FR3112164A1 - Dispositif de fixation à crochet d’arrimage et système de fixation d’échelle comportant un tel dispositif - Google Patents

Dispositif de fixation à crochet d’arrimage et système de fixation d’échelle comportant un tel dispositif Download PDF

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Abstract

Ce dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage comporte une base de préhension (152) et une tête de crochet (154). La tête de crochet (154) présente une ouverture (156) d’introduction d’un élément d’arrimage (64), un clapet (174) pivotant entre une position ouverte et une position refermée d’obturation de l’ouverture, et des moyens (176) de rappel du clapet (174) vers l’une des deux positions ouverte et refermée depuis une base (178) de fixation de ces moyens de rappel. Ladite base de fixation (178) est disposée sur une butée pivotante (160) montée en rotation à l’intérieur de l’ouverture entre une première position dans laquelle ladite base de fixation (178) est orientée de manière à rappeler le clapet (174) vers sa position ouverte et une deuxième position dans laquelle ladite base de fixation (178) est orientée de manière à rappeler le clapet (174) vers sa position refermée. Figure pour l’abrégé : Fig. 18

Description

Dispositif de fixation à crochet d’arrimage et système de fixation d’échelle comportant un tel dispositif
La présente invention concerne un dispositif de fixation à crochet d’arrimage. Elle concerne également un système de fixation d’une échelle sur un support incliné comportant un tel dispositif.
L'invention s’applique plus particulièrement à un dispositif de fixation à crochet d’arrimage comportant une base de préhension et une tête de crochet, la tête de crochet présentant :
  • une ouverture d’introduction d’un élément d’arrimage ;
  • un clapet pivotant entre une position ouverte de réception de l’élément d’arrimage dans l’ouverture de la tête de crochet et une position refermée d’obturation de l’ouverture de la tête de crochet ; et
  • des moyens de rappel du clapet pivotant vers l’une des deux positions ouverte et refermée depuis une base de fixation de ces moyens de rappel.
Un exemple non limitatif de support concerné par une application de la présente invention est une structure de pylône pour le transport d’électricité. Dans ce type de structure de grande taille, il peut être nécessaire d’intervenir sur les conducteurs, les isolants ou autres éléments présents sur le pylône à l’aide d’une ou plusieurs échelles. Dans de nombreuses structures de pylônes pour le transport d’électricité, les éléments sur lesquels on souhaite s’arrimer sont situés à l’aplomb les uns des autres de sorte qu’une échelle peut assez facilement y être fixée par suspension verticale puis fixation en portion inférieure. C’est par exemple le cas d’une échelle telle que celle envisagée dans le document de brevet CN 108952550 A. Elle dispose en effet de moyens spécifiques aux extrémités supérieure et inférieure lui permettant cette fixation verticale.
Mais il peut dans certains cas être nécessaire de fixer une échelle sur un support incliné, notamment un support dont les sites de fixation peuvent être difficiles d’accès. Par exemple, certaines structures de pylônes présentent plusieurs sites de fixation d’altitudes différentes et décalés entre eux par rapport à la verticale. C’est le cas du type de pylône Equilibre proposé par la société RTE Réseau de Transport d’Electricité. Dans ce cas, à partir d’une suspension verticale d’une échelle telle que celle du document CN 108952550 A, il n’est pas simple de se déporter de la verticalité pour assurer la fixation en portion ou extrémité inférieure de l’échelle en suivant la pente géométrique imposée par l’architecture de la structure. Une intervention humaine est nécessaire et souvent périlleuse.
Plus généralement, dans des infrastructures de grandes tailles et dans des contextes d’intervention en hauteur, non seulement pour la gestion d’un réseau de transport d’électricité mais aussi dans le domaine de la construction de bâtiments ou d’ouvrages d’art, il n’est pas rare de devoir fixer des échelles sur des supports inclinés à sites de fixation difficiles d’accès.
Des dispositifs de fixation à crochet d’arrimage tels que des mousquetons peuvent devoir être utilisés. Un mousqueton présente une ouverture d’introduction d’un élément d’arrimage, un clapet pivotant entre une position ouverte de réception de l’élément d’arrimage dans l’ouverture du crochet et une position refermée d’obturation de l’ouverture, ainsi qu’éventuellement des moyens de rappel du clapet pivotant vers sa position refermée. Il est ainsi possible d’envisager un arrimage automatique sans manipulation directe du mousqueton. Mais l’opération inverse de désarrimage est bien plus complexe parce qu’il convient alors de forcer manuellement l’ouverture du clapet pour pouvoir sortir l’élément d’arrimage du crochet. Cette opération est d’autant plus délicate que l’élément d’arrimage est difficile d’accès.
Il peut ainsi être souhaité de prévoir un dispositif de fixation à crochet d’arrimage qui permette de s’affranchir d’au moins une partie des problèmes et contraintes précités.
Il est donc proposé un dispositif de fixation à crochet d’arrimage comportant une base de préhension et une tête de crochet, la tête de crochet présentant :
  • une ouverture d’introduction d’un élément d’arrimage ;
  • un clapet pivotant entre une position ouverte de réception de l’élément d’arrimage dans l’ouverture de la tête de crochet et une position refermée d’obturation de l’ouverture de la tête de crochet ; et
  • des moyens de rappel du clapet pivotant vers l’une des deux positions ouverte et refermée depuis une base de fixation de ces moyens de rappel ;
dans lequel la base de fixation des moyens de rappel du clapet pivotant est disposée sur une butée pivotante montée en rotation à l’intérieur de l’ouverture de la tête de crochet entre une première position dans laquelle ladite base de fixation est orientée de manière à rappeler le clapet pivotant vers sa position ouverte et une deuxième position, atteinte par engagement de l’élément d’arrimage dans l’ouverture de la tête de crochet et par coopération avec la butée pivotante, dans laquelle ladite base de fixation est orientée de manière à rappeler le clapet pivotant vers sa position refermée.
Ainsi, en s’assurant préalablement que la butée pivotante est bien placée dans sa première position avant usage, on obtient un mécanisme qui facilite et automatise aussi bien l’arrimage, puisqu’alors la position par défaut du clapet est la position ouverte, que le désarrimage, puisqu’alors la position par défaut du clapet est la position refermée, de l’élément sur lequel on souhaite se fixer.
De façon optionnelle, le pivot du clapet pivotant s’exerce autour d’un axe disposé dans une extrémité libre de la tête de crochet recourbée vers l’ouverture d’introduction de l’élément d’arrimage.
De façon optionnelle également, la tête de crochet comporte en outre des moyens de rappel de la butée pivotante vers ses première et deuxième positions autour d’une troisième position intermédiaire d’équilibre instable de la butée pivotante, cette dernière étant disposée de manière à pivoter depuis sa première position au-delà de sa troisième position intermédiaire lorsque l’élément d’arrimage s’engage dans l’ouverture de la tête de crochet et qu’il coopère avec elle.
De façon optionnelle également, les moyens de rappel du clapet pivotant et de la butée pivotante comportent :
  • un premier ressort présentant une extrémité de rappel solidaire d’une portion distale du clapet pivotant et une extrémité de fixation solidaire de ladite base de fixation disposée sur une extrémité pivotante de la butée pivotante ; et
  • un deuxième ressort présentant une extrémité de rappel solidaire d’une portion distale de la butée pivotante et une extrémité de fixation solidaire de la tête de crochet.
De façon optionnelle également, la tête de crochet comporte une gorge d’escamotage de la butée pivotante formée dans une paroi intérieure de l’ouverture d’introduction de l’élément d’arrimage, pour un escamotage de la butée pivotante dans cette paroi intérieure lorsqu’elle est dans sa deuxième position.
De façon optionnelle également, les pivots du clapet pivotant et de la butée pivotante s’exercent autour d’un même axe de la tête de crochet.
De façon optionnelle également, la tête de crochet comporte un doigt de guidage s’étendant en extrémité distale pour un guidage de l’élément d’arrimage vers l’ouverture de la tête de crochet.
De façon optionnelle également, la base de préhension présente une butée fixe de blocage en translation de l’élément d’arrimage.
