FR3122172A3 - Emballage alimentaire - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un emballage (10) alimentaire comprenant une structure externe (12) définissant un volume de réception des aliments, une couche interne (14) située dans le volume de réception des aliments, la couche interne (14) étant solidaire de manière amovible à la structure externe (12), un opercule (16) fermant le volume de réception des aliments, seuls la couche interne (14) et l’opercule (16) étant aptes à être en contact des aliments, la structure externe (12) étant réutilisable et la couche interne (14) et l’opercule (16) à usage unique. Figure à publier avec l’abrégé: figure 1

Description

Emballage alimentaire
La présente invention concerne un emballage alimentaire.
Art antérieur
Pour des raisons écologiques, les emballages alimentaires sont de plus en plus en plus conçus pour être recyclables. A ce titre, le document EP2679510 décrit un récipient à double paroi comportant une paroi externe solidaire d'une enveloppe interne, la paroi externe et l'enveloppe interne comportant chacune un fond et une paroi latérale. L’enveloppe interne est formée par un film plastique comportant une face thermo-adhésive et la paroi latérale de l'enveloppe interne est solidarisée à la paroi latérale de la paroi externe par une zone d'adhésion. La zone d'adhésion présente une force d'adhésion continûment décroissante selon un axe sensiblement vertical au fond du récipient et orienté depuis le sommet de la paroi latérale vers le fond du récipient. Ceci permet de réaliser un récipient à double parois qui autorise une dissociation plus facile des deux parois afin d'en faciliter le recyclage et sans polluer la filière de recyclage du carton notamment.
Le document FR2826937 décrit une barquette constituée d'une enveloppe en un matériau du genre carton , doublée intérieurement d'un film plastique étanche qui est thermoformé sur l’enveloppe. Le film plastique est solidaire de l’enveloppe par une ou plusieurs zones de collage dont la surface est telle qu'elle permet une séparation pratique des deux matériaux constitutifs avec une force particulièrement réduite et qui limite la quantité de matière arrachée à l'enveloppe. Ceci permet de rendre la barquette plus compatible avec les techniques de recyclage des matériaux.
Toutefois, même si une grande partie des composants de ces emballages peut être destinée au recyclage, l’empreinte écologique reste importante car aucun élément n’est réutilisé.
Le but de l’invention est de réduire l’empreinte écologique des emballages.
À cet effet, l’invention propose un emballage alimentaire comprenant une structure externe définissant un volume de réception des aliments, une couche interne située dans le volume de réception des aliments, la couche interne étant solidaire de manière amovible à la structure externe, un opercule fermant le volume de réception des aliments, seuls la couche interne et l’opercule étant aptes à être en contact des aliments, la structure externe étant réutilisable et la couche interne et l’opercule à usage unique.
Selon une variante, l’emballage comprend en outre un marqueur de type RFID ou QR code porté par la structure externe.
Selon une variante, le marqueur comporte des informations invariables relatives à la traçabilité de l’emballage, la composition de la structure externe, de la couche interne et de l’opercule et/ou des informations variables relatives au nombre d’utilisations de la structure externe, au montant d’une caution pour la structure externe, aux aliments contenus dans l’emballage.
Selon une variante, la lecture du marqueur est possible lorsque la structure externe est empilée sur d’autres structures externes.
Selon une variante, la structure externe comporte un paroi latérale tronconique s’évasant depuis un fond, la paroi latérale étant ajourée et/ou le fond étant ajouré.
Selon une variante, la couche interne est thermoformée à la structure externe ou thermoformée séparément et rapportée à la structure externe.
Selon une variante, la couche externe comporte des plots en saillie dans le volume de réception des aliments, la couche interne étant solidaire de manière amovible à la structure externe par les plots formant un ancrage de la couche interne dans le volume de réception des aliments.
Selon une variante, les plots forment un ancrage de la couche interne dans le volume de réception des aliments par thermoformage de la couche interne aux plots ou par clipsage de la couche interne, thermoformée séparément, aux plots ou par collage.
Selon une variante, la structure externe comporte sur au moins une partie de son pourtour un bourrelet tourné vers l’extérieur du volume de réception des aliments, la couche interne étant solidaire de manière amovible à la structure externe par l’accrochage de la couche interne sur le bourrelet.
Selon une variante, l’accrochage de la couche interne sur le bourrelet est par thermoformage de la couche interne au bourrelet ou par clipsage de la couche interne, thermoformée séparément, au bourrelet ou par collage.
Selon une variante, l’emballage comprend en outre dans le bourrelet au moins une encoche de saisie de la couche interne.
Selon une variante, le bourrelet comprend deux marches descendantes vers l’extérieur du volume de réception des aliments, une première marche s’étendant depuis la paroi latérale de la structure externe; une deuxième marche s’étendant depuis la première marche, l’accrochage de la couche interne sur le bourrelet étant par la deuxième marche.
