FR3135267A1 - Nouvel actif de cicatrisation et son utilisation - Google Patents

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FR3135267A1
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gprc5a
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FR2204336A
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Inventor
Sarah CHANTELOUBE
Romain DEBRET
Aurore BERTHIER
Florence NADAL
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Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Universite Claude Bernard Lyon 1 UCBL
Isispharma France SA
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Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Universite Claude Bernard Lyon 1 UCBL
Isispharma France SA
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61PSPECIFIC THERAPEUTIC ACTIVITY OF CHEMICAL COMPOUNDS OR MEDICINAL PREPARATIONS
    • A61P17/00Drugs for dermatological disorders
    • A61P17/02Drugs for dermatological disorders for treating wounds, ulcers, burns, scars, keloids, or the like
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07KPEPTIDES
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    • C07K14/72Receptors; Cell surface antigens; Cell surface determinants for hormones
    • C07K14/723G protein coupled receptor, e.g. TSHR-thyrotropin-receptor, LH/hCG receptor, FSH receptor
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K38/00Medicinal preparations containing peptides

Abstract

L’invention concerne un polypeptide dont la taille est inférieure ou égale à 60 acides aminés et qui comprend la séquence choisie parmi la séquence C-terminale de la protéine GPRC5A (G protein-coupled receptor class C group 5 member A) allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1), ses orthologues, leurs fragments ou leurs dérivés ; et leur utilisation pour favoriser et/ou accélérer la cicatrisation d’une lésion cutanée chez un sujet, de préférence pour favoriser et/ou accélérer la ré-épithélisation.

Description

Nouvel actif de cicatrisation et son utilisation Domaine de l’invention
La présente a pour objet un nouvel actif peptidique et son utilisation pour favoriser la cicatrisation.
Etat de l’art
L’épiderme, connu aussi sous le nom d’épiderme interfolliculaire (EIF), forme la couche la plus externe de la peau qui est constitué à 90% de kératinocytes. Les 10% restants sont représentés par les mélanocytes, cellules responsables de la pigmentation cutanée et de la photoprotection des rayons ultraviolets, les cellules de Langerhans, cellules immunes, et les cellules de Merkel, cellules sensorielles de l’épiderme.
Les kératinocytes expriment et synthétisent différentes protéines structurales et lipidiques au cours de leur maturation. Les kératinocytes au niveau de la couche basale donnent naissance à des cellules qui vont entamer un processus de différenciation terminale durant lequel elles subissent un grand nombre de modifications morphologiques et d’expressions géniques. Cette différenciation orientée vers l’extérieur conduit à la stratification de l’épiderme et donne ainsi lieu à 4 couches distinctes : la couche basale, la couche épineuse, la couche granuleuse et la couche cornée.
L’épiderme interfolliculaire est le siège d’un processus de renouvellement continu, lequel processus est assuré par des cellules souches épidermiques au niveau de la couche basale. Au sein de cette couche, les kératinocytes prolifèrent puis finissent par sortir du cycle cellulaire, par quitter la couche basale et migrer dans les couches suprabasales pour se différencier. Pour assurer le renouvellement constant et donc l’homéostasie de l’épiderme, un équilibre fin entre les processus de prolifération et de différenciation est primordial.
Dans le cas d’une lésion de la peau, le processus de cicatrisation va exiger une série d’évènements contrôlés avec précision au sein de l’épiderme et du derme. La cicatrisation est ainsi divisée en quatre phases : l’hémostase, l’inflammation, la prolifération et le remodelage.
En lien avec l’hémostase, un caillot fibrino-plaquettaire est formé immédiatement après la lésion, lequel caillot constitue une matrice provisoire composée de fibrine, de fibronectine, de vitronectine et de thrombospondine. Cette matrice sert de réservoir de facteurs de croissance et de structure d’échafaudage pour la migration des cellules immunes, des kératinocytes, des fibroblastes et des cellules endothéliales.
La présence de médiateurs chimiques conduit, lors de la phase inflammatoire, au recrutement de cellules immunes telles que les polynucléaires neutrophiles et les monocytes, au niveau de la zone lésionnelle, assurant le nettoyage de la plaie. Ces cellules sont responsables de la synthèse de nombreuses cytokines qui permettent d’amplifier la réponse immunitaire et de stimuler la formation du tissu de granulation.
S’ensuit une phase de prolifération au cours de laquelle des fibroblastes prolifèrent et migrent vers le centre de la plaie. Une fois en place, ces derniers vont synthétiser et remodeler une nouvelle matrice extracellulaire (MEC). En parallèle, une néoangiogénèse se met en place, laquelle a été déclenchée par la migration et la réorganisation de cellules endothéliales environnantes. Tous ces changements entrainent la différenciation des fibroblastes en myofibroblastes et la formation du tissu de granulation. Il en résulte une augmentation des propriétés mécaniques qui, sous l’influence des facteurs de croissance environnants, induit la multiplication active des kératinocytes et leur migration du bord des berges vers le centre de la plaie. Une fois la zone recouverte d’une monocouche de kératinocytes, les kératinocytes se différencient pour donner lieu à un nouvel épithélium stratifié.
Enfin, la MEC est progressivement remodelée, du fait d’un équilibre entre sa dégradation par les métalloprotéinases matricielles (MMPs) et la synthèse de ses constituants. Le réseau vasculaire se modifie alors que le tissu de granulation disparait et laisse place à une cicatrise plus ou moins fibreuse. Cette phase a pour but d’obtenir un tissu ayant une structure et une fonction aussi proche que possible du tissu d’origine.
Le processus de fermeture de la plaie, correspondant à la contraction puis la ré-épithélialisation, hors remodelage, peut durer pendant une période de quelques jours à quelques semaines en fonction de l’étendue de la plaie et de l’état physiopathologique de l’individu.
Durant cette période, qu’elle soit de courte ou de longue durée, la plaie peut être sujette à tout type d’invasions (organismes pathogènes ou substance étrangères) jusqu’à la régénération d’un nouvel épiderme qui ferme complètement la brèche.
Pour éviter toute infection, la plaie est habituellement traitée afin d’enlever tout contaminant susceptible d’introduire une matière pathogène au niveau de la zone lésée. On effectue ensuite un débridement des tissus au niveau de cette zone et une aseptisation. Dans certains cas, on réalise en outre un certain nombre de points de suture afin de faciliter la fermeture de la plaie. Une fois ces étapes réalisées, la plaie est maintenue dans un environnement favorable à la cicatrisation. Pour se faire, différents types de pansements sont utilisés afin d’éviter l’intrusion de pathogènes et/ou leur prolifération.
Il est donc important, lorsque l’on traite une plaie, de favoriser le phénomène de fermeture de celle-ci afin d’éviter, par exemple, l’invasion de la plaie par des microorganismes ou des substances étrangères et, par voie de conséquence, l’infection de cette même plaie.
Sommaire de l’invention :
Afin d’induire ou d’accélérer la cicatrisation de la plaie, on peut administrer un certain nombre d’actifs susceptibles d’agir à différents niveaux et à différentes phases de la cicatrisation.
Maintenant, les inventeurs ont découvert qu’un polypeptide issu de la région C-terminale de la protéine GPRC5A (G protein-coupled receptor class C group 5 member A) avait la capacité, comme la protéine entière GPRC5A, d’induire la perte d’adhérence des kératinocytes et, de ce fait, de faciliter leur mobilité cellulaire au sein de la plaie et, de ce fait la ré-épithélialisation.
En conséquence, un premier objet de l’invention porte sur un polypeptide dont la taille est inférieure ou égale à 60 acides aminés et qui comprend la séquence choisie parmi la séquence C-terminale de la protéine GPRC5A allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1), ses orthologues, leurs fragments ou leurs dérivés.
Un deuxième objet de l’invention porte sur un polynucléotide (ADN ou ARN) codant pour un polypeptide tel que décrit précédemment.
Un troisième objet de l’invention porte sur un vecteur comprenant le polynucléotide tel que décrit précédemment.
Un quatrième objet de l’invention porte sur une cellule transformée par un vecteur tel que décrit précédemment.
Un sixième objet de l’invention porte sur une composition comprenant un tel polypeptide.
Un septième objet de l’invention porte sur un pansement comprenant une telle composition.
Un huitième objet de l’invention porte sur une composition pharmaceutique comprenant un tel polypeptide et un support pharmaceutiquement acceptable.
