FR3135179A1 - Procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication pour un ensemble déterminé d’objets électroniques, objet électronique mettant en œuvre ledit procédé - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne un procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication d’un ensemble déterminé d’objets électroniques (10-0, 10, 10-i, 10-j, 10-n) conçu pour être mis en œuvre par une unité de traitement (11) de chaque objet électronique (10) appartenant audit ensemble déterminé d’objets électroniques. Un tel procédé comporte une étape de traitement d’une requête en inventaire (IR) émise depuis un objet électronique tiers (10-0) requérant ledit inventaire comportant notamment une étape d’élaboration et d’émission d’une requête en accessibilité (PR) à destination de chaque objet électronique (10-i, 10-j, 10-n) inventorié. Un tel procédé comporte en outre une étape de traitement de messages de relai de messages de données (MD, MU) pour acheminer ces derniers au sein dudit réseau de communication. Figure à publier avec l’abrégé : Fig 1

Description

Procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication pour un ensemble déterminé d’objets électroniques, objet électronique mettant en œuvre ledit procédé
L’invention concerne un procédé de constitution d’un réseau de communication d’un ensemble déterminé d’objets électroniques, ledit procédé étant conçu pour être mis en œuvre par tout objet électronique dudit ensemble déterminé. Un tel procédé octroie la capacité à chacun des objets électroniques dudit ensemble déterminé de pouvoir recevoir et/ou transmettre un message de données depuis et/ou à destination de l’objet électronique ayant requis la constitution dudit réseau de communication selon respectivement des routes descendantes et ascendantes via ledit réseau de communication.
L’invention trouve particulièrement une application dans le domaine ferroviaire pour lequel il est requis de maintenir une capacité de communication pour tout wagon d’un convoi déterminé, chaque wagon étant muni d’un tel objet électronique, avec une motrice (appelée également locomotive), elle-même dotée d’un tel objet électronique. En effet, un conducteur d’un train doit pouvoir réaliser une supervision permanente de son convoi pour en connaître la constitution et être notifié de toute alerte (vibrations, températures intérieures et/ou du système de freinage, excessives par exemple) émanant de l’un des wagons dudit convoi. L’absence de toute source d’énergie électrique disponible au niveau de certains wagons impose une mise en œuvre d’un réseau de communication radio de faible consommation électrique tout en maintenant une grande réactivité dudit réseau pour transmettre à la locomotive des alertes ou toutes informations en lien avec l’état de fonctionnement dudit wagon et/ou l’environnement interne de ce dernier, le tout en quelques secondes, y compris pour des convois ferroviaires dont la longueur peut atteindre plusieurs centaines de mètres. L’invention ne saurait toutefois être limitée à ce seul domaine d’application. Elle pourrait être exploitée dans tout autre domaine d’application, tel que celui de la logistique ou du fret, requérant une telle constitution d’un réseau de communication radio entre des objets électroniques respectivement associés à des éléments d’un ensemble déterminé d’éléments, ledit réseau étant constitué à l’initiative de l’un desdits objets électroniques dudit ensemble déterminé.
Il existe différents types de connexion par voie radio permettant la mise en place de réseaux de communication entre des objets électroniques équipant des véhicules. Nous pouvons citer par exemple la norme IEEP 802.11p plus adaptée aux environnements dédiés aux véhicules que le Wi-Fi dont elle est issue, voire encore le protocole Bluetooth. Néanmoins, ces solutions ne répondent pas aux problématiques de propagation radio et de consommation électrique dans le cas d’usage spécifique du fret ferroviaire par exemple.
D’autres solutions peu énergivores et résilientes à des configurations changeantes d’ensembles d’objets électroniques ont été conçues. Nous pouvons citer la solution divulguée par le document EP3167631B1. Toutefois, cette solution a été conçue pour que tout objet électronique d’un ensemble d’objets électroniques quelconque puisse initier la constitution d’un réseau de communication totalement ouvert, c’est-à-dire un réseau auprès duquel tout objet électronique tiers audit ensemble peut librement adhérer et dialoguer au travers de ce dernier. Une telle solution bien que vertueuse ne répond pas au besoin d’une constitution dirigée et maîtrisée d’un réseau de communication fermé, c’est-à-dire réservé à un ensemble déterminé d’objets électroniques requis par le domaine technique du fret ferroviaire notamment.
L’invention répond aux inconvénients soulevés par l’état de la technique.
Parmi les nombreux avantages procurés par l’invention, nous pouvons mentionner plus particulièrement que l’invention permet de réaliser un inventaire d’objets électroniques attendus pour former un ensemble d’objets électroniques déterminé et de constituer par là-même un réseau de communication peu énergivore et fermé, c’est-à-dire réservé aux seuls dits objets électroniques inventoriés afin que ces derniers puissent recevoir et transmettre des messages de données selon des routes descendantes et ascendantes vers et à destination d’un objet électronique requérant ledit inventaire.
A cette fin, l’invention prévoit tout d’abord un procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication d’un ensemble déterminé d’objets électroniques, ledit procédé étant conçu pour être mis en œuvre par une unité de traitement d’un objet électronique appartenant audit ensemble déterminé d’objets électroniques. Pour maîtriser la constitution d’un tel réseau de communication et s’assurer que chacun desdits objets électroniques dudit ensemble déterminé a la capacité de communiquer via ledit réseau de communication, ledit procédé comporte une étape de traitement d’une requête en inventaire émise depuis un objet électronique tiers requérant ledit inventaire, ladite étape de traitement comportant :
  • une étape de décodage de ladite requête en inventaire pour en déduire l’identifiant de l’objet électronique requérant l’inventaire, une première liste d’identifiants d’objets électroniques compris dans ledit ensemble déterminé d’objets électroniques ;
  • une étape d’enregistrement dans une mémoire de données de l’identifiant de l’objet électronique requérant l’inventaire et de ladite première liste d’identifiants d’objets électroniques ;
  • une étape d’élaboration et d’émission d’une requête en accessibilité à destination de chaque objet électronique dont l’identifiant appartient à ladite première liste d’identifiants, ladite étape d’élaboration et d’émission d’une requête en accessibilité consistant en outre à créer, dans la mémoire de données, une entrée d’une structure de données dite « table des objets électroniques accessibles », associée à chaque objet électronique ayant transmis un message d’acquittement de ladite requête en accessibilité, ladite entrée comprenant l’identifiant de ce dernier ;
  • une étape de lecture de ladite table des objets électroniques accessibles et de constitution d’une deuxième liste d’identifiants d’objets électroniques, ladite deuxième liste comprenant les seuls identifiants des objets électroniques ainsi associées à une entrée de ladite table des objets électroniques accessibles ;
  • une étape de préparation d’un message d’acquittement de la requête en inventaire à destination de l’objet électronique ayant requis ledit inventaire, ledit message d’acquittement comportant ladite deuxième liste d’identifiants d’objets électroniques ;
  • une étape de déclenchement de l’émission dudit message d’acquittement de la requête en inventaire.
Pour qu’un objet électronique puisse répondre à une requête en accessibilité, un tel procédé peut comporter une étape de traitement d’une telle requête en accessibilité émise depuis un objet électronique tiers requérant une telle accessibilité. Dans ce cas, ladite étape de traitement comporte :
  • une étape de décodage de ladite requête en accessibilité pour en déduire l’identifiant de l’objet électronique requérant ladite accessibilité ;
  • une étape d’enregistrement dans la mémoire de données dudit identifiant de l’objet électronique requérant ladite accessibilité ;
  • une étape d’élaboration et d’émission d’un message d’acquittement de la requête en accessibilité à destination de l’objet électronique ayant requis ladite accessibilité, ledit message d’acquittement comportant l’identifiant de l’objet électronique émetteur dudit message d’acquittement.
Selon un mode de réalisation avantageux, chaque entrée de la table des objets électroniques accessibles peut comporter une information qualifiant l’accessibilité de l’objet électronique destinataire d’une requête en accessibilité.
Pour palier un éloignement d’un objet inventorié ne permettant pas à ce dernier d’être à portée de communication directe de l’objet électronique mettant en œuvre le présent procédé, ce dernier peut comporter, préalablement à la mise en œuvre de l’étape d’élaboration d’un message d’acquittement de la requête en inventaire à destination de l’objet électronique ayant requis ledit inventaire :
  • une étape de constitution d’une troisième liste d’identifiants d’objets électroniques parmi ceux compris dans la première liste d’identifiants et qui sont absents de la deuxième liste d’identifiants ;
  • une étape consistant à :
    • élaborer une requête en inventaire par délégation à destination d’un objet électronique délégataire associé à une entrée de la table des objets électroniques accessibles, ladite requête en inventaire comportant l’identifiant de l’objet électronique délégataire, la troisième liste d’identifiants d’objets électroniques ;
    • décoder un message d’acquittement de ladite requête en inventaire par délégation émis par l’objet électronique délégataire, ledit message d’acquittement comportant une quatrième liste d’identifiants d’objets électroniques ayant transmis un message d’acquittement d’une requête en accessibilité émise par ledit objet électronique délégataire ;
    • créer, dans la mémoire de données, une entrée dans la table des objets électroniques accessibles pour chacun des objets électroniques dont l’identifiant est compris dans ladite quatrième liste d’identifiants, ladite entrée comprenant ledit identifiant ainsi que celui de l’objet électronique délégataire.
Pour accroître les chances d’atteindre l’ensemble des objets électroniques inventoriés, l’objet électronique délégataire peut être choisi parmi ceux qui sont associés à une entrée dans la table des objets électroniques accessibles, selon la valeur de l’information qualifiant l’accessibilité de l’objet électronique destinataire d’une requête en accessibilité, ledit choix se portant sur l’objet électronique dont l’accessibilité est la moins qualitative.
Pour qu’un objet électronique mettant en œuvre un procédé conforme à l’invention puisse acheminer un message de données élaboré par un deuxième objet électronique à destination d’un troisième objet électronique, ledit procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication selon l’invention peut comporter une étape de traitement de la réception d’un premier message de relai dudit message de données, ledit message de relai véhiculant ledit message de données et ayant été élaboré et émis par un quatrième objet électronique à destination de l’objet électronique mettant en œuvre ledit présent procédé. Une telle étape de traitement de la réception d’un message de relai peut comporer :
  • une étape de décodage dudit premier message de relai pour en extraire l’identifiant du quatrième objet électronique ainsi que le message de données véhiculé par ledit premier message de relai ;
  • une étape de décodage dudit message de données véhiculé pour en déduire les identifiants desdits deuxième et troisième objets électroniques ;
  • une étape de lecture de la table des objets électroniques accessibles pour rechercher une entrée associée au troisième objet électronique destinataire dudit message de données véhiculé ;
  • une étape d’élaboration et d’émission d’un deuxième message de relai véhiculant le message données extrait dudit premier message de relai à destination d’un cinquième objet électronique, ce dernier étant :
    • un objet électronique délégataire lorsque ladite entrée associée au troisième objet électronique comporte un tel identifiant d’objet électronique délégataire ;
    • le troisième objet électronique, dans le cas contraire.
En variante, une telle étape de traitement de la réception d’un premier message de relai peut comporter :
  • une étape de décodage dudit premier message de relai pour en extraire l’identifiant du quatrième objet électronique ainsi que le message de données véhiculé par ledit premier message de relai ;
  • une étape de décodage dudit message de données véhiculé pour en déduire les identifiants desdits deuxième et troisième objets électroniques ;
  • une étape de lecture la mémoire de données pour lire la valeur de l’identifiant d’un cinquième objet électronique ayant adressé préalablement à l’objet électronique mettant en œuvre ledit présent procédé, une requête en inventaire ;
  • une étape d’élaboration et d’émission d’un deuxième message de relai véhiculant le message données extrait dudit premier message de relai à destination dudit cinquième objet électronique.
Dans les deux situations précédemment évoquées en lien avec le traitement d’un message de relai, un tel procédé selon l’invention peut comporter une étape d’élaboration et d’émission d’un message d’acquittement de la réception du premier message de relai à destination du quatrième objet électronique à réception d’un message d’acquittement de la réception dudit deuxième message de relai par ledit cinquième objet électronique.
Selon un deuxième objet, l’invention concerne en outre un produit programme d’ordinateur comportant une ou plusieurs instructions de programme exécutables par l’unité de traitement d’un ordinateur, lesdites instructions de programme étant chargeables dans une mémoire dudit ordinateur et dont l’exécution par ladite unité de traitement provoque la mise en œuvre d’un procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication selon l’invention.
L’invention prévoit en outre un support de mémorisation lisible par un ordinateur comportant les instructions d’un tel produit programme d’ordinateur.
Enfin, l’invention concerne également un objet électronique comprenant une unité de traitement, une mémoire, ladite mémoire comprenant les instructions de programme d’un tel produit programme d’ordinateur conforme à l’invention.
D’autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :
illustre un exemple d’architecture fonctionnelle d’un objet électronique adapté pour mettre en œuvre l’invention ;
illustre une constitution d’un convoi ferroviaire pour lequel chaque élément roulant, motrice ou wagon, est associé à un tel objet électronique conforme à l’invention ;
illustre un exemple d’un procédé de constitution d’un réseau de communication pour un ensemble déterminé d’objets électroniques, ledit procédé étant mis en œuvre par chacun desdits objets électroniques conformes à l’invention ;
illustre les échanges entre les objets électroniques d’un tel ensemble déterminé lors de la constitution du réseau de communication au travers d’un exemple d’application de l’invention au domaine ferroviaire ;
illustre l’évolution du contenu de la mémoire de données de chacun desdits objets électroniques formant un ensemble déterminé au gré de la mise en œuvre du procédé de constitution d’un réseau de communication conforme à l’invention par chacun desdits objets électroniques ;
enrichit la description fonctionnelle d’un procédé de constitution d’un réseau de communication pour un ensemble déterminé d’objets électroniques conforme à l’invention pour assurer l’acheminement d’un message de données au sein dudit réseau de communication ;
complète une telle description fonctionnelle d’un tel procédé de constitution d’un réseau de communication conforme à l’invention ;
illustre les échanges entre les objets électroniques d’un tel ensemble déterminé pour acheminer des messages de données via un tel réseau de communication au travers d’un exemple d’application de l’invention au domaine ferroviaire.
La illustre un exemple d’un objet électronique 10 adapté pour mettre en œuvre l’invention. Une instance 10-0 à 10-6 d’un tel objet électronique 10 peut être destinée par exemple à équiper tout élément roulant d’un convoi ferroviaire tel qu’illustré par la . Ainsi, une première instance 10-0 d’un objet électronique 10 selon la équipe la motrice L dudit convoi et les instances 10-1 à 10-6 équipent respectivement les wagons W1 à W6 attelés à ladite motrice L.
En lien avec la , un tel objet électronique 10 comporte une unité de traitement 11 par exemple sous la forme d’un microcontrôleur ou d’un microprocesseur, coopérant via un bus de communication symbolisé sur la par des doubles flèches en traits simples avec des éléments électroniques dont une mémoire de données 12 et une mémoire de programmes 14, lesdites mémoires 12 et 14 pouvant ne former qu’une seule et même entité physique. On entend par « mémoire » toute mémoire informatique qu’elle soit volatile ou non. Une mémoire non volatile est une mémoire informatique dont la technologie conserve ses données en l’absence d’une alimentation en énergie électrique. Elle peut contenir des données résultant de saisies, de calculs, de mesures et/ou des instructions de programmes. Les principales mémoires non volatiles actuellement disponibles sont inscriptibles électriquement telles que la technologie EPROM («Erasable Programmable Read- Only Memory», selon une terminologie anglo-saxonne) ou encore inscriptibles et effaçables électriquement telles que les technologies EEPROM («Electrically-Erasable Programmable Read- Only Memory», selon une terminologie anglo-saxonne), flash, SSD («Solid-State Drive», selon une terminologie anglo-saxonne), etc. Les mémoires non volatiles se distinguent des mémoires dites « volatiles » dont les données sont perdues en l’absence d’une alimentation électrique. Les principales mémoires volatiles actuellement disponibles exploitent les technologies RAM («Random Access Memory» selon une terminologie anglo-saxonne ou encore nommée « mémoire vive »), DRAM (mémoire vive dynamique, nécessitant une réactualisation régulière), SRAM (mémoire vive statique nécessitant une telle réactualisation lors d’une sous-alimentation électrique), DPRAM ou VRAM (particulièrement adaptées à la vidéo), etc.
