FR3117877A1 - Appareil de traitement de l’air a ventilation assistee individuellement portable et ajustable en hauteur - Google Patents

Abstract

Appareil de traitement de l’air à ventilation assistée individuellement portable et ajustable en hauteur.Appareil (1) de traitement de l’air à ventilation assistée, individuellement portable, comprenant un corps principal (6) au moins partiellement annulaire sur lequel est disposé au moins une entrée d’air (2), au moins un ventilateur (3), au moins une sortie d’air (4) configurée pour souffler un flux (F) d’air généré par le ventilateur (3) en direction d’au moins un utilisateur ; et un dispositif d’ajustement (5) de la hauteur pour permettre au corps principal (6) d’évoluer entre une position relative haute et une position relative basse ; caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) est un levier conçu et configuré pour pivoter. Appareils de traitement de l’air.Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

APPAREIL DE TRAITEMENT DE L’AIR A VENTILATION ASSISTEE INDIVIDUELLEMENT PORTABLE ET AJUSTABLE EN HAUTEUR

Le domaine technique de l'invention se rapporte aux appareils de traitement de l’air, qui assurent une protection de la qualité de vie d’un utilisateur. Actuellement, deux catégories d'appareils peuvent être distinguées : les appareils filtrants et les appareils isolants. Les appareils filtrants épurent l'air ambiant par l'intermédiaire d'un filtre alors que les appareils isolants sont alimentés en air ou en oxygène depuis une source non contaminée.

La présente invention se rapporte principalement au domaine des appareils filtrant, c’est-à-dire qui filtrent et diffusent de l’air filtrée et épurée.

L’invention concerne un appareil de traitement de l’air ambiant individuellement portable et à ventilation assistée, ainsi qu’un procédé de fonctionnement d'un tel appareil respiratoire.

Il est connu des appareils filtrants qui procèdent par épuration de l'air ambiant contaminé par l'intermédiaire d'un filtre. Ces appareils sont généralement composés d'une pièce faciale enveloppant de manière plus ou moins large les voies respiratoires (nez et bouche) et équipée d'un filtre adapté.

Les appareils filtrants l’air servent à protéger les personnes de l’inhalation des polluants respiratoires, des particules fines et autres matières. Ces appareils peuvent être filtrants contre des poussières et des aérosols, contre des gaz et des vapeurs ou contre ces différents types de polluants réunis.

Les appareils filtrants sont notamment utilisés pour la protection individuelle des personnes comme par exemple dans la protection sur les lieux de travail (chantiers), dans le domaine de la santé, dans le sauvetage d'urgence (pompiers), et plus généralement là où les utilisateurs sont exposés à des composés toxiques ou des aérosols (substances chimiques, microorganismes, poussières etc.) et prennent le risque de les respirer. Ces appareils filtrants sont de plus en plus utilisés dans le domaine de la protection individuelle civile notamment par des usagers dans leur vie courante et dans leurs déplacements quotidiens, en raison de la pollution atmosphérique des zones urbaines et des pandémies.

Un appareil filtrant est dit « à ventilation libre » lorsque le passage de l'air au travers du filtre est assuré uniquement du fait des échanges respiratoires du porteur de l'appareil, et dit « à ventilation assistée » lorsque le passage de l'air est assuré au moyen d'un ventilateur motorisé, qui peut être par exemple porté à la ceinture. Il est aussi utilisé comme terminologie appareil passif et appareil actif, pour distinguer respectivement ces 2 types d’appareils filtrants.

Les appareils filtrants « à ventilation libre » ou appareils passifs connus peuvent être de 2 types : demi-masque ou masque complet. Un demi-masque entoure la bouche et le nez du porteur, et n'a pas de fenêtre de visualisation, la partie oculaire étant omise. Généralement le demi-masque comprend une pièce faciale elle-même filtrante dans la plus grande partie de sa surface. Dans ce cas, on parle alors de pièce faciale filtrante ou masques faciaux filtrants. Quant aux masques complets, ils entourent le nez, la bouche, le menton, les yeux du porteur. Les demi-masques ou masques complets font partis des masques filtrants.

Cependant, ces appareils passifs, masques filtrants, sont placés directement en contact avec le visage de l’individu, de sorte que l’air expiré chargé en dioxyde de carbone demeure dans l’espace confiné défini par le masque, engendrant une augmentation de la concentration en dioxyde de carbone dans le volume mort.

De plus l’inconvénient de ces masques filtrants est qu’ils couvrent en partie ou en totalité le visage, et sont donc gênants pour les porteurs qui les utilisent. En effet, avec le port de ces masques, le visage est en partie caché ce qui est perturbant pour les systèmes électroniques de reconnaissance faciale qui ne reconnaissent alors plus leur sujet, tels que ceux mis en place sur les téléphones.

Un autre inconvénient de ces masques filtrants portés sur le visage est qu’il gêne la communication orale. En effet, la lecture sur les lèvres pour les malentendants ou les enfants est gênée par ces masques qui se portent directement sur le visage.

Un autre inconvénient de ces masques filtrants portés sur le visage est qu’ils gênent le port de lunettes ou l’utilisation de maquillage appliqué sur la peau du visage. De plus, dans certain cas, il peut se produire des allergies cutanées au tissu filtrant, ou des douleurs liées à son port.

Un autre inconvénient de ces masques filtrants portés sur le visage est qu’ils peuvent causer des sensations d’inconfort comme l’augmentation de la température sous le masque, l’accumulation de condensation, l’augmentation de l’humidité à l’intérieur du masque, provoquer une vision obstruée, une irritation cutanée, et pourraient affecter des paramètres physiologiques comme l’augmentation de la fréquence respiratoire et/ou de la fréquence cardiaque. De plus cette sensation d’inconfort peut causer des désagréments, comme une sensation d’oppression ou de la buée sur des lunettes.

Un autre inconvénient de ces masques filtrants et passifs est qu’il faut en permanence palier la perte de charge due notamment à la présence d’un filtre en regard des voies respiratoires ou à proximité qui obstrue le passage de l’air. Aussi l’utilisateur est obligé de forcer sa respiration, ce qui induit une fatigue du porteur.

Il existe également des appareils filtrants « à ventilation assistée » ou appareils actifs dont la circulation d’un flux d’air est assurée au moyen d'un ventilateur motorisé. Ces appareils libèrent le visage, et sont portés par un individu sur lui-même ou intégré dans ses vêtements.

Cependant, l’inconvénient de ces appareils actifs est ne pas diriger l’air correctement vers le nez et la bouche de l’utilisateur. En effet ces appareils ayant pour caractéristique de libérer le visage, le diffuseur d'air n'est pas correctement placé en face des voies respiratoires et l'air est mal dirigé vers ces voies. Ces appareils actifs perdent donc en efficacité puisque l'utilisateur respire beaucoup d'air ambiant non filtré, mélangé à de l'air filtré.

De plus ces appareils sont bien souvent fixés à la tête, via les oreilles ou par des sangles ce qui alourdit le poids porté par la tête générant des pathologies des cervicales, mais aussi gênant le port de lunettes ou de casquettes, ou parfois gênant l’utilisation d’un téléphone mobile.

De plus ces appareils sont souvent volumineux et prennent beaucoup de place dans un sac à main ou un sac à dos, empêchant de les emmener partout avec soi.

Il est à noter également que ces appareils connus sont souvent peu ajustables à l’hétérogénéité des morphologies des utilisateurs.

Il existe donc un besoin de fournir un appareil surmontant les inconvénients précédemment exposés.

Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients cités ci-dessus en proposant un appareil de traitement de l'air à ventilation assistée, individuellement portable avec une ergonomie d’usage améliorée et ajustable à l’hétérogénéité des morphologies des utilisateurs. Par l’expression « individuellement portable », il faut comprendre au sens de l’invention que l’appareil est conçu pour être porté par l’utilisateur au cours de son usage, sur son corps laissant ses mains libres, et accompagne l’utilisateur dans ses mouvements.

Le problème technique est donc de proposer un appareil de traitement de l’air, ergonomique, ajustable, individuellement portable ayant un haut niveau d’efficacité, sans contact avec le visage, propulsant de l’air traité à un individu grâce à une ventilation assistée et laissant ses mains libres.

