FR3110440A1 - Raccord présentant des ailettes de préhension pour une ligne de nutrition - Google Patents

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FR2005081A
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Jean-Louis Coussegal
Samuel GUILON
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Vygon SA
Original Assignee
Vygon SA
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61MDEVICES FOR INTRODUCING MEDIA INTO, OR ONTO, THE BODY; DEVICES FOR TRANSDUCING BODY MEDIA OR FOR TAKING MEDIA FROM THE BODY; DEVICES FOR PRODUCING OR ENDING SLEEP OR STUPOR
    • A61M39/00Tubes, tube connectors, tube couplings, valves, access sites or the like, specially adapted for medical use
    • A61M39/10Tube connectors; Tube couplings
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
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    • A61M39/10Tube connectors; Tube couplings
    • A61M39/1011Locking means for securing connection; Additional tamper safeties

Abstract

La présente invention concerne un raccord pour une ligne de nutrition entérale, comprenant :une extrémité libre et une extrémité de raccordement ;une tête coaxiale à un axe et comprenant l’extrémité libre ; un corps coaxial à l’axe et s’étendant dans le prolongement de la tête, le corps comprenant l’extrémité de raccordement ; et des moyens de fixation configurés pour coopérer avec des moyens de fixation complémentaires d’un raccord complémentaire, le raccord étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins une ailette de préhension s’étendant radialement par rapport à l’axe depuis la tête. Figure pour l’abrégé : Figure 1a

Description

Raccord présentant des ailettes de préhension pour une ligne de nutrition
DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention concerne le domaine des raccords permettant de réaliser des connexions de transmission de liquide dans le domaine des dispositifs médicaux. L’invention trouve notamment application dans le domaine de la nutrition entérale.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Les lignes de nutrition entérale, c’est-à-dire permettant d’apporter de la nourriture à l’organisme directement au niveau de l’estomac ou des intestins, comprennent généralement un conteneur de nutriments relié à une sonde de nutrition entérale.
On connaît des conteneurs de nutriments présentant un raccord mâle positionné à une extrémité de raccordement de conteneur et des sondes de nutrition entérale présentant un raccord femelle positionné à une extrémité de raccordement de la sonde. Les raccords respectifs du conteneur et de la sonde peuvent être fixés directement l’un à l’autre et verrouillés en position fixée par des filetages.
Le document WO 2005/055919 A1 au nom de la Demanderesse décrit plusieurs exemples de raccords mâles et de raccords femelles dédiés spécifiquement à des lignes de nutrition entérale. Le raccord femelle présente un conduit d’entrée dans lequel un embout conique du raccord mâle peut être inséré de manière étanche. Le raccord mâle présente quant à lui une gorge, qui s’étend entre l’embout conique et une coquille externe. Une tête du raccord femelle, qui délimite le conduit d’entrée, peut être insérée dans la gorge. Chacun des raccords mâle et femelle comprend des moyens de fixation sous forme de filets complémentaires de sorte à verrouiller les raccords mâle et femelle.
En outre, chacun des raccords est dimensionné et conçu de sorte à ne pas pouvoir être relié accidentellement à un raccord de ligne de perfusion, ou à un raccord de cathéter. Les raccords présentés dans le document susmentionné limitent donc les risques d’alimenter une sonde de nutrition entérale avec un produit inapproprié pour la nutrition entérale, ou pire, d’alimenter un cathéter avec un produit pour la nutrition entérale.
Toutefois, la Demanderesse s’est aperçue du fait que, pour des nouveau-nés notamment, les raccords sont de très petite dimension et ont donc tendance à glisser dans les mains des opérateurs, rendant difficile leur connexion aux lignes de nutrition. Ces difficultés concernent aussi bien les raccords mâles que les raccords femelles. Or, le dimensionnement des raccords doit respecter des normes bien précises qui ont pour effet de limiter les possibles modifications des raccords.
En outre, dans le domaine de la nutrition entérale, il est nécessaire de prendre en compte la fragilité et la sensibilité de la peau des nouveau-nés, qui a facilement tendance à être irritée par les mouvements des lignes de nutrition et en particulier de leurs raccords, ce qui limite encore davantage les modifications susceptibles d’être apportées à de tels raccords.
DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION
Au regard de ce qui précède, un but de l’invention est de remédier aux inconvénients de l’état de la technique.
Plus précisément, un but de l’invention est de proposer un raccord, notamment un raccord pour une ligne de nutrition entérale, qui soit plus facile à manipuler, quelle que soit la taille du raccord. On recherche un raccord qui permette d’assembler et de désassembler les lignes de nutrition entérale de façon rapide et sûre.
Un objectif additionnel est de faciliter la manipulation du raccord par une machine d’assemblage automatique, notamment le transport du raccord et sa fixation à une tubulure. Le raccord recherché est de préférence facilement saisissable par une pince d’une telle machine.
Un autre but de l’invention est de proposer un raccord, notamment un raccord pour une ligne de nutrition entérale, qui ne glisse pas lors de sa fixation à un raccord complémentaire, tout en respectant les exigences dimensionnelles décrites dans le document WO 2005/055919 A1.
La conception mécanique du raccord doit de préférence demeurer simple. Le raccord recherché ne doit pas faire courir le risque de blesser les patients, notamment les nouveau-nés dont la peau et les muqueuses sont fragiles et sensibles.
Pour répondre à ces besoins, l’invention concerne un raccord pour une ligne de nutrition entérale, le raccord comprenant :
une extrémité libre et une extrémité de raccordement ;
une tête coaxiale à un axe et comprenant l’extrémité libre ;
un corps coaxial à l’axe et s’étendant dans le prolongement de la tête, le corps comprenant l’extrémité de raccordement ; et
des moyens de fixation configurés pour coopérer avec des moyens de fixation complémentaires d’un raccord complémentaire,
le raccord comprenant en outre au moins une ailette de préhension s’étendant radialement par rapport à l’axe depuis la tête.