L’unité de traitement 11 peut coopérer un ou plusieurs capteurs de mesure 15 d’une grandeur physique en lien avec l’environnement dudit objet électronique 10, que ce ou ces capteurs soient internes audit objet électronique 10 ou externes à celui-ci et connectés à ce dernier par voie filaire ou sans contact. Un tel capteur 15 peut mesurer la température environnante, un taux d’humidité, la présence de lumière, une contrainte mécanique exercée sur un équipement, etc. Le dispositif électronique 10 comporte en outre des moyens de communication 13 coopérant avec l’unité de traitement 11 et assurant une communication de proximité sans fil (représentée par une double flèche de couleur blanche sur la ) avec tout autre objet électronique similaire 10-0, 10-i, 10-j, 10-p, …,10-n si celui-ci est situé à portée de communication radio. Lesdits moyens de communication 13 pourraient en outre assurer une communication que nous pourrions qualifier de « longue distance » représentée par une double flèche hachurée sur la ) pour recevoir et/ou transmettre à une entité électronique distante RS, par exemple un serveur informatique, des données au travers de messages de contrôle descendant MCD ou ascendants MCU distribués par un réseau exploitant, par exemple, les technologies GSM, GPRS ou satellite. Un objet électronique 10 doté des deux voies de communication est généralement destiné à équiper, par exemple une motrice L d’un convoi ferroviaire tel qu’illustré par la ou plus généralement un dispositif dont on souhaite qu’il assure la constitution d’un réseau de communication et/ou la supervision dudit réseau. En lien avec l’exemple de la , les objets électroniques 10-1 à 10-6 peuvent comporter des moyens de communication 13 n’assurant que la seule communication de proximité avec des objets électroniques pairs.
Pour fonctionner, c’est-à-dire pour que l’unité de traitement 11 mette en œuvre un procédé découlant de l’interprétation ou de l’exécution par ladite unité de traitement d’instructions de programme P enregistrées dans la mémoire de programmes 14, un objet électronique 10 comporte généralement une source d’énergie électrique 17 sous la forme d’une ou plusieurs batteries par exemple. Une telle source d’énergie électrique 17 peut être interne ou externe à l’objet électronique 10. Dans ce dernier cas, elle peut être mutualisée, c’est-à-dire prévue pour alimenter en énergie électrique une pluralité d’objets, voire être permanente avec d’autres objets. La capacité à pouvoir communiquer ou tout simplement à pouvoir fonctionner d’un objet électronique est directement liée à la capacité énergétique restante et disponible dudit objet. En effet, les échanges entre objets électroniques, les traitements ou calculs mis en œuvre par ces derniers exploitant des données échangées ainsi que l’acheminement éventuel et distant de données collectées au sein d’un réseau ou d’une grappe d’objets électroniques sont autant d’actions consommatrices en énergie électrique. Un objet électronique 10 pourrait en outre comporter des moyens (non représentés sur la par mesure de simplification) agencés pour provoquer une activation d’un actionneur tiers selon une commande de pilotage ou d’activation donnée. Un tel actionneur pourrait par exemple être un système de freinage ou de ventilation d’un wagon W1 à W6 d’un convoi ferroviaire tel qu’illustré par la .
La illustre en outre des messages susceptibles d’être échangés entre l’objet électronique 10 et des objets électroniques 10-0, 10-i, 10-j, 10-p situés à proximité de communication radio, l’objet 10-n étant trop éloigné de l’objet 10 pour pouvoir communiquer directement avec ce dernier. Nous étudierons plus en détail la portée et le rôle de certains de ces messages dits structurels, en lien avec les figures 3 à 8 permettant de constituer un réseau de communication fermé en vue d’exploiter ce dernier pour acheminer des messages que nous qualifierons de « messages de données », c’est-à-dire véhiculant des informations entre deux objets électroniques, voire pour accuser la réception d’un tel message de données. Cette distinction entre messages de données et messages structurels est importante puisque ces derniers ne peuvent faire l’objet de relais en tant que tels contrairement aux premiers.
Ainsi, des messages de données peuvent être acheminés au sein du réseau de communication. Un tel message de données pourra être qualifié par la suite de « message de données ascendant » et référencé par « MU » s’il est acheminé via une route de communication ascendante. Inversement, un tel message de données pourra être qualifié de « message de données descendant » et référencé « MD » s’il est acheminé le long d’une route de communication descendante dans le réseau de communication. Un message de données MU ou MD comporte l’identifiant IDS de l’objet électronique qui est à l’initiative dudit message, l’identifiant IDD de l’objet électronique destinataire dudit message. Un tel message de données MD ou MU peut comporter en outre un type de message pour le distinguer des autres types de messages, tels que des messages structurels, et/ou des données informatives D. De tels messages de données MU, MD peuvent également véhiculer des données de redondance pour en vérifier la cohérence et/ou l’intégrité à réception. Ces dernières ainsi que le type éventuel du message seront « englobés » dans la notion de « données informatives » D par mesure de simplification. Un tel message de données MU ou MD peut en outre être relayé par l’un des objets électroniques, ce dernier agissant pour le compte de l’initiateur dudit message de données. Cette situation intervient lorsqu’une communication directe ne peut être établie entre ledit objet électronique initiateur du message de données MU ou MD et l’objet destinataire de ce dernier, lesdits objets électroniques étant par exemple trop distants l’un de l’autre. La illustre une structure d’un tel message de données relayé MU’, MD’. Ce dernier peut avoir avantageusement la même structure qu’un message de données MU ou MD tel que détaillé ci-dessus. Il comporte ainsi l’identifiant IDS’ de l’objet électronique qui agit en tant qu’objet électronique relayeur, l’identifiant IDD’ de l’objet électronique destinataire dudit message de relai MU’ ou MD’ qui peut être celui dudit destinataire ou celui d’un deuxième objet électronique relayeur. Un tel message de relai MD’ ou MU’ peut comporter un type de message à l’instar d’un message de données original MD ou MU et/ou des données informatives D’ dont la teneur est celle dudit message de données MD, MU ainsi véhiculé par le message de relai. Selon ce mode de réalisation préféré, le message de données MU, MD qui est relayé est en quelque sorte encapsulé dans le message de relai MU’, MD’. En variante un tel message de relai MD’, MU’ pourrait être similaire au message MD, MU, objet dudit relai, exception faite en ce qu’il comporterait l’identifiant IDS’ de l’objet électronique agissant en tant qu’objet électronique relayeur, voire l’identifiant IDD’ de l’objet électronique destinataire dudit message de relai. Selon cette dernière variante, le type de message pourrait distinguer un message de relai des message de données en tant que tels.
Nous pouvons en outre qualifier de « route ascendante » un acheminement de messages de données MU, qu’ils soient émis ou reçus par ledit objet électronique 10, lorsque ces derniers sont respectivement adressés à un objet électronique requérant, tel que l’objet électronique 10-0, un inventaire des objets autorisés et attendus pour communiquer au sein du réseau de communication. Nous pouvons en outre qualifier de « route descendante » un acheminement de messages de données MD lorsque ces derniers sont adressés à l’un des membres dudit réseau de communication dont l’objet électronique 10 depuis un tel objet électronique requérant.
Un message structurel descendant peut par exemple consister en une requête en inventaire IR émise par exemple par l’objet électronique 10-0 souhaitant constituer un réseau de communication fermé et dédié à un ensemble déterminé d’objets électroniques 10, 10-i, 10-j, , …, 10-n,10-p. Un exemple de message structurel ascendant à destination dudit objet 10-0 pourrait quant à lui consister plus précisément en un message d’acquittement IRA d’une telle requête en inventaire IR. De la même manière, nous étudierons en lien avec les figures 3 à 5, qu’un message structurel descendant peut consister en une requête en accessibilité PR pour déterminer si un deuxième objet électronique est à portée de communication radio d’un premier objet électronique requérant une telle accessibilité, ledit deuxième objet électronique retournant dans l’affirmative un message structurel PRA ascendant à destination dudit premier objet électronique. C’est par exemple le cas de l’objet électronique 10 illustré par la cherchant à adresser une telle requête en accessibilité PR à destination des objets pairs électroniques 10-i et 10-j ou réciproquement le cas de l’objet électronique 10-p adressant une requête en accessibilité PR à destination de l’objet électronique 10. Nous étudierons également en liaison avec les figures 3 à 6 qu’une requête en inventaire ou en accessibilité peut être transmise par délégation lorsque certains objets électroniques sont géographiquement trop distants les uns des autres. Ainsi, l’objet électronique 10-j peut agir en tant que délégataire pour transmettre une requête en inventaire IR’ à destination de l’objet électronique 10n en réponse à une requête en inventaire par délégation IR’ transmise depuis l’objet électronique 10. De la même manière, des messages d’acquittement IRA’ d’une requête en inventaire par délégation IR’ peuvent être adressés respectivement à l’objet électronique 10 par l’objet électronique délégataire 10-j et à ce dernier par l’objet électronique 10-n.
La décrit en outre différentes structures de données enregistrées dans la mémoire de données 12 d’un objet électronique 10 adapté pour mettre en œuvre l’invention. Parmi lesdites structures de données, nous pouvons citer un identifiant unique ID caractérisant l’objet électronique 10 et le distinguant de ses pairs. La valeur d’un tel identifiant ID peut être intégrée dans tout message de données MD, MU ou tout message structurel pour préciser que ledit objet électronique 10 est l’émetteur ou le destinataire dudit message. La mémoire de données 12 comporte en outre champ IDP pour mémoriser un identifiant d’un objet électronique tiers, en l’espèce l’objet 10-p sur la , ayant adressé une requête en accessibilité PR et pour lequel un message d’acquittement PRA a été adressé par l’objet électronique 10 en réponse.
La illustre en outre que ladite mémoire de données 12 peut comporter une structure de données IT sous la forme avantageuse d’une table de données comportant une ou plusieurs entrées ITi, ITj, chaque entrée étant associé à un objet électronique 10-i, 10j ayant fait l’objet d’une requête en accessibilité PR émise par l’objet électronique 10. Une telle entrée comporte l’identifiant de l’objet électronique ayant répondu favorablement (via l’émission d’un message d’acquittement PRA) à une requête en accessibilité émise par l’objet électronique 10. L’invention prévoit qu’une telle entrée ITi, ITj puisse comporter un champ supplémentaire optionnel RTi, RTj qualifiant ladite accessibilité d’un objet électronique destinataire d’une requête en accessibilité. Une telle information optionnelle peut être mise à profit par l’objet électronique 10 notamment lorsque plusieurs requêtes en accessibilité PR ont été adressées respectivement à plusieurs objets électroniques 10-i et 10-j comme le décrit la . Un tel champ RTi, RTj peut traduire, de manière non exhaustive, un temps de réponse séparant l’instant d’émission de la requête en accessibilité PR à destination d’un objet électronique 10-i, 10-j et l’instant de réception par l’objet électronique 10 du message d’acquittement PRA émis par ledit objet électronique 10-i, 10-j, voire une mesure de l’intensité du signal radio véhiculant ce dernier. L’invention ne saurait être limitée par ces seuls choix de grandeurs, prises seules ou en combinaison, pour qualifier l’accessibilité d’un objet électronique. En variante, un tel champ RTi, RTj peut mémoriser un indice croissant pour estimer ou qualifier l’accessibilité d’un objet électronique. Pris en combinaison ou en comparaison, l’objet électronique requérant 10 peut classer les objets électroniques accessibles, du plus proche au plus éloigné de lui, en exploitant lesdits champs RTi, RTj des entrées ITi et ITj de la table des objets électroniques accessibles IT. Comme l’indique la , ladite table des objets électroniques accessibles IT peut en outre comporter une entrée ITn associée à un objet électronique 10-n n’ayant pas répondu à une requête en accessibilité émise par l’objet électronique 10 mais qui a pu répondre favorablement à une telle requête en accessibilité par dérogation, comme nous le verrons en lien avec les figures 3 à 5. Dans ce cas, l’entrée ITn comporte l’identifiant IDSR de l’objet électronique ayant requis un sous-inventaire par délégation, comme l’illustre la selon laquelle l’objet électronique 10j agit en tant que délégataire pour le compte de l’objet électronique 10.
Par ailleurs, l’invention prévoit qu’il soit possible qu’un objet électronique tel que l’objet 10 décrit par la puisse faire l’objet de plusieurs requêtes en inventaire émises par plusieurs objets électroniques distincts. Dans ce cas, la table IT précédemment décrite comporte des entrées ITi, ITj, ITn telles que celles d’ores et déjà évoquées mutuellement associées à chacun des identifiants IDR desdits objets requérant un inventaire. En variante, il pourrait exister dans la mémoire de données 12 autant de tables IT que d’objets électroniques requérant concomitamment un inventaire. Selon une autre alternative, une telle table IT est unique est dédiée au dernier objet électronique requérant un inventaire, la table précédemment créée à la suite d’une précédente requête en inventaire étant alors effacée et remplacée. L’invention ne saurait être limitée par ces seuls choix de mise en œuvre.
En lien avec la , la permet d’illustrer un exemple d’un procédé 100 de constitution d’un réseau de communication conforme à l’invention grâce auquel un ensemble déterminé et attendu d’objets électroniques peuvent communiquer, lesdits objets électroniques étant similaires à l’objet électronique 10 illustré par la . Un tel procédé 100 consiste principalement en le traitement d’une requête en inventaire IR émanant d’un desdits objets électroniques dont l’acquittement permet audit objet électronique requérant de vérifier l’accessibilité d’un ensemble déterminé d’objets électroniques. La et la complètent également ledit exemple du procédé 100 selon la , comportant des traitements de relais de messages de données ascendants ou descendants.
La illustre un exemple d’un procédé 100 selon la appliqué au domaine ferroviaire. Ainsi, la décrit des échanges de messages entre sept objets électroniques 10-0 à 10-6 respectivement associés, à l’instar du convoi selon la , à une motrice L et à six wagons W1 à W6 formant l’attelage de ladite motrice L. Lesdits wagons W1 à W6 sont positionnés selon un indice croissant de leurs références respectives dans le convoi de sorte que le wagon W1 soit directement attelé à ladite motrice L et que le wagon W6 forme la queue du convoi. Lesdits objets électroniques 10-0 à 10-6 sont similaires à l’objet électronique 10 d’ores et déjà décrit en lien avec la . Chaque objet électronique parmi les objets 10-0 à 10-6 dispose d’une portée de la communication radio limitée. De ce fait, l’un desdits objets électroniques peut communiquer avec certains de ses pairs si et seulement ces derniers ne sont pas trop distants ou éloignés. Ainsi, à titre d’exemple, les objets électroniques 10-1, 10-2, 10-3 respectivement positionnés sur les wagons W1, W2 et W3 de l’attelage illustré par la peuvent être à portée de communication directe les uns des autres. En revanche, ledit objet électronique 10-1 a de grandes chances d’être dans l’incapacité de pouvoir communiquer directement avec les wagons objets électroniques 10-4 à 10-6 équipant respectivement les wagons W4 à W6 situés plus loin vers la queue du convoi. Selon l’exemple illustré par la en lien avec la , il incombe à l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L de superviser, au travers d’un réseau de communication de proximité fermé, l’état de fonctionnement des wagons W1 à W6 formant son convoi au travers de messages de données ascendants émanant des objets électroniques 10-1 à 10-6 équipant respectivement lesdits wagons W1 à W6 de son attelage. Une telle supervision peut faire l’objet d’un programme d’application mis en œuvre par un ordinateur en communication filaire ou sans fil avec l’objet 10-0, ledit ordinateur étant par exemple exploité par le conducteur du convoi ferroviaire.
