich des barres d' entraînement, plaques et blocs de connexion. Il est évident que les blocs de connexion 76 et 77 pourraient être de la construction montrée aux Fig.
6 à 8 ou aux Fig. 9 et 10.
Le patin des Fig. 9 à 11 est muni d'un guide ou élément 82 en caoutchouc et est préférablement moulé en une pièce avec le patin. Les guides ou éléments 82 sont alignés avec les guides 48 sur les barres d'en- traînement 45, si la surface de roulement est assemblée et ainsi les roues de bogie du véhicule sont bordées d'une succession continue de guides.
Ainsi la surface de roulement est sûrement guidée sur toute sa longueur au dessous des roues à bogie et toute tendance de la surface de roulement à dévier dans une direction latérale avec, comme conséquence possible que les roues de bogie montent sur les guides de la barre d'entraînement, est très fortement réduite.
Comme il ressort clairement de la Fig. 13, les éléments de gui- dage 82 prévus pour assurer une résistance appropriée, sont épais à la base et leur paroi extérieure est inclinée vers le sommet.
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Des parties découpées ou cavités 83, orientées latéralement, sont prévues sur les surfaces extérieures des patins 75 ces cavités s'é- tendant à l'intérieur à partir des bords extérieurs et améliorant l'adhé- sion des patins sur la surface du sol sur laquelle repose la surface de roulement.
Le patin de surface de roulement représenté aux Fig. 14 à 16 est en substance identique à celui représenté aux Fig. 11 à 13 et les mêmes numéros de référence ont été utilisés pour désigner des parties identi- ques. Dans le patin des Fig. 14 à 16 cependant, l'élément de guidage 82 est renforcé par une garniture métallique, comprenant une partie plate verticale 84, disposée longitudinalement et prolongée légèrement à la fois devant et derrière le patin et pénétrant dans une cavité circu- laire sur la barre d'entraînement., réalisant ainsi un support pour une par- tie 85 encastrée dans l'élément de guidage 82 et conformée pour suivre le contour de la face adjacente de la roue à bogie de cette dernière.
L'ex- trémité de la partie 85 peut être prolongée jusqu'à la face du patin adj a- cent au plan médian de la surface de roulement.
La forme modifiée du patin représenté aux Fig. 17 à 19 est pré- vue pour être incorporée dans une surface de roulement sans fin destinée à un véhicule à chenilles muni de chaque côté d'une unique série de roues à bogie et de tambours antérieurs et postérieurs, l'un de ceux-ci étant attaqué par le moteur et muni d'une double couronne à chaîne dont une à ou adjacente à chacune de ses extrémités. Par conséquent, les barres d' entraînement sont constituées avec des ensembles de commande coopérant avec les couronnes à chaîne à leurs deux côtés latéraux au lieu d'un ensemble de commande unique et central coopérant avec la couronne à chaîne mais autrement elles sont exactement de la même construction que décrite ci- dessus.
Les patins 86 d'une série unique centralement disposée alternent avec les barres d'entraînement et ceci revient en effet à amener ensemble au plan médian de la surface de roulement les deux séries de patins de la réalisation décrite avec référence aux Fig. 11 à 13, où il n'y a pas de nécessité de prévoir un espace central pour le passage des dents de la couronne.
Par conséquent, afin d'éviter des répétitions dans la des- cription, les parties représentées aux Fig. 17 à 19 portent les mêmes numé- ros de référence que les parties similaires .des Fig. 11 à 13. Ainsi les patins 86 possèdent deux éléments débouts de guidage 87 pour les roues à bogie du véhicule et deux renforcements internes longitudinaux chacun muni de blocs de connexion terminaux 76 et 77 les renforcements étant logés de façon adjacente aux extrémités des patins. Des plaques verticales 88 sont encastrées dans le patin, disposées centralement et longitudinalement afin de procurer un renforcement local. Une plaque transversale est évidemment prévue pour chaque barre d'entraînement et leur deux paires associées de blocs de connexion s'étendant à partir des deux patins adjacents.
Comme représenté aux Fig. 20 à 22, les éléments de guidage 87 sur le patin 86 peuvent être renforcés intérieurement et les renforcements 89 de chaque paire d'éléments de guidage sur un patin constituent préf éra- blement une unité avec un renforcement 90 central et longitudinal qui enve- loppe les plaques 88 et qui se prolonge légèrement à la fois devant et derriè- re le patin et s'engage dans une cavité circulaire des barres d'entraînement
La surface de roulement décrite en dernier lieu avec les séries uniques de patins est de construction nettement plus légère que les sur- faces de roulement précédemment employées ou proposées pour le même type de véhicule.
Les éléments de guidage sur les patins empêchent la déviation des roues à bogie des voies prévues dans ce but sur la surface intérieure de la surface de roulement et ainsi évitent que la surface de roulement soit dété - riorée, permettant ainsi de prendre des virages plus prononcés que normales qui peuvent être pris à une allure plus élevée et de façon plus sûre par le véhicule.
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Bien que les surfacés de roulement décrites soient entraînées, il est évident que l'Invention est également applicable à des surfaces de rou- lement non entraînées pour véhicules remorqués. Les clavetages et en- clenchements représentés,et décrits avec référence aux dessins le sont seu- lement à titre d'exemples et non limitatif pour l'invention. Il est évident que les clavettes et les pièces en saillie peuvent avoir la forme de cales de fixation ou autres et que les rainures de clavettes ou autres logements auront alors une configuration correspondante.
Les blocs 37 de la construction selon les Fig. 1 à 5 peuvent aus- si être utilisés dans la construction d'une surface de roulement suivant les
Fige 6 à 7 ou 9 et 10 Le renforcement interne des blocs peut être simple- ment une plaque plate sans brides aux extrémités et sans partie centrale en saillie.
Au lieu d'être logés comme représenté et décrit avec référence aux Fig. 1 à 5, les blocs intermédiaires 37 peuvent être montés sur les barres d'entraînement 15 ou sur les plaques 58 dans une position centrale ou in- termédiaire, par exemple au lieu de deux séries de blocs 37 une série unique de blocs peut être prévue, de construction essentiellement identique et montés au moyen des boulons de chaque série de patins disposée de chaque côté du plan médian de la surface de roulement. Ainsi les blocs 37 peuvent être logés entre les deux séries de patins et prolongés dans l'espace compris entre les patins successifs de chaque série.
REVENDICATIONS.
1. Surface de roulement sans fin comprenant une série de barres d' entraînement rigides montées transversalement et alternant dans la Ion-. gueur avec au moins une série de patins de caoutchouc renforcés intérieu- rement, s'étendant transversalement, et reliées ensemble aux derniers au moyen des renforcements, afin d'assurer un mouvement pivotant relatif autour d'un axe transversal entre les barres et patins successifs, les renforce- ments des patins et les barres d'entraînement étant clavetés ou enclenchés ensemble pour éviter tout mouvement relatif des uns par rapport aux autres au moins dans le sens latéral et de préférence aussi dans le sens longitu- dinal ou sens de déplacement de la surface de roulement et étant boulonnés dans cet état.