Un neuvième objet de l’invention porte sur une composition comprenant un tel polypeptide pour son utilisation pour favoriser et/ou accélérer la cicatrisation d’une lésion d’un épithélium chez un sujet, de préférence pour favoriser et/ou accélérer la ré-épithélialisation.
représente un alignement de la séquence allant du résidu 321 à 357 de la séquence de GPRC5A d’Homo sapiens(SEQ ID NO :2), avec les séquences correspondantes de GPRC5A deMus musculus(SEQ ID NO :5), deCamelus bactrianus(SEQ ID NO :6), deFelis catus(SEQ ID NO :7), deCanis lupus familiaris(SEQ ID NO :8), deTalpa occidentalis(SEQ ID NO :9), deHalichoerus grypus(SEQ ID NO :10), deTursiops truncatus(SEQ ID NO :11), deLoxodonta africana(SEQ ID NO :12),deGallus gallus(SEQ ID NO :13), deCygnus olor(SEQ ID NO :14), d’Aptenodytes patagonicus(SEQ ID NO :15), deHaliaeetus leucocephalus(SEQ ID NO :16),deChelonia mydas(SEQ ID NO :17), deTrachemys scripta elegans(SEQ ID NO :18), dePseudonaja textilis(SEQ ID NO :19), dePython bivittatus(SEQ ID NO :20) et deRanitomeya imitator(SEQ ID NO :21).
représente un alignement de la séquence allant du résidu 321 à 357 de la séquence de GPRC5A d’Homo sapiens(SEQ ID NO :2), avec les séquences correspondantes de GPRC5A deMus musculus(SEQ ID NO :5), deCamelus bactrianus(SEQ ID NO :6), deFelis catus(SEQ ID NO :7), deCanis lupus familiaris(SEQ ID NO :8), deTalpa occidentalis(SEQ ID NO :9), deHalichoerus grypus(SEQ ID NO :10), deTursiops truncatus(SEQ ID NO :11) et deLoxodonta africana(SEQ ID NO :12).,
montre le résultat d’un test d’adhérence pour des kératinocytes primaires et des kératinocytes immortalisés N/TERT-1, dont le gène GPRC5A a été partiellement invalidé ou non.
montre le résultat d’un test de migration cellulaire pour des kératinocytes primaires et des kératinocytes immortalisés N/TERT-1, dont le gène GPRC5A a été partiellement invalidé ou non.
montre la relocalisation de la région C-terminale de GPRC5A dans le noyau dans des kératinocytes primaires.
montre les profils électrophorétiques d’un polypeptide recombinant mimant la région C-terminale de GPRC5A et ses sites de clivage.
montre les effets du polypeptide recombinant sur la migration et l’adhérence de cellules N/TERT-1 partiellement invalidées pour le gène GPRC5A.
Avantageusement, le polypeptide selon l’invention présentera une longueur inférieure ou égale à 50 acides aminés, de préférence inférieure ou égale à 40 acides aminés.
Avantageusement encore, le polypeptide selon l'invention aura une taille comprise entre 20 et 60 acides aminés, de préférence, comprise entre 25 et 50 acides aminés. Selon un mode de réalisation particulier, le polypeptide selon l'invention aura une taille de 25 à 40 acides aminés.
La protéine GPRC5A (G protein-coupled receptor class C group 5 member A), également connue sous les dénominations RAI3; TIG1; RAIG1; GPCR5A et PEIG-1, appartient à la famille des récepteurs couplés à la protéine G de type 3 et comporte leur domaine transmembranaire (à 7 segments) caractéristique. Cette protéine est impliquée dans l'interaction entre les voies de signalisation de l'acide rétinoïde et celle de la protéine G.
La séquence de la protéine GPRC5A dans différentes espèces d’animaux, notamment de mammifères, de reptiles, d’amphibiens ou d’oiseaux fait partie des connaissances générales de l’homme du métier. De ce fait, l’homme du métier sera à même d’identifier simplement et sans difficultés les orthologues du fragment allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1).
A titre d’exemple de séquences de mammifères, on peut citer la séquence de la GPRC5A d’Homo sapiens (NP_003970.1) et ses orthologues dans les autres espèces de mammifères parmi lesquellesMus musculus (NP_852109.2),Camelus bactrianus(XP_010944750.1),Felis catus(XP_019690106.1),Canis lupus familiaris(XP_038294887.1),Talpa occidentalis(XP_037370212.1),Halichoerus grypus(XP_035967917.1),Tursiops truncatus(XP_033722915.1), etLoxodonta africana(XP_023410262.1).
A titre d’exemple de séquences d’oiseaux, on peut citer la séquence de la GPRC5A deGallus gallus(XP_040516431.1), deCygnus olor(XP_040411303), d’Aptenodytes patagonicus(KAF1666521.1), et deHaliaeetus leucocephalus(XP_010564139.1).
A titre d’exemple de séquences de reptiles, on peut citer la séquence de la GPRC5A deChelonia mydas(XP_043400668.1), deTrachemys scripta elegans(XP_034630427.1), dePseudonaja textilis(XP_006024224.1), dePython bivittatus(XP_025019164.1).
A titre d’exemple de séquences d’amphibien, on peut citer la séquence de la GPRC5A deRanitomeya imitator(CAF4926718.1).
La conservation de séquences du fragment C-terminal de la protéine GPRC5A entre les espèces apparaît clairement au regard de la qui montre un alignement de l’ensemble des séquences décrites précédemment.
Cette conservation a permis de déterminer une séquence consensus.
Avantageusement, le polypeptide selon l’invention comprend la séquence X1X2HX3QX4X5X6X7X8X9X10X11X12FSIPRX13X14X15X16X17SPYX18X19Y X20X21X22X23X24X25X26(SEQ ID NO :3), leurs fragments et leurs dérivés ;
Dans laquelle :
X1est S, A ou Y ;
X2est T, A ou P ;
X3est F ou L ;
X4est M ou L ;
X5est Q, K ou E ;
X6est N, T ou S ;
X7est Q, H, R, L ou I ;
X8est P, N, T, A, S, D, K, E ou aucun acide aminé ;
X9est P, S, A, T ou aucun acide aminé ;
X10est Q, P, K ou R ;
X11est K, R, N, Q ou E ;
X12est E, D ou N ;
X13est A ou P ;
X14est H, Q ou K ;
X15est S, A, T ou aucun acide aminé ;
X16est W, P, R, H, Q ou aucun acide aminé ;
X17est P, A, T, V ou L ;
X18est K, N, S, H, Q ou E ;
X19est D, N ou E ;
X20est E, T, S ou A ;
X21est V ou G ;
X22est K, R ou G ;
X23est K, N ou Q ;
X24est E, G, D ou V ;
X25est G, D, V, P, T ou I ; et
X26est S, M ou K.
Tel qu'utilisé ici, le terme « acide aminé » se réfère aux 20 résidus d'acides aminés standard naturels (G, P, A, V, L, I, M, C, F, Y, W, H, K, R, Q, N, E, D, S et T), aux résidus d'acides aminés naturels rares (par exemple l'hydroxyproline, l'hydroxylysine, l'allohydroxylysine, la 6 N-méthylysine, la N-éthylglycine, la N-méthylglycine, la N-éthylasparagine, l'allo-isoleucine, la N-méthylisoleucine, la N-méthylvaline, ou l'acide aminobutyrique) et aux acides aminés non naturels (par exemple norleucine, norvaline et cyclohexyl-alanine). De préférence, ce terme se réfère aux 20 résidus d'acides aminés standard naturels (G, P, A, V, L, I, M, C, F, Y, W, H, K, 5 R, Q, N, E, D, S et T).
Les isomères L et D des acides aminés sont envisagés. En effet, les isomères D ne sont pas sensibles aux protéases et le polypeptide selon la présente invention comprend également des molécules comprenant des D acides aminés, notamment des polypeptides comprenant uniquement ou essentiellement des D acides aminés. Dans un mode particulier, les acides aminés L sont préférés.
Typiquement, le polypeptide selon l’invention comprendra une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID NO : 2 et SEQ ID NO : 5 à SEQ ID NO : 21, leurs fragments et leurs dérivés.
Avantageusement encore, le polypeptide comprend la séquence X1THFQLQNX2X3X4X5KX6FSIPRA X7X8X9X10SPYX11X12Y EX13X14KX15X16S (SEQ ID NO :4), leurs fragments et leurs dérivés ;
Dans laquelle :
X1est S ou A ;
X2est Q, H ou R ;
X3est P, N, T, A, S ou aucun acide aminé ;
X4est P, S, A ou aucun acide aminé ;
X5est Q ou P ;
X6est E, D ou N ;
X7est H ou Q ;
X8est S, A, T ou aucun acide aminé ;
X9est W, P, R ou aucun acide aminé ;
X10est P, A, T ou V ;
X11est K, N ou S ;
X12est D ou N ;
X13est V ou G ;
X14est K ou R ;
X15est E, G ou D ; et
X16est G, D ou V.
Typiquement, le polypeptide selon l’invention comprendra une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID NO : 2 et SEQ ID NO : 5 à SEQ ID NO : 12, leurs fragments et leurs dérivés.
De préférence, le polypeptide selon l’invention comprendra une séquence choisie parmi la séquence SEQ ID NO :2, ses fragments et ses dérivés.