La illustre l’évolution du contenu de la mémoire de données 12 de chacun des objets électroniques 10-1 à 10-6 selon la au gré de la mise en œuvre du procédé 100, lui-même illustré par la , par chacun desdits objets électroniques. Ainsi, à l’instar de l’objet électronique 10 selon la , ladite mémoire de données 12 de chacun desdites objets électroniques 10-1 à 10-6 comporte principalement différentes structures de données parmi lesquelles :
  • une structure de données ID chargée de mémoriser l’identifiant de l’objet électronique concerné ;
  • une structure de données IDP chargée de mémoriser l’identifiant de l’objet électronique ayant adressé une requête en accessibilité audit objet électronique concerné ;
  • une structure de données IRL chargée de mémoriser une première liste d’identifiants d’objets électroniques ciblés par une requête en inventaire IR adressée audit objet électronique concerné par un objet électronique requérant ;
  • une table des objets électroniques accessibles IT créée ou initialisée à réception d’une telle requête en inventaire IR.
Selon l’exemple illustré par la , un premier objectif confié à l’objet électronique 10-0 consiste à réaliser un inventaire des objets électroniques équipant les wagons W1 à W6 attendus pour former le convoi. Pour cela, il est nécessaire d’établir un réseau de communication fermé (c’est-à-dire restreint) entre lesdits objets électroniques 10-0 à 10-6 (d’identifiants respectifs ID0 à ID6 – mémorisés dans les structures ID des mémoires de données 12 illustrées par la ) et ainsi définir des routes de communication ascendantes et descendantes pour acheminer des messages de données émis par et/ou à destination de la motrice L, c’est-à-dire plus précisément émis par et/ou à destination de l’objet 10-0. De tels messages de données peuvent nécessiter du fait de la longueur du convoi des relais ou délégations au sein dudit réseau de communication pour parvenir à son destinataire.
Chaque objet électronique parmi les objets 10-0 à 10-6 sont adaptés pour mettre en œuvre un procédé 100 selon la . Pour sonder l’accessibilité des objets électroniques 10-1 à 10-6, l’objet électronique 10-0 élabore et transmet, en un instant t1, une requête en inventaire IR à destination de l’objet électronique 10-1. Ce dernier met alors en œuvre une étape de traitement 120 d’une telle requête en inventaire IR émise depuis l’objet électronique 10-0. Une telle requête en inventaire IR consiste en un message de données dit « message descendant » MD discriminable ou décodable par tous les objets électroniques 10-0 à 10-6 conformes à l’invention. Une telle requête en inventaire IR adressée depuis l’objet 10-0 équipant la motrice L, à destination de l’objet électronique 10-1 équipant le premier wagon W1 de l’attelage, ladite requête en inventaire IR portant sur les objets électroniques 10-2 à 10-6 équipant respectivement les wagons W2 à W6 est symbolisée sur la par une flèche de couleur blanche contenant la mention « W2 : W6 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant de la motrice L, l’objet 10-0 étant l’émetteur de ladite requête en inventaire IR, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant le destinataire de ladite requête en inventaire IR et équipant ledit wagon W1. Un tel traitement 120 d’un procédé 100 mis en œuvre par l’unité de traitement 11 de l’objet électronique 10-1 comporte une première étape 121 de décodage de ladite requête en inventaire IR pour en déduire l’identifiant ID0 de l’objet électronique 10-0 requérant l’inventaire « W2 : W6 », une première liste d’identifiants comprenant les identifiants ID2 à ID6 respectifs des objets électronique 10-2 à 10-6 équipant les wagons W2 à W6 ciblés par l’inventaire « W2 : W6 ». Ledit traitement 120 comporte en outre une étape 122 d’enregistrement, dans une structure de données IDR en mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-1, de la valeur de l’identifiant ID0 de l’objet électronique 10-0 requérant ledit ’inventaire. Ladite étape 122 consiste en outre à inscrire en mémoire de données 12, plus précisément dans une structure de données référencée IRL en , ladite première liste d’identifiants (ID2 : ID6) des objets électroniques visés par l’inventaire « W2 : W6 » comme l’indique la . En un instant t2, l’objet électronique 10-1 exécutant le traitement 120 met en œuvre une étape 123 consistant à élaborer puis émettre une requête en accessibilité PR à destination de chaque objet électronique 10-2 à 10-6 dont l’identifiant ID2 à ID6 appartient à ladite première liste d’identifiants mémorisée dans la structure de données IRL.
Une requête en accessibilité PR, adressée depuis un premier objet, tel que l’objet électronique 10-1 équipant le wagon W1, à destination d’un deuxième objet tel que les objets électroniques 10-2 à 10-6 équipant respectivement les wagon W2 à W6 de l’attelage, est symbolisée sur la par une flèche de couleur noire, en trait épais, s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit premier objet électronique, en l’espèce le wagon W1 équipé de l’objet électronique 10-1 émetteur de ladite requête PR, vers un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit deuxième objet électronique, en l’espèce les wagons W2 à W6 équipés respectivement des objet 10-2 à 10-6, destinataire de ladite requête en accessibilité PR.
Une telle étape 123 consiste ainsi en un processus éventuellement itératif (situation symbolisée par le lien 1231-y en ) d’élaboration et d’émission d’une ou plusieurs requêtes en accessibilité PR dans le cas où plusieurs candidats font l’objet de requêtes en accessibilité. En l’espèce, sur l’exemple illustré par la , l’instant t2 est synonyme d’émissions de cinq requêtes en accessibilité PR adressées par l’objet électronique 10-1 respectivement aux objets électroniques 10-2 à 10-6.
La illustre les étapes 111 à 113 mises en œuvre par un objet électronique conforme à l’invention lorsque ce dernier reçoit une requête en accessibilité PR. Ainsi, un procédé 100 conforme à l’invention comporte une étape 110 de traitement d’une telle requête en accessibilité PR comportant :
  • une étape de décodage 111 de ladite requête en accessibilité PR pour en déduire l'identifiant de l'objet électronique, tel l’objet électronique 10-p selon la , requérant ladite accessibilité ;
  • une étape d'enregistrement 112 dans la mémoire de données 12 dudit identifiant dans la structure de données IDP de l'objet électronique requérant ladite accessibilité PR ;
  • une étape 113 d'élaboration et d'émission d'un message d'acquittement PRA de la requête en accessibilité PR à destination de l'objet électronique ayant requis ladite accessibilité PR, ledit message d'acquittement PRA comportant l'identifiant de l'objet électronique émetteur dudit message d'acquittement PRA.
Revenons au traitement 120 d’un procédé 100 selon la mis en œuvre par l’objet électronique 10-1 selon l’exemple de la . Lorsqu’une requête en accessibilité PR est émise en une sous-étape 1232 de la ladite étape 123, cette dernière consiste à attendre en une sous-étape 1233 la réception d’un message d’acquittement PRA de ladite requête en accessibilité PR, ledit message d’acquittement PRA étant élaboré par l’objet électronique destinataire de ladite requête en accessibilité. Sur la , un tel message d’acquittement PRA émis depuis un premier objet électronique est symbolisé par une flèche noire, en trait fin, s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit premier objet électronique, en l’espèce les objets électroniques 10-2 et 10-3 équipant respectivement les wagons W2 et W3 émetteurs de messages d’acquittement PRA, vers un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit deuxième objet électronique, en l’espèce le wagon W1 équipé de l’objet électronique 10-1, destinataire dudit message d’acquittement PRA. Lorsque la réception d’un message d’acquittement PRA est constatée, situation symbolisée par le lien 1233-y sur la , ladite étape 123 comporte une sous-étape 1234 pour créer dans la mémoire de données 12 de l’objet électronique émetteur de la requête en accessibilité PR une entrée, telle que les entrées ITi, ITj selon la , dans la table des objets électroniques accessibles IT, ladite entrée comprenant l’identifiant de l’objet électronique ayant adressé un message d’acquittement PRA de ladite requête en accessibilité PR. Ainsi, le processus itératif 123 consiste tout d’abord à créer, dans la table des objets électroniques accessibles IT au sein de la mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-1, une première entrée IT1 associée à l’objet électronique 10-2 le plus prompt à émettre un tel message PRA et/ou dont l’intensité du signal radio véhiculant ledit message PRA est la plus haute. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite première entrée IT1 comporte l’identifiant ID2 ainsi qu’un indice RTa qualifiant la réception dudit message PRA en réponse à une requête en accessibilité PR adressée audit objet 10-2 par l’objet électronique 10-1. Toujours dans le cadre du processus itératif de l’étape 123 illustrée par l’exemple selon la , une deuxième entrée IT2 est créée dans ladite table des objets électroniques accessibles IT de l’objet électronique 10-1, ladite deuxième entrée IT2 étant associée à l’objet électronique 10-3 (c’est-à-dire comprenant l’identifiant ID3 comme l’indique la ). Ledit objet électronique 10-3 étant plus distant de l’objet électronique 10-1 que l’est l’objet électronique 10-2, la réception du message d’acquittement PRA émis depuis ledit objet électronique 10-3 peut être plus tardive et/ou de plus faible intensité comme l’indique la valeur RTb qualifiant la réception dudit message PRA en réponse à la requête en accessibilité PR adressée audit objet 10-3 par l’objet électronique 10-1. Ladite valeur RTb est enregistrée dans l’entrée IT2 de la table des objets électroniques accessibles IT dans la mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-1 comme l’indique la .
De leurs côtés, les objets électroniques 10-2 et 10-3 ayant chacun mis en œuvre un traitement 110 de la requête en accessibilité PR, leurs mémoires de données 12 respectives mémorisent (étape 112) dans la structure de données IDP, l’identifiant ID1 de l’objet électronique 10-1 ayant adressé ladite requête en accessibilité PR acquittée par l’émission des messages d’acquittement PRA (étape 113).
Lorsqu’un objet électronique, en l’espèce les objets électroniques 10-4 à 10-6 équipant respectivement les wagons W4 à W6 sur l’exemple illustré par la , auquel est adressé une requête en accessibilité PR n’est pas à portée de communication, ledit objet électronique ne peut recevoir ladite requête PR. Dans ce cas (situation symbolisée par le lien 1233-n sur la ), aucun message d’acquittement PRA émanant de ce dernier n’est réceptionné par l’émetteur d’une telle requête en accessibilité PR, en l’espèce l’objet électronique 10-1 équipant le wagon W1 sur l’exemple illustré par la . L’étape 1233 consiste à constater, à l’issue d’une durée maximale déterminée (ou « time out » selon une terminologie anglo-saxonne), l’absence de réception d’un message d’acquittement PRA d’une requête en accessibilité PR. Une telle absence de réception par un premier objet électronique, en l’espèce l’objet électronique 10-1 équipant le wagon W1 sur l’exemple illustré par la , d’un message d’acquittement PRA provenant d’un deuxième objet électronique, en l’espèce les objets électroniques 10-4 à 10-6 équipant respectivement les wagons W4 à W6 sur l’exemple illustré par la , est symbolisée par une flèche en trait fin discontinue s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit deuxième objet électronique vers un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit premier objet électronique censé être destinataire dudit message d’acquittement PRA. Le procédé 100 est agencé de sorte qu’aucune entrée associée à un tel objet électronique demeurant muet à une requête en accessibilité PR ne soit créée à ce stade dans la table des objets électroniques accessibles IT enregistrée dans la mémoire de données 12 de l’objet électronique émetteur de ladite requête en accessibilité PR.
Lorsque tous les candidats destinataires d’une requête en accessibilité PR ont répondu favorablement par l’émission d’un message PRA d’acquittement de ladite requête PR ou que tout ou partie desdits candidats a été considéré comme muet (situation symbolisée par le lien 1231-n en ), l’étape 123 d’un procédé 100 conforme à l’invention s’achève. Ce dernier comporte alors une étape 124 pour lire ladite table des objets électroniques accessibles IT au sein de la mémoire de données 12 et pour constituer une deuxième liste d’identifiants d’objets électroniques associés respectivement à des entrées dans ladite table des objets électroniques accessibles IT, en l’espèce les objets électroniques ayant transmis un message d’acquittement PRA d’une requête en accessibilité PR. Selon l’exemple illustré par la , comme l’indique la , la table des objets électroniques accessibles IT dans la mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-1 ne comporte que deux entrées respectivement associées aux objets électroniques 10-2 et 10-3.
Selon un premier mode de réalisation d’un procédé 100 conforme à l’invention, celui-ci comporte une étape 127 de préparation d'un message d'acquittement IRA de la requête en inventaire IR à destination de l'objet électronique ayant requis ledit inventaire (en l’espèce l’objet 10-0), ledit message d'acquittement IRA comportant ladite deuxième liste d'identifiants d'objets électroniques. Une telle étape 127 est suivie par une étape 128 consistant à provoquer l'émission dudit message d'acquittement IRA de la requête en inventaire IR à destination de l’objet électronique requérant. En réception d’un tel message IRA faisant état d’un inventaire incomplet, ledit objet électronique requérant ledit inventaire (en l’espèce l’objet 10-0 selon l’exemple de la ) peut adresser une nouvelle requête en inventaire IR à un autre objet électronique éventuellement plus prometteur ou éventuellement plus apte à atteindre davantage ou d’autres objets électroniques associés aux éléments roulants d’un convoi ferroviaire par exemple.
Selon un deuxième mode de réalisation plus avantageux, un tel procédé 100 exécuté par l’objet électronique 10-1 comporte, préalablement à la mise en œuvre de l’étape 127 pour élaborer un message d’acquittement IRA d’une requête en inventaire IR, une étape 125 de comparaison des première et deuxième listes d’identifiants, c’est-à-dire la liste des identifiants des objets électroniques ciblés par une requête en inventaire IR (enregistrée dans la structure de données IRL en mémoire de données 12) et la liste des identifiants des objets électroniques accessibles parmi ces derniers (liste déduite de la lecture 124 de la table des objets électroniques accessibles IT en mémoire de données 12). Cette étape 125 consiste à créer une troisième liste comprenant les identifiants des objets inventoriés mais demeurant inaccessibles - dans le cas où ladite comparaison ne conclut pas (situation symbolisée par le lien 125-n en ) à une égalité - par soustraction de la deuxième liste à la première liste.
