FR3107431A3 - Machine pour l’élimination à sec de la panne de jambons - Google Patents

Abstract

On décrit une machine (10) automatique pour l’élimination à sec de la panne d’affinage de jambons (H) qui comprend :- un cadre de support (15) délimitant un compartiment d’élaboration (W) de la machine (10) ;- des moyens de suspension (30,35,45,50) associés au cadre de support (15) et aptes à soutenir au moins un jambon (H) disposé avec son propre axe longitudinal incliné par rapport à l’horizontale ;- un corps de rencontre (55), disposé à l’intérieur du compartiment d’élaboration (W), apte à rendre disponible une surface d’appui (65) gisant sur un plan sensiblement incliné par rapport à l’horizontale, et apte à entrer en contact avec une surface postérieure dudit au moins un jambon (H),- au moins une brosse pivotante (60), disposée à l’intérieur du compartiment d’élaboration (W) et donnant sur la surface d’appui (65) du corps de rencontre (55), ladite brosse pivotante (60) étant associée de manière pivotante au cadre de support (15) par rapport à son propre axe de rotation (R) et apte à brosser au moins une portion d’une surface antérieure du jambon (H) ; ladite machine (10) étant caractérisée en ce que le corps de rencontre (55) est articulé à charnière mobile au cadre de support (15) par rapport à un axe de charnière (C) parallèle à l’axe de rotation (R) de la brosse pivotante (60), et mobile en rotation entre une première position dans laquelle la surface d’appui (65) est distale de la brosse pivotante (60) et une deuxième position dans laquelle la surface d’appui (65) est proximale à la brosse pivotante (60). Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Machine pour l’élimination à sec de la panne de jambons

La présente invention concerne une machine de type automatique pour le traitement de jambons.

Plus en détail, la présente invention concerne une machine automatique pour l’élimination à sec de la panne de jambons crus affinés qui doivent être soumis à un désossage successif.

Art antérieur

Comme il est connu, pendant le cycle d’élaboration des jambons crus il faut procéder au moins une fois au lavage de ceux-ci, typiquement après l’affinage et avant le désossage.

Le lavage a pour but d’éliminer la graisse, également appelée panne, qui peut être mélangée avec du poivre et/ou des farines de céréales fines et/ou d’autres choses, et qui est utilisée pour recouvrir la partie maigre du jambon exposée à l'air (dépourvue de la couenne), afin de ralentir le séchage et conférer en même temps à la viande superficielle, en contact avec la panne, un degré de séchage homogène par rapport à celle plus interne du jambon.

Bien que la couche de panne soit donc très utile pour obtenir un jambon affiné de manière homogène et de meilleure qualité, elle doit être éliminée en fin d’affinage.

À ce propos, sont connues différentes typologies de machines, qui sont généralement munies d’une brosse pivotante, éventuellement mouillée par un jet d’eau, qui est mise en contact avec le jambon en permettant de retirer la panne.

Un besoin ressenti dans le secteur est celui d'améliorer constamment l'efficacité de telles machines dans le retrait de la panne, notamment au vu du profil irrégulier de la surface du jambon à traiter.

L’objectif de l’invention est donc celui de rendre disponible une machine alternative à celles de l’art connu, plus efficace dans ladite opération d’élimination de la panne, dans le cadre d’une solution simple, rationnelle et à faible coût.

De tels objectifs sont atteints par les caractéristiques de l’invention rapportées dans la revendication indépendante. Les revendications dépendantes définissent des aspects préférés et/ou particulièrement avantageux de l'invention.

L’invention, en particulier, rend disponible une machine automatique pour l’élimination à sec de la panne d’affinage de jambons qui comprend:
- un cadre de support délimitant un compartiment d’élaboration de la machine;
- des moyens de suspension associés au cadre de support et aptes à soutenir au moins un jambon disposé avec son propre axe longitudinal incliné par rapport à l’horizontale;
- un corps de rencontre, disposé à l’intérieur du compartiment d’élaboration, apte à rendre disponible une surface d’appui gisant sur un plan sensiblement incliné par rapport à l’horizontale, et apte à entrer en contact avec une surface postérieure dudit au moins un jambon,
- au moins une brosse pivotante, disposée à l’intérieur du compartiment d’élaboration et donnant sur la surface d’appui du corps de rencontre, ladite brosse pivotante étant associée de manière pivotante au cadre de support par rapport à son propre axe de rotation et apte à brosser au moins une portion d’une surface antérieure du jambon;
et dans laquelle le corps de rencontre est articulé à charnière mobile au cadre de support par rapport à un axe de charnière parallèle à l’axe de rotation de la brosse pivotante, et mobile en rotation entre une première position dans laquelle la surface d’appui est distale de la brosse pivotante et une deuxième position dans laquelle la surface d’appui est proximale à la brosse pivotante.