De façon optionnelle également, la base de préhension présente un point pivot de fixation à un dispositif à arrimer sur l’élément d’arrimage.
Il est également proposé un système de fixation d’une échelle sur un support incliné, comportant :
  • des premiers moyens de fixation d’une extrémité supérieure de l’échelle à un site d’ancrage supérieur du support incliné de manière à suspendre verticalement l’échelle à partir de ce site d’ancrage supérieur ; et
  • des deuxièmes moyens de fixation d’une portion inférieure de l’échelle à un site d’ancrage inférieur du support incliné de manière à la maintenir en décalage angulaire par rapport à sa suspension verticale ;
les deuxièmes moyens de fixation comportant :
  • un chariot coulissant muni de moyens de fixation en coulissement le long de portants latéraux de l’échelle au moins dans sa portion inférieure ;
  • un élément de fixation préalable au site d’ancrage inférieur du support incliné ;
  • des aménagements de passage de cordage par coulissement formés dans le chariot coulissant et dans l’élément de fixation préalable ;
  • un cordage de traction solidarisant le chariot coulissant à l’élément de fixation préalable par passage dans lesdits aménagements, disposé de manière à rapprocher le chariot coulissant de l’élément de fixation préalable pour fixer la portion inférieure de l’échelle au site d’ancrage inférieur par action sur ce cordage de traction ; et
  • au moins un dispositif de fixation à crochet d’arrimage selon l’invention, monté pivotant sur le chariot coulissant et destiné à s’arrimer sur l’élément d’arrimage que constitue le site d’ancrage inférieur.
L’invention sera mieux comprise à l’aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 représente schématiquement en perspective la structure générale d’un pylône de transport d’électricité de type Equilibre,
la figure 2 représente schématiquement en coupe latérale une échelle à système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention, dans une première disposition,
la figure 3 représente schématiquement en coupe latérale l’échelle à système de fixation de la figure 2, dans une deuxième disposition,
la figure 4 représente schématiquement en coupe latérale l’échelle à système de fixation de la figure 2, dans une troisième disposition,
la figure 5 représente schématiquement en perspective des premiers moyens de fixation d’extrémité supérieure d’échelle d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention,
la figure 6 illustre un exemple de disposition des premiers moyens de fixation d’extrémité supérieure d’échelle de la figure 5 sur un site d’ancrage supérieur présentant une pente,
la figure 7 illustre le résultat d’une première étape préalable de disposition des premiers moyens de fixation d’extrémité supérieure d’échelle de la figure 5 sur un site d’ancrage supérieur,
la figure 8 illustre le résultat d’une deuxième étape intermédiaire de disposition des premiers moyens de fixation d’extrémité supérieure d’échelle de la figure 5 sur ce même site d’ancrage supérieur,
la figure 9 illustre le résultat d’une troisième étape finale de disposition des premiers moyens de fixation d’extrémité supérieure d’échelle de la figure 5 sur ce même site d’ancrage supérieur,
la figure 10 représente schématiquement en vue de côté un élément de fixation préalable d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention,
la figure 11 illustre le résultat d’une première étape préalable de disposition de l’élément de fixation préalable de la figure 10 sur un site d’ancrage inférieur,
la figure 12 illustre le résultat d’une deuxième étape finale de disposition de l’élément de fixation préalable de la figure 10 sur ce même site d’ancrage inférieur,
la figure 13 représente schématiquement en perspective un chariot coulissant d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention solidarisé avec l’élément de fixation préalable de la figure 10 à l’aide d’un cordage de traction,
la figure 14 illustre un exemple de disposition du chariot coulissant de de la figure 13 sur un site d’ancrage inférieur,
la figure 15 représente en perspective un exemple d’échelle partiellement équipée d’un système de fixation selon l’invention,
la figure 16 illustre les étapes successives d’un procédé de fixation d’une échelle sur un support incliné à l’aide d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention,
la figure 17 illustre les étapes successives d’un procédé de fixation de plusieurs échelles successives sur un support incliné à plusieurs sites d’ancrage successifs à l’aide d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention,
la figure 18 représente schématiquement en coupe latérale un dispositif de fixation à crochet d’arrimage selon un mode de réalisation de l’invention, par exemple pour chariot coulissant d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention, et
la figure 19 illustre les étapes successives d’un procédé de fixation par arrimage, par exemple d’un chariot coulissant d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention, à l’aide du dispositif de fixation de la figure 18.
Le pylône 20 de transport d’électricité illustré sur la figure 1 est de type Equilibre et constitue un exemple non limitatif d’infrastructure de grande taille sur laquelle il peut être nécessaire d’intervenir en y fixant au préalable une ou plusieurs échelles.
Il présente une forme générale en voilure, comportant un mât principal 22, une console inférieure 24 à deux bras longs 24A, 24B s’étendant horizontalement de part et d’autre du mât 22 selon un plan principal, une console supérieure 26 à deux bras courts 26A, 26B s’étendant horizontalement de part et d’autre du mât 22 parallèlement à la console inférieure 24, deux haubans 28A et 28B reliant respectivement les deux extrémités distales des deux bras longs 24A, 24B au pied du mât 22 et deux suspentes 30A et 30B reliant respectivement les deux extrémités distales des deux bras courts 26A, 26B au sommet du mât 22.
Les extrémités distales des deux bras 24A et 26A sont reliées entre elles par une succession de chaînes d’isolateurs en matériau composite et d’anneaux de fixation de conducteurs. Plus précisément et selon l’exemple non limitatif du pylône 20, quatre chaînes d’isolateurs 32, 34, 36, 38 se succèdent de haut en bas selon une inclinaison potentiellement variable via trois anneaux de fixation 40, 42, 44, sachant que chaque anneau de fixation peut supporter plusieurs câbles conducteurs d’électricité, généralement trois. Chaque ensemble de conducteurs supporté par un même anneau de fixation est appelé « phase ». Le premier anneau de fixation 40, situé le plus haut, porte une première phase P1. Le deuxième anneau de fixation 42, situé en dessous du premier mais en décalage par rapport à la verticalité, porte une deuxième phase P2. Le troisième anneau de fixation 44, situé en dessous du deuxième mais en décalage par rapport à la verticalité, porte une troisième phase P3.
De même, les extrémités latérales des deux bras 24B et 26B sont reliées entre elles par une succession de quatre isolateurs cylindriques et trois anneaux de fixation porteurs de trois phases qui ne seront pas détaillés parce qu’identiques.
Les sites d’ancrage d’une telle structure sur lesquels peuvent être fixées des échelles sont généralement les bras courts 26A, 26B de la console supérieure 26 aux extrémités distales desquels s’étendent alors orthogonalement et horizontalement des potences pour leur suspension, et les conducteurs précités, pour permettre une intervention d’opérateur sur les conducteurs eux-mêmes, les chaînes d’isolateurs ou tout autre élément présent sur le pylône 20 et accessible depuis la console supérieure 26 ou l’une quelconque des phases P1, P2, P3. On notera que tous ces sites d’ancrage sont d’altitudes différentes et décalés entre eux par rapport à la verticale, ce qui fait du pylône 20 un support incliné.
Du côté des bras 24A et 26A, une potence horizontale 46 est donc installée à l’extrémité distale du bras court 26A. Il peut ainsi être souhaité de disposer et fixer une première échelle entre la potence 46 et la première phase P1, comme indiqué par la double flèche 48, pour qu’un opérateur puisse se positionner sur cette première phase P1. Il peut aussi être souhaité de disposer et fixer une deuxième échelle sous la première entre la première phase P1 et la deuxième phase P2, comme indiqué par la double flèche 50, pour qu’un opérateur puisse se positionner sur cette deuxième phase P2. Il peut aussi être souhaité de disposer et fixer une troisième échelle sous la deuxième entre la deuxième phase P2 et la troisième phase P3, comme indiqué par la double flèche 52, pour qu’un opérateur puisse se positionner sur cette troisième phase P3. Les mêmes considérations s’appliquent du côté des bras 24B et 26B.
Une échelle 54 à système de fixation approprié pour une structure à support incliné telle que le pylône 20 est illustrée en coupe verticale, selon un plan parallèle au plan principal précité du pylône 20, dans une première disposition sur la figure 2.