Les alignements de séquences (cf. ) font également apparaître une conservation moindre aux deux extrémités de la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1). A l’extrémité C-terminale, on observe ainsi que les résidus correspondant à ceux présents aux positions 321 et 322 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) ne sont pas forcément conservés. En outre, il est possible que la conservation entre les résidus 323 et 328 soit nécessaire uniquement pour le clivage efficace de l’extrémité C-terminale de GPRC5a. Dès lors, le maintient de cette séquence dans un fragment pour obtenir un polypeptide fonctionnel ne serait pas forcément nécessaire et il serait seulement essentiel de maintenir la séquence à partir du résidu 335. De même, et à l’extrémité C-terminale, on observe ainsi que les résidus correspondant à ceux présents aux positions 351 à 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) ne sont pas forcément conservés.
En conséquence, on entend par fragments, les séquences allant du résidu 321, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329, 330, 331, 332, 333, 334 ou 335 au résidu 350, 351, 352, 353, 354, 355, 356 ou 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) ou leurs orthologues, à l’exception naturellement de la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) et de ses orthologues.
Par dérivé, on entend une séquence qui présente un pourcentage d’identité d’au moins 80% avec la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1), avec les séquences orthologues de celle-ci, avec la séquence SEQ ID NO :3 avec la séquence SEQ ID NO :4 ou avec les séquences de leurs fragments, de préférence une identité d’au moins 85% et, de manière particulièrement préférée, une identité d’au moins 90% avec ces séquences.
Par pourcentage d’identité entre deux séquences polypeptidiques, on entend le pourcentage d’acides aminés identiques, entre deux séquences devant être comparées, obtenu avec le meilleur alignement possible desdites séquences. Ce pourcentage est purement statistique et les différences entre les deux séquences sont réparties aléatoirement sur toute la longueur des séquences d’acides aminés. Par meilleur alignement possible ou alignement optimal, on entend l’alignement permettant d’obtenir le pourcentage d’identité le plus élevé. Les comparaisons de séquences entre deux séquences d’acides aminés sont habituellement réalisées en comparant lesdites séquences après que celles-ci aient été alignées selon le meilleur alignement possible ; la comparaison est alors réalisée sur des segments de comparaison de façon à identifier et comparer des régions de similarité. Le meilleur alignement possible pour effectuer une comparaison peut être réalisé en utilisant l’algorithme d’homologie globale développé par Smith et Waterman (Ad. App. Math., vol.2, p:482, 1981), en utilisant l’algorithme d’homologie locale développé par Neddleman et Wunsch (J. Mol. Biol., vol.48, p:443, 1970), en utilisant la méthode de similarité développé par Pearson et Lipman (Proc. Natl. Acd. Sci. USA, vol.85, p:2444, 1988), en utilisant des programmes d’ordinateur basés sur de tels algorithmes (GAP, BESTFIT, BLAST P, BLAST N, FASTA, TFASTA, Genetics Computer Group, 575 Science Dr., Madison, WI USA), en utilisant les algorithmes d’alignement multiples MUSCLE (Edgar, Robert C.,Nu c lei c A c ids Resear c h, vol. 32, p:1792, 2004 ). Pour obtenir le meilleur alignement possible, on utilisera de préférence le programme BLAST avec la matrice BLOSUM 62 ou la matrice PAM 30. Le pourcentage d’identité est déterminé en comparant les deux séquences alignées de façon optimale, lesdites séquences pourront comprendre des additions ou des délétions au regard de la séquence de référence de sorte d’obtenir le meilleur alignement possible entre ces deux séquences. Le pourcentage d’identité est calculé en déterminant le nombre de position identique entre les deux séquences, en divisant le nombre obtenu par le nombre total de positions comparées et en multipliant le résultat obtenu par 100 pour obtenir le pourcentage d’identité entre ces deux séquences.
Les acides aminés de ces dérivés qui ne correspondent pas à ceux présents au sein des séquences de référence correspondent à des substitutions.
Le terme « substitution », tel qu'utilisé ici désigne le remplacement d'un résidu d'acide aminé par un autre choisi parmi les 20 résidus d'acides aminés standard naturels, les résidus d'acides aminés naturels rares et d'acides aminés non naturels. De préférence, le terme « substitution » se réfère au remplacement d'un résidu d'acide aminé par un autre choisi 10 parmi les 20 résidus d'acides aminés standards naturels (G, P, A, V, L, I, M, C, F, Y, W, H, K, R, Q, N, E, D, S et T). La ou les substitutions peuvent être des substitutions conservatives ou non conservatives. Le terme « substitution conservative » tel qu'utilisé dans ce document, se réfère à une substitution d'un résidu d'acide aminé par un autre qui présente des propriétés chimiques ou physiques similaires (taille, charge ou polarité). Des exemples de substitutions 15 conservatives sont présentés dans les tableaux suivants.
Avantageusement, les substitutions au sein de ces dérivés sont localisées au niveau des seules positions X1à X26au sein de la séquence consensus SEQ ID NO :3, de préférence au niveau des seules positions X1à X16au sein de la séquence consensus SEQ ID NO :4.
Facultativement, le polypeptide selon l’invention peut comprendre en outre d'autres séquences peptidiques, que ce soit du côté N-terminal et/ou du côté C-terminal.
Le polypeptide selon l’invention peut également comprendre en N-terminal un tag (ou étiquette) utile pour la purification ou l'immobilisation du polypeptide. De tels tags sont bien connus de l'homme du métier et incluent par exemple les tags histidine (His6), FLAG, HA (épitope dérivé de l'hémagglutinine du virus de la grippe), MYC (épitope dérivé de la proto-oncoprotéine humaine MYC) ou GST (glutathion-S-transférase). Optionnellement, le polypeptide peut comprendre un site de clivage par une protéase ou un agent chimique permettant de supprimer ce tag.
Le polypeptide peut également comprendre un élément facilitant la pénétration cellulaire de la molécule, de préférence à son extrémité C-terminale. En particulier, cet élément est un peptide facilitant la pénétration cellulaire de la molécule (élément CPP). Ces peptides sont bien connus de l'homme du métier (par exemple, VIVESet al,Biochimica et Biophysica Acta, vol.1786, p :126-138, 2008). Par exemple et à titre non limitatif, le peptide facilitant la pénétration cellulaire peut être choisi par le groupe consistant en un peptide de Tat, un peptide d'antennapédia ou pénétratine, et un peptide riche en arginine et en lysine.
De préférence, le polypeptide selon l’invention comprend une séquence riche en arginine et en lysine à son extrémité C-terminale de sorte à favoriser une localisation nucléaire. Avantageusement, le polypeptide selon l’invention ne comprend pas tout ou partie des résidus X22à X26de SEQ ID NO :3 ou tout ou partie de la séquence EX13X14KX15X16S de SEQ ID NO :4 (SEQ ID NO :22), dès lors qu’il comprend une séquence riche en arginine et en lysine à son extrémité C-terminale.
Par ailleurs, les ou des liaisons peptidiques du polypeptide selon la présente invention peuvent être modifiées pour les rendre résistantes à la protéolyse. Par exemple, au moins une liaison peptidique (-CO-NH-) peut être remplacée par une liaison divalente choisie parmi (-CH2-NH-), (-NH-CO-), (-CH2-O-), (-CH2-S-), (-CH2-CH2-), (-CO-CH2-), (-CHOH-CH2-), (N=N-), et (-CH=CH-). Facultativement, toutes les liaisons peptidiques peuvent être remplacées.
Le polypeptide selon l’invention peut comprendre soit une extrémité C-terminale carboxylique (-COO-) ou amidée (-CONH2). Le polypeptide selon l’invention peut également être modifié à son extrémité N-terminale, par exemple par l’ajout d’un radical acétyle.
L'invention concerne également les sels dudit polypeptide, de préférence de sels acceptables sur le plan pharmaceutique ou vétérinaire. Un sel acceptable sur le plan pharmaceutique ou vétérinaire est un sel qui ne présente pas de toxicité notable, à la dose où il est utilisé. Les sels peuvent être, par exemple, les sels avec des acides minéraux acceptables tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique et l'acide phosphorique ; les sels avec des acides organiques acceptables tels que l'acide acétique, l'acide citrique, l'acide maléique, l'acide malique, l'acide succinique, l'acide ascorbique et l'acide tartrique ; les sels avec des bases minérales acceptables tels que les sels de sodium, de potassium, de calcium, de magnésium ou d'ammonium ; ou les sels avec des bases organiques qui ont un azote salifiable. Ces sels sont couramment utilisés et leurs méthodes de préparation sont bien connues de l'homme du métier.
Il existe de nombreuses causes d’instabilité ou de dégradation des polypeptides telles que l’hydrolyse et la dénaturation, pouvant entraîner une diminution de l’induction de la réponse humorale ou cellulaire.