Avantages

L'appareil selon l’invention présente l’avantage de mieux s'adapter à la morphologie du porteur et permet également une mise en place aisée.

Un autre avantage de l'appareil selon l'invention est de proposer à l’utilisateur d’inhaler un air plus ou moins traité en permettant un réglage en hauteur de la sortie d’air en la positionnant en regard des voies respiratoires. Un utilisateur peut régler la hauteur de la sortie d’air et peut donc rapprocher ou éloigner la sortie d’air pour faire varier la quantité d’air traité inhalé en provenance de l’appareil. Ainsi l’air traité sortant de la sortie d’air est plus ou moins mélangé avec l’air ambiant environnant la tête de l’utilisateur. L’utilisateur peut ainsi choisir de concentrer plus ou moins l’air qu’il respire à partir d’air filtré issu du flux d’air de l’appareil.

Un autre avantage de l’appareil selon l’invention est de permettre à l’utilisateur de choisir d’orienter la sortie d’air soit vers le nez et la bouche, soit seulement vers la bouche sans le nez, soit vers le nez sans la bouche, soit aucun de la bouche et du nez.

Un autre avantage de l’appareil selon l’invention est de permettre à l’utilisateur de choisir d’orienter la sortie d’air vers n’importe quelle partie de son corps : la poitrine, le cou, la nuque par exemple pour réchauffer la nuque.

L’appareil selon l’invention présente l’avantage de proposer un réglage en hauteur de la sortie d’air. Le porteur peut, d'une seule main, abaisser la sortie d’air pour améliorer son confort d’usage, faciliter sa communication avec son entourage en dégageant son visage, par exemple pour téléphoner.

Un autre avantage de l’invention est que l’appareil selon l’invention peut s’ajuster à la morphologie de l’utilisateur, et un même modèle peut s’adapter à toute une famille, adultes et enfants.

Un autre avantage de l’invention est que l’appareil ne touche pas le visage et donc celui-ci est libéré. Ceci est avantageux pour les systèmes de reconnaissance faciale. En effet l'appareil ne gêne pas la reconnaissance du visage par les systèmes électroniques tels les smartphones.

Un autre avantage de l’invention est que contrairement aux masques filtrants classiques, il n'y a aucun contact avec le visage et donc un utilisateur pourra se maquiller, sans que le maquillage ne soit effacé ou perturbé par l'appareil.

Un autre avantage de l’invention est que le port des lunettes de vue ou de soleil ne sera pas gêné par l'appareil, puisque l'appareil n'est jamais en contact avec le visage.

Un autre avantage de l'appareil selon l'invention est que, en libérant le visage, l’élocution orale est facilitée ainsi que la diffusion des sons. Les utilisateurs sont facilement audibles par leur entourage.

Un autre avantage de l'appareil selon l'invention est que les mouvements de la tête ne sont pas gênés par le port de l'appareil puisque l’appareil ne touche pas la tête.

Un autre avantage de l'appareil selon l'invention est qu’en évitant que l'appareil ne touche le visage, le risque d'allergie, de dessèchement de la peau et de réactions cutanées est moindre.

Un autre avantage de l'appareil selon l'invention est qu’il n’y a pas de perte de charge ressentie par l’utilisateur puisqu’il s’agit d’un appareil actif à ventilation assistée. Ainsi les pertes de charge sont contrées évitant ainsi les maux de tête dus à l’inhalation excessif de CO2. Aussi l’utilisateur n’est pas obligé de forcer sa respiration, il lui suffit de respirer normalement, et à son rythme.

Un autre avantage de l’appareil selon l'invention est qu’il est réutilisable, contrairement aux masques filtrants, et éventuellement lavable selon les variantes, il présente ainsi un long cycle de vie.

L’invention a pour objet un appareil de traitement de l’air à ventilation assistée, individuellement portable, comprenant
- un corps principal au moins partiellement annulaire, sur lequel est disposé au moins une entrée d’air, au moins un ventilateur, au moins une sortie d’air configurée pour souffler un flux (F) d’air généré par le ventilateur (3) en direction d’au moins un utilisateur ; et
- un dispositif d’ajustement de la hauteur pour permettre au corps principal d’évoluer entre une position relative haute et une position relative basse ;
caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement est un levier conçu et configuré pour pivoter.

L’appareil selon l'invention présente l’avantage de procurer une très bonne ergonomie d’utilisation. En effet la forme au moins partiellement annulaire du corps principal permet une facilité de mise en place de l'appareil par son utilisateur sur ses épaules. Cette mise en place peut d'ailleurs se faire en écartant légèrement le ou les parties arrière de l’appareil et en le passant autour de la tête ou autour du cou de l’utilisateur. L’appareil ainsi écarté est de préférence présenté face au visage de l’utilisateur et glissé de part et d’autre de son cou. L’appareil selon l'invention présente l’avantage d’être individuellement portable, c’est-à-dire que l’appareil est porté par l’utilisateur au cours de son usage, directement sur ses épaules, laissant ses mains libres. Ainsi l’appareil selon l’invention permet d’accompagner les mouvements du corps, dont la tête, de l’utilisateur, sans les gêner ou les entraver.

Un autre avantage est que la mise en place de l’appareil sur le corps de l’utilisateur ne nécessite pas un ajustement précis mais seulement de vérifier que la sortie d’air est bien disposée face au visage du porteur.

Un autre avantage de l'appareil de traitement de l’air selon l'invention est que le dispositif d’ajustement de la hauteur est intégré dans l’appareil pour simplifier son usage et offrir plus de fonctionnalités à l’utilisateur.

Un autre avantage de l'appareil de traitement de l’air selon l'invention est qu’un utilisateur peut manipuler avec une force modérée le dispositif d’ajustement de la hauteur qui est configuré tel un bras de levier démultipliant cette force. Le dispositif d’ajustement de la hauteur peut pivoter à partir d’un point d’appui ce qui permet à un utilisateur d’un simple geste de réhausser ou d’éloigner la sortie d’air de son visage. Ainsi si un utilisateur veut en quelques secondes dégager son visage, il lui suffit d’actionner le dispositif d’ajustement pour abaisser la sortie d’air. Par exemple s’il reçoit un appel téléphonique ou s’il veut porter à sa bouche un aliment ou une boisson, il peut rapprocher ou éloigner la sortie d’air de son visage, et cela autant de fois qu’il le souhaite, à une ou deux mains.

L'appareil peut en outre présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, celui-ci comprend plusieurs parties dont une partie avant et une partie arrière. La partie avant comprend la sortir d’air et se dispose de préférence en regard des voies respiratoires de l’utilisateur, et la partie arrière se dispose de préférence aux environs de la nuque de l’utilisateur, laquelle est avantageusement conçu et configuré pour maintenir le corps principal de l’appareil en place par rapport au corps de l’utilisateur. Reliée à la partie avant, la partie arrière est donc avantageusement destiné à assurer, ou à tout le moins à contribuer à assurer, un maintien en place du corps principal par rapport au corps de l’utilisateur. De préférence, les parties avant et arrière du corps principal sont toutes deux sensiblement rigides, dépourvus de flexibilité propre.

Dans la suite de la description, la partie avant est également nommée élément avant et la partie arrière est également nommé élément arrière.