Dans cette première disposition, l’échelle 54 est suspendue verticalement à partir d’un site d’ancrage supérieur 56 à l’aide de premiers moyens 58 de fixation de son extrémité supérieure 60. Ce site d’ancrage supérieur 56 est par exemple la potence 46, la première phase P1 ou la deuxième phase P2.
Le système de fixation de l’échelle 54 comporte en outre des deuxièmes moyens de fixation de sa portion inférieure 62 à un site d’ancrage inférieur 64. Ce site d’ancrage inférieur 64 est par exemple la première phase P1, la deuxième phase P2 ou la troisième phase P3.
Les deuxièmes moyens de fixation comportent :
  • un chariot coulissant 66,
  • un élément 68 de fixation préalable au site d’ancrage inférieur 64,
  • des aménagements 70, 72, 74 de passage de cordage par coulissement formés dans le chariot coulissant 66 et dans l’élément de fixation préalable 68, et
  • un cordage de traction 76 solidarisant le chariot coulissant 66 à l’élément de fixation préalable 68 par passage dans les aménagements 70, 72 et 74, disposé de manière à rapprocher le chariot coulissant 66 de l’élément de fixation préalable 68 pour fixer la portion inférieure 62 de l’échelle 54 au site d’ancrage inférieur 64 par action sur ce cordage de traction 76.
Dans le mode de réalisation non limitatif mais avantageux de la figure 2, l’une des extrémités du cordage de traction 76 est fixée à l’extrémité inférieure 78 de l’échelle 54, par exemple à son barreau le plus bas. Son autre extrémité, libre pour exercer ou relâcher un effort de traction, est raccordée à un dispositif de treuillage 80 connu de l’homme du métier de sorte qu’il n’est pas nécessaire de le détailler. Un aménagement supplémentaire 82 de passage de cordage est prévu à proximité de l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54 pour permettre de déporter l’effort de traction, i.e. le dispositif de treuillage 80, à une certaine distance de l’échelle 54, par exemple au sol lorsque l’échelle 54 est suspendue au site d’ancrage supérieur 56. En variante, l’effort de traction pourrait être exercé manuellement depuis le sommet de l’échelle 54.
Conformément à la présente invention, le chariot coulissant 66 est muni d’un élément d’arrimage 84 destiné à se fixer lui aussi sur le site d’ancrage inférieur 64 lorsque le chariot 66 en est suffisamment rapproché.
Dans la disposition de la figure 2, le cordage de traction 76 est relâché et distendu, de sorte que le chariot 72 est situé par gravitation en bas de l’échelle 54 et éloigné du site d’ancrage inférieur 64.
Dans le mode de réalisation de la figure 2 également, les aménagements de passage de cordage par coulissement comportent des poulies. En variante, il pourrait s’agir d’anneaux anti-friction. L’aménagement 70 est ainsi une première poulie de renvoi inférieure formée dans une portion du chariot coulissant 66 destinée à être rapprochée de l’extrémité inférieure 78 de l’échelle 54 lorsque ce chariot 66 y est fixé en coulissement. L’aménagement 72 est une deuxième poulie intermédiaire formée dans l’élément de fixation préalable 68. L’aménagement 74 est une troisième poulie de renvoi supérieure formée dans une portion du chariot coulissant 66 destinée à être éloignée de l’extrémité inférieure 78 de l’échelle 54 lorsque ce chariot 66 y est fixé en coulissement. L’aménagement 82 est une quatrième poulie de renvoi directement montée sur l’échelle 54. A partir de son extrémité fixée à l’extrémité inférieure 78 de l’échelle, le cordage de traction 76 passe successivement par la première (70), la deuxième (72), la troisième (74) puis la quatrième (82) poulie avant d’atteindre le dispositif de treuillage 80.
L’échelle 54 et son système de fixation sont illustrés dans une deuxième disposition sur la figure 3. Par action de traction sur le dispositif de treuillage 80, le cordage de traction 76 s’est tendu entre les poulies 70, 72, 74 et le chariot coulissant 66 s’est logiquement rapproché du site d’ancrage inférieur 64, essentiellement en coulissant librement le long des montants latéraux de l’échelle 54 dans sa portion inférieure 62. Il remonte plus précisément jusqu’à un point proche de la projection orthogonale du site d’ancrage inférieur 64 sur l’échelle 54.
L’échelle 54 et son système de fixation sont illustrés dans une troisième disposition sur la figure 4. Par action supplémentaire de traction sur le dispositif de treuillage 80, le cordage de traction 76 tendu a provoqué le rapprochement du chariot coulissant 66 et du site d’ancrage inférieur 64. Etant donné que le site d’ancrage inférieur 64 est fixe ou quasiment fixe et que l’échelle 54 est simplement suspendue au site d’ancrage supérieur 56, ce rapprochement provoque un décalage angulaire de l’échelle 54 par rapport à sa suspension verticale. Le maintien en tension du cordage de traction 76 maintient ce décalage angulaire. Mais la présence avantageuse de l’élément d’arrimage 84 permet aussi de maintenir la fixation du chariot coulissant 66, et donc de l’échelle 54, sur le site d’ancrage inférieur 64, de sorte que son décalage angulaire et sa fixation peuvent être maintenus et sécurisés même si la tension sur le cordage de traction 76 est relâchée.
Il convient de remarquer que le système de fixation d’échelle décrit précédemment permet de la fixer sur un support incliné, matérialisé par les deux sites d’ancrage supérieur 56 et inférieur 64, sans nécessiter la présence d’un opérateur sur l’échelle 54. La traction sur le cordage 76 peut se faire depuis le sommet de l’échelle 54, par exemple depuis la console supérieure 26, ou à distance et au sol à l’aide du dispositif de treuillage 80.
La figure 5 illustre plus en détail un mode de réalisation possible et avantageux des premiers moyens de fixation 58 en coopération avec l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54. Ils comportent une double plaque support 86 dans l’épaisseur de laquelle sont boulonnés deux crochets 88, 90 à mousquetons s’étendant indépendamment l’un de l’autre en partie supérieure. En partie inférieure de la double plaque support 86, une liaison cardan est montée en coopération avec la partie centrale de l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54 à l’aide d’un connecteur chantourné 92 à deux axes de pivot orthogonaux et de deux chapes 94, 96 formées respectivement dans la double plaque support 86 et en partie centrale de l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54. Cette liaison cardan permet de maintenir une articulation à deux degrés de liberté en rotation, ce qui est très utile lorsque le site d’ancrage supérieur 56 n’est pas horizontal. En variante, une articulation à trois degrés de liberté en rotation peut être proposée, par exemple à l’aide d’une liaison rotule.
La figure 6 illustre une situation concrète de fixation de l’échelle 54 sur un site d’ancrage supérieur 56 qui n’est pas horizontal. Lorsque le site d’ancrage supérieur 56 est la potence 46, il est simple d’assurer son horizontalité. Mais lorsqu’il s’agit de l’une des phases P1 et P2, le câble conducteur sur lequel on souhaite suspendre l’échelle 54 n’est jamais horizontal. Il présente même un angle conséquent par rapport à l’horizontalité. C’est précisément la situation illustrée sur la figure 6. On y remarque que grâce à la liaison cardan des premiers moyens de fixation 58, et bien que l’échelle 54 soit suspendue verticalement par l’effet de son poids, l’effort de soutien est correctement réparti entre les deux crochets 88, 90 à mousquetons dans l’alignement des montants latéraux de l’échelle 54. On ne risque donc pas de rupture de crochet 88, 90 ou de déformation de l’échelle 54.
En outre, pour éviter un glissement des crochets 88, 90 sur le site d’ancrage supérieur 56 lorsqu’il est en pente, un point d’ancrage (non illustré sur la figure 6) sur les premiers moyens de fixation 58 peut être prévu pour être relié à la couronne de fixation ou à la chaîne d’isolateurs la plus proche. Ainsi, l’échelle 54 ne peut plus glisser. Par ailleurs, la surface de contact des crochets 88, 90 avec le site d’ancrage supérieur 56 lorsqu’il s’agit d’un câble conducteur peut être constituée d’un matériau souple, de manière à réduire d’une part le risque précité de glissement et d’autre part un risque d’endommagement du câble conducteur.