En conséquence, et dans une composition, le polypeptide selon l’invention sera avantageusement associé à au moins un stabilisateur pour diminuer ou prévenir de tels problèmes de stabilité.
À titre d’exemple de stabilisateurs, on peut citer les monosaccharides, les disaccharides, les polysaccharides, les détergents ioniques et non-ioniques, les sels de métaux alcalins, les phospholipides, les acides gras, les polyols et les peptides stabilisants comme la sérum albumine bovine.
Avantageusement, la composition selon l’invention est une composition topique.
Dans le présent document, le terme « composition topique » fait référence à une composition qui est appliquée extérieurement sur n’importe quelle partie du corps sauf les membranes muqueuses telles que les yeux, la bouche, etc. La composition topique peut, ainsi, être appliquée à n’importe quelle partie du corps sauf les membranes muqueuses telles que les yeux, la bouche, etc.
A ce titre, la composition selon l’invention prend la forme d’une pommade, d’une crème, d’une lotion ou d’un gel.
De façon générale, la composition selon l’invention pourra comprendre de nombreux types d'adjuvants ou de principes actifs utilisés dans les formulations cosmétiques, qu'il s'agisse de corps gras, de solvants organiques, d'épaississants, de gélifiants, d'adoucissants, d'antioxydants, d'opacifiants, de stabilisants, de tensioactifs moussants et/ou détergents, d'émollients, de surgraissants, de parfums, d'émulsionnants ioniques ou non, de charges, de séquestrants, de chélateurs, de conservateurs, d'huiles essentielles, de matières colorantes, de pigments, d'actifs hydrophiles ou lipophiles, d'humectants, comme par exemple la glycérine ou les glycols, de conservateurs, de colorants, d'actifs cosmétiques, de filtres solaires minéraux et/ou organiques, de charges minérales comme les oxydes de fer, les oxydes de titane et le talc, de charges synthétiques comme les nylons et les poly(méthacrylate de méthyle) réticulés ou non, d'élastomères siliconés, ou d'extraits de plantes ou encore de vésicules lipidiques, ou bien tout autre ingrédient habituellement utilisé en cosmétique.
Comme exemples d'huiles, on peut citer les paraffines, les isoparaffines, les huiles blanches minérales, les huiles végétales (provenant de fleurs, de fruits, de légumes, d'arbres, de céréales, d'oléagineux ...), les huiles animales, les huiles de synthèse, les huiles siliconées et les huiles fluorées ; et plus particulièrement : les huiles d'origine végétale, telles que l'huile d'amandes douces, l'huile de coprah, l'huile de ricin, l'huile de jojoba, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile d'arachide, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de germes de maïs, l'huile de soja, l'huile de coton, l'huile de luzerne, l'huile de pavot, l'huile de potiron, l'huile d'onagre, l'huile de millet, l'huile d'orge, l'huile de seigle, l'huile de carthame, l'huile de bancoulier, l'huile de passiflore, l'huile de noisette, l'huile de palme, le beurre de karité, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile de sysymbrium, l'huile d'avocat, l'huile de calendula, les huiles issues de fleurs ou de légumes; les huiles végétales éthoxylées ; les huiles d'origine animale, telles que le squalène, le squalane ; les huiles minérales, telles que l'huile de paraffine, l'huile de vaseline et les isoparaffines ; les huiles synthétiques, notamment les esters d'acides gras tels que le myristate de butyle, le myristate de propyle, le myristate de cétyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'hexadécyle, le stéarate d'isopropyle, le stéarate d'octyle, le stéarate d'isocétyle, l'oléate dodécyle, le laurate d'hexyle, le dicaprylate de propylène glycol ; les esters dérivés d'acide lanolique, tels que le lanolate d'isopropyle, le lanolate d'isocétyle, les monoglycérides, diglycérides et triglycérides d'acides gras comme le triheptanoate de glycérol, les alkylbenzoates, les polyalphaoléfines, les polyoléfines comme le polyisobutène, les isoalcanes de synthèse comme l'isohexadécane, l'isododécane, les huiles perfluorées et les huiles de silicone. Parmi ces dernières, on peut plus particulièrement citer les diméthylpolysiloxanes, méthylphénylpolysiloxanes, les silicones modifiées par des aminés, les silicones modifiées par des acides gras, les silicones modifiées par des alcools, les silicones modifiées par des alcools et des acides gras, des silicones modifiées par des groupements polyéther, des silicones époxy modifiées, des silicones modifiées par des groupements fluorés, des silicones cycliques et des silicones modifiées par des groupements alkyles.
Comme autre matière grasse, on peut citer les alcools gras, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, les mélanges d'alcools gras, linéaires et/ou ramifiés, saturés et/ou insaturés, ou les acides gras, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, des mélanges d'acides gras linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés.
Parmi les polymères épaississants et/ou émulsionnant utilisables, il y a par exemple, les homopolymères ou copolymères de l'acide acrylique ou de dérivés de l'acide acrylique, les homopolymères ou copolymères de l'acide méthacrylique ou dérivés de l'acide méthacrylique, les homopolymères ou copolymères de l'acrylamide, les homopolymères ou copolymères de dérivés de l'acrylamide, les homopolymères ou copolymères de l'acide acrylamidométhyl propanesulfonique, les homopolymères ou copolymères de monomères vinyliques, les homopolymères ou copolymères de chlorure de triméthylaminoéthylacrylate, les hydrocolloïdes d'origine végétale ou bio synthétique comme par exemple la gomme de xanthane, la gomme de karaya, les carraghénates, les alginates ; les silicates ; la cellulose et ses dérivés ; l'amidon et ses dérivés hydrophiles ; les polyuréthanes.
Parmi les polymères de type polyélectrolytes pouvant être mis en jeu dans la production d'une phase aqueuse gélifiée apte à être utilisée dans la préparation d'émulsions E/H, H/E, E/H/E ou H/E/H, ou d'un gel aqueux comprenant le SEPIBIO™ POTENTILLA 217, il y a par exemple, les copolymères de l'acide acrylique et de l'acide-2-méthyl-[(l-oxo-2-propényl)amino] 1-propane sulfonique (AMPS), les copolymères de l'acrylamide et de l'acide-2-méthyl-[(l-oxo-2-propényl)amino] 1-propane sulfonique, les copolymères de l'acide-2-méthyl-[(l-oxo-2-propényl)amino] 1-propane sulfonique et de l'acrylate de (2-hydroxyéthyle), l'homopolymère de l'acide-2-méthyl-[(l-oxo-2-propényl)amino] 1-propane sulfonique, l'homopolymère de l'acide acrylique, les copolymères du chlorure d'acryloyl éthyl triméthyl ammonium et de l'acrylamide, les copolymères de l'AMPS et de la vinylpyrolidone, les copolymères de l'AMPS et du N5N Diméthyl acrylamide, les terpolymères de l'AMPS, de l'acide acrylique et du N5N Diméthyl acrylamide, les copolymères de l'acide acrylique et d'acrylates d'alkyle dont la chaîne carbonée comprend entre dix et trente atomes de carbone, les copolymères de l'AMPS et d'acrylates d'alkyle dont la chaîne carbonée comprend entre dix et trente atomes de carbone.
Parmi les cires utilisables dans les compositions selon l’invention, on peut citer par exemple la cire d'abeille, la cire de carnauba, la cire de candelilla, la cire d'ouricoury, la cire du Japon, la cire de fibre de liège ou de canne à sucre, les cires de paraffines, les cires de lignite, les cires microcristallines, la cire de lanoline, l'ozokérite, la cire de polyéthylène, les huiles hydrogénées, les cires de silicone, les cires végétales, les alcools gras et les acides gras solides à température ambiante, les glycérides solides à température ambiante.
Parmi les émulsionnants utilisables dans les compositions selon l’invention, on peut citer :
- les esters gras d'alkylpolyglycosides éventuellement alcoxylés ;
- les esters gras alcoxylés ;
- les carbamates de polyalkylène glycols à chaînes grasses ;
- les acides gras, les acides gras éthoxylés, les esters d'acide gras et de sorbitol, les esters d'acides gras éthoxylés, les polysorbates, les esters de polyglycérol, les alcools gras éthoxylés, les esters de sucrose, les alkylpolyglycosides, les alcools gras sulfatés et phosphatés ou les mélanges d'alkylpolyglycosides et d'alcools gras ;
- les associations de tensioactifs émulsionnants choisis parmi les alkylpolyglycosides; et
- les associations d'alkylpolyglycosides et d'alcools gras, les esters de polyglycérols ou de polyglycols ou de polyols.
Parmi les tensioactifs utilisables dans les compositions selon l’invention, on peut citer : les tensioactifs anioniques, cationiques, amphotères ou non ioniques topiquement acceptables habituellement utilisés dans ce domaine d'activité.
