FR3118780A1 - Banche comprenant au moins un dispositif de liaison en rive, ensemble de deux banches et procédé de liaison - Google Patents

Banche comprenant au moins un dispositif de liaison en rive, ensemble de deux banches et procédé de liaison Download PDF

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Abstract

Une banche de coffrage comportant une face avant coffrante et au moins une première rive latérale comprenant au moins une ouverture de réception, s’étendant selon un axe d’ouverture horizontal, configurée pour permettre le passage d’une tige de liaison appartenant à un dispositif de liaison d’une autre banche de coffrage, la banche de coffrage comprenant un dispositif de serrage (3) configuré pour exercer une traction sur la tige de liaison, le dispositif de serrage (3) comprenant : Au moins une tête (4), s’étendant en regard de l’ouverture de réception, comprenant une cavité ouverte (40) configurée pour recevoir une extrémité de connexion de la tige de liaison,Au moins un organe de verrouillage (5) configuré pour bloquer en translation selon l’axe d’ouverture horizontal l’extrémité de connexion de la tige de liaison et la tête, etAu moins un organe de déplacement (6) de la tête en translation selon l’axe d’ouverture horizontal. Figure de l’abrégé : Figure 8

Description

Banche comprenant au moins un dispositif de liaison en rive, ensemble de deux banches et procédé de liaison
La présente invention concerne le domaine des banches de coffrage utilisées, en particulier, pour former des voiles en béton verticaux. On connaît de telles banches dans l’art antérieur, par exemple, par la demande de brevet FR 2941254 de la société SATECO. Pour rappel, une banche de coffrage comporte une structure de support sur laquelle est montée une paroi comprenant une face coffrante.
De manière traditionnelle, pour former un voile en béton de longueur importante, il est courant de relier latéralement côte à côte plusieurs banches entres elles. De manière connue, la liaison latérale entre deux banches est réalisée selon trois points à des hauteurs différentes : un point bas, un point médian et un point haut. A cet effet, chaque banche comporte latéralement des moyens de liaison bas, des moyens de liaison médian et des moyens de liaison haut pour coopérer avec des moyens de liaison complémentaires d’une autre banche. Ainsi, en fonction de la longueur du voile en béton à former, on détermine le nombre de banches à relier. Un ensemble de banches reliées est communément appelé « train de banches ».
Pour former un voile en béton plan, il est important de régler l’alignement des banches de manière à ce que leurs surfaces coffrantes soient dans un même plan. On connaît dans l’art antérieur des moyens de liaison se présentant sous la forme d’un système vis-écrou. De tels systèmes sont pénibles à mettre en œuvre étant donné que cela oblige les opérateurs à se baisser pour réaliser un serrage au niveau du point bas et à monter sur une échelle pour réaliser un serrage au niveau du point haut. Ces opérations sont fatigantes et/ou consommatrices de temps pour un opérateur, ce qui présente un inconvénient. En outre, les tensions de serrage ne sont pas uniformes dans un même train de banches étant donné que chaque opérateur peut appliquer une tension de serrage différente.
Il a été proposé par la demande de brevet FR2808039 un dispositif de rapprochement et d’affleurement de banches dans lequel des broches de positionnement sont guidées en translation au niveau du point haut et du point bas. Dans cette demande de brevet, le rapprochement des banches au niveau du point médian entraîne, de manière synchronisée, une translation des broches de positionnement au niveau du point haut et du point bas. Ainsi, la pénibilité des opérateurs est limitée. Néanmoins, en l’absence de serrage comme dans l’art antérieur, un espace peut apparaître entre les deux banches au niveau du point haut et/ou du point bas du fait des efforts de bétonnage, ce qui peut entraîner un défaut d’étanchéité du coffrage. Aussi, en pratique, il demeure nécessaire que des opérateurs viennent manuellement assurer un serrage au niveau du point haut et du point bas, ce qui augmente la pénibilité. Enfin, en pratique, un serrage au point haut et au point bas est complexe à réaliser lorsque les banches ne sont pas parfaitement alignées.
L’invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une banche apte à être reliée latéralement à une autre banche de manière simple, rapide et pratique afin de diminuer la pénibilité des opérateurs.