Des chaînes de sécurité (non illustrées sur la figure 6) peuvent également être prévues pour venir se verrouiller sur le site d’ancrage supérieur 56, de manière à sécuriser parfaitement l’accrochage de l’échelle 54.
Enfin, lorsqu’il s’agit d’un câble conducteur, le site d’ancrage supérieur 56 intègre avantageusement une tresse de masse (non illustrée sur la figure 6) reliée aux montants latéraux de l’échelle 54 pour assurer une continuité électrique parfaite entre elle et le conducteur.
Les figures 7, 8 et 9 illustrent différentes étapes successives de fixation par suspension de l’échelle 54 sur le site d’ancrage supérieur 56.
Comme montré sur la figure 7, une poulie 98 d’aide à la fixation est temporairement suspendue au site d’ancrage supérieur 56 à l’aide par exemple d’une estrope ouverte 100. Le cordage de traction 76, ou une portion de celui-ci, est d’une part fixé à l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54, par exemple à l’aide d’un anneau de levage (non illustré), et d’autre part raccordé au dispositif de treuillage 80 après engagement dans le réa de la poulie 98 d’aide à la fixation. Cette opération peut être réalisée alors que l’échelle 54 est au sol. Par action de treuillage, l’échelle 54 est soulevée par son extrémité supérieure 60 jusqu’à atteindre cette disposition de la figure 7 selon laquelle les deux crochets 88, 90 à mousquetons atteignent le site d’ancrage supérieur 56.
Par action supplémentaire sur le dispositif de treuillage 80, les mousquetons s’ouvrent mécaniquement par pression contre le site d’ancrage supérieur 56 et permettent son engagement à l’intérieur des crochets 88, 90 comme illustré sur la figure 8.
En relâchant alors le cordage de traction 76, l’ensemble constitué de l’échelle 54 et des premiers moyens de fixation 58 redescend en refermant les deux crochets 88, 90 à mousquetons sur le site d’ancrage supérieur 56. En relâchant complètement le cordage de traction 76, l’échelle 54 reste suspendue par les deux crochets 88, 90 dont les surfaces en matériau souple visible sur les figures 7, 8 et 9 reposent désormais sur le site d’ancrage supérieur 56. Cette disposition finale de suspension verticale est illustrée par la figure 9. Il est avantageusement prévu suffisamment d’espace entre les deux crochets 88, 90 à mousquetons pour permettre une dépose ultérieure aisée de la poulie 98 d’aide à la fixation et de l’estrope ouverte 100.
La figure 10 illustre plus en détail un mode de réalisation possible et avantageux de l’élément de fixation préalable 68. Il comporte un crochet 102 présentant un corps de crochet 104 proprement dit en arc de cercle ou quasi-cercle à ouverture latérale, cette dernière étant orientée vers la gauche sur la figure 10. Un anneau de préhension 106 est solidaire de la partie supérieure aplanie du corps de crochet 104 pour une prise à l’aide d’une perche elle-même crochetée à son extrémité. Une queue de fermeture 108 en forme de virgule est articulée en pivot à l’extrémité libre inférieure du corps de crochet 104. Son centre de masse est orienté du côté de l’ouverture latérale, c’est-à-dire à gauche de l’axe de pivot sur la figure 10, de sorte que le crochet 102 est maintenu ouvert par l’effet du poids de cette queue de fermeture 108 lorsqu’il est porté par une perche crochetée. Un œillet de traction 110 est formé dans l’extrémité de la queue de fermeture 108 opposée à l’ouverture latérale, c’est-à-dire à droite de l’axe de pivot sur la figure 10. Il peut prendre la forme d’une chape.
C’est à cet œillet 110 qu’est raccordée la poulie 72 de l’élément de fixation préalable 68, à l’aide d’une attache 112 telle qu’une estrope ouverte par exemple. Tant que la poulie 72 n’exerce pas de traction particulière sur l’extrémité de la queue de fermeture 108, le crochet 102 reste ouvert. Lorsqu’une force de traction est exercée via la poulie 72, notamment par le cordage de traction 76, l’axe de l’œillet 110 et l’axe de pivot tendent à s’aligner avec l’axe de l’anneau de préhension 106 ce qui provoque automatiquement la fermeture du crochet.
Enfin, un doigt de guidage 114 s’étend en partie supérieure du corps de crochet 104 du côté de son ouverture, c’est-à-dire vers la gauche dans la figure 10, de manière à diriger l’insertion du site d’ancrage inférieur 64 à l’intérieur du corps de crochet 104 lors d’une opération de fixation préalable. Cette opération de fixation préalable est illustrée sur les figures 11 et 12.
De façon optionnelle et lorsque le site d’ancrage inférieur 64 est un câble conducteur, une poulie 116 en matériau polymère est avantageusement intégrée dans la partie supérieure aplanie du corps de crochet 104 pour rouler sur le câble sans l’endommager, notamment lorsque le crochet 102 et l’échelle 54 ne sont pas suffisamment alignés au moment de la mise en tension du cordage de traction 76.
Comme indiqué précédemment et illustré par la figure 11, l’élément de fixation préalable 68 est approché du site d’ancrage inférieur 64 à l’aide d’une perche crochetée 118 au point de l’insérer dans l’ouverture du crochet 102. Aucune traction particulière n’est exercée par la poulie 72.
Une fois que l’élément de fixation préalable 68 est accroché au site d’ancrage inférieur 64, la perche crochetée 118 est retirée de l’anneau de préhension 106, comme illustré également par la figure 11. Tout effort de traction exercé par la poulie 72 et son attache 112 sur la queue de fermeture 108 provoque alors la fermeture automatique du crochet 102 comme illustré sur la figure 12. Tout relâchement de cet effort réouvre le crochet 102.
La figure 13 représente en perspective une vue d’ensemble d’un exemple de réalisation du chariot coulissant 66 sur l’échelle 54, de l’élément de fixation préalable 68 avec sa poulie 72 à l’approche du site d’ancrage inférieur 64, et du cordage de traction 76 qui solidarise le chariot coulissant 66 à l’élément de fixation préalable 68 par passage dans les poulies 70, 72 et 74. On y voit que les deux poulies de renvoi 70 et 74 sont fixées sur deux axes formés dans le corps même du chariot coulissant 66.
Le chariot coulissant 66 est par ailleurs installé sur les montants latéraux de l’échelle 54 à l’aide d’étriers 120 montés sur roulements. Ce coulissement permet d’adapter automatiquement la position du contact entre le site d’ancrage inférieur 64 et l’échelle 54 lors de leur rapprochement par traction sur le cordage 76, dans la mesure où l’altitude du site d’ancrage inférieur 64 à atteindre n’est pas toujours la même que celle du bas de l’échelle 54, le point de contact étant sensiblement variable d’une situation à une autre.
Enfin, l’élément d’arrimage 84 est plus précisément constitué de deux dispositifs indépendants 122 et 124 (identifiés sur la figure 14) de fixation à crochets d’arrimage présentant une certaine liberté de mouvement en pivot vertical sur le chariot coulissant 66 pour venir s’arrimer au site d’ancrage inférieur 64 tout en s’adaptant indépendamment l’un de l’autre de façon fiable et sûre à sa pente lorsque le chariot coulissant 66 est rapproché de l’élément de fixation préalable 68 par traction sur le cordage 76. Ils sont eux aussi équipés de doigts de guidage 126, 128 pour faciliter l’insertion du site d’ancrage inférieur 64 dans leurs ouvertures respectives. Ils sont par ailleurs au moins partiellement conçus en matériau polymère pour ne pas endommager le site d’ancrage inférieur 64 lorsqu’il s’agit d’un câble conducteur.