Grâce à une telle solution, la machine s’avère particulièrement efficace pour effectuer l’opération d’élimination à sec de la panne, grâce au corps de rencontre qui permet de pousser le jambon en rapprochement et en pression sur la brosse pivotante, en facilitant et en accélérant le traitement du jambon.

De plus, en mouvant le jambon autour dudit axe de charnière au moyen du corps de rencontre, la machine permet d’adapter la position du jambon de sorte à exposer également les zones irrégulières de la surface à traiter de celui-ci à l’action de la brosse pivotante.

Un autre aspect de l’invention prévoit que la brosse pivotante puisse être également articulée à charnière au cadre de sorte à pouvoir pivoter autour d’un axe de pivotement, parallèle à l’axe de rotation de la brosse pivotante et différent de celui-ci, entre une position éloignée dans laquelle elle est distale de la surface d’appui du corps de rencontre et une position rapprochée dans laquelle elle est proximale à ladite surface d’appui.

Grâce à une telle solution, la machine s’avère particulièrement efficace pour éliminer à sec la panne par rapport aux machines de l’art antérieur, grâce à l’action de poussée réciproque combinée de la brosse vers la surface de rencontre et donc sur ladite surface antérieure du jambon et du corps de rencontre qui presse le jambon, c’est-à-dire ladite surface recouverte de panne, contre la brosse pivotante.

Une telle efficacité améliorée rend la machine considérablement plus rapide lorsqu’elle effectue l'opération d'élimination de la panne sur chaque jambon, et permet donc une augmentation de la production horaire globale.

Un aspect supplémentaire de l’invention prévoit que la brosse pivotante puisse être associée mobile en translation au cadre de support dans les deux sens le long d’une direction de translation verticale.

Grâce à une telle solution, la brosse pivotante peut se déplacer le long du jambon de sorte à opérer l’élimination de la panne sur la totalité de la surface antérieure de celui-ci.

Encore, un autre aspect de l’invention prévoit que la machine puisse comprendre des moyens de mouvement de la brosse pivotante le long de ladite direction verticale, dans laquelle lesdits moyens de mouvement comprennent:
- un guide rectiligne et vertical fixé au cadre de support,
- un chariot mobile actionné en translation le long d’un tel guide par un actionneur,
et dans laquelle la brosse pivotante est associée de manière pivotante au chariot par rapport à son propre axe de rotation.

Grâce à une telle solution la machine est munie de moyens d’actionnement ayant une architecture particulièrement rationnelle et d’utilisation intuitive, et qui permet de mouvoir la brosse pivotante le long de ladite direction verticale seulement si nécessaire.

Un aspect supplémentaire de l’invention prévoit que la brosse pivotante puisse être associée de manière pivotante au chariot au moyen d’un support, ledit support étant articulé à charnière au chariot par rapport audit axe de pivotement, et dans laquelle la machine comprend des moyens d’actionnement aptes à mouvoir ledit support autour audit axe de pivotement.

Grâce à une telle solution, la machine permet de mouvoir simultanément la brosse pivotante le long d’une direction verticale et en rotation en rapprochement/éloignement du jambon, en permettant globalement de déplacer ladite brosse pivotante le long d’une trajectoire qui suit le profil de ladite surface antérieure de sorte à opérer sur la totalité de l’aire de la surface antérieure recouverte par la panne.

Un aspect supplémentaire de l’invention prévoit que la machine puisse comprendre des moyens de confinement aptes à enlacer au moins une portion du jambon positionnés en correspondance du corps de rencontre.

Grâce à une telle solution, le jambon est efficacement limité dans ses mouvements par rapport à la surface d’appui du corps de rencontre et essentiellement retenu en appui sur celui-ci, de sorte à permettre une opération d’élimination de la panne plus efficace.

Un autre aspect de l’invention prévoit que lesdits moyens de confinement puissent comprendre une seule mâchoire mobile, et un actionneur apte à mouvoir la mâchoire entre une position d’ouverture, dans laquelle elle n’interfère pas avec le jambon et une position de fermeture dans laquelle elle est apte à enlacer au moins une portion du jambon en appui sur la surface d’appui du corps de rencontre.

Grâce à une telle solution, le mécanisme de confinement des mouvements du jambon par rapport à la surface d’appui du corps de rencontre résulte avoir une architecture particulièrement rationnelle et efficace, qui permet d’employer également une logique de contrôle simplifié du mécanisme, grâce à l’emploi d’une seule mâchoire mobile.