Un tel procédé 100 comporte alors une étape 126 pour élaborer une requête en inventaire par délégation IR’ destinée à être adressée à l’un des objets électroniques accessibles, ledit objet électronique sélectionné devenant délégataire de la requête en inventaire initiale IR. Ainsi, le choix de l’objet électronique délégataire se porte sur l’un des objets électroniques qui est associé à une entrée dans la table des objets électroniques accessibles IT inscrite dans la mémoire de données 12 de l’objet 10-1. Une telle sélection peut être accomplie en une sous-étape 1262 de manière séquentielle depuis la première entrée de la table IT vers la dernière ou selon un critère aléatoire. Selon une variante avantageuse, l’objet électronique délégataire est choisi à la sous-étape 1262 parmi ceux qui sont associés à une entrée dans la table des objets électroniques accessibles IT, selon la valeur de l’information qualifiant l’accessibilité de l’objet électronique destinataire d’une requête en accessibilité PR contenue de manière optionnelle dans chaque entrée de ladite table IT. Plus précisément, ledit choix se porte sur l’objet électronique dont l’accessibilité est la moins qualitative, c’est-à-dire, par exemple, celui pour lequel le temps séparant l’émission d’une requête en accessibilité PR de la réception d’un message d’acquittement PRA est le plus grand ou dont la puissance du signal véhiculant sa réponse à une requête en accessibilité est la plus faible, tout en restant avantageusement supérieure à un seuil minimal d’exigence prédéterminé pour assurer une communication fiable. En effet, un tel objet électronique dont l’accessibilité est réelle mais peu qualitative, en l’espèce l’objet électronique 10-3 sur l’exemple illustré par la , est probablement l’objet électronique le plus éloigné de l’objet électronique 10-1 émetteur desdites requêtes en accessibilité PR et donc probablement l’objet électronique le plus apte à pouvoir échanger à son tour avec des objets électroniques demeurés muets à stade, en l’espèce les objets électroniques 10-4 à 10-6 sur l’exemple illustré par la , aux requêtes en accessibilité PR émise depuis l’objet électronique 10-1.
A l’instant t3, une telle étape 126 comprend une sous-étape 1263 pour émettre une requête en inventaire par délégation IR' à destination de l’objet électronique délégataire, ladite requête en inventaire par délégation comportant la troisième liste d’identifiants d’objets électronique issue de la mise en œuvre de l’étape 125, en l’espèce les identifiants ID4 à ID6 des objets électronique 10-4 à 10-6 équipant respectivement les wagons W4 à W6 du convoi illustré par la . Une telle requête en inventaire par délégation IR’ s’apparente à une requête en inventaire IR. Elle apparaît ainsi sur la , à l’instar de la requête IR émise à l’instant t1, sous la forme d’une flèche de couleur blanche contenant la mention « W4 : W6 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet électronique 10-1 étant l’émetteur de ladite requête IR’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant l’objet électronique délégataire et destinataire de ladite requête en inventaire par délégation IR’.
Comme l’indique la , à son tour et plus précisément à l’instant t4, ledit objet électronique 10-3, également adapté pour mettre en œuvre un procédé 100 conforme à l’invention, met en œuvre une étape de traitement 120 d’une requête en inventaire IR telle qu’étudiée précédemment en lien avec l’objet électronique 10-1. Cette requête en inventaire par délégation porte sur un nombre de candidats moindre que celui de la requête en inventaire initiée par l’objet électronique 10-0. En effet, ladite requête en inventaire adressée par l’objet électronique 10-1 à l’objet électronique 10-3, ne porte que sur les objets électroniques inaccessibles directement depuis ledit objet électronique 10-1. Les traitements 120 mis en œuvre par l’objet électronique 10-3 pour traiter ladite requête en inventaire par délégation IR’ seront détaillés ultérieurement.
Pendant ce temps, l’objet électronique 10-1 demeure en attente d’une réponse à sa sollicitation de la part de l’objet électronique délégataire 10-3. Comme l’indique la , c’est chose faite à l’instant t8. L’étape 126 du procédé 100 mis en œuvre par ledit objet électronique 10-1 comporte une sous étape 1264 de décodage d’un message d’acquittement IRA’ adressé audit objet électronique 10-1 et élaboré par ledit objet électronique délégataire 10-3 par la mise en œuvre des étapes 127 et 128 du procédé 100 exécuté par l’objet électronique 10-3, lesdites étapes étant similaires à celle décrites précédemment en lien avec l’objet électronique 10-1. Ledit message d’acquittement IRA’ comporte une quatrième liste d’identifiants d’objets électroniques. Cette quatrième liste comporte les identifiants des objets électroniques ayant répondu favorablement à des requêtes en accessibilité par délégation PR émises par l’objet électronique délégataire 10-3, plus précisément les identifiants compris dans des entrées de la table des objets électroniques accessibles IT inscrite dans la mémoire de données 12 dudit l’objet électronique délégataire, soit l’objet électronique 10-3 selon l’exemple illustré par la . Selon cet exemple, ledit message d’acquittement IRA’ émis par l’objet électronique 10-3 comporte une telle quatrième liste contenant les identifiants ID4 à ID6, comme nous le verrons ultérieurement.
L’étape 126 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-1 comporte alors une sous étape 1265 consistant à enrichir la table des objets électroniques accessible IT dans la mémoire de données 12 dudit objet électronique 10-1. Plus précisément, ladite sous-étape 1265 consiste à créer une entrée dans ladite table des objets électroniques accessibles IT, pour chacun des objet électroniques (en l’espèce les objets électroniques 10-4 à 10-6 sur l’exemple de la ) dont l'identifiant (ID4 à ID6 selon l’exemple de la ) est compris dans ladite quatrième liste d'identifiants. Une telle entrée comprend ledit identifiant et celui de l'objet électronique délégataire (référencé IDSR dans l’entrée ITn illustrée par la ). Ainsi, comme l’indique la , la table IT de l’objet électronique 10-1 comporte à présent cinq entrées IT1 à IT5 respectivement associées aux objets électroniques 10-2, 10-3 directement accessibles depuis l’objet électronique 10-1 et aux objets 10-4 à 10-6 accessibles depuis l’objet électronique délégataire 10-3.
L’étape 124 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-1 consolide ainsi la deuxième liste des objets électroniques accessibles. Cette deuxième liste étant identique à la première liste des identifiants des objets électroniques ciblés par la requête en inventaire IR émise par l’objet 10-0 (situation illustrée par le lien 125-y en ), le message d'acquittement IRA de la requête en inventaire IR à destination de l'objet électronique ayant requis ledit inventaire (en l’espèce l’objet 10-0), ledit message d'acquittement IRA étant produit par l’étape 127 du procédé100 et comportant ladite deuxième liste d'identifiants d'objets électroniques atteste, à l’instant t9 sur la , que tous les objets électroniques concernés par l’inventaire sont accessibles (directement ou par délégation) depuis l’objet électronique 10-1.
Pour compléter la description de l’exemple illustré par la , revenons sur le traitement 120 - du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique délégataire 10-3 - de la requête en inventaire par délégation IR’ transmise à l’instant t3 par l’objet électronique 10-1 à destination dudit objet électronique délégataire 10-3.
Comme indiqué précédemment en lien avec un tel traitement 120 mis en œuvre par l’objet électronique 10-1, l’étape de traitement 120 d’un procédé 100 mis en œuvre par l’unité de traitement 11 de l’objet électronique 10-3 comporte une première étape 121 de décodage d’une requête en inventaire IR pour en déduire l’identifiant ID1 de l’objet électronique 10-1 requérant l’inventaire « W4 : W6 », une première liste d’identifiants comprenant les identifiants ID4 à ID6. Ledit traitement 120 comporte en outre une étape 122 d’enregistrement, dans une structure de données IDR en mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-3, de la valeur de l’identifiant ID1 de l’objet électronique 10-1 requérant l’inventaire. Ladite étape 122 consiste en outre à inscrire, dans une structure de données (référencée IRL en ) dans la mémoire de données 12, ladite première liste d’identifiants des objets électroniques visés par l’inventaire soit, en l’espèce, les identifiants ID4 à ID6 (liste notée « ID4 : ID6 » en ). En un instant t4, l’objet électronique 10-3 exécutant ledit traitement 120 met en œuvre une étape 123 consistant à élaborer puis émettre une requête en accessibilité par délégation PR à destination de chaque objet électronique 10-4 à 10-6 dont l’identifiant appartient à ladite première liste d’identifiants.
A l’instar d’une requête en accessibilité PR émise par l’objet électronique 10-1, une requête en accessibilité PR adressée depuis un premier objet électronique délégataire tel que l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3, à destination d’un deuxième objet électronique, tel que les objets électroniques 10-4 à 10-6 équipant respectivement les wagons W4 à W6 de l’attelage, est symbolisée sur la par une flèche de couleur noire en trait épais, s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit premier objet électronique (en l’espèce le wagon W3 équipé de l’objet 10-3 émetteur de ladite requête PR’) vers un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit deuxième objet électronique (en l’espèce les wagons W4 à W6 équipés des objet 10-4 à 10-6) destinataire de ladite requête en accessibilité par délégation PR’.
Une telle étape 123 mise en œuvre par l’objet électronique délégataire 10-3 consiste ainsi en un processus éventuellement itératif (situation symbolisée par le lien 1231-y en ) d’élaboration et d’émission d’une ou plusieurs requêtes en accessibilité PR (si plusieurs candidats font l’objet de requêtes en accessibilité). En l’espèce sur l’exemple illustré par la , l’instant t4 est synonyme d’émission de trois requêtes en accessibilité PR adressées par l’objet électronique délégataire 10-3 respectivement aux objets électroniques 10-4 à 10-6.
Lorsqu’une telle requête en accessibilité PR est émise en une sous-étape 1232 de la ladite étape 123, cette dernière consiste à attendre en une sous-étape 1233 la réception d’un message d’acquittement PRA de ladite requête en accessibilité PR, ledit message d’acquittement PRA étant élaboré par l’objet électronique destinataire de ladite requête en accessibilité PR. Sur la , à l’instar des messages PRA émis par les objets électronique 10-2 et 10-3, un tel message d’acquittement PRA émis depuis un premier objet électronique est symbolisé par une flèche noire, en trait fin s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit premier objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-5 équipant le wagon W5 et étant l’émetteur d’un message d’acquittement PRA) vers un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit deuxième objet électronique (en l’espèce le wagon W3 équipé de l’objet électronique délégataire 10-3) destinataire dudit message d’acquittement PRA. Lorsque la réception d’un message d’acquittement PRA est constatée (situation symbolisée par le lien 1233-y sur la ), ladite étape 123 comporte une sous-étape 1234 pour créer dans la mémoire de données 12 de l’objet électronique émetteur de la requête en accessibilité PR une entrée (telle que les entrées ITi, ITj selon la ) dans la table des objets électroniques accessibles IT, ladite entrée comprenant l’identifiant de l’objet électronique ayant adressé un message d’acquittement PRA de ladite requête en accessibilité PR. Ainsi, en lien avec la décrivant la mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-3, le processus 123 consiste à créer une entrée IT1 associée à l’objet électronique 10-5 seul à émettre un tel message d’acquittement PRA, dans la table des objets électroniques accessibles IT. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite entrée IT1 comporte l’identifiant ID5 ainsi que l’information RTc qualifiant la réception du message d’acquittement PRA en réponse de la requête en accessibilité PR adressée audit objet électronique 10-5 par l’objet électronique 10-3.
Les objets électroniques 10-4 et 10-6 équipant respectivement les wagons W4 et W6 sur l’exemple illustré par la ) auquel est adressé une requête en accessibilité P’ ne sont pas à portée de communication, lesdits objets électroniques 10-4 et 10-6 ne peuvent pas recevoir ladite requête en accessibilité PR. Dans ce cas (situation symbolisée par le lien 1233-n sur la ), aucun message d’acquittement PRA émanant desdits objets électroniques 10-4 et 10-6 n’est réceptionné par l’émetteur d’une telle requête en accessibilité PR (en l’espèce l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3 sur l’exemple illustré par la ). L’étape 1233 consiste à constater à l’issue d’une durée maximale déterminée (ou « time out » selon une terminologie anglo-saxonne) l’absence de réception d’un message d’acquittement d’une requête en accessibilité PRA. Une telle absence de réception par un premier objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3 sur l’exemple illustré par la ) d’un message d’acquittement PRA non-émis par un deuxième objet électronique (en l’espèce les objets électroniques 10-4 et 10-6 équipant respectivement les wagons W4 et W6 sur l’exemple illustré par la ) est symbolisée par une flèche en trait fin discontinue s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit deuxième objet électronique vers un axe temporel vertical naissant du wagon équipé dudit premier objet électronique destinataire dudit message d’acquittement PRA. Aucune entrée associée à un tel objet électronique demeurant muet à une requête en accessibilité PR n’est créée à cette heure à dans la table des objets électroniques accessibles IT de l’émetteur de ladite requête en accessibilité PR.
Lorsque tous les candidats à l’émission d’une requête en accessibilité PR ont répondu par un message PRA d’acquittement de ladite requête PR ou ont été considérés comme muets (situation symbolisée par le lien 1231-n en ) l’étape 123 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-3 s’achève. Ce dernier comporte alors une étape 124 pour lire ladite table des objets électroniques accessibles IT et constituer une deuxième liste d’identifiants d’objets électroniques associé à une entrée dans ladite table des objets électroniques accessibles IT. Selon l’exemple illustré par la et conformément à la , la table des objets électroniques accessibles IT dans la mémoire de données 12 de l’objet électronique 10-3 comporte une seule entrée IT1 associée à l’objet électronique 10-5.
Le procédé 100 exécuté par l’objet électronique 10-3 comporte, préalablement à la mise en œuvre de l’étape 127 pour préparer un message d’acquittement IRA’ d’une requête en inventaire par délégation IR’, une étape 125 de comparaison des première et deuxième listes d’identifiants, c’est-à-dire la liste des identifiants des objets électroniques ciblés par une requête en inventaire IR et la liste des identifiants des objets électroniques accessibles parmi ces derniers, c’est-à-dire ceux qui sont respectivement associés à des entrées dans la table des objets électroniques accessibles IT. Cette étape 125 consiste à créer une troisième liste comprenant les identifiants des objets jugés inaccessibles dans le cas où ladite comparaison ne conclut pas (situation symbolisée par le lien 125-n en ) à une égalité.
Un tel procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique délégataire 10-3 comporte alors une étape 126 pour élaborer une requête en inventaire par délégation IR’ destinée à être adressée à l’un des objets électroniques accessibles, ledit objet électronique sélectionné devenant à son tour délégataire de la requête en inventaire initiale IR. Ainsi, le choix de l’objet électronique délégataire se porte sur l’un des objets électroniques qui est associé à une entrée dans la table des objets électroniques accessibles IT inscrite dans la mémoire de données 12 de l’objet 10-3. En l’espèce, le choix se porte sur l’unique objet électronique 10-5 seul à avoir émis un message d’acquittement PRA.
A l’instant t5, une telle étape 126 comprend une sous-étape 1263 pour émettre une requête en inventaire par délégation IR’ à destination de l’objet électronique délégataire 10-5, ladite requête en inventaire par délégation comportant, la troisième liste d’identifiants d’objets électroniques issue de la mise en œuvre de l’étape 125 (en l’espèce les identifiants ID4 et ID6 des objets électronique 10-4 et 10-6 équipant respectivement les wagons W4 et W6 du convoi). Une telle requête en inventaire par délégation IR’ s’apparente à toute requête en inventaire IR. Elle apparaît ainsi sur la , à l’instar de la requête IR émise à l’instant t1, sous la forme d’une flèche de couleur blanche contenant la mention « W4, W6 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W3 (l’objet électronique 10-3 étant l’émetteur de ladite requête IR) vers un axe temporel vertical naissant du wagon W5 (l’objet 10-5 étant l’objet électronique délégataire et destinataire de ladite requête en inventaire par délégation).
A son tour (à l’instant t6), ledit objet électronique 10-5 adapté pour mettre en œuvre un procédé 100 conforme à l’invention exécute une étape de traitement 120 d’une requête en inventaire IR telle qu’étudiée précédemment en lien avec les objets électroniques 10-1 et 10-3. Un tel traitement débouche sur l’émission à l’instant t7 d’un message d’acquittement IRA comportant les identifiants ID4 et ID6 (la table des objets électroniques accessibles IT de l’objet électronique 10-5 comportant deux entrées IT1, IT2 respectivement associées aux objets électroniques 10-4 et 10-6, ces derniers ayant répondu favorablement, selon des fiabilités d’accessibilité distinctes RTd, RTe, à des requêtes en accessibilité PR émises par ledit objet électronique 10-5. Le message d’acquittement IRA est élaboré par l’objet électronique 10-3 comme étudié précédemment.
L’exemple, illustré par la en lien avec la , permet de constater, à l’issue de la mise en œuvre d’un procédé 100 conforme à l’invention par les différents objets électroniques 10-1 à 10-6, que l’intégralité desdits objets électroniques 10-1 à 10-6 respectivement associés aux wagons W1 à W6 attelés à la motrice L sont tous accessibles :
  • directement depuis l’objet électronique 10-1 pour les objets électroniques 10-2 et 10-3 ;
  • indirectement (par délégation) depuis l’objet électronique 10-1 via l’objet électronique délégataire 10-3 pour l’objet électronique 10-5 et via ledit objet électronique 10-5 délégataire lui-même de l’objet électronique délégataire 10-3 pour les objets électroniques 10-4 à 10-6.
La et la complètent la description fonctionnelle d’un procédé 100 de constitution d’un réseau de communication fermé pour un ensemble déterminé d’objets électroniques conformes à l’invention tel qu’étudié en lien avec la . Ladite illustre l’exploitation d’un tel réseau pour acheminer, c’est-à-dire éventuellement élaborer ou relayer, des messages de données descendants MD. La illustre quant à elle l’exploitation d’un tel réseau pour acheminer des messages de données ascendants MU.
En liaison avec les figures 6 et 8, étudions au travers de l’exemple de constitution du réseau de communication d’un ensemble déterminé d’objets électroniques conformes à l’invention précédemment décrit en lien avec les figures 3, 4 et 5, comment exploiter ledit réseau de communication pour acheminer un message de données MD, MD’ depuis un premier objet électronique ayant requis la constitution dudit réseau, en l’espèce l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L du convoi ferroviaire, vers un deuxième objet électronique destinataire de celui-ci.
Prenons tout d’abord un premier exemple d’un message descendant MD adressé à l’instant t11 à l’objet électronique 10-1, équipant le premier wagon W1 du convoi, par l’objet électronique 10-0, équipant la motrice L et ayant requis la constitution du réseau via une requête en inventaire IR précédemment décrite et émise à l’instant t1 en . Un tel message de données descendant MD ou de relai MD’ est symbolisé sur la par une flèche de couleur blanche contenant la mention « L, W1 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant de la motrice L, l’objet 10-0 étant l’émetteur dudit message de données MD, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant le destinataire dudit message de données MD et équipant ledit wagon W1.
Comme l’indique la , un procédé 100 de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication conforme à l’invention mis en œuvre par l’objet électronique destinataire d’un message de données, comporte une étape de traitement de la réception 130 d'un message de données. Un tel traitement 130 comporte une première étape de décodage 131 dudit message de données. Une telle étape 131 consiste à extraire dudit message de données, les identifiants IDS, IDD des objets électroniques 10-0, 10-1 respectivement initiateur et destinataire dudit message de données ainsi que des données informatives D véhiculées par ledit message de données.
Un traitement 130 peut comporter une étape 132 pour déterminer si le message de données reçu est un message de données adressé directement au destinataire final ou à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données. Un tel test 132 peut porter sur le contenu ou la sémantique des données véhiculées par ledit message de données réceptionné ou sur le type dudit message comme décrit précédemment. A titre d’exemple sur la , si la teneur ou structure des données véhiculées ne correspond pas à celle d’un message de données qui serait véhiculé, c’est-à-dire qui aurait été préalablement encapsulé pour être véhiculé par un message de relai (situation illustrée par le lien 132-n en ), cela signifie que ledit message de données est adressé directement à l’objet en tant que destinataire final. Si en outre l’identifiant IDS de l’émetteur dudit message de données correspond à la valeur inscrite dans la structure de données IDR ou IDP en mémoire de données 12 (cf. ) alors il s’agit d’un message de données descendant tel que le message MD décrit en . Ledit objet électronique 10-1 réceptionnaire dudit message de données MD traite ledit message et peut élaborer puis émettre, en une étape 1310, un message MDA d’acquittement de la réception du message de données descendant MD à destination de l’émetteur de ce dernier et dont l’identifiant IDS a été extrait à l’étape 131. Un tel message d’acquittement MDA peut comporter l’identifiant mémorisé dans la structure de données ID en tant qu’identifiant de l’objet électronique émetteur dudit message d’acquittement MDA et l’identifiant de l’objet électronique ayant initié ledit message de données MD en tant qu’identifiant de l’objet électronique destinataire dudit message d’acquittement MDA. Un tel message MDA adressé depuis un premier objet électronique à un deuxième objet électronique est symbolisé sur la par une flèche en trait fin de couleur noire, s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant de l’élément roulant du convoi équipé dudit premier objet électronique, en l’espèce l’objet électronique 10-1 équipant le wagon W1, vers un axe temporel vertical naissant de l’élément roulant du convoi équipé dudit deuxième objet électronique, en l’espèce la motrice L équipé de l’objet électronique 10-0.
En revanche, si l’étape 132 conclut (situation illustrée par le lien 132-y en ) en un message de relai MD’ d’un message de données MD, alors ledit traitement 130 comporte une étape 133 pour décoder le message de données MD véhiculé par le message de relai MD’.
Cette situation est illustrée par la , selon laquelle, à l’instant t12, la motrice L souhaite transmettre un message de données MD à destination du wagon W6. Une telle communication ne peut être directe, les objets électroniques 10-0 et 10-6 équipant respectivement la motrice L et ledit wagon de queue W6 du convoi étant trop éloignés l’un de l’autre, l’objet électronique 10-6 étant de ce fait hors de portée de communication directe de l’objet électronique 10-0. Un tel objectif ou besoin est symbolisé sur la par une flèche de couleur blanche dont le contour est décrit par une ligne en trait noir discontinue. L’invention permet de résoudre cette difficulté en exploitant le réseau de communication préalablement constitué et des contenus respectifs des mémoires de données 12 des différents objets électroniques 10-1 à 10-6 présentés par la à l’issue du processus d’inventaire « W1 : W6 » d’ores et déjà décrit en lien avec la et initié par l’objet électronique 10-0 et adressé à l’objet électronique délégataire 10-1.
Pour décrire le traitement 130 mis en œuvre à la réception d’un message de relai MD’ d’un message de données descendant MD, examinons les étapes du procédé 100 exécuté par l’objet électronique 10-1. En effet, l’objet électronique 10-0 sait qu’il peut atteindre indirectement l’ensemble des objets électroniques équipant respectivement les éléments roulants du convoi ferroviaire via ledit objet électronique 10-1 agissant pour son compte.
Ainsi à l’instant t12, ledit objet électronique reçoit un tel message de relai MD’, émanant de l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L et véhiculant un message de données MD à destination de l’objet électronique 10-6. Sur la , un tel message de relai d’un message de données descendant apparaît sous la forme d’une flèche de couleur blanche contenant la mention « L, W6/W1 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant de la motrice L, l’objet 10-0 étant l’émetteur dudit message de relai MD’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant le destinataire dudit message de relai MD’ et équipant ledit wagon W1.
De manière générale, ladite étape 130 de traitement de la réception d'un premier message de relai MD' d'un message de données MD, ledit message de données MD ayant été élaboré par un deuxième objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-0) à destination d'un troisième objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-6), ledit message de relai MD’ véhiculant ledit message de données MD et ayant été élaboré et émis par un quatrième objet électronique (en l’espèce toujours l’objet électronique 10-0) à destination de l'objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-1) mettant en œuvre ledit présent procédé 100, comporte une première étape de décodage 131 dudit premier message de relai MD' pour en extraire l'identifiant IDS' dudit quatrième objet électronique (en l’espèce toujours l’objet électronique 10-0) ainsi que le message de données MD véhiculé par ledit premier message de relai MD', en l’espèce sur l’exemple illustré par la figure les données informatives D’. Comme mentionné précédemment, une étape 132 peut déterminer si un message reçu est un message de données MD adressé directement à un destinataire final ou un message de relai MD’ adressé à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données. Un tel test 132 peut porter sur la teneur des données véhiculées par ledit message reçu ou sur le type dudit message comme décrit précédemment.
Ledit message reçu étant un message de relai MD’ (situation illustrée par le lien 132-y sur la ), le traitement 130 exécuté par l’objet électronique 10-1 comporte une étape de décodage 133 dudit message de données MD véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID0 et ID6) desdits deuxième et troisième objets électroniques, soit les objets 10-0 et 10-6.
Un tel traitement 130 comporte en outre une étape 134 de lecture de la table des objets électroniques accessibles IT dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-1 (cf. ) pour rechercher une entrée associée au troisième objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-6) destinataire dudit message de données véhiculé MD. La décrit ladite table des objets électroniques accessibles IT qui comporte l’entrée IT5 associée à l’objet électronique 10-6 puisque ladite entrée comprend la valeur de l’identifiant ID6 caractérisant cet objet électronique. Ladite entrée IT5 ne comporte pas de valeur qualifiant une accessibilité dudit objet électronique 10-6 en réponse à une requête en accessibilité (celui-ci étant trop éloignée de l’objet électronique 10-1). Elle comporte en revanche, un champ IDSR mémorisant la valeur de l’identifiant ID3 caractérisant l’objet électronique 10-3 délégataire de l’objet électronique 10-1. Cette entrée IT5 signifie ainsi que l’objet électronique 10-6 peut être atteint indirectement via l’objet l’électronique délégataire ou relayeur 10-3 (situation illustrée par le lien 135-a dans la ).
Lorsqu’aucune entrée dans ladite table des objets électroniques accessibles IT n’est trouvée, cela signifie sans doute que ledit troisième objet électronique n’est autre que l’objet électronique lui-même mettant en œuvre ledit procédé 100 (situation illustrée par le lien 135-c dans la ). Nous examinerons ce cas en lien avec l’objet électronique 10-6 ultérieurement.
L’étape 130 exécutée par l’objet électronique 10-1 comporte dès lors une sous-étape 137 d'élaboration d'un deuxième message de relai MD'' véhiculant le message données MD extrait dudit premier message de relai MD' (reçu par l’objet électronique 10-1) à destination dudit objet électronique délégataire 10-3. Ledit message MD’’ est émis en sous-étape 138.
A son tour, ledit objet délégataire 10-3 mettant en œuvre son propre procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication 100 conforme à l’invention, va mettre en œuvre une étape 130 de traitement de la réception dudit deuxième message de relai MD’’, comme détaillé ultérieurement.
Dans l’hypothèse selon laquelle l’objet électronique 10-6 aurait pu traiter le message de données MD initié par l’objet électronique 10-0, via le relai exercé par l’objet électronique 10-3, ce dernier peut transmettre un message d’acquittement MDA’’ de la réception dudit deuxième message de relai MD’’.
Dans ce cas, l’invention prévoit que l’étape 130 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-1, agissant pour le compte de l’objet électronique 10-0, puisse comporter une sous-étape d’élaboration et d’émission 1310 d’un message d’acquittement MDA’ de la réception du premier message de relai MD’ à destination de l’objet électronique 10-0. Une telle sous-étape 1310 peut être déclenchée à réception 139 dudit message d’acquittement MDA’’ émis par l’objet électronique 10-3.
Sur la , un tel message d’acquittement MDA’ apparaît sous la forme d’une flèche de couleur noire contenant la mention « W6, L/W1 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’, vers un axe temporel vertical naissant de la motrice L, l’objet 10-0 étant le destinataire dudit message d’acquittement MDA’. La réception d’un tel message MDA’ signifie pour l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L, que l’objet électronique 10-6 équipant le wagon W6 a bien réceptionné le message de données descendant MD via l’objet électronique relayeur 10-1.
Étudions à présent le traitement 130 mis en œuvre par l’objet électronique 10-3 délégataire de l’objet électronique 10-1 lors de la réception, à son tour, d’un message de relai MD’ émis par ce dernier.
A l’instar des sous-étapes d’ores et déjà décrites en lien avec l’objet électronique 10-1, ledit objet électronique 10-3 reçoit un premier message de relai MD’ émanant de l’objet électronique 10-1 équipant le wagon W1 et véhiculant le message de données MD à destination de l’objet électronique 10-6 élaboré par l’objet électronique 10-0. Sur la , un tel message de relai MD’ apparaît sous la forme d’une flèche de couleur blanche contenant la mention « L, W6/W3 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant l’émetteur dudit message de relai MD’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant le destinataire dudit message de relai MD’ et équipant ledit wagon W3.
L’étape 130 du traitement de la réception du message de relai MD' exécutée par l’objet électronique 10-3 consiste tout d’abord en une première étape de décodage 131 dudit premier message de relai MD' pour en extraire l'identifiant IDS' de l’objet électronique 10-1 ainsi que le message de données MD véhiculé, en l’espèce sur l’exemple illustré par la sous la forme de données informatives D’. Comme mentionné précédemment, une étape 132 peut déterminer si un message reçu est un message de données MD adressé directement à un destinataire final ou un message de relai MD’ adressé à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données. Un tel test peut porter sur la teneur des données véhiculée par ledit message reçu ou sur le type dudit message comme décrit précédemment.
Ledit message reçu étant un message de relai MD’ (situation illustrée par le lien 132-y sur la ), le traitement 130 comporte une étape de décodage 133 dudit message de données MD véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID0 et ID6) desdits objets électroniques 10-0 et 10-6, le premier étant l’initiateur du message de données MD et le deuxième étant le destinataire final de celui-ci.
Un tel traitement 130 comporte en outre une étape 134 de lecture de la table des objets électroniques accessibles IT dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-3 (cf. ) pour rechercher une entrée associée à l’objet électronique 10-6 destinataire dudit message de données véhiculé MD. La décrit ladite table IT qui comporte l’entrée IT3 associée à l’objet électronique 10-6 puisque ladite entrée IT3 comprend la valeur de l’identifiant ID6 caractérisant cet objet électronique. Ladite entrée IT3 ne comporte pas une valeur qualifiant une éventuelle accessibilité dudit objet électronique 10-6 en réponse à une requête en accessibilité, celui-ci étant trop éloigné de l’objet électronique 10-3. Ladite entrée IT3 comporte en revanche un champ IDSR mémorisant la valeur de l’identifiant ID5 caractérisant l’objet électronique 10-5 délégataire de l’objet électronique 10-3. Cette entrée signifie ainsi que l’objet électronique 10-6 peut être atteint indirectement via l’objet l’électronique délégataire ou relayeur 10-5 (situation illustrée par le lien 135-a dans la ).
L’étape 130 comporte dès lors une sous-étape 137 d'élaboration d'un deuxième message de relai MD'' véhiculant le message données MD extrait dudit premier message de relai MD' (reçu par l’objet électronique 10-3) à destination dudit objet électronique délégataire 10-5.
A son tour, ledit objet délégataire 10-5 mettant en œuvre son propre procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication 100 conforme à l’invention, exécute une étape 130 de traitement de la réception dudit deuxième message de relai MD’’, comme détaillé ultérieurement.
Dans l’hypothèse selon laquelle l’objet électronique 10-6 aurait pu traiter le message de données MD initié par l’objet électronique 10-0, via le relai exercé par l’objet électronique 10-5, ce dernier peut transmettre un message d’acquittement MDA’’ de la réception dudit deuxième message de relai MD’’ à destination de l’objet électronique 10-3.
Dans ce cas, l’invention prévoit que l’étape 130 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-3 agissant pour le compte de l’objet électronique 10-1, puisse comporter une sous-étape d’élaboration et d’émission 1310 d’un message d’acquittement MDA’ de la réception du premier message de relai MD’ à destination de l’objet électronique 10-1. Une telle sous-étape 1310 peut être déclenchée à réception 139 dudit message d’acquittement MDA’’ émis par l’objet électronique 10-5.