Selon une variante, l’emballage est adapté à s’empiler sur un autre emballage, l’envergure de la deuxième marche est plus grande que l’envergure de la première marche, de sorte que la deuxième marche est en butée contre une première marche de l’autre emballage en position d’empilement, la hauteur de la deuxième marche est plus grande que la hauteur de la première marche, de sorte à éviter le contact de la structure externe contre une couche interne dans le volume de réception des aliments de l’autre emballage en position d’empilement.
Selon une variante, la structure externe comprend des plots en saillie dans le volume de réception des aliments, la couche interne étant solidaire de manière amovible à la structure externe par les plots formant un ancrage de la couche interne dans le volume de réception des aliments, la hauteur des plots étant inférieure à la hauteur de la deuxième marche, de sorte à éviter le contact de la structure externe contre une couche interne dans le volume de réception des aliments de l’autre emballage en position d’empilement.
Selon une variante, la couche interne est solidaire de manière amovible à la structure externe par une couche d’adhésif.
Selon une variante, l’opercule est solidaire de manière amovible à la couche interne.
Selon une variante, l’opercule est solidaire de manière amovible à la couche interne par clipsage sur un bourrelet de la structure externe tourné vers l’extérieur du volume de réception des aliments et recouvert par la couche interne ou par collage sur la couche interne ou en étant positionné autour de l’ensemble formé par la couche interne solidarisée à la structure externe.
Selon une variante, la structure externe est réutilisable par le consommateur ou par un commerçant après traitement.
Selon une variante, la structure externe, la couche interne et l’opercule sont en matériau recyclable.
Selon une variante, la structure externe est en un matériau choisi parmi la céramique, le polyéthylène téréphtalate, le polyéthylène, le polypropylène ou le polystyrène, la couche interne est en un matériau choisi parmi le polyéthylène téréphtalate, de préférence transparent monocouche, et l’opercule est en un matériau choisi parmi le polyéthylène téréphtalate, de préférence transparent monocouche, ou le polyéthylène de faible densité.
L’usage, dans ce document, du verbe « comprendre », de ses variantes, ainsi que ses conjugaisons, ne peut en aucune façon exclure la présence d’éléments autres que ceux mentionnés. L’usage, dans ce document, de l’article indéfini « un », « une », ou de l’article défini « le », « la » ou « l’ », pour introduire un élément n’exclut pas la présence d’une pluralité de ces éléments.
Les termes « premier », « deuxième », etc. sont, quant à eux, utilisés dans le cadre de ce document exclusivement pour différencier différents éléments, et ce sans impliquer d'ordre entre ces éléments.
Brève description des figures
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées qui montrent :
- la , une vue schématique d’un exemple de réalisation de l’emballage selon l’invention ;
- la , une vue schématique d’un exemple de réalisation de l’emballage selon l’invention ;
- la , une vue schématique d’un exemple de réalisation de l’emballage selon l’invention ;
- la , une vue schématique d’un détail de l’emballage selon l’invention ;
- la , une vue schématique d’un détail de l’emballage selon l’invention ;
- la , une vue schématique d’un exemple de solidarisation de l’opercule ;
- la , une vue schématique d’un exemple de solidarisation de l’opercule.
Les dessins des figures ne sont pas à l’échelle. Des éléments semblables sont en général dénotés par des références semblables dans les figures. Dans le cadre du présent document, les éléments identiques ou analogues peuvent porter les mêmes références. En outre, la présence de numéros ou lettres de référence aux dessins ne peut être considérée comme limitative, y compris lorsque ces numéros ou lettres sont indiqués dans les revendications.
Description détaillée de modes de réalisation de l’invention
L’invention se rapporte à un emballage alimentaire comprenant une structure externe définissant un volume de réception des aliments, une couche interne située dans le volume de réception des aliments, la couche interne étant solidaire de manière amovible à la structure externe, et un opercule fermant le volume de réception des aliments. Seuls la couche interne et l’opercule sont aptes à être en contact des aliments. La structure externe est réutilisable et la couche interne et l’opercule sont à usage unique. Ceci permet de réduire la part de l’emballage qui est jetée et recyclée à chaque utilisation car la structure externe peut être réutilisable sans encombrer la filière de recyclage. Ceci réduit l’empreinte écologique de l’emballage.
Dans ce qui suit, le terme « réutilisable » (ou variations autour de ce terme telles que « réutiliser ») et le terme « recyclage » (ou variations autour de ce terme telles que « recyclable » ou « recycler ») sont à interpréter selon les Directives Européenne 94/62/CE et 2008/98CE qui marquent une différence entre les deux termes. Un élément « réutilisable » est un élément qui a été conçu, créé et mis sur le marché pour pouvoir accomplir pendant son cycle de vie plusieurs trajets ou rotations en étant rempli à nouveau ou réutilisé pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu. Le « recyclage » vise toute opération de valorisation par laquelle les déchets sont retraités en produits, matières ou substances aux fins de leur fonction initiale ou à d'autres fins. Cela inclut le retraitement des matières organiques, mais n'inclut pas la valorisation énergétique, la conversion pour l'utilisation comme combustible ou pour des opérations de remblayage.