Le raccord selon l’invention présente au moins une ailette de préhension - de préférence plusieurs ailettes - s’étendant radialement depuis la tête du raccord. Ainsi, la préhension et la manipulation du raccord sont facilitées, que le raccord soit ou non engagé avec un raccord complémentaire.
On notera que le raccord selon l’invention peut être un raccord mâle ou un raccord femelle. Dans les deux cas, le raccord est facile à assembler et à désassembler à un raccord complémentaire. Aucun outil spécifique n’est nécessaire pour fixer les raccords. Les raccords ne risquent pas de glisser pendant leur assemblage et leur désassemblage.
Un raccord tel que défini ci-avant peut présenter, de manière optionnelle et non limitative, les caractéristiques suivantes prises seules ou en l’une quelconque des combinaisons techniquement possibles :
- la tête présente un diamètre maximal, l’au moins une ailette de préhension présentant une dimension radiale maximale, la dimension radiale maximale étant au plus égale, à 10%, au diamètre maximal de la tête.
- l’au moins une ailette de préhension s’étend axialement depuis la tête en direction de l’extrémité proximale.
- la tête comprend un embout conique et une collerette coaxiale à l’embout et s’étendant au moins partiellement autour de l’embout, l’un parmi l’embout et la collerette comprenant les moyens de fixation.
- l’au moins une ailette de préhension s’étend depuis une surface externe de la collerette en direction de l’extrémité de raccordement.
- la surface externe de la collerette est convexe.
- la surface externe de la collerette est ovoïde.
- le raccord comprend en outre, au niveau de l’extrémité de raccordement, un bord en saillie s’étendant radialement vers l’extérieur et configuré pour bloquer axialement un anneau de fixation, l’au moins une ailette de préhension s’étendant à distance dudit bord en saillie.
- l’au moins une ailette de préhension s’étend le long de l’axe sur une longueur axiale comprise entre 30 % et 80 % d’une longueur axiale totale du raccord, de préférence entre 40 % et 70 % de la longueur axiale totale du raccord.
- l’au moins une ailette de préhension comprend un bord axial et un bord libre, le bord axial et le bord libre étant reliés par une jonction arrondie, un rayon de courbure du bord proximal étant de préférence supérieur ou égal à 0,5 millimètre et inférieur ou égal à 2,0 millimètres.
- le raccord comprend entre deux et quatre ailettes de préhension.
Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un ensemble de connexion comprenant un raccord mâle et un raccord femelle, le raccord mâle étant configuré pour entrer au moins partiellement dans le raccord femelle, l’un au moins parmi le raccord mâle et le raccord femelle étant tel que défini ci-avant.
DESCRIPTION GENERALE DES FIGURES
D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés parmi lesquels :
La Figure 1a est une vue en perspective d’un raccord mâle d’une ligne de nutrition entérale selon un exemple de réalisation.
La Figure 1b est une vue en coupe longitudinale du raccord mâle de la Figure 1a, le plan de coupe passant par des ailettes de préhension du raccord mâle.
La Figure 2a est une vue en perspective d’un raccord femelle d’une ligne de nutrition entérale selon un exemple de réalisation.
La Figure 2b est une vue en coupe longitudinale du raccord femelle de la Figure 2a, le plan de coupe passant par des ailettes de préhension du raccord femelle.
La Figure 3 est une vue en coupe longitudinale d’un ensemble de connexion comprenant le raccord mâle de la figure 1b et le raccord femelle de la Figure 2b en cours de connexion.
DESCRIPTION DETAILLEE D’UN MODE DE REALISATION
La description détaillée ci-après concerne l’exemple d’une ligne de nutrition entérale. Il peut s’agir d’une ligne de nutrition comprenant une sonde naso-gastrique, une sonde oro-gastrique, etc. On comprendra toutefois que l’invention peut être intégrée, avec les mêmes avantages, à toute autre sorte de ligne de nutrition ou de perfusion, ou à toute autre connexion de transmission de liquide dans le domaine médical.
Dans toute la suite de cette description, « libre » désignera une partie ou une extrémité (par exemple un embout) qui se situe du côté de la connexion du raccord sur un raccord complémentaire, tandis que « de raccordement » désignera une partie ou une extrémité qui se situe du côté de la fixation du raccord sur la ligne de nutrition (une poche, un réservoir, etc.). Typiquement, dans la présente application, l’extrémité libre du raccord mâle correspond à son extrémité distale et l’extrémité de raccordement correspond à son extrémité proximale.
De plus, on appelle axe A d’un raccord, l'axe A autour duquel sont disposés les éléments du raccord 10 (embout, collerette, etc.) qui correspond sensiblement à un axe de symétrie du raccord 10. Une direction axiale correspond à la direction de l'axe A, une direction radiale est une direction perpendiculaire à cet axe A et passant par lui. Par ailleurs, une direction circonférentielle correspond à une direction perpendiculaire à l'axe A et ne passant pas par lui. Sauf précision contraire, interne (ou intérieur) et externe (ou extérieur), respectivement, sont utilisés en référence à une direction radiale de sorte que la partie ou la face interne (ou intérieure) d’un élément est plus proche de l'axe A que la partie ou la face externe (ou extérieure) du même élément.
Sur l’ensemble des figures annexées et tout au long de la description ci-après, les éléments similaires portent des références alphanumériques identiques.
Ligne de nutrition entérale
Une ligne de nutrition entérale, par exemple pour le milieu hospitalier, comprend au moins un ensemble de connexion comprenant un premier raccord 10 configuré pour être connecté à un deuxième raccord 11.