Sur la , un tel message d’acquittement MDA’ apparait sous la forme d’une flèche de couleur noire contenant la mention « W6, L/W3 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant le destinataire dudit message d’acquittement MDA’. La réception d’un tel message MDA’ signifie pour l’objet électronique 10-1 équipant ledit wagon W1, que l’objet électronique 10-6 équipant le wagon W6 a bien réceptionné le message de données descendant MD via l’objet électronique relayeur 10-3. Ledit objet électronique 10-1 peut donc rendre compte, comme énoncé précédemment, à l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L.
Étudions à présent le traitement 130 mis en œuvre par l’objet électronique 10-5 délégataire de l’objet électronique 10-3 lors de la réception, à son tour, d’un message de relai MD’ émis par ce dernier.
A l’instar des sous-étapes d’ores et déjà décrites en lien avec les objets électroniques 10-1 et 10-3, ledit objet électronique 10-5 reçoit un premier message de relai MD’ émanant de l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3 et véhiculant le message de données MD à destination de l’objet électronique 10-6 élaboré par l’objet électronique 10-0. Sur la , un tel message de relai MD’ apparaît sous la forme d’une flèche de couleur blanche contenant la mention « L, W6/W5 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant l’émetteur dudit message de relai MD’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant le destinataire dudit message de relai MD’ et équipant ledit wagon W5.
L’étape 130 du traitement de la réception du message de relai MD' exécutée par l’objet électronique 10-5 consiste tout d’abord en une première étape de décodage 131 dudit premier message de relai MD' pour en extraire l'identifiant IDS' de l’objet électronique 10-3 ainsi que le message de données MD véhiculé, en l’espèce sur l’exemple illustré par la les données informatives D’. Comme mentionné précédemment, une étape 132 peut déterminer si un message reçu est un message de données MD adressé directement à un destinataire final ou un message de relai MD’ adressé à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données. Un tel test 132 peut porter sur la teneur ou sémantique des données véhiculées par ledit message reçu ou sur le type dudit message comme décrit précédemment.
Ledit message reçu étant un message de relai MD’ (situation illustrée par le lien 132-y sur la ), l’étape de traitement 130 comporte une sous-étape de décodage 133 dudit message de données MD véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID0 et ID6) desdits objets électroniques 10-0 et 10-6, le premier étant l’initiateur du message de données MD et le deuxième étant le destinataire final de celui-ci.
Un tel traitement 130 comporte en outre une étape 134 de lecture de la table des objets électroniques accessibles IT dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-5 (cf. ) pour rechercher une entrée associée à l’objet électronique 10-6 destinataire dudit message de données véhiculé MD. La décrit ladite table IT qui comporte l’entrée IT2 associée à l’objet électronique 10-6 puisque ladite entrée comprend la valeur de l’identifiant ID6 caractérisant cet objet électronique. Ladite entrée IT2 comporte une valeur RTe qualifiant l’accessibilité dudit objet électronique 10-6 en réponse à une requête en accessibilité, celui-ci étant à portée de communication de l’objet électronique 10-5. Ladite entrée IT2 ne comporte donc pas un champ IDSR mémorisant la valeur d’identifiant caractérisant un objet électronique délégataire de l’objet électronique 10-5. Cette entrée IT2 signifie ainsi que l’objet électronique 10-6 peut être atteint directement par l’objet l’électronique délégataire ou relayeur 10-5 (situation illustrée par le lien 135-b dans la ).
L’étape 130 comporte dès lors une sous-étape 136 d'élaboration d'un deuxième message de relai MD'' véhiculant le message données MD extrait dudit premier message de relai MD' (reçu par l’objet électronique 10-5) à destination dudit objet électronique 10-6.
A son tour, ledit objet délégataire 10-6, mettant en œuvre son propre procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication 100 conforme à l’invention, exécute une étape 130 de traitement de la réception dudit deuxième message de relai MD’’ et communique en réponse un message d’acquittement MDA’’ de la réception dudit deuxième message de relai MD’’ à destination de l’objet électronique 10-5. Contrairement aux objets électroniques 10-1, 10-3 et 10-5, la mise en œuvre de la sous-étape 134 du procédé 100 exécuté par ledit objet électronique 10-6 ne permet pas de trouver une entrée dans la table des objets électroniques accessibles IT associée à l’objet électronique 10-6 dans la mémoire de données 12 de ce dernier. En effet, ledit objet électronique 10-6 est lui-même le destinataire du message de données MD (situation illustrée par le lien 135-a dans la ). Sur la , un tel message d’acquittement MDA’’ apparaît sous la forme d’une flèche de couleur noire contenant la mention « W6, L» s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W6, l’objet 10-6 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant le destinataire dudit message d’acquittement MDA’’. La réception d’un tel message MDA’’ signifie pour l’objet électronique 10-5 équipant ledit wagon W5, que l’objet électronique 10-6 équipant le wagon W6 a bien réceptionné le message de données descendant MD via l’objet électronique relayeur 10-5. Ce dernier peut donc rendre compte à son tour, comme énoncé précédemment, à l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3. L’étape 130 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-5, agissant pour le compte de l’objet électronique 10-3, peut comporter une sous-étape d’élaboration et d’émission 1310 d’un message d’acquittement MDA’ de la réception du premier message de relai MD’ à destination de l’objet électronique 10-3. Une telle sous-étape 1310 peut être déclenchée à réception 139 dudit message d’acquittement MDA’’ émis par l’objet électronique 10-6.
Sur la , un tel message d’acquittement MDA’ apparaît sous la forme d’une flèche de couleur noire contenant la mention « W6, L/W5 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant le destinataire dudit message d’acquittement MDA’. La réception d’un tel message MDA’ signifie pour l’objet électronique 10-3 équipant ledit wagon W3 que l’objet électronique 10-6 équipant le wagon W6 a bien réceptionné le message de données descendant MD via l’objet électronique relayeur 10-5. L’objet électronique 10-3 peut donc rendre compte à son tour, comme énoncé précédemment, à l’objet électronique 10-1 équipant le wagon W1.
L’invention prévoit qu’un objet électronique conforme à l’invention et mettant en œuvre un procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication tel que le procédé 100 précédemment décrit en lien avec les figures 3 et 6, puisse être lui-même à l’origine d’un message descendant MD à destination d’un objet électronique pair, à l’instar de l’objet 10-0 à l’instant t11 d’ores et déjà évoqué. La , en lien avec la , illustre ainsi un traitement 140 selon lequel une première étape 141 consiste à produire un tel message de données MD. Ce dernier comprend un premier identifiant IDS d’objet électronique en qualité d’initiateur dudit message de données MD (en l’espèce le propre identifiant de l’objet électronique), un deuxième identifiant IDD de l’objet électronique destinataire dudit message de données et des données informatives D. Un tel message de données MD ne peut être élaboré par un premier objet électronique, tel que l’objet 10 illustré par la , à destination d’un deuxième objet électronique, tel que l’objet électronique 10-i, 10-j ou 10-n selon ladite , qu’à la condition que ledit deuxième objet électronique soit associé à une entrée ITi, ITj, ITn, dans la table des objets électroniques accessibles IT présente dans la mémoire de données 12 dudit premier objet électronique.
Dans ce cas, le traitement 140 mis en œuvre par ledit premier objet électronique peut comporter une étape 142 pour lire ladite table des objets électroniques accessibles IT et une étape 143 pour déterminer si ledit deuxième objet électronique est indirectement accessible (situation illustrée par le lien 143-a sur la ) ou directement accessible (situation illustrée par le lien 143-b dans la ) depuis ledit premier objet électronique.
Dans le cas où l’entrée ITn associée à l’objet destinataire 10-n du message de données MD comporte un champ IDSR, c’est-à-dire la valeur d’un identifiant d’un objet électronique relayeur, ledit traitement 140 comporte dès lors une étape 144 pour élaborer un message de relai MD’. Ce dernier comporte l'identifiant IDS' de l’objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10), l’identifiant IDD’ de l’objet électronique relayeur ainsi que le message de données MD véhiculé par ledit message de relai MD', en l’espèce sur l’exemple illustré par la sous la forme de données informatives D’. Ledit traitement 140 comporte une étape pour provoquer l’émission dudit message de relai MD’.
Réciproquement, dans le cas où l’entrée ITn associée à l’objet destinataire 10-n du message de données MD ne comporte pas un champ IDSR, c’est-à-dire la valeur d’un identifiant d’un objet électronique relayeur, ledit traitement 140 comporte dès lors une étape 145 pour provoquer l’émission dudit message de données MD.
Dans les deux cas, l’invention prévoit qu’un tel traitement 140 de l’élaboration et de l’émission d’un message de données descendant MD ou de relai MD’ de ce dernier puisse comporter une étape 147 pour attendre la réception d’un message d’acquittement MDA, MDA’ de la réception dudit message MD, MD’ émis par son destinataire. En l’absence de la réception de ce dernier à l’issue d’une période temporelle prédéterminée (situation illustrée par les liens 147-n sur la ), l’étape 146 ou l’étape 145 peut être itérée. A réception d’un tel message d’acquittement MDA, MDA’, (situation illustrée par les liens 147-y sur la ), le traitement 140 est terminé.
En liaison avec les figures 6 et 8, étudions à présent au travers de l’exemple de constitution du réseau de communication d’un ensemble déterminé d’objets électroniques conformes à l’invention précédemment décrit en lien avec les figures 3, 4 et 5, comment exploiter ledit réseau de communication pour acheminer un message de données MU, MU’, depuis un premier objet électronique équipant l’un des wagons W1 à W6, vers un deuxième objet électronique ayant requis la constitution dudit réseau, en l’espèce l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L du convoi ferroviaire et destinataire dudit message de données qualifié de message de données ascendant.
Prenons tout d’abord un premier exemple d’un message descendant MU adressé, à l’instant t13, à l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L et ayant requis la constitution du réseau via une requête en inventaire IR précédemment décrite et émise à l’instant t1 en , par l’objet électronique 10-1 équipant le premier wagon W1 du convoi. Un tel message de données ascendant MU est symbolisé sur la par une flèche hachurée cerclée de noir contenant la mention « W1, L » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant l’initiateur et l’émetteur dudit message de données MU et équipant ledit wagon W1, vers un axe temporel vertical naissant de la motrice L, l’objet 10-0 étant le destinataire dudit message de données MU.
Comme l’indique la , un procédé 100 de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication conforme à l’invention, mis en œuvre par l’objet électronique destinataire d’un message de données MU ou de relai MU’ d’un tel message de données MU, comporte une étape de traitement de la réception 150 d'un message de données ascendant. Un tel traitement 150 comporte une première étape de décodage 151 dudit message de données MU, MU’, déclenchée à réception de celui-ci. Une telle étape 151 consiste à déduire dudit message de données MU, les identifiants IDS, IDD des objets électroniques 10-1, 10-0 respectivement initiateur et destinataire dudit message de données MU ainsi que des données informatives D véhiculées par ledit message de données MU.
Un traitement 150 peut comporter une étape 152 pour déterminer si le message de données reçu est un message de données adressé directement au destinataire final ou à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données. Un tel 152 test peut porter sur la teneur ou sémantique des données véhiculées par ledit message réceptionné ou sur le type dudit message comme décrit précédemment. A titre d’exemple sur la , si la teneur ou structure des données véhiculées ne correspond pas à celle d’un message de données MU qui serait véhiculé, c’est-à-dire qui aurait été préalablement encapsulé dans un message de relai MU’ (situation illustrée par le lien 152-n en ), cela signifie que ledit message de données MU est adressé directement à l’objet en tant que destinataire final. Ledit objet électronique 10-0 réceptionnaire dudit message de données MD traite ledit message et peut élaborer puis émettre, en une étape 158, un message MUA d’acquittement de la réception du message de données ascendant MU à destination de l’émetteur de ce dernier et dont l’identifiant IDS a été extrait à l’étape 151. Un tel message d’acquittement MUA peut comporter l’identifiant mémorisé dans la structure de données ID en tant qu’identifiant de l’objet électronique émetteur dudit message d’acquittement MUA et l’identifiant de l’objet électronique ayant initié ledit message de données MU en tant qu’identifiant de l’objet électronique destinataire dudit message d’acquittement MUA. Un tel message MUA adressé depuis un premier objet électronique à un deuxième objet électronique est symbolisé sur la par une flèche en trait fin discontinu de couleur noire s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant de l’élément roulant du convoi équipé dudit premier objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L) vers un axe temporel vertical naissant de l’élément roulant du convoi équipé dudit deuxième objet électronique (en l’espèce le wagon W1 équipé de l’objet électronique 10-1), associé à la mention « L, W1 ».
En revanche, si l’étape 152 conclut (situation illustrée par le lien 152-y en ) en un message de relai MU’ d’un message de données ascendant MU, alors ledit traitement 150 comporte une étape 153 pour décoder le message de données MU véhiculé par le message de relai MU’.
Cette situation est illustrée par la , selon laquelle, à l’instant t14, le wagon W4 souhaite transmettre un message de données MU à destination de la motrice L. Une telle communication ne peut être directe, les objets électroniques 10-0 et 10-4 équipant respectivement la motrice L et ledit wagon W4 étant trop éloignés l’un de l’autre. L’objet électronique 10-0 est de ce fait hors de portée de communication directe de l’objet électronique 10-4. Un tel objectif ou besoin est symbolisé sur la par une flèche hachurée dont le contour est décrit par une ligne en trait noir discontinue. L’invention permet de résoudre cette difficulté en exploitant le réseau de communication préalablement constitué et des contenus respectifs des mémoires de données 12 des différents objets électroniques 10-1 à 10-6 présentés par la à l’issue du processus d’inventaire « W1 : W6 », d’ores et déjà décrit en lien avec la , initié par l’objet électronique 10-0 et adressé à l’objet électronique délégataire 10-1.
Préalablement au traitement de la réception d’un message de données ascendant MU, voire de relai MU’ par différents objets électroniques équipant les éléments roulants L, W1 à W5 du convoi décrit en , l’objet électronique 10-4 doit initier un tel message de relai MU’ du message de données ascendant MU qui doit être acheminé jusqu’à l’objet 10-0 équipant la motrice L. Pour qu’un objet électronique conforme à l’invention et mettant en œuvre un procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication tel que le procédé 100 précédemment décrit en lien avec les figures 3 et 6, puisse être lui-même à l’origine d’un message descendant MU à destination d’un objet électronique pair, à l’instar de l’objet 10-0 à l’instant t14, l’invention prévoit comme l’indique la en lien avec la , qu’un procédé 100, mis en œuvre par l’objet électronique souhaitant initier un tel message, comporte un traitement 160. Un tel traitement 160 comprend une première étape 161 consistant à produire un tel message de données MU comprenant un premier identifiant IDS d’objet électronique en qualité d’initiateur dudit message de données MU (en l’espèce le propre identifiant de l’objet électronique), un deuxième identifiant IDD de l’objet électronique destinataire dudit message de données et des données informatives D. Un tel message de données MU ne peut être élaboré par un premier objet électronique, tel que l’objet 10-4 illustré par la , à destination d’un deuxième objet électronique (tel que l’objet électronique 10-i, 10-j ou 10-n selon ladite ) qu’à la condition que la mémoire de données 12 dudit premier objet électronique comporte un identifiant d’un objet électronique tiers ayant adressé préalablement audit premier objet électronique une requête en inventaire IR ou par délégation IR’ (structure de données IDR) ou une requête en accessibilité PR (structure de données IDP).