La montre un exemple de réalisation de l’emballage 10 selon l’invention. L’emballage 10 comprend une structure externe 12 qui n’est pas au contact direct avec les aliments définissant un volume 13 de réception des aliments. La structure externe 12 confère la rigidité à l’emballage 10 et en assure la tenue mécanique ; la structure externe 12 permet la manutention de l’emballage 10 contenant des aliments. L’emballage 10 comprend aussi une couche interne 14 en contact des aliments. La couche interne 14 est située dans le volume 13 de réception des aliments ; plus spécifiquement, la couche interne 14 est au moins en partie dans le volume 13 dans le sens où, comme cela sera explicité par la suite, une partie de la couche interne 14 peut être en dehors du volume 13. La couche interne 14 est solidaire de manière amovible à la structure externe 12 ; en d’autres termes, la couche interne 14 est fixée à la structure externe 12, mais peut en être détachée sans détériorer la structure externe 12. L’emballage 10 comprend également un opercule 16 fermant le volume 13 de réception des aliments. L’opercule est au contact direct des aliments. L’emballage 10 est donc un emballage mixte avec une partie (la structure externe) qui n’est pas en contact des aliments et une partie (la couche interne et l’opercule) qui est en contact des aliments. La structure externe 12 est réutilisable – dans le sens où la structure peut être réemployée sans passer par la filière de recyclage – et la couche interne 14 et l’opercule 16 sont à usage unique. Ainsi, les propriétés mécaniques de l’emballage alimentaire réutilisable sont assurées par la structure externe 12 réutilisable, tandis que les propriétés de préservation des aliments sont assurées par la couche interne 14 ainsi que par l’opercule 16 toutes deux à usage unique.
L’avantage est que l’emballage 10 est majoritairement réutilisable. Seule la partie d’emballage servant à la préservation et entrant directement en contact des aliments est à usage unique, la structure externe 12 réutilisable n’est quant à elle pas au contact des aliments et peut donc être constituée de matière plastique facilement recyclable ou être constituée de matière plastique recyclée. L’invention permet donc de réduire significativement l’empreinte écologique des emballages alimentaires à usage unique – même recyclables – en les remplaçants avantageusement par des emballages alimentaires – au moins en partie – réutilisables et capables de répondre aux mêmes exigences et propriétés.
Le cycle de vie de l’emballage est par exemple le suivant. Le fournisseur de l’emballage 10 alimentaire fournit au commerçant la partie à usage unique que sont la couche interne 14 et l’opercule 16 d’une part et la structure externe 12 réutilisable d’autre part ; le fournisseur peut aussi fournir au commerçant l’ensemble couche interne 14 solidarisée à la structure externe 12. Ces éléments peuvent être conservés par stockage par empilement (séparément ou assemblés). Afin de permettre l’emballage de l’aliment, le commerçant place la couche interne 14 à usage unique dans la structure externe 12 réutilisable (si l’ensemble n’est pas déjà fourni assemblé), puis utilise l’emballage alimentaire ainsi constitué – en appliquant l’opercule 16 une fois les aliments déposés dans le volume 13 à même la couche interne 14. Le fournisseur peut aussi fournir au commerçant l’emballage 10 fermé par l’opercule 16 et contenant les aliments. Après consommation des aliments, les éléments à usage unique sont désolidarisés de la structure externe 12 réutilisable – par le consommateur, le commerçant ou le fournisseur. Si le consommateur a séparé la structure externe 12 lui-même, il peut la rapporter chez le commerçant. La couche interne 14 et l’opercule 16 à usage unique sont recyclés en tant que déchets d’emballages acceptés dans les filières appropriées ; la structure externe 12 est réutilisée, par le consommateur lui-même qui vient procéder à un nouvel achat, par le commerçant après traitement si nécessaire (vérification, lavage, etc.) et qui stocke la structure externe 12 pour un prochain consommateur, ou encore par le fournisseur après traitement si nécessaire (vérification, lavage, etc.). En cas de casse ou de fatigue de la structure externe 12, celle-ci est recyclée, par le fournisseur par exemple.
La préservation des aliments est identique à celle des emballages entièrement à usage unique. Le poids de déchet produit par cycle d’utilisation de l’emballage est largement inférieur à celui d’un emballage à usage unique équivalent. En effet, le poids de la couche interne 14 et de l’opercule 16 additionné au poids de la structure externe 12 rapporté au nombre d’utilisations de la structure externe est largement inférieur au poids d’un emballage unique équivalent.
La structure externe 12 est par exemple en matière plastique, de préférence recyclable. Il peut s’agir de polyéthylène téréphtalate (PET), du polyéthylène (PE), polypropylène (PP) ou polystyrène (PS) ou tout autre matière telle que de la céramique. La structure externe 12 contient aussi autant que possible des matières recyclées, par exemple provenant des structures externes 12 d’autres emballages 10, qui ont été endommagées, cassées ou simplement fatiguées et usées, mais pouvant aussi provenir de couches internes 14 et d’opercules 16 à usage unique d’autres emballages – et plus généralement d’autres types d’emballages à usage unique disponibles sur le marché. La structure externe 12 est fortement réutilisable et plus le nombre de cycle d’utilisations est élevé, plus basse sera l’empreinte écologique. La structure externe 12 est recyclable après un nombre d’utilisations prédéfinies ou après détérioration. La structure externe 12 peut être en matériau compatible ou non avec les aliments.
La structure externe 12 est définie de sorte à avoir le meilleur rapport poids/robustesse. La structure externe 12 a une épaisseur supérieure à 150 µm, à titre d’exemple. La structure externe 12 est par exemple obtenue par un procédé d’injection ou thermoformage. La structure externe 12 est lavable, par exemple pendant 1 heure à 70°C pour la désinfecter – le traitement étant mis en œuvre par le commerçant ou le fournisseur. La structure externe 12 peut être stockée de manière empilable sur d’autres structures externes 12. Pour cela, la structure externe 12 comporte une paroi latérale 121 tronconique s’évasant depuis un fond 122 vers l’ouverture. Le caractère empilable de la structure externe 12 permet d’éviter de perdre de la place en position de stockage. D’autres aspects du caractère empilable de la structure externe 12 sont décrits par la suite.
L’emballage 10 peut comporter un marqueur 18 de type RFID ou QR code, porté par la structure externe 12. Le marqueur est par exemple porté par le fond 122 de la structure ou par la paroi latérale 121 (comme visible sur la ) – à l’intérieur ou à l’extérieur de la structure. La lecture du marqueur sur la structure externe 12 est de préférence possible – et potentiellement visible – lorsque la structure externe 12 est empilée sur d’autres structures externes 12, afin de pouvoir lire les informations contenues dans le marqueur à tout moment. Le marqueur 18 peut être par exemple sur un bourrelet 125 de la structure externe 12 accessible depuis l’extérieur de la structure.
Le marqueur 18 peut comporter des informations invariables relatives à la traçabilité de l’emballage, la composition de la structure externe 12, de la couche interne 14 et de l’opercule 16 et/ou des informations variables relatives au nombre d’utilisations de la structure externe 12, au montant d’une caution pour la structure externe 12, aux aliments contenus dans l’emballage. Ceci permet de mieux gérer la réutilisation de la structure externe 12 ou prévoir son recyclage. Les informations du marqueur 18 peuvent être lues par le fournisseur, le commerçant ou même l’utilisateur, par exemple par une application sur smartphone ou disponible chez le commerçant.
Les dimensions peuvent varier d’une structure externe à une autre, mais des dimensions standards sont préférées afin de produire un nombre limité de types de structures externes. L’utilisation type de l’emballage selon l’invention est par exemple pour couvrir les besoins en emballage des produits de boucherie et de poissonnerie. La couleur et la brillance de la structure externe peuvent varier d’une utilisation à une autre (blanc pur, blanc crème, noir, etc.). La structure externe 12 peut en outre comporter un message du fournisseur, par ex. « Cet emballage n’est pas un déchet : il est réutilisable, pensez à le rapporter! ».
La couche interne 14 est par exemple en matière plastique, de préférence facilement recyclable. Il peut s’agir de polyéthylène téréphtalate (PET), de préférence transparent monocouche ou tout autre matière. La couche interne 14 est compatible avec les aliments car prévue pour un contact alimentaire et permettant la préservation des aliments ; elle permet en outre d’éviter tout contact de l’aliment avec la structure externe 12 si cette dernière n’est pas en un matériau compatible avec les aliments. La couche interne 14 n’est par réutilisable. Le poids de la couche interne 14 est le plus faible possible – la résistance mécanique de l’emballage 10 étant conférée par la structure externe 12 – et en tout cas, bien plus faible qu’un emballage à usage unique équivalent. L’épaisseur de la couche interne 14 est par exemple comprise entre 25 et 150 µm si bien que la couche 14 peut être qualifiée de couche mince.
La couche interne 14 est solidaire mécaniquement de la structure externe 12. La couche interne 14 peut être désolidarisée de la structure externe 12 de manière facile et intuitive – des exemples de solidarisation de la couche interne 14 à la structure externe 12 sont présentés ci-dessous. De préférence la désolidarisation peut être effectuée manuellement et donc facilement par l’utilisateur et sans endommager la structure externe 12. Les dimensions sont compatibles à celles de la structure externe 12. La couleur et la brillance de la couche interne 14 peuvent varier d’une utilisation à une autre.
L’opercule 16 est par exemple en matière plastique, de préférence facilement recyclable. Il peut s’agir de polyéthylène téréphtalate (PET), de préférence transparent monocouche ou encore en polyéthylène (PE) de faible densité. L’opercule 16 est prévu pour un contact alimentaire et pour la préservation de l’aliment ; il permet en outre d’éviter tout contact des aliments avec la structure externe 12. L’opercule 16 n’est par réutilisable. Le poids de l’opercule 16 est le plus faible possible et en tout cas, bien plus faible qu’un emballage à usage unique équivalent. L’épaisseur de l’opercule 16 est par exemple comprise entre 5 et 50 µm. L’opercule 16 est par exemple produit par un procédé de thermoformage– et utilisé en mode thermoformé souple par le commerçant en tant que couvercle– ou par un procédé de production de film – et utilisé sous forme de film étirable par le commerçant. L’opercule 16 sous forme de thermoformé peut être stocké de manière empilable sur d’autres opercules 16, présentant alors avantageusement une forme tronconique. Le caractère empilable de l’opercule 16 permet d’éviter de perdre de la place en position de stockage.
