FR3118089A1

FR3118089A1 - Tablier de volet roulant pour menuiserie

Info

Publication number: FR3118089A1
Application number: FR2013567A
Authority: FR
Inventors: Fabrice Claudon; Adrien Brun; Manuel Montes; Vincent Retif
Original assignee: K Line; Kline; Commissariat a lEnergie Atomique CEA; Commissariat a lEnergie Atomique et aux Energies Alternatives CEA
Current assignee: K Line; Kline; Commissariat a lEnergie Atomique et aux Energies Alternatives CEA
Priority date: 2020-12-17
Filing date: 2020-12-17
Publication date: 2022-06-24
Anticipated expiration: 2040-12-17
Also published as: FR3118089B1

Abstract

Titre : Tablier de volet roulant pour menuiserie L’invention concerne le domaine des occultants pour menuiseries et plus particulièrement un tablier de volet roulant comprenant une pluralité de lames d’occultation 11, 11a et au moins une lame de ventilation 12, 13, 14 formant une première zone de ventilation 100, les lames 11, 11a, 12, 13, 14 étant juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles de sorte que ladite première zone de ventilation 100 se situe uniquement en partie haute du tablier 10 lorsque ce dernier est déployé. Ainsi, deux ouvertures de ventilation peuvent être créées l’une en partie haute et l’autre en partie basse, en particulier lorsque le tablier est déployé jusqu’à une hauteur comprise entre 5 et 30 cm, de préférence entre 10 et 15 cm, d’une surface de la menuiserie sur laquelle le tablier est destiné à appuyer lorsqu’il est totalement déployé. Une cellule de convection est créée dans l’espace que permet d’ouvrir la menuiserie pour favoriser la ventilation naturelle de cet espace, tout en maximisant le pouvoir d’occultation du tablier. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Tablier de volet roulant pour menuiserie

La présente invention concerne le domaine des occultants pour menuiseries, c’est-à-dire les volets roulants, les stores, les brise-soleils orientables (BSO), etc. Elle trouve pour application particulièrement avantageuse le domaine de la ventilation de l’habitat tertiaire ou résidentiel.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Il existe sur le marché plusieurs dispositifs permettant à la fois d’occulter une menuiserie et de ventiler l’espace sur lequel s’ouvre la menuiserie, par exemple de sorte à permettre son rafraîchissement.

Parmi ces dispositifs, les lames orientables sur volet roulant ou les brise-soleil à lames orientables offrent des ouvertures permettant une bonne ventilation, mais au prix d’une faible occultation.

Les volets roulants classiques comptent également parmi ces dispositifs grâce à des perforations pratiquées dans chaque lame opaque de leur tablier pour permettre de créer un passage d’air (voir par exemple WO 03/056123 A1). Dans ce cas, l’occultation est meilleure, mais le potentiel de ventilation est très faible. Le document GR1008355 propose d’augmenter le potentiel de ventilation des volets roulants classiques en créant, entre chaque paire de lames successives, une surface de ventilation significativement supérieure à celle des perforations. Toutefois, le potentiel d’occultation s’en trouve significativement diminué.

Un objet de la présente invention est de proposer un tablier de volet roulant qui offre un meilleur potentiel de ventilation, tout en maximisant son pouvoir d’occultation.

Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés.

RESUME

Pour atteindre cet objectif, selon un mode de réalisation, on prévoit un tablier de volet roulant pour menuiserie comprenant une pluralité de lames d’occultation et au moins une lame de ventilation formant une première zone de ventilation. Les lames sont juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles de sorte que ladite première zone de ventilation se situe uniquement en partie haute du tablier lorsque ce dernier est déployé.

Ainsi, deux ouvertures de ventilation peuvent être créées l’une en partie haute et l’autre en partie basse du tablier, en particulier lorsque le tablier est déployé jusqu’à une hauteur comprise entre 5 et 30 cm, de préférence entre 10 et 15 cm, d’une surface de la menuiserie sur laquelle le tablier est destiné à appuyer lorsqu’il est totalement déployé. Une cellule de convection est dès lors créée dans l’espace que permet d’ouvrir la menuiserie. Cela permet de favoriser la ventilation naturelle de cet espace, tout en maximisant le pouvoir d’occultation du tablier, ce qui est particulièrement intéressant dans certaines pièces d’habitation, telles que des chambres à coucher.

Selon un mode de réalisation, le tablier comprend en outre au moins une lame de ventilation formant une seconde zone de ventilation et juxtaposée et reliée mécaniquement à au moins une autre lame du tablier de sorte que la seconde zone de ventilation se situe uniquement en partie basse du tablier lorsque ce dernier est déployé. Ainsi, les deux ouvertures de ventilation susmentionnées peuvent être créées y compris lorsque le tablier est déployé jusqu’à toucher la surface d’appui du tablier sur la menuiserie.

Un autre aspect de l’invention concerne un volet roulant comprenant un tablier tel qu’introduit ci-dessus, des rails de coulissement du tablier, un tambour motorisé d’enroulement du tablier et des moyens de commande du tambour.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée d’un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels :

Les figures 1 à 2A représentent des vues de face de tablier de volets roulants illustrant schématiquement le principe de l’invention à travers deux variantes illustrées respectivement sur les figures 2 et 2A.

La représente une vue en perspective d’une lame d’occultation d’un tablier de volet roulant selon l’art antérieur.

Les figures 4 à 9 représentent différentes vues en perspective d’un premier mode de réalisation de l’invention ou d’éléments spécifiques à ce premier mode.

Les figures 10 à 14 représentent différentes vues en perspective d’un deuxième mode de réalisation de l’invention ou d’un élément spécifique à ce deuxième mode.

La représente une vue de face d’un troisième mode de réalisation de l’invention.

La représente une vue en perspective d’un élément spécifique au troisième mode de réalisation de l’invention.

La représente schématiquement une vue en coupe d’une partie du tablier selon le troisième mode de réalisation de l’invention.

la représente schématiquement une vue en coupe de deux des lames d’occultation d’un tablier selon le troisième mode de réalisation de l’invention, l’une des deux lames étant l’élément spécifique de ce mode de réalisation qui est illustré pour l’exemple par la .

Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier, le nombre de lames dans les tabliers illustrés, les proportions entre lames différentes, la disposition des lames dans les tabliers illustrés ne sont pas nécessairement représentatifs de la réalité.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci-après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement.

Selon un exemple, les lames d’occultation sont totalement opaques.

Le tablier peut être monté mobile entre au moins trois positions :

une première position dite d’ouverture dans laquelle le tablier est totalement enroulé,
une deuxième position dite de ventilation dans laquelle le tablier est déployé au moins jusqu’à exposer la première zone de ventilation et au plus jusqu’à toucher une surface de la menuiserie sur laquelle le tablier est destiné à appuyer lorsqu’il est totalement déployé, et
une troisième position dite d’occultation dans laquelle le tablier est déployé au moins jusqu’à escamotage de chaque lame de ventilation.

Selon un exemple, chaque lame est un profilé comprenant une glissière constituant un bord supérieur du profilé et une rainure constituant un bord inférieur du profilé, la glissière de chaque lame étant de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure d’une lame située au-dessus dans le tablier de sorte à :

s’emboîter l’une dans l’autre lorsque les deux lames sont pressées l’une contre l’autre, et
rester en prise l’une avec l’autre, avec un jeu permettant l’enroulement du tablier sur lui-même, lorsque l’une des deux lames tire l’autre

Le profilé de chaque lame d’occultation peut en outre :

comprendre une partie de corps s’étendant, depuis sa glissière jusqu’à former au moins une partie de sa rainure, et
présenter une hauteur égale à la somme de la hauteur de sa glissière et d’un pas P du tablier.

La rainure d’une lame d’occultation peut s’étendre dans sa partie de corps.

Selon un exemple d’un premier mode de réalisation, la glissière de chaque lame de ventilation s’étend sur une hauteur sensiblement égale au pas P du tablier et comprend au moins une ouverture de ventilation.

Selon un autre exemple du premier mode de réalisation, le tablier comprend, pour chaque lame de ventilation, une lame d’occultation spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite lame de ventilation. La rainure de chaque lame d’occultation peut s’étendre sur une hauteur sensiblement égale au pas P du tablier, de sorte à permettre l’escamotage de la glissière de la lame de ventilation située au-dessous dans le tablier.

Selon un autre exemple du premier mode de réalisation, la rainure de chaque lame d’occultation spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite lame de ventilation s’étend dans toute sa partie de corps, de sorte à ne former qu’un avec cette dernière.

Selon un autre exemple du premier mode de réalisation, chaque lame d’occultation spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite lame de ventilation comprend en outre au moins une barrette à base d’un matériau antifriction tel que le polytétrafluoroéthylène (PTFE).

Selon un autre exemple du premier mode de réalisation, le tablier comprend au moins deux, de préférence trois, lames de ventilation et autant de lames d’occultation spécifiquement configurées pour coopérer avec lesdites lames de ventilation pour constituer ladite première zone de ventilation située uniquement en partie haute du tablier. Le cas échéant, le tablier comprend en outre au moins deux, de préférence trois, lames de ventilation supplémentaires et autant de lames d’occultation spécifiquement configurées pour coopérer avec lesdites lames de ventilation supplémentaires pour constituer une seconde zone de ventilation située uniquement en partie basse du tablier lorsque ce dernier est déployé.

Selon un exemple d’un deuxième mode de réalisation, le profilé d’au moins une lame de ventilation comprend une partie de corps s’étendant, depuis sa glissière jusqu’à former au moins une partie de sa rainure. Ladite partie de corps peut présenter une hauteur au moins deux fois, de préférence au moins trois fois, inférieure au pas P du tablier et ladite glissière peut comprendre au moins une ouverture de ventilation 1311.

Selon un autre exemple du deuxième mode de réalisation, le tablier comprend au moins dix, de préférence environ vingt, lames de ventilation juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles pour constituer la première zone de ventilation située uniquement en partie haute du tablier et comprend, le cas échéant, au moins dix, de préférence environ vingt, lames de ventilation supplémentaires juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles pour constituer une seconde zone de ventilation située uniquement en partie basse du tablier lorsque ce dernier est déployé.

Selon un exemple de l’un quelconque parmi les premier et deuxième modes de réalisation introduits ci-dessus, ladite au moins une ouverture de ventilation s’étend sur une majeure partie de la surface totale de la glissière de sorte à maximiser le potentiel de ventilation.

Selon un autre exemple de l’un quelconque parmi les premier et deuxième modes de réalisation introduits ci-dessus, ladite au moins une ouverture de ventilation comprend une pluralité d’ouvertures de ventilation réparties le long de la surface de la glissière et séparées deux à deux d’une partie de glissière assurant le maintien de cette dernière.

Selon un exemple d’un troisième mode de réalisation, ladite au moins une lame de ventilation comprend au moins deux, de préférence au moins trois, suspentes, chaque suspente étant configurée pour retenir, par effet de traction, la lame d’occultation située au-dessus de la lame de ventilation dans le tablier.

Selon l’exemple précédent, chaque lame d’occultation peut être un profilé comprenant une glissière constituant un bord supérieur du profilé et une rainure constituant un bord inférieur du profilé, la glissière de chaque lame d’occultation étant de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure d’une lame d’occultation située au-dessus dans le tablier de sorte à s’emboîter l’une dans l’autre lorsque les deux lames d’occultation sont pressées l’une contre l’autre. Le profilé de chaque lame d’occultation peut :

comprendre en outre une partie de corps s’étendant, depuis sa glissière jusqu’à former au moins une partie de sa rainure, et
présenter une hauteur égale à la somme de la hauteur de sa glissière et d’un pas P du tablier.