La disposition d’arrimage telle qu’obtenue en figure 14 correspond à la disposition schématisée sur la figure 4. On remarque par ailleurs que le chariot 66 présente deux rebords latéraux 130 de protection pour servir de butée contre le site d’ancrage inférieur 64 lors de l’opération de rapprochement. Ainsi le contact direct avec l’échelle 54 est évité. Il suffit de tirer sur le cordage 76 jusqu’à ce que la butée soit atteinte pour assurer l’insertion du site d’ancrage inférieur 64 dans les ouvertures des deux dispositifs de fixation à crochets d’arrimage indépendants 122 et 124, puis de relâcher l’effort pour conforter l’arrimage.
La figure 15 représente en perspective un exemple concret d’échelle 54 équipée du chariot 66 et des premiers moyens de fixation 58. Les dimensions du pylône 20 sont telles que pour fixer cette échelle 54 selon les indications de l’une quelconque des doubles flèches 48, 50 et 52 il lui faudrait une longueur totale d’environ 9 mètres. Pour simplifier son transport, elle est donc avantageusement composée de deux tronçons 54A et 54B d’environ 4,5 mètres de long dont l’assemblage au centre comporte un ensemble de chapes connectables via des axes de sécurité goupillés pour le rendre rapide et sûr.
Les premiers moyens de fixation 58 sont, dans cet exemple de réalisation, munis non seulement des deux crochets 88 et 90 mais en outre d’une portion supplémentaire d’échelle 132 s’étendant au-delà de ces deux crochets dans le prolongement du tronçon 54B. Il s’agit ainsi de faciliter l’accès à l’échelle 54 par un opérateur lorsqu’elle est suspendue au site d’ancrage supérieur 56.
Un procédé d’installation et de fixation de l’échelle 54 sur le pylône 20 selon les indications de l’une quelconque des doubles flèches 48, 50 et 52 va maintenant être détaillé en référence à la figure 16.
Au cours d’une étape 500 préparatoire, un opérateur accède au site d’ancrage supérieur 56, que ce soit la potence 46 s’il s’agit de la première échelle à fixer, la première phase P1 s’il s’agit de la deuxième échelle à fixer, ou la deuxième phase P2 s’il s’agit de la première échelle à fixer. Il y suspend la poulie 98 d’aide à la fixation à l’aide de l’estrope ouverte 100. Il passe une première portion du cordage de traction 76 dont une extrémité est raccordée au dispositif de treuillage 80 dans le réa de la poulie 98 et fixe l’autre extrémité à l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54 qui est au sol. Une deuxième portion du cordage de traction 76 est fixée à l’extrémité inférieure 78 de l’échelle 54 et passe successivement par les réas des poulies 70, 72 et 74 en présentant une extrémité libre raccordable en sortie du chariot 66. L’élément de fixation préalable 68 et la perche crochetée 118 sont installés sur l’échelle 54, de façon sécurisée connue en soi, par exemple du côté intérieur de l’un de ses montants latéraux.
Au cours d’une étape suivante 502 de levage, l’opérateur retourne au sol. Il dispose de préférence l’échelle 54 de telle sorte que son extrémité supérieure 60 se situe à l’aplomb du site d’ancrage supérieur 56. Il actionne le dispositif de treuillage 80 en traction sur le cordage 76 et reproduit les actions décrites précédemment en référence aux figures 7, 8 et 9 pour arriver à la situation de suspension verticale de la figure 9.
Au cours d’une étape suivante 504 de fixation préalable, l’opérateur remonte sur le site d’ancrage supérieur 56 et accède à l’échelle 54 par l’arrière pour faire face au site d’ancrage inférieur 64. Il sécurise la fixation supérieure de l’échelle 54 à l’aide du point d’ancrage, des chaînes de sécurité et de la tresse de masse précités, puis retire la poulie 98 d’aide à la fixation et son estrope ouverte 100. Il retire également l’extrémité de la première portion de cordage de traction 76 de sa fixation à l’extrémité supérieure 60 de l’échelle 54, la fait passer par le réa de la poulie de renvoi 82 et descend le long de l’échelle 54 pour la raccorder de façon sécurisée et connue en soi à l’extrémité libre raccordable (disponible en sortie de chariot coulissant 66) de la deuxième portion du cordage de traction 76, reconstituant ainsi le cordage de traction 76 dans son ensemble. Il se saisit de la perche 118, suspend à son extrémité crochetée l’anneau de préhension 106 de l’élément de fixation préalable 68 et dirige l’ouverture du crochet 102 vers le site d’ancrage inférieur 64 comme illustré sur la figure 11. Lorsque l’élément de fixation préalable est correctement disposé sur le site d’ancrage inférieur 64, l’opérateur retire la perche 118, remonte au sommet de l’échelle 54 puis redescend au sol. A ce stade, l’échelle 54 se trouve dans sa disposition de la figure 2.
Au cours d’une étape suivante 506 de fixation finale, l’opérateur actionne le dispositif de treuillage 80 en traction sur le cordage 76. Celui-ci se tend et entraîne le chariot 66 en coulissement le long de l’échelle 54, au moins dans sa partie inférieure, pour le faire remonter au voisinage de la projection orthogonale du site d’ancrage inférieur 64 sur l’échelle 54. Cette tension assure la fermeture du crochet 102 de l’élément de fixation préalable autour du site d’ancrage inférieur 64, ce qui sécurise la fixation préalable. A ce stade, l’échelle 54 se trouve dans sa disposition de la figure 3.
En poursuivant l’action de traction sur le cordage 76 à l’aide du dispositif de treuillage 80, l’opérateur provoque le rapprochement entre le chariot coulissant 66 et le site d’ancrage inférieur 64 jusqu’à parvenir à la disposition des figures 4 et 14, selon laquelle la portion inférieure de l’échelle 54 est fixée au site d’ancrage inférieur 64 en étant maintenue en décalage angulaire par rapport à sa suspension verticale. Le maintien est en outre assuré par l’arrimage automatique assuré par l’élément d’arrimage 84.
Au cours d’une dernière étape 508 de sécurisation, l’opérateur remonte sur le site d’ancrage supérieur 56 et descend le long de l’échelle 54 pour sécuriser la fixation inférieure à l’aide d’un point d’ancrage, de chaînes de sécurité et d’une tresse de masse tels qu’utilisés précédemment pour la fixation supérieure.
On notera que pour déposer l’échelle 54, il suffit tout simplement d’inverser les étapes précédentes. En particulier, le simple fait de relâcher la tension sur le cordage de traction 76 lorsque l’échelle 54 revient en suspension verticale ouvre le crochet 102 de l’élément de fixation préalable 68 ce qui rend sa dépose très aisée à l’aide de la perche crochetée 118.
Comme évoqué précédemment, il peut être souhaité de fixer plusieurs échelles successives aux sites d’ancrage du pylône 20. Dans son architecture de la figure 1, il est possible de fixer trois échelles successives entre les extrémités distales des bras 26A et 24A pour accéder aux trois phases P1, P2 et P3 à partir de la console supérieure 26. Les sites d’ancrage successifs sont donc la potence 46 de la console supérieure 26, qui constitue le site d’ancrage supérieur de cet ensemble de sites, les phases P1 et P2, qui constituent deux sites d’ancrage intermédiaires de cet ensemble de sites, et la phase P3, qui constitue le site d’ancrage inférieur de cet ensemble de sites.
Un procédé d’installation et de fixation de plusieurs échelles sur le pylône 20, notamment de trois échelles 541, 542et 543selon les indications des trois doubles flèches 48, 50 et 52 de la figure 1, va donc maintenant être détaillé en référence à la figure 17.
Au cours d’une première étape 600, l’étape préparatoire 500 précitée est exécutée pour la première échelle 541avec la potence 46 disposée à l’extrémité distale du bras court 26A comme site d’ancrage supérieur 56.
Au cours d’une deuxième étape 602, l’étape 502 précitée est amorcée par levage de l’échelle 541.
Au cours d’une troisième étape 604, l’étape 502 précitée est poursuivie jusqu’à son terme par fixation en suspension verticale de l’échelle 541sur la potence 46.
Au cours d’une quatrième étape 606, l’étape de fixation préalable 504 précitée est exécutée avec la première phase P1 comme site d’ancrage inférieur 64 pour l’échelle 541. A ce stade, l’échelle 541se trouve dans la disposition de la figure 2.
