FR3110614A1 - Espace clos d’entretien facile et procédé pour sa construction - Google Patents

Espace clos d’entretien facile et procédé pour sa construction Download PDF

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    • E03C1/12Plumbing installations for waste water; Basins or fountains connected thereto; Sinks
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Abstract

L’invention concerne un espace clos d’entretien facile, comportant au moins un équipement technique ou un réseau (26,50,53,56) et il se distingue en ce qu’il comprend au moins un espace technique (12,28,31,38), permettant l’accès à ce ou ces équipement(s) technique(s) et/ou réseau(x), cet espace technique (12,28,31,38) étant réservé à cet accès et s’étendant au moins du plancher (8,51,59) au plafond. L’invention a également trait à un procédé de construction d’un tel espace clos. Figure pour l’abrégé : figure 3

Description

ESPACE CLOS D’ENTRETIEN FACILE ET PROCÉDÉ POUR SA CONSTRUCTION
L’invention concerne un espace clos dont l’entretien est facilité grâce à la manière dont il a été conçu. L’invention a également trait à un procédé de construction d’un tel espace clos.
Arrière-plan de l’invention
Dans la majorité des constructions anciennes et nouvelles, les réseaux et équipements techniques sont difficilement accessibles, voire inaccessibles. Or, ces réseaux et équipement techniques se détériorent au fil du temps, ce qui pose un certain nombre de problèmes.
Dans le cas des canalisations par exemple, le risque de fuites ou de pertes d’étanchéité, devient de plus en plus élevé avec le temps. La localisation d’une fuite nécessite alors souvent des moyens techniques importants et un personnel spécialisé.
En outre, les canalisations d’eaux usées, en particulier celles de la cuisine qui charrient des graisses, finissent souvent par s’obstruer.
Les travaux de réparation sont toujours pénibles et toutes les interventions sont généralement coûteuses.
Par ailleurs, les années à venir verront certainement un durcissement de la réglementation en matière de fuites, afin de mettre en œuvre les mesures qui seront prises en raison du changement climatique.
Pour ce qui est des autres installations comme l’électricité ou les télécommunications, l’évolution des techniques, plus encore que les pannes, rend nécessaire une possibilité d’accès pour adapter les installations, par exemple, pour la mise en place de la fibre optique.
Lors de l’élaboration d’un projet de construction, pour la majorité des maîtres d’œuvre et des futurs propriétaires, le passage des réseaux ne fait pas partie de leurs préoccupations. L’esthétique veut que ces réseaux soient invisibles. Ils se retrouvent donc difficilement accessibles et souvent encastrés dans les murs, cloisons, sols et planchers.
Exposé sommaire de l’invention
Le but principal de l’invention est donc de proposer un espace clos ou lieu fermé dans lequel la surveillance et l’entretien des équipements et réseaux techniques sont facilités.
Selon l’invention, ce but est atteint par un espace clos ou lieu fermé conforme au point 1 suivant :
1.- Espace clos d’entretien facile, comportant au moins un équipement technique ou un réseau tel que :
une alimentation en eau froide et/ou une alimentation en eau chaude,
une évacuation d’eaux usées ménagères (eaux grises),
une évacuation d’eaux vannes (eaux noires),
une évacuation d’eaux claires ou faiblement polluées,
un réseau d’électricité, un réseau de téléphone, un réseau d’interphone, un réseau de fibre optique, un réseau de gaz naturel, un réseau informatique,
un conduit d’aération,
un système de chauffage,
un conduit de fumée,
une sortie vers une toiture,
un compteur, une commande, une vanne, un système de sécurité,
cet espace clos se distinguant en ce qu’il comprend au moins un espace technique permettant l’accès à ce ou ces équipement(s) technique(s) et/ou réseau(x), cet espace technique étant réservé à cet accès et s’étendant au moins du plancher au plafond.
Des caractéristiques avantageuses du dispositif du point 1 précité sont indiquées dans les points 2 à 13 suivants :
2.- Espace clos selon le point 1, dans lequel l’accès à l’espace technique se fait au moyen d’une porte ou d’une paroi amovible normalement fermé(e).
3.- Espace clos selon l’un des points 1 et 2, dans lequel l’espace technique se trouve en son centre.
4.- Espace clos selon l’un des points 1 à 3, dans lequel la dimension de l’espace technique permet à un artisan d’y pénétrer entièrement (pour effectuer des contrôles, réparations, changements de pièces…)
5.- Espace clos selon l’un des points 1 à 4, cet espace clos ayant un seul espace technique dans lequel tous les réseaux et/ou équipements techniques sont regroupés.
6.- Espace clos selon l’un des points 1 et 2 ayant plusieurs pièces et dans lequel plusieurs espaces techniques sont prévus, sous la forme d’armoires techniques, chacune étant disposée à côté d’une pièce nécessitant un raccordement auxdits réseaux et/ou équipements techniques.
7.- Espace clos selon l’un des points 1 à 6, cet espace clos étant un bâtiment destiné à l’habitation tel qu’un immeuble d’habitation, une maison, ou un bâtiment industriel ou professionnel, tel qu’un immeuble de bureaux.
8.- Espace clos selon le point 7, cet espace clos étant un immeuble et le ou les espaces techniques s’élevant du sol à la toiture de l’immeuble.
9.- Espace clos selon l’un des points 1 à 6, cet espace clos étant un appartement ou un local professionnel.
10.- Espace clos selon l’un des points 1 à 9, comprenant en outre un réseau d’alimentation en eau de nettoyage et/ou un réseau d’alimentation en eau à haute pression et/ou un réseau d’alimentation en air comprimé.