Toujours selon l’exemple précédent, à l’exception d’au moins une lame d’occultation spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite au moins une lame de ventilation, la glissière de chaque lame d’occultation peut être de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure d’une lame d’occultation située au-dessus dans le tablier de sorte à rester en prise l’une avec l’autre, avec un jeu permettant l’enroulement du tablier sur lui-même, lorsque l’une des deux lames d’occultation tire l’autre ; la glissière de ladite au moins une lame d’occultation spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite au moins une lame de ventilation peut quant à elle être configurée pour ne pas mettre en prise la rainure d’une lame d’occultation située au-dessus dans le tablier, de sorte à leur permettre de s’écarter l’une de l’autre jusqu’à mise en traction desdites suspentes de la lame de ventilation.

En outre, la glissière de ladite au moins une lame d’occultation spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite au moins une lame de ventilation peut comprendre un aimant d’une première polarité et la rainure de la lame d’occultation située au-dessus dans le tablier peut comprendre un aimant d’une deuxième polarité opposée à la première.

En combinaison ou en alternative à la caractéristique précédente, chaque suspente peut présenter une longueur supérieure au pas P du tablier, de préférence au moins deux fois supérieure au pas P du tablier, et encore plus préférentiellement sensiblement égale à trois fois le pas P du tablier.

En combinaison ou en alternative à la caractéristique précédente, chaque suspente peut comprendre une sangle extensible, et le cas échéant un enrouleur de sangle agencé dans la lame d’occultation située au-dessus de la lame de ventilation dans le tablier. La sangle extensible peut être constituée à base d’un matériau élastique et comprendre par exemple au moins un filin en polyuréthane ou en polyester.

Il est précisé que, dans le cadre de la présente invention, le terme « tablier » définit un ensemble constitué par les lames à galandage d’un volet roulant. Les lames sont généralement en aluminium ou en plastique, et notamment en PVC. Elles sont articulées les unes sur les autres. Le volet roulant s’enroule par exemple sur un tambour situé au-dessus d’une menuiserie que le volet permet de fermer lorsque le tablier est déployé et d’ouvrir lorsque le tablier est enroulé.

On entend par « lame à galandage » une lame s’étendant selon une direction horizontale dont les extrémités sont montées sur des rails de coulissement verticaux fixés de part et d’autre d’une menuiserie.

On entend par « menuiserie » une fenêtre, une porte, une porte-fenêtre comprenant généralement un ouvrant et un dormant agencés entre eux de sorte à fermer ou ouvrir le passage que constitue la menuiserie. De préférence, une menuiserie particulièrement adaptée à une mise en œuvre de l’invention s’étend verticalement sur une hauteur supérieure à 1 m, voire sensiblement égale à 2 m.

Il peut être fait usage de termes tels que « horizontal », « vertical », « longitudinal », « transversal », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « avant », « arrière », « intérieur », « extérieur ». Ces termes doivent être interprétés de façon relative en relation avec la position normale d’un tablier de volet roulant. Plus particulièrement, le tablier est disposé de façon verticale, ses lames présentant une plus grande dimension dans une direction horizontale.

On entend par « partie haute », respectivement par « partie basse », du tablier lorsque ce dernier est déployé, une partie du tablier qui se situe dans la moitié supérieure, respectivement dans la moitié inférieure, de la menuiserie qu’occulte alors au moins partiellement le tablier déployé. De préférence, la partie haute et la partie basse du tablier sont séparées verticalement entre elles d’une distance supérieure au tiers, voire à la moitié, de la hauteur de la menuiserie.

On entend par « pas du tablier » la longueur de l’intervalle entre deux lames d’occultation successives du tablier lorsque ce dernier est dans sa position d’occultation, les lames étant escamotées entre elles. Autrement dit, le pas du tablier est définit par la hauteur apparente de chaque lame d’occultation du tablier lorsque ce dernier est dans sa position d’occultation. Alternativement, le pas du tablier peut être défini comme correspondant à la hauteur d’une lame d’occultation hors glissière dans la mesure où cette dernière est configurée pour être complètement escamotée dans la lame située au-dessus dans le tablier.

On entend par un paramètre « sensiblement égal à » une valeur donnée ou un autre paramètre que ce paramètre est égal à la valeur donnée ou à la valeur de l’autre paramètre, à plus ou moins 20 %, voire à plus ou moins 10 %, près de cette valeur.

L’invention est notamment destinée à permettre une adaptation des tabliers de volet roulant à lames classiques pour augmenter la ventilation des espaces dont ces volets permettent d’obstruer les menuiseries, tout en conservant un potentiel d’occultation maximal.

Plus généralement, comme cela apparaîtra clairement à la lecture de la description ci-dessous, un tablier de volet roulant à lames classiques adapté selon l’invention offre un meilleur potentiel de ventilation, sans compromis sur le pouvoir d’occultation du volet.

L’intérêt de l’invention réside donc en partie au moins dans le fait de ne nécessiter qu’une adaptation des volets roulants tels qu’ils existent. Plus particulièrement, de nouvelles lames dites de ventilation 12, 13, 14 sont présentement proposés qui sont destinés à être juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles et/ou à des lames d’occultation 11 classiques de sorte à constituer un tablier 10 adapté selon l’invention.

Ainsi, comme illustré sur la , un tablier 10 de volet roulant 1 adapté selon la présente invention conserve une capacité d’occultation totale, notamment lorsque le tablier 10 est déployé jusqu’à escamotage de ses lames entre elles.

Le principe de l’invention consiste à créer une ouverture de ventilation dans le tablier 10 en partie haute et une autre en partie basse dans le but de créer, de façon optimisée, une cellule de convection dans une pièce, l’air frais entrant en partie basse du volet 1 et ressortant, réchauffé, en partie haute.

En référence à la , le tablier 10 de volet roulant 1 selon l’invention comprend une pluralité de lames d’occultation 11, 11a, 11b et au moins une lame de ventilation 12, 13, 14. Cette dernière forme une première zone de ventilation 100 située uniquement en partie haute du tablier 10 lorsque ce dernier est déployé.

Ainsi, deux ouvertures de ventilation 100 et 200 peuvent être créées l’une en partie haute et l’autre en partie basse du tablier, en particulier lorsque le tablier 10 est déployé jusqu’à une hauteur comprise entre 5 et 30 cm, de préférence entre 10 et 15 cm, d’une surface 2 de la menuiserie sur laquelle le tablier 10 est destiné à appuyer lorsqu’il est totalement déployé.