Au cours d’une cinquième étape 608, l’étape de fixation finale 506 précitée est amorcée pour l’échelle 541. A ce stade, l’échelle 541se trouve dans la disposition de la figure 3.
Au cours d’une sixième étape 610, l’étape de fixation finale 506 précitée est poursuivie jusqu’à son terme et l’étape de sécurisation 508 est exécutée. A ce stade, l’échelle 541se trouve dans la disposition de la figure 4. La première portion du cordage de traction 76 dont une extrémité est raccordée au dispositif de treuillage 80 dans le réa de la poulie 98 et qui a servi à la fixation de la première échelle 541est alors désolidarisée de la deuxième portion qui reste sur l’échelle 541. Elle est avantageusement destinée à être utilisée pour la fixation de la deuxième échelle 542.
Ainsi, au cours d’une septième étape 612, l’étape préparatoire 500 précitée est exécutée pour la deuxième échelle 542avec la première phase P1 comme site d’ancrage supérieur 56 et en réutilisant la première portion de cordage qui a été récupérée à l’étape précédente.
Au cours d’une huitième étape 614, l’étape 502 précitée est amorcée par levage de l’échelle 542.
Au cours d’une neuvième étape 616, l’étape 502 précitée est poursuivie jusqu’à son terme par fixation en suspension verticale de l’échelle 542sur la phase P1.
Au cours d’une dixième étape 618, l’étape de fixation préalable 504 précitée est exécutée avec la deuxième phase P2 comme site d’ancrage inférieur 64 pour l’échelle 542. A ce stade, l’échelle 542se trouve dans la disposition de la figure 2.
Au cours d’une onzième étape 620, l’étape de fixation finale 506 précitée est amorcée pour l’échelle 542. A ce stade, l’échelle 542se trouve dans la disposition de la figure 3.
Au cours d’une douzième étape 622, l’étape de fixation finale 506 précitée est poursuivie jusqu’à son terme et l’étape de sécurisation 508 est exécutée. A ce stade, l’échelle 542se trouve dans la disposition de la figure 4. La première portion du cordage de traction 76 dont une extrémité est raccordée au dispositif de treuillage 80 dans le réa de la poulie 98 et qui a servi à la fixation de la première (541) puis de la deuxième échelle 542est alors désolidarisée de la deuxième portion qui reste sur l’échelle 542.
Ainsi, au cours d’une treizième étape 624, l’étape préparatoire 500 précitée est exécutée pour la troisième échelle 543avec la deuxième phase P2 comme site d’ancrage supérieur 56 et en réutilisant la première portion de cordage qui a été récupérée à l’étape précédente.
Au cours d’une quatorzième étape 626, l’étape 502 précitée est amorcée par levage de l’échelle 543.
Au cours d’une quinzième étape 628, l’étape 502 précitée est poursuivie jusqu’à son terme par fixation en suspension verticale de l’échelle 543sur la phase P2.
Au cours d’une seizième étape 630, l’étape de fixation préalable 504 précitée est exécutée avec la troisième phase P3 comme site d’ancrage inférieur 64 pour l’échelle 543. A ce stade, l’échelle 543se trouve dans la disposition de la figure 2.
Au cours d’une dix-septième étape 632, l’étape de fixation finale 506 précitée est amorcée pour l’échelle 543. A ce stade, l’échelle 543se trouve dans la disposition de la figure 3.
Au cours d’une dix-huitième étape 634, l’étape de fixation finale 506 précitée est poursuivie jusqu’à son terme et l’étape de sécurisation 508 est exécutée. A ce stade, l’échelle 543se trouve dans la disposition de la figure 4. La première portion du cordage de traction 76 dont une extrémité est raccordée au dispositif de treuillage 80 dans le réa de la poulie 98 et qui a servi à la fixation de la première (541) puis de la deuxième échelle 542est alors désolidarisée de la deuxième portion qui reste sur l’échelle 543.
Au terme de ces dix-huit étapes, les phases P1, P2 et P3 sont bien reliées entre elles et à la console supérieure 26 par les trois échelles successives 541, 542et 543. Cette installation permet à des opérateurs de maintenance de circuler librement et de manière sûre entre cette console supérieure et ces trois phases.
On notera que pour déposer les trois échelles 541, 542et 543, il suffit tout simplement d’inverser les étapes précédentes.
La figure 18 représente schématiquement en coupe latérale l’un quelconque des deux dispositifs de fixation à crochets d’arrimage 122 et 124. Il porte la référence générale 150 dans cette figure. Il comporte une base de préhension 152, en partie droite de la figure, et une tête de crochet 154, en partie gauche de la figure, venues de matière. Le site d’ancrage inférieur 64 est représenté par sa section circulaire en partie gauche de la figure, dans une disposition d’approche du dispositif de fixation 150 de la droite vers la gauche. Il remplit la fonction d’élément d’arrimage sur lequel doit se positionner la tête de crochet 154.
La tête de crochet 154 présente de façon conventionnelle une ouverture 156 d’introduction du site d’ancrage inférieur 64. Cette ouverture est orientée vers le bas. La tête de crochet 154 comporte en outre le doigt de guidage 126 ou 128 qui prend la référence générale 158 sur cette figure. Il s’étend en extrémité distale de la tête de crochet 154, vers la gauche et vers le haut, pour un guidage du site d’ancrage inférieur 64 vers l’ouverture 156 lorsque l’on rapproche le dispositif de fixation 150. Grâce à lui, le rapprochement du dispositif de fixation 150 n’a pas besoin d’être très précis. Il suffit juste d’atteindre le site d’ancrage 64 en butée contre le doigt de guidage 158 pour le diriger ensuite tout naturellement dans l’ouverture 156.
Une butée pivotante 160 est montée en rotation à l’intérieur de l’ouverture 156 autour d’un axe de rotation 162 disposé dans une extrémité libre inférieure 164 de la tête de crochet 154. Cette extrémité libre 164 est recourbée vers l’ouverture 156. La butée pivotante 160 prend par exemple la forme d’un linguet. Elle présente deux positions extrêmes dans l’ouverture 156. Une première position est celle qui est illustrée par la figure 1 : elle est disposée en butée contre tout élément qui serait dirigé vers le fond de l’ouverture 156 depuis l’extérieur de la tête de crochet 154. En d’autres termes, dans cette première position, elle fait obstacle à l’accès au fond de l’ouverture 156. Une deuxième position est une position d’escamotage selon laquelle elle est rabattue contre la paroi interne de l’ouverture 156 pour libérer l’accès au fond de l’ouverture 156. A cet effet, la paroi interne présente une gorge d’escamotage 166 permettant à la butée pivotante 160 de s’intégrer complètement dans l’épaisseur de l’extrémité libre inférieure 164 de la tête de crochet 154, libérant ainsi complètement l’espace intérieur de l’ouverture 156.
Le passage de l’une à l’autre des première et deuxième positions par rotation est facilité par la présence de moyens de rappel 168 attirant la butée pivotante 160 vers l’une et l’autre de ces positions. Plus précisément, les moyens de rappel 168 sont constitués d’un ressort dont une extrémité de rappel 170 est solidaire d’une portion distale de la butée pivotante 160 et dont l’autre extrémité 172, de fixation, est solidaire de la tête de crochet 154 à son extrémité libre inférieure 164. Dans la rotation de la butée pivotante 160 autour de son axe de rotation 162 entre ses première et deuxième positions extrêmes, l’extrémité de fixation 172 du ressort 168 est située par rapport à cet axe de rotation 162 de telle sorte qu’une force de rappel maximale est exercée pour une troisième position intermédiaire d’équilibre instable de la butée pivotante 160 entre ses deux première et deuxième positions extrêmes. Cette troisième position intermédiaire est atteinte lorsque le ressort 168 traverse l’axe de rotation 162. Ainsi, lorsque la butée pivotante 160 est dans sa première position, un engagement du site d’ancrage inférieur 64 dans l’ouverture 156 vient par coopération la pousser en rotation contre la force de rappel du ressort 168 jusqu’à atteindre sa troisième position intermédiaire d’équilibre instable. Dès que cette position d’équilibre instable est dépassée, le ressort 168 rappelle automatiquement la butée pivotante 160 vers sa deuxième position d’escamotage, libérant ainsi le fond de l’ouverture 156 pour un engagement complet du site d’ancrage inférieur 64 dans la tête de crochet 154. Dans le contexte applicatif des figures 1 à 17, une raideur comprise entre 0,15 et 0,5 N/mm convient pour le ressort 168, par exemple 0,3 N/mm +/- 10%.