11.- Espace clos selon l’un des points 1 à 10, comprenant un receveur de douche comportant :
- une grille comportant un fond horizontal perforé, prolongé par une partie cylindrique creuse verticale munie à son sommet d’un anneau au bord circonférentiel recourbé vers le bas ;
- une pièce cylindrique filetée munie à son extrémité supérieure d’un anneau, cette pièce cylindrique filetée étant destinée à être vissée dans une pièce sensiblement en forme d’entonnoir dont l’extrémité supérieure est pourvue d’un anneau et dont la partie inférieure est prévue pour s’insérer dans une conduite d’évacuation reliée à une canalisation des eaux usées.
12.- Espace clos selon l’un des points 1 à 11, comprenant au moins une cuvette sans siphon, un siphon étant prévu dans l’espace technique et relié à la cuvette.
13.- Espace clos selon le point 12, dans lequel
un système de nettoyage automatique est prévu pour nettoyer le siphon.
Selon un autre aspect, l’invention a également pour objet un procédé correspondant au point 14 suivant :
14.- Procédé de construction d’un espace clos d’entretien facile comportant au moins un équipement technique ou un réseau tel que :
une alimentation en eau froide et/ou une alimentation en eau chaude,
une évacuation d’eaux usées ménagères (eaux grises),
une évacuation d’eaux vannes (eaux noires),
une évacuation d’eaux claires ou faiblement polluées,
un réseau d’électricité, un réseau de téléphone, un réseau d’interphone, un réseau de fibre optique, un réseau de gaz naturel, un réseau informatique,
un conduit d’aération,
un système de chauffage,
un conduit de fumée,
une sortie vers une toiture,
un compteur, une commande, une vanne, un système de sécurité,
ce procédé se distinguant en ce qu’il est prévu, lors de la construction de cet espace clos, au moins un espace technique permettant l’accès à ce ou ces équipement(s) technique(s) et/ou réseau(x), cet espace technique étant réservé à cet accès et s’étendant au moins du plancher au plafond.
Ainsi, l’invention offre notamment les avantages suivants :
lors de la conception de l’ouvrage, elle permet de prévoir et d’étudier, en les optimisant, les réseaux et installations du bâtiment et d’établir, pour ceux-ci, des plans et schémas précis qui tiennent compte, entre autres, des choix spécifiques du futur propriétaire, comme le type de chauffage ; ces plans et schémas serviront et faciliteront la tâche des ouvriers dans les phases préparatoires en atelier et lors de la pose sur le chantier ;
lors du montage de l’immeuble, l’espace technique permet d’avoir la possibilité de réaliser les réseaux et installations pendant que d’autres ouvriers travaillent dans d’autres pièces ;
l’invention optimise donc le temps d’exécution et le coût de l’immeuble, grâce à l’espace technique dans lequel peuvent être concentrées toutes les opérations délicates, innovantes, fortement évolutives et qui demandent le plus de créativité en termes de confort, de satisfaction de besoins (tels que les réseaux de communication), de travail connecté, etc. ; cette optimisation est particulièrement intéressante puisqu’elle agit sur une main d’œuvre très qualifiée ;
il s’ensuit une réduction du nombre de retards sur le chantier et donc des litiges très souvent liés aux réseaux et équipements techniques ;
une fois l’immeuble achevé, l’invention permet au propriétaire d’intervenir ou de faire intervenir un professionnel dans l’espace technique, avec une très grande facilité pour l’entretien, la maintenance, les actions sur les systèmes et réseaux, tels que les dépannages, les modifications, les adjonctions de matériels, car toutes les installation sont parfaitement accessibles, et ceci, à tout moment et sans nuire aux personnes qui vivent dans l’immeuble et, qui plus est, sans aucune dégradation des pièces de l’immeuble.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont maintenant être décrits en détail dans l'exposé suivant qui est donné en référence aux figures annexées, lesquelles représentent schématiquement :
: un bâtiment selon l’invention, en vue de face ;
: le bâtiment en coupe faisant apparaître les pièces ;
: le plan du rez-de-chaussée du bâtiment ;
: un détail de la figure 3, centré sur l’espace technique ;
: le plan de l’étage du bâtiment ;
: un détail du plan de la figure 4, centré sur l’espace technique ;
: une coupe verticale de l’espace technique ;
: l’évacuation d’un lavabo vers l’espace technique ;
: l’évacuation d’un receveur de douche vers l’espace technique ;
: un deuxième mode de réalisation de l’invention ;
: un plan d’installation de toilettes avec leur raccordement à l’espace technique ;
: une variante du plan d’installation de toilettes de la figure 11 ;
: une grille pour un receveur de douche selon l’invention ;
: un receveur de douche selon l’invention prévu pour coopérer avec la grille de la figure 13 ;
: un siphon et son raccordement ; et
: un système de nettoyage de siphon.
Exposé détaillé de l’invention
Selon l’invention, l’espace clos peut être, par exemple, un bâtiment destiné à l’habitation tel qu’un immeuble d’habitation ou une maison, ou un bâtiment industriel ou professionnel, tel qu’un immeuble de bureaux.
Ce peut être aussi un appartement ou un local professionnel, un hôpital, une maison de retraite, un EHPAD ou une maison de santé.