PRESENTATION DE L’INVENTION
L’invention concerne une banche de coffrage comportant une face avant coffrante et au moins une première rive latérale comprenant au moins une ouverture de réception, s’étendant selon un axe d’ouverture horizontal, configurée pour permettre le passage d’une tige de liaison appartenant à un dispositif de liaison d’une autre banche de coffrage, la banche de coffrage comprenant un dispositif de serrage configuré pour exercer une traction sur la tige de liaison, le dispositif de serrage comprenant :
  • Au moins une tête, s’étendant en regard de l’ouverture de réception, comprenant une cavité ouverte configurée pour recevoir une extrémité de connexion de la tige de liaison,
  • Au moins un organe de verrouillage configuré pour bloquer en translation selon l’axe d’ouverture horizontal l’extrémité de connexion de la tige de liaison et la tête, et
  • Au moins un organe de déplacement de la tête en translation selon l’axe d’ouverture horizontal.
Grâce à l’invention, le dispositif de serrage permet de réaliser un rapprochement par simple traction sur une tige de liaison qui est orientable. La présente invention prend le contre-pied d’une liaison traditionnelle au cours de laquelle un serrage est réalisé sur la tige de liaison. De manière préférée, l’organe de déplacement n’est pas orientable, ce qui permet de réaliser un effort de traction optimal de manière répétable. La durée de vie de l’organe de déplacement est avantageusement allongée. De plus, un dispositif de liaison selon l’art antérieur est compatible avec un dispositif de serrage selon l’invention, ce qui est avantageux. Enfin, en cas de dysfonctionnement du dispositif de serrage, une liaison des banches est toujours possible en réalisant un serrage comme dans l’art antérieur par serrage au niveau du dispositif de liaison.
De manière préférée, la tête comporte deux lumières traversantes. Cela permet avantageusement de réaliser un brochage rapide et robuste avec une extrémité de connexion. En outre, un brochage demeure possible même en cas d’inclinaison de la tige de liaison par rapport à l’axe d’ouverture horizontal.
De manière préférée, l’organe de déplacement se présente sous la forme d’un actionneur hydraulique. Un tel actionneur permet de fournir une assistance à un opérateur et de diminuer sa pénibilité. Un actionneur hydraulique présente en outre l’avantage d’assurer une tension de serrage importante et précise.
De préférence, la première rive latérale comprenant au moins une ouverture de réception haute et une ouverture de réception basse, s’étendant respectivement selon des axes d’ouverture horizontaux, chaque ouverture de réception étant configurée pour permettre le passage d’une tige de liaison appartenant à un dispositif de liaison d’une autre banche de coffrage, la banche de coffrage comprend un dispositif de serrage haut et un dispositif de serrage bas, chaque dispositif de serrage étant configuré pour exercer une traction sur une tige de liaison.
De manière avantageuse, au moins deux dispositifs de serrage espacés verticalement permettent d’assurer une liaison entre les banches tout en conservant le parallélisme des faces avant coffrantes. Il va de soi qu’ils pourraient être plus nombreux. De manière préférée, chaque banche ne comporte que deux dispositifs de serrage. En effet, du fait de leurs performances améliorées, un serrage en deux points est suffisant, ce qui réduit le coût et la complexité d’une telle banche.
De préférence, la banche comprend une unité de commande configurée pour coordonner les déplacements des organes de déplacement des deux dispositifs de serrage. Une unité de commande permet ainsi de rapprocher de manière optimale les deux rives en agissant, d’une part, sur le serrage bas et, d’autre part, sur le serrage haut afin de limiter les contraintes mécaniques pouvant conduire à une usure prématurée.
De préférence, la banche comprend une unité de commande configurée pour commander le déplacement de l’organe de déplacement, l’unité de commande étant adaptée pour être commandée par une visseuse électrique. Ainsi, un opérateur peut activer directement le déplacement avec une visseuse portative.
De manière préférée, l’unité de commande comporte un organe de séquençage configurée pour commander tout d’abord le dispositif de serrage bas puis le dispositif de serrage haut. Un serrage au point bas permet de rapprocher les bases des banches et ainsi limiter les frottements et les contraintes mécaniques.
De manière préférée, l’unité de commande est configurée pour réaliser un serrage en position haute uniquement lorsque la tension de serrage au point bas est supérieure à un premier seuil de serrage déterminé. De manière avantageuse, on réalise tout d’abord un serrage partiel en position basse avant de débuter un serrage en position haute afin de réduire les contraintes mécaniques dans les rives.