Le premier raccord 10 comprend un embout 4, de préférence de forme conique, configuré pour s’engager dans un conduit d’entrée 160 du deuxième raccord 11. Dans ce qui suit, on désignera par raccord mâle 10 le premier raccord et par raccord femelle 11 le deuxième raccord, l’embout 4 du raccord mâle 10 étant configuré pour entrer au moins en partie dans le conduit d’entrée 160 du raccord femelle 11.
A titre d’exemple, le raccord mâle 10 peut être disposé au niveau d’une extrémité de raccordement d’un conteneur de nutriment. Le conteneur de nutriment comprend par exemple une poche, un flacon, une bouteille, une seringue ou une gaveuse de nutrition entérale. Le nutriment destiné à circuler dans la ligne de nutrition entérale comprend par exemple du lait, prévu pour un nouveau-né prématuré.
Le raccord femelle 11 peut, quant à lui, peut être disposé sur une extrémité de raccordement d’une sonde de nutrition entérale. La sonde de nutrition fournit le nutriment au patient. Il s’agit par exemple d’une sonde naso-gastrique, ou d’une sonde oro-gastrique.
On comprendra que la ligne de nutrition entérale peut également inclure une ou plusieurs poches, réservoirs, seringues ou autres instruments de fourniture de liquide ou de prélèvement de liquide, prolongateurs, etc. Plusieurs associations raccord mâle/raccord femelle peuvent être prévues pour monter la ligne de nutrition entérale.
Le raccord mâle 10 et le raccord femelle 11 sont par exemple fabriqués en matériau polymère, de préférence par moulage.
Raccord mâle 10
LaFigure 1aet laFigure 1billustrent un raccord mâle 10 de ligne de nutrition entérale selon un exemple de réalisation, respectivement selon une vue en perspective et selon une vue en coupe longitudinale le long de l’axe A du raccord mâle 10.
Le raccord mâle 10 comprend une tête 2 comprenant l’extrémité libre E1 du raccord mâle 10 et un corps 9 comprenant son extrémité de raccordement E2. La tête 2 et le corps 9 sont coaxiaux à l’axe A. Le corps 9 s’étend le long de l’axe A dans le prolongement de la tête 2, jusqu’à l’extrémité de raccordement E2 du raccord mâle 10.
La tête 2 comprend notamment l’embout conique 4 qui s’étend le long de l’axe A, ainsi qu’une collerette 5 solidaire de l’embout 4. La collerette 5 est coaxiale avec l’embout 4, et s’étend au moins partiellement autour de l’embout 4. L’embout 4 s’étend à partir du corps 9 du raccord mâle 10, en direction de l’extrémité de raccordement E2.
L’embout 4 est en forme de tronc de cône ; une grande base du tronc de cône de l’embout 4 est située vers l’extrémité de raccordement E2, et une petite base du tronc de cône de l’embout 4 est située vers l’extrémité libre E1. Le cas échéant, l’embout 4 présente une conicité comprise entre 5% et 9%, par exemple de l’ordre de 6 % ou 8 %.
En outre, l’embout 4 définit ici, de manière avantageuse, un conduit mâle 40 le long de l’axe A. Le conduit mâle 40 est débouchant du côté de l’extrémité de raccordement E2 ainsi que du côté de l’extrémité libre E1, c’est-à-dire qu’il permet une communication fluidique entre l’extrémité de raccordement E2 et l’extrémité libre E1 du raccord mâle 10. Lorsque le raccord mâle 10 est connecté au raccord femelle 11 complémentaire, le conduit mâle 40 permet ainsi le passage de liquide, par exemple de lait destiné au patient.
De préférence, l’extrémité libre de l’embout 4 conique s’étend à distance de l’extrémité libre de la collerette, de sorte que l’embout conique 4 fait saillie le long de l’axe A par rapport au bord annulaire de la collerette 5 au niveau de l’extrémité libre E1 du raccord, comme il est visible sur la Figure 1b. La collerette 5 s’étend autour de l’embout 4, radialement à l’extérieur et à distance de l’embout 4. L’embout 4 et la collerette 5 définissent ainsi entre eux un espace annulaire 7. L’espace annulaire 7 est ouvert au niveau de l’extrémité libre E1 du raccord mâle 10 et est configuré pour recevoir une tête d’un raccord femelle 11 complémentaire.
Notamment, la collerette 5 présente une surface interne 50 faisant face à l’embout 4 et une surface externe 52. L’espace annulaire 7 est délimité par la surface interne 50 et l’embout 4.
Dans une forme de réalisation, la surface externe 52 de la collerette 5 est lisse, c’est-à-dire sans aspérités ni protubérances, afin de faciliter son nettoyage et de limiter les risques d’asepsie
Dans le présent exemple, la surface externe 52 est convexe, de préférence de forme ovoïde. Il a été constaté que cette forme extérieure était optimale pour ne pas risquer de blesser un patient en cas de contact, tout en demeurant simple à fabriquer. Cela est notamment pertinent si le raccord mâle 10 est utilisé dans une ligne de nutrition entérale destinée à des nouveau-nés, notamment des nouveau-nés prématurés, dont la peau est très sensible.
De manière avantageuse, pour faciliter la manipulation du raccord mâle 10, le raccord mâle 10 présente une ou plusieurs ailettes 6 de préhension.
Les ailettes 6 s’étendent radialement vers l’extérieur depuis la tête 2 du raccord mâle 10.
Dans le présent exemple, les ailettes 6 s’étendent depuis la surface externe 52 de la collerette 5 du côté et s’étendent axialement jusqu’au corps 9.
Dans une forme de réalisation, le nombre d’ailettes 6 du raccord mâle 10 est compris entre deux et quatre afin de faciliter le nettoyage du raccord mâle 10 et de limiter les risques d’asepsie, tout en garantissant une bonne préhension par un opérateur. Dans l’exemple de réalisation illustré sur les figures, le raccord mâle 10 comprend quatre ailettes.