Selon l’invention, les réseaux et équipements techniques prévus pour être placés dans l’espace technique sont notamment les suivants :
une alimentation en eau froide et/ou une alimentation en eau chaude,
une évacuation d’eaux usées ménagères (eaux grises),
une évacuation d’eaux vannes (eaux noires),
une évacuation d’eaux claires ou faiblement polluées,
un réseau d’électricité, un réseau de téléphone, un réseau d’interphone, un réseau de fibre optique, un réseau de gaz naturel, un réseau informatique,
un conduit d’aération,
un système de chauffage,
un conduit de fumée,
une sortie vers une toiture,
un compteur, une commande, une vanne, un système de sécurité.
L’espace technique s’étend en général du plancher au plafond d’une pièce et, de préférence, il s’élève du sol à la toiture du bâtiment.
Les réseaux et équipements techniques peuvent donc courir de la toiture du bâtiment jusqu’en dessous du niveau du sol.
Les raccordements aux appareils sanitaires, tels quel les lavabos, douches, baignoires, lave-linge, lave-vaisselle, évier, etc. passent donc à travers les parois de l’espace technique.
Les évacuations peuvent avantageusement être équipées de tampons de visite et/ou de tampons de tringlage.
Il est également possible d’adjoindre, dans les espaces techniques, une alimentation en eau sous haute pression, avec des raccords rapides, pour l’entretien des évacuations.
Ces espaces techniques sont fermés par un panneau amovible ou une porte, leur intérieur n’est donc normalement pas visible.
Les réseaux et équipements techniques sont par conséquent facilement accessibles à un artisan (plombier, électricien, agent de télécommunications, installateur de fibre optique, spécialiste en réseaux informatiques, etc.), il peut y pénétrer soit totalement (cf. premier mode de réalisation ci-dessous) soit partiellement (cf. deuxième mode de réalisation ci-dessous).
Les espaces techniques se terminent avantageusement par des sorties d’évents en toiture.
Premier mode de réalisation de l’invention
Un exemple d’un premier mode de réalisation de l’invention est représenté sur les figures 1 à 9.
Dans ce mode de réalisation, l’espace technique est réalisé plutôt au centre du bâtiment, ce qui présente notamment l’avantage de rendre possible l’utilisation d’une grande partie de l’espace comble.
Le bâtiment comprend une ossature en bois, à usage d’habitation, qui répond au label Effinergie®. Il s’agit donc d’un bâtiment à basse consommation (BBC) conçu autour d’un bloc et espace technique conformément à l’invention.
Il comporte :
au rez-de-chaussée : un ensemble de vie, entrée, salon, coin repas, deux chambres et une partie de l’espace technique contigüe à la cuisine, aux toilettes et à la salle de bains ;
à l’étage sous comble : deux espaces aménageables et une autre partie de l’espace technique adjacente aux toilettes, à la salle de bains et à la pièce du lavabo ;
un garage ; et
une terrasse.
L’ossature en bois permet une rapidité de construction. En outre, une industrialisation complète de la structure en bois, y compris celle de la toiture, est possible.
De plus, il est possible d’utiliser une « peau » extérieure du bâtiment en maçonnerie traditionnelle. Dans cet exemple, il a été opté pour une maçonnerie en agglomérés creux ou en briques creuses de 20 centimètres d’épaisseur, avec un enduit ciment, ce qui n’empêche pas de prévoir des encadrements (jambages, linteaux, appuis) des fenêtres et portes extérieures en éléments préfabriqués en béton.
Surfaces de planchers
Hors murs extérieure et intérieurs, cage d’escalier, espace technique, garage et annexe, les surfaces de plancher sont les suivantes :
au rez-de-chaussée : 62,80 m2
au premier étage (hauteur supérieure à 1,80 m) : 44,10 m2;
soit une surface totale de 106,90 m2.
Cette surface totale de plancher peut être agrandie, dans le sens de la longueur, par modules de 60 centimètres. La surface supplémentaire pour un module est de 7,2 m2.
Descriptif de la structure du bâtiment
Le gros-œuvre de base du bâtiment est réalisé traditionnellement sur place et adapté au terrain.
Les fondations dépendent des caractéristiques du sol. D’une manière générale, elles sont constituées de tranchées et de béton, en périphérie du bâtiment et sous la cloison porteuse centrale, c’est-à-dire celle qui supporte en partie le plancher de l’étage et la toiture.
Le vide sanitaire comprend :
les murs en maçonnerie de 20 centimètres d’épaisseur ; cette maçonnerie périphérique peut être constituée en béton – agglomérés pleins – ou agglomérés spéciaux remplis de béton ;
un caniveau en maçonnerie sous l’espace technique du rez-de-chaussée, dans lequel passent tous les réseaux du bâtiment et qui débouche à l’extérieur du bâtiment.
Le plancher du rez-de-chaussée est parcouru par une circulation d’eau chaude et comporte :
une dalle à poutrelles et entrevous, une dalle de compression,
un isolant thermique,
un ravoirage éventuel,
une plaque qui supporte les tubes de circulation d’eau,
un réseau de tubes,
une chape en mortier ou béton.
L’ossature en bois du rez-de-chaussée est constituée de panneaux préfabriqués dont les structures verticales sont composées de bois, espacées de 60 et de sections suivantes :
36 x 72 mm pour toutes les cloisons,
36 x 147 mm pour les murs extérieurs formant la périphérie,
36 x 197 mm pour la cloison porteuse centrale.
L’ossature en bois du plancher d’étage est constituée de panneaux préfabriqués constitués de bois espacés de 60 cm et de section de 36 x 222 mm. Elle est renforcée autour des escaliers, sous l’espace technique, sous les cloisons. A noter que les bois de structure de ce plancher assurent aussi la fonction d’entraits des fermes. Deux poutres en bois assurent la continuité du support du plancher de l’étage, entre la cloison porteuse centrale et les panneaux périphériques du rez-de-chaussée.