Encore, un aspect supplémentaire de l’invention prévoit que la machine puisse comprendre au moins une cuve de collecte de la panne retirée du jambon, apte à être positionnée au moins partiellement au-dessous du corps de rencontre.

Grâce à une telle solution la machine permet également de récolter directement la panne qui est retirée de ladite surface antérieure du jambon qui par effet centrifuge finit directement dans la cuve de collecte.

Un autre aspect de l’invention prévoit que lesdits moyens de suspension puissent être configurés de sorte à mouvoir le jambon entre une position de charge/décharge dans laquelle il est disposé extérieurement au compartiment d’élaboration, et une position opérationnelle dans laquelle le jambon est disposé intérieurement au compartiment d’élaboration en correspondance de la surface d’appui du corps de rencontre.

Grâce à une telle solution, les moyens de suspension permettent de rendre les opérations de charge et de décharge du jambon à parachever-parachevé considérablement plus aisées. En effet les moyens de suspension permettent de charger le jambon en dehors du compartiment d’élaboration de la machine, d’opérer l’opération d’élimination de la panne à l’intérieur du compartiment d’élaboration, et enfin de récupérer le jambon parachevé à nouveau en dehors du compartiment d’élaboration.

Encore, un autre aspect de l’invention prévoit que lesdits moyens de suspension puissent comprendre un mécanisme pignon-crémaillère.

Grâce à une telle solution, lesdits moyens de suspension sont munis d’un mécanisme ayant une architecture particulièrement rationnelle, qui ne demande pas d’entretien particulier, et en même temps efficace pour mouvoir le jambon entre l’intérieur et l’extérieur du compartiment d’élaboration.

Un autre aspect de l’invention prévoit que la machine puisse également comprendre un carter apte à enlacer à une distance non nulle une portion circonférentielle de la brosse pivotante et muni d’une surface donnant sur la brosse pivotante elle-même.

Grâce à une telle solution, le carter collecte par effet centrifuge une partie de la panne qui pendant la rotation de la brosse n’a pas été acheminée directement dans la cuve de collecte.

Un aspect supplémentaire de l’invention prévoit que la machine puisse en outre comprendre un racleur associé mobile au carter et apte à coulisser en contact sur ladite surface du carter de couverture donnant sur la brosse pivotante.

Grâce à une telle solution, la machine permet de nettoyer le carter en collectant la panne éventuellement restée collée à celui-ci et de l’acheminer vers la cuve de collecte.

Des caractéristiques et avantages supplémentaires de l’invention ressortiront à la lecture de la description suivante fournie à titre d'exemple et non limitatif, à l'aide des figures illustrées dans les tables annexées.

est une vue frontale schématique d’une machine selon l'invention.

est une vue frontale latérale schématique de la machine de la avec une brosse pivotante dans une position éloignée et un corps de rencontre dans une première position, dans laquelle des moyens de confinement sont dans une position d’ouverture et dans laquelle est en outre visible une cuve de collecte.

est une vue frontale latérale schématique de la machine de la avec une brosse pivotante dans une position rapprochée et un corps de rencontre dans une deuxième position, dans laquelle est en outre visible une cuve de collecte.

est une vue agrandie de la portion IV de la .

est une vue frontale schématique de la machine de la , dans laquelle des moyens de confinement de la machine sont dans une position de fermeture.

est une vue agrandie de la portion VI de la .

est une autre vue frontale latérale schématique de la machine.

est une vue agrandie de la portion VIII de la .

Description détaillée

En faisant référence en particulier à de telles figures, on a globalement indiqué avec la référence 10 une machine automatique pour l’élimination à sec de la panne d’affinage des jambons crus, indiqués globalement avec la lettre H.

La machine 10 comprend un cadre de support 15, conformé dans les figures ci-jointes en tant que cadre à cabine, c’est-à-dire présentant une forme sensiblement de parallélépipède dont une face mineure définit la base, lequel est apte à délimiter un compartiment d’élaboration W à l’intérieur duquel est effectuée une telle opération d’élimination à sec de la panne.

Le cadre de support 15 comprend, par exemple, quatre montants 25 verticaux, réciproquement parallèles et espacés les uns des autres, par exemple disposés aux sommets d’un rectangle imaginaire.

Le cadre de support 15 comprend, ensuite, une pluralité de traverses 25 de raccordement des montants 25, chacune desquelles est disposée avec son propre axe longitudinal orthogonal aux montants 25 et apte à relier deux montants 25 respectifs.