Une cellule de convection est dès lors créée dans l’espace ouvert par la menuiserie que le volet 1 permet d’obstruer partiellement. Cela permet de favoriser la ventilation naturelle de cet espace, tout en conservant une capacité d’occultation totale du tablier 10, de la façon illustrée sur la , ce qui est particulièrement intéressant dans certaines pièces d’habitation, telles que des chambres à coucher. La cellule de convection susmentionnée est donc naturellement mise en place pour permettre un balayage efficace du volume de la pièce.

Dans une variante illustrée sur la , le tablier 10 comprend en outre au moins une lame de ventilation 12, 13, 14 formant une seconde zone de ventilation 200 située en partie basse du tablier 10 lorsque ce dernier est déployé. Ainsi, les deux ouvertures de ventilation 100 et 200 peuvent être créées y compris lorsque le tablier 10 est déployé jusqu’à toucher la surface d’appui 2 du tablier 10 sur la menuiserie.

De préférence, le tablier 10 est configuré de sorte que chaque zone de ventilation présente une hauteur comprise entre 5 et 30 cm, de préférence entre 10 et 15 cm.

L’on comprend de ce qui précède que le tablier 10 est monté mobile entre au moins trois positions.

Dans une première position dite d’ouverture de la menuiserie, le tablier 10 est totalement enroulé, typiquement sur un tambour classique d’enroulement de tablier de volet roulant. Ce dernier peut être à fonctionnement manuel ou motorisé.

Dans une deuxième position dite de ventilation, le tablier 10 est déployé au moins jusqu’à exposer la première zone de ventilation 100 et au plus jusqu’à toucher la surface 2 de la menuiserie sur laquelle le tablier 10 est destiné à appuyer lorsqu’il est totalement déployé. Cette position du tablier 10 est telle que celles illustrées sur les figures 2 et 2A.

Dans une troisième position dite d’occultation, le tablier 10 est déployé au moins jusqu’à escamotage de chaque lame de ventilation 12, 13, 14. Cette position du tablier 10 est telle que celle illustrée sur la . Plus particulièrement, s’il est souhaité de fermer complètement le volet roulant 1, il suffit d’abaisser complètement le tablier 10, de sorte que ses lames viennent en contact avec la surface d’appui 2 de la menuiserie, puis se pressent les unes sur les autres et que, par réaction, les lames s’escamotent entre elles.

Des essais ont démontrés l’efficacité, en termes de ventilation, de la configuration dans laquelle le tablier 10 est en position de ventilation. Par exemple, les débits extraits dans une pièce sont meilleurs avec un placement en partie haute et basse des zones de ventilation 100 et 200 versus une configuration avec la seule zone de ventilation 200 telle qu’illustrée sur la .

Différents modes de réalisation de l’invention vont maintenant être décrits en référence aux figures 3 à 18.

Ces différents modes de réalisation comprennent chacun une pluralité de lames d’occultation 11 classiques. L’une de ses lames d’occultation 11 classiques est illustrée sur la .

Classiquement, chaque lame d’occultation 11 est un profilé comprenant une glissière 111 constituant un bord supérieur du profilé et une rainure 112 constituant un bord inférieur du profilé. La glissière 111 de chaque lame d’occultation 11 est de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure 112 d’une autre lame d’occultation 11 située au-dessus dans le tablier 10 de sorte à :

s’emboîter l’une dans l’autre lorsque les deux lames sont pressées l’une contre l’autre, et
rester en prise l’une avec l’autre, avec un jeu permettant l’enroulement du tablier 10 sur lui-même, et plus particulièrement sur le tambour susmentionné, lorsque l’une des deux lames tire l’autre.

Plus particulièrement, le profilé de chaque lame d’occultation 11 :

comprend en outre une partie de corps 113 s’étendant, depuis sa glissière 111 jusqu’à former au moins une partie de sa rainure 112, et
présente une hauteur égale à la somme de la hauteur de sa glissière et d’un pas P du tablier 10.

On notera que chaque profilé est une pièce évidée de sorte à réduire son poids et incidemment le poids du tablier 10.

Le pas P du tablier 10 est tel qu’également illustré sur la .

Par ailleurs, on notera que la rainure 112 d’une lame d’occultation 11 s’étend de préférence dans sa partie de corps 113.

En alternative, au mode de réalisation des lames d’occultation 11 classiques illustré sur la , les lames d’occultation 11 du tablier 10 selon l’invention peut avantageusement être totalement opaques. Plus particulièrement, les lames d’occultation 11 du tablier 10 selon l’invention, et plus particulièrement leurs glissières 111, peuvent être exemptes de toute ouverture de ventilation 1111. Cette possibilité contribue à maximiser le pouvoir d’occultation du volet 1 selon l’invention.

On notera que chacun des modes de réalisation décrits ci-dessous comprend une pluralité de lames d’occultation 11 telles qu’elles existent actuellement dans le commerce et sont largement déployées.

On notera ici, mais cela apparaîtra plus clairement par la suite, que les premiers et deuxièmes modes de réalisation de l’invention comprennent des lames de ventilation 12 et 13 présentant des caractéristiques communes aux lames d’occultation 11 classiques. Ainsi, il apparaît que l’adaptation selon l’invention des tabliers de volet roulant existants ne nécessite qu’une adaptation correspondante des procédés de fabrication des lames d’occultation 11 classiques.

Plus particulièrement, lesdites lames de ventilation 12 (Cf. ) et 13 (Cf. ) se présentent également chacune sous la forme d’un profilé comprenant une glissière 121 et 131 constituant un bord supérieur du profilé et une rainure 122 et 132 constituant un bord inférieur du profilé. La glissière 121 et 131 de chacune des lames de ventilation 12 et 13 est configurée pour coopérer avec la rainure d’une lame située au-dessus dans le tablier 10 de sorte à :

Lors de la phase de descente du volet roulant 1, le poids du tablier 10 impose l’ouverture de la première zone de ventilation 100, et le cas échéant de la seconde zone de ventilation 200. Celles-ci sont donc déployées et permettent de créer respectivement un passage d’air pour la ventilation. Le volet 1 est stabilisé en partie basse :

à une hauteur d’environ deux pas P du tablier 10 lorsque ce dernier ne comprend pas de lames de ventilation destinées à former la seconde zone de ventilation 200,
à une hauteur nulle, mais sans escamotage des lames entre elles, lorsque le tablier 10 comprend des lames de ventilation 12, 13, 14 destinée à former la seconde zone de ventilation 200.

Le volet 1 est ainsi en position ventilation.

Le premier mode de réalisation de l’invention est décrit ci-dessous en référence aux figures 4 à 9.

Sur la , et sur la qui n’est autre qu’un agrandissement sur la zone A illustrée en , est illustré, par une vue en perspective, la situation qu’illustre pour le principe la . On n’y observe, au-dessus d’une pluralité de lames d’occultation 11 classiques et en dessous d’au moins une lame d’occultation 11 classique, une alternance de lames de ventilation 12 selon le premier mode de réalisation de l’invention et de lames d’occultation 11a spécifiquement configurées pour coopérer avec la lame de ventilation 12 située au-dessous dans le tablier 10. Notons que, sur la , sont illustrés les rails de coulissement 3 prévus pour guider les déplacements verticaux du volet roulant 1. À cette fin, les rails de coulissement 3 sont de préférence destinés à être fixés de part et d’autre de la menuiserie. Des lames de tablier 10 de volet roulant 1 destiné à coulisser dans de tels rails 3 peuvent être appelées des lames à galandage.

Plus particulièrement, la coopération entre chaque lame de ventilation 12 selon le premier mode de réalisation de l’invention et la lame d’occultation 11a située au-dessus dans le tablier 10 est illustrée par les figures 6 à 9.

La est notamment une vue en perspective d’une partie de la zone de ventilation 100 illustrée sur les figures 4 et 5, sans représentation des rails de coulissement 3 du volet roulant 1 de sorte à illustrer la coopération susmentionnée. La illustre plus particulièrement la position relative des lames d’une paire de lames comprenant une lame de ventilation 12 selon le premier mode de réalisation de l’invention et une lame d’occultation 11a située au-dessus dans le tablier 10, lorsque le tablier 10 est en position de ventilation.

En référence aux figures 7 à 9, on observe notamment que la glissière 121 de chaque lame de ventilation 12 selon le premier mode de réalisation de l’invention est de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure 112a de la lame d’occultation 11a.

Comme particulièrement illustré sur la , la glissière 121 de chaque lame de ventilation 12 selon le premier mode de réalisation de l’invention comprend au moins une ouverture de ventilation 1211. Cette dernière s’étend de préférence sur une majeure partie de la surface totale de la glissière 121 de sorte à maximiser le potentiel de ventilation. Plus particulièrement, il est prévu une pluralité d’ouvertures de ventilation 1211 réparties le long de la surface de la glissière 121 et séparées deux à deux d’une partie de glissière 1212 assurant le maintien mécanique de la glissière 121 au moins sous son propre poids.

D’un autre côté, et comme particulièrement illustré sur la , la rainure 112a de chaque lame d’occultation 11a s’étend de préférence dans toute sa partie de corps 113a, de sorte à ne former qu’un avec cette dernière.

Ainsi, dès lors que, comme illustré sur la , la rainure 112a de chaque lame d’occultation 11a s’étend sur une hauteur sensiblement égale à la hauteur sur laquelle s’étend la glissière 121 de la lame de ventilation 12 située au-dessous dans le tablier 10, ladite glissière 121 est au moins partiellement escamotable dans ladite rainure 112a.

De préférence, la hauteur sur laquelle s’étend la glissière 121 de la lame de ventilation 12 est sensiblement égale au pas P du tablier 10. De la sorte, un tablier 10 en position de ventilation et comprenant au moins deux, de préférence trois, lames de ventilation 12, comme illustré sur la , constitue une première zone de ventilation 100 offrant une ventilation naturelle satisfaisante de l’espace intérieur délimité par le tablier 10.

De la façon illustrée pour le principe sur la , un tel tablier 10 peut le cas échéant comprendre au moins deux, de préférence trois, lames de ventilation 12 supplémentaires pour constituer une seconde zone de ventilation 200 située en partie basse du tablier 10 lorsque ce dernier est déployé.

Selon une caractéristique additionnelle, chaque lame d’occultation 11a spécifiquement configurée pour coopérer avec une lame de ventilation 12 selon le premier mode de réalisation de l’invention comprend en outre au moins une barrette 114a à base d’un matériau antifriction, tel que le polytétrafluoroéthylène (PTFE), agencée de sorte à limiter les frottements subis par la glissière 121 lors de son escamotage ou inversement lorsque les lames viennent à tirer l’une sur l’autre depuis une position escamotée. Plus particulièrement, deux barrettes 114a sont prévues qui sont situées de part et d’autre d’une extrémité basse de la rainure 112a de chaque lame d’occultation 11a.

Le deuxième mode de réalisation de l’invention est décrit ci-dessous en référence aux figures 10 à 14.

Sur la , et sur la qui n’est autre qu’un agrandissement sur la zone B illustrée en , est illustré, par une vue en perspective, la situation qu’illustre pour le principe la . On n’y observe, au-dessus d’une pluralité de lames d’occultation 11 classiques et en dessous d’au moins une lame d’occultation 11 classique, une pluralité de lames de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention. Notons que, sur la , est également représenté un caisson 4 comprenant l’enrouleur, manuel ou motorisé, autour duquel le tablier 10 peut être enroulé.

Une vue en perspective d’une lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention est illustrée sur la .

Comme particulièrement illustré sur cette figure, la glissière 131 de chaque lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention comprend au moins une ouverture de ventilation 1311. Cette dernière s’étend de préférence sur une majeure partie de la surface totale de la glissière 131 de sorte à maximiser le potentiel de ventilation. Plus particulièrement, la glissière 131 comprend une pluralité d’ouvertures de ventilation 1311 réparties le long de la surface de la glissière 131 et séparées deux à deux d’une partie de glissière 1312 assurant le maintien de cette dernière.