Bien entendu, en variante, il est possible d’incorporer de l’isolant dans ces panneaux, ce qui impose, en face intérieure des panneaux, la pose en atelier de plaques de contreplaqué ou de tout autre matériau approprié.
L’ossature en bois de la toiture et de l’étage sous comble est constituée de panneaux de bois correspondant aux deux pans de la toiture. Ils sont assemblés sur le chantier, au droit du faîtage de la toiture. Ils sont composés :
d’une ossature qui correspond aux arbalétriers des fermes ; les bois sont espacés de 60 cm et ont une section de 36 x 22 mm ;
de plaques de contreplaqué en sous-face ;
de l’isolant entre les bois de l’ossature ;
d’un panneau ou lattis en face supérieure ;
du littelage.
Ces panneaux reposent sur des cadres verticaux périphériques espacés de 60 cm sur la cloison porteuse centrale de l’étage, sur les deux poutres qui relient cette cloison aux panneaux de bois des pignons. Les cadres, posés sur le chantier, transmettent les efforts verticaux et horizontaux des arbalétriers aux entraits incorporés dans le plancher d’étage.
En variante, il est possible de poser des fermes indépendantes. Les arbalétriers ont la même section 36 x 222 mm. Les cadres sont alors intégrés aux fermes. La pose des plaques, lattis, isolant, liteaux est faite sur le chantier.
La menuiserie est traditionnelle, en bois ou poly(chlorure de polyvinyle) (PVC). Les fenêtres sont à double vitrage isolant thermique et acoustique. Elles peuvent être posées sur le chantier ou incorporées dans l’ossature des panneaux préfabriqués. Les portes extérieures et l’ensemble vitré du séjour sont toujours posés sur le chantier.
La structure en bois est fixée sur le plancher de base en maçonnerie. Le montage s’effectue à l’aide d’une grue et de moyens de levage appropriés, par exemple des palonniers spéciaux. En effet, ces palonniers sont nécessaires pour faire passer les panneaux du plancher du 1erétage et de la toiture, de leur position verticale sur les camions, en position horizontale et inclinée à la pose sur le chantier. Les assemblages et fixation sont réalisés à l’aide de connecteurs métalliques.
Les murs extérieurs ou « peau » du bâtiment peuvent être constitués d’une maçonnerie traditionnelle, de 20 cm d’épaisseur et un enduit ciment. Il est possible d’opter pour un encadrement (jambages, linteaux, appuis) des portes et fenêtres extérieures, en éléments préfabriqués en béton.
L’avantage de cette maçonnerie traditionnelle est qu’elle apporte l’assurance d’une grande longévité, un confort thermique et surtout, acoustique, une bonne étanchéité et un entretien minimum dans le temps.
Naturellement, une autre « peau » en maçonnerie traditionnelle peut être envisagée.
Le chauffage prévu est à distribution d’eau chaude, soit au moyen d’un réseau de tubes incorporés dans le plancher du rez-de-chaussée, soit par des radiateurs en étage.
La production d’eau chaude peut se faire, au choix :
  • par une chaudière murale au gaz naturel si la propriété est desservie en gaz de ville ; cette chaudière est alors placée dans l’espace technique de largeur correspondant à 2 modules de 60 cm du bâtiment ; elle assure, aussi, la production d’eau chaude sanitaire ;
  • par une pompe à chaleur air/eau, éventuellement réversible ; sa puissance calorifique est de l’ordre de 25 kW et, pour l’option réversible, sa puissance frigorifique va jusqu’à 20 kW ; il peut être prévu d’ajouter un ballon d’eau chaude sanitaire 200 l ; l’installation comprend :
une unité aérothermique extérieure, de dimensions (l,h,p) 950 x 1350 x 360 mm, fixée sur le mur en maçonnerie ;
un module intérieur de dimensions 570 x 1800 x 720 mm, placé dans l’espace technique du rez-de-chaussée ; ce module intérieur est relié à l’unité extérieure par liaison frigorifique ;
la dimension de la pompe à chaleur impose un agrandissement du bâtiment d’un module de 60 cm ;
par chauffage au bois déchiqueté ; ce système de chauffage nécessite, d’une part, une installation extérieure de stockage des plaquette et, d’autre part, une chaudière d’une puissance de l’ordre de 25 kW, dont les dimensions dans le plan horizontal sont de 1,40 x 1,50 m ; ces dimensions imposent une implantation à l’extérieur du bâtiment ; une vis sans fin alimente, en automatique, la chaudière ; ce type d’installation permet aussi la fourniture d’eau chaude sanitaire ;
on peut aussi installer un chauffage électrique basse température, une chaudière fuel, ou un poêle à bois.
La ventilation du bâtiment est assurée par une VMC (ventilation mécanique centralisée) dont les composants de base sont intégrés dans l’espace technique de l’étage. Il est prévu soit un système à simple flux, soit un système à double flux.
Le système à simple flux permet l’extraction de l’air vicié par un ventilateur placé dans l’espace technique de l’étage. Des gaines de distribution le relient aux bouches d’extraction situées dans les « pièces d’eau » et la cuisine. La sortie de l’air vicié est prévue en toiture.