Le commerçant peut indiquer des informations sur l’opercule 16. Il peut par exemple spécifier la marque et le produit contenu dans l’emballage 10, par exemple à l’aide d’une étiquette collée sur l’opercule 16 ou par impression de l’opercule 16. En outre, une étiquette ou tout autre moyen de scellage entre l’opercule 16 et la structure externe 12 permet de justifier du caractère intact de la marchandise contenue dans l’emballage.
L’opercule 16 est solidaire mécaniquement du reste de l’emballage 10. L’opercule 16 peut être désolidarisée de manière facile et intuitive – des exemples de solidarisation de l’opercule 16 sont présentés ci-dessous. De préférence la désolidarisation peut être effectuée manuellement et donc facilement par l’utilisateur et sans endommager le reste de l’emballage 10, en particulier la structure externe 12. Selon la , l’opercule 16 déborde du reste de l’emballage 10 pour un décrochage aisé. Il s’agit typiquement d’un cas de figure dans lequel un industriel remplit l’emballage 10 avec les aliments et scelle l’opercule 16. Les dimensions de l’opercule 16 sont compatibles à celles de la structure externe 12. La couleur et la brillance de l’opercule 16 peuvent varier d’une utilisation à une autre ; l’opercule 16 est de préférence transparent, afin que l’utilisateur voit le contenu de l’emballage 10.
Sur la , la couche interne 14 a une paroi latérale 141 qui épouse la paroi latérale 121 de la structure externe 12. Un pourtour 143 de la couche interne 14 est à l’extérieur du volume 13 et recouvre le pourtour 123 de la structure externe 12. On peut alors envisager que l’opercule 16 soit solidarisé mécaniquement sur la couche interne 14 recouvrant le pourtour 123, à l’aide d’une couche d’adhésif 20 sur la périphérie de la face interne de l’opercule 16. Il suffit au commerçant de retirer une languette couvrant la couche d’adhésif 20 pour solidariser l’opercule 16 au reste de l’emballage 10 tout en étant amovible par le consommateur qui peut retirer de manière aisée l’opercule 16 sans endommager le reste de l’emballage 10.
La couche interne 14 peut être thermoformée à même la structure externe 12. Ceci permet de distribuer l’ensemble formé par la structure externe 12 et la couche interne 14 en un seul tenant ce qui facilite l’utilisation par les commerçants. Egalement, ceci permet d’avoir la couche interne 14 qui épouse de près la forme interne de la structure externe 12. La couche interne 14 peut aussi être thermoformée séparément de la structure externe 12 puis rapportée à la structure externe 12. L’emballage 10 (comprenant la structure externe et la couche interne ou pas la couche interne) peut être stocké de manière empilable sur un autre emballage 10. Sans la couche interne, la structure externe 12 est empilable sur une autre structure externe ; avec la couche interne 14, la structure externe 12 de l’emballage 10 du dessus repose sur la couche interne 14 de l’emballage 10 du dessous (le cas échéant), mais sur le pourtour à un endroit qui n’est pas en contact avec l’aliment. En outre, la paroi latérale 141 de la couche interne 14 est tronconique s’évasant du fond 142 vers l’ouverture pour empiler des couches internes ensemble. Le caractère empilable de la couche interne 14 permet d’éviter de perdre de la place en position de stockage.
La montre différents exemples de solidarisation de manière amovible de la couche interne 14 à la structure externe 12. Ces exemples peuvent être considérés individuellement ou en combinaison.
Selon un exemple de réalisation non représenté sur les figures, la couche interne 14 peut être solidarisée à la structure externe 12 par une couche d’adhésif. La couche d’adhésif est par exemple sur la face interne de la structure externe 12 et la face externe de la couche interne 14. Il sera alors aisé à quiconque de retirer la couche interne 14 de la structure externe 12, sans endommager cette dernière, de sorte à recycler la couche interne 14 et réutiliser la structure externe 12.
Selon un autre exemple de solidarisation, la couche externe 12 peut comporter des plots 24 en saillie dans le volume 13 de réception des aliments. Les plots 24 sont en saillie de la face interne de la couche externe 12. La couche interne 14 peut alors être solidarisée de manière amovible à la structure externe 12 par les plots 24 formant un ancrage de la couche interne 14 dans le volume 13 de réception des aliments. Ceci permet un fixation aisée de la couche interne 14 tout en autorisant un retrait de la couche interne 14 sans endommager la structure externe 12. Les plots 24 sont par exemple de forme tronconique inversée, la base de plus grande dimension étant à distance de la structure externe 12. Les plots 24 sont monoblocs avec la structure externe 12 et obtenus en même temps que la structure externe 12. Le nombre de plots 24 et leur répartition sont choisis en fonction de l’importance de la solidarisation souhaitée.
Les plots 24 peuvent former un ancrage de la couche interne 14 dans le volume 13 de réception des aliments par thermoformage de la couche interne 14 aux plots 24 ou par clipsage de la couche interne 14, thermoformée séparément, aux plots ou par collage. La forme tronconique inversée des plots 24 permet un ancrage mécanique de la couche structure interne 14 tout en la rendant amovible ; ceci permet de maintenir en place la couche interne 14 dans le volume 13, tout en permettant un retrait aisé de la couche interne 14 sans détériorer la structure externe 12.
Selon un autre exemple de solidarisation, la structure externe 12 peut comporter sur au moins une partie de son pourtour 123 le bourrelet 125, tourné vers l’extérieur du volume 13. La couche interne 14 est alors solidarisée de manière amovible à la structure externe 12 par l’accrochage de la couche interne 14 sur le bourrelet 125. Le pourtour 143 de la couche interne 14 est replié vers l’extérieur du volume 13 de sorte à agripper le bourrelet 125. Compte tenu de la faible épaisseur de la couche interne 14, cette dernière se déforme facilement pour agripper le bourrelet 125 et il sera aisé pour quiconque de retirer la couche interne 14 de la structure externe 12, sans endommager cette dernière, de sorte à recycler la couche interne 14 et réutiliser la structure externe 12. Le bourrelet 125 est monobloc avec la structure externe 12 et obtenu en même temps que la structure externe 12.
L’accrochage de la couche interne 14 sur le bourrelet 125 peut être par thermoformage de la couche interne 14 au bourrelet 125. On obtient un repliement de la couche interne 14 sous le bourrelet 125 afin de générer une solidarisation mécanique de la couche interne 14 avec la structure externe 12. L’accrochage de la couche interne 14 sur le bourrelet 125 peut être aussi par clipsage ou collage de la couche interne 14, thermoformée séparément (ou au préalable, à l’aide d’un moule), au bourrelet 125.
La montre le bourrelet 125 plus en détail, sur tout ou partie du pourtour 123 de la paroi latérale 121. Le bourrelet 125 comprend deux marches 30, 32 descendantes vers l’extérieur du volume de réception des aliments. La première marche 30 s’étend depuis la paroi latérale 121 de la structure externe 12. La deuxième marche 32 s’étend depuis la première marche 30, en contrebas de celle-ci. La première marche 30 peut comporter un plat 301 horizontal et dans sa hauteur un renfoncement 302 permettant la solidarisation de la couche interne 14 (comme cela est visible sur la ) et/ou de l’opercule 16 (comme cela est visible sur la ). La deuxième marche 32 définit une cavité 321 avec la face externe de la paroi latérale 121.
La montre une vue latérale du bourrelet 125 des figures 1 et 2. En partie supérieure, est représentée une vue latérale du renfoncement 302 de la première marche 30 et en partie inférieure, une vue latérale de la marche 32. La marche 32 peut comporter une encoche 34 formant système de séparation entre la couche interne 14 et la structure externe 12. Une ou plusieurs encoches 34 est/sont prévue(s) dans le bourrelet 125, sur toute son épaisseur dans la marche 32, afin de permettre de saisir la couche interne 14 pour la retirer de la structure externe 12. Ceci assure un détachement plus aisé de la couche interne 14 et de la structure externe 12.
La montre un empilement des structures externes 12. Plus spécifiquement, la montre comment des emballages 101 et 102 peuvent être empilés de manière stable et sûr d’un point de vue compatibilité avec les aliments. Seules les structures externes 12 sont représentées.
Sur chaque emballage 10, l’envergure de la deuxième marche 32 est plus grande que l’envergure de la première marche 30. En d’autres termes, la deuxième marche 32 s’étend au-delà du plat 301 de la première marche 30. Ainsi, la deuxième marche 32 de l’emballage 101 (supérieur dans l’empilement) est en butée contre la première marche 30 de l’autre emballage 102 (inférieur dans l’empilement) en position d’empilement ; ceci est aussi applicable de l’autre côté du volume 13 des emballages. La première marche 30 de l’emballage 102 inférieur rentre dans la cavité 321 de l’emballage supérieur 101 et le renfoncement 302 de l’emballage 102 inférieur joue le rôle de cale pour éviter le jeu latéral des emballages 101 et 102 lorsqu’empilés. Ainsi, lorsque les structures internes 14 sont solidarisées aux structures externes 12, le blocage latéral de l’emballage 101 supérieur dans l’empilement permet d’éviter que la structure externe (qui n’est pas nécessairement d’un matériau compatible avec les aliments) de cet emballage touche la couche interne (en matériau compatible avec les aliments) de l’emballage 102 inférieur dans l’empilement.
Toujours selon la , sur chaque emballage 10, la hauteur de la deuxième marche 32 est plus grande que la hauteur de la première marche 30. Ainsi, on évite le contact de la structure externe 12 de l’emballage 101 (supérieur dans l’empilement) contre une couche interne 14 dans le volume 13 de réception des aliments de l’autre emballage 102 (inférieur dans l’empilement) en position d’empilement. La hauteur de la marche 32 est plus grande que la hauteur du renfoncement 302. Ainsi, lorsque les structures internes 14 sont solidarisées aux structures externes 12, un espacement suffisant est conservé en hauteur entre les emballages empilés pour éviter que la structure externe (qui n’est pas nécessairement d’un matériau compatible avec les aliments) de l’emballage 101 supérieur touche la couche interne (en matériau compatible avec les aliments) de l’emballage 102 inférieur dans l’empilement. Par ailleurs, selon la , l’épaisseur (ou hauteur) des plots 24 est inférieure à celle du bourrelet 125 afin d’éviter le contact des plots lors de l’empilement avec l’emballage supérieur. Plus spécifiquement, l’épaisseur (ou hauteur) des plots 24 est inférieure à la hauteur de la deuxième marche 32 de sorte à éviter le contact lors de l’empilement entre la structure externe 12 de l’emballage 101 supérieur contre la couche interne 14 de l’emballage 102 inférieur dans l’empilement.
Afin d’alléger l’emballage 10, la paroi latérale 121 et/ou le fond 122 de la structure externe 12 peuvent être ajourés. La montre le fond 122 comportant des perforations 26 réparties sur la face – sans pour autant réduire la résistance mécanique de la structure externe 12. En outre, les perforations 26 peuvent faciliter le soufflage de la couche interne 14 pour la retirer de la structure externe 12 et est un élément facilitant le thermoformage sous vide. Également, selon la , 8 plots 24 sont représentés à titre d’exemple.
La solidarisation de l’opercule 16 peut être réalisée selon plusieurs exemples.
Selon un exemple, la montre le plat 301 de la première marche 30 permettant de sceller l’opercule 16 – ou en d’autres termes de solidariser l’opercule 16 tout en le rendant amovible – par-dessus la couche interne 14 avec un adhésif 20.
Selon un autre exemple, la montre l’emballage 10 de la sur lequel l’opercule 16 est maintenu solidaire de manière amovible à la couche interne 14 en étant positionné autour de l’ensemble formé par la couche interne 14 solidarisée à la structure externe 12. Cette configuration est typiquement celle où l’ensemble formé par la couche interne 14 solidarisée à la structure externe 12 est distribué à un commerçant ; ce dernier peut aisément poser un film étirable sur l’ensemble afin de former l’opercule 16. Le film étirable forme l’opercule 16 en reposant sur le plat 301 de la première marche 30 et recouvrant le volume 13. L’opercule 16 est aisément amovible par le consommateur qui déchire le film étirable.
Selon un autre exemple, la montre l’emballage 10 de la – mais sans représentation de la couche interne 14 qui doit être présente – sur lequel l’opercule 16 est maintenu solidaire de manière amovible à la couche interne 14 par clipsage sur le bourrelet 125 tourné vers l’extérieur du volume 13 et recouvert par la couche interne 14. La couche interne 14 non visible sur la est prise entre le bourrelet 125 et l’opercule 16 clipsé sur le renfoncement 302. L’opercule 16 forme un couvercle aisément amovible par le consommateur qui déclipse l’opercule 16 du renfoncement 302. L’opercule 16 peut aussi déborder du reste de l’emballage 10 pour un décrochage aisé.
L’emballage 10 ainsi obtenu réduit significativement l’empreinte écologique des emballages alimentaires, même en étant tout ou en partie recyclable ; la structure externe 12 de l’emballage représentant la plus grande quantité de matière est réutilisable ce qui permet de réduire l’utilisation de la filière recyclage.
Les modes de solidarisation de la couche interne 14 et de l’opercule 16 décrits dans les exemples peuvent être combinés entre les exemples.
La présente invention a été décrite en relation avec des modes de réalisations spécifiques, qui ont une valeur purement illustrative et ne doivent pas être considérés comme limitatifs. D’une manière générale, il apparaîtra évident pour un homme du métier que la présente invention n’est pas limitée aux exemples illustrés et/ou décrits ci-dessus.

Claims (20)

  1. Emballage (10) alimentaire comprenant
    - une structure externe (12) définissant un volume de réception des aliments,
    caractérisé en ce qu’il comprend en outre :
    - une couche interne (14) située dans le volume de réception des aliments, la couche interne (14) étant solidaire de manière amovible à la structure externe (12),
    - un opercule (16) fermant le volume de réception des aliments,
    - seuls la couche interne (14) et l’opercule (16) étant aptes à être en contact des aliments, la structure externe (12) étant réutilisable et la couche interne (14) et l’opercule (16) à usage unique.
  2. Emballage (10) selon la revendication 1, comprenant en outre un marqueur de type RFID ou QR code porté par la structure externe (12).
  3. Emballage (10) selon la revendication précédente, dans lequel le marqueur comporte des informations invariables relatives à la traçabilité de l’emballage (10), la composition de la structure externe (12), de la couche interne (14) et de l’opercule (16) et/ou des informations variables relatives au nombre d’utilisations de la structure externe (12), au montant d’une caution pour la structure externe (12), aux aliments contenus dans l’emballage (10).
  4. Emballage (10) selon l’une des revendications 2 ou 3, dans lequel la lecture du marqueur est possible lorsque la structure externe (12) est empilée sur d’autres structures externes (12).
  5. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la structure externe (12) comporte un paroi latérale (121) tronconique s’évasant depuis un fond (122), la paroi latérale (121) étant ajourée et/ou le fond (122) étant ajouré.
  6. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la couche interne (14) est thermoformée à la structure externe (12) ou thermoformée séparément et rapportée à la structure externe.
  7. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la couche externe (12) comporte des plots (24) en saillie dans le volume de réception des aliments, la couche interne (14) étant solidaire de manière amovible à la structure externe (12) par les plots formant un ancrage de la couche interne (14) dans le volume de réception des aliments.
  8. Emballage (10) selon la revendication précédente, dans lequel les plots (24) forment un ancrage de la couche interne (14) dans le volume de réception des aliments par thermoformage de la couche interne (14) aux plots ou par clipsage de la couche interne (14), thermoformée séparément, aux plots ou par collage.
  9. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la structure externe (12) comporte sur au moins une partie de son pourtour (123) un bourrelet (125) tourné vers l’extérieur du volume (13) de réception des aliments, la couche interne (14) étant solidaire de manière amovible à la structure externe (12) par l’accrochage de la couche interne (14) sur le bourrelet (125).
  10. Emballage (10) selon la revendication précédente, dans lequel l’accrochage de la couche interne (14) sur le bourrelet (125) est par thermoformage de la couche interne (14) au bourrelet ou par clipsage de la couche interne (14), thermoformée séparément, au bourrelet ou par collage.
  11. Emballage (10) selon l’une des deux revendications précédentes, comprenant en outre dans le bourrelet (125) au moins une encoche (34) de saisie de la couche interne (14).
  12. Emballage (10) selon l’une des revendications 9 à 11, dans lequel le bourrelet (125) comprend deux marches (30, 32) descendantes vers l’extérieur du volume (13) de réception des aliments
    - une première marche (30) s’étendant depuis la paroi latérale (121) de la structure externe (12);
    - une deuxième marche s’étendant depuis la première marche, l’accrochage de la couche interne (14) sur le bourrelet (125) étant par la deuxième marche.
  13. Emballage (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il est adapté à s’empiler sur un autre emballage,
    - L’envergure de la deuxième marche (32) est plus grande que l’envergure de la première marche (30), de sorte que la deuxième marche (32) est en butée contre une première marche (30) de l’autre emballage en position d’empilement,
    - La hauteur de la deuxième marche (32) est plus grande que la hauteur de la première marche (30), de sorte à éviter le contact de la structure externe (12) contre une couche interne (14) dans le volume de réception des aliments de l’autre emballage en position d’empilement.
  14. Emballage (10) selon la revendication précédente, dans lequel la structure externe (12) comprend des plots (24) en saillie dans le volume (13) de réception des aliments, la couche interne (14) étant solidaire de manière amovible à la structure externe (12) par les plots formant un ancrage de la couche interne (14) dans le volume de réception des aliments, la hauteur des plots (24) étant inférieure à la hauteur de la deuxième marche (32), de sorte à éviter le contact de la structure externe (12) contre une couche interne (14) dans le volume de réception des aliments de l’autre emballage en position d’empilement.
  15. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la couche interne (14) est solidaire de manière amovible à la structure externe (12) par une couche d’adhésif (22).
  16. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’opercule (16) est solidaire de manière amovible à la couche interne (14).
  17. Emballage (10) selon la revendication précédente, dans lequel l’opercule (16) est solidaire de manière amovible à la couche interne (12)
    - par clipsage sur un bourrelet (125) de la structure externe (14) tourné vers l’extérieur du volume (13) de réception des aliments et recouvert par la couche interne (14) ou
    - par collage sur la couche interne (14) ou
    - en étant positionné autour de l’ensemble formé par la couche interne (14) solidarisée à la structure externe (12).
  18. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la structure externe (12) est réutilisable par le consommateur ou par un commerçant après traitement.
  19. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la structure externe (12), la couche interne (14) et l’opercule (16) sont en matériau recyclable.
  20. Emballage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la structure externe (12) est en un matériau choisi parmi la céramique, le polyéthylène téréphtalate, le polyéthylène, le polypropylène ou le polystyrène, la couche interne (14) est en un matériau choisi parmi le polyéthylène téréphtalate, de préférence transparent monocouche, et l’opercule (16) est en un matériau choisi parmi le polyéthylène téréphtalate, de préférence transparent monocouche, ou le polyéthylène de faible densité.
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