Parmi les tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions selon l’invention, on citera particulièrement les sels de métaux alcalins, les sels de métaux alcalino-terreux, les sels d'ammonium, les sels d'aminés, les sels d'aminoalcools des composés suivants : les alkyléthers sulfates, les alkylsulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates, les alpha-oléfînesulfonates, les paraffines sulfonates, les alkylphosphates, les alkylétherphosphates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alkylcarboxylates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les alkylsarcosinates, les acyliséthionates, les N-acyltaurates, les acyllactylates.
Parmi les tensioactifs amphotères utilisables dans les compositions selon l’invention, on pourra citer les alkylbétaines, les alkylamidobétaines, les sultaines, les alkylamidoalkylsulfobétaines, les dérivés d'imidazolines, les phosphobétaïnes, les amphopolyacétates et les amphopropionates.
Afin de potentialiser encore l’activité obtenue par la composition selon l’invention, celle-ci pourra être associée avec d’autres ingrédients/actifs notamment ceux connus pour leur action antioxydante, antiradicalaire, conservatrice, stabilisante, anti-âge, raffermissante, restructurante, stimulante, énergisante, oxygénante, anti-ride, décontractante, hydratante, antimicrobienne, purifiante, apaisante, relaxante, décontractante, anti-stress, éclaircissante, immunomodulatrice, stimulatrice du renouvellement cellulaire, etc….
En lien avec le pansement selon l’invention, la composition comprenant le polypeptide décrit précédemment pourra être présente dans la masse constituant le pansement ou sur une couche séparée du pansement ou encore dans un revêtement couvrant la surface du pansement destinée à venir en contact avec la plaie afin de la traiter.
Par pansement on entend couvrir ici tout type de pansements connus et d'une façon préférée les pansements interfaces. De tels pansements sont commercialisés par exemple sous les dénominations commerciales TULLE GRAS (par SOLVAY PHARMA), PHYSIOTULLE (par COLOPLAST) ou encore URGOTUL (par les Laboratoires URGO) et décrits dans le brevet EP 1 143 895.
Ces pansements interfaces se présentent généralement sous forme d'une trame ou d'un filet enduit d'une masse habituellement une masse élastomérique. Ils peuvent également être constitués d'une masse sans trame ou filet, ayant la forme d'une plaque présentant ou non des trous traversants, en fonction du type de plaie sur lequel le pansement est appliqué (on utilisera préférentiellement une plaque présentant des trous traversants sur une plaie exsudative lorsque la masse n'a qu'un faible ou aucun pouvoir absorbant, les trous permettant ainsi l'évacuation des exsudats de la plaie).
La présente invention trouve également application pour la réalisation de pansements à base d'hydrogels ou d'hydrocolloïdes dans lesquels est incorporé le polypeptide précité. Des pansements à base d'hydrocolloïdes connus sont par exemple commercialisés sous les dénominations ALGOPLAQUE (par les Laboratoires URGO), DUODERM (par CONVATEC), COMFEEL (par COLOPLAST). De tels pansements sont décrits dans les demandes de brevet suivantes : FR 2 392 076, FR 2 495 473, WO 98/10801, EP 264 299.
Le polypeptide utilisé dans le cadre de la présente invention peut être incorporé à un élément absorbant telle qu'une compresse ou une mousse, par exemple en le déposant sur la surface destinée à venir au contact avec la plaie, comme décrit dans la demande de brevet WO 2006/007844. La présente invention trouve également application pour la réalisation de pansements interfaces complexés à une couche absorbante telle qu'une mousse ou une compresse, ou d'une masse hydrocolloïde complexée à une mousse absorbante. De tels pansements sont connus et commercialisés par exemple sous les dénominations commerciales URGOTULDUO et CELLOSORB (par les Laboratoires URGO).
Tel qu’utilisé dans la présente demande, le terme « sujet » correspond à un mammifère, de préférence ledit sujet est un humain.
Par lésion d’un épithélium, on entend les lésions susceptibles d’apparaître à la suite de traumatismes ou à la suite d’actes médicaux, chirurgicaux, invasifs ou non invasifs, curatifs ou à visée esthétique.
Il peut alors s’agir d’un épithélium cutané ou encore d’un épithélium gastrique ou intestinal.
Avantageusement, la lésion d’un épithélium est une lésion cutanée.
Comme actes médicaux ou chirurgicaux invasifs, on peut citer les actes chirurgicaux (exérèses, shavings) avec ou sans suture, la cryothérapie, le laser ablatif, les peelings moyens ou forts, la suture, la mésothérapie ou encore le curetage par exemple.
Comme lésions cutanées post-traumatiques, on peut citer par exemple celles faisant suite à une altération extérieure légère de la peau, comme les coupures, les griffures, égratignures et les brûlures superficielles ou les coups de soleil par exemple.
Comme acte médical non invasif superficiel nécessitant un produit cicatrisant qui accélère la récupération cutanée, on peut citer par exemple les peelings légers, les épilations au laser, les traitements vasculaires superficiels (couperose).
Une telle utilisation se fera au moyen d’une quantité thérapeutiquement efficace de la composition.
Par « quantité thérapeutiquement efficace », on entend une quantité permettant d’induire une ré-épithélisation au sein de la plaie. L’homme du métier sera à même de déterminer ladite quantité thérapeutiquement efficace aux vues du descriptif de l’invention fait dans la présente demande de brevet et au regard de ses connaissances générales et/ou à l’aide de simples expériences de routine.
Les expériences suivantes sont fournies pour illustrer les réalisations de l’invention et ne doivent pas être considérées comme limitant la portée de l’invention.
1 ) Etude fonctionnelle de GPRC5A dans les kératinocytes primaires
Suite à l’identification de l’expression de la protéine GPRC5A dans les berges d’une plaie, la fonction de cette protéine a été recherchée dans le mécanisme de cicatrisation en réalisant une inactivation de l’expression du gène correspondant.
Pour ce faire, trois souches de kératinocytes primaires humains et une lignée immortalisée de kératinocytes humains (N/TERT-1) ont été utilisées.
Les cellules ont été cultivées dans un milieu complet KGM-2 (KERATINOCYTE GROWTH MEDIUM, PROMOCELL), sous atmosphère saturée en humidité, à 37°C et sous 5% de CO2tout au long des expériences.
L’expression du gèneGPRC5Aa été régulée négativement par des approches d’ARN interférence. Les souches primaires ont été transfectées transitoirement en présence de LIPOFECTAMINE 2000 (THERMO FISHER SCIENTIFIC) par 20nM de siARN commerciale spécifique de l’ARNm GPRC5A (siGPRC5A) (SI04438021, QIAGEN) ou un siARN contrôle (siNT) ne visant aucune séquence d’ARNm mammifère connue (SI03650318, QIAGEN). La lignée N/TERT-1 a été infectée avec un vecteur lentiviral dont l’activité transcriptionnelle permet de libérer des séquences de petits ARN interférents, un shARN (« short hairpin » RNA) spécifique de la séquence ARNm de GPRC5A (shGPRC5A) (TRCN0000005, SIGMA ALDRICH) ou un shARN contrôle (shCTR) composé des mêmes nucléotides mais ne visant aucune séquence connue (SHC002V, SIGMA ALDRICH).
L’efficacité d’interférence dans les différentes souches a été évaluée par PCR quantitative. Pour cela les ARN totaux ont été isolés aux temps indiqués après tranfection par le kit RNEASY (QIAGEN). Pour chaque condition, 500 ng d’ARN ont été rétro-transcrits par le kit PRIMESCRIPTt™ RT Reagent Kit (TAKARA). La PCR quantitative a été réalisée dans un thermocycleur ARIAMX (AGILENT TECHNOLOGIES) en présence du kit SYBR® PREMIX EXx TAQ™ II (TAKARA) et en utilisant des amorces spécifiques pour GPRC5A (sens : TCTCAAGAGGAAATCACTCAAGGT, SEQ ID NO 23 ; anti-sens : GTGGGATGGAGAATTCCTTTT, SEQ ID NO 24) et le gène ribosomique de ménage RPLP0 (sens : CCATTCTATCATCAACGGGTACAA, SEQ ID NO 25 ; anti-sens : TCAGCAAGTGGGAAGGTGTAATC, SEQ ID NO 26 ).