Les ailettes sont de préférence réparties régulièrement et de manière circonférentielle autour de l’axe A. Lorsque le nombre d’ailettes 6 est pair, les ailettes 6 sont opposées deux à deux. De préférence, toutes les ailettes de préhension 6 sont de forme identique.
Grâce aux ailettes de préhension 6 prévues sur la tête 2 du raccord mâle 10, le raccord mâle 10 est plus facile à saisir et à manipuler, qu’il soit ou non engagé avec un raccord femelle 11 complémentaire. Notamment, les ailettes 6 facilitent la manipulation du raccord mâle 10 par une machine d’assemblage automatique. Le raccord mâle 10 est facilement saisissable par une pince de la machine d’assemblage automatique.
Le centre de gravité du raccord mâle 10 est en outre stabilisé du fait de la présence des ailettes de préhension 6. La sélection du raccord mâle 10, par un distributeur de la machine d’assemblage, est facilitée.
Un autre avantage des ailettes de préhension 6 est de faciliter la vérification de la mise en rotation du raccord, lors des assemblages par une machine d’assemblage automatique. La vérification peut être réalisée avec des capteurs de proximité.
Dans le présent exemple, chaque ailette 6 comprend deux surfaces latérales opposées et sensiblement parallèles s’étendant radialement depuis la surface externe 52 de la collerette 5. Les deux surfaces latérales sont reliées au niveau de leur extrémité radiale extérieure par un bord axial 61 et au niveau de leur extrémité côté raccordement par un bord radial 60. L’épaisseur (dimension circonférentielle, entre les surfaces latérales) des ailettes est réduire, par exemple de l’ordre d’1 millimètre.
La surface externe 52 de la tête 2, qui présente ici une forme ovoïde, comprend une zone Z de diamètre maximal. Cette zone Z est ici située à proximité du bord annulaire libre de la collerette 5. Dans une forme de réalisation, chaque ailette 6 s’étend axialement à partir de cette zone Z et conserve un éloignement constant par rapport à l’axe A jusqu’à se rapprocher de l’axe A au niveau d’un bord radial 60 pour rejoindre le corps 9. En d’autres termes, le bord axial 61 des ailettes 6 s’étend à une distance sensiblement constante de l’axe A jusqu’à son bord radial 60.
Dans une forme de réalisation, la jonction entre le bord axial 61 et le bord radial 60 est arrondie. Un rayon de courbure de cette jonction est par exemple compris entre 0,5 millimètre et 2,0 millimètres (bornes incluses). De la sorte, l’ailette ne présente pas d’angle vif, évitant ainsi tout risque de blesser la peau ou les muqueuses des patients au contact du raccord mâle 10.
L’ailette 6 et notamment la jonction arrondie entre ses bords est réalisée directement lors du moulage du raccord mâle 10.
Afin de limiter encore les risques de blessures des patients, l’extension radiale des ailettes 6 est limitée. Plus précisément, en notant DA la dimension radiale maximale entre les bords axiaux de deux ailettes opposées suivant un axe radial à l’axe A, la dimension radiale DA est au plus égale, à 0,1 millimètre près, au diamètre maximal D3 de la tête 2. En d’autres termes, les ailettes 6 dépassent au maximum de 0,1 millimètre par rapport au reste de la tête 2, pour éviter de griffer la peau ou les muqueuses des patients en cas de contact. Dans l’orientation de la Figure 1b, la dimension radiale DA s’étend selon une direction verticale.
Dans une forme de réalisation, la dimension radiale DA et le diamètre maximal D3 sont égaux. De la sorte, les risques de blessure des patients sont limités tout en garantissant une bonne préhension des ailettes 6 par un opérateur.
La longueur axiale LA de chaque ailette 6 de préhension, entre sa zone d’ancrage sur la surface externe 52 et son bord radial 60, est de préférence comprise entre 30 % et 80 % de la longueur axiale totale LR du raccord, de préférence entre 40 % et 70 %. On rappelle que la longueur axiale totale LR est prise le long de l’axe A, entre l’extrémité de raccordement E2 et l’extrémité libre E1. Les ailettes 6 de préhension dépassent ainsi radialement de la tête 2, et présentent des surfaces latérales d’aire suffisante pour permettre une bonne préhension par une personne ou par une machine d’assemblage automatique.
L’espace annulaire 7 comprend une première portion 70 située du côté de l’extrémité libre E1 ainsi qu’une deuxième portion 8 s’étendant en direction de l’extrémité de raccordement E2 dans le prolongement de la première portion 70 le long de l’axe A et adjacente à une base de la collerette 5.
Les moyens de fixation 3 sont disposés au niveau de l’espace annulaire 7 défini entre l’embout 4 et la collerette 5. Les moyens de fixation 3 sont configurés pour connecter le raccord 10 à un raccord femelle 11 complémentaire.
Dans une forme de réalisation, les moyens de fixation 3 comprennent des filets, s’étendant radialement vers l’espace annulaire 7. Les filets 3 du raccord mâle 10 sont configurés pour coopérer avec des filets complémentaires du raccord femelle 11 afin de permettre une fixation par insertion et verrouillage du raccord mâle 10 dans le raccord femelle 11. Les filets du raccord mâle 10 peuvent par exemple comprendre un double filet, chaque filet s’étendant sur un seul tour.
En alternative ou en combinaison, les moyens de fixation 3 peuvent comporter un moyen de verrouillage à baïonnettes. Ici, le moyen de verrouillage peut être femelle et comprend une ou plusieurs gorges coudées formées dans la surface interne 50 de la collerette 5 adaptées pour coopérer avec autant d’ergots mâles du raccord femelle 11.