Dans ce cas, le traitement 160 mis en œuvre par ledit premier objet électronique peut comporter une étape 162 pour lire la mémoire de données 12, plus précisément les structures IDP et/ou IDR pour déterminer l’objet électronique qui lui est accessible directement. Une étape 163 détermine si le destinataire du message de données MU (d’identifiant IDD) est ledit deuxième objet électronique directement accessible (situation illustrée par le lien 163-b sur la ) ou si ledit destinataire final du message de données MU n’est pas directement accessible (situation illustrée par le lien 163-a dans la ) depuis ledit premier objet électronique.
Dans ce dernier cas (situation illustrée par le lien 163-a dans la ), la structure de données IDR ou IDP en mémoire de données 12 contient l’identifiant d’un objet électronique relayeur. Ledit traitement 160 comporte dès lors une étape 164 pour élaborer un message de relai MU’. Ce dernier comporte l'identifiant IDS' de l’objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-5 sur la pour ce qui concerne l’objet électronique 10-4 initiateur du message de données ascendant MU à destination de la motrice L, ou l’objet électronique 10-p ou 10-0 pour l’objet électronique 10 illustré par la ), l’identifiant IDD’ de l’objet électronique relayeur ainsi que le message de données MU véhiculé par ledit message de relai MU', en l’espèce sur l’exemple illustré par la sous la forme de données informatives D’. Ledit traitement 160 comporte une étape 166 pour provoquer l’émission dudit message de relai MU’.
Réciproquement, si le destinataire du message de données MU (d’identifiant IDD) est directement accessible (situation illustrée par le lien 163-b sur la ), ledit traitement 160 comporte une étape 165 pour provoquer l’émission dudit message de données MU.
Dans les deux cas, l’invention prévoit qu’un tel traitement 160 de l’élaboration et de l’émission d’un message de données ascendant MU ou de relai MU’ de ce dernier puisse comporter une étape 167 pour attendre la réception d’un message d’acquittement MUA, MUA’ de la réception dudit message MU, MU’ émis par son destinataire. En l’absence de la réception de ce dernier à l’issue d’une période temporelle prédéterminée (situation illustrée par les liens 167-n sur la ), l’étape 166 ou l’étape 165 peut être itérée. A réception d’un tel message d’acquittement MUA, MUA’, (situation illustrée par les liens 167-y sur la ), le traitement 160 est terminé.
Examinons à présent la situation illustrée par la selon laquelle l’objet électronique 10-5, mettant en œuvre un procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication conforme à l’invention et illustré par les figures 3, 6 et 7, réceptionne le message de relai MU’ élaboré par l’objet électronique 10-4 conformément au traitement 160 évoqué précédemment.
A l’instant t14, ledit objet électronique 10-5 reçoit un tel message de relai MU’ émanant de l’objet électronique 10-4 équipant le wagon W4 et véhiculant un message de données MU à destination de l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L. Sur la , un tel message de relai MU’ d’un message de données ascendant MU apparaît sous la forme d’une flèche hachurée contenant la mention « W4, L/W5 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W4, l’objet 10-4 étant l’émetteur dudit message de relai MU’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant le destinataire dudit message de relai MU’ et équipant ledit wagon W5.
De manière générale, une étape 150 de traitement de la réception d'un premier message de relai MU' d'un message de données MU, ledit message de données MU ayant été élaboré par un deuxième objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-4) à destination d'un troisième objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-0), ledit message de relai MU’ véhiculant ledit message de données MU et ayant été élaboré et émis par un quatrième objet électronique (en l’espèce toujours l’objet électronique 10-4) à destination de l'objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-5) mettant en œuvre ledit présent procédé 100, comporte une première étape de décodage 151 dudit premier message de relai MU' pour en extraire l'identifiant IDS' dudit quatrième objet électronique (en l’espèce l’objet électronique 10-4) ainsi que le message de données MU véhiculé par ledit premier message de relai MU', en l’espèce sur l’exemple illustré par la sous la forme de données informatives D’. Comme mentionné précédemment, une étape 152 peut déterminer si un message reçu est un message de données MU adressé directement à un destinataire final ou un message de relai MU’ adressé à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données. Un tel test 152 peut porter sur la teneur ou sémantique des données D, D’, véhiculées par ledit message reçu MU, MU’ ou sur le type dudit message comme décrit précédemment en lien avec le procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-0 à l’instant t13.
Ledit message reçu étant un message de relai MU’ (situation illustrée par le lien 152-y sur la ), le traitement 150 exécuté par l’objet électronique 10-5 comporte une étape de décodage 153 dudit message de données MU véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID4 et ID0) desdits deuxième et troisième objets électroniques, soit les objets 10-4 et 10-0.
Un tel traitement 150 comporte en outre une étape 154 de lecture de la structure IDR, dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-5 (cf. ) pour rechercher l’identifiant d’un cinquième objet électronique ayant adressé préalablement à l'objet électronique 10-5 mettant en œuvre ledit présent procédé 100, une requête en inventaire IR ou par délégation IR’, en l’espèce l’objet électronique 10-3 selon l’exemple précédemment décrit en lien avec la . La décrit la structure de données IDR comprenant la valeur de l’identifiant ID3 caractérisant cet objet électronique 10-3.
L’étape 150 exécutée par l’objet électronique 10-5 comporte dès lors une sous-étape 155 d'élaboration d'un deuxième message de relai MU'' véhiculant le message données MU extrait dudit premier message de relai MU' à destination dudit cinquième objet électronique, c’est-à-dire l’objet électronique 10-3 pour l’objet 10-5 mettant en œuvre le présent procédé 100. Ladite étape 150 comporte une sous-étape 156 pour provoquer l’émission dudit deuxième message de relai MU''.
A son tour, ledit objet électronique 10-3 mettant en œuvre son propre procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication 100 conforme à l’invention, exécute une étape 150 de traitement de la réception dudit deuxième message de relai MD’’, comme détaillé ultérieurement.
Dans l’hypothèse selon laquelle l’objet électronique 10-0 aurait pu traiter le message de données MU initié par l’objet électronique 10-4, via le relai exercé par l’objet électronique 10-3, ce dernier transmet un message d’acquittement MUA’’ de la réception dudit deuxième message de relai MU’’, ledit message d’acquittement étant représenté en par une flèche en trait fin discontinu de couleur noire s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W3 équipé dudit objet électronique 10-3 vers un axe temporel vertical naissant du wagon W5 équipé de l’objet électronique 10-5 et portant la mention « L/W3, W4 ».
Dans ce cas, l’invention prévoit que l’étape 150, du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-5 agissant pour le compte de l’objet électronique 10-4, puisse comporter une sous-étape d’élaboration et d’émission 158 d’un message d’acquittement MUA’ de la réception du premier message de relai MU’ à destination de l’objet électronique 10-4. Une telle sous-étape 158 peut être déclenchée à réception 157 dudit message d’acquittement MUA’’ émis par l’objet électronique 10-3.
Sur la , un tel message d’acquittement MUA’ apparaît sous la forme d’une flèche en trait fin discontinu de couleur noire contenant la mention « L/W5, W4 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W4, l’objet 10-4 étant le destinataire dudit message d’acquittement MDA’. La réception d’un tel message MDA’ signifie pour l’objet électronique 10-4 équipant le wagon W4 que l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L a bien réceptionné le message de données ascendant MU via l’objet électronique relayeur 10-5.
Étudions à présent le traitement 150 mis en œuvre par l’objet électronique 10-3 délégataire de l’objet électronique 10-5 lors de la réception du message de relai MU’ émis par ce dernier.
A l’instar des sous-étapes d’ores et déjà décrites en lien avec l’objet électronique 10-5, ledit objet électronique 10-3 reçoit un premier message de relai MU’ émanant de l’objet électronique 10-5 équipant le wagon W5 et véhiculant le message de données MU à destination de l’objet électronique 10-0 élaboré par l’objet électronique 10-4. Sur la , un tel message de relai MU’ apparaît sous la forme d’une flèche hachurée cerclée d’un trait noir contenant la mention « W4, L/W3 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant l’émetteur dudit message de relai MU’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant le destinataire dudit message de relai MU’ et équipant ledit wagon W3.
L’étape 150 du traitement de la réception du message de relai MU' exécutée par l’objet électronique 10-3 consiste tout d’abord en une première étape de décodage 151 dudit premier message de relai MU' pour en extraire l'identifiant IDS' de l’objet électronique 10-5 ainsi que le message de données MU véhiculé, en l’espèce sur l’exemple illustré par la sous la forme de données informatives D’. Comme mentionné précédemment, une étape 152 peut déterminer si un message reçu est un message de données MU adressé directement à un destinataire final ou un message de relai MU’ adressé à un objet électronique agissant comme relayeur d’un tel message de données MU. Un tel test 152 peut porter sur la teneur ou la sémantique des données véhiculées par ledit message reçu ou sur le type dudit message comme décrit précédemment.
Ledit message reçu étant un message de relai MU’ (situation illustrée par le lien 152-y sur la ), le traitement 150 comporte une étape de décodage 153 dudit message de données MU véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID4 et ID0) desdits objets électroniques 10-4 et 10-0, le premier étant l’initiateur du message de données MU et le deuxième étant le destinataire final de celui-ci.
Un tel traitement 150 comporte en outre une étape 154 de lecture de la structure IDR dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-3 (cf. ), pour rechercher l’identifiant d’un objet électronique ayant adressé préalablement à l'objet électronique 10-3 mettant en œuvre ledit présent procédé 100, une requête en inventaire IR ou par délégation IR’, en l’espèce l’objet électronique 10-1 selon l’exemple précédemment décrit en lien avec la . La décrit la structure de données IDR comprenant la valeur de l’identifiant ID1 caractérisant cet objet électronique 10-1.
L’étape 150 exécutée par l’objet électronique 10-3 comporte dès lors une sous-étape 155 d'élaboration d'un deuxième message de relai MU'' véhiculant le message données MU extrait dudit premier message de relai MU' à destination de l’objet électronique 10-1. Ladite étape 150 de traitement comporte une sous-étape 156 pour provoquer l’émission dudit deuxième message de relai MU''.
A son tour, ledit objet délégataire 10-1 mettant en œuvre son propre procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication 100 conforme à l’invention, exécute une étape 150 de traitement de la réception dudit deuxième message de relai MD’’, comme détaillé ultérieurement.
Dans l’hypothèse selon laquelle l’objet électronique 10-0 aurait pu traiter le message de données MU initié par l’objet électronique 10-4, via le relai exercé par l’objet électronique 10-1, ce dernier transmet un message d’acquittement MUA’’ de la réception dudit deuxième message de relai MU’’ à destination de l’objet électronique 10-3.
Dans ce cas, l’invention prévoit que l’étape 150 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-3, agissant pour le compte de l’objet électronique 10-5, puisse comporter une sous-étape d’élaboration et d’émission 158 d’un message d’acquittement MUA’ de la réception du premier message de relai MU’ à destination de l’objet électronique 10-5. Une telle sous-étape 158 peut être déclenchée à réception 157 dudit message d’acquittement MUA’’ émis par l’objet électronique 10-1.
Sur la , un tel message d’acquittement MDA’ apparaît sous la forme d’une flèche en trait fin discontinu de couleur noire contenant la mention « L/W3, W4 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W5, l’objet 10-5 étant le destinataire dudit message d’acquittement MDA’. La réception d’un tel message MDA’ signifie pour l’objet électronique 10-5 équipant le wagon W5, que l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L a bien réceptionné le message de données ascendant MU via l’objet électronique relayeur 10-3.
Étudions à présent le traitement 150 mis en œuvre par l’objet électronique 10-1 délégataire de l’objet électronique 10-3 lors de la réception du message de relai MU’ émis par ce dernier.
A l’instar des sous-étapes d’ores et déjà décrites en lien avec les objets électroniques 10-5 et 10-3, ledit objet électronique 10-1 reçoit un premier message de relai MU’ émanant de l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3 et véhiculant le message de données MU à destination de l’objet électronique 10-0 élaboré par l’objet électronique 10-4. Sur la , un tel message de relai MU’ apparaît sous la forme d’une flèche hachurée cerclée d’un trait noir portant la mention « W4, L/W1 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant l’émetteur dudit message de relai MU’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l’objet 10-1 étant le destinataire dudit message de relai MU’ et équipant ledit wagon W1.
L’étape 150 du traitement de la réception du message de relai MU' exécutée par l’objet électronique 10-1 consiste tout d’abord en une première étape de décodage 151 dudit premier message de relai MU' pour en extraire l'identifiant IDS' de l’objet électronique 10-3 ainsi que le message de données MD véhiculé, en l’espèce sur l’exemple illustré par la , les données informatives D’.
Ledit message reçu étant un message de relai MU’ (situation illustrée par le lien 152-y sur la ), le traitement 150 comporte une étape de décodage 153 dudit message de données MU véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID4 et ID0) desdits objets électroniques 10-4 et 10-0, le premier étant l’initiateur du message de données MU et le deuxième étant le destinataire final de celui-ci.
Un tel traitement 150 comporte en outre une étape 154 de lecture de la structure IDR, dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-1 (cf. ), pour rechercher l’identifiant d’un objet électronique ayant adressé préalablement à l'objet électronique 10-1 mettant en œuvre ledit présent procédé 100, une requête en inventaire IR ou par délégation IR’, en l’espèce l’objet électronique 10-0 selon l’exemple précédemment décrit en lien avec la . La décrit la structure de données IDR comprenant la valeur de l’identifiant ID0 caractérisant cet objet électronique 10-0.
L’étape 150 exécutée par l’objet électronique 10-1 comporte dès lors une sous-étape 155 d'élaboration d'un deuxième message de relai MU'' véhiculant le message données MU extrait dudit premier message de relai MU' à destination de l’objet électronique 10-0. Ladite étape 150 de traitement comporte une sous-étape 156 pour provoquer l’émission dudit deuxième message de relai MU''.
A son tour, ledit objet délégataire 10-0 mettant en œuvre son propre procédé de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication 100 conforme à l’invention, va mettre en œuvre une étape 150 de traitement de la réception dudit deuxième message de relai MUD’’, comme détaillé ultérieurement.
Dans l’hypothèse selon laquelle l’objet électronique 10-0 aurait pu traiter le message de données MU initié par l’objet électronique 10-4, via le relai exercé par l’objet électronique 10-1, ce dernier peut transmettre un message d’acquittement MUA’’ de la réception dudit deuxième message de relai MU’’ à destination de l’objet électronique 10-1.
Dans ce cas, l’invention prévoit que l’étape 150 du procédé 100 mis en œuvre par l’objet électronique 10-1, agissant pour le compte de l’objet électronique 10-3, puisse comporter une sous-étape d’élaboration et d’émission 158 d’un message d’acquittement MUA’ de la réception du premier message de relai MU’ à destination de l’objet électronique 10-3. Une telle sous-étape 158 peut être déclenchée à réception 157 dudit message d’acquittement MUA’’ émis par l’objet électronique 10-1.
Sur la , un tel message d’acquittement MUA’ apparaît sous la forme d’une flèche en trait fin discontinu de couleur noire contenant la mention « L/W1, W4 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant du wagon W13, l’objet 10-1 étant l’émetteur dudit message d’acquittement MDA’, vers un axe temporel vertical naissant du wagon W3, l’objet 10-3 étant le destinataire dudit message d’acquittement MUA’. La réception d’un tel message MUA’ signifie pour l’objet électronique 10-3 équipant le wagon W3, que l’objet électronique 10-0 équipant la motrice L a bien réceptionné le message de données ascendant MU via l’objet électronique relayeur 10-1.
Pour terminer le processus d’acheminement du message ascendant MU élaboré par l’objet électronique 10-4 à destination de l’objet 10-0 équipant la motrice L du convoi, étudions brièvement la mise en œuvre dudit procédé 100 par ledit objet électronique 10-0. A réception du message de relai MU’ émis par l’objet électronique 10-1, ledit objet électronique exécute une étape 150 du traitement de la réception du message de relai MU'.