Parallèlement, l’effet de l’interférence ARN a été évaluée sur la quantité de protéine par western-blot. Les protéines ont été extraites dans un tampon RIPA (Tris-HCl 50 mM, pH 8, NaCl 150 mM, Nonidet P-40 1 %, désoxycholate de sodium 0,1 %, SDS 0,1 %) complété par de l’orthovanadate de sodium 1 mM et un cocktail inhibiteur de protéase (SIGMA ALDRICH). Les lysats ont été centrifugés pendant 10 min à 14 000 g à 4 °C pour éliminer les débris cellulaires. Les protéines ont été séparées par SDS-PAGE, puis transférées sur une membrane de fluorure de polyvinylidène (EMD-MILLIPORE). La membrane a été bloquée avec 5 % de lait écrémé dans un tampon salin tamponné Tris (TBS) contenant 0,1 % de TWEEN-20, et incubé avec un anticorps anti-GPRC5A (HPA007928, SIGMA ALDRICH) au 1:250 et un anticorps anti-actine (C4, MAB1501, SIGMA ALDRICH) au 1:5000 pendant une nuit à 4 ° C. La membrane a été incubée avec des anticorps secondaires pendant 1 h à température ambiante : anticorps de chèvre anti-lapin-HRP (170-6510, BIO-RAD) ou un anticorps de chèvre anti-souris-HRP (170-6516, BIO-RAD) au 1:10000. La fixation d'anticorps a été détectée par le système de chimiluminescence SUPER SIGNAL WEST PICO PLUS (THERMO FISHER SCIENTIFIC) en utilisant la caméra Fusion Fx (VILBER LOURMAT).
Les résultats ont montré que, consécutivement à la transfection avec le siARN GPRC5A ou la transduction par le shARN GPRC5A, l’expression du gène GPRC5A est diminué de l’ordre de 70% dans les différentes souches cellulaires [Fig 3a et 3e]. Dans des conditions similaires, une diminution franche de la quantité de protéine GPRC5A est observable dans les kératinocytes primaires et dans la lignée N/TERT-1 [Fig 3b et 3f].
En vue de déterminer l’impact de cette inactivation sur les kératinocytes, la prolifération de ces derniers a été déterminée suite à l’inactivation du gène GPRC5A. Dans le détail, le taux de prolifération cellulaire des kératinocytes transfectés avec le siNT ou le siGPRC5A ou transduis avec le lentivirus shCTR ou shGPRC5A a été mesuré à l'aide du kit de test d'ADNdb QUANT-IT™ PICOGREEN™ (THERMO FISHER SCIENTIFIC). Pour celà, 104cellules ont été ensemencées dans des micro-plaques 96 puits et la concentration d'ADN a été évaluée à 1, 2 et 3 jours après l'ensemencement conformément aux instructions du fabricant.
Les résultats ont montré que l’inactivation du gène GPRC5A n’a pas d’impact sur la prolifération des kératinocytes [Fig 3c et 3g].
La détermination de la capacité d’adhérence des kératinocytes primaires a également été déterminée suite à l’inactivation du gène GPRC5A.
Dans le détail, le test d'adhérence a été réalisé selon la méthode au Percoll (GOOWIN & PAULI,J Immunol Methods1995). Des plaques à 96 puits ont été recouvertes soit de 100 µg/ml de collagène de type I (THERMO FISHER SCIENTIFIC) soit d'albumine de sérum bovin (BSA) à 1% dans une solution saline tamponnée au phosphate (PBS) (témoin négatif). Les cellules ont été détachées avec 10 mM d'EDTA pendant 10 min à 37°C et lavées deux fois avec du milieu sans sérum. Ensuite, 2,5x104cellules/puits ont été remises en suspension dans un milieu sans sérum et étalées en 5 réplicas pour chaque condition. Les cellules ont été fixées pendant 5, 10, 30, 60, 120 et 240 min à 37 °C, puis les cellules non fixées ont été éliminées avec une solution de Percoll contenant 0,57 mM de NaCl. Les cellules restantes ont été fixées avec une solution de Percoll contenant 5 % p/v de glutaraldéhyde pendant 15 min à température ambiante. Les cellules ont été colorées avec du cristal violet à 0,1 % p/v pendant 30 min à température ambiante, puis les plaques ont été lavées à l'eau du robinet. Les plaques ont été séchées à l'air et le cristal violet a ensuite été extrait en utilisant du SDS à 2 % dans de l'eau distillée pendant 30 minutes sur un agitateur. L'absorbance à 570 nm a été mesurée par spectrophotométrie sur TECAN INFINITE M1000. L'absorbance de fond (des puits blancs) a été soustraite de tous les puits de test. Le dosage a été réalisé en 5 réplicas techniques et 3 réplicas biologiques.
Les résultats montrent que l’inactivation du gène GPRC5A induit une adhérence significativement plus importante des kératinocytes primaires [Fig 3d] et des cellules N/TERT-1 [Fig 3h] dès 5 minutes.
A la lueur de ces résultats en termes d’adhérence, la capacité de migration des kératinocytes a été déterminée suite à l’inactivation du gène GPRC5A.
Dans le détail, dans une plaque à 6 puits, les cellules (2x104cellules/puits) ont été ensemencées dans un insert en silicone à 2 puits (IBIDI) pendant 30 heures. Après confluence, l'insert de culture a été retiré lentement. Après lavage au PBS, les cellules ont été cultivées avec le KGM2 complet. Les cellules ont ensuite été autorisées à migrer dans l'espace (500 µm) et imagées en contracte de phase au microscope inversé (NIKON TI-E) aux temps 12h, 14h, 16h, 18h, 20h et 22h pour les cellules primaires, et aux temps 3h, 6h, 8h, 10h et 12h pour les cellules N/TERT-1. La quantification de la migration cellulaire a été réalisée en mesurant les zones non couvertes à l'aide du logiciel Image J. Chaque expérience a été répétée 3 réplicas techniques et 3 réplicas biologiques.
Les résultats sont présentés dans la et montrent que les kératinocytes primaires dont le gène GPRC5A a été réprimé présentent un retard de migration significatif dès 12h [Fig 4a], et dès 6h pour les cellules N/TERT-1 [Fig 4b].
Au vu de ces résultats, la caractérisation d’épidermes reconstruits, comprenant des kératinocytes immortalisés N/TERT-1 dont le gène GPRC5A a été réprimé de façon stable (shGPRC5A), a été effectuée.
Des fibroblastes (2,5x104) ont été ensemencés sous la membrane en polycarbonate d'un insert de culture cellulaire de porosité 0,4 µm (NUNC, THERMO FISHER SCIENTIFIC). Après 4 heures, les inserts ont été retournés et placés dans des plaques 24 puits, et les fibroblastes ont été cultivés pendant 2 jours dans du DMEM/F12 (1/1) additionné de 10 % de sérum bovin fœtal (Fetal Clone II ; HYCLONE, THERMO FISHER SCIENTIFIC) et 1 % de pénicilline/streptomycine (SIGMA ALDRICH). 2,5x105cellules N/TERT-1 shARN contrôle (shCTR) ou shARN GPRC5A (shGPRC5A) ont été ensemencés sur le dessus de la membrane et cultivés pendant 3 jours dans du DMEM/F12 (1/1) additionné de 5 % de sérum bovin fœtal (FETAL CLONE II ; HYCLONE), 0,2 ng/ml d'EGF (THERMO FISHER SCIENTIFIC), 0,4 µg/ml d'hydrocortisone (SIGMA ALDRICH), 5 µg/ml d'insuline (SIGMA ALDRICH), 8 ng/ml de toxine du choléra (SIGMA ALDRICH), 2x10-11M de tri-iodothyronine (SIGMA ALDRICH), 24 µg/ml d'adénine (SIGMA ALDRICH) et 1 % de pénicilline/streptomycine. Pour induire la stratification et la différenciation, les kératinocytes ont été placés à l'interface air/liquide et cultivés pendant 2 jours avec le même milieu, sauf que l'EGF et l'adénine ont été omis et la concentration finale de chlorure de calcium a été ajustée à 2 mM et 50 µg /ml de vitamine C. Les cellules ont ensuite été cultivées pendant 14 jours supplémentaires dans le même milieu, sauf que le sérum bovin fœtal a été réduit à 1 %. Pendant la phase d'émersion, le milieu de culture a été changé tous les jours.
Pour les expériences d’histologie et d’immunofluorescence, les échantillons ont été fixés dans une solution de paraformaldéhyde à 4 %, pendant 24h à 4°C. Les échantillons ont ensuite été déshydratés et inclus dans de la paraffine et coupés au microtome en sections de 5 µm d’épaisseur. Après déparaffinage et réhydratation, les coupes ont été colorées avec des solutions d'hématoxyline et d'éosine pour l'histologie de routine ou perméabilisées par 0, 1% de triton X100 pendant 10 min, puis bouillies dans un tampon citrate 10 nM pH 6 pour la récupération de l'antigène. Les coupes ont été bloquées par 5 % de sérum d'albumine bovine et incubées avec les anticorps primaires suivants pendant une nuit à 4°C : lapin anti-GPRC5A (HPA007928, SIGMA ALDRICH, 1:250) ; souris anti-E-cadhérine (ab1416, ABCAM, 1:1000); lapin anti-cytokératine 10 (ab76318, ABCAM, 1:500); et lapin anti-involucrine (ab53112, ABCAM, 1:500). Les anticorps secondaires étaient : chèvre alexa-488 et alexa-546 anti-souris ou anti-lapin (THERMO FISHER SCIENTIFIC). Une contre-coloration nucléaire au DAPI (4',6-diamino-2-phénylindole) (SIGMA ALDRICH) a été réalisée. Les coupes ont ensuite été montées dans une solution PROLONG™ GOLD ANTIFADE MOUNTANT (THERMO FISHER SCIENTIFIC). L'acquisition des images a été réalisée à l'aide d'un microscope à fluorescence NIKON TI-E.