Dans l’exemple des Figures 1a et 1b, les filets s’étendent radialement vers l’intérieur dans la première portion 70 de l’espace annulaire 7 depuis la surface interne 50 de la collerette 5. Les filets font ainsi face à la surface externe de l’embout 4.
La surface interne 50 de la collerette 5 et la face externe de l’embout 4 qui délimitent la deuxième portion 8 de l’espace annulaire 7 sont de préférence dépourvues de moyens de fixation. Dans l’exemple illustrée sur les figures, la deuxième portion 8 présente une forme d’évidement annulaire longitudinal s’étendant le long de l’axe A autour de l’embout 4. De manière non limitative, la surface interne 50 de la collerette 5 et la face externe de l’embout 4 au niveau de la deuxième portion 8 peuvent être globalement coniques, avec une conicité inférieure à la conicité le long de la première portion 70 de l’espace annulaire 7.
La longueur de la première portion 70 le long de l’axe A, entre le bord annulaire (situé au niveau de son extrémité libre) de la collerette 5 et l’interface I avec la deuxième portion 8, est configurée pour accueillir la tête d’un raccord femelle 11 complémentaire. Dans une forme de réalisation, lors de la connexion d’un raccord femelle 11 complémentaire, aucune partie du raccord femelle 11 n’est logée dans la deuxième partie 8. Dans le cas d’un raccord 10 comprenant des filets 3, l’interface I est située en fond de filets, c’est-à-dire au niveau de l’extrémité de raccordement des filets 3.
La deuxième portion 8 s’étend le long de l’axe A, et présente une longueur axiale E entre l’extrémité côté raccordement de la première portion 70 située à l’interface I avec la deuxième portion 8 et l’extrémité côté raccordement de la deuxième portion 8 (correspondant au fond de l’évidement) comprise entre 1,8 millimètre et 4,0 millimètres, de préférence entre 2,0 millimètres et 3,7 millimètres. Par ailleurs, on note D1 le diamètre extérieur de l’embout 4, mesuré au niveau de l’interface I entre la première portion 70 et la deuxième portion 8. Le rapport entre le diamètre extérieur D1 de l’embout 4 et la longueur axiale E de la deuxième portion 8 est supérieur ou égal à 1,0 et inférieur ou égal à 2,0. Dans une forme de réalisation, le rapport D1 sur E est supérieur ou égal à 1,1 et inférieur ou égal à 1,8, de préférence supérieur ou égal à 1,2 et inférieur ou égal à 1,3.
Le diamètre extérieur D1 de l’embout 4 est par exemple compris entre 3,5 millimètres et 4,0 millimètres (bornes incluses).
La configuration de la deuxième portion 8, par exemple en forme d’évidement longitudinal, dont la longueur E est au moins égale à la moitié du diamètre extérieur D1, présente plusieurs avantages.
Le dimensionnement de cette deuxième portion 8 permet en particulier d’absorber les contraintes sur une plus grande surface et d’éviter les retassures lors de la fabrication du raccord mâle 10. Il permet en outre d’augmenter l’épaisseur LE de l’embout 4 (dimension radiale de l’embout 4 entre sa surface interne et sa surface externe au fond de l’espace annulaire 7, à l’interface avec le rayon de raccordement avec la collerette 7 – voir Figure 1b) le long de la deuxième portion 8, à diamètre interne de l’embout 4 constant.
Ainsi, les risques de rupture de l’embout 4 lors de l’assemblage ou du désassemblage du raccord mâle 10 avec un raccord femelle 11 complémentaire sont réduits, par opposition aux raccords mâles de l’état de la technique dont la résistance chimique sous contraintes était plus réduite dans la durée et étaient susceptibles de rompre au niveau de la base de l’embout.
Cela est notamment avantageux car le raccord mâle 10 comprend en outre une ou plusieurs ailettes de préhension 6, ce qui peut inciter un utilisateur à exercer une force de vissage plus importante lors de l’assemblage avec le raccord femelle 11 ; du fait de la présence de la deuxième portion 8, les risques de rupture de l’embout 4 lors de l’assemblage sont réduits, même si le vissage est vigoureux.
On note DC le diamètre de la surface interne de l’embout 4, mesuré au niveau de l’extrémité libre de l’embout 4 (voir Figure 1b). Dans une forme de réalisation le rapport entre le diamètre interne DC de l’embout 4 et l’épaisseur LE est compris entre 1,0 et 3,3 (bornes incluses), de préférence entre 2,0 et 3,0.
Par exemple, l’épaisseur LE de l’embout 4 mesurée au niveau de la base du cône de la deuxième portion 8 peut être comprise entre 0,7 millimètre et 1,2 millimètres (bornes incluses), de préférence entre 0.75 millimètre et 0.90 millimètre (bornes incluses), pour un diamètre interne de l’embout 4 compris entre 1,2 millimètres et 2,3 millimètres (bornes incluses), de préférence entre 2,1 millimètres et 2,2 millimètres (bornes incluses). Typiquement, l’épaisseur LE de l’embout 4 peut être égale à 0.86 millimètre pour un diamètre interne DC égal à 2,2 millimètres.
En outre, le dimensionnement de la deuxième portion 8 de l’espace annulaire, entre l’embout 4 et la collerette 5, crée un jeu radial lors de l’assemblage du raccord mâle 10 avec un raccord femelle 11 complémentaire. La collerette 5 mais aussi l’embout 4 présentent ainsi davantage de flexibilité radiale que les collerettes et embouts des raccords de l’état de la technique, ce qui facilite l’assemblage des raccords 10, 11 et limite les contraintes radiales subies par le raccord lors de son utilisation.
Enfin, un tel dimensionnement de la deuxième portion 8 de l’espace annulaire 7 permet de limiter les défauts de matière lors de la fabrication du raccord mâle 10, et notamment d’éviter des retassures lors du refroidissement du matériau constitutif du raccord.
Ce dimensionnement de l’embout 4 et de l’espace annulaire 7 permet ainsi d’améliorer de manière significative la résistance du raccord mâle 10, en particulier sa résistance sous contraintes, et d’améliorer le jeu radial lors de l’assemblage avec le raccord femelle 11 complémentaire. La tête 2 et/ou le corps 9 du raccord mâle 10 peuvent en outre être rallongés le long de l’axe A par rapport aux raccords mâles de l’art antérieur, sans augmenter de manière excessive la masse du raccord 10.
Ici, la longueur axiale totale LR du raccord mâle 10 entre l’extrémité de raccordement E2 et l’extrémité libre E1 est de préférence comprise entre 10 millimètres et 20 millimètres (bornes incluses), par exemple de l’ordre de 15 millimètres. La longueur axiale totale LR du raccord est, de préférence, entre trois fois et six fois supérieure à la longueur axiale E de la deuxième portion 8 le long de l’axe A.
Enfin, le diamètre extérieur maximal D3 du raccord mâle 10 est compris de préférence entre 5 millimètres et 7 millimètres (bornes incluses). Ce diamètre maximal D3 est ici atteint au niveau de la tête 2 du raccord mâle 10.
S’agissant enfin du corps 9 du raccord mâle 10 situé au niveau de l’extrémité de raccordement E2, ce corps 9 peut présenter une forme générale cylindrique. Le diamètre de ce cylindre est inférieur au diamètre maximal D3 de la collerette 5. Le cas échéant, la surface externe du le corps 9 est cylindrique de révolution.
Le corps 9 forme la partie de fixation du raccord mâle 10 avec un contenant de nutriment, une tubulure, un prolongateur, etc.
Le corps 9 comporte de préférence, au niveau de l’extrémité de raccordement E2, une bordure 90 en saillie. La bordure 90 fait saillie par rapport à la surface latérale du corps 9.
La bordure 90 est configurée pour bloquer axialement un anneau de fixation. Notamment, la bordure 90 peut servir à engager une extrémité de bouchon à languette. Le bouchon à languette peut présenter, à l’autre extrémité, un embout d’obturation pour refermer la ligne de nutrition.
Ici, la bordure 90 comprend une surface radiale plane en face de la collerette 5 et est chanfreinée du côté de raccordement afin de faciliter l’engagement de l’anneau de fixation. Suite à son montage, l’anneau de fixation vient en butée contre la face radiale plane de la bordure 90.
De préférence, la bordure 90 est annulaire et continue sur toute la circonférence du corps 9. En variante, la bordure 90 est discontinue et comprend un ou plusieurs secteurs angulaires s’étendant de manière circonférentielle autour du corps 9.
Dans une forme de réalisation, les ailettes 6 s’étendent à distance de la bordure 90, de sorte à permettre la fixation d’un anneau de fixation.
Raccord femelle 11
LaFigure 2aet laFigure 2billustrent un raccord femelle 11 de ligne de nutrition entérale selon un exemple de réalisation, respectivement selon une vue en perspective et selon une vue en coupe longitudinale le long d’un axe d’extension du raccord femelle 11. Le raccord femelle 11 étant configuré pour recevoir le raccord mâle 10, l’axe d’extension du raccord femelle 11 est confondu avec l’axe A.
Dans le présent exemple, le raccord femelle 11 est en outre configuré pour être logé partiellement dans le raccord mâle 10. Plus spécifiquement, la première portion 16 de tête du raccord femelle 11 est configurée pour être partiellement logée dans l’espace annulaire 7 défini par l’embout 4 et la collerette 5 du raccord mâle 10 lors de leur connexion.
De même que le raccord mâle 10 décrit ci-avant, le raccord femelle 11 comprend une tête comprenant l’extrémité libre E1 du raccord femelle 11 et un corps 19 comprenant son extrémité de raccordement E2. La tête et le corps 19 sont coaxiaux à l’axe A et s’étendent tous deux le long de l’axe A.
La tête du raccord femelle 11 comporte un embout 16, positionné au niveau de l’extrémité libre E1, et une collerette 17, située dans le prolongement de l’embout 16 en direction de l’extrémité libre E1 du raccord femelle 11. L’embout 16 présente un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur D’3 de la collerette 17.
On notera que l’ensemble des caractéristiques décrites pour le raccord mâle 10 s’appliquent mutatis mutandis au raccord femelle 11. En particulier, le raccord femelle 11 peut comprendre une ou plusieurs ailettes 6 de préhension.
Chaque ailette 6 s’étend radialement depuis la tête du raccord femelle 11, de la collerette 17 jusqu’au corps jusqu’au corps 19.
De manière analogue aux ailettes 6 du raccord mâle, l’extension radiale des ailettes 6 est limitée afin que le raccord demeure atraumatique pour les patients. Ainsi, la dimension radiale maximale DA entre deux ailettes 6 opposées est au plus égale (à 1 millimètre près) au diamètre maximal D’3 de la surface extérieure 170 (correspondant ici au diamètre de la collerette 17 au niveau du côté plat). En d’autres termes, les ailettes 6 dépassent au maximum de 0,1 millimètre par rapport au reste de la tête, pour éviter de griffer la peau ou les muqueuses des patients en cas de contact.
Dans une forme de réalisation, le diamètre maximal D’3 est compris entre 4,5 millimètres et 6,5 millimètres (bornes incluses).
Dans le présent exemple, la dimension radiale DA des ailettes 6 est inférieure au diamètre maximal de la collerette 17, de sorte que les bords axiaux des ailettes 6 sont radialement en retrait par rapport à la surface extérieure 170 de la collerette 17.
De préférence, toutes les ailettes 6 de préhension sont de forme identique. Ici, chaque ailette 6 présente une forme similaire à la forme des ailettes du raccord mâle, avec deux surfaces latérales opposées s’étendant radialement depuis la tête, reliées entre elles par un bord axial 61 et un bord radial 60 raccordés par une jonction arrondie.
Les ailettes 6 sont positionnées axialement à distance des moyens de fixation 13. Dans l’exemple du raccord femelle 11 des Figures 2a et 2b, le côté plat de la collerette 17 sépare les moyens de fixation 13 et les ailettes 6.
Grâce aux ailettes 6 de préhension, le raccord femelle 11 est plus facile à saisir et à manipuler par une personne ou par une machine d’assemblage automatique, que le raccord soit ou non engagé avec un raccord complémentaire.
Les caractéristiques optionnelles présentées ci-avant, en référence au raccord mâle 10 des Figures 1a et 1b, sont également valables pour les ailettes de préhension du raccord femelle 11.
En particulier :
  • le nombre d’ailettes de préhension est compris entre deux et quatre ;
  • les ailettes sont réparties régulièrement et de manière circonférentielle autour de l’axe A ;
  • la longueur axiale LA de chaque ailette de préhension, depuis sa zone d’ancrage sur la surface extérieure 170 de la collerette 17 jusqu’à son bord radial 60, est comprise entre 30 % et 80 % de la longueur axiale totale L’R du raccord femelle 11 entre l’extrémité de raccordement E2 et l’extrémité libre E1, de préférence entre 40 % et 70 %.
La longueur totale L’R du raccord femelle 11 est par exemple comprise entre 10 millimètres et 20 millimètres (bornes incluses), par exemple 15 millimètres.
Le rayon de courbure R de la jonction entre le bord axial 61 et le bord radial 60 de chaque ailette 6 de préhension est de préférence compris entre 0,5 millimètre et 2,0 millimètres (bornes incluses), toujours pour assurer que le raccord demeure atraumatique pour la peau et les muqueuses du patient.
En outre, l’embout 16 de la tête du raccord femelle 11 comprend des moyens de fixation 13 complémentaires avec les moyens de fixation 3 du raccord mâle 10.
Dans le présent exemple, les moyens de fixation 13 comprennent des filets s’étendant radialement depuis la surface externe de l’embout 16 et configurés pour coopérer avec les filets des moyens de fixation 3 du raccord mâle 10. En alternative ou en combinaison, les moyens de fixation 13 du raccord femelle 11 peuvent comporter un moyen de verrouillage à baïonnettes, ou tout autre moyen de fixation étanche et fixe. Par exemple, le moyen de verrouillage peut être mâle et comprend un ou plusieurs ergots mâles s’étendant depuis la surface externe de l’embout 16 et adaptés pour coopérer avec autant de gorges coudées femelles du raccord mâle 10.
Dans le présent exemple, l’embout 16 présente un double filet, chaque filet s’étendant sur un tour, comme il est visible sur la Figure 2b.
De manière très avantageuse, le diamètre extérieur de l’embout 16 de la tête est strictement inférieur au diamètre intérieur de la surface interne 50 de la collerette 5 du raccord mâle 10 au niveau de l’interface I.
L’embout 16 définit le conduit d’entrée 160 du raccord femelle 11. Le conduit d’entrée 160 présente une forme complémentaire à celle de l’embout 4 du raccord mâle 10.
Dans le présent exemple, l’embout 16 présente ainsi une forme de tronc de cône, configuré pour recevoir l’embout 4 du raccord mâle 10. Le cas échéant, l’embout 16 présente une conicité égale à la conicité de l’embout 4 mâle, typiquement comprise entre 5 % et 9 %, par exemple de l’ordre de 6 % ou 8 %.
L’embout 16 est configuré pour recevoir la partie de l’embout 4 qui s’étend à l’intérieur de la première portion 70 de l’espace annulaire 7. Un diamètre intérieur D’1 de l’embout 16 est ainsi supérieur au diamètre extérieur D1 de l’embout 4. Par ailleurs, lorsque l’embout 4 du raccord mâle 10 est inséré dans le conduit d’entrée 160, l’embout 16 est lui-même logé dans l’espace annulaire 7 défini par l’embout 4 et la collerette 5.
La complémentarité de forme entre l’embout 16 du raccord femelle 11 et la tête 2 du raccord mâle 10 est illustrée sur laFigure 3. Cette figure représente, en vue en coupe longitudinale, l’ensemble de connexion formé par le raccord mâle 10 et le raccord femelle 11 en cours de connexion. Par « en cours de connexion » on entend que les moyens de fixation 3 du raccord mâle 10 sont au moins partiellement engagés avec les moyens de fixation 13 du raccord femelle 11, de sorte que les deux raccords 10, 11 sont connectés l’un à l’autre.
Comme il est visible sur la Figure 3, l’embout 16 est conformé pour s’étendre dans la deuxième portion 70 de l’espace annulaire 7, sans toutefois atteindre la deuxième portion 8 en forme d’évidement longitudinal.
De retour aux Figures 2a et 2b, la collerette 17 présente ici, du côté libre (à gauche selon l’orientation de la Figure 2b), un côté plat qui s’étend radialement vers l’extérieur à partir de l’embout 16.
On note D’3 le diamètre extérieur maximal du côté plat de la collerette 17. Le diamètre D’3 est supérieur au diamètre extérieur D’2 de l’embout 16.
Du côté libre, la collerette 17 comprend une surface extérieure 170. La surface extérieure 170 de la collerette 17 présente ici une forme ovoïde. Dans une forme de réalisation, la surface extérieure 170 est configurée s’étendre dans le prolongement de la surface externe 52 de la collerette 5 lorsque le raccord mâle 10 et le raccord femelle 11 sont connectés, ce qui réduit les surfaces saillantes et donc limite les risques de blessure du patient. Le cas échéant, lorsque les raccords 10, 11 sont connectés, le côté plat de la collerette 17 du raccord femelle vient en butée contre le bord annulaire de la collerette 5 du raccord mâle 10.
S’agissant enfin du corps 19 situé du côté libre du raccord femelle 11, celui-ci est de préférence de forme cylindrique et présente un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur D’3 de la surface extérieure 170 de la tête.
Le corps 19 définit un conduit de prolongement 15. Ce conduit de prolongement 15, qui n’est pas nécessairement prévu pour coopérer avec une partie du raccord mâle 10, se situe dans le prolongement de l’embout 16 le long de l’axe A. Ainsi, du liquide peut circuler à l’intérieur du raccord femelle 11 entre l’extrémité libre E1 et l’extrémité de raccordement E2. Le conduit de prolongement peut être cylindrique.
Le cas échéant, un rétrécissement radial s’opère interface entre le conduit d’entrée 160 et le conduit de prolongement 15.
Dans l’exemple de réalisation illustré, la périphérie du corps 19 du raccord femelle 11 n’est pas ici dotée d’une bordure faisant saillie par rapport à la surface latérale du corps, prévue pour le blocage axial d’un anneau de fixation. Ceci n’est cependant pas limitatif, une telle bordure en saillie pouvant le cas échéant être ajoutée, pour coopérer par exemple avec un bouchon à languette.
L’ensemble de connexion formé par le raccord mâle 10 et le raccord femelle 11 décrits ci-avant allie une grande facilité d’utilisation, grâce aux ailettes 6 de préhension rendant l’assemblage et le désassemblage plus aisés, et une grande fiabilité puisque le risque de rupture mécanique au niveau de l’embout conique du raccord mâle est limité de manière importante lors de l’assemblage et du désassemblage.
En outre, les raccords 10, 11 peuvent être fabriqués en grand nombre tout en assurant un contrôle de la qualité de fabrication ; les ailettes 6 de préhension facilitent le transport des raccords 10, 11 par une machine d’assemblage automatique, et la forme décrite ci-avant pour l’espace annulaire du raccord mâle 10 permet d’éviter des retassures au niveau de la tête du raccord mâle 10.
Les raccords de ligne de nutrition entérale décrits ci-avant sont donc davantage adaptés à une utilisation de masse en milieu hospitalier que les raccords de l’état de la technique.

Claims (10)

  1. Raccord (10, 11) pour une ligne de nutrition entérale, comprenant :
    une extrémité libre (E1) et une extrémité de raccordement (E2) ;
    une tête (2, 16, 17) coaxiale à un axe (A) et comprenant l’extrémité libre (E1) ;
    un corps (9, 19) coaxial à l’axe (A) et s’étendant dans le prolongement de la tête (2), le corps comprenant l’extrémité de raccordement (E2) ; et
    des moyens de fixation (3, 13) configurés pour coopérer avec des moyens de fixation complémentaires (13, 3) d’un raccord complémentaire (11, 10),
    le raccord (10, 11) étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins une ailette de préhension (6) s’étendant radialement par rapport à l’axe (A) depuis la tête (2, 16, 17).
  2. Raccord (10, 11) selon la revendication 1, dans lequel la tête (2, 16, 17) présente un diamètre maximal (D3), l’au moins une ailette de préhension (6) présentant une dimension radiale maximale (DA), la dimension radiale maximale (DA) étant au plus égale, à 10%, au diamètre maximal (D3) de la tête (2, 16).
  3. Raccord (10, 11) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel l’au moins une ailette de préhension (6) s’étend axialement depuis la tête (2, 16) en direction de l’extrémité proximale (EP).
  4. Raccord (10, 11) selon la revendication 3, dans lequel la tête (2, 16, 17) comprend un embout conique (4, 16) et une collerette (5, 17) coaxiale à l’embout (4, 16) et s’étendant au moins partiellement autour de l’embout (4, 16), l’un parmi l’embout (4, 16) et la collerette (5, 17) comprenant les moyens de fixation (3, 13), l’au moins une ailette de préhension (6) s’étendant depuis une surface externe (52, 170) de la collerette (5, 17) en direction de l’extrémité de raccordement (E2).
  5. Raccord (10, 11) selon la revendication 4, dans lequel la surface externe (52, 170) de la collerette (5, 17) est convexe, de préférence ovoïde.
  6. Raccord (10, 11) selon l’une quelconque des revendications 4 ou 5, comprenant en outre, au niveau de l’extrémité de raccordement (E2), un bord en saillie (90) s’étendant radialement vers l’extérieur et configuré pour bloquer axialement un anneau de fixation, l’au moins une ailette de préhension (6) s’étendant à distance dudit bord en saillie (90).
  7. Raccord (10, 11) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel l’au moins une ailette de préhension (6) s’étend le long de l’axe (A) sur une longueur axiale (LA) comprise entre 30 % et 80 % d’une longueur axiale totale (LR) du raccord (10), de préférence entre 40 % et 70 % de la longueur axiale totale (LR) du raccord (10).
  8. Raccord (10, 11) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l’au moins une ailette de préhension (6) comprend un bord axial (61) et un bord libre (60), le bord axial (61) et le bord libre (60) étant reliés par une jonction arrondie, un rayon (R) de courbure du bord proximal (60) étant de préférence supérieur ou égal à 0,5 millimètre et inférieur ou égal à 2,0 millimètres.
  9. Raccord (10, 11) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant entre deux et quatre ailettes de préhension (6).
  10. Ensemble de connexion comprenant un raccord mâle (10) et un raccord femelle (11), le raccord mâle (10) étant configuré pour entrer au moins partiellement dans le raccord femelle (11), l’un au moins parmi le raccord mâle (10) et le raccord femelle (11) étant conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 9.
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