On n’y observe que la glissière 131 de chaque lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention est de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure 112, 132 de l’une quelconque parmi une autre lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention et une lame de ventilation 11 classique, celle-ci étant située au-dessus dans le tablier 10.

Le profilé d’au moins une lame de ventilation 13 peut comprendre en outre une partie de corps 133 s’étendant, depuis sa glissière 131 jusqu’à former au moins une partie de sa rainure 132. La partie de corps 133 de chaque lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention présente une hauteur au moins deux fois, de préférence au moins trois fois, inférieure au pas P du tablier 10, tandis que la glissière 131 de chaque lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention présente une hauteur sensiblement égale à la hauteur de la glissière 111 d’une lame d’occultation 11 classique, de sorte que, par construction, cette glissière puisse coopérer avec la rainure 112, 132 de la lame située au-dessus dans le tablier 10, comme précédemment introduit.

On remarque en outre, et cela est particulièrement bien illustré sur la , que chaque ouverture de ventilation 1311 pratiquée dans la glissière 131 de chaque lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention présente une surface au moins deux fois, de préférence au moins trois fois, supérieure à chaque ouverture de ventilation 1111 d’une lame d’occultation 11 classique. Cette différence, combinée au fait que la partie de corps 133 de chaque lame de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention est réduite relativement à la partie de corps 113 de lames d’occultation 11 classique, permet d’atteindre un potentiel de ventilation considérablement accru en juxtaposant deux ou trois lames de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention relativement à une unique lame d’occultation 11 classique, pour une hauteur totale comparable.

Ainsi, dès lors que le tablier 10 comprend au moins dix, de préférence environ vingt, lames de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention pour constituer la première zone de ventilation 100 située en partie haute du tablier 10 lorsque ce dernier est déployé, un potentiel de ventilation maximisé est obtenu par création d’une cellule de convection de la façon précédemment détaillée.

Un tel tablier 10 peut le cas échéant comprendre en outre, de la façon illustrée pour le principe sur la , au moins dix, de préférence environ vingt, lames de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention situées dans le tablier 10 de sorte à constituer la seconde zone de ventilation 200.

Ce deuxième mode de réalisation consiste donc à créer, au moins en partie haute du tablier 10, une zone 100 avec des lames 13 dédiées à la ventilation. Ces lames 13 ont une faible hauteur et sont dotées de larges lumières pour laisser passer l’air. Il est possible d’en superposer un nombre permettant d’avoir une surface de passage d’air équivalente à celle qu’offre le premier mode de réalisation décrits ci-dessus.

L’avantage de ce deuxième mode de réalisation sur le premier est qu’il ne nécessite pas de fabriquer des lames spécifiques autres que les lames de ventilation 13 selon le deuxième mode de réalisation elles-mêmes. Autrement dit, ces dernières sont pleinement compatibles avec les lames d’occultation 11 classiques.

Le troisième mode de réalisation de l’invention est décrit ci-dessous en référence aux figures 14 à 18.

Dans ce mode de réalisation, ladite au moins une lame de ventilation 14 ne se présente pas sous la forme d’un profilé comme dans les deux modes de réalisation précédents. Pour autant, sa fabrication et son intégration dans des tabliers de volets roulants existants, comprenant une pluralité de lames d’occultation 11 classiques telles qu’illustrées sur la n’en sont pas moins aisées, comme cela apparaîtra clairement par la suite.

Comme illustré sur la , chaque lame de ventilation 14 selon le troisième mode de réalisation de l’invention comprend, voire est constituée de, au moins deux, de préférence au moins trois, suspentes 141. Chaque suspente 141 est configurée pour retenir, par effet de traction, une lame d’occultation 11b, située au-dessus de la lame de ventilation 14 dans le tablier 10 est configurée spécifiquement à cette fin.

Chaque lame d’occultation 11b spécifiquement configurée pour coopérer avec de ventilation 14 selon le troisième mode de réalisation de l’invention est un profilé en tout point conforme au profilé que constitue chaque lame d’occultation 11 classique, à la seule différence qu’elle est configurée pour ne pas mettre en prise la rainure 112 d’une lame d’occultation 11 classique située au-dessus dans le tablier 10. De la sorte, il est permis à ces lames 11 et 11b de s’écarter l’une de l’autre jusqu’à mise en traction desdites suspentes 141 de la lame de ventilation 14. Cette configuration spécifique peut être aisément obtenue à partir d’une lame d’occultation 11 classique, par exemple en supprimant le crochet que forme la glissière 111 de la lame d’occultation 11 classique, ce crochet constituant le moyen de mise en prise de la lame d’occultation 11 classique avec une lame située au-dessus dans le tablier 10. Une telle configuration spécifique peut donc consister en un profilé tel qu’illustré sur la , à comparer avec le profilé d’une lame d’occultation 11 classique tel qu’illustré sur la .

Chaque suspente 141 présente de préférence une longueur supérieure au pas P du tablier 10, de préférence au moins deux fois supérieure au pas P du tablier 10, et encore plus préférentiellement sensiblement égale à trois fois le pas P du tablier 10. L’on s’assure ainsi de créer une première zone de ventilation 100, et le cas échéant une seconde zone de ventilation 200, offrant un potentiel de ventilation suffisant pour créer une cellule de convection telle que susmentionnée.

Plus particulièrement, chaque suspente 141 peut comprendre une sangle extensible. Lorsqu’elle est extensible, la sangle que comprend la suspente 141 est de préférence constituée à base d’un matériau élastique et comprend par exemple au moins un filin en polyuréthane ou en polyester. À titre d’illustration non limitative, une telle sangle est par exemple connue pour être utilisée comme laisse de piolet d’escalade disponible dans le commerce.