L’appareil selon l’invention permet la circulation d’un flux d’air (F). Préférentiellement, l’air entre dans l’appareil par l’entrée d’air située sur l’avant de l’appareil, puis circule jusqu’à la sortie d’air par l’action du ventilateur qui souffle l’air, qui est situé également sur l’élément avant. Le flux d’air F est déplacé dans l’élément avant et sort de l’appareil par la sortie d’air sous forme d’un flux d’air central traité et de préférence purifié. Ce flux central est localisé en regard et au plus proche des voies respiratoires de l’utilisateur portant l’appareil. Ces éléments structuraux permettent d’assurer une protection efficace contre les turbulences provenant de l’air ambiant et contre divers polluants présents dans l’air ambiant et pollué.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, celui-ci comprend deux éléments arrière.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le dispositif d’ajustement de la hauteur permet de déplacer la sortie d’air jusqu’au niveau des voies respiratoires de l’utilisateur, en particulier d’ajuster la hauteur de la sortie d’air. Ainsi l'appareil de traitement de l’air selon l'invention peut mieux s'adapter à la morphologie du porteur en orientant la sortie d’air au plus près des voies respiratoires de l’utilisateur, ou au contraire en lui permettant d’éloigner la sortie d’air selon ses besoins, et inversement, au cours de l’utilisation de l’appareil. L’utilisateur peut répéter ces gestes d’ajustement à volonté, autant de fois qu’il le souhaite, sans limitation dans l’usage.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le dispositif d’ajustement de la hauteur est disposé sous le corps principal de l’appareil, de préférence en direction du torse du porteur de l’appareil. Ainsi avec cette configuration, le dispositif d’ajustement de la hauteur est disposé sous le centre de gravité de l’appareil permettant de mieux le rehausser et de l’amener vers les voies respiratoires de l’utilisateur.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le dispositif d’ajustement de la hauteur est un levier incluant
- des moyens d’articulation pour permettre de faire passer la sortie d’air d’une position haute à une position basse, et inversement ; et
- un système d’appui pour appuyer l’appareil sur le corps de l’utilisateur.

Ainsi le système d’appui est conçu et configuré pour permettre une reprise des efforts d’appui sur le corps de l’utilisateur. Le système d’appui est de préférence disposé sous le corps principal de l’appareil.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, les moyens d’articulation du dispositif d’ajustement sont un moyen par liaison pivot, par liaison rotule, par liaison hélicoïdale, par liaison pivot-glissant, par fixation par encliquetage, par liaison linéaire rectiligne (par exemple par engrenage), ou par liaison linéaire annulaire (par exemple une sphère dans une gouttière).

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, les moyens d’articulation du dispositif d’ajustement permettent de faire passer la sortie d’air d’une position haute à une position basse, et inversement, et ceci de manière temporaire ou prolongée selon l’usage requis par l’utilisateur.

Dans la position basse, la sortie d’air est disposée au plus loin des voies respiratoires de l’utilisateur. Le dispositif d’ajustement est en position repliée contre le corps annulaire, par exemple contre une contre-forme du corps principal.

Dans la position haute, la sortie d’air est déplacée en direction des voies respiratoire de l’utilisateur et le dispositif d’ajustement est déployé vers le torse ou la poitrine de l’utilisateur. Le dispositif d’ajustement est en position déployée depuis le corps annulaire de l’appareil selon l’invention, par exemple au plus loin de la contre-forme du corps principal.

Le dispositif d’ajustement de la hauteur peut se déplacer entre plusieurs positions relatives. La première position relative est celle où se trouve le dispositif d’ajustement lorsque l’utilisateur se saisit de l’appareil. La dernière position relative est celle où se trouve le dispositif d’ajustement lorsque l’utilisateur a terminé de manipuler de l’appareil. Les positions intermédiaires relatives sont celles par laquelle passe le dispositif d’ajustement lorsque l’utilisateur le manipule pour atteindre la dernière position relative. Celle-ci est aussi appelé la position relative d’arrivée. La première position relative est aussi appelée position relative de départ. Le nombre de positions relatives est infini, que cela soit la première, l’intermédiaire ou la dernière position.

Par exemple, si le dispositif d’ajustement de la hauteur est en position de repos où il n’agit pas en reprise de force, il s’agira de sa première position relative lorsque l’utilisateur se saisira de l’appareil. Dans cette première position relative, le dispositif d’ajustement de la hauteur repose sur le corps de l’utilisateur. En partant de cette première position relative, où le dispositif d’ajustement est au repos, par exemple repliée contre le corps annulaire, le dispositif d’ajustement peut être déplacé dans un mouvement curviligne vers le bas jusqu’à atteindre une deuxième position relative. Dans cette deuxième position relative, le dispositif d’ajustement est en appui sur le corps de l’utilisateur en reprise de force. Puis le dispositif d’ajustement peut continuer sa course jusqu’à atteindre une troisième position relative ou revenir à sa première position relative. Ainsi le dispositif d’ajustement peut se déplacer à des positions intermédiaires relatives situées entre deux positions relatives. Si le dispositif d’ajustement est déployé au maximum de sa course, et a terminé sa course (grâce à une butée par exemple) alors il est dans la dernière position relative. La troisième position relative devient alors la position relative d’arrivée, déployée, le dispositif d’ajustement prenant appui sur la poitrine de l’utilisateur. Le nombre de position relatives est infini.

L’amplitude angulaire formée entre la position relative de départ et la position relative d’arrivée est matérialisée par l’angle de rotation Ψ. L’amplitude angulaire formée entre ces 2 positions relatives peut varier et correspond à la valeur de l’angle Ψ, qui est de préférence comprise de 0° à 120°, de préférence comprise de 0° à 90°, plus préférentiellement comprise de 0° à 80°. Lorsque la valeur de l’angle Ψ est égale à 0° alors le dispositif d’ajustement de la hauteur est en position de repos, replié contre le corps annulaire et positionné dans la position repliée.

Selon une caractéristique avantageuse, les moyens d’articulation du dispositif d’ajustement de l’appareil selon l'invention permettent au dispositif d’ajustement de la hauteur d’entrer en rotation par rapport au corps principal, entre la position déployée et la position repliée.

Selon une autre caractéristique avantageuse, le dispositif d’ajustement est un levier incluant en outre un organe de jonction reliant le système d’appui aux moyens d’articulation. De préférence, l’organe de jonction est destiné à pivoter, selon une direction sensiblement radiale par rapport à l'axe de pivotement du levier.

Cet organe de jonction permet de faire la liaison entre une zone d’appui et les moyens d’articulation. De préférence, l’organe de jonction est un élément rigide de forme allongée et étroite, de section ronde, carrée ou rectangulaire. L’organe de jonction est suffisamment rigide pour transmettre une force, notamment la force nécessaire à la fonction de bras de levier du dispositif d’ajustement de la hauteur.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, l’organe de jonction peut être une tige. Cette tige étant suffisamment rigide pour transmettre une force. Par le terme « tige » au sens de l’invention, il faut comprendre un axe de préférence métallique servant de pivot de rotation. La tige est encore appelée entre autres broche, barre, axe en acier, tube, pivot, rivet ou arbre.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, celui-ci comprend plusieurs organes de jonction qui permettent de mieux répartir la reprise de force depuis le torse de l’utilisateur améliorant ainsi le confort d’usage. Par ailleurs, l’avantage d’une pluralité d’organes de jonction permet également de mieux répartir la reprise de force sur les organes du mécanisme de verrouillage, décrits ci-après.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le dispositif d’ajustement de la hauteur comprend en outre un moyen de réglage de la longueur de l’organe de jonction pour déplacer la zone d’appui du système d’appui. Ce moyen de réglage permet d’éloigner ou de rapprocher la zone d’appui par rapport aux moyens d’articulation et ainsi permettre à l’utilisateur d’adapter l’appareil à sa propre morphologie et ainsi contribuer au confort d’usage de l’appareil. Ce moyen de réglage peut aussi être télescopique en présentant des parties qui s'emboîtent et coulissent les unes dans les autres.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le moyen de réglage est une glissière télescopique. Une glissière télescopique permet d'allonger l’organe de jonction et de le rendre plus long ou plus court.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le dispositif d’ajustement comprend en outre un mécanisme de verrouillage temporaire pour verrouiller et déverrouiller, et inversement, la position de la sortie d’air.

Le mécanisme de verrouillage temporaire permet de stabiliser le dispositif d’ajustement dans ses positions relatives, dans lesquelles le dispositif d’ajustement agit ou non en reprise de force. Le mécanisme de verrouillage permet le verrouillage du dispositif d’ajustement de la hauteur, celui-ci devenant temporairement non mobile. Le mécanisme de verrouillage permet de maintenir la sortie d'air dans la position relative choisie. En effet le dispositif d’ajustement peut se déplacer entre et vers des positions intermédiaires relatives situées entre deux positions relatives. Lorsque le dispositif d'ajustement est maintenu dans une position intermédiaire relative grâce au mécanisme de verrouillage, celui-ci empêche alors le dispositif d'ajustement de s'échapper de cette position intermédiaire relative et le stabilise et le verrouille dans cette position. Le mécanisme de verrouillage peut être déverrouillé pour permettre au dispositif d'ajustement de continuer sa course soit vers une autre position intermédiaire relative, soit vers sa position relative de départ soit vers sa position relative d'arrivée. Ainsi le mécanisme de verrouillage peut stabiliser tout le poids de l’appareil et amortir des efforts subit en mouvement sans qu’il n’y ait un changement de position de l’appareil.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le mécanisme de verrouillage temporaire est choisi parmi un mécanisme à cran et emboitage élastique, un mécanisme de verrouillage à système de poussoir à ressort, un mécanisme de verrouillage à roue dentée, un mécanisme de verrouillage à baïonnette, et un mécanisme de verrouillage à butée à bille sur ressort.