De préférence, l’unité de commande est configurée pour réaliser ensuite un serrage en position haute et en position basse jusqu’à une tension de serrage finale prédéterminée. Ainsi, le serrage final est réalisé de manière simultanée pour gagner du temps lors de la liaison des banches.
De préférence, l’organe de verrouillage se présente sous la forme d’une broche.
Selon un aspect de l’invention, la banche comprend une deuxième rive latérale comprenant au moins une ouverture de passage, s’étendant coaxialement à l’axe d’ouverture horizontal de la première rive latérale, la banche comprenant un dispositif de liaison comprenant une tige de liaison configurée pour s’étendre dans l’ouverture de passage et être tractée par un dispositif de serrage d’une autre banche. Ainsi, plusieurs banches identiques peuvent être assemblées ensemble pour former un train de banches.
De manière préférée, le dispositif de liaison comprend un organe de centrage qui permet avantageusement d’orienter la tige de liaison et de rattraper les écarts de positionnement entre les banches lors de l’étape de rapprochement.
L’invention concerne également un ensemble d’une première banche et d’une deuxième banche telles que présentées précédemment, dans lequel, le dispositif de liaison de la deuxième banche coopère avec le dispositif de serrage de la première banche, la tige de liaison traversant l’ouverture de passage de la deuxième banche et l’ouverture de réception de la première banche, l’organe de verrouillage du dispositif de serrage bloquant en translation selon l’axe d’ouverture horizontal l’extrémité de connexion de la tige de liaison et la tête du dispositif de serrage.
L’invention concerne également un procédé d’assemblage latéral d’une première banche à une deuxième banche d’un ensemble tel que présenté précédemment, le procédé comportant :
  • une étape de positionnement de la tige de liaison du dispositif de liaison de la deuxième banche dans la tête du dispositif de serrage de la première banche,
  • une étape de verrouillage, par l’organe de verrouillage du dispositif de serrage de la première banche, de l’extrémité de connexion de la tige de liaison à la tête, et
  • une étape de déplacement, par l’organe de déplacement du dispositif de serrage de la première banche, de la tête en translation selon l’axe d’ouverture horizontal de manière à rapprocher les deux banches.
PRESENTATION DES FIGURES
L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d’exemple, et se référant aux figures suivantes, données à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquelles des références identiques sont données à des objets semblables.
La est une représentation schématique en perspective d’une banche de coffrage selon l’invention depuis l’avant.
La est une représentation schématique en perspective d’une banche de coffrage selon l’invention depuis l’arrière.
La est une représentation schématique de la banche de la depuis l’arrière.
La est une représentation schématique d’un dispositif de liaison en position de repos.
La est une représentation schématique en éclaté du dispositif de liaison de la .
La est une représentation schématique d’un dispositif de serrage en position de repos vu depuis l’arrière.
La est une représentation schématique en perspective du dispositif de serrage de la en position de repos vue depuis l’arrière.
La est une représentation schématique du dispositif de serrage de la en position de repos avec la rive droite en transparence.
La est une représentation schématique isolée du dispositif de serrage de la .
La est une représentation schématique d’une unité de commande reliée aux dispositifs de serrage.
La est une représentation schématique d’une liaison de deux banches adjacentes selon leurs rives latérales.
La et la sont des représentations schématiques depuis l’arrière et le dessus des banches avant leur liaison.
La et la sont des représentations schématiques depuis l’arrière et le dessus des banches lors de leur liaison et avant rapprochement.
La et la sont des représentations schématiques depuis l’arrière et le dessus des banches lors de leur liaison et après rapprochement.
Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
En référence aux figures 1 et 2, il est représenté une banche 100 selon l’invention vue depuis l’avant ( ) et depuis l’arrière ( ). De manière classique, la banche 100 comporte une structure de support 101 sur laquelle est montée une paroi verticale définissant une face avant coffrante 102. Dans cet exemple, la face avant coffrante 102 se présente sous la forme d’une tôle en acier mais il va de soi qu’une tôle en inox ou une planche de bois pourraient également convenir. Dans cet exemple, la structure de support 101 comporte des raidisseurs verticaux fixés à la face avant coffrante 102. La banche 100 comporte en outre des rives périphériques s’étendant perpendiculairement à la paroi verticale. La banche 100 comporte en particulier deux rives latérales, une rive gauche G et une rive droite D, qui s’étendent verticalement et perpendiculairement à la face avant coffrante 102.
Par la suite, la banche 100 est présentée dans un repère orthogonal (X, Y, Z) dans lequel l’axe X s’étend horizontalement et parallèlement à la paroi verticale de la droite vers la gauche, l’axe Y s’étend orthogonalement à la paroi verticale de l’arrière vers l’avant et l’axe Z s’étend verticalement et parallèlement à la paroi verticale du bas vers le haut.
Dans cet exemple, en référence à la , chaque rive G, D est adaptée pour être reliée latéralement à une autre rive de banche selon deux points : un point haut PH et un point bas PB. Il va de soi que le nombre de points pourrait plus important en fonction de la hauteur de la banche. Selon un aspect préféré de l’invention, seuls deux points de liaison sont nécessaires pour assurer une liaison. Par la suite, par souci de clarté et de concision, il ne va être présenté qu’une liaison au niveau du point haut PH et du point bas PB.
Dans cette forme de réalisation, à la , la rive gauche G comporte deux dispositifs de liaison 2 positionnés respectivement au niveau du point haut PH et au niveau du point bas PB. La rive droite D comporte deux dispositifs de serrage 3 positionnés respectivement au niveau du point haut PH et au niveau du point bas PB et configurés pour coopérer avec les dispositifs de liaison d’une autre banche. Il va de soi que les dispositifs de liaison 2 et les dispositifs de serrage 3 pourraient être inversés sur les rives G, D de la banche 100.
Dans cet exemple, les dispositifs de liaison 2 et les dispositifs de serrage 3 utilisés au point haut PH sont analogues à ceux utilisés au point bas PB. Aussi, par souci de clarté et de concision, il ne sera présenté que le dispositif de serrage 2 et le dispositif de liaison 3 utilisés au point haut PH.
Rive
En référence à la , au niveau de son point haut PH, la rive droite D comporte une ouverture haute de réception ODH s’étendant horizontalement et parallèlement à l’axe X selon un axe X-ODH (Figures 6 et 7). De manière similaire, la rive latérale gauche G comporte, au niveau de son point haut PH, une ouverture haute de passage OGH qui s’étend coaxialement à l’ouverture haute de réception ODH de la rive droite D. De manière préférée, les ouvertures hautes ODH, OGH s’étendent à une hauteur verticale de l’ordre de 230 cm.
De manière similaire, toujours en référence à la , au niveau de son point bas PB, la rive droite D comporte une ouverture basse de réception ODB s’étendant horizontalement et parallèlement à l’axe X. De manière similaire, la rive latérale gauche G comporte, au niveau de son point bas PB, une ouverture basse de passage OGB qui s’étend coaxialement à l’ouverture basse de réception ODB de la rive droite D. De manière préférée, les ouvertures basses ODB, OGB s’étendent à une hauteur verticale de l’ordre de 35 cm.
Chaque ouverture de passage OGH, OGB est associée à un dispositif de liaison 2 tandis que chaque ouverture de réception ODH, ODB est associée à un dispositif de serrage 3.
En référence aux figures 4 et 5, le dispositif de liaison 2 est monté du côté intérieur de la rive gauche G, en particulier, suspendu à la structure de support 101.
Le dispositif de liaison 2 comporte une tige de liaison 20 sur laquelle est monté un organe de centrage 21 configuré pour coopérer par complémentarité de forme avec l’ouverture haute de passage OGH avec laquelle il est associé. L’organe de centrage 21 est monté en translation sur la tige de liaison 20 de manière à assurer la traction lors d’une liaison entre banches. L’organe de centrage 21 possède une forme évasée ou conique de manière à pouvoir coopérer avec l’ouverture haute de passage OGH formée dans la rive gauche G même lorsque la tige de liaison 20 n’est pas alignée avec l’axe X-OGH de l’ouverture haute de passage OGH.
Dans cet exemple, comme illustré à la , la tige de liaison 20 comporte une extrémité de connexion 20A qui comporte un trou traversant 201 de manière à pouvoir être broché. La tige de liaison 20 peut être tournée autour de son axe X-OGH de manière à modifier l’orientation du trou traversant 201. De préférence, la tige de liaison 20 comporte une portion filetée 20B, située à l’opposé de l’extrémité de connexion 20A, sur laquelle est vissé un écrou 22. Dans cet exemple, une languette 23 est montée sur la tige de liaison 20, entre l’organe de centrage 21 et l’écrou 22, de manière à suspendre le dispositif de liaison 2 à la banche 100 afin de permettre le déplacement de la tige de liaison 20 selon l’axe X-OGH mais également pour permettre son inclinaison par rapport à l’axe X-OGH, ce qui est avantageux pour relier deux rives de banches qui sont décalées selon l’axe Y ou selon l’axe Z (Figues 12A et 12B).
Un tel dispositif de liaison 2 est connu de l’homme du métier étant donné qu’il est utilisé pour une liaison traditionnelle des rives d’une banche. Aussi, par souci de concision, il ne sera pas présenté plus en détails.
Un tel dispositif de liaison 2 peut être introduit dans une ouverture de passage d’une autre banche, broché puis serré au moyen d’une clé afin de réaliser une liaison manuelle à l’aide d’une clé de serrage en agissant sur l’écrou 22. De manière avantageuse, la présente invention conserve le dispositif de liaison 2, ce qui permet, d’une part, une compatibilité avec des banches selon l’art antérieur et, d’autre part, un serrage manuel (analogue à l’art antérieur) en cas de défaillance du dispositif de serrage 3.
En référence aux figures 6 à 9, le dispositif de serrage 3 est monté du côté intérieur de la rive droite D, en particulier, solidaire de la structure de support 101.
Le dispositif de serrage 3 est configuré pour exercer une traction sur la tige de liaison 20 de manière à réaliser le serrage lors de la liaison. Autrement dit, le fonctionnement est inversé à un serrage traditionnel dans lequel le serrage est réalisé du côté de tige de liaison 20 par serrage de l’écrou 22.
En référence à la , le dispositif de serrage 3 comprend une tête 4, s’étendant en regard de l’ouverture haute de réception ODH, comprenant une cavité ouverte 40 configurée pour recevoir l’extrémité de connexion 20A de la tige de liaison 20. Comme illustré à la , la cavité ouverte 40 s’étend en regard de l’ouverture haute de réception ODH de manière à ce que l’extrémité de connexion 20A de la tige de liaison 20 pénètre successivement à travers l’ouverture haute de réception ODH puis la cavité ouverte 40. La tête 4 possède de préférence une forme cylindrique. De manière avantageuse, la cavité ouverte 40 possède un diamètre au moins égal à celui de l’ouverture haute de réception ODH afin de permettre une liaison selon diverses inclinaisons de la tige de liaison 20.
Dans cet exemple, en référence à la , la tête 4 comporte deux lumières traversantes 41, 42 diamétralement opposées de manière à permettre un verrouillage comme cela sera présenté par la suite. Il va néanmoins de soi que le verrouillage pourrait être réalisé de manière différente. Dans cette forme de réalisation, la tête 4 possède une longueur de l’ordre de 70mm et un diamètre de l’ordre de 70mm.
De manière préférée, afin de permettre un verrouillage aisé, les lumières traversantes 41, 42 sont alignées selon un axe de verrouillage U comme illustré à la qui est écarté de l’axe Y d’un angle θ compris entre 100° et 170° de manière à permettre un verrouillage optimal du fait de la gravité.
Le dispositif de serrage 3 comporte en outre un organe de verrouillage 5 configuré pour bloquer ensemble l’extrémité de connexion 20A de la tige de liaison 20 par rapport à la tête 4. Dans cette forme de réalisation, l’organe de verrouillage 5 se présente sous la forme d’une broche adaptée pour pénétrer successivement dans une première lumière traversante 41 de la tête 4, le trou traversant 201 de la tige de liaison 20 et la deuxième lumière traversante 42 de la tête 4. Ainsi, la tête 4 et la tige de liaison 20 sont solidaires en translation selon l’axe X-ODH suite au verrouillage. Il va de soi que l’organe de verrouillage 5 pourrait se présenter sous une forme différente.
Le dispositif de serrage 3 comporte en outre un organe de déplacement 6 de la tête 4 en translation selon l’axe horizontal X-ODH de l’ouverture haute de réception ODH de manière à venir réaliser un serrage. De manière avantageuse, l’organe de déplacement 6 permet le déplacement de la tête 4 uniquement du côté intérieur de la rive droite D. Autrement dit, l’organe de déplacement 6 ne permet pas de déplacer la tête 4 à travers l’ouverture haute de réception ODH.
L’organe de déplacement 6 se présente dans cet exemple sous la forme d’un organe hydraulique mais il va de soi qu’il pourrait être électrique, pneumatique ou autre. Notamment, l’organe de déplacement 6 peut se présenter sous la forme d’un organe de transmission mécanique commandé par une visseuse électrique. Ainsi, un opérateur peut réaliser la liaison avec sa visseuse personnelle.
En particulier, en référence à la , l’organe de déplacement 6 comporte un cylindre 61 solidaire de la structure de support 101 et une tige de déplacement 62 montée mobile en translation dans le cylindre 61 selon l’axe X-ODH de l’ouverture haute de réception ODH. La tête 4 est fixée à l’extrémité libre de la tige de déplacement 62. De manière préférée, la tige de déplacement 62 possède une course de déplacement comprise entre 4cm et 8cm.
Chaque dispositif de serrage 3 évolue ainsi entre une position d’utilisation dans laquelle la tête 4 est éloignée de la rive droite D et une position de repos dans laquelle la tête 4 est proche de la rive droite D.
Dans cet exemple, comme illustré à la , le cylindre 61 est alimenté par deux canaux hydrauliques 7 afin de commander la tige de déplacement 62 dans les deux sens.
Comme illustré à la , chaque dispositif de serrage 3 est commandé par une unité de commande 8 qui permet de définir la force de traction, c’est-à-dire, la tension de serrage. Cela permet de serrer toutes les banches d’un train de banches de manière analogue et répétable, sans pénibilité. Dans cet exemple, l’unité de commande 8 comporte une pompe hydraulique qui commande l’organe de déplacement 6.
De manière préférée, les dispositifs de serrage 3 en position haute PH et en position basse PB sont commandés par l’unité de commande 8 de manière à coordonner leurs déplacements comme cela sera présenté par la suite. L’unité de commande 8 est configurée pour commander le déplacement d’un ou plusieurs organes de déplacement 6. De préférence, l’unité de commande 8 est adaptée pour être commandée par une visseuse électrique. Ainsi, un opérateur peut réaliser la liaison avec sa visseuse personnelle.
De préférence, l’unité de commande 8 comporte un organe de séquençage 81 de manière à coordonner le serrage en position haute PH et en position basse PB. En particulier, l’organe de séquençage 81 est configuré pour n’autoriser un serrage qu’en position basse PB jusqu’à ce qu’un premier seuil de serrage soit atteint, en particulier, de l’ordre d’une tonne. Puis, l’organe de séquençage 81 (valve de séquençage) autorise un serrage en position basse PB et en position haute PH jusqu’à la tension de serrage désirée, ici de l’ordre de 3 tonnes. De manière avantageuse, l’unité de commande 8 permet d’équilibrer les tensions de serrage en position haute PH et en position basse PB. Un tel serrage préliminaire partiel en position basse PB permet de réduire les contraintes mécaniques avant de réaliser un serrage final.
Un exemple de liaison d’une première banche 100 et d’une deuxième branche 100’ va être présenté à la . La liaison est réalisée en un point haut PH et un point bas PB.
Tout d’abord, à l’aide d’une grue de levage, les banches 100, 100’ sont positionnées l’une à côté de l’autre de manière approximative. Comme illustré aux figures 12A et 12B, les banches sont écartées selon les trois axes X, Y et Z et ne sont pas alignées.
Les banches 100, 100’ vont être assemblées par liaison de la rive droite D de la première banche 100 à la rive gauche G’ de la deuxième banche 100’. Les dispositifs de serrage 3 sont en position de repos de manière à ce que chaque tête 4 soit proche de son ouverture de réception ODH, ODB.
En référence aux figures 13A et 13B, chaque dispositif de liaison 2’ de la deuxième banche 100’ est manipulé par un opérateur afin de positionner l’extrémité de connexion 20A’ de la tige de liaison 20’ dans la tête 4 du dispositif de serrage 3 de la première banche 100. En pratique, chaque tige de liaison 2 peut être orientée de manière à traverser successivement une ouverture de passage OGH’ et une ouverture de réception ODH. Un tel dispositif de liaison 2 est simple à manipuler et offre une grande flexibilité pour reprendre des écarts entre les rives D, G’.
Les dimensions de la tête 4 du dispositif de serrage 3 sont adaptées pour autoriser diverses orientations de la tige de liaison 20’ tout en permettant à l’extrémité de connexion 20A’ d’être logée dans la tête 4. De manière avantageuse, la dimension de l’ouverture traversante 201’ dans la tige de liaison 20’ est suffisamment grande pour permettre un verrouillage de la tige de liaison 20’ selon diverses orientations dans la cavité 40 de la tête 4. Dans cet exemple, un simple brochage de l’organe de verrouillage 5 permet de relier ensemble la tige de liaison 20’ et la tête 4. L’orientation de l’axe de verrouillage U permet à l’opérateur un brochage guidé du fait de la gravité et, ce, sans vision des lumières 41, 42 ou de l’ouverture traversante 201 en position haute PH.
Pour rapprocher les rives D, G’, les organes de déplacement 6 des dispositifs de serrage 3 sont commandés par l’unité de commande 8 de manière à ce que les dispositifs de serrage 3 se déplacent en position d’utilisation en exerçant une traction sur les tiges de liaison 20’ avec lesquelles les têtes 4 sont reliées. Dans cet exemple, la commande est hydraulique mais elle pourrait également être mise en œuvre de manière mécanique au moyen d’une visseuse ou autre. De préférence, l’étape de rapprochement est réalisée avec assistance et ne requiert pas de force humaine.
Dans cet exemple de mise en œuvre, une tension de serrage de 3 tonnes est recherchée aussi bien au point haut PH qu’au point bas PB. L’unité de commande 8 comporte un organe de séquençage 81 qui commande tout d’abord un serrage au point bas PB de manière à rapprocher la base des rives D, G’. Tant qu’une tension de serrage d’une tonne n’est pas obtenue au points bas PB, aucun serrage n’est réalisé au point haut PH. Un tel serrage préliminaire au point bas PB permet d’améliorer la liaison en réduisant l’écart entre les centres de gravité des banches 100,100’ et ainsi limiter les efforts au point haut PH lors du serrage final. Lorsqu’une tension de serrage d’une tonne est obtenue au point bas PB, un serrage final est réalisé au point haut PH et au point bas PB avec une tension de serrage de l’ordre de 3 tonnes. Cette séquence de serrage permet de relier de manière rapide deux rives D, G’ tout en réduisant les sollicitations mécaniques. Au cours du rapprochement, l’organe de centrage 21’ permet d’aligner les banches 100, 100’ en centrant l’ouverture de réception ODH avec l’ouverture de passage OGH’.
De manière avantageuse, deux banches 100, 100’ peuvent être reliées de manière pratique et sans effort par un opérateur du fait de l’assistance de l’organe de serrage 3. La tête 4 de l’organe de serrage 3 est uniquement configurée pour se translater selon l’axe de l’ouverture de réception ODH, ce qui permet une transmission des efforts optimale par comparaison à une tête 4 qui pourrait s’incliner selon diverses orientations. En outre, l’utilisation d’un dispositif de liaison 2 selon l’art antérieur permet de réduire les coûts en autorisant la liaison avec une banche selon l’art antérieur, c’est-à-dire, pourvue d’un dispositif de liaison 2 mais dépourvue d’un dispositif de serrage 3. En outre, en cas de défaillance de l’organe de déplacement 6 du dispositif de serrage 3, un verrouillage demeure toujours possible par l’organe de verrouillage 5. Il suffit à l’opérateur de serrer l’écrou 22 du dispositif de liaison 2 afin de relier les rives D, G’. Autrement dit, même sans assistance, une liaison des rives D, G’ est possible, ce qui est avantageux dans un environnement de travail difficile avec des projections de béton.

Claims (12)

  1. Banche de coffrage (100) comportant une face avant coffrante (102) et au moins une première rive latérale (D) comprenant au moins une ouverture de réception (ODH, OGB), s’étendant selon un axe d’ouverture horizontal (X-ODH, X-ODB), configurée pour permettre le passage d’une tige de liaison (20’) appartenant à un dispositif de liaison (2) d’une autre banche de coffrage (100’), la banche de coffrage (100) comprenant un dispositif de serrage (3) configuré pour exercer une traction sur la tige de liaison (20’), le dispositif de serrage (3) comprenant :
    • Au moins une tête (4), s’étendant en regard de l’ouverture de réception (ODH, ODB), comprenant une cavité ouverte configurée pour recevoir une extrémité de connexion (20A) de la tige de liaison (20),
    • Au moins un organe de verrouillage (5) configuré pour bloquer en translation selon l’axe d’ouverture horizontal (X-OGH, X-OGB) l’extrémité de connexion (20A) de la tige de liaison (20) et la tête (4), et
    • Au moins un organe de déplacement (6) de la tête (4) en translation selon l’axe d’ouverture horizontal (X-ODH, X-ODB).
  2. Banche selon la revendication 1, dans laquelle la tête (4) comporte deux lumières traversantes (41, 42).
  3. Banche selon l’une des revendications 1 à 2, dans laquelle l’organe de déplacement (6) se présente sous la forme d’un actionneur hydraulique.
  4. Banche selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel la première rive latérale (D) comprenant au moins une ouverture de réception haute (ODH) et une ouverture de réception basse (ODB), s’étendant respectivement selon des axes d’ouverture horizontaux (X-ODH, X-ODB), chaque ouverture de réception (ODH, ODB) étant configurée pour permettre le passage d’une tige de liaison (20) appartenant à un dispositif de liaison (2) d’une autre banche de coffrage, la banche de coffrage (100) comprenant un dispositif de serrage haut (3H) et un dispositif de serrage bas (3B), chaque dispositif de serrage (3H, 3B) étant configuré pour exercer une traction sur une tige de liaison (20).
  5. Banche selon la revendication 4, comprenant une unité de commande (8) configurée pour coordonner les déplacements des organes de déplacement (6) des deux dispositifs de serrage (3H, 3B).
  6. Banche selon la revendication 5, dans laquelle l’unité de commande (8) comporte un organe de séquençage (81) configurée pour commander tout d’abord le dispositif de serrage bas (3B) puis le dispositif de serrage haut (3H).
  7. Banche selon l’une des revendications 1 à 6, comprenant une unité de commande (8) configurée pour commander le déplacement de l’organe de déplacement (6), l’unité de commande (8) est adaptée pour être commandée par une visseuse électrique.
  8. Banche selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel l’organe de verrouillage (5) se présente sous la forme d’une broche.
  9. Banche selon l’une des revendications 1 à 8, comprenant une deuxième rive latérale (G) comprenant au moins une ouverture de passage (OGH, OGB), s’étendant coaxialement à l’axe d’ouverture horizontal (X-ODH, X-ODB) de la première rive latérale (D), la banche comprenant un dispositif de liaison (2) comprenant une tige de liaison (20’) configurée pour s’étendre dans l’ouverture de passage (OGH, OGB) et être tractée par un dispositif de serrage d’une autre banche (2).
  10. Banche selon la revendication 9, dans laquelle le dispositif de liaison (2) comprend un organe de centrage (21).
  11. Ensemble d’une première banche (100) et d’une deuxième banche (100’) selon l’une des revendications 9 et 10, dans lequel, le dispositif de liaison (2’) de la deuxième banche (100’) coopère avec le dispositif de serrage (3) de la première banche (100), la tige de liaison (20’) traversant l’ouverture de passage (OGH, OGB) de la deuxième banche (100’) et l’ouverture de réception (ODH, ODB) de la première banche (100), l’organe de verrouillage (5) du dispositif de serrage (3) bloquant en translation selon l’axe d’ouverture horizontal (X-OGH, X-OGB) l’extrémité de connexion (20A’) de la tige de liaison (20’) et la tête (4) du dispositif de serrage (3).
  12. Procédé d’assemblage latéral d’une première banche (100) à une deuxième banche (100’) d’un ensemble selon la revendication 11, le procédé comportant :
    • une étape de positionnement de la tige de liaison (20’) du dispositif de liaison (2’) de la deuxième banche (100’) dans la tête (4) du dispositif de serrage (3) de la première banche (100)
    • une étape de verrouillage, par l’organe de verrouillage (5) du dispositif de serrage (3) de la première banche (100), de l’extrémité de connexion (20A’) de la tige de liaison (20’) à la tête (4), et
    • une étape de déplacement, par l’organe de déplacement (6) du dispositif de serrage (3) de la première banche (100), de la tête (4) en translation selon l’axe d’ouverture horizontal (X-OGH, X-OGB) de manière à rapprocher les deux banches (100, 100’).
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