Les résultats de coloration histologique ont montré deux caractéristiques des épidermes reconstruits à partir des cellules N/TERT-1 shGPRC5A, des zones d’épaisseur moindre que les épidermes contrôles (shCTR), et des zones faisant apparaitre un décollement des couches suprabasales [Fig 4c]. Ces défauts histologiques sont associés à un défaut de différenciation caractérisé par une baisse d’expression et de localisation de l’E-cadhérine, de la cytokératine 10 et de l’involucrine. Ces résultats démontrent l’implication de GPRC5A dans la morphogenèse de l’épiderme.
2)Translocation au noyau de la partie C-terminale de GPRC5A
Des kératinocytes primaires en phase proliférative ont été rincés 3 fois avec du PBS, puis détachés par action de trypsine/EDTA (THERMO FISHER SCIENTIFIC) afin d’obtenir une suspension cellulaire. Une partie des cellules en suspension a été fixée par ajout de paraformaldéhyde 4% pendant 20 minutes, et les cellules non-fixées ont été ensemencées dans des boîtes 12-puits à une densité de 2x104cellules/puits. Aux temps 30 min, 60 min, 24h, à confluence et 5 jours post confluence, les cellules ont été fixée en paraformaldéhyde 4% pendant 20 minutes. Après 3 lavages en PBS, les cellules ont été perméabilisées par ajout de triton X100 à 0,1% puis saturées par une solution de de BSA 5% dans du PBS pendant 1h. L’immunomarquage des régions N-terminale et C-terminale a été réalisé respectivement par incubation des anticorps anti-GPRC5A HPA007928 (SIGMA ALDRICH, 1:250) et PA5-28738 (THERMO FISHER SCIENTIFIC, 1:250) sur la nuit à 4°C. L’anticorps secondaires était un anticorps de chèvre anti-lapin couplé à l’alexa-546 (THERMO FISHER SCIENTIFIC). La localisation dans le nucléole a été mise en évidence par immunofluorescence directe de la nucléoline par un anticorps murin couplé à l’alexa-488 (ab154028, ABCAM, 1:1000). Une contre-coloration nucléaire au DAPI a été réalisée. Les coupes ont ensuite été montées dans une solution PROLONG™ GOLD ANTIFADE MOUNTANT (THERMO FISHER SCIENTIFIC). L'acquisition des images a été réalisée à l'aide d'un microscope à fluorescence Nikon Ti-E ou un microscope confocal ZEISS LSM800.
Les résultats ont montré que seule l’extrémité C-terminale de GPRC5A est transloquée au noyau, dès les phases précoces d’adhérence et jusqu’à l’entrée en différenciation des kératinocytes primaires [Fig 5a]. Plus exactement, la région C-terminale de GPRC5A est retrouvée dans le nucléole [Fig 5b]. Ceci suggère que GPRC5A subit une protéolyse dans l’espace périnucléaire en amont de la translocation au noyau.
3)Production de la région C-terminale de GPRC5A
La partie C-terminale de la protéine GPRC5A (89 acides aminés) a été produite en bactérie.
Des bactéries BL21 (LIFE TECH 44-048) ont été transformées par le plasmide pET30a_GPRC5A-C-terminal_poly(R/K)_TEV-cleavage-site_2x-6Histidines, puis cultivées sur boîte de pétri LB-agar supplémenté en kanamycine. Une pré-culture est ensuite réalisée dans laquelle une colonie bactérienne isolée est inoculée dans 100ml de milieu LB BROTH LENNOX (Formedium LBX0102) pendant une nuit à 37°C et 150rpm. A partir de cette pré-culture, les bactéries sont ensemencées à une D.O de 0.15 en milieu HYPER BROTH (ATHENAES AE-0107), puis sont cultivées à 37°C 150rpm. L’évolution de D.O de la culture est suivie toutes les heures afin de tracer une courbe de croissance (ln(DO) au cours du temps). Lors de la phase exponentielle de doublement des bactéries (D.O=0.8-1, environ 2 heures post-ensemencement), 1mM d’IPTG est ajouté au milieu de culture afin de stimuler la production du polypeptide. La culture est ensuite poursuivie jusqu’à la phase stationnaire (environ 6h post-ensemencement), puis les culots bactériens sont récupérés par centrifugation (4000g, 10minutes à 4°C), séparés du surnageant et congelés à -20°C. Lors de l’extraction protéique, les bactéries sont lysées dans un tampon de lyse (PBS1X, 500mM NaCl, 10mM MgCl2, 0.5% Triton X100 – v=1/10edu volume de culture bactérienne) supplémenté d’inhibiteur de protéases (COMPLETE™ PROTEASE INHIBITOR COKTAIL, ROCHE), DNAse (100µg/ml) et lysozyme (10mg/ml) ; et incubées pendant 30minutes sur roue à 4°C avant de subir une sonication (2x5minutes, pulse 3secondes, amplitude 30). Les débris cellulaires ainsi que la fraction insoluble sont séparés de la fraction soluble par centrifugation (15000g, 15minutes à 4°C). La fraction soluble est ensuite conservée à 4°C, tandis que la fraction insoluble est remise en suspension dans un tampon urée (PBS1X, 8M urée, 500mM NaCl, v=1/4 du volume de tampon de lyse) supplémenté de DNAse (100µg/ml), puis incubée pendant 1heure sur roue à 4°C. Les protéines libérées dans le tampon sont récupérées dans le surnageant par centrifugation (15000g, 15minutes à 4°C) et ajoutées à la fraction soluble préalablement mise de côté. Par la suite, le polypeptide entier est purifié par affinité de son tag 6Histidines avec des billes Ni-NTA (745400 Propino, MACHERY-NAGEL, v=1/1000edu volume de culture bactérienne). Les billes préalablement lavées au PBS1X sont ajoutées à la suspension protéique et incubées pendant 1heure sur roue à 4°C. Les billes sont ensuite déposées sur colonne (filtre en coton dont la porosité n’excède pas la taille des billes) et la fraction non retenue est éliminée par aspiration grâce à une pompe péristaltique (1ml/minute). Les billes sont ensuite lavées par ajout d’un volume de billes de NaCl à 1M, suivi de 5 volumes de billes de tampon de lavage (PBS1X, 500mM NaCl, 10mM MgCl2, 15mM imidazole). Enfin le polypeptide est élué des billes Ni-NTA par ajout d’un tampon d’élution (PBS1X, EDTA 50mM, v= environ 10 volumes de billes), et dosé (PIERCE™ BCA PROTEIN ASSAY Kit). Sans attendre, le polypeptide en solution est supplémenté de 1mM de DTT puis digéré par ajout de la TEV protéase (SFR BIOSCIENCES – 0,5mg pour 10mg de protéines). Le mélange obtenu est déposé dans un boudin de dialyse rincé au PBS1X (MWCO : 3500Da) et la diffusion contre une solution de PBS1X 500mM NaCl a lieu dans un bécher sous agitation magnétique pendant une nuit à 4°C. Le peptide clivé est finalement purifié en ajoutant comme précédemment des billes Ni-NTA qui fixeront le tag 6Histidines libéré (1ml de billes/50mg de peptide) pendant 1h sur roue à 4°C. Après dépôt de la suspension peptide-billes sur une colonne identique à la précédente, le peptide clivé est récupéré dans la fraction non retenue, dosé puis aliquoté et congelé à -80°C.
L’analyse sur gel du polypeptide après purification, fait apparaître des bandes multiples à un poids moléculaire inférieur à celui attendu [Fig 6a]. Les analyses par HPLC-UV (216nm) montrent cependant la pureté du peptide purifié avec un seul et unique pic d’absorbance [Fig 6b]. Aussi, les résultats établissent que le polypeptide produit en bactérie a été clivé, à priori à différents sites. L’analyse par microséquençage d’EDMAN (N-terminal)a permis d’identifier la séquence sthfqlqnqp (SEQ ID NO :27), laquelle séquence permet de conclure au fait que le clivage a été effectué en amont de la position 321 de la GPRC5A humaine [Fig 6c].
4)Activité du polypeptide GPRC5A produit sur l ’adhérence et l a migration des kératinocytes
L’activité du polypeptide purifié précédemment a été testé sur l’adhérence et la migration des kératinocytes.
Les protocoles d’adhérence et de migration cellulaire sont ceux décrits précédemment. L’effet du polypeptide recombinant purifié a été analysé par pré-incubation de 12 à 24 heures dans le milieu de culture des cellules N/TERT-1 shGPRC5A aux concentrations de 5 et 10 µg/ml.
Les résultats montrent que l’ajout de polypeptide à 5 ou 10 µg/ml permet d’induire une capacité de migration supérieure dès 5h de migration des cellules N/TERT-1 déficientes en GPRC5A [Fig 7a et 7b]. Aucune différence notable n’a été remarquée entre les deux concentrations utilisées. Le polypeptide a en revanche un effet moindre sur la capacité d’adhérence de ces cellules [Fig 7c].
Les résultats ont montré que, même si le polypeptide purifié est clivé, ce dernier présente malgré tout une activité significative sur l’adhérence et la migration des kératinocytes. En conséquence, ces résultats permettent de conclure au fait que l’activité d’induction de la migration des kératinocytes est associée à des éléments de séquence au sein du fragment allant des résidus 321 à 357 de la GPRC5A humaine.
Il est à noter que, pour différentes espèces, on distingue deux isoformes de GPRC5A, dont l’un est tronqué et ne comprend précisément pas ce segment C-terminal (comme par exemple chezGallus gallus). Il est possible que l’activité de ce fragment C-terminal justifie de l’existence de ces différents isoformes.
Les alignements de séquences entre fragments C-terminaux de protéines GPRC5A de différentes origines font apparaître des résidus fortement conservés parmi lesquels les résidus sérine et tyrosine. Outre ces résidus, le consensus fait apparaître une forte conservation de la séquence EFSIPR que l’on retrouve spécifiquement et quasi à l’identique (QFSIPR) chez plusieurs protéines à domaine CUB. Le domaine CUB est un motif structurel d'environ 110 résidus trouvés presque exclusivement dans des protéines associées à la membrane extracellulaire et plasmatique, dont beaucoup sont régulées par le développement. Maintenant, aucune activité n’a été associée à ce jour à cette séquence.
5)Phosphorylation de la partie C-terminale de GPRC5A
En vue de déterminer l’état de phosphorylation de l’extrémité C-terminale de GPRC5A transloquée au noyau, les fractions cytoplasmique et nucléaire des kératinocytes ont été isolées.
Une immunoprécipitation a ensuite été effectuée sur ces fractions en utilisant ou non un anticorps dirigé contre les sérines phosphorylées ou contre les tyrosines phosphorylées.
Les résultats ont montré que l’extrémité C-terminale de GPRC5A comprend des résidus sérines phosphorylés.
En vue d’évaluer l’importance de la phosphorylation, les peptides listés dans le tableau I suivant ont été synthétisés dans lesquels les résidus sérine et/ou tyrosine ont été phosphorylés. A noter qu’une pégylation a été effectué à l’extrémité N-terminale.
Séquence SEQ ID N:
PEGSTHFQLQNQPPQKEFSIPRAHAWPSPYKDYEVKKEGSRKRKRKRKRKRK 28
PEGSPTHFQLQNQPPQKEFSPIPRAHAWPSPPYKDYEVKKEGSPRKRKRKRKRKRK 29
PEGSTHFQLQNQPPQKEFSIPRAHAWPSPYPKDYPEVKKEGSRKRKRKRKRKRK 30
PEGSPTHFQLQNQPPQKEFSPIPRAHAWPSPPYPKDYPEVKKEGSPRKRKRKRKRKRK 31
L’activité des différents polypeptides est ensuite testée sur l’adhérence et la migration des kératinocytes comme décrit précédemment et à différentes concentrations.

Claims (13)

  1. Un polypeptide dont la taille est inférieure ou égale à 60 acides aminés et qui comprend la séquence choisie parmi la séquence C-terminale de la protéine GPRC5A (G protein-coupled receptor class C group 5 member A) allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1), ses orthologues, leurs fragments ou leurs dérivés;
    où :
    - les orthologues sont choisis dans le groupe comprenant la séquence de la GPRC5A deMus musculus (NP_852109.2), deCamelus bactrianus(XP_010944750.1), deFelis catus(XP_019690106.1), deCanis lupus familiaris(XP_038294887.1), deTalpa occidentalis(XP_037370212.1), d’Halichoerus grypus(XP_035967917.1), deTursiops truncatus(XP_033722915.1), deLoxodonta africana(XP_023410262.1), deGallus gallus(XP_040516431.1), deCygnus olor(XP_040411303), d’Aptenodytes patagonicus(KAF1666521.1), deHaliaeetus leucocephalus(XP_010564139.1), deChelonia mydas(XP_043400668.1), deTrachemys scripta elegans(XP_034630427.1), dePseudonaja textilis(XP_006024224.1), dePython bivittatus(XP_025019164.1), et deRanitomeya imitator(CAF4926718.1) ;
    - les fragments sont choisis dans le groupe consistant en les séquences allant du résidu 321, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329, 330, 331, 332, 333, 334 ou 335 au résidu 350, 351, 352, 353, 354, 355, 356 ou 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) ou leurs orthologues, à l’exception naturellement de la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) et de ses orthologues ; et
    - les dérivés sont choisi dans le groupe consistant en les séquences présentant une identité de séquence d’au moins 80% avec la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1)et avec les séquences orthologues de celle-ci.
  2. Le polypeptide selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend la séquence X1X2HX3QX4X5X6X7X8X9X10X11X12FSIPRX13X14X15X16X17SPYX18X19Y X20X21X22X23X24X25X26(SEQ ID NO :3), leurs fragments et leurs dérivés; dans laquelle:
    - X1est S, A ou Y;
    - X2est T, A ou P ;
    - X3est F ou L ;
    - X4est M ou L ;
    - X5est Q, K ou E ;
    - X6est N, T ou S ;
    - X7est Q, H, R, L ou I ;
    - X8est P, N, T, A, S, D, K, E ou aucun acide aminé ;
    - X9est P, S, A, T ou aucun acide aminé ;
    - X10est Q, P, K ou R ;
    - X11est K, R, N, Q ou E ;
    - X12est E, D ou N ;X13est A ou P ;
    - X14est H, Q ou K ;
    - X15est S, A, T ou aucun acide aminé ;
    - X16est W, P, R, H, Q ou aucun acide aminé ;
    - X17est P, A, T, V ou L ;
    - X18est K, N, S, H, Q ou E ;
    - X19est D, N ou E ;
    - X20est E, T, S ou A ;
    - X21est V ou G ;
    - X22est K, R ou G ;
    - X23est K, N ou Q ;
    - X24est E, G, D ou V ;
    - X25est G, D, V, P, T ou I ; et
    - X26est S, M ou K.
  3. Le polypeptide selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comprend une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID NO : 2 et SEQ ID NO : 5 à SEQ ID NO : 21, leurs fragments et leurs dérivés.
  4. Le polypeptide selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu’il comprend une séquence choisie parmi la séquence sthfqlqnqp pqkefsipra hawpspykdy evkkegs (SEQ ID NO :2), ses fragments et ses dérivés.
  5. Le polypeptide selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits fragment sont choisis dans le groupe consistant en les séquences allant du résidu 321, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329, 330, 331, 332, 333, 334 ou 335 au résidu 350, 351, 352, 353, 354, 355, 356 ou 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) ou leurs orthologues, à l’exception naturellement de la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1) et de ses orthologues.
  6. Le polypeptide selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits dérivés sont choisis dans le groupe consistant en les séquences présente un pourcentage d’identité d’au moins 80% avec la séquence allant du résidu 321 au résidu 357 de la protéine GPRC5A humaine (SEQ ID NO :1), avec les séquences orthologues de celle-ci, avec la séquence SEQ ID NO :3 avec la séquence SEQ ID NO :4 ou avec les séquences de leurs fragments.
  7. Un polynucléotide codant pour un polypeptide tel que défini à l’une quelconque des revendications précédentes.
  8. Un vecteur comprenant le polynucléotide tel que défini à la revendication précédente.
  9. Une cellule transformée par un vecteur tel que défini à la revendication précédente.
  10. Une composition comprenant un polypeptide tel que défini à l’une quelconque des revendications 1 à 6.
  11. Un pansement comprenant une composition telle que définie à la revendication précédente.
  12. Une composition pharmaceutique comprenant un polypeptide tel que défini à l’une quelconque des revendications 1 à 6, un polynucléotide selon la revendication 7, un vecteur selon la revendication 8 ou une cellule selon la revendication 9 et un support pharmaceutiquement acceptable.
  13. Une composition comprenant un polypeptide tel que défini à l’une quelconque des revendications 1 à 6, un polynucléotide selon la revendication 7, un vecteur selon la revendication 8 ou une cellule selon la revendication 9 pour son utilisation pour favoriser et/ou accélérer la cicatrisation d’une lésion d’un épithélium chez un sujet, de préférence pour favoriser et/ou accélérer la ré-épithélisation.
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