Cette étape 150 consiste tout d’abord en une sous-étape de décodage 151 dudit premier message de relai MU' pour en extraire l'identifiant IDS' de l’objet électronique 10-3 ainsi que le message de données MU véhiculé, en l’espèce sur l’exemple illustré par la sous la forme de données informatives D’. Ledit message reçu étant un message de relai MU’ (situation illustrée par le lien 152-y sur la ), l’étape de traitement 150 comporte une étape de décodage 153 dudit message de données MU véhiculé pour en déduire les identifiants IDS, IDD (en l’espèce les identifiants ID4 et ID0) desdits objets électroniques 10-4 et 10-0, le premier étant l’initiateur du message de données MU et le deuxième étant le destinataire final de celui-ci.
Un tel traitement 150 comporte en outre une étape 154 de lecture de la structure IDR dans la mémoire 12 de l’objet électronique 10-0 pour rechercher l’identifiant d’un objet électronique ayant adressé préalablement à l'objet électronique 10-0 mettant en œuvre ledit présent procédé 100, une requête en inventaire IR ou par délégation IR’. L’absence de tout identifiant enregistré dans une structure de données IDR enseigne que ledit objet électronique 10-0 est le destinataire final du message de relai MU’ ainsi que du message de données ascendant MU véhiculé.
L’étape 150 du procédé 100 mis en œuvre par l'objet électronique 10-0, peut comporter une sous-étape d'élaboration et d'émission 158 d'un message d'acquittement MUA' de la réception du premier message de relai MU' à destination de l'objet électronique 10-1. Sur la , un tel message d'acquittement MDA' apparaît sous la forme d'une flèche en trait fin discontinu de couleur noire contenant la mention « L, W4 » s’étendant depuis un axe temporel vertical naissant de la motrice L, l'objet 10-0 étant l'émetteur dudit message d'acquittement MDA', vers un axe temporel vertical naissant du wagon W1, l'objet 10-1 étant le destinataire dudit message d'acquittement MDA'. La réception d'un tel message MDA' signifie pour l'objet électronique 10-1 que l'objet électronique 10-0 équipant la motrice L a bien réceptionné le message de données ascendant MU.
Le traitement 130 ou 150 d’un message de relai MD’ ou MU’ a été décrit en lien avec les figures 5 à 8 selon un mode de réalisation de l’invention selon lequel il n’existe qu’une route descendante ou ascendante possible pour acheminer un message de données MD, MU entre deux objets électroniques au sein du réseau. L’invention prévoit également que puisse être exploitée une route descendante ou ascendante alternative lorsque la première route s’est soldée par un échec (situation illustrée par le lien 139-n ou 157-n en ou 8). Comme évoqué précédemment en lien avec la , une telle variante est rendue possible lorsqu’un objet électronique 10 conforme à l’invention peut faire l’objet de plusieurs requêtes en inventaire émises par plusieurs objets électroniques distincts et lorsque la table des objets électroniques accessibles IT précédemment décrite comporte des entrées ITi, ITj, ITn mutuellement associées à chacun des identifiants IDR desdits objets requérant un inventaire ou lorsque la mémoire de données 12 d’un tel objet électronique peut comporter autant de tables des objets électroniques accessibles IT que d’objets électroniques requérant concomitamment un tel inventaire. Dans ce cas, lorsqu’un objet électronique, ayant émis (étape 156) un premier message de relai MU’’ d’un message de données ascendant MU à destination d’un premier objet électronique ayant préalablement requis un inventaire, ne perçoit pas en retour de message d’acquittement MUA’’ de la réception de ce dernier, un traitement 150 peut consister à itérer la mise en œuvre des étapes 154, 155 et 156 pour respectivement lire une deuxième structure IDR dans la mémoire 12 et identifier un deuxième objet électronique ayant requis un tel deuxième inventaire, élaborer un message de relai MU’’ alternatif à destination dudit deuxième objet électronique ayant requis un tel deuxième inventaire et émettre ledit message de relai alternatif MU’’.
De la même manière, lorsqu’un objet électronique ayant émis (étape 138) un premier message de relai MD’’ d’un message de données descendant MD a à destination d’un premier objet électronique délégataire et que ledit objet électronique ne perçoit pas en retour de message d’acquittement MDA’’ de la réception de ce dernier, un traitement 130 peut consister à itérer la mise en œuvre de l’étape 134 pour lire une deuxième table des objets électroniques accessibles IT associée à un deuxième objet électronique ayant préalablement requis un inventaire. Ladite étape 134 consiste alors à rechercher une entrée au sein de ladite deuxième table IT, associée à l’objet électronique destinataire du message de données MD à véhiculer comportant un champ IDSR mémorisant la valeur de l’identifiant d’un deuxième objet électronique délégataire. Le traitement 130 exécuté par l’objet électronique comporte dès lors une étape 137 d'élaboration d'un deuxième message de relai MD'' véhiculant le message données MD à destination dudit deuxième objet électronique délégataire. Ainsi, selon cette variante de réalisation, une ou plusieurs routes alternatives ascendantes ou descendantes peuvent être exploitées pour acheminer un message de données MU, MD en cas d’échec d’une telle première route ascendante ou descendante.

Claims (11)

  1. Procédé (100) de constitution et d’exploitation d’un réseau de communication d’un ensemble déterminé d’objets électroniques (10-0, 10, 10-i, 10-j, 10-n), ledit procédé étant conçu pour être mis en œuvre par une unité de traitement (11) d’un objet électronique (10) appartenant audit ensemble déterminé d’objets électroniques, caractérisé en ce que ledit procédé (100) comporte une étape de traitement (120) d’une requête en inventaire (IR) émise depuis un objet électronique tiers (10-0) requérant ledit inventaire, ladite étape de traitement (120) comportant :
    • une étape de décodage (121) de ladite requête en inventaire (IR) pour en déduire l’identifiant (ID0) de l’objet électronique (10-0) requérant l’inventaire et une première liste (IRL) d’identifiants (IDi, IDj, IDn) d’objets électroniques (10-i, 10-j, 10n) compris dans ledit ensemble déterminé d’objets électroniques (10-0, 10, 10-i, 10-j, 10-n) ;
    • une étape (122) d’enregistrement dans une mémoire de données (12) de l’identifiant (IDR) de l’objet électronique (10-0) requérant l’inventaire et de ladite première liste (IRL) d’identifiants (IDi, IDj, IDn) d’objets électroniques (10-i, 10-j, 10n) ;
    • une étape (123) d’élaboration et d’émission (1232) d’une requête en accessibilité (PR) à destination de chaque objet électronique (10-i, 10-j, 10-n) dont l’identifiant appartient à ladite première liste d’identifiants (IDi, IDj, IDn), ladite étape (123) d’élaboration et d’émission (1232) d’une requête en accessibilité (PR) consistant en outre à créer (1234) dans la mémoire de données (12) une entrée (ITi, ITj) d’une structure de données (IT) dite « table des objets électroniques accessibles », associée à chaque objet électronique (10-i, 10-j ) ayant transmis (1233-y) un message d’acquittement (PRA) de ladite requête en accessibilité (PR), ladite entrée (ITi, ITj) comprenant l’identifiant (IDi, IDj) de ce dernier (10-i, 10-j );
    • une étape (124) de lecture de ladite table des objets électroniques accessibles (IT) et de constitution d’une deuxième liste d’identifiants (IDi, IDj) d’objets électroniques (10i, 10j), ladite deuxième liste comprenant les seuls identifiants des objets électroniques ainsi associées à une entrée (ITi, ITj) de ladite table des objets électroniques accessibles (IT) ;
    • une étape de préparation (127) d’un message d’acquittement (IRA) de la requête en inventaire (IR) à destination de l’objet électronique (10-0) ayant requis ledit inventaire, ledit message d’acquittement (IRA) comportant ladite deuxième liste d’identifiants d’objets électroniques (10i, 10j) ;
    • une étape de déclenchement de l’émission (128) dudit message d’acquittement (IRA) de la requête en inventaire (IR).
  2. Procédé (100) selon la revendication précédente, comportant une étape (110) de traitement d’une requête en accessibilité (PR) émise depuis un objet électronique tiers (10-p) requérant une telle accessibilité, ladite étape de traitement (110) comportant :
    • une étape de décodage (111) de ladite requête en accessibilité (PR) pour en déduire l’identifiant de l’objet électronique (10-p) requérant ladite accessibilité ;
    • une étape d’enregistrement dans la mémoire de données (12) dudit identifiant (IDP) de l’objet électronique (10-p) requérant ladite accessibilité ;
    • une étape (113) d’élaboration et d’émission d’un message d’acquittement (PRA) de la requête en accessibilité (PR) à destination de l’objet électronique (10-p) ayant requis ladite accessibilité, ledit message d’acquittement (PRA) comportant l’identifiant (ID) de l’objet électronique émetteur dudit message d’acquittement (PRA).
  3. Procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, pour lequel chaque entrée (ITi, ITj) de la table des objets électroniques accessibles (IT) comporte une information (RTi, RTj) qualifiant l’accessibilité de l’objet électronique (10-i, 10-j) destinataire d’une requête en accessibilité (PR).
  4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, pour lequel :
    • ledit procédé comporte, préalablement à la mise en œuvre de l’étape (127) de préparation d’un message d’acquittement (IRA) de la requête en inventaire (IR) à destination de l’objet électronique (10-0) ayant requis ledit inventaire :
      • une étape (125) de constitution d’une troisième liste d’identifiants d’objets électroniques (IDn) parmi ceux compris dans la première liste (IRL) d’identifiants (IDi, IDj, IDn) et qui sont absents de la deuxième liste d’identifiants (IDi, IDj) ;
      • une étape (126) consistant à :
        • élaborer (1263) une requête en inventaire par délégation (IR’) à destination d’un objet électronique délégataire (10-j) associé à une entrée de la table des objets électroniques accessibles (IT), ladite requête en inventaire (IR’) comportant l’identifiant (IDj) de l’objet électronique (10-j) délégataire et la troisième liste d’identifiants (IDn) d’objets électroniques (10-n) ;
        • décoder (1264) un message d’acquittement (IRA’) de ladite requête en inventaire par délégation (IR’) émis par l’objet électronique délégataire (10-j), ledit message d’acquittement (IRA’) comportant une quatrième liste d’identifiants (IDn) d’objets électroniques (10-n) ayant transmis un message d’acquittement (PRA) d’une requête en accessibilité (PR’) émise par ledit objet électronique délégataire (10-j) ;
        • créer (1265) dans la mémoire de données (12) une entrée (ITn) dans la table (IT) des objets électroniques accessibles pour chacun des objets électroniques (10-n) dont l’identifiant (IDn) est compris dans ladite quatrième liste d’identifiants, ladite entrée comprenant ledit identifiant (IDn) ainsi que celui (IDSR, IDj) de l’objet électronique délégataire (10-j).
  5. Procédé (100) selon les revendications 3 et 4 pour lequel l’objet électronique délégataire est choisi parmi ceux qui sont associés à une entrée dans la table des objets électroniques accessibles (IT), selon la valeur de l’information (RTi, RTj) qualifiant l’accessibilité de l’objet électronique (10-i, 10-j) destinataire d’une requête en accessibilité (PR), ledit choix se portant sur l’objet électronique (10-j) dont l’accessibilité est la moins qualitative.
  6. Procédé (100) selon la revendication 4 ou 5 comportant une étape (130) de traitement de la réception d’un premier message de relai (MD’) d’un message de données (MD), ledit message de données (MD) ayant été élaboré par un deuxième objet électronique (10-0, 10-p) à destination d’un troisième objet électronique (10-n), ledit message de relai véhiculant ledit message de données (MD) et ayant été élaboré et émis par un quatrième objet électronique (10-0, 10p) à destination de l’objet électronique (10) mettant en œuvre ledit présent procédé (100), ladite étape (130) de traitement de la réception d’un message de relai (MD’) comportant :
    • une étape de décodage (131) dudit premier message de relai (MD’) pour en extraire l’identifiant (IDS’) du quatrième objet électronique (10-0, 10p) ainsi que le message de données (MD, D’) véhiculé par ledit premier message de relai (MD’) ;
    • une étape de décodage (133) dudit message de données véhiculé (MD) pour en déduire les identifiants (IDS, IDD) desdits deuxième (10-0, 10-p) et troisième objets électroniques (10-n) ;
    • une étape (134) de lecture de la table des objets électroniques accessibles (IT) pour rechercher une entrée (ITn) associée au troisième objet électronique (IDn) destinataire dudit message de données véhiculé (MD) ;
    • une étape (136, 137) d’élaboration et d’émission (138) d’un deuxième message de relai (MD’’) véhiculant le message données (MD) extrait dudit premier message de relai (MD’) à destination d’un cinquième objet électronique, ce dernier étant :
      • un objet électronique délégataire (10-j) lorsque ladite entrée (ITn) associée au troisième objet électronique (IDn) comporte un tel identifiant d’objet électronique délégataire ;
      • le troisième objet électronique, dans le cas contraire.
  7. Procédé (100) selon la revendication 4 ou 5 comportant une étape (150) de traitement de la réception d’un premier message de relai (MU’) d’un message de données (MU), ledit message de données (MU) ayant été élaboré par un deuxième objet électronique (10-n) à destination d’un troisième objet électronique (10-0), ledit message de relai (MU’) véhiculant ledit message de données (MU) et ayant été élaboré et émis par un quatrième objet électronique (10-j) à destination de l’objet électronique (10) mettant en œuvre ledit procédé (100), ladite étape (150) de traitement de la réception d’un message de relai (MU’) comportant :
    • une étape de décodage (151) dudit premier message de relai (MU’) pour en extraire l’identifiant (IDS’) du quatrième objet électronique (10-j) ainsi que le message de données (MU, D’) véhiculé par ledit premier message de relai (MU’) ;
    • une étape de décodage (153) dudit message de données (MU) véhiculé pour en déduire les identifiants (IDS, IDD) desdits deuxième (10-n) et troisième objets électroniques (10-0) ;
    • une étape (154) de lecture la mémoire de données (12) pour lire la valeur de l’identifiant (IDR) d’un cinquième objet électronique (10-0) ayant adressé préalablement à l’objet électronique mettant en œuvre ledit présent procédé (100) une requête en inventaire (IR) ;
    • une étape (155) d’élaboration et d’émission d’un deuxième message de relai (MU’’) véhiculant le message données (MU) extrait dudit premier message de relai (MU’) à destination dudit cinquième objet électronique (10-0).
  8. Procédé (100) selon la revendication 6 ou 7 comportant une étape d’élaboration et d’émission (1310, 158) d’un message d’acquittement (MDA, MUA) de la réception du premier message de relai (MD’, MU’) à destination du quatrième objet électronique à réception (139, 157) d’un message d’acquittement (MDA’’, MUA’’) de la réception dudit deuxième message de relai (MD’’, MU’’) par ledit cinquième objet électronique (10-j,10-n, 10-0).
  9. Produit programme d’ordinateur comportant une ou plusieurs instructions (P) de programme exécutables par l’unité de traitement (11) d’un ordinateur, lesdites instructions de programme (P) étant chargeables dans une mémoire (14) dudit ordinateur et dont l’exécution par ladite unité de traitement (11) provoque la mise en œuvre d’un procédé (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes.
  10. Support de mémorisation lisible par un ordinateur comportant les instructions d’un produit programme d’ordinateur selon la revendication précédente.
  11. Objet électronique (10) comprenant une unité de traitement (11) et une mémoire (14), ladite mémoire (14) comprenant les instructions (P) de programme d’un produit programme d’ordinateur selon la revendication 9.
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