A titre de mécanisme de verrouillage temporaire convenant selon l’invention, on peut citer :
- un système à cran et emboitage élastique ;

• un système de butée à bille, la bille étant montée sur un ressort et s'engageant dans une gorge du corps principal ;

- un système de poussoir à ressort, par exemple un bouton poussoir monté sur un ressort ;
- un système à roue dentée ;

• un système à clapet et ressort permettant le verrouillage d'une pièce assujettie au corps principal ;
• un système avec cran et loquet de déblocage ;
• un système permettant à 2 crans de bloquer ou de débloquer une pièce ;

- un système par vissage serré (quart de tour, par exemple),
- un système à baïonnette ;

• un système par emboitement à force (par exemple par clipsage mécanique) ; ou
• un système par encliquetage mécanique.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le système d’appui est un système prenant appui sur la poitrine de l’utilisateur et permettant une reprise d’effort. Ainsi le système d’appui est avantageusement dimensionné pour retenir tout le poids de l’appareil et encaisser l’ensemble des efforts subit en mouvement sans changement de position de l’appareil. En effet lorsque le porteur se meut, l’appareil peut tressauter et être déstabilisé, le mécanisme de verrouillage en position verrouillée évite que le dispositif d’ajustement change de position de manière intempestive. Il peut être envisagé selon l’invention que le système d’appui prenne appui sur une quelconque partie du corps de l’utilisateur, selon l’usage de celui-ci.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le système d’appui est une embase ou deux demi-embases. Ainsi le poids de l’appareil est mieux réparti sur la poitrine de l’utilisateur et augmente le confort d’usage pour le porteur en évitant un point d’appui spécifique et localisé sur le torse qui pourrait devenir douloureux.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le système d’appui est composé de deux sphères.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les deux demi-embases ou les deux sphères qui forment les systèmes d’appui sont symétriques en miroir l'un par rapport à l'autre selon un axe B horizontal de symétrie de l’appareil de traitement de l’air. L’axe B est la droite d’intersection des plans P1 et P2 définit plus loin dans la description. Ainsi les deux demi-embases ou les deux sphères arrière sont identiques et disposés en miroir.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le dispositif d’ajustement de la hauteur est un arceau comprenant un système d’appui et deux organes de jonction qui relient le système d’appui au corps principal. Avantageusement, l’arceau permet de répartir les forces sur une plus grande surface de contact avec l’utilisateur ce qui procure un plus grand confort à l’utilisateur.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, l’entrée d’air et le ventilateur sont alignés sur l’axe B horizontal de symétrie du corps principal. Ainsi l’appareil selon l’invention est équilibré au niveau de sa masse, et il n’y a que peu d’écart de masse de part et d’autre de l’appareil, ce qui apporte un confort d’usage à l’utilisateur et maintient bien en place l’appareil. En effet celui-ci ne penche pas d’un côté. Avantageusement, l’entrée d’air et le ventilateur sont disposés dans un même plan P1 médian transverse d’extension du corps principal de l’appareil.

Le plan P1 médian est un plan transverse médian d’extension du corps principal de l’invention. Le plan P2 médian est un plan sagittale médian de l’appareil. Les plans P1 et P2 se coupent perpendiculairement selon l’axe B.

Selon une caractéristique avantageuse de l’appareil selon l'invention, le ventilateur, l’entrée d’air et la sortie d’air sont traversés par le plan P2 médian, plan de symétrie de l’appareil. Avantageusement, le ventilateur est disposé dans un plan P3 qui est un plan orthogonal à la fois au plan P1 et au plan P2. Avantageusement, la sortie d’air est disposée dans un plan P4 orthogonal à P2 et non orthogonal à P1. L’entrée d’air est disposée dans un plan P5 orthogonal à P2 et non orthogonal à P1. Avantageusement, P3, P4 et P5 sont trois plans sécants.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’entrée d’air est traversée par le plan P1 et la sortie d’air n’est pas traversée par le plan P1. Avantageusement, la sortir d’air est disposée au-dessus du plan P1. Cette disposition permet avantageusement de contribuer à limiter les pertes de charge de l’appareil selon l’invention et ainsi diminuer la puissance requise du groupe moto ventilateur et donc de limiter les nuisances liées au port d’un moteur à proximité de la tête, notamment le bruit. L’avantage de recourir à des moteurs de plus faible puissance, permet d’économiser l’énergie des batteries et donc d’accroitre l’autonomie du système. Avantageusement, cette disposition permet d’augmenter la compacité de l’appareil selon l’invention.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la sortie d’air est disposée de manière à produire un flux (F) d’air ascendant ou horizontal, avantageusement dirigé vers l’utilisateur. Dans certains cas, il peut être envisagé que le flux (F) d'air soit orienté en tout ou partie de manière descendante vers les voies respiratoires de l'utilisateur.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens d’articulation sont conçus et configurés pour permettre d’articuler et d’assembler le dispositif d’ajustement avec le corps principal, éventuellement de manière amovible. Ainsi le dispositif d’ajustement et le corps principal sont détachables l’un de l’autre, ce qui permet de limiter l’encombrement de l’appareil. Ainsi, ces deux éléments, une fois détachés, peuvent être éloignés l’un de l’autre, sans aucun lien physique. Le fait de pouvoir détacher le dispositif d’ajustement et le corps principal présente comme avantage qu’un utilisateur pourra plus facilement ranger l’appareil ou le mettre en place autour de son cou. Un autre avantage est que le dispositif d’ajustement, qui ne contient généralement aucun élément électronique, peut être lavé ou stérilisé.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l’appareil selon l’invention présente une contre-forme conçue et configuré pour que le dispositif d’ajustement puisse venir se loger contre le corps principal. Cette contre-forme est un logement disposé sur le corps principal, avantageusement en vis-à-vis du dispositif d’ajustement, et se présente tel un logement dont la forme est complémentaire de celle du dispositif d’ajustement lui permettant de le recevoir. Ainsi, lorsque le dispositif d’ajustement est replié, en position de repos, alors il peut se loger dans la contre-forme, sans reprise d’effort et être plus discret et moins visible par l’utilisateur. Cette contre-forme est avantageusement disposée sous la partie avant du corps principal.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la sortie d'air est disposée sur un élément avant de l’appareil selon l’invention. La sortie d’air permet de diffuser l'air traité vers l'extérieur de l'appareil, notamment en direction de l'utilisateur. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la sortie d’air est disposée en regard des voies respiratoires d’un utilisateur. La sortie d’air est de préférence face au visage de l’utilisateur.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l’élément avant comprend un conduit d'air sur lequel est disposé la sortie d'air. Avantageusement le conduit d'air est disposé à l'intérieur de l'élément avant.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l’appareil selon l’invention inclut un dispositif d'accrochage disposé sur la partie arrière de l’appareil. Ce dispositif d'accrochage agit comme un système de fermoir pour fermer le corps principal et éviter qu’il ne se détache involontairement au cours des déplacements de l’utilisateur, notamment lorsque celui-ci marche, court ou saute. Grâce à ce système de fermoir, les mouvements involontaires de l’appareil selon l’invention sont empêchés. Ainsi ce dispositif d'accrochage permet de fermer le corps principal en le retenant et en empêchant ses mouvements.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif d'accrochage est disposé à l’extrémité arrière du corps principal de l’appareil. Il peut s’agir d’éléments magnétiques ou ferromagnétiques, par exemple des aimants. Ce dispositif d'accrochage permet avantageusement de joindre les 2 extrémités de l'élément arrière et ainsi de donner une forme annulaire à l'appareil selon l'invention, qui s'adaptera parfaitement à la morphologie du tour du cou de l'utilisateur. Ces systèmes d’accrochage sont réversibles dans le sens où il est possible d'accrocher ou de décrocher les 2 extrémités, pour aller d'une forme fermée vers une forme ouverte.