Le système à double flux comprend en plus de l’extraction de l’air vicié, l’introduction d’air frais à l’aide d’un deuxième ventilateur et de gaines qui relient celui-ci aux bouches de soufflage dans les pièces sèches. Ce système permet d’éviter les entrées directes des bruits. Il permet également de récupérer les calories de l’air extrait par un échangeur statique.
Liste et signification des numéros sur les figures 2 à 9
1 : arbalétrier
2,3 : cloisons centrales
4,5 : cadres
6 : entrait
7 : panneau de bois
8 : plancher constitué de poutrelles et de hourdis
9 : agglomérés creux ou briques creuses
10 : béton
11 : vide sanitaire
12 : espace technique
13 : cuisine
14 : salle à manger
15 : chambre ou bureau
15bis : douche - lavabo
16 : salon
17 : entrée
18 : chambre
18bis : WC
19 : garage
20 : terrasse
21 : unité extérieure pompe à chaleur
22 : circulation de fluide frigorigène
23 : pompe à chaleur air/eau module intérieur avec ballon
24 : cuisine
25 : lave-vaisselle
26 : réseau électrique
27 : machine à laver le linge
28 : espace technique
29 : douche lavabo
30 : toilettes
31 : espace technique
32 : douche
33 : toilettes
34 : pièce lavabo
35, 36 : espaces à aménager
37 : fermes espacées de 0,60 m
38 : espace technique
39 : entrées eau chaude, eau froide, sortie eau usée
40 : sortie eau usée
41 : douche/lavabo
42 : entrée eau froide
43 : sortie eau usée
44 : toilettes
45 : entrée eau chaude, eau froide, sortie eau usée
46 : pièce lavabo
47 : toiture
48 : sortie de toiture
49 : ventilation mécanique centralisée (VMC)
50 : espace VMC, réseaux divers
51 : plancher étage
52 : chaudière gaz
53 : espace chaufferie, tableaux vannes, réseaux divers
54 : plaques amovibles
55 : vide sanitaire
56 : réseaux eau, gaz, électricité, eaux usées
57 : revêtement de sol
58 : réseau eau de chauffage
59 : plancher
60 : caniveau
61 : lavabo
62 : douille
63 : cloison
64 : siphon extérieur (dans l’espace technique)
65 : grille
66 : pièce de fixation
67 : joint
68 : surélévation receveur
69 : receveur douche
70 : ensemble amovible
71 : réservation d’espace pour passage de l’ensemble amovible
72 : espace technique
73 : siphon douche extérieur (dans l’espace technique)
Deuxième mode de réalisation de l’invention
Un exemple d’un deuxième mode de réalisation de l’invention est représenté sur la figure 10.
Ce deuxième mode de réalisation de l’invention vise à réduire les dimensions de l’espace technique à celle d’une armoire technique. La différence par rapport au premier mode de réalisation étant qu’il n’est plus possible à un artisan d’y pénétrer entièrement.
De plus, l’immeuble comprend alors davantage d’armoires techniques, chacune étant alors disposée à côté d’une pièce nécessitant un raccordement auxdits réseaux et/ou équipements techniques.
Liste et signification des numéros sur la figure 10
90 : armoire classique
91 : armoire technique tel que définie dans l’invention
92 : lave-linge
93 : douche
94 : armoire technique tel que définie dans l’invention
95 : lavabo
96 : salle de bains
97 : WC
97bis : armoire technique tel que définie dans l’invention
Sur les figures 11 et 12 sont représentées deux exemples d’installations montrant la manière dont les cuvettes des WC communiquent avec un espace ou une armoire technique. Sur la figure 12, on peut voir que le siphon se situe dans l’espace ou armoire technique.
Liste et signification des numéros sur les figures 11 et 12
74 : bouton d’actionnement
75 : cuvette suspendue avec siphon intégré
76 : plancher
77 : tampon de tringlage
78 : descente eaux usées des toilettes
79 : tampon de visite
80 : réservoir de chasse d’eau
81 : alimentation en eau à basse pression classique
82 : cloison
83 : alimentation en eau à haute pression
84 : alimentation en eau haute pression dans les toilettes avec et raccord rapide
85 : cuvette suspendue sans siphon
86 : bâti-support de toilette autoportant
87 : porte de l’armoire technique
88 : alimentation en eau haute pression dans l’armoire technique avec vanne et raccord rapide
89 : siphon des toilettes
Industrialisation des espaces techniques
Quel que soit le mode de réalisation envisagé, les espaces techniques, avec leurs installations intérieures, ne dépendent pas directement des appareils, ni des caractéristiques ou de l’esthétique de ces derniers.
Pour industrialiser les éléments situés dans un espace technique et plus particulièrement, dans l'espace d'une armoire technique, il suffit donc de disposer des données suivantes au moins :
- les cotes de positionnement de toutes les traversées situées dans la cloison de séparation appareil / espace technique (traversées de tuyauteries - de canalisations - de câbles- etc.) ; et
– les caractéristiques techniques des éléments qui passent dans ces traversées de cloison.
A l'aide des données précitées, des logiciels adaptés à chaque type d'appareil – évier – lavabo - douche – etc. - permettent d'établir les plans nécessaires à l'exécution, en atelier, de sous-ensembles : de canalisations - de portions de réseaux - de systèmes mécaniques et d'automatisation.
De même, notamment pour les armoires techniques, il est aisé de réaliser, en atelier, la cloison de séparation entre l'appareil et l'espace technique. La pose sur chantier de cette cloison se fait donc avec la réalisation du gros œuvre.
Options préconisées sur les appareils et sur leurs évacuations
Ces options prennent en compte les critères suivants :
- simplification des appareils
- solutions qui rendent plus efficaces et plus aisés le nettoyage, l'entretien et l'aseptisation des appareils et réseaux
- recherche de solutions qui permettent de modifier ou d'adjoindre des mécanismes et automatismes.
L'application du principe d'accessibilité permet de répondre à ces 3 critères.
Grâce à ces caractéristiques un suivi périodique de toutes ces installations est aisé.
Il permet notamment de vérifier s'il y a une fuite et d'établir des diagnostics.
Options générales préférés :
1 – Les siphons anti-odeurs sont, tous, séparés des appareils et sont installés dans les espaces techniques. Tout est prévu pour qu'ils soient aisément et parfaitement nettoyés.
2 – La portion de canalisation située entre appareils et siphons ne comporte aucun obstacle – ni dans son espace intérieur – ni sur sa paroi intérieure.
3 – L'ensemble de la robinetterie est indépendant des appareils et fixé sur les murs et cloisons.
4 – Les lavabos, douches, baignoires, WC, ont, à leur côté, une prise rapide d'eau haute pression (HP) munie d'une vanne d'ouverture et de fermeture. Un flexible muni d'une buse HP est prévu pour le nettoyage manuel de ces appareils.
5 – Le même dispositif est prévu dans chaque espace technique.
6 – Les colonnes montantes possèdent, à chaque étage, un bouchon d'accès de nettoyage à l'eau HP.
Options particulières préférées :
Pour l’évier :
- l'obturation de l'évacuation se fait par un tube anti- débordement. (Système courant connu)
- l'évacuation se fait à travers une grille à préhension aisée.
- Le siphon comporte une ouverture qui permet le passage d'une buse. Cette ouverture est équipée d’une fermeture par système à étrier. Cette buse est alimentée en eau HP à partir d'une prise rapide située dans l'espace technique. Ce qui permet un nettoyage périodique du siphon. En effet, ce siphon s'encrasse couramment à cause des eaux grasses de l'évier.
Pour le lavabo :
Le dispositif anti-débordement qui existe dans les lavabos actuels fait corps avec la cuvette. Ce dispositif ne permet pas un nettoyage correct et n'assure donc pas son aseptisation.
Aussi, il est retenu une liaison directe entre, l'orifice anti-débordement prévu dans la cuvette et le tuyau d'évacuation du lavabo qui se trouve dans l'espace technique, en aval du siphon.
L'obturation de la cuvette, en option, est réalisée au moyen d'un bouchon. Celui-ci est conçu pour être, manuellement, enlevé ou mis aisément.
Pour le lave-vaisselle et/ou le lave-linge :
Le principe du dispositif d'évacuation qui équipe les machines actuelles, est retenu. Le siphon se trouve, comme tous les autres, placé dans l'espace technique.
Pour la baignoire :
Le trou d'évacuation anti-débordement comme pour les lavabos, est relié directement au tuyau d'évacuation de la baignoire, dans l'espace technique.
L'obturation de l'évacuation de la baignoire se fait, manuellement, par bouchon amovible et chaînette.
Pour la douche :
La bonde qui équipe les receveurs actuels, et qui assure la fonction de siphon, ne permet pas le nettoyage et l'entretien de la canalisation d'évacuation du receveur.
Sur les figures 13 et 14 est donc représenté un receveur de douche selon l’invention.
Il comprend une grille 100 comportant un fond horizontal perforé 101, prolongé par une partie cylindrique creuse verticale 102 munie à son sommet d’un anneau 103 au bord circonférentiel 104 recourbé vers le bas.
Le receveur comprend aussi une pièce cylindrique filetée 105 munie à son extrémité supérieure d’un anneau 106.
La pièce cylindrique filetée 105 est destinée à être vissée dans une pièce sensiblement en forme d’entonnoir 107 dont l’extrémité supérieure est pourvue d’un anneau 108. Ainsi, lorsque la pièce 105 est visée dans la pièce 107, le plancher peut être serrée entre les anneaux 106 et 108.
La partie inférieure de la pièce en forme d’entonnoir 107 est prévue pour s’insérer dans une conduite d’évacuation 109 reliée à la canalisation des eaux usées.
Une pièce en PVC 110 peut être prévue dans le sol ou plancher, afin de faciliter le positionnement de la conduite d’évacuation 109, lors de sa pose et fixation.
Pour les toilettes :
L'ensemble constitué par – la cuvette - l'évacuation de l'eau vanne - les dispositifs de nettoyage de la cuvette et du siphon - donne une priorité absolue :
- au nettoyage et à l'aseptisation : de la cuvette - de l'évacuation - et du siphon et
- à l'accessibilité des différents composants de l'installation proposée.
Selon l’invention, l'installation répond au principe d'accessibilité et à la priorité absolue qui est le nettoyage et l'aseptisation : de la cuvette – de l'évacuation – et du siphon.
Ainsi, seule la cuvette des WC se trouve dans les toilettes.
Les autres appareils - l'évacuation - et les installations annexes se trouvent dans l'espace technique.
Sur les figures 15 et 16 sont représentés des détails techniques permettant la compréhension de cette installation.
On peut utiliser une cuvette comme celle visible sur la figure 12, qui est une cuvette suspendue choisie pour permettre un nettoyage aisé du sol.
Elle est fixée sur un châssis métallique incorporé dans la cloison qui sépare les toilettes de l'espace technique. La fixation de la cuvette se fait par tiges filetées et écrous.
Le fond de cuvette est parfaitement lisse et en forte pente pour l'évacuation des selles.
Le tuyau d'évacuation est en continuité avec le fond de cuvette et en forte pente comme lui.
La cuvette n'a pas de siphon. Celui-ci se trouve dans l'espace technique.
L'espace intérieur de la cuvette est ainsi complètement dégagé et donc facile à nettoyer.
Concernant l’abattant de la cuvette, deux solutions peuvent être envisagées :
- soit il s’agit d’un abattant qui est utilisé couramment en France,
- soit il s’agit d’un abattant lavant japonais, dont les caractéristiques et les qualités sont connues.
Pour ce qui est de la chasse d’eau, le réservoir d'eau est remplacé par un apport direct d'eau sous pression régulée à la cuvette. Ce circuit d'eau comporte de préférence, dans l'espace technique, à partir de la colonne d'eau HP : une vanne commandée d'ouverture / fermeture - et un réducteur de pression. Celui-ci permet de réguler l'eau à une pression qui permet un bon nettoyage de la cuvette et qui évite les éclaboussures.
Le châssis qui supporte la cuvette 85 est avantageusement intégré dans la cloison qui sépare les toilettes de l'espace technique. Il est solidement fixé au sol et soutient, à lui seul, le poids de la cuvette et résiste aux efforts que celle-ci lui transmet.
Il est indépendant de la cloison et peut donc être démonté.
Outre les fixations de la cuvette, ce châssis comporte de préférence, au centre, une ouverture qui permet :
- le passage de l'alimentation en eau de la chasse d'eau,
- le passage de la canalisation d'évacuation de la cuvette,
- le passage de tous les réseaux annexes : eau de chasse d'eau – eau HP - air comprimé – câblage électrique 220 V et basse tension – commandes diverses et mécanismes éventuels.
Cette ouverture permet, à partir de l'espace technique :
- le montage et démontage de la cuvette,
- le raccordement de l'évacuation de la cuvette au siphon, et son démontage,
- le raccordement du circuit d'eau de chasse d'eau et son démontage,
- le raccordement des différents réseaux annexes et leurs démontages,
- la possibilité d'entretenir – nettoyer – changer tous ces réseaux et
- la mise en œuvre de toute modification ou amélioration qui s’avère utile.
La figure 15 représente un raccordement d’une cuvette à la colonne des eaux vannes.
A travers la cloison 111 passe une conduite formant un siphon et surmontée d’un tampon de nettoyage 115 du siphon équipé d’une fermeture par système à étrier 112.
Une ventilation secondaire 113 peut être prévue, par exemple, à proximité du tampon de nettoyage de la colonne montante 114.
Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le siphon possède un système de nettoyage automatique au jet d'eau haute pression, puis basse pression, visible sur la figure 16.
Le jet d’eau HP permet d'éliminer les matières qui peuvent rester en fond de siphon après le nettoyage de la cuvette par chasse d'eau.
Ainsi, comme on peut le voir sur les figures 12 et 16, l’invention prévoit un ensemble pour toilettes, comportant :
- une cuvette suspendue 85 dépourvue de siphon ;
- un châssis comprenant une cloison 82 à laquelle est fixée la cuvette suspendue 85 ; et
- un siphon 117 connecté à la cuvette suspendue 85 et prévu pour être connecté à une canalisation d’évacuation 128.
La cloison 82 (figure 12) du châssis possède une ouverture destinée au passage des conduites ou canalisations (canalisation d’évacuation d’eaux vannes, etc.) et réseaux divers (réseau de tuyaux, câbles électriques, réseau de commandes allant à la cuvette…) , le siphon 117 comporte un orifice 128 et le châssis comprend en outre un support 122 sur lequel est fixé un système nettoyage du siphon 117 par jets d'eaux haute et basse pression, ce système comprenant un vérin pneumatique à double effet 118 dont l’extrémité distale 127 de la tige est solidaire d’une pièce de raccordement 125 comportant une entrée d’eau sous pression 124 communiquant avec une sortie d’eau sous pression à laquelle est raccordé un tube 126 muni à son extrémité d’une buse 116 prévue pour pénétrer dans l’orifice 128 du siphon 117.
Le diamètre des canalisations d’évacuation peut être porté des 40 mm classiques à 100 mm.
Le nettoyage s’effectue avantageusement suivant un procédé comportant des séquences de nettoyage automatisées à l'aide de composants pneumatiques et d'un réseau de câbles et de capteurs électriques.
Le départ de la séquence de nettoyage automatique du siphon se fait à l'aide d'un bouton poussoir disposé à côté de la cuvette. Ce départ ne peut se faire que si l'abattant est fermé, position qui est détectée par un capteur situé à un endroit approprié.
Le temps des différentes phases de la séquence est défini par des temporisations.
Il peut être prévu deux séquences distinctes de nettoyage en fonction de l'abattant choisi.
De préférence, 3 pressions sont utilisées, à savoir, une basse pression, c’est-à-dire celle de l'eau de la ville qui est normalement d’environ 3 bars. Elle sert à remplir le siphon après le jet HP qui a pu vider entièrement ou en partie le siphon.
Ensuite, il y a une pression d'eau régulée généralement de 3 à 7 bars, par régulateur intégré à l'automatisme. Elle sert au nettoyage primaire directement dans la cuvette.
Enfin, la haute pression généralement au-dessus de 7 bars pour le nettoyage du siphon.
1) Séquence de nettoyage avec abattant courant
La séquence est la suivante :
- départ du cycle par appui sur le bouton poussoir, abattant fermé ;
- nettoyage de la cuvette, par chasse d'eau à pression régulée ;
- temporisation de l'ordre de la minute ;
- entrée de la buse de pulvérisation dans la canalisation ;
- nettoyage du siphon à l'eau HP ;
- temporisation de quelques secondes ;
- remplissage du siphon par jet d'eau basse pression ; et
- retrait de la buse.
2) Séquence de nettoyage avec abattant lavant japonais
La séquence est la suivante :
- départ du cycle automatique de l'abattant japonais, en suivant les instructions qui sont données avec cet abattant ;
- fin de ce cycle et mise en attente de l'installation ;
- départ du cycle de nettoyage du siphon par appui sur le bouton poussoir, abattant fermé ;
- entrée de la buse de pulvérisation dans la canalisation ;
- nettoyage du siphon à l'eau HP ;
- temporisation de quelques secondes ;
- remplissage du siphon par jet d'eau basse pression ; et
- retrait de la buse.

Claims (14)

  1. - Espace clos d’entretien facile, comportant au moins un équipement technique ou un réseau (26,50,53,56) tel que :
    une alimentation en eau froide (42) et/ou une alimentation en eau chaude (45),
    une évacuation d’eaux usées ménagères (eaux grises) (43),
    une évacuation d’eaux vannes (eaux noires) (40),
    une évacuation d’eaux claires ou faiblement polluées (39),
    un réseau d’électricité (26), un réseau de téléphone, un réseau d’interphone, un réseau de fibre optique, un réseau de gaz naturel (56), un réseau informatique,
    un conduit d’aération (49),
    un système de chauffage (21,23),
    un conduit de fumée,
    une sortie vers une toiture (48),
    un compteur, une commande, une vanne, un système de sécurité,
    caractérisé en ce qu’il comprend au moins un espace technique (12,28,31,38), permettant l’accès à ce ou ces équipement(s) technique(s) et/ou réseau(x), cet espace technique (12,28,31,38) étant réservé à cet accès et s’étendant au moins du plancher (8,51,59) au plafond.
  2. - Espace clos selon la revendication 1, dans lequel l’accès à l’espace technique (12,28,31,38) se fait au moyen d’une porte ou d’une paroi amovible normalement fermé(e).
  3. - Espace clos selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel l’espace technique (12,28,31,38) se trouve en son centre.
  4. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’espace technique (12,28,31,38) s’étend du plancher au plafond d’une pièce.
  5. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 4, cet espace clos ayant un seul espace technique (12,28,31,38) dans lequel tous les réseaux (26,50,53,56) et/ou équipements techniques sont regroupés.
  6. - Espace clos selon l’une des revendications 1 et 2 ayant plusieurs pièces et dans lequel plusieurs espaces techniques sont prévus, sous la forme d’armoires techniques (91,94,97bis), chacune étant disposée à côté d’une pièce nécessitant un raccordement auxdits réseaux et/ou équipements techniques.
  7. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 6, cet espace clos étant un bâtiment destiné à l’habitation tel qu’un immeuble d’habitation, une maison, ou un bâtiment industriel ou professionnel, tel qu’un immeuble de bureaux.
  8. - Espace clos selon la revendication 7, cet espace clos étant un immeuble et le ou les espaces techniques s’élevant du sol à la toiture de l’immeuble.
  9. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 6, cet espace clos étant un appartement ou un local professionnel.
  10. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 9, comprenant en outre un réseau d’alimentation en eau de nettoyage et/ou un réseau d’alimentation en eau à haute pression et/ou un réseau d’alimentation en air comprimé.
  11. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 10, comprenant un receveur de douche comportant :
    - une grille (100) comportant un fond horizontal perforé (101), prolongé par une partie cylindrique creuse verticale (102) munie à son sommet d’un anneau (103) au bord circonférentiel (104) recourbé vers le bas ;
    - une pièce cylindrique filetée (105) munie à son extrémité supérieure d’un anneau (106), cette pièce cylindrique filetée (105) étant destinée à être vissée dans une pièce sensiblement en forme d’entonnoir (107) dont l’extrémité supérieure est pourvue d’un anneau (108) et dont la partie inférieure est prévue pour s’insérer dans une conduite d’évacuation (109) reliée à une canalisation des eaux usées.
  12. - Espace clos selon l’une des revendications 1 à 11, comprenant au moins une cuvette sans siphon (85), un siphon (89) étant prévu dans l’espace technique et relié à la cuvette (85).
  13. - Espace clos selon la revendication 12, dans lequel
    un système de nettoyage automatique est prévu pour nettoyer le siphon (85).
  14. - Procédé de construction d’un espace clos d’entretien facile comportant au moins un équipement technique ou un réseau tel que :
    une alimentation en eau froide et/ou une alimentation en eau chaude,
    une évacuation d’eaux usées ménagères (eaux grises),
    une évacuation d’eaux vannes (eaux noires),
    une évacuation d’eaux claires ou faiblement polluées,
    un réseau d’électricité, un réseau de téléphone, un réseau d’interphone, un réseau de fibre optique, un réseau de gaz naturel, un réseau informatique,
    un conduit d’aération,
    un système de chauffage,
    un conduit de fumée,
    une sortie vers une toiture,
    un compteur, une commande, une vanne, un système de sécurité,
    caractérisé en ce qu’il est prévu, lors de la construction de cet espace clos, au moins un espace technique (12,28,31,38), permettant l’accès à ce ou ces équipement(s) technique(s) et/ou réseau(x), cet espace technique (12,28,31,38) étant réservé à cet accès et s’étendant au moins du plancher (8,51,59) au plafond.
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