Par exemple, le cadre de support 15 peut comprendre quatre traverses 25 inférieures, c’est-à-dire aptes à raccorder les montants 25 en correspondance d’extrémités de ceux-ci proximales à un sol d’appui du cadre de support 15, et quatre traverses 25 supérieures, c’est-à-dire aptes à raccorder les montants 25 en correspondance d’extrémités de ceux-ci distales dudit sol d’appui.

Le cadre de support 15 présente une pluralité de faces périmétrales verticales (c’est-à-dire qui définissent essentiellement la hauteur du cadre de support), par exemple quatre faces périmétrales verticales, dont une face antérieure et une face postérieure réciproquement parallèles et deux faces latérales réciproquement parallèles et orthogonales aux faces antérieure et postérieure.

Au moins une desdites faces périmétrales rend disponible une ouverture d’accès A au compartiment d’élaboration W de la machine 10, par exemple une desdites faces latérales.

Le cadre de support 15, comme il est visible sur la , peut comprendre une pluralité de roues d’appui au sol, par exemple quatre roues d’appui au sol chacune desquelles est fixée à un montant respectif inférieurement à celui-ci, qui permettent le déplacement de la machine à l’intérieur d’un environnement auquel elle est destinée.

La machine 10 comprend des moyens de suspension associés au cadre de support 15 et aptes à soutenir au moins un jambon H disposé avec son propre axe longitudinal incliné par rapport à l’horizontale, par exemple sensiblement vertical c’est-à-dire sensiblement parallèle aux montants 20 du cadre de support 15.

Autrement dit, ledit au moins un jambon H, à travers les moyens de suspensions, est suspendu en l’air (c’est-à-dire à une distance non nulle du sol d’appui du cadre de support 15) et disposé avec sa propre extrémité effilée positionnée supérieurement et une extrémité élargie opposée positionnée inférieurement.

De plus, lesdits moyens de suspension sont configurés de sorte à mouvoir le jambon H entre une position de charge/décharge dans laquelle il est disposé extérieurement au compartiment d’élaboration W, et le jambon H peut justement être chargé pour être ensuite soumis au traitement d’élimination de la panne ou déchargé suite au traitement, et une position opérationnelle dans laquelle le jambon H est disposé intérieurement au compartiment d’élaboration W pour être soumis à l’élimination à sec de la panne.

Autrement dit, les moyens de suspension sont configurés pour mouvoir ledit au moins un jambon H, en le maintenant suspendu, à travers ladite ouverture d’accès A rendue disponible par une face périmétrale du cadre de support 15 à l’intérieur et à l’extérieur du compartiment d’élaboration W.

Comme il est davantage visible sur la , lesdits moyens de suspension comprennent une barre 30 associée au cadre de support 15 en correspondance d’une portion supérieure de celui-ci, et disposée avec son propre axe longitudinal parallèle aux montants 25.

Les moyens de suspension comprennent donc un crochet 35 rigide, c’est-à-dire non déformable lorsqu’il est soumis aux charges habituelles pour lesquelles il est prévu, qui représente une première extrémité fixée à la barre 30, par exemple au moyen de vis et boulons, et une deuxième extrémité libre opposée, par exemple conformée sensiblement crochue.

Le crochet 35 est disposé avec un axe longitudinal respectif parallèle aux montants 25 et réalise essentiellement un prolongement inférieur de la barre 30.

En particulier, le crochet 35 peut être fixé de manière ajustable à la barre 30, c’est-à-dire qu’il peut être fixé alternativement dans une pluralité de positions, chacune desquelles correspondant à une hauteur différente par rapport au sol d’appui.

À ce propos, la barre 30 présente une pluralité d’orifices réalisés le long du développement longitudinal de la barre 30 et le crochet 35 (muni d’un trou traversant approprié), au moyen de vis et boulons, peut être sélectivement fixé à l’un ou l’autre orifice.

Ledit au moins un jambon H, au moyen d’un fil ou une corde ou une chaîne ou quelque chose de similaire, est donc accroché audit crochet 35, c’est-à-dire à ladite deuxième extrémité conformée crochue de celui-ci.

Comme alternative, il est possible de prévoir que le jambon H soit raccordé directement à la barre 30 au moyen d’un clou qui présente une tête apte à être fixée à la barre 30 et d’une tige insérée de manière résistante (c’est-à-dire de manière à soutenir le poids du jambon H sans se détacher de celui-ci) à l’intérieur du jambon H.

La tête du clou peut être fixée de manière ajustable à la barre 30, c’est-à-dire de manière à ajuster la hauteur de suspension du jambon H.

Plