FR3119435A1 - Equipement et procédé de tubage - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne un équipement de tubage (1), configuré pour la réparation par tubage d’un défaut (D) dans une conduite (Co) à l’origine d’une fuite (F) de fluide de la conduite, comprenant un système de tubage (10) destiné à être inséré dans la conduite (Co) à partir d’une extrémité d’insertion (Ei), le système de tubage (10) comportant un tube et un raccord de tête (12) tubulaire fixé de manière étanche à une extrémité du tube en communication étanche avec le tube (11), le raccord de tête comportant un corps tubulaire (120) et un joint (121), périphérique, de diamètre externe supérieur au tube (11), ledit joint étant destiné à assurer une étanchéité au fluide avec la paroi interne de la conduite (Co) en une position intermédiaire quelconque sur la conduite. Figure de l’abrégé : Figure 2

Description

Equipement et procédé de tubage
L’invention est relative à un équipement de tubage configuré pour réparer une conduite de fluide présentant un défaut à l’origine d’une fuite, ou encore un kit de tubage pour l’obtention d’un tel équipement de tubage.
La présente invention concerne encore une conduite, en particulier une conduite de branchement présentant un défaut à l’origine d’une fuite, et réparée par l’équipement de tubage selon la présente divulgation ;
La présente invention concerne encore un procédé de réparation d’un défaut dans une conduite de fluide à l’origine d’une fuite de fluide, mettant en œuvre un équipement de tubage, voire le kit de tubage selon la présente invention.
La présente divulgation relève du domaine de la réparation et/ou réhabilitation des tuyaux, en particulier les tuyaux de faible diamètre, notamment les tuyaux dits «branchements d’alimentation en eau potable » ou « branchements AEP ». Les tuyaux visés dits de branchement sont classiquement d’un diamètre nominal inférieur ou égale à 100mm, typiquement compris entre 10 mm et 100mm.
Ces tuyaux de branchement sont connectés aux canalisations du réseau principal, qui sont généralement de diamètre supérieur ou égal au diamètre des tuyaux de branchement. Le diamètre des canalisations du réseau porteur est classiquement compris entre 40 mm et 2000mm. Le raccordement entre la canalisation du réseau porteur et la conduite de branchement est typiquement obtenu par un collier de dérivation, encore appelé collier de prise en charge, qui peut être un collier électro-soudable. Le document FR 2.962.516 A1 est un exemple d’un tel collier de dérivation qui comprend une bride souple, ceinturant la canalisation, et une selle appliquée de manière étanche via un joint sur une ouverture de piquage de la canalisation. D’autres types de collier de prise en charge existent, tels que les colliers avec deux parties rigides, typiquement moulés en fonte. La selle du collier est pourvue d’un raccord de branchement usuellement pourvu d’une vanne d’arrêt à laquelle est raccordé de manière étanche le tuyau de branchement, ci-après désigné conduite de branchement.
Plus spécifiquement, mais non limitativement on s’attache ici à traiter le cas des branchements disposant d’un point de comptage, pourvu d’un compteur d’eau, par exemple un regard, situé le plus souvent en domaine public mais potentiellement également en domaine privé, ou encore dans une fosse, une cave où se situe le compteur d’eau.
Les fuites sur branchement représentent la majorité des fuites sur les réseaux de distribution. Ces fuites sont réparées en urgence et nécessitent des travaux de terrassement et des moyens humains et matériels, et génèrent des nuisances auprès des riverains et des usagers de la voie publique
La plupart des techniques permettant la réparation et/ou la réhabilitation de branchement AEP nécessitent a minima deux points d’accès au raccordement de la canalisation du réseau porteur et de la conduite de branchement pour l’introduction des matériels ou produits de réparation / réhabilitation nécessaires aux opérations : résine, tube, manchon interne, couteau.
Dans le cas où ce raccordement est enterré, ces techniques nécessitent préalablement de réaliser une excavation, puis la mise en œuvre d’un remblai et d’une réfection de chaussée, après avoir réparé la fuite.
Parmi les techniques de réparations de fuites de canalisation/conduites dites techniques « sans tranchée » (techniques de réparation / réhabilitation par l’intérieur nécessitant des ouvertures de fouille limitées), la personne du métier connaît principalement deux techniques distinctes, à savoir les techniques de réparation par chemisage, d’une part, et les techniques de réparation par tubage, d’autre part.
Les techniques de réparation par chemisage consistent à insérer dans la canalisation à réparer une gaine souple, typiquement en fibre de polyester, imprégnée de résine, notamment de fibre époxy. Cette gaine est poussée dans la canalisation, en appui par sa surface externe contre la paroi interne de la canalisation, au moins jusqu’à la section de longueur de la canalisation présentant un défaut à l’origine de la fuite. Une fois la gaine en place, en appui sur la paroi interne sur la canalisation, la gaine est chauffée à l’aide d’une chaudière portative, afin d’obtenir le durcissement de la résine. En fin de réalisation, la gaine forme un revêtement durci qui vient couvrir la paroi de la canalisation, en adhérant à cette paroi.
Un inconvénient de cette technique est notamment qu’elle nécessite parmi les équipements nécessaires à sa mise en œuvre une chaudière portative, équipement qui est encombrant, et n’est pas toujours facilement déplaçable sur le site d’intervention. Le durcissement de la résine, qui prend typiquement plusieurs heures, engendre des temps de mise en œuvre importants. Un autre inconvénient de cette technique est qu’elle est irréversible.
On connaît encore du système Neofit, une technique de chemisage par insertion d’un tube souple en PET dans une canalisation, puis l’introduction dans le tube d’une eau à haute température et sous forte pression pour assurer la déformation irréversible du tube contre la paroi de la canalisation à chemiser. L’eau à haute température et haute pression est obtenue de manière contrôlée grâce à un équipement dédié de mise en pression et de chauffage de l’eau.
Un inconvénient de cette technique est notamment qu’elle nécessite parmi les équipements nécessaires à sa mise en œuvre un tel équipement qui est encombrant, et n’est pas toujours facilement déplaçable sur le site d’intervention
Les techniques de réparation par tubage consistent pour l’essentiel à insérer depuis une première extrémité de la conduite à réparer, un tube, puis à le pousser et/ou à le tirer jusqu’à l’autre extrémité de la conduite, à savoir jusqu’à sa deuxième extrémité.
A la différence des techniques de chemisage pour lesquelles le chemisage forme un revêtement adhérant, en contact avec la paroi interne de la conduite, la technique de réparation par tubage implique généralement la présence d’un vide annulaire entre la paroi interne de la conduite, et la paroi externe du tube. Selon les cas, ce vide annulaire peut être comblé par différentes techniques d’injection, notamment en vue d’assurer la reprise des contraintes externes par l’équipement de tubage.
Afin d’assurer une étanchéité du tubage ou du chemisage dans la conduite, ainsi que la tenue à la pression, il est encore prévu :
- un premier système de raccordement, prenant appui sur le chant de la conduite à sa première extrémité, assurant une tenue à la pression et l’ étanchéité entre le tube et la conduite au niveau de cette première extrémité,
- un deuxième système de raccordement, prenant appui sur le chant de la conduite à sa deuxième extrémité, assurant la tenue en pression et l’étanchéité entre le tube et la conduite au niveau de cette deuxième extrémité.
Lorsque la conduite est tubée selon cette technique, l’eau est entièrement canalisée par le tube interne à la conduite, depuis la première extrémité et jusqu’à la deuxième extrémité de la conduite.
La mise en place de ces deux systèmes de raccordement implique donc pour l’opérateur d’avoir un accès aux deux extrémités de la conduite à raccorder avec le tube.
Or, un tel accès double est contraignant, et implique quasi-systématiquement des travaux d’excavation/terrassement. Un autre inconvénient est que le tubage peut générer des pertes de charge importantes, qui augmentent avec la longueur du tubage - donc avec la longueur de la conduite à réparer - et être à l’origine d’une chute de débit/pression d’eau significative pour l’utilisateur final, qui pourra générer de l’insatisfaction.
D’autres techniques de réparations sont connues, par exemple celle divulguée par le document US.3.618.938, mettant en œuvre un système destiné à assurer le colmatage de la fuite, par injection d’un produit chimique, localement au niveau de la paroi de la conduite présentant le défaut à l’origine de la fuite, généralement utilisée dans les réseaux d’assainissement.
Ce système comprend un corps ci-après désigné boitier destiné à être inséré dans la conduite, précisément à l’endroit du défaut à colmater. Une fois le boitier placé à l’endroit de la fuite, un conduit pneumatique du système est alimenté en air sous pression, et assure le gonflage de deux joints annulaires, qui assurent une étanchéité au fluide entre la paroi externe du boitier et la paroi interne de la conduite, de part et d’autre de la fuite à colmater : une chambre annulaire de colmatage est ainsi définie entre la section interne de la conduite présentant le défaut et la paroi extérieure du boitier, d’une part, et entre les deux joints annulaires à l’état gonflé, d’autre part.
Le boitier du système présente alors deux points d’injection pour un produit chimique de colmatage destiné à alimenter la chambre de colmatage annulaire avec le produit chimique de colmatage qui est acheminé jusqu’aux deux points d’injection pars de tuyaux d’alimentation s’étendant à l’intérieur du boîtier, très certainement sous pression à l’aide d’un compresseur d’air.
Une telle technique, plus utilisée dans le domaine de l’assainissement, oblige pour sa mise en œuvre un équipement vidéo permettant d’assurer un positionnement très précis du système à l’endroit de la fuite. Un inconvénient de cette technique est qu’elle nécessite un outillage particulier, y compris le système décrit par US.3.618.938, mais encore un compresseur d’air. Cette technique de réparation est par ailleurs irréversible.
Résumé
La présente divulgation vient améliorer la situation.
Il est proposé un équipement de tubage , configuré pour la réparation par tubage d’un défaut dans une conduite à l’origine d’une fuite de fluide de la conduite, comprenant un système de tubage destiné à être inséré dans la conduite à partir d’une extrémité d’insertion,
le système de tubage comportant un tube et un raccord de tête tubulaire fixé de manière étanche à une extrémité du tube en communication étanche avec le tube, le raccord de tête comportant un corps tubulaire et un joint, périphérique, de diamètre externe supérieur au tube, ledit joint étant destiné à assurer une étanchéité au fluide avec la paroi interne de la conduite en une position intermédiaire quelconque sur la conduite.
Un tel équipement est configuré pour assurer la réparation de la conduite , par insertion du système de tubage , y compris le raccord de tête suivi du tube lié au raccord de tête, à partir d’une extrémité d’insertion de la conduite, et jusqu’à positionner le système de tubage en une position de pose pour laquelle le raccord de tête est dans une position entre les deux extrémités de la conduite; le défaut de la conduite à l’origine de la fuite étant alors situé intermédiaire entre le joint périphérique du raccord de tête et l’extrémité d’insertion de la conduite.
Les caractéristiques exposées dans les paragraphes suivants peuvent, optionnellement, être mises en œuvre. Elles peuvent être mises en œuvre indépendamment les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :
- le tube peut être flexible, configuré, lorsque la conduite n’est pas de trajectoire rectiligne, pour se courber en suivant la courbure ou les changements de courbure de la conduite depuis l’extrémité d’insertion jusqu’à une position de pose du système de tubage ;
- selon une première possibilité, l’équipement comporte un raccord de queue, tubulaire, fixé de manière étanche à une extrémité du tube opposée à celle à laquelle est raccordé le raccord de tête, ledit raccord de queue étant en communication étanche avec le tube, le raccord de queue comportant un corps tubulaire et un joint périphérique, de diamètre externe supérieur au tube configuré pour assurer une étanchéité avec la paroi interne de la conduite en une position intermédiaire quelconque sur la conduite, le joint périphérique du raccord de tête et le joint périphérique du raccord de queue étant destinés à être positionnés de part et d’autre du défaut de la conduite, en appui sur la paroi interne de la canalisation, dans une position de pose du système de tubage ;
- ledit système de tubage est destiné à être inséré entièrement dans la conduite, à distance de ladite extrémité d’insertion de la conduite, ledit équipement comprenant un outil de poussée amovible, présentent un élément longiligne éventuellement obtenu par l’assemblage de plusieurs sous-éléments connectés les uns à la suite des autres, ainsi que des moyens de couplage amovibles entre une extrémité distale de l’élément longiligne et le raccord de queue ;
- ledit raccord de tête et/ou le raccord de queue comporte un dispositif d’ancrage assurant un ancrage du raccord de tête et/ou du raccord de queue en agrippant la paroi interne de la conduite ;
- le dispositif d’ancrage comporte un ou plusieurs organes d’ancrage, configuré(s) pour passer d’une position rétractée autorisant le glissement du raccord tubulaire de tête, jusqu’à une position déployée assurant l’ancrage du raccord de tête, dans une position statique du système de tubage de la conduite, ainsi qu’un système de déclenchement, à distance, du ou des organes d’ancrage de la position rétractée jusqu’à la position déployée ;
- l’équipement comprend le raccord de tête et le raccord de queue, ainsi que l’outil de poussée et dans lequel le corps tubulaire du raccord comprend une section de longueur déformable radialement, de manière plastique, formant un siège pour le joint périphérique, voire simultanément pour des dents de crantage qui dans un état non déformé du raccord, forme un étranglement du creux du corps tubulaire et dans lequel le système de déclenchement à distance comprend ledit élément longiligne dudit outil de poussée, ainsi que les moyens de couplage amovibles entre ladite extrémité distale de l’élément longiligne et le raccord de queue, ainsi qu’un organe de déformation de section supérieure à la section de l’étrangement, ledit organe de déformation étant destiné à être inséré dans le creux du corps tubulaire, entraîné par un câble de traction du système de déclenchement à distance, ledit organe de déformation étant configuré pour déformer radialement vers l’extérieur la section de longueur déformable ainsi que le joint périphérique en appui sur le siège lorsque l’organe de déformation est déplacé au travers de l’étranglement, jusqu’à assurer la mise en étanchéité et l’ancrage du raccord sur la paroi interne de la conduite ;
- le dispositif d’ancrage comprend le joint périphérique du raccord de tête et/ ou le joint périphérique du raccord de queue, le joint périphérique du raccord de tête et/ou de queue étant un joint retroussable, configuré pour être inséré depuis l’extrémité d’insertion de la conduite jusqu’à une position de pose, et configuré pour se retrousser sur lui-même en provoquant une augmentation de l’épaisseur du joint agrippant la conduite, lors d’un recul du système de tubage ;
- le corps tubulaire du raccord de tête et/ou du raccord de queue comporte une portion externe s’étendant en dehors du tube, formant un siège pour le joint périphérique, et une portion interne emboitée de manière étanche dans le tube ;
- la portion interne du raccord de tête ou du raccord de queue comprend un filetage extérieur, vissé sur la paroi interne du tube ;
– selon une deuxième possibilité, l’équipement comprend un dispositif de raccordement mécanique configuré pour fixer le tube sur l’extrémité d’insertion de la conduite, comportant au moins une partie de fixation, venant enchâsser par l’extérieur l’extrémité d’insertion de la conduite, assurant un maintien mécanique du tube sur l’extrémité d’insertion de la conduite, ledit tube du système de tubage s’étendant à partir du raccord de tête, en liaison étanche sur la conduite via le joint périphérique, jusqu’au dispositif de raccordement mécanique, voire se prolongeant en dehors de la conduite, au-delà d’une embouchure de l’extrémité d’insertion de la conduite, le défaut de la conduite positionné en une position intermédiaire entre le joint périphérique du raccord de tête et l’extrémité d’insertion de la conduite dans la position de pose du système de tubage ;
Selon undeuxièmeaspect, il est proposé un kit de tubage pour l’obtention d’un équipement de tubage selon la présente divulgation, comprenant les composants du système de tubage suivants à l’état non assemblé :
- au moins ledit raccord de tête et ledit tube , à l’état non assemblé,
- optionnellement le raccord de queue, à l’état non assemblé
- optionnellement le dispositif de raccordement mécanique entre le tube et l’extrémité d’insertion de la conduite, à l’état non assemblé,
- optionnellement les sous-éléments de l’élément longiligne, à l’état non assemblé.
Selon untroisièmeaspect, il est proposé une conduite de réseau d’eau réparée par technique de tubage mettant en œuvre un système de tubage d’un équipement de tubage selon l’invention, selon la première possibilité, et dans laquelle la réparation du défaut est assurée, par insertion du système de tubage dans la conduite, à partir d’une extrémité d’insertion de la conduite, ledit raccord de de tête étant suivi du tube lié au raccord de tête, le défaut de la conduite positionné intermédiaire entre le raccord de tête en liaison étanche avec la paroi interne de la conduite et l’extrémité d’insertion de la conduite et dans laquelle le système de tubage présente le raccord de queue, fixé de manière étanche à l’extrémité du tube opposée à celle à laquelle est raccordé le raccord tubulaire de tête, en communication étanche au fluide avec le tube, le raccord de queue comportant le corps tubulaire et ledit joint périphérique, de diamètre supérieur au tube, le joint périphérique du raccord de tête et le joint périphérique de raccord de queue étant respectivement en appui sur la paroi interne de la canalisation en étant positionnés de part et d’autre du défaut suivant la longueur conduite, dans la position de pose du système de tubage.
Selon unquatrièmeaspect, il est proposé une conduite de réseau d’eau réparée par technique de tubage mettant en œuvre un système de tubage d’un équipement de tubage selon l’invention, selon la deuxième possibilité et dans laquelle la réparation du défaut est assurée, par insertion du système de tubage dans la conduite, à partir d’une extrémité d’insertion de la conduite, ledit raccord de tête étant suivi du tube lié au raccord de tête, le défaut de la conduite positionné intermédiaire entre le raccord de tête en liaison étanche avec la paroi interne de la conduite et l’extrémité d’insertion de la conduite et dans laquelle le système de tubage présente le dispositif de raccordement mécanique configuré pour assurer un maintien mécanique du tube sur l’extrémité d’insertion la conduite, ledit tube s’étendant à partir du raccord tête, en liaison étanche au fluide dans une position intermédiaire du joint périphérique entre les deux extrémités de la conduite jusqu’au dispositif de raccordement en liaison sur l’extrémité d’insertion, voire se prolongeant en dehors de la conduite, à travers l’extrémité d’insertion de la conduite, le défaut de la conduite étant situé entre le joint périphérique du raccord de tête et le dispositif de raccordement dans la position de pose du système de tubage.
Selon uncinquièmeaspect, il est proposé un procédé de réparation d’un défaut dans une conduite de fluide à l’origine d’une fuite de fluide, mettant en œuvre un équipement de tubage selon la première possibilité, voire lui-même obtenu par le kit de tubage, et dans lequel
- /A/ on insère à partir de l’extrémité d’insertion de la conduite, le système de tubage comportant le tube y compris le raccord de tête et le raccord de queue liés aux deux extrémités du tube, et on pousse le système de tubage dans la conduite jusqu’à une position de pose du système de tubage pour laquelle le joint périphérique du raccord de tête et le joint périphérique du raccord de queue assurent une étanchéité au fluide entre la conduite et le tube, en étant respectivement positionnés de part et d’autre du défaut de la conduite .
Un tel procédé peut mettre en œuvre un équipement de tubage comportant ledit outil de poussée, et dans lequel à l’étape /A/ on pousse le système de tubage avec l’outil de poussée depuis l’extrémité d’insertion, après solidarisation des moyens de couplage de l’élément longiligne au raccord de queue, et jusqu’à la position de pose du système de tubage, puis on désolidarise les moyens de couplage et on retire l’outil de poussée afin de laisser en place le système de tubage en la position de pose.
Un tel procédé peut mettre en œuvre un équipement de tubage comportant ledit dispositif d’ancrage et dans lequel successivement à l’étape /A/ d’insertion et de poussée du système de tubage jusqu’à la position de pose :
/B/ on ancre le raccord de tête à la conduite par une activation du dispositif d’ancrage en ladite position de pose.
Selon unsixièmeaspect, il est proposé un procédé de réparation d’un défaut dans une conduite à l’origine d’une fuite, mettant en œuvre un équipement de tubage selon la seconde possibilité, voire lui-même obtenu par le kit de tubage dans lequel
- /a/ on insère à partir de l’extrémité d’insertion de la conduite, le système de tubage comportant le tube y compris le raccord de tête lié à l’extrémité du tube, et on pousse le système de tubage dans la conduite jusqu’à une position de pose du système de tubage pour laquelle le défaut de la conduite est situé entre le joint périphérique du raccord de tête et l’extrémité d’insertion de la conduite et dans lequel le tube est de longueur suffisante pour s’étendre dans la conduite depuis le raccord de tête jusqu’à ladite extrémité d’insertion de la conduite, voire se prolonger en dehors de l’embouchure de l’extrémité d’insertion de la conduite,
- /b/ on met en place le dispositif de raccordement mécanique entre le tube et l’extrémité d’insertion de la conduite, avec enchâssement de la conduite pour assurer un maintien mécanique du tube sur l’extrémité d’insertion de la conduite.
D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :
Fig. 1
illustre schématiquement une conduite de branchement du réseau d’eau potable qui s’étend enterrée, depuis une canalisation du réseau porteur, raccordée à la canalisation via un collier de dérivation ceinturant la canalisation, pourvu d’une vanne d’arrêt, et jusqu’à un point de comptage comprenant un regard recevant un compteur d’eau.
Fig. 2
est une vue schématique de coupe selon un plan passant par l’axe de la conduite, et illustrant une conduite de fluide présentant un défaut, ladite conduite étant réparée à l’aide d’un tube d’un système de tubage qui s’étend depuis un raccord de tête en liaison étanche avec le tube et avec la conduite via un joint périphérique, jusqu’à l’extrémité d’insertion de la conduite où le tube est fixé à la canalisation par un dispositif de raccordement mécanique, et selon un premier mode de réalisation de l’équipement de tubage.
Fig. 2a
est une vue schématique d’une étape du procédé de réparation permettant d’obtenir la conduite réparée selon la , avec insertion du raccord de tête, suivi du tube, par une action de poussée d’un opérateur sur le tube, depuis l’extrémité d’insertion de la conduite, au niveau du point de comptage
Fig. 2b
est une vue consécutive de la , illustrant le raccord de tête en sa position de pose, le défaut de la conduite alors intermédiaire, positionné entre le raccord de tête et l’extrémité d’insertion, la illustrant encore la mise en place du dispositif de raccordement mécanique sur l’extrémité d’insertion de la conduite.
Fig. 2c
est une vue consécutive de la , après fixation du dispositif de raccordement mécanique.
Fig. 3
est une vue schématique de coupe selon un plan passant par l’axe de la conduite, et illustrant une conduite de fluide présentant un défaut réparée à l’aide d’un tube d’un système de tubage qui s’étend depuis un raccord de tête en liaison étanche avec le tube et avec la conduite via un joint périphérique, jusqu’à un raccord de queue en liaison étanche avec le tube et avec la conduite via un (deuxième) joint périphérique, et selon un deuxième mode de réalisation du procédé de tubage et de l’équipement de tubage.
Fig. 3a
est une vue schématique d’une étape du procédé de réparation permettant de réparer la conduite selon la , avec insertion du raccord de tête, suivi du tube, puis du raccord de queue, par une action de poussée d’un opérateur via un outil de poussée comprenant un élément longiligne couplé au raccord de queue
Fig. 3b
est une vue consécutive de l’insertion du système de tubage, dans une position de pose, adaptée pour laquelle, le joint périphérique du raccord de tête et le joint périphérique de raccord de queue sont situés de part et d’autre du défaut à l’origine de la fuite.
Fig. 3c
est une vue consécutive de la , après découplage de l’outil de poussée du raccord de queue, et retrait de l’outil de poussée par l’ouverture de l’extrémité d’insertion de la conduite.
Fig. 4
montre à gauche, une vue en perspective d’un exemple de réalisation d’un raccord de tête, « dit unidirectionnel » qui est notable ce qu’il comporte une bague d’ancrage, pourvue d’ailettes anti-retour destinées à coopérer avec la paroi interne de la conduite , la bague étant configurée pour être déplacée selon une course limitée le long du corps tubulaire du raccord en provoquant l’augmentation de diamètre du joint périphérique, et à gauche, une vue de coupe du raccord de tête lié au tube dans la conduite, et avant une augmentation du diamètre du joint périphérique par le déplacement de la bague d’ancrage sur le corps tubulaire provoqué par le recul du raccord de tête dans la conduite, selon la course limitée.
Fig. 5
est une vue d’un exemple de réalisation de raccord de tête, « bi directionnel », sans dispositif d’ancrage.
Fig. 6a
est une vue de coupe partielle d’un exemple de réalisation du dispositif de raccordement mécanique, comprenant un corps de bague enchâssant par l’extérieur l’extrémité d’insertion de la conduite, ainsi qu’une bague de serrage, dont le vissage sur le corps de bague permet de serrer la conduite via une bague entretoise solidaire du tube, la bague entretoise solidaire du tube, par exemple sertie sur le tube.
Fig. 6b
est une vue en perspective du dispositif de raccordement mécanique de la .
Fig. 6c
est une vue de coupe illustrant le vissage du raccord de tête au tube, ainsi que le joint périphérique assurant l’étanchéité entre, d’une part, le raccord de tête et la conduite, et d’autre part, entre le raccord de tête et le tube.
Fig. 6d
est une vue de détail en perspective du raccord de tête avec sa portion interne destiné à être emboitée dans le tube, par vissage du filetage extérieur dans la matière plastique du tube, la portion externe du corps tubulaire comprenant de manière notable une empreinte hexagonale pour une clé Allen.
Fig. 7
représente en haut, une vue en perspective d’un système de tubage de faible longueur, de type « manchon » comprenant un tube, ainsi que le raccord de tête et le raccord de queue liés aux deux extrémités du tube, et en bas, une vue en coupe d’un tel système de tubage dans une conduite.
Fig. 8
représente à gauche une vue en perspective, et à droite, en coupe, deux vues en alternative, d’un dispositif de raccordement mécanique d’un équipement de tubage selon un seconde mode de réalisation de l’invention.
Fig. 9
représente schématiquement en vue de coupe l’insertion du raccord de tête dans la conduite, le raccord de tête présentant de manière notable un joint retroussable présentant une première portion solidaire du corps tubulaire et une seconde portion en frottement sur la conduite
Fig. 10
est une vue consécutive de la , après retroussement du joint provoqué par le recul du raccord de tête dans la conduite, ce retroussement assurant un doublement de l’épaisseur du joint, et ainsi l’agrippage de la conduite, ainsi que la mise en étanchéité.
Fig. 11
est une vue de coupe d’un raccord de queue dont le corps tubulaire est pourvu d’une section déformable plastiquement, formant un siège pour le joint périphérique et pour des dents de crantages, la section déformable formant un étranglement du creux tubulaire, la section déformable étant configurée pour être déformée radialement vers l’extérieur pour assurer la mise en étanchéité et l’ancrage du raccord sur la conduite.
Fig. 12
est une vue du système de déclenchement qui est activé par l’opérateur pour permettre l’ancrage du raccord selon la , par déformation de l’étranglement vers l’extérieur, le système comprenant l’outil de poussé, y compris une partie de couplage à l’extrémité longitudinale de l’élément longiligne destiné à venir en appui contre le raccord de queue, ainsi qu’un organe de déformation, mobile par rapport à cette partie de couplage sous l’entrainement d’un câble de traction du système de déclenchement.
Fig. 13
est une vue de coupe de la conduite à l’intérieur de laquelle est inséré le système de tubage comportant le raccord de queue par utilisation de l’outil de poussée du système de déclenchement selon la , avant ancrage du raccord de queue sur la conduite, la section de longueur déformable plastique, à l’état non déformé, située entre l’organe de déformation et la partie de couplage de l’outil de poussée.
Fig. 14
est une vue de coupe consécutive à la , l’organe de déformation ayant traversé l’étranglement sous l’action du câble de traction, engendrant la déformation vers l’extérieur la section de longueur déformable SD ainsi que le joint périphérique 131 et les dents d’ancrage, jusqu’à assurer la mise en étanchéité et l’ancrage du raccord de queue sur la paroi interne de la conduite.
Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente divulgation, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
La présente invention est relative à un équipement de tubage 1, configuré pour la réparation par tubage d’un défaut D dans une conduite Co à l’origine d’une fuite F de fluide de la conduite.
Cet équipement de tubage 1 comprend un système de tubage 10 destiné à être inséré dans la conduite. Le système de tubage 10 comporte un tube 11, et un raccord de tête 12, tubulaire fixé de manière étanche à une extrémité du tube en communication étanche avec le tube 11.
Le raccord de tête comporte un corps tubulaire 120 et un joint 121, périphérique, de diamètre externe supérieur au tube 11 destiné à assurer une étanchéité au fluide avec la paroi interne de la conduite Co en une position intermédiaire quelconque sur la conduite, à savoir en une position intermédiaire entre les deux extrémités de la conduite.
Cet équipement de tubage 1 est configuré pour assurer la réparation de la conduite Co, par insertion du système de tubage 10, y compris le raccord de tête 12 suivi du tube 10 lié au raccord de tête 12, à partir d’une extrémité d’insertion Ei de la conduite Co, et jusqu’à positionner le système de tubage 10 en une position de pose Po pour laquelle le raccord de tête 12 est dans une position entre les deux extrémités de la conduite Co ; le défaut D de la conduite à l’origine de la fuite est alors situé intermédiaire entre le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co.
Contrairement aux techniques de tubage connues de l’état de la technique, le tube 11 ne s’étend donc que partiellement sur la longueur de la conduite Co à réparer, le raccord de tête étant positionné à distance de l’extrémité de la conduite opposés à l’extrémité d’insertion Ei, et comme visible à la , et à distance de l’extrémité d’insertion Ei.
L’équipement de tubage selon la présente invention est avantageux en ce qu’il peut être mis en œuvre en ayant pour seul accès de mise en œuvre celui associé à l’extrémité d’insertion de la conduite, et contrairement aux techniques de tubage connues de l’état de la technique qui obligent bien souvent d’avoir un double accès, à savoir un accès aux deux extrémités de la conduite à réparer.
On intervient de préférence depuis une extrémité d’insertion Ei de la conduite facilement accessible, sans avoir à réaliser de fouille, tel que par exemple une extrémité d’insertion Ei d’une conduite Co accessible depuis un point de comptage où se trouve le compteur d’eau : il peut notamment s’agir d’un point de comptage accessible depuis un regard RG recevant le compteur d’eau, ou encore une fosse recevant le compteur d’eau, ou encore une cave recevant le compteur d’eau, ou encore un coffret recevant le compteur d’eau.
L’équipement de tubage selon la présente invention est encore avantageux en ce que le tube (de diamètre inférieur à la conduite à réparer), réduisant la section utile de la conduite s’étend seulement sur une portion de longueur de la conduite à réparer, et non sur la totalité de sa longueur telle qu’enseignée selon les techniques de tubage connues. Pour un même diamètre de tube, l’équipement de tubage selon la présente invention permet de limiter les pertes de charge et donc la perte de débit chez l’utilisateur après réparation.
Selon un mode de réalisation avantageux, le tube est flexible, à savoir qu’il est configuré, lorsque la conduite à réparer n’est pas de trajectoire rectiligne, pour se courber en suivant la courbure ou les changements de courbures de la conduite depuis l’extrémité d’insertion Ei jusqu’à la position de pose Po du système de tubage. Autrement dit, et lorsque le système de tubage est poussé depuis l’extrémité d’insertion de la conduite Co, le tube flexible peut se courber pour suivre la courbure ou les changements de courbures de la conduite à l’intérieure de laquelle il est inséré, et jusqu’à la mise en place du système de tubage en la position de pose Po.
La rigidité du tube doit être toutefois suffisante pour que la mise en place soit obtenue par une poussée sur le système de tubage (y compris du tube 11), uniquement depuis l’extrémité d’insertion et jusqu’à la position de pose Po, sans risque que le tube 11 ne se retourne sur lui-même dans la conduite. Le système de tubage peut être poussé à partir de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co, soit directement par une poussée manuelle sur le tube 11 comme visible schématiquement à la , soit indirectement grâce à un outil de poussée qui est décrit par la suite, et comme visible à la .
Cette insertion du système de tubage est de préférence facilitée, avec un graissage, afin de limiter les frottements entre le ou les joint(s) périphérique 121 et 131 du raccord de tête 12 (et/ou du raccord de queue 13 qui est décrit par la suite) et la paroi interne de la conduite Co. La conception du raccord de tête 12 peut prévoir une géométrie avec constitution d’une réserve annulaire Ra pour la graisse (voir notamment ), en amont du joint périphérique 121 du raccord de tête 12. Cette réserve annulaire Ra est formée en amont du joint périphérique par une portion débordante du corps tubulaire 120 du raccord de tête 12 qui s’étend devant le joint périphérique, en direction du sens d’insertion, et qui définit en cet endroit avec la paroi interne de la conduite la réserve annulaire pour la graisse.
Selon un mode de réalisation, le tube présente un diamètre compris entre 20 mm et 150 mm, et est en résine plastique, notamment en polyéthylène. L’homme du métier choisira le type de polyéthylène notamment en fonction du diamètre désiré. Il pourra d’agir de polyéthylène réticulé, notamment de type PER ou PEX, ou bien de polyéthylène haute densité (PEHD) : on choisira de préférence le polyéthylène réticulé pour les diamètres compris entre 20 et 70 mm, et le PEHD pour les diamètres compris entre 70 mm et 100 mm.
L’épaisseur de paroi du tube assurant un tubage, sans risque de retournement peut être comprise entre 1 mm et 2,2 mm, tel que 1,6 mm. L’épaisseur de paroi peut être supérieure à cette plage ; en particulier lorsque le tube est en PEHD ou PEX pour les diamètres compris à 70 mm et 100 mm.
Selon unpremier mode de réalisationde l’équipement de tubage illustré à titre indicatif à la ou à la , le système de tubage comporte un raccord de queue 13, tubulaire, fixé de manière étanche à une extrémité du tube 11 opposée à celle à laquelle est raccordé le raccord de tête 12.
Ce raccord de queue 13 est en communication étanche avec le tube 11, le raccord de queue 13 comportant un corps tubulaire 130 et un joint périphérique 131, de diamètre externe supérieur au tube 11. Le diamètre du joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et le joint périphérique 131 du raccord de queue peuvent être identiques, ou non. Eventuellement le raccord de tête et le raccord de queue peuvent être constitués par des équipements identiques.
Le joint périphérique 131 du raccord de queue 13 est configuré pour assurer une étanchéité avec la paroi interne de la conduite Co en une position intermédiaire quelconque sur la conduite, le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et le joint périphérique 131 du raccord de queue 131 étant destinés à être positionnés de part et d’autre du défaut D de la conduite, en appui sur la paroi interne de la canalisation Co, dans la position de pose Po du système de tubage 10.
La dimension en longueur du système de tubage séparant le raccord de tête 12 et le raccord de queue 13 peut être très sensiblement inférieure à la longueur de la conduite Co à réparer. A titre indicatif, la dimension en longueur du système de tubage entre le joint périphérique du raccord de tête 12 et le joint périphérique 131 de raccord de queue, peut être inférieure à 2 mètres, par exemple inférieur à 1 mètre, à titre d’exemple 50 cm.
Limiter la longueur du système de tubage présente un double intérêt, à savoir, en ce que cela permet avantageusement de:
- tuber seulement la portion de longueur de la conduite présentant le défaut à l’origine de la fuite, et non toute la longueur de la conduite, limitant ainsi d’autant plus les pertes de charge, après réparation,
- réduire les frottements entre le système de tubage et la conduite lors de l’insertion, et ainsi de faciliter pour l’opérateur l’insertion du système de tubage à partir de l’extrémité d’insertion Ei, en particulier lorsque le défaut D se trouve à une distance non négligeable de l’extrémité d’insertion, par exemple de plusieurs mètres, voire même supérieure à 10 mètres.
Encore, le système de tube 10 avec raccord de tête 12 et raccord de queue 13 permet de réparer la conduite, avantageusement sans avoir à modifier les raccordements utilisés à ses deux extrémités.
Selon un tel mode de réalisation, le système de tubage 10 (avec le tube 11, ainsi que le raccord de tête 12 et le raccord de queue 13), est destiné à être inséré entièrement dans la conduite Ca, à une telle distance de ladite extrémité d’insertion Ei de la conduite Co.
A cet effet, ledit équipement de tubage comprend un outil de poussée 14, amovible, présentent un élément longiligne éventuellement obtenu par l’assemblage de plusieurs sous-éléments 140,141,142 connectés les uns à la suite des autres, ainsi que des moyens de couplage amovibles 143, par exemple vissés, entre une extrémité distale de l’élément longiligne et le raccord de queue 13.
L’élément longiligne est lui-même un élément de rigidité suffisante pour assurer la poussée (voire une traction si nécessaire en fin de pose), depuis l’extrémité d’insertion, tout en étant flexible de sorte à pouvoir suivre la courbure (ou les changements de courbures) de la conduite lorsque celle-ci n’est pas de trajectoire rectiligne.
L’élément longiligne peut être conçu comme un assemblage de plusieurs sous éléments 140, 141, 142 qui sont assemblés successivement, au fur et à mesure de l’avancement du système de tubage dans la conduite, ce qui facilitera les opérations dans le cas où la poussée doit être réalisée dans un espace réduit telle qu’à partir d’une fosse.
L’assemblage entre les différents sous éléments 140, 141, 142 peut être un assemblage par vissage. Dans un tel cas, et lorsque les moyens de couplage amovibles 143 entre le raccord de queue 13 et l’extrémité distale de l’élément longiligne est lui-même un assemblage vissé, on peut choisir des pas de vis inversés de sorte que l’assemblage pas vissage d’un sous élément 141 à un autre sous -élément 141 ne provoque pas le dévissage des moyens de couplage du raccord de queue 13.
Dans la position de pose Po du système de tubage, le raccord de queue 13 est typiquement à distance de l’extrémité d’insertion Ei, de la conduite Co et le raccord de tête typiquement à distance de l’extrémité de la conduite Co opposée à l’extrémité d’insertion Ei.
Il existe toutefois un risque, après remise en pression de la conduite avec le fluide, que le système de tubage ne se déplace sous les frottements du fluide lorsque ce dernier s’écoule, dans la conduite, en traversant successivement une première section de longueur de la conduite non tubée, puis dans la section de longueur tubée, puis dans une deuxième section de longueur de la conduite non tubée. Dans la section de longueur tubée, le fluide provenant de la première section tubée s’écoule au travers du raccord de tête 12 (ou respectivement du raccord de queue) au travers du tube 11, puis au travers du raccord de queue 13 (ou encore respectivement du raccord de tête) où il s’échappe, dans la deuxième section de longueur tubée.
Afin de palier ce risque, ledit raccord de tête 12 et/ou le raccord de queue 13 peut comporter un dispositif d’ancrage assurant un ancrage du raccord de tête 12 et/ou du raccord de queue 13 en agrippant la paroi interne de la conduite Co. Lors de la mise en pression de la conduite, un tel dispositif d’ancrage est configuré pour assurer le maintien en position du système de tubage dans la conduite, en évitant son glissement par rapport à la conduite, l’effort engendrée par l’écoulement du fluide.
Un tel dispositif d’ancrage peut être configuré pour interdire au moins le glissement du raccord de tête 12 et/ou le vers l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co lors de la mise en pression en fluide de la conduite Co.
Diverses solutions techniques peuvent être envisagées pour le dispositif d’ancrage, décrites en détails par la suite.
La présente invention concerne encore un procédé de réparation d’un défaut D dans une conduite Co mettant en œuvre un tel équipement de tubage selon ce premier mode de réalisation.
Selon ce procédé de réparation d’un défaut D dans une conduite Co de fluide à l’origine d’une fuite de fluide :
- /A/ on insère à partir de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co, le système de tubage 10 comportant le tube 10 y compris le raccord de tête 12 et le raccord de queue 13 liés aux deux extrémités du tube 11, et on pousse le système de tubage 10 dans la conduite Co jusqu’à une position de pose Po du système de tubage10 pour laquelle le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et le joint périphérique 131 du raccord de queue 13 assurent une étanchéité au fluide entre le conduite Co et le tube 11 en étant respectivement positionnés de part et d’autre du défaut D de la conduite Co.
Afin de limiter les pertes de charges, le raccord de tête 12, y compris le joint périphérique 121 et le raccord de tête 13, y compris le joint périphérique 131, peuvent être positionnés de part et d’autre du défaut D, légèrement en amont et légèrement en aval du défaut D, par exemple respectivement à une distance inférieure à 1 mètre du défaut, par exemple respectivement inférieur à 50 cm du défaut.
La position du système de tubage en cette position de pose peut nécessiter préalablement le repérage de la position du défaut D afin d’assurer le positionnement correct du système de tubage. Un système vidéo du type endoscope pour inspection de conduite peut être utilisé à cette fin, afin de repérer la longueur du défaut et sa position par rapport à l’extrémité d’insertion Ei.
De préférence, à l’étape /A/ on pousse le système de tubage 10 avec l’outil de poussée depuis l’extrémité d’insertion Ei, après solidarisation des moyens de couplage 143 de l’élément longiligne au raccord de queue 13, comme illustré aux figures 3a et 3b, et jusqu’à la position de pose Po du système de tubage 10, puis on désolidarise les moyens de couplage 143 et on retire l’outil de poussée 14 afin de laisser en place le système de tubage 10 en la position de pose Po, comme illustré à la .
Lorsque l’élément longiligne de l’élément de poussée est obtenu par l’assemblage de sous-éléments 140, 141, 142, lesdits sous-éléments peuvent être assemblés au fur et à mesure de l’avancement du système de tubage dans la conduite, par exemple par vissage des sous-éléments entre eux.
Selon un mode de réalisation du procédé, successivement à l’étape /A/ d’insertion et de poussée du système de tubage jusqu’à la position de pose Po :
/B/ on ancre le raccord de tête à la conduite par une activation du dispositif d’ancrage en ladite position de pose Po.
L’activation du dispositif d’ancrage peut être déclenchée par un léger retour du système de guidage vers l’extrémité d’insertion Ei, notamment provoquée par une traction sur l’outil de poussée. Des exemples de dispositifs d’ancrage fonctionnant sur ce mode d’activation sont décrits par la suite.
Une autre possibilité d’activation du dispositif d’ancrage peut être déclenché par le découplage de l’outil de poussée du raccord de queue, avec présence d’un mécanisme déclencheur intégré au raccord de queue détectant mécaniquement le découplage pour assurer l’activation du dispositif d’ancrage.
A l’issue de ce procédé de réparation, on obtient une conduite de réseau d’eau réparée par technique de tubage avec un système de tubage d’un équipement de tubage selon ce premier mode de réalisation de l’invention.
La réparation du défaut D est ainsi assurée, par insertion du système de tubage 10 dans la conduite Co, le défaut D de la conduite positionné intermédiaire entre le raccord de tête 12 en liaison étanche avec la paroi interne de la conduite et l’extrémité d’insertion de la conduite. Le raccord de queue 13 est fixé de manière étanche à l’extrémité du tube opposée à celle à laquelle est raccordé le raccord tubulaire de tête, en communication étanche au fluide avec le tube 11, le raccord de queue 13 comportant le corps tubulaire 130 et ledit joint périphérique 131, de diamètre supérieur au tube.
De manière notable, le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et le joint périphérique 131 de raccord de queue 13 sont respectivement en appui sur la paroi interne de la canalisation en étant positionnés de part et d’autre du défaut D suivant la longueur conduite, dans la position de pose Po du système de tubage 10, et comme illustré à la . De préférence, on peut chercher à ce que le raccord de tête et le raccord de queue ne soient pas trop éloignés du défaut, afin de limiter autant que possible la longueur du tube, et ainsi les pertes de charge engendrées par ce tube de moindre section que la conduite Co.
Modes de réalisation des techniques d’ancrage
Nous décrivons maintenant diverses solutions techniques qui peuvent être utilisées pour ancrer le système de tubage ; ces techniques peuvent être utilisées seules, voire en combinaison pour assurer un maintien fiable du système de tubage dans sa position pose Po dans la conduite.
Selon un mode de réalisation du dispositif d’ancrage, ce dernier comporte une bague d’ancrage 122, munie sur sa périphérie d’ailettes 123 anti-retour, inclinées vers l’arrière vers le tube 11, et qui sont réparties notamment régulièrement sur la périphérie de la bague d’ancrage 122.
Cette bague d’ancrage 122 est monté sur le corps tubulaire 120 du raccord de tête, et/ou sur le corps tubulaire 130 du raccord de queue 13.
Les ailettes anti-retour 122 sont configurées pour glisser sur la paroi interne de la conduite Co lorsque le raccord de tête 12 ou le raccord de queue 13 est inséré dans la conduite depuis l’extrémité d’insertion Ei, lesdites ailettes anti-retour configurées pour agripper la paroi interne, en interdisant le retour du système de tubage 10 vers l’extrémité d’insertion Ei lorsque le système de tubage est reculé vers ladite extrémité d’insertion Ei .
Un tel mode de réalisation est illustré à la , à gauche selon un vue en perspective, et à droite selon une vue de coupe dans la conduite, dans une position non activée du dispositif d’ancrage.
Selon un mode de réalisation avantageux, la bague d’ancrage 122 est montée mobile sur le corps tubulaire 120 du raccord de tête 12 (ou du raccord de queue 13) selon une course axiale limitée par des butées du corps tubulaire.
Cette bague d’ancrage 122 est alors configurée, lorsque le système de tubage 10 est reculé de la course de limitée vers l’extrémité d’insertion Ei, pour s’ancrer sur la conduite Co et entraîner le joint périphérique 121 en appui sur la bague d’ancrage 122 depuis une première position P1 arrière du joint périphérique 121 sur le corps tubulaire du raccord (visible à droite à la ) et jusqu’à une deuxième position (non illustrée) du joint périphérique sur le corps tubulaire vers l’avant.
Le corps tubulaire 120 présente de manière notable une surface évasée 124 externe, de l’arrière vers l’avant du raccord de tête 12 (ou du raccord de queue 13), formant un siège pour la diamètre interne du joint périphérique 121. Cette surface évasée 124 est configurée pour provoquer une augmentation de diamètre du joint périphérique lorsque le joint périphérique est déplacé par la bague d’ancrage 122 relativement par rapport au corps tubulaire 120 depuis la première position P1 et jusqu’à la deuxième position sur le corps tubulaire 120.
Ainsi et lors du recul du système de tubage dans la conduite vers l’extrémité d’insertion, la bague d’ancrage 122, agrippée à la conduite se déplace vers l’avant du raccord de tête, en poussant le joint périphérique 121 qui est déformée radialement vers l’extérieur par la surface évasée 124 assurant une mise étanchéité et un agrippage ferme de la conduite du dispositif d’ancrage alors dans son état activé.
On remarque sur la vue de droite de la que le corps tubulaire 120 du raccord de tête 12 peut comporter des crans anti-retours 125 coopérant avec la bague d’ancrage 122, autorisant l’avancement de la bague d’ancrage 122 vers l’avant du raccord de tête 12 (ou le cas échéant du raccord de queue), et interdisant le retour vers l’arrière de la bague d’ancrage par rapport au corps tubulaire, et ainsi interdisant le retour du joint périphérique entrainé par la bague d’ancrage 122.
Selon un autre mode de réalisation du dispositif d’ancrage, le dispositif d’ancrage comporte un ou plusieurs organes d’ancrage, configuré(s) pour passer d’une position rétractée autorisant le glissement du raccord tubulaire de tête, jusqu’à une position déployée assurant l’ancrage du raccord de tête, dans une position statique du système de tubage de la conduite, ainsi qu’un système de déclenchement à distance des organes d’ancrage de la position rétractée jusqu’à la position déployée.
Selon un mode de réalisation, relatif à l’équipement de tubage selon le premier mode de réalisation comprenant le raccord de tête 12 et le raccord de queue 13 ainsi que l’outil de poussée 14, le corps tubulaire 130 du raccord (en particulier du raccord de queue 13 et/ou du raccord de tête) peut comprendre une section de longueur déformable SD radialement, de manière plastique. Cette section déformable peut être notamment formée par une réduction de l’épaisseur de paroi du corps tubulaire 130
La section déformable SD forme un siège pour l’organe d’ancrage constitué par le joint périphérique 131, qui dans un état non déformé du raccord, visible à la , forme un étranglement du creux du corps tubulaire 130. L’organe d’ancrage peut également comprendre des dents de crantage 132 pour améliorer encore l’ancrage du raccord dans la conduite Co.
Le système de déclenchement 16 à distance, visible à la , comprend ledit élément longiligne, de l’outil de poussée 14 ainsi que les moyens de couplage 143 amovibles entre ladite extrémité distale de l’élément longiligne et le raccord de queue 13, ainsi qu’un organe de déformation 160, conique de section supérieure à la section de l’étrangement.
L’organe de déformation 160 est destiné à être inséré dans le creux du corps tubulaire 130 du raccord 13, puis entraîné par un câble de traction 161 du système de déclenchement 16 pour provoquer l’activation du dispositif d’ancrage, par déformation radiale de la section de longueur SD vers l’extérieur.
Ce câble de traction 161 court depuis une première extrémité, en particulier au sein de l’élément longiligne (tubulaire) de l’outil de poussée 14 depuis une extrémité proximale, actionnable par l’opérateur, et jusqu’à une extrémité distale, couplée de manière amovible à l’organe de déformation 160.
L’organe de déformation 160 est ainsi configuré pour déformer radialement vers l’extérieur la section de longueur déformable SD ainsi que le joint périphérique 131 en appui sur le siège lorsque l’organe de déformation 160 est déplacé au travers de l’étranglement, assurant ainsi la mise en étanchéité et l’ancrage du raccord sur la paroi interne de la conduite Co.
Les dents d’ancrage 132 (optionnelles) permettent d’obtenir un surplus d’ancrage au cas où les frottements entre joint périphérique 131 déformé par le siège, d’une part, et la paroi interne de la conduite, d’‘autre part, ne sont pas suffisants pour assurer un maintien stable du système de tubage.
De la , et de manière générale, on comprend que l’organe de déformation 160 ; tronconique est conçu comme un élément amovible de l’extrémité distale du câble de traction 161. A cet effet, l’extrémité distale du câble de traction 161 peut comprendre un embout de couplage 162 de section supérieure au câble de traction 161. Cet embout de couplage 162, par exemple sphérique est enfilé dans une première ouverture au niveau d’une grande base du tronc de cône, en passant la câble au travers d’un fente 163
Cette fente 163, de dimension inférieure à l’embout de couplage 162, s’étend depuis une première ouverture au niveau de la grande base du tronc de cône et jusqu’à une seconde ouverture au niveau de la petite base du tronc de cône, interdisant le passage de l’embout de couplage.
La mise en place de l’outil de poussée 14 et du système de déclenchement 16 est obtenu, l’organe de déformation 160 découplé de l’embout de couplage 162, par appui de la partie de couplage 1430 de l’outil de poussée contre le raccord de queue 13, et avec un surplus de câble 161 dépassant depuis la partie de couplage 1430 permettant à l’embout de couplage 162 ayant traversé le système de tubage de ressortir par la tubulure du raccord de tête 12.
On couple alors l’organe de déformation, 160 tronconique en enfilant l’embout de couplage 162 (notamment par la première ouverture au niveau de la grande base du tronc de cône et le câble de traction au travers de la fente 163, et jusqu’à le câble ressorte par la deuxième ouverture au niveau de la petite base du tronc de cône), puis on tire sur le câble de traction pour entraîner l’organe de déformation 160 au sein du système de tubage, jusqu’à une position de l’organe de déformation 150 légèrement en aval de l’étranglement, et tel qu’illustré à la .
L’organe de poussée 14 peut être alors utilisé pour déplacer le système de tubage dans la conduite Co, et jusqu’à la position de pose Po. Eventuellement une traction synchrone sur le câble de traction 161 et le l’outil de poussée 14 (à savoir sans provoquer de déplacement relatif entre l’organe de déformation 160 et la partie de couplage 1430) permet de tirer sur le système de tubage, par exemple si la position de pose Po a été dépassée, afin de procéder à un réajustement de position par recul dans la conduite Co..
Une fois le système de tubage dans la conduite Co en la position de pose Po, l’opérateur peut activer le dispositif d’ancrage en tirant sur le câble de traction 161, avec déplacement relatif entre l’organe de déformation 150 et la partie de couplage 1430, cette dernière alors en position fixe dans la conduite Co.
L’organe de déformation 16, de section supérieure à l’étranglement vient alors déformer radialement vers l’extérieur la section de longueur SD déformable, et ainsi déformer le joint périphérique 131, voire les dents de crantage 132, jusqu’à assurer la mise en étanchéité et un agrippage de la paroi de la conduite Co.
Selon encore un autre mode de réalisation du dispositif d’ancrage, le dispositif d’ancrage comprend le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et/ ou le joint périphérique 131 du raccord de queue 12, le joint périphérique du raccord de tête et/ de queue étant un joint retroussable.
Un tel mode de réalisation est illustré à la lorsque le dispositif d’ancrage est non activé, et à la , après activation du dispositif d’ancrage provoqué par un léger recul du système de tubage.
On entend par « retroussable » dans joint « retroussable » le fait que le joint est configuré pour être inséré depuis l’extrémité d’insertion de la conduite jusqu’à la position de pose Po, et configuré pour se retrousser sur lui-même en provoquant une augmentation de l’épaisseur du joint agrippant la conduite, lors d’un recul du système de tubage.
A la , et dans l’état non activée du dispositif d’ancrage, le joint périphérique est solidaire du corps tubulaire 130 du raccord de tête par une première portion PJ1 du joint qui s’étend vers l’arrière en s’évasant jusqu’à une deuxième portion PJ2 du joint périphérique, de plus grand diamètre que la première portion. Cette deuxième portion est dimensionnée pour être en frottement sur la conduite Co.
Lorsque le système de tubage est inséré dans la conduite depuis l’extrémité d’insertion, les frottements entre la conduite et la deuxième portion PJ2 ont tendance à tendre la première portion PJ1 et la deuxième portion PJ2, ce qui limite les frottements de la deuxième portion Pj2 sur la conduite et facilite ainsi l’introduction du système de tubage.
En revanche, et lorsque le système de tubage est reculé, les frottements de la deuxième portion Pj2 sur la conduite ont tendance à rapprocher la première portion Pj2 et la deuxième portion Pj2 entre elles, jusqu’à provoquer un retroussement du joint sur lui-même, visible à la
Ce retroussement engendre un doublement de la paroi du joint qui est alors contraint, d’une part extérieurement sur la paroi interne de la conduite Co et, d’autre part, intérieurement sur la surface externe du cops tubulaire du raccord. On obtient un agrippage ferme du raccord de tête sur la conduite, ainsi que la mise en étanchéité sur la conduite du raccord. Le dispositif d’ancrage est alors activé.
Selon un mode de réalisation, le raccord de tête et/ou le raccord de queue sont de préférence conçus comme des éléments distincts de la conduite, destinés à être raccordés à la conduite. La conduite peut être alors une conduite disponible du marché, en plastique notamment en PER, ou PEHD typiquement obtenue par une filière d’extrusion.
Le corps tubulaire 120 du raccord de tête 12 et/ou du raccord de queue 13 peuvent ainsi comporter une portion externe s’étendant en dehors du tube, formant un siège pour le joint périphérique 121 ;131, et une portion, interne126 ;136, emboitée de manière étanche dans le tube 11.
La portion interne 126 ; 136 peut être une portion d’emmanchement comportant de stries anti-retours autorisant l’emmanchement dans le tube 11, et s’opposant à son extraction par engagement des stries avec la paroi interne du tube, et comme compréhensible de la vue de droite à la à titre d’exemple non limitatif.
Une bague de fixation 127 ;137, notamment sertie, peut être prévue pour enchâsser par l’extérieur la partie du tube 11, le tube 11 étant alors pincé entre la portion interne 126 ; et la bague de fixation 127, externe du raccord de tête 12 et/ou du raccord de queue 13. Lors de l’assemblage on emmanche la portion interne 126, 136 du raccord dans la conduite, avant de pincer la conduite par l’extérieur par déformation de la bague de fixation 127.
Le corps tubulaire 120, 130 est typiquement en métal, par exemple en cuivre, typiquement usiné. La bague de fixation 127, 137 en métal, est configurée pour être déformée pour sertir la conduite.
Selon un autre mode de réalisation, le raccord de tête et/ou le raccord de queue peut être prévu comme un élément vissé à la conduite Co.
A cet effet, la portion interne 126 du raccord de tête 12 ou du raccord de queue 13 comprend un filetage extérieur Fil, vissé sur la paroi interne du tube 11.
Ce filetage extérieur est destiné à être vissé sur la paroi interne du tube 11, plastique. La paroi interne peut être lisse (non taraudée), le filetage externe créant son propre sillon lors du vissage en venant mordre le plastique lorsque le corps tubulaire est vissé.
L’étanchéité entre le corps tubulaire 120 et le tube 11 peut être obtenue en fin de vissage par un joint pincé entre le tube 11 et le corps tubulaire 120. A la , on remarque que le joint périphérique 121 comprend une première portion assurant l’étanchéité entre le corps tubulaire 120 et la conduite Co, mais également une deuxième portion venant assurant une étanchéité au fluide entre le corps tubulaire 120 du raccord et le tube 11. En alternative, il peut être prévu deux joints distincts pour assurer ces deux étanchéités entre le corps tubulaire et la conduite, d’une part, et entre le corps tubulaire et le tube, d’autre part, et comme par exemple illustrés aux figures 9, 10, 11 et 13, 14.
A la , et à titre d’exemple non limitatif, on remarque que le raccord peut comprendre une empreinte Ep, par exemple de forme hexagonale destinée à être couplée de manière amovible à un outil de vissage, tel qu’une clé (par exemple une clé Allen à la )
Nous décrivons ci-après undeuxième mode de réalisationde l’équipement de tubage (dépourvu dudit raccord de queue). Ce deuxième mode de réalisation trouve une application particulière lorsque le défaut D de la conduite à réparer n’est pas trop éloigné de l’extrémité d’insertion Ei, et contrairement au premier mode de réalisation (avec raccord de queue) qui permet de réparer la conduite même lorsque le défaut se trouve à plus grande distance de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co.
Ce second mode de réalisation est illustré aux , 6a, 6b et 8.
Selon ce second mode de réalisation, l’équipement de tubage comprend un dispositif de raccordement mécanique 15 configuré pour fixer le tube 11 sur l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co.
Ainsi, et selon ce second mode de réalisation, et telle qu’illustré à la , la tube 11 s’étend au moins depuis le raccord de tête 12, en liaison étanche avec la conduite Co via le joint périphérique et au moins jusqu’à l’extrémité d’insertion Ei à laquelle le tube 11 est raccordé par le dispositif de raccordement mécanique 15.
Le dispositif de raccordement mécanique 15 comporte au moins une partie de fixation 150, venant enchâsser par l’extérieur l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co, assurant un maintien mécanique du tube 11 sur l’extrémité d’insertion Ei la conduite Co.
Le tube 11 du système de tubage s’étend à partir du raccord de tête 12, en liaison étanche sur la conduite via le joint périphérique 121, jusqu’au dispositif de raccordement mécanique 15, comme illustré sur les vues de droite à la , voire se prolongeant en dehors de la conduite Co, au-delà d’une embouchure de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite comme illustré à la .
Le défaut D de la conduite Co est positionné en une position intermédiaire entre le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et l’extrémité d’insertion Ei de la conduite dans la position de pose Po du système de tubage 11.
Par exemple, et selon un mode de réalisation du dispositif de raccordement mécanique 15, la partie de fixation 150 comporte :
- un corps de bague 151 à l’intérieur duquel est emmanchée l’extrémité de fixation Ei de la conduite Co, le corps de bague présentant une portion cylindrique déformable enchâssant par l’extérieur l’extrémité d’insertion Ei de la conduite, et une partie d’extrémité comportant un épaulement configuré pour venir en appui contre le chant de la conduite Co, voire une ouverture traversée par le tube 11 du système de tubage qui est destiné à se prolonger en dehors de la conduite,
- une bague de serrage 152 comprenant un filetage interne engagé par vissage sur un filetage externe du corps de bague 151 configuré pour assurer le serrage de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co par vissage.
La conduite est alors pincée entre, d’une part, le corps de bague 151 déformée intérieurement par la bague de serrage 152, appuyant sur l’extérieur de la conduite Co, et d’autre part, une bague entretoise 153 en appui sur la paroi interne de la conduite, entretoisant la paroi interne de l’’extrémité d’insertion Ei de la conduite et la paroi externe du tube 11.
La bague entretoise 153 est de préférence prévue solidaire du tube 11, et en particulier sertie au tube 11.
Selon un autre mode de réalisation du dispositif de raccordement mécanique, illustré à la , la partie de fixation 150 comporte :
- une bague de fixation 154 enchâssant par l’extérieur l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co, en particulier sertie sur la conduite Co,
- un raccord tubulaire 155, comprenant, d’une part, une portion d’emmanchement, tubulaire, emboitée de manière étanche sur l’extrémité du tube 11 opposée à celle portant le raccord de tête 12, et une portion de raccordement, externe, configurée pour être raccordée de manière étanche au fluide à un équipement aval.
La présente invention concerne encore un procédé de réparation d’un défaut D dans une conduite Co à l’origine d’une fuite, mettant en œuvre un équipement de tubage 10 selon ce deuxième mode de réalisation comprenant un tel dispositif de raccordement mécanique 15.
Selon ce procédé de réparation :
- /a/ on insère à partir de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite, le système de tubage 10 comportant le tube 11 y compris le raccord de tête 12 lié à l’extrémité du tube, et on pousse le système de tubage dans la conduite jusqu’à une position de pose Po du système de tubage pour laquelle le défaut de la conduite est situé entre le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et l’extrémité d’insertion Ei de la conduite : le tube 11 est de longueur suffisante pour s’étendre dans la conduite Co depuis le raccord de tête 12 jusqu’à ladite extrémité d’insertion Ei de la conduite, voire se prolonger en dehors de l’embouchure de l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co,
- /b/ on met en place le dispositif de raccordement mécanique 15 entre le tube 11 et l’extrémité d’insertion Ei de la conduite, avec enchâssement de la conduite pour assurer un maintien mécanique du tube 11sur l’extrémité d’insertion de la conduite Co.
Lors de l’étape /a/, l’opérateur peut pousser directement sur le tube, depuis l’extrémité d’insertion Ei, et comme illustré à la , et donc sans nécessiter l’utilisation d’un outil spécifique pour la poussée.
On obtient selon ce second mode de réalisation du procédé de réparation, tel qu’illustré à la , une conduite de réseau d’eau réparée par technique de tubage mettant en œuvre un système de tubage d’un équipement avec le dispositif de raccordement mécanique 15 dans laquelle la réparation du défaut D est assurée, par insertion du système de tubage 10 dans la conduite Co, à partir d’une extrémité d’insertion Ei de la conduite, ledit raccord de de tête 12 étant suivi du tube 11 lié au raccord de tête, le défaut D de la conduite positionné intermédiaire entre le raccord de tête 12 en liaison étanche avec la paroi interne de la conduite et l’extrémité d’insertion Ei de la conduite.
De manière notable le système de tubage présente le dispositif de raccordement mécanique 15 configuré pour assurer un maintien mécanique du tube 11 sur l’extrémité d’insertion Ei la conduite Co. Ledit tube 11 s’étend à partir du raccord tête 12, en liaison étanche au fluide dans une position intermédiaire du joint périphérique 121 entre les deux extrémités de la conduite jusqu’au dispositif de raccordement 15 en liaison sur l’extrémité d’insertion Ei, voire se prolonge en dehors de la conduite Cp, à travers l’extrémité d’insertion Ei de la conduite, le défaut D de la conduite étant situé entre le joint périphérique 121 du raccord de tête 12 et le dispositif de raccordement 15 dans la position de pose Po du système de tubage 10.
Généralités
Que ce soit le procédé de réparation selon le premier mode de réalisation (utilisant le système de tubage avec ledit raccord de queue 13) ou encore le procédé de réparation selon le second mode de réalisation (utilisant le système de tubage avec le dispositif de raccordement mécanique 15 sur l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co), la conduite Co peut être une conduite de branchement s’étendant depuis l’extrémité d’insertion Ei au niveau d’un point de comptage comprenant un regard RG, fosse, coffret ou cave ou similaire recevant un compteur d’eau et jusqu’à une canalisation Ca du réseau porteur d’eau, de diamètre supérieur à la conduite, la conduite de branchement raccordée à la canalisation. On réalise alors l’étape /A/ du procédé selon le premier mode de réalisation, ou encore l’étape /a/ du procédé selon le second mode de réalisation, à partir du point de comptage et donc sans avoir réalisé de fouille.
La conduite Co réparée est alors une conduite de branchement s’étendant depuis l’extrémité d’insertion Ei dans un regard RG une fosse ou une cave, ou similaire, recevant un compteur d’eau et jusqu’à une canalisation Ca du réseau porteur d’eau, de diamètre supérieur à la conduite de branchement.
Lorsque la conduite de branchement est raccordée à la canalisation du réseau porteur par un collier de prise en charge ceinturant la canalisation, au niveau d’un orifice de piquage de la canalisation, le collier de prise en charge est typiquement pourvu d’un raccord de branchement comportant une vanne d’arrêt VA à laquelle est liée de manière étanche la conduite de branchement. Cette vanne d’arrêt peut comporter un carré de manœuvre qui est typiquement accessible depuis une bouche pour une clé avec tube d’allonge. Cette vanne d’arrêt peut être opérée à l’aide de la clé avec tube d’allonge, préalablement aux opérations de tubage pour couper l’eau, et sans avoir à réaliser de fouille.
On réalise l’étape /A/ du procédé selon le premier mode de réalisation, ou encore l’étape /a/ du procédé selon le second mode de réalisation à partir du point de comptage après fermeture de la vanne d’arrêt VA du collier de prise en charge, sans débrancher la conduite de la canalisation, et toujours sans avoir à réaliser de fouille.
La réparation obtenue selon le procédé de l’invention peut être une réparation temporaire, par exemple d’une durée d’un an, voire plus, et permet notamment d’assurer une continuité de service du réseau avant d’engager des travaux de rénovation plus importants (tel que par exemple le remplacement de la conduite). La réparation peut encore être définitive.
Kit pour l’obtention d’un équipement de tubage
La présente invention concerne encore un kit de tubage pour l’obtention d’un équipement de tubage (notamment selon la présente invention), comprenant les composants du système de tubage 10 suivants à l’état non assemblé :
- au moins ledit raccord de tête 12 et ledit tube 11, à l’état non assemblé,
- voire le raccord de queue 13 selon le premier mode de réalisation, à l’état non assemblé et/ou
- voire le dispositif de raccordement mécanique 15 entre le tube 11 et l’extrémité d’insertion Ei de la conduite Co selon le deuxième mode de réalisation.
Fournir un tel kit à l’état désassemblé procure certains avantages. Le tube 11 peut notamment se présenter sous la forme d’une bobine de tube enroulé, par exemple sur un support. En fonction de la position du défaut dans la conduite, voire de la longueur du défaut, l’utilisateur peut déterminer la longueur du tube 11 nécessaire à l’obtention du système de tubage (selon l’un ou l’autre des deux modes de réalisation), et couper la dimension du tube juste nécessaire à l’intervention, à partir de la bobine.
De manière avantageuse, le kit peut comprendre un jeu de plusieurs raccords de tête 12 les différents raccords de tête présentant des joints périphériques 121 de différents diamètres (voire un jeu de plusieurs raccords de queue 13 les différents raccords de tête présentant des joints périphériques 131 de différents diamètres). Les raccords de tête, et les raccords de queue peuvent être identiques, voire comprendre des parties communes.
En fonction du diamètre interne de la conduite à réparer, l’utilisateur choisit parmi les raccords de tête 12 (et/ou les raccord de queue 123) du jeu disponible celui dont le joint périphérique 121 et/131 est de diamètre adéquat pour réaliser l’étanchéité au fluide avec la conduite Co. Il est ainsi possible de réparer des conduites Co de différents diamètres.
Lorsque la portion interne du raccord de tête 12 (ou du raccord de queue 13 comprend un filetage extérieur Fil , destiné à être vissé sur la paroi interne du tube, et que le corps tubulaire du raccord comprend une empreinte, notamment hexagonale, d’axe coaxial à l’axe de vissage du filetage, ledit kit peut comprendre l’outil de vissage tel qu’un clé pourvue d’une extrémité destiné à être couplée de manière amovible à l’empreinte, pour assurer le vissage de la portion interne du raccord de tête 12 et /ou du raccord de queue 13 sur la paroi du tube 11.
Le kit peut encore comprendre l’outil de poussée, à l’état désassemblé lorsque l’élément longiligne est composé de plusieurs sous-éléments 140, 141,142, avec ou sans le système de déclenchement 16. L’outil de poussée peut être manuel, ou encore motorisé (non illustré).
- 1 : Equipement de tubage,
- 10. Système de tubage,
- 11. Tube,
- 12. Raccord de tête,
- 120. Corps tubulaire (Raccord de tête),
- 121. Joint périphérique (Raccord de tête),
- 122. Bague d’ancrage,
- 123. Ailettes anti-retour,
- 124. Surface évasée,
- 125. Crans,
- 126. Portion interne,
- 127. Bague de fixation (sertie)
- 13. Raccord de queue,
- 130. Corps tubulaire (Raccord de queue),
- 131. Joint périphérique (Raccord de queue),
- 132. Dents d’ancrage,
- 136. Portion interne,
- 137. Bague de fixation (sertie)
- 14. Outil de poussée,
- 140,141,142. Sous éléments (élément longiligne),
- 143. Moyens de couplage,
- 1430. Partie de couplage (outil de poussée) et
- 15. Dispositif de raccordement mécanique,
-150. Partie de fixation,
- 151. Corps de bague,
- 152. Bague de serrage,
- 153. Bague entretoise (solidaire voire sertie au tube),
- 16. Système de déclenchement,
- 160. Organe de déformation,
- 161. Câble de traction,
- 162. Embout de couplage
- 163 Fente de couplage (organe de déformation)
- Ca. Canalisation (réseau porteur)
- Co. Conduite (notamment conduite de branchement),
- D. Défaut (dans la conduite à l’origine de la fuite)
- Po. Position de pose. (Système de tubage),
- P1. Première position (bague d’ancrage),
- RG. Regard (notamment pour compteur d’eau),
- Ra. Reserve annulaire (graissage),
- SD. Section de longueur déformable (corps tubulaire du raccord) formant un étranglement du corps tubulaire,
- Fil. Filetage externe.
.

Claims (18)

  1. Equipement de tubage (1), configuré pour la réparation par tubage d’un défaut (D) dans une conduite (Co) à l’origine d’une fuite (F) de fluide de la conduite, comprenant un système de tubage (10) destiné à être inséré dans la conduite (Co) à partir d’une extrémité d’insertion (Ei), le système de tubage (10) comportant un tube (11) et un raccord de tête (12) tubulaire fixé de manière étanche à une extrémité du tube en communication étanche avec le tube (11), le raccord de tête comportant un corps tubulaire (120) et un joint (121), périphérique, de diamètre externe supérieur au tube (11), ledit joint étant destiné à assurer une étanchéité au fluide avec la paroi interne de la conduite (Co) en une position intermédiaire quelconque sur la conduite.
  2. Equipement de tubage selon la revendication 1 dans lequel le tube est flexible et configuré, lorsque la conduite n’est pas de trajectoire rectiligne, pour se courber en suivant la courbure ou les changements de courbure de la conduite depuis l’extrémité d’insertion (Ei) jusqu’à une position de pose (Po) du système de tubage (10).
  3. Equipement de tubage selon la revendication 1 ou 2 comportant un raccord de queue (13), tubulaire, fixé de manière étanche à une extrémité du tube (11) opposée à celle à laquelle est raccordé le raccord de tête (12), ledit raccord de queue (13) étant en communication étanche avec le tube (11), le raccord de queue (13) comportant un corps tubulaire (130) et un joint périphérique (131), de diamètre externe supérieur au tube (11) configuré pour assurer une étanchéité avec la paroi interne de la conduite (Co) en une position intermédiaire quelconque sur la conduite, le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et le joint périphérique (131) du raccord de queue (131) étant destinés à être positionnés de part et d’autre du défaut (D) de la conduite, en appui sur la paroi interne de la canalisation (Co), dans une position de pose (Po) du système de tubage (10).