L’appareil selon l’invention comprend un corps principal annulaire.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le corps principal forme un anneau portable autour du cou d’un humain ou d’un animal. En effet l'appareil selon l'invention a une forme et une masse adaptées pour être porté par un humain, de préférence il s'agit d'une portée épaule proche de son cou. Le corps principal est adapté pour entourer sensiblement l'arrière du cou d’un utilisateur. Par le terme « annulaire », il faut comprendre au sens de l’invention une forme sensiblement ovale ou circulaire, en anneau, mais également rectangulaire. Par l’expression « partiellement annulaire », il faut comprendre au sens de l’invention une forme ouverte jusqu’à 1/4 de tour de l’anneau, qui, si elle était continue, serait alors annulaire.

Par le terme « portable » au sens de l'invention, il faut comprendre que l'appareil est porté sur un individu ou un animal.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le ventilateur de l’appareil selon l’invention est un ventilateur motorisé, de préférence un groupe moto ventilateur comprenant le moteur, son système de contrôle, une hélice et un carénage. Par le terme « ventilateur », il faut comprendre au sens de l’invention un appareil mettant l'air en mouvement, soit dans une ambiance, soit dans un circuit aéraulique. Ainsi de l’air est aspiré dans le groupe moto ventilateur pour créer un flux d’air. Avantageusement, le ventilateur de l’appareil selon l’invention peut être asservi en vitesse par un capteur de particules ou COV. C’est-à-dire que le moteur peut être piloté de manière à adapter sa vitesse selon la teneur en particules à filtrer.

Avantageusement, le ventilateur de l’appareil selon l’invention est un groupe moto ventilateur centrifuge ou radial à turbine (type cage écureuil).

Selon une variante de l’appareil selon l’invention, celui-ci peut comprendre plusieurs ventilateurs, notamment deux ventilateurs, pour créer plusieurs flux d’air traités. Dans le cas d'un appareil avec 2 groupes moto ventilateurs, ceux-ci seront disposés de part et d'autre de l'élément arrière au plus proche des 2 extrémités de l'élément arrière, pouvant créer 2 flux d’air, l'air circulant à l'intérieur des 2 côtés de l'élément avant.

Selon une autre caractéristique, l’appareil de traitement de l’air selon l'invention peut traiter l’air de différentes manières comme par exemple par filtration à l’aide d’un filtre, par ionisation, ou à l’aide de lumière ultraviolette (UV) ou encore par tout moyen permettant d’épurer l’air afin de le rendre plus propre (purification).

Une autre caractéristique, l’appareil de traitement de l’air selon l'invention peut être conçu et configuré pour enrichir l’air avec des molécules odorantes tel un parfum, ou avec des molécules répulsives tel un répulsif pour insectes (moustiques).

Une autre caractéristique, l’appareil de traitement de l’air selon l'invention peut être conçu et configuré pour rafraichir l’air c’est-à-dire que le flux (F) d’air soufflé en sortie présentera une température plus faible que la température en entrée.

Selon une autre caractéristique, l’appareil de traitement de l’air selon l'invention peut être conçu et configuré pour réchauffer l’air c’est-à-dire que le flux (F) d’air soufflé en sortie présentera une température plus élevée que la température en entrée.

Selon une autre caractéristique, l’appareil de traitement de l’air selon l'invention peut être conçu et configuré pour humidifier l’air c’est-à-dire que le flux (F) d’air soufflé en sortie présentera une hygrométrie plus élevée que l’hygrométrie en entrée.

Selon une autre caractéristique de l'appareil selon l'invention, celui-ci peut comprendre un ou plusieurs filtres. Le rôle du filtre est de séparer l’air des particules en suspension, solides ou en aérosols. A titre de particules solides, on peut citer les poussières, les fumées, les polluants atmosphériques. Par le terme « aérosol », il faut comprendre au sens de l'invention toute suspension de particules solides, d’eau ou de liquide dans un milieu gazeux, ayant une vitesse de chute négligeable, inférieur à 0,25 m/s. Dans l'air, dans les conditions normales, cela correspond à des particules de dimensions inférieures à 100 micromètres. Cette définition intègre les aérosols contenant des particules d'origine microbienne (virus, bactéries, …), animal ou végétal (pollens, allergènes …) appelé également bioaérosols. De préférence, l’appareil selon l’invention comprend des filtres à air retenant les aérosols, en particulier les filtres de classe P1 ou les filtres de classe P2 tels que définis dans les normes NF EN 143 et NF EN 143/A1, qui arrêtent au moins 80% de ces aérosols (filtre P1) où qui arrêtent au moins 94% de ces aérosols (filtre P2). De préférence, l’appareil selon l’invention comprend des filtres à air retenant les aérosols, en particulier il s'agit de filtres de type HEPA (signifiant filtre à Particules Aériennes à Haute Efficacité). La dénomination HEPA s'applique à tout dispositif capable de filtrer, en un passage, au moins 99,97 % des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3 µm. Il est envisagé que l'appareil selon l'invention comprenne plusieurs filtres identiques ou différents, comme par exemple un filtre à charbon actif suivi d'un filtre HEPA, ou encore 2 filtres HEPA. Il peut être envisagé que l'appareil selon l'invention comprenne d’autre filtres comme ceux à base de PTFE ou de céramique.

Selon une variante préférentielle, l’appareil selon l’invention constitue ainsi avantageusement un équipement de protection respiratoire a ventilation assistée (ou ≪ à pression positive ≫), dont l’utilisation contribue à une protection de la santé et de la qualité de vie de l’utilisateur, en particulier dans un contexte de pollution atmosphérique ou encore de pandémie / épidémie virale telle que celle de la Covid.La génération d’un flux F d’air force par l’appareil selon l’invention offre par ailleurs l’avantage de compenser une perte de charge aéraulique ressenti par l’utilisateur que pourrait générer le dispositif de filtration d’air. Ainsi, l’utilisateur de l’appareil selon l’invention n’est pas obligé de forcer sa respiration pour palier de lui-même une telle perte de charge, ce qui lui évite donc un effort et une fatigue supplémentaire, à la différence de ce qui peut être observé (ou à tout le moins ressenti) lors du port d’un dispositif de filtration d’air dits ≪ à ventilation libre ≫, tels que des masques ou demi-masques de protection classiques.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le corps principal annulaire intègre un capteur de particules fines ou de composés organiques volatils, qui détecte la présence de particules ou composés dans l’air et mesure leur taux de concentration. Ce capteur envoie l’information à l’utilisateur via par exemple son smartphone.
Avantageusement, l’énergie nécessaire au fonctionnement électrique de l’appareil selon l’invention, et en particulier du ventilateur, est fournie par une batterie d’accumulateurs électriques, laquelle est préférentiellement agencée à l’intérieur de la partie avant. Avantageusement, le fonctionnement électrique de l’appareil selon l’invention est commandable par l’utilisateur par l’intermédiaire au moins d’un bouton marche / arrêt, lequel est préférentiellement porté par le corps principal.

Brève description des figures

On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

La illustre selon une vue schématique en perspective de face, un mode de réalisation préférentiel d’un appareil de traitement de l’air à ventilation assistée, individuellement portable, conforme à l’invention, lequel appareil est illustré porté par un utilisateur humain autour de son cou. Le corps principal de l’appareil forme ici un corps sensiblement annulaire portable autour du cou de l’utilisateur. Dans ce mode de réalisation, le corps principal de l’appareil comprend une partie formant un élément avant, et un dispositif d’ajustement de la hauteur relié au corps principal.

La est une vue schématique en perspective latérale droite de l’appareil de la porté par un utilisateur humain autour de son cou. La circulation de l’air est représentée par des flèches.

La est une vue schématique en perspective, de l’appareil de la illustrant le dispositif d’ajustement en position dépliée à gauche et repliée à droite.

La est une vue schématique en perspective éclatée latérale gauche, l’appareil de la .

La est une vue schématique de dessus, de l’appareil des figures 1 à 3, dont le corps principal est en configuration annulaire et le dispositif d’ajustement de la hauteur est en position déployée occupant un volume maximum, pour permettre au corps principal d’évoluer entre une position relative haute et une position relative basse. La circulation de l’air est représentée par des flèches.

La est une vue schématique en perspective latérale gauche, de l’appareil de la . La circulation de l’air est représentée par des flèches.

La est une vue schématique latérale gauche, de l’appareil de la . La circulation de l’air est représentée par des flèches. Le dispositif d’ajustement est en position déployée.

La est une vue schématique latérale droite, de l’appareil de la . Le dispositif d’ajustement est en position déployée.

La est une vue schématique latérale droite, de l’appareil de la . Le dispositif d’ajustement est en position intermédiaire.

La est une vue schématique latérale droite, de l’appareil de la . Le dispositif d’ajustement est représenté en position repliée, de repos sur la contre-forme.

La est une vue partielle en coupe latérale droite de l’appareil selon l’invention avec une première variante du mécanisme de verrouillage qui est un mécanisme de verrouillage à cran et emboitement élastique.

La est une vue partielle en perspective latérale droite de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite de l’appareil de la .

La est une vue partielle en coupe de dessus de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite d’un élément du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite de l’appareil selon l’invention avec une deuxième variante du mécanisme de verrouillage qui est un mécanisme de verrouillage à butée à bille sur ressort, la bille étant montée sur un ressort et s'engageant dans une gorge du corps principal.

La est une vue partielle en perspective latérale droite de la bille du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite de la platine du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en coupe latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la avec superposition dans la vue de deux positions relatives différentes montrant le déplacement du dispositif d’ajustement dans deux positions différentes.

La est une vue partielle en perspective latérale droite de l’appareil selon l’invention avec une troisième variante du mécanisme de verrouillage qui est un mécanisme de verrouillage à roue dentée avec un poussoir.

La est une vue partielle en perspective latérale droite du bouton poussoir en position de verrouillage du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la en position de verrouillage.

La est une vue partielle en perspective latérale droite du bouton poussoir en position de déverrouillage du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite avec un grossissement dans la bulle de la partie dentée du bouton poussoir en position de déverrouillage du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du bouton poussoir du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du ressort du bouton poussoir du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en coupe latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite du mécanisme de verrouillage de l’appareil selon l’invention avec une quatrième variante du mécanisme de verrouillage qui est un mécanisme de verrouillage à roue dentée sans poussoir.

La est une vue partielle en perspective latérale droite en position de verrouillage du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

La est une vue partielle en perspective latérale droite en position de déverrouillage du mécanisme de verrouillage de l’appareil de la .

Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre.

On notera que dans ce document, les termes "horizontal", "vertical", "inférieur", "supérieur", « haut », « bas », "avant", "arrière", « longitudinal », « transversal », « perpendiculaire », « parallèle », « rotation », « sécant », « coaxiaux », « convexe », « concave », « plan » employés pour décrire le dispositif aiguiseur font référence à ce dispositif en situation d’usage, lorsqu'il est posé sur un plan horizontal.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

De manière avantageuse, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le corps principal 6 de l’appareil 1 est conçu et configuré pour être mis en place et porté par l’utilisateur autour de son cou (figures 1 à 10). Le corps principal 6 forme un corps sensiblement annulaire, ou au moins partiellement annulaire, portable autour du cou de l’utilisateur, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures. Le corps principal 6 de l’appareil 1 présente donc une forme et une masse avantageusement adaptées pour être porté par un utilisateur humain (ou alternativement un animal), autour de son cou. On entend ici avantageusement par « annulaire », le fait que le corps principal 6 présente une forme en anneau, sensiblement ovale ou circulaire, ou même rectangulaire (voir figures 5 et 6). On entend ici avantageusement par «partiellement annulaire», une forme ouverte jusqu’à un quart de tour de l’anneau, qui, si elle était continue, serait alors annulaire. Une telle forme au moins partiellement annulaire du corps principal 6 de l’appareil 1 contribue à une excellente ergonomie et à un grand confort d’utilisation de l’appareil 1. En particulier, la forme (au moins partiellement annulaire) du corps principal 6 de l’appareil 1 facilite non seulement la mise en place, mais également le port dudit corps principal 6 par l’utilisateur, autour de son cou, le corps principal 6 pouvant éventuellement reposer au moins en partie sur les épaules de l’utilisateur, une fois mis en place. Le port de l’appareil 1 est particulièrement confortable pour l’utilisateur, dont les mains restent libres, le corps principal 6 de l’appareil 1 accompagnant avantageusement les mouvements du corps, et en particulier de la tête, de l’utilisateur sans les gêner, ni les entraver particulièrement. En usage de l’appareil 1, l’espace libre 14 est au moins partiellement occupé par le cou de l’utilisateur, la surface interne du corps principal 6 étant alors orientée en regard du cou de l’utilisateur. Avantageusement, le corps principal 6 est dimensionné de sorte à ce que sa surface interne ne soit pas en contact étroit immédiat avec le cou de l’utilisateur, lorsque ce dernier est équipé de l’appareil 1, mais qu’il existe au contraire un certain jeu entre la peau du cou de l’utilisateur et ladite surface interne, au moins sur une partie du pourtour dudit espace libre 14 au centre du corps principal 6 de l’appareil 1 ( ). Le confort de port de l’appareil 1 est ainsi encore amélioré, en réduisant le risque de sensation d’étranglement pour l’utilisateur. Cela permet en outre avantageusement à l’utilisateur de porter l’appareil 1 en combinaison avec une écharpe enroulée autour de son cou, en hiver par exemple.

De préférence, l’appareil 1 de traitement d’air étant à ventilation assistée comme envisagé ci-dessus et comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures 1 à 10, et comprenant donc un ventilateur 3 agencé au sein de l’élément avant 61, l’appareil 1 comprend un corps principal 6, qui inclut d’une part au moins un élément avant 61 comprenant la sortie d’air 4 de l’appareil 1, et d’autre part au moins un élément arrière 62, lequel est avantageusement conçu et configuré pour maintenir le corps principal 6 de l’appareil 1 en place par rapport au corps de l’utilisateur. De préférence, les éléments avant 61 et arrière 62 du corps principal 6 sont tous deux sensiblement rigides, dépourvus de flexibilité propre.

Le corps principal 6 comprend avantageusement dans son élément avant 61 l'entrée d'air 2, le filtre 16, le ventilateur 3 et la sortie d'air 4, qui sont intégrés à l'intérieur du corps principal 6, c’est-à-dire que ces derniers constituent au moins une partie dudit élément avant 61. L'air peut circuler à l'intérieur de l'appareil grâce au conduit d'air 15 comme cela est visible sur la . Cela permet de simplifier la conception aéraulique de l’appareil 1 notamment, dans la mesure où l’élément avant 61 comprend ainsi à la fois l’entrée d’air 2 de l’appareil 1 le filtre d’air 16, le ventilateur 3 et la sortie d’air 4. La compacité et la portabilité de l’appareil 1 s’en trouve ainsi encore améliorées.

Comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’élément avant 61 du corps principal 6 de l’appareil 1 forme de préférence un élément avant dudit corps principal 6, et donc un élément qui constitue avantageusement une partie avant du corps principal 6 de l’appareil 1, qui est destinée à être essentiellement positionnée à l’avant de l’utilisateur (en considération d’un plan frontal de ce dernier), et en particulier en avant de la tête de l’utilisateur, en utilisation normale de l’appareil 1 (figures 1 et 2).

En retour, l’élément arrière 62 du corps principal 6 de l’appareil 1 forme de préférence un élément arrière dudit corps principal 6. La mise en place de l’appareil 1 sur le corps de l’utilisateur s’en trouve ainsi facilitée, puisqu’elle ne nécessite pas un ajustement précis du corps principal 6 de l’appareil 1, mais implique seulement de vérifier que l’élément avant est bien positionné à l'avant de la tête de l’utilisateur, et que l’élément arrière est quant à lui bien positionné à l'arrière (ou à tout le moins vers l’arrière) de la tête de l’utilisateur.

Avantageusement, comme dans les modes de réalisation illustré aux figures, le corps principal 6 de l’appareil 1 comprend deux éléments arrière 62 distincts, qui forment plus avantageusement encore deux éléments arrière dudit corps principal 6. De préférence, chacun desdits éléments arrière 62 est relié à l’élément avant 61, qui forme alors un élément avant du corps principal 6, par des moyens d’ouverture tels que mentionnés précédemment. De manière préférentielle, les deux éléments arrière 62 sont alors identiques, l’un à l’autre, par symétrie en miroir par rapport à un plan P1 sagittal médian du corps principal 6 de l’appareil 1 ( notamment). Les éléments arrière 62 peuvent avantageusement former deux bras ou branches de maintien du corps principal 6 de l’appareil 1 par rapport au corps de l’utilisateur, et en particulier autour du cou de ce dernier comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures 1 à 2, lorsque le corps principal 6 est en configuration déployée.

Avantageusement, l’élément avant 61 comprend une portion de diffusion d’air, qui définit ou porte avantageusement la sortie d’air 4 de l’appareil 1, et qui préférentiellement est transparente ou translucide, de manière à limiter le masquage visuel du visage de l’utilisateur par l’appareil 1. Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un capteur de particules fines et / ou de composés organiques volatils, qui détecte la présence particules fines et / ou de composés organiques volatils dans l’air ambiant environnant et en mesure la concentration. Avantageusement, un tel capteur est conçu et configuré pour transmettre à un ordinateur ou à un téléphone intelligent distant, par exemple selon une liaison de données sans-fil, des informations relatives à la présence et à la concentration de tels particules fines et / ou composés organiques volatils, de manière à informer l’utilisateur sur la qualité de l’air environnant.

Les figures 8 à 10 représente l’appareil 1 avec le dispositif d’ajustement 5 dans des positions relatives différentes et illustre l’angle de rotation Ψ. Cet angle Ψ matérialise l’amplitude angulaire formée entre la position relative de départ et la position relative d’arrivée. A la , le dispositif d’ajustement 5 est déployée et l’angle Ψ est d’environ 50°. A la , le dispositif d’ajustement 5 est dans une position intermédiaire et l’angle Ψ est d’environ 20°. A la , le dispositif d’ajustement 5 est dans une position repliée et l’angle Ψ est d’environ 5°. Une zone de préhension 13 du dispositif d’ajustement 5 est visible sur la . Cette zone de préhension 13 est un espace disposé entre le système d’appui 8 et la contre forme 12 et permet à un utilisateur de glisser ses doigts dans la zone de préhension 13 pour saisir le dispositif d’ajustement 5 et l’écarter du corps principal 6.

Les figures 11 à 34 illustrent des modes de réalisation différents du mécanisme de verrouillage temporaire mis en œuvre dans le dispositif d'ajustement 5 pour verrouiller et déverrouiller et inversement la position de la sortie d'air 4. Les figures 4 et 5 illustrent les éléments avant 61 et arrière 62.

Comme illustré aux figures 4, 11 à 15, un mécanisme de verrouillage à cran et emboîtage élastique est représenté. Le corps principal 6 présente quatre crans 111, de 111a à 111d de verrouillage ( ), ces crans 111 sont des logements en forme d'encoche ou d’entaille qui coopèrent avec un ergo 111e disposé sur une lame élastique 111f. Les crans 111 sont une pièce femelle présentant une forme complémentaire de la forme de la pièce mâle constitué par l'ergot 111e.

L’ergot 111e est un élément saillant, mâle disposé sur la lame élastique 111f en regard des crans 111. L’ergot 111e sert de butée d’arrêt. Il est de forme complémentaire à celle des crans 111 ce qui lui permet de coopérer avec les crans 111. Sous l’effet d’une force (celle de l’utilisateur), et de la déformation de la lame élastique 111f, l’ergot 111e s’emboite et se déboite des crans 111. La lame élastique 111f se déforme pour permettre à l’ergot 111e de passer d’un cran 111a à un autre cran 111b, et ainsi de suite jusqu'au cran 111d. Sans l’effet d’une force extérieur, il n’y a pas de déformation élastique et l’ergot 111e reste en position de verrouillage dans le cran 111.

La taille et le dimensionnement de la lame élastique 111f sont importants pour que celle-ci se déforme et permettent à l’ergot 111e de glisser d’un cran à un autre le cran. La hauteur de l’ergot 111e, la profondeur du cran 111 et la fente 111g (voir ) sont importants dans ce dimensionnement. La forme du cran 111 et son congé permettent d’opérer une résistance qui maintien l’ergot en position de verrouillage tout en autorisant le déverrouillage dans une autre position relative du dispositif d’ajustement 5.

La illustre le dispositif d'ajustement 5 dans une position de verrouillage où celle-ci est la position d'arrivée, c'est à dire déployée en prenant appui sur le thorax de l'utilisateur. Dans cette position le cran 111d coopère avec l’ergot de verrouillage 111e.

La illustre les crans 111 de verrouillage disposés sur le châssis du corps 6 principal.

La représente les crans 111 de verrouillage disposés sur le châssis du corps 6 principal, en vue de dessus.

La représente l’ergot 111e de verrouillage qui est disposé sur une lame élastique 111f elle-même disposée à l'extrémité du dispositif d'ajustement 5. Une fente 111g est également présente permettant à la lame élastique 111f de se déformer sous l'effet de la force exercée sur le dispositif d'ajustement 5. En effet selon ce mécanisme de verrouillage 11 par emboîtage élastique, les crans 111 et ergots 111e sont déformés pour permettre le déplacement de l'ergot 111e d'un cran 111a un autre cran 111b. Une fois que d'ergot 111e se trouve dans son cran 111 celui-ci ne peut plus bouger sans déformation de la lame élastique.

Comme illustré aux figures 16 à 20, un mécanisme de verrouillage à butée à bille, est représenté. Une bille 112a est disposée dans un logement du châssis du corps principal 6. Ce logement est une gorge 112b dans laquelle la bille 112a peut se déplacer. Cette bille 112a est monté sur un système à ressort 112c, avantageusement ici il s'agit d'un ressort hélicoïdal 112c s'engageant dans la gorge 112b du corps principal 6 (non représenté). Une platine 112e est disposée à l’extrémité du dispositif d’ajustement comprenant une pluralité de logements 112f conçus et configurés pour recevoir la bille 112a. La platine 112e ne se déforme pas sous l’action d’une force appliquée sur le dispositif d'ajustement 5 venant à déplacer la platine 112e. Par contre le ressort 112c absorbe la déformation lorsqu’une force est appliquée sur la bille 112a par la platine 112e, qui pivote et vient pousser la bille 112a dans sa gorge. La taille et le dimensionnement du ressort 112c permettront de dimensionner les efforts nécessaires pour faire passer le dispositif d’ajustement 5 d’une position relative à une autre position relative.

La illustre le dispositif d'ajustement 5 dans la première position relative qui est la position de départ, c’est-à-dire repliée au repos, la position de repos.

La illustre le dispositif d'ajustement 5 dans la dernière position relative qui est la position déployée où la platine 112e s'est déplacée vers le dernier logement, par rapport à la . Ainsi le dispositif d’ajustement 5 s’est déployé.

Avantageusement le mécanisme de verrouillage 11 représenté aux figures 16 à 20 permet de diminuer les frottements entre les éléments mécaniques et permet ainsi de réduire l'usure des pièces. La bille 112a glisse facilement dans l'axe de la gorge 112b et s'usent beaucoup moins facilement, il y a ainsi une meilleure longévité du système de verrouillage 11.

Comme illustré aux figures 21 à 30, un mécanisme de verrouillage à système de poussoir à ressort est représenté. Le dispositif d'ajustement 5 comprend à son extrémité une roue dentée 113d disposée sur la face interne du moyen d’articulation 7. Cette roue dentée 113d est mobile en rotation mais immobile en translation. Cette roue dentée 113d permet de transmettre la force exercée par l’utilisateur sur le levier 5.

Le mécanisme de verrouillage à système de bouton poussoir comprend un bouton poussoir 113b qui agit pour verrouiller ou déverrouiller le mécanisme de verrouillage 11. Ce bouton poussoir 113b est mobile en translation. En position enfoncée, c'est-à-dire que le ressort 113e est comprimé, ce bouton poussoir 113b est retenue par le pion cannelé 113c. Le pion cannelé 113c est solidaire du corps principal 6. Ainsi le dispositif d'ajustement 5 ne peut entrer en rotation. En position relâchée, c'est-à-dire que le ressort est en extension et repousse le bouton en translation ainsi ce bouton libère le pion denté. Ainsi le dispositif d'ajustement peut tourner.

La illustre le dispositif d’ajustement 5 avec le bouton poussoir 113b en position de verrouillage. Quand l’utilisateur appui sur le bouton poussoir 113b, alors il comprime le ressort 113e. Le bouton poussoir 113b sort de la roue dentée 113d libérant le moyen d’articulation 7. Le dispositif d’ajustement 5 est déverrouillé. Le bouton poussoir 113b glisse sur le pion cannelé 113c et le dispositif d’ajustement 5 peut tourner en rotation. Quand l’utilisateur arrête d’appuyer sur le bouton poussoir 113b, le ressort reprend sa position initiale et le bouton poussoir 113b reprend sa place dans la roue dentée 113d et bloque la rotation du dispositif d’ajustement 5. Le bouton 113b reste toujours engrené dans les dents du pion cannelé 113c.

La illustre le dispositif d’ajustement 5 dans la même position qu’à la mais avec une vue latérale droite.

La illustre le dispositif d’ajustement 5 avec le bouton poussoir 113b en position de verrouillage. Le bouton poussoir 113b est relâché, c'est-à-dire que le ressort 113e est en extension repoussant au maximum le bouton poussoir 113b. Ce bouton poussoir 113b retient alors la roue dentée 113d du moyen d’articulation 7.

La illustre le dispositif d’ajustement 5 avec le bouton poussoir 113b en position de déverrouillage. Le bouton poussoir 113b est enfoncé, c'est-à-dire que le ressort 113e est comprimé, ce bouton poussoir 113b est alors retenue par le pion cannelé 113c, libérant le moyen d’articulation 7. Le pion cannelé 113c est solidaire du corps principal 6.

La illustre quand le bouton est en déverrouillage ; ressort est compressé ; bouton enfoncé sur le pion cannelé 113c libérant le dispositif d’ajustement.

Comme illustré aux figures 31 à 33, un mécanisme de verrouillage à système de roue denté sans bouton poussoir et sans ressort est représenté. Le dispositif d'ajustement 5 comprend à son extrémité, au niveau de son articulation 7, une roue dentée 114b. La illustre le mouvement du dispositif d’ajustement par une flèche, lorsque celui-ci est écarté pour enclencher et déclencher le mécanisme de verrouillage. La illustre le pion dentée 114a et la roue dentée 114b. La roue dentée 114b est disposée sur la face interne de l’articulation 7 en vis-à-vis de du pion dentée 114a. La roue dentée 114b et le pion denté 114a sont en position de verrouillage sur la . La illustre la roue dentée 114b et le pion denté 114a en position de déverrouillage.
Fonctionnement :

Un utilisateur se trouvant dans un environnement qu'il considère pollué ou souhaitant se protéger de l'air qui l'environne, pourra se saisir de l'appareil selon l'invention qu'il aura à disposition dans son sac à dos ou dans son sac à main. Il attrapera l'appareil à une main ou deux mains, il déploiera les branches de l’appareil et le placera devant son cou afin de le positionner autour de son cou jusqu’à le poser sur ses épaules. Il pourra à ce moment-là lâcher l'appareil. Pour savoir si l'appareil est bien positionné, il pourra se repérer avec la forme de l'élément avant et la présence des orifices de sortie d'air. Si la position de l’appareil ne lui convient pas, une fois en place, il pourra adapter la position de l’appareil en utilisant les glissières de réglage. Il lui suffira d’étendre les glissières pour quelles entourent au plus près son cou. Il pourra aussi, s’il le choisit, fermer l’appareil en rapprochant les aimants situés à l’arrière. Pour mettre l’appareil en fonctionnement, il pourra d'une main attraper l'interrupteur qui se trouve sur l'élément avant et actionner cet interrupteur pour mettre en route l'appareil. A ce moment-là le groupe moto ventilateur se met en marche, aspirant l'air par l'entrée d'air et délivrant un air traité face aux voies respiratoires de l'utilisateur. Si l'utilisateur considère que le flux d'air il est trop important ou au contraire pas assez important, il pourra selon les variantes de l'appareil augmenter la vitesse du moteur et ainsi augmenter le débit du flux d'air délivré. Il pourra aussi choisir pour son confort d’éloigner l'élément avant de son visage, en saisissant d'une main ou à deux mains le pied rehausseur, en le tirant de logement en direction de sa poitrine. Après usage, l’utilisateur, pourra retirer son appareil, le plier aisément et le ranger dans un espace de rangement de petite taille.

Claims (15)

1. Appareil (1) de traitement de l’air à ventilation assistée, individuellement portable, comprenant
   - un corps principal (6) au moins partiellement annulaire sur lequel est disposé au moins une entrée d’air (2), au moins un ventilateur (3), au moins une sortie d’air (4) configurée pour souffler un flux (F) d’air généré par le ventilateur (3) en direction d’au moins un utilisateur ; et
   - un dispositif d’ajustement (5) de la hauteur pour permettre au corps principal (6) d’évoluer entre une position relative haute et une position relative basse ;
   caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) est un levier conçu et configuré pour pivoter.
2. Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) est disposé sous le corps principal (6) de l’appareil (1).
3. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) permet de déplacer la sortie d’air (4) jusqu’au niveau des voies respiratoires de l’utilisateur, en particulier d’ajuster la hauteur de la sortie d’air (4).
4. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) est un levier incluant
   - des moyens d’articulation (7) pour permettre de faire passer la sortie d’air (4) d’une position haute à une position basse, et inversement ; et
   - un système d’appui (8) pour appuyer l’appareil sur le corps de l’utilisateur.
5. Appareil selon la revendication 4 caractérisé en ce que les moyens d’articulation (7) sont un moyen par liaison pivot, par liaison rotule, par liaison hélicoïdale, par liaison pivot-glissant, par fixation par encliquetage, par liaison linéaire rectiligne (par exemple par engrenage), ou par liaison linéaire annulaire (par exemple une sphère dans une gouttière).
6. Appareil selon l’une des revendications 4 et 5 caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) est un levier incluant en outre un organe de jonction (9) reliant le système d’appui (8) aux moyens d’articulation (7).
7. Appareil selon la revendication 6 caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) comprend en outre un moyen de réglage (10) de la longueur de l’organe de jonction (9) pour déplacer une zone d’appui (81) du système d’appui (8).
8. Appareil selon l’une des revendications 4 à 7 caractérisé en ce que le système d’appui (8) est un système prenant appui sur la poitrine de l’utilisateur et permettant une reprise d’effort.
9. Appareil selon l’une des revendications 4 à 8 caractérisé en ce que le système d’appui (8) est une embase ou 2 demi-embases.
10. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) est un arceau comprenant un système d’appui (8) et deux organes de jonction (9) qui relient le système d’appui (8) au corps principal (6).
11. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le dispositif d’ajustement (5) comprend en outre un mécanisme de verrouillage (11) temporaire pour verrouiller et déverrouiller, et inversement, la position de la sortie d’air (4).
12. Appareil selon la revendication précédente caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage (11) temporaire est choisi parmi un mécanisme à cran et emboitage élastique, un mécanisme de verrouillage à système de poussoir à ressort, un mécanisme de verrouillage à roue dentée, un mécanisme de verrouillage à baïonnette, et un mécanisme de verrouillage à une butée à bille sur ressort.
13. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que l’entrée d’air (4) et le ventilateur (3) sont alignés sur un axe (B) horizontal de symétrie du corps principal (6).
14. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le ventilateur (3), l’entrée d’air (2) et la sortie d’air (4) sont traversés par un plan (P2) médian, plan de symétrie de l’appareil.
15. Appareil selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la sortie d’air (4) est disposée au-dessus d’un plan (P1) médian qui est un plan transverse médian d’extension du corps principal (6).