On notera que la première position extrême est par exemple limitée à l’aide d’une butée formée dans la tête de crochet 154 tandis que la deuxième position extrême peut être limitée par le fond de la gorge d’escamotage 166.
On notera aussi que la butée pivotante 160 est représentée sur la figure 18 en vue fantôme à seule fin de laisser clairement apparaître le ressort 168 et ses points de fixation derrière elle.
La tête de crochet 154 comporte en outre un clapet 174, de forme générale oblongue similaire à celle de la butée pivotante 160, par exemple celle d’un linguet, pivotant entre une position ouverte de réception du site d’ancrage inférieur 64 dans l’ouverture 156 et une position refermée d’obturation de l’ouverture 156. C’est la position ouverte qui est illustré sur la figure 18. Le pivot s’exerce autour d’un axe de rotation disposé dans l’extrémité libre inférieure 164 de la tête de crochet 154. Dans l’exemple de la figure 18, il s’agit de l’axe 162, c’est-à-dire le même que celui de la butée pivotante 160.
Des moyens de rappel 176, par exemple un ressort, s’étendent depuis une base de fixation 178, disposée sur et solidaire de la butée pivotante 160, jusqu’à une extrémité de rappel 180 solidaire d’une portion distale du clapet pivotant 174. Un grand intérêt de ce ressort 176 est que sa base de fixation 178 est mobile avec la butée pivotante 160. Plus précisément, lorsque la butée pivotante 160 est dans sa première position d’obturation du fond de l’ouverture 156, la base de fixation 178 du ressort 176 est orientée du côté opposé à l’ouverture 156 par rapport à l’axe de rotation 162 du clapet pivotant 174, de sorte que ce dernier est systématiquement rappelé vers sa position ouverte, laquelle peut être limitée par une butée formée dans la tête de crochet 154, par exemple la même que celle de la première position de la butée pivotante 160. Plus précisément également, lorsque la butée pivotante 160 est dans sa deuxième position d’escamotage, la base de fixation 178 du ressort 176 bascule du côté de l’ouverture 156 par rapport à l’axe de rotation 162, de sorte que le clapet pivotant 174 est systématiquement rappelé vers sa position refermée. Dans le contexte applicatif des figures 1 à 17, une raideur comprise entre 0,15 et 0,5 N/mm convient également pour le ressort 176, par exemple 0,2 N/mm +/- 10%.
On notera que le clapet pivotant 174 est lui aussi représenté sur la figure 18 en vue fantôme à seule fin de laisser clairement apparaître le ressort 176 et ses points de fixation derrière lui.
Il résulte de l’agencement précité que lorsque la butée pivotante 160 est dans sa première position, le clapet pivotant 174 étant toujours rappelé vers sa position ouverte, le site d’ancrage inférieur 64 peut s’engager et se désengager librement de l’ouverture 156, de sorte que l’arrimage peut s’opérer automatiquement.
Une fois que le site d’ancrage inférieur 64 est complètement engagé jusqu’au fond de l’ouverture 156, impliquant qu’il a nécessairement coopéré avec la butée pivotante 160 jusqu’à la faire basculer dans sa deuxième position d’escamotage, le clapet pivotant 174 étant alors toujours rappelé vers sa position refermée, le site d’ancrage inférieur 64 peut sortir librement de l’ouverture 156 sans risque de retour grâce au clapet refermé, de sorte que le désarrimage peut lui aussi s’opérer automatiquement sans manipulation autre que le déplacement relatif du site d’ancrage inférieur 64 et du dispositif de fixation 150.
Avantageusement, la base de préhension 152 du dispositif de fixation 150 présente en partie inférieure une butée fixe 182 de blocage en translation du site d’ancrage inférieur 64 pour limiter sa course.
En outre, la base de préhension 152 présente une extrémité à point de fixation en pivot 184 sur le chariot coulissant 66, ce dernier constituant le dispositif à arrimer sur l’élément d’arrimage que constitue le site d’ancrage inférieur 64.
Enfin, dans le mode de réalisation de la figure 18, des évidements, aménagés dans la base de préhension 152, dans la tête de crochet 154, dans le doigt de guidage 158, dans la butée pivotante 160, dans le clapet pivotant 174 et dans la butée fixe 182, permettent d’alléger le dispositif de fixation 150 tout en conservant une certaine solidité de l’ensemble.
Un procédé de fixation par arrimage du chariot coulissant 66 sur le site d’ancrage inférieur 64, ou plus généralement de tout dispositif à arrimer sur tout élément d’arrimage, va maintenant être détaillé en référence à la figure 19.
Au cours d’une première étape 700 d’approche, le dispositif de fixation 150 est approché du site d’ancrage inférieur 64 sans qu’aucun contact ne soit encore établi. Dans cette situation, la tête de crochet 154 a été préalablement réarmée en plaçant la butée pivotante 160 dans sa première position selon laquelle le clapet pivotant 174 est rappelé dans sa position ouverte par le ressort 176. Dans le contexte applicatif des figures 1 à 17, cette approche est réalisée par action sur le cordage de traction 76 de manière à rapprocher le chariot coulissant 66 de l’élément de fixation préalable 68.
Au cours d’une deuxième étape 702 de contact, le contact est établi entre le site d’ancrage inférieur 64 et le doigt de guidage 158 qui l’oriente vers l’ouverture 156.
Ensuite lors d’une étape 704, le dispositif de fixation 150 s’approche encore du site d’ancrage inférieur 64 de sorte que ce dernier entre en contact avec le clapet pivotant 174 et provoque sa fermeture sous contrainte en glissant dessous.
En poursuivant sa course vers la butée fixe 182 du dispositif de fixation 150 qui continue son approche, le site d’ancrage inférieur 64 libère le clapet pivotant 174 qui retrouve sa position ouverte au cours d’une étape 706.
Suite à l’étape 706, que le site d’ancrage inférieur 64 ait atteint la butée fixe 182 ou pas, la tension sur le cordage de traction 76 est relâchée au cours d’une étape 708 et, par éloignement du chariot 66, le site d’ancrage inférieur 64 est conduit dans l’ouverture 156 de la tête de crochet 154 grâce à la position ouverte du clapet pivotant 174. Lors de cette étape, il bute contre la butée pivotante 160 et la pousse en pivot jusqu’à ce qu’elle atteigne sa troisième position intermédiaire d’équilibre instable.
Cette position intermédiaire d’équilibre instable est alors dépassée, ce qui provoque le basculement de la butée pivotante 160 vers sa deuxième position d’escamotage et permet au site d’ancrage inférieur 64 d’atteindre le fond de l’ouverture à l’étape 710. Le basculement de la butée pivotante 160 provoque également la fermeture du clapet pivotant 174.
Les étapes 700 à 710 montrent que l’arrimage du dispositif à arrimer (i.e. le chariot 66) sur l’élément d’arrimage (i.e. le site d’ancrage inférieur 64) se fait de façon automatique sans manipulation directe du dispositif de fixation 150. Il se fait même à distance et par simple action en traction puis relâchement du cordage de traction 76 dans le contexte applicatif des figures 1 à 17.
Le désarrimage est tout aussi simple et automatique.
Au cours d’une étape 712 d’amorce du désarrimage, on tire sur le cordage de traction 76 pour faire sortir le site d’ancrage inférieur 64 de l’ouverture 156. Au cours de cette étape, le site d’ancrage inférieur 64 fait pression sur le clapet pivotant 174 et l’ouvre partiellement sous contrainte.
Au cours d’une étape suivante 714 lors de laquelle la traction sur le cordage 76 est poursuivie, le site d’ancrage inférieur 64 sort et libère le clapet pivotant 174 qui retrouve sa position refermée de l’étape 710.
Suite à l’étape 714, que le site d’ancrage inférieur 64 ait atteint la butée fixe 182 ou pas, la tension sur le cordage de traction 76 est relâchée au cours d’une étape 716 et, par éloignement du chariot 66, le site d’ancrage inférieur 64 glisse sous le clapet pivotant 174 qui reste fermé.
En poursuivant le relâchement du cordage de traction 76, la libération du dispositif de fixation 150 se poursuit. On retrouve ainsi approximativement la disposition de l’étape 702 lors d’une étape 718.
Les étapes 712 à 718 montrent que le désarrimage se fait de façon automatique sans manipulation directe du dispositif de fixation 150. Il se fait même à distance et par simple action en traction puis relâchement du cordage de traction 76 dans le contexte applicatif des figures 1 à 17.
Il apparaît clairement qu’un système et un procédé de fixation tel que ceux décrits précédemment en référence aux figures 1 à 17 permettent la fixation simple et sécurisé d’échelles sur des supports inclinés habituellement difficiles d’accès, notamment parce qu’ils ne nécessitent pas la présence d’un opérateur sur l’échelle lors de la phase de rapprochement de celle-ci sur son site d’ancrage inférieur.
Il apparaît également clairement qu’un dispositif de fixation à crochet d’arrimage tel que celui décrit précédemment en référence aux figures 18 et 19 permet d’automatiser et de commander à distance des opérations d’arrimage et désarrimage sur des sites d’ancrage difficiles d’accès.
Par ailleurs, d’autres avantages ressortent des modes de réalisation précités, tels que :
  • un transport simplifié de l’échelle 54 lorsqu’elle est conçue en plusieurs tronçons si elle doit être de grande taille,
  • une opération de levage d’échelle simplifiée grâce à la poulie 98 d’aide à la fixation et son estrope ouverte 100,
  • un arrimage automatique simplifié de l’échelle 54 sur son site d’ancrage inférieur,
  • une dépose aussi simple que la pose et la fixation,
  • une sécurité de fixation augmentée par l’utilisation de points d’ancrage et de chaînes de sécurité.
On notera par ailleurs que l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment.
En particulier, elle s’applique à d’autres structures que les pylônes de réseaux de transport d’électricité. L’intérêt d’une telle invention dans le domaine industriel de la construction est évident. Dans ce cas, l’homme du métier est apte à adapter les moyens de fixation en fonction de l’application concrète visée.
Il apparaîtra plus généralement à l'homme de l'art que diverses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation décrits ci-dessus, à la lumière de l'enseignement qui vient de lui être divulgué. Dans la présentation détaillée de l’invention qui est faite précédemment, les termes utilisés ne doivent pas être interprétés comme limitant l’invention aux modes de réalisation exposés dans la présente description, mais doivent être interprétés pour y inclure tous les équivalents dont la prévision est à la portée de l'homme de l'art en appliquant ses connaissances générales à la mise en œuvre de l'enseignement qui vient de lui être divulgué.

Claims (10)

  1. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage comportant une base de préhension (152) et une tête de crochet (154), la tête de crochet (154) présentant :
    • une ouverture (156) d’introduction d’un élément d’arrimage (64) ;
    • un clapet (174) pivotant entre une position ouverte de réception de l’élément d’arrimage (64) dans l’ouverture de la tête de crochet (154) et une position refermée d’obturation de l’ouverture (156) de la tête de crochet (154) ; et
    • des moyens (176) de rappel du clapet pivotant (174) vers l’une des deux positions ouverte et refermée depuis une base (178) de fixation de ces moyens de rappel (176) ;
    caractérisé en ce que la base (178) de fixation des moyens (176) de rappel du clapet pivotant (174) est disposée sur une butée pivotante (160) montée en rotation à l’intérieur de l’ouverture (156) de la tête de crochet (154) entre une première position dans laquelle ladite base de fixation (178) est orientée de manière à rappeler le clapet pivotant (174) vers sa position ouverte et une deuxième position, atteinte par engagement de l’élément d’arrimage (64) dans l’ouverture (156) de la tête de crochet (174) et par coopération avec la butée pivotante (160), dans laquelle ladite base de fixation (178) est orientée de manière à rappeler le clapet pivotant (174) vers sa position refermée.
  2. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon la revendication 1, dans lequel le pivot du clapet pivotant (174) s’exerce autour d’un axe (162) disposé dans une extrémité libre (164) de la tête de crochet (154) recourbée vers l’ouverture (156) d’introduction de l’élément d’arrimage (64).
  3. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la tête de crochet (154) comporte en outre des moyens (168) de rappel de la butée pivotante (160) vers ses première et deuxième positions autour d’une troisième position intermédiaire d’équilibre instable de la butée pivotante (160), cette dernière étant disposée de manière à pivoter depuis sa première position au-delà de sa troisième position intermédiaire lorsque l’élément d’arrimage (64) s’engage dans l’ouverture (156) de la tête de crochet (154) et qu’il coopère avec elle.
  4. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon la revendication 3, dans lequel les moyens (168, 176) de rappel du clapet pivotant (174) et de la butée pivotante (160) comportent :
    • un premier ressort (176) présentant une extrémité de rappel (180) solidaire d’une portion distale du clapet pivotant (174) et une extrémité de fixation solidaire de ladite base de fixation (178) disposée sur une extrémité pivotante de la butée pivotante (160) ; et
    • un deuxième ressort (168) présentant une extrémité de rappel (170) solidaire d’une portion distale de la butée pivotante (160) et une extrémité de fixation (172) solidaire de la tête de crochet (154).
  5. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la tête de crochet (154) comporte une gorge (166) d’escamotage de la butée pivotante (160) formée dans une paroi intérieure de l’ouverture (156) d’introduction de l’élément d’arrimage (64), pour un escamotage de la butée pivotante (160) dans cette paroi intérieure lorsqu’elle est dans sa deuxième position.
  6. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel les pivots du clapet pivotant (174) et de la butée pivotante (160) s’exercent autour d’un même axe (162) de la tête de crochet (154).
  7. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la tête de crochet (154) comporte un doigt de guidage (158) s’étendant en extrémité distale pour un guidage de l’élément d’arrimage (64) vers l’ouverture (156) de la tête de crochet (154).
  8. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la base de préhension (152) présente une butée fixe (182) de blocage en translation de l’élément d’arrimage (64).
  9. Dispositif de fixation (150) à crochet d’arrimage selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel la base de préhension (152) présente un point pivot (184) de fixation à un dispositif (66) à arrimer sur l’élément d’arrimage (64).
  10. Système de fixation d’une échelle (54) sur un support incliné (20), comportant :
    • des premiers moyens (58) de fixation d’une extrémité supérieure (60) de l’échelle (54) à un site d’ancrage supérieur (56) du support incliné (20) de manière à suspendre verticalement l’échelle (54) à partir de ce site d’ancrage supérieur (56) ; et
    • des deuxièmes moyens de fixation d’une portion inférieure (62) de l’échelle (54) à un site d’ancrage inférieur (64) du support incliné (20) de manière à la maintenir en décalage angulaire par rapport à sa suspension verticale ;
    les deuxièmes moyens de fixation comportant :
    • un chariot coulissant (66) muni de moyens (120) de fixation en coulissement le long de portants latéraux de l’échelle (54) au moins dans sa portion inférieure (62) ;
    • un élément (68) de fixation préalable au site d’ancrage inférieur (64) du support incliné (20) ;
    • des aménagements (70, 72, 74) de passage de cordage par coulissement formés dans le chariot coulissant (66) et dans l’élément de fixation préalable (68) ;
    • un cordage de traction (76) solidarisant le chariot coulissant (66) à l’élément de fixation préalable (68) par passage dans lesdits aménagements (70,72, 74), disposé de manière à rapprocher le chariot coulissant (66) de l’élément de fixation préalable (68) pour fixer la portion inférieure (62) de l’échelle (54) au site d’ancrage inférieur (64) par action sur ce cordage de traction (76) ; et
    • au moins un dispositif de fixation (150 ; 122, 124) à crochet d’arrimage selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, monté pivotant sur le chariot coulissant (66) et destiné à s’arrimer sur l’élément d’arrimage que constitue le site d’ancrage inférieur (64).
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