  4. Equipement de tubage selon la revendication 3, ledit système de tubage (10) étant destiné à être inséré entièrement dans la conduite (Ca), à distance de ladite extrémité d’insertion (Ei) de la conduite (Co), ledit équipement comprenant un outil de poussée (14), amovible, présentant un élément longiligne éventuellement obtenu par l’assemblage de plusieurs sous-éléments (140,141,142) connectés les uns à la suite des autres, ainsi que des moyens de couplage amovibles (143) entre une extrémité distale de l’élément longiligne et le raccord de queue (13).
  5. Equipement de tubage selon l’une des revendications 1 à 4 dans lequel ledit raccord de tête (12) et/ou le raccord de queue (13) lorsque ledit équipement est selon la revendication 3, comporte un dispositif d’ancrage assurant un ancrage du raccord de tête (12) et/ou du raccord de queue (13) en agrippant la paroi interne de la conduite (Co).
  6. Equipement de tubage selon la revendication 5, dans lequel le dispositif d’ancrage comporte un ou plusieurs organes d’ancrage, configuré(s) pour passer d’une position rétractée autorisant le glissement du raccord tubulaire de tête, jusqu’à une position déployée assurant l’ancrage du raccord de tête, dans une position statique du système de tubage de la conduite, ainsi qu’un système de déclenchement (16), à distance, du ou des organes d’ancrage de la position rétractée jusqu’à la position déployée.
  7. Equipement de tubage selon la revendication 6, comprenant le raccord de tête (12) et le raccord de queue (13), ainsi que l’outil de poussée (14) et dans lequel le corps tubulaire (130) du raccord comprend une section de longueur déformable (SD) radialement, de manière plastique, formant un siège pour le joint périphérique (131), avec optionnellement simultanément pour des dents de crantage (132) qui dans un état non déformé du raccord, forme un étranglement du creux du corps tubulaire 130 et dans lequel le système de déclenchement (16) à distance comprend ledit élément longiligne dudit outil de poussée (14), ainsi que les moyens de couplage amovibles entre ladite extrémité distale de l’élément longiligne et le raccord de queue (13), ainsi qu’un organe de déformation (150) de section supérieure à la section de l’étrangement, ledit organe de déformation étant destiné à être inséré dans le creux du corps tubulaire (150), entraîné par un câble de traction (151) du système de déclenchement à distance (15), ledit organe de déformation (150) étant configuré pour déformer radialement vers l’extérieur la section de longueur déformable (SD) ainsi que le joint périphérique (131) en appui sur le siège lorsque l’organe de déformation (150) est déplacé au travers de l’étranglement, jusqu’à assurer la mise en étanchéité et l’ancrage du raccord sur la paroi interne de la conduite (Co).
  8. Equipement de tubage selon la revendication 5, dans lequel le dispositif d’ancrage comprend le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et/ ou le joint périphérique (131) du raccord de queue lorsque l’équipement est selon la revendication 2, le joint périphérique du raccord de tête et/ou de queue étant un joint retroussable, configuré pour être inséré depuis l’extrémité d’insertion de la conduite jusqu’à une position de pose (Po), et configuré pour se retrousser sur lui-même en provoquant une augmentation de l’épaisseur du joint agrippant la conduite, lors d’un recul du système de tubage.
  9. Equipement de tubage (1) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le corps tubulaire (120) du raccord de tête (12) et/ou du raccord de queue (13) comporte une portion externe s’étendant en dehors du tube, formant un siège pour le joint périphérique (121 ;131), et une portion interne (126 ;136) emboitée de manière étanche dans le tube (11).
  10. Equipement selon la revendication 9, dans lequel la portion interne du raccord de tête (12) ou du raccord de queue (13) comprend un filetage extérieur, vissé sur la paroi interne du tube (11).
  11. Equipement selon l’une quelconque des revendications 1, 2 ou 4 à 10 comprenant un dispositif de raccordement mécanique (15) configuré pour fixer le tube (11) sur l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite (Co), comportant au moins une partie de fixation (150), venant enchâsser par l’extérieur l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite (Co), assurant un maintien mécanique du tube (11) sur l’extrémité d’insertion de la conduite, ledit tube (11) du système de tubage s’étendant à partir du raccord de tête (12), en liaison étanche sur la conduite via le joint périphérique (121), jusqu’au dispositif de raccordement mécanique (15), voire se prolongeant en dehors de la conduite (Co), au-delà d’une embouchure de l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, le défaut (D) de la conduite (Co) positionné en une position intermédiaire entre le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite dans la position de pose (Po) du système de tubage (11).
  12. Kit de tubage pour l’obtention d’un équipement de tubage selon l’une des revendications 1 à 11, comprenant les composants du système de tubage (10) suivants à l’état non assemblé :
    - au moins ledit raccord de tête (12) et ledit tube (11), à l’état non assemblé,
    - optionnellement le raccord de queue (13) de l’équipement selon la revendication 3, à l’état non assemblé
    - optionnellement le dispositif de raccordement mécanique (15) entre le tube (11) et l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite (Co) de l’équipement selon la revendication 11, à l’état non assemblé,
    - optionnellement les sous-éléments (140, 141,142) de l’élément longiligne de l’outil de poussée de l’équipement selon la revendication 4, à l’état non assemblé.
  13. Conduite de réseau d’eau réparée par technique de tubage mettant en œuvre un système de tubage d’un équipement de tubage selon la revendication 3, prise seule ou en combinaison avec l’une des revendications 2 et 4 à 10, et dans laquelle la réparation du défaut (D) est assurée, par insertion du système de tubage (10) dans la conduite (Co), à partir d’une extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, ledit raccord de de tête (12) étant suivi du tube (11) lié au raccord de tête, le défaut (D) de la conduite positionné intermédiaire entre le raccord de tête (12) en liaison étanche avec la paroi interne de la conduite et l’extrémité d’insertion de la conduite et dans laquelle le système de tubage présente le raccord de queue (13), fixé de manière étanche à l’extrémité du tube opposée à celle à laquelle est raccordé le raccord tubulaire de tête, en communication étanche au fluide avec le tube (11), le raccord de queue (13) comportant le corps tubulaire (130) et ledit joint périphérique (131), de diamètre supérieur au tube, le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et le joint périphérique (131) de raccord de queue (13) étant respectivement en appui sur la paroi interne de la canalisation en étant positionnés de part et d’autre du défaut (D) suivant la longueur conduite, dans la position de pose (Po) du système de tubage (10).
  14. Conduite de réseau d’eau réparée par technique de tubage mettant en œuvre un système de tubage d’un équipement de tubage selon la revendication 11, prise seule ou en combinaison avec l’une des revendications 2 et 5 à 10 et dans laquelle la réparation du défaut (D) est assurée, par insertion du système de tubage (10) dans la conduite (Co), à partir d’une extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, ledit raccord de tête (12) étant suivi du tube (11) lié au raccord de tête, le défaut (D) de la conduite positionné intermédiaire entre le raccord de tête (12) en liaison étanche avec la paroi interne de la conduite et l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite et dans laquelle le système de tubage présente le dispositif de raccordement mécanique (15) configuré pour assurer un maintien mécanique du tube (11) sur l’extrémité d’insertion (Ei) la conduite (Co), ledit tube s’étendant à partir du raccord de tête (12), en liaison étanche au fluide dans une position intermédiaire du joint périphérique (121) entre les deux extrémités de la conduite jusqu’au dispositif de raccordement (15) en liaison sur l’extrémité d’insertion (Ei), voire se prolongeant en dehors de la conduite (Cp), à travers l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, le défaut (D) de la conduite étant situé entre le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et le dispositif de raccordement (15) dans la position de pose (Po) du système de tubage (10).
  15. Procédé de réparation d’un défaut (D) dans une conduite (Co) de fluide à l’origine d’une fuite de fluide, mettant en œuvre un équipement de tubage (1) selon la revendication 3, prise seule ou en combinaison avec l’une des revendications 2 et 4 à 10, ou encore sous le forme du kit de tubage selon la revendication 12, dans lequel
    - /A/ on insère à partir de l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite (Co), le système de tubage (10) comportant le tube (10) y compris le raccord de tête (12) et le raccord de queue (13) liés aux deux extrémités du tube (11), et on pousse le système de tubage (10) dans la conduite Co) jusqu’à une position de pose (Po) du système de tubage(10) pour laquelle le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et le joint périphérique (131) du raccord de queue (13) assurent une étanchéité au fluide entre la conduite (Co) et le tube (11), en étant respectivement positionnés de part et d’autre du défaut (D) de la conduite (Co).
  16. Procédé selon la revendication 15 mettant en œuvre un équipement de tubage selon la revendication 4 comportant ledit outil de poussée (14), et dans lequel à l’étape /A/ on pousse le système de tubage (10) avec l’outil de poussée depuis l’extrémité d’insertion (Ei), après solidarisation des moyens de couplage (143) de l’élément longiligne au raccord de queue (13), et jusqu’à la position de pose (Po) du système de tubage (10), puis on désolidarise les moyens de couplage (143) et on retire l’outil de poussée (14) afin de laisser en place le système de tubage (10) en la position de pose (Po).
  17. Procédé selon la revendication 15 ou 16, mettant en œuvre un équipement de tubage (10) selon l’une des revendications 5 à 8 comportant ledit dispositif d’ancrage et dans lequel successivement à l’étape /A/ d’insertion et de poussée du système de tubage jusqu’à la position de pose (Po) :
    /B/ on ancre le raccord de tête à la conduite par une activation du dispositif d’ancrage en ladite position de pose (Po).
  18. Procédé de réparation d’un défaut (D) dans une conduite (Co) à l’origine d’une fuite, mettant en œuvre un équipement de tubage (10) selon la revendication 11, prise seule ou en combinaison avec l’une des revendications 2 ou 5 à 10 ou encore sous la forme d’un kit de tubage selon la revendication 12 dans lequel
    - /a/ on insère à partir de l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, le système de tubage (10) comportant le tube (11) y compris le raccord de tête (12) lié à l’extrémité du tube, et on pousse le système de tubage dans la conduite jusqu’à une position de pose (Po) du système de tubage pour laquelle le défaut (D) de la conduite est situé entre le joint périphérique (121) du raccord de tête (12) et l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite et dans lequel le tube (11) est de longueur suffisante pour s’étendre dans la conduite (Co) depuis le raccord de tête (12) jusqu’à ladite extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, voire se prolonger en dehors de l’embouchure de l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite (Co)
    - /b/ on met en place le dispositif de raccordement mécanique (15) entre le tube (11) et l’extrémité d’insertion (Ei) de la conduite, avec enchâssement de la conduite pour assurer un maintien mécanique du tube (11) sur l’extrémité d’insertion de la conduite.
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