En combinaison ou en alternative à des butées de retenue 142 fixées de la façon illustrée sur la aux extrémités de chaque suspente 141, un enrouleur de sangle par suspente 141 peut être agencé dans la lame d’occultation 11 située au-dessus de la lame de ventilation 14 dans le tablier 10, par exemple dans la partie de corps 113 de la lame d’occultation 11, pour assurer l’enroulement de la sangle, extensible non, que comprend la suspente 141.

En outre, afin de guider la fin de course de la glissière 111b de la lame d’occultation 11b spécifiquement configurée pour coopérer avec la lame de ventilation 14 selon le troisième mode de réalisation de l’invention, et s’assurer de son escamotage, la glissière 111b peut comprendre, de la façon illustrée sur la , un aimant d’une première polarité (positive dans l’exemple illustré sur la ), et la rainure 112 de la lame d’occultation 11 située au-dessus dans le tablier 10 peut comprendre un aimant d’une deuxième polarité opposée à la première (négative dans l’exemple illustré sur la ).

Ce troisième mode de réalisation consiste donc à créer le passage d’air en partie haute, et le cas échéant en partie basse, via un système de suspentes 141. Lorsque le tablier 10 est position de ventilation, le poids des lames tend à créer la première zone de ventilation 100, et le cas échéant la seconde zone de ventilation 200. Lorsque l’on souhaite fermer complètement le volet 1, il suffit d’abaisser le volet 1 jusqu’à ce que, par réaction, les lames s’escamotent entre elles. Un système d’aimants dans les lames en contact avec les suspentes 141 permet d’aider leur guidage, afin d’éviter tout chevauchement de lames.

L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s’étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.

Par exemple, il est tout à fait envisageable que la glissière 121 de chaque lame de ventilation 12 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention soit légèrement plus haute que la glissière 111 d’une lame de ventilation 11 classique, pour permettre d’y placer des ouvertures 1311 plus importantes. Toutefois, on aboutirait ainsi à un mode hybride entre les premiers et deuxièmes modes de réalisation décrits ci-dessus, qui conduira potentiellement à la nécessité d’adapter spécifiquement la rainure de la lame d’occultation située au-dessus de la plus haute lame de ventilation 12 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention.

Par ailleurs, de nombreuses cinématiques sont envisageables. Notons en particulier qu’il serait avantageux de prévoir un mode de fonctionnement dans lequel les moyens de commande du moteur de l’enrouleur du tablier amèneraient de façon aisément contrôlée, voire automatisée, le tablier 10 en position de ventilation. Un bouton de commande serait par exemple dédié à cela. Partant de cette configuration, il serait encore avantageux de pouvoir, via les moyens de commande, amener de façon aisément contrôlée, voire automatisée, le tablier en position d’occultation, de façon très progressive, couvrant par exemple une période de quelques heures, notamment pour parvenir en position d’occultation peu avant la levée du jour.

En outre, si les différents modes de réalisation illustrés sur les dessins annexés présentent des lames structurées de la même façon sur toute leur longueur, il peut ne pas en être ainsi. Considérons notamment le cas d’une menuiserie prenant la forme d’une porte fenêtre coulissante devant une partie de fenêtre fixe, par exemple située à droite de la fenêtre coulissante lorsque cette dernière est fermée. Dans ce cas, il est envisagé que le tablier 10 soit configuré pour ne présenter une première zone de ventilation 100, et le cas échéant une seconde zone de ventilation 200, que devant la partie gauche de la porte fenêtre. Plus particulièrement, les parties de lames y compris de ventilation 12, 13 selon les premier et deuxième modes de réalisation de l’invention qui sont situées à droite de la porte coulissante, en vis-à-vis de la partie fixe de la porte fenêtre, peuvent dès lors être exemptes d’ouvertures de ventilation 1211, 1311. La lame de ventilation 14 selon le troisième mode de réalisation de l’invention peut dans le même cas ne s’étendre que sur la partie gauche du tablier 10, la partie droite étant par exemple réalisée par une portion de lame d’occultation 11 classique.

Claims

Tablier (10) de volet roulant (1) pour menuiserie comprenant une pluralité de lames d’occultation (11, 11a, 11b) et au moins une lame de ventilation (12, 13, 14) formant une première zone de ventilation (100), les lames (11, 11a, 11b, 12, 13, 14) étant juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles de sorte que ladite première zone de ventilation (100) se situe uniquement en partie haute du tablier (10) lorsque ce dernier est déployé.
Tablier (10) selon la revendication précédente, comprenant en outre au moins une lame de ventilation (12, 13, 14) formant une seconde zone de ventilation (200) et juxtaposée et reliée mécaniquement à au moins une autre lame du tablier (10) de sorte que la seconde zone de ventilation (200) se situe uniquement en partie basse du tablier (10) lorsque ce dernier est déployé.
Tablier (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, monté mobile entre au moins trois positions :
une première position dite d’ouverture dans laquelle le tablier (10) est totalement enroulé,

une deuxième position dite de ventilation dans laquelle le tablier (10) est déployé au moins jusqu’à exposer la première zone de ventilation (100) et au plus jusqu’à toucher une surface (2) de la menuiserie sur laquelle le tablier (10) est destiné à appuyer lorsqu’il est totalement déployé, et

une troisième position dite d’occultation dans laquelle le tablier (10) est déployé au moins jusqu’à escamotage de chaque lame de ventilation (12, 13, 14).
Tablier (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les lames d’occultation (11, 11a, 11b) sont totalement opaques.
Tablier (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque lame (11, 11a, 12, 13) est un profilé comprenant une glissière (111, 111a, 121, 131) constituant un bord supérieur du profilé et une rainure (112, 112a, 122, 132, 142) constituant un bord inférieur du profilé, la glissière (111, 111a, 121, 131) de chaque lame (11, 11a, 12, 13) étant de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure (112, 112a, 122, 132) d’une lame (11, 11a, 12, 13) située au-dessus dans le tablier (10) de sorte à :
s’emboîter l’une dans l’autre lorsque les deux lames sont pressées l’une contre l’autre, et

rester en prise l’une avec l’autre, avec un jeu permettant l’enroulement du tablier (10) sur lui-même, lorsque l’une des deux lames tire l’autre, et
dans lequel le profilé de chaque lame d’occultation (11, 11a) :
comprend en outre une partie de corps (113, 113a) s’étendant, depuis sa glissière (111, 111a) jusqu’à former au moins une partie de sa rainure (112, 112a), et

présente une hauteur égale à la somme de la hauteur de sa glissière et d’un pas (P) du tablier (10).
Tablier (10) selon la revendication 5, dans lequel la glissière (121) de chaque lame de ventilation (12) s’étend sur une hauteur sensiblement égale au pas (P) du tablier (10) et comprend au moins une ouverture de ventilation (1211).
Tablier (10) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, comprenant, pour chaque lame de ventilation (12), une lame d’occultation (11a) spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite lame de ventilation (12), la rainure (112a) de chaque lame d’occultation (11a) s’étendant sur une hauteur sensiblement égale au pas (P) du tablier (10), de sorte à permettre l’escamotage de la glissière (121) de la lame de ventilation (12) située au-dessous dans le tablier (10).
Tablier (10) selon la revendications précédente, comprenant au moins deux, de préférence trois, lames de ventilation (12) et autant de lames d’occultation (11a) spécifiquement configurées pour coopérer avec lesdites lames de ventilation (12) pour constituer ladite première zone de ventilation (100) située uniquement en partie haute du tablier (10) et comprenant, le cas échéant, au moins deux, de préférence trois, lames de ventilation (12) supplémentaires et autant de lames d’occultation (11a) spécifiquement configurées pour coopérer avec lesdites lames de ventilation (12) supplémentaires pour constituer une seconde zone de ventilation (200) située uniquement en partie basse du tablier (10) lorsque ce dernier est déployé.
Tablier (10) selon la revendication 5, dans lequel le profilé d’au moins une lame de ventilation (13) comprend en outre une partie de corps (133) s’étendant, depuis sa glissière (131) jusqu’à former au moins une partie de sa rainure (132), ladite partie de corps (133) présentant une hauteur au moins deux fois inférieure au pas (P) du tablier (10) et ladite glissière (131) comprend au moins une ouverture de ventilation (1311).
Tablier (10) selon la revendication précédente, comprenant au moins dix, de préférence environ vingt, lames de ventilation (13) juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles pour constituer la première zone de ventilation (100) située uniquement en partie haute du tablier (10) et comprenant, le cas échéant, au moins dix lames de ventilation (13) supplémentaires juxtaposées et reliées mécaniquement entre elles pour constituer une seconde zone de ventilation (200) située uniquement en partie basse du tablier (10) lorsque ce dernier est déployé.
Tablier (10) selon l’une quelconque des revendications 6 à 10, dans lequel ladite au moins une ouverture de ventilation (1211, 1311) s’étend sur une majeure partie de la surface totale de la glissière (121, 131) de sorte à maximiser le potentiel de ventilation.
Tablier (10) selon l’une quelconque des revendications 6 à 11, dans lequel ladite au moins une ouverture de ventilation (1211, 1311) comprend une pluralité d’ouvertures de ventilation (1211, 1311) réparties le long de la surface de la glissière (121, 131) et séparées deux à deux d’une partie de glissière (1212, 1312) assurant le maintien de cette dernière.
Tablier (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel ladite au moins une lame de ventilation (14) comprend au moins deux, de préférence au moins trois, suspentes (141), chaque suspente étant configurée pour retenir, par effet de traction, la lame d’occultation (11b) située au-dessus de la lame de ventilation (14) dans le tablier (10).
Tablier (10) selon la revendication précédente, dans lequel chaque lame d’occultation (11, 11b) est un profilé comprenant une glissière (111, 111b) constituant un bord supérieur du profilé et une rainure (112, 112b) constituant un bord inférieur du profilé, la glissière (111, 111b) de chaque lame d’occultation (11, 11b) étant de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure (112, 112b) d’une lame d’occultation (11, 11b) située au-dessus dans le tablier (10) de sorte à s’emboîter l’une dans l’autre lorsque les deux lames d’occultation sont pressées l’une contre l’autre,
dans lequel le profilé de chaque lame d’occultation (11, 11b) :
comprend en outre une partie de corps (113, 113b) s’étendant, depuis sa glissière (111, 111b) jusqu’à former au moins une partie de sa rainure (112, 112b), et

présente une hauteur égale à la somme de la hauteur de sa glissière et d’un pas (P) du tablier (10), et
dans lequel, à l’exception d’au moins une lame d’occultation (11b) spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite au moins une lame de ventilation (14), la glissière (111) de chaque lame d’occultation (11) est de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec la rainure (112, 112b) d’une lame d’occultation (11, 11b) située au-dessus dans le tablier (10) de sorte à rester en prise l’une avec l’autre, avec un jeu permettant l’enroulement du tablier (10) sur lui-même, lorsque l’une des deux lames d’occultation tire l’autre,
la glissière (111b) de ladite au moins une lame d’occultation (11b) spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite au moins une lame de ventilation (14) étant configurée pour ne pas mettre en prise la rainure (112) d’une lame d’occultation (11) située au-dessus dans le tablier (10), de sorte à leur permettre de s’écarter l’une de l’autre jusqu’à mise en traction desdites suspentes (141) de la lame de ventilation (14).
Tablier (10) selon la revendication précédente, dans lequel la glissière (111b) de ladite au moins une lame d’occultation (11b) spécifiquement configurée pour coopérer avec ladite au moins une lame de ventilation (14) comprend un aimant d’une première polarité et la rainure (112) de la lame d’occultation (11) située au-dessus dans le tablier (10) comprend un aimant d’une deuxième polarité opposée à la première.
Tablier (10) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel chaque suspente présente une longueur supérieure au pas (P) du tablier (10), de préférence au moins deux fois supérieure au pas (P) du tablier (10), et encore plus préférentiellement sensiblement égale à trois fois le pas (P) du tablier (10).
Tablier (10) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel chaque suspente comprend une sangle extensible, et le cas échéant un enrouleur de sangle agencé dans la lame d’occultation (11) située au-dessus de la lame de ventilation (14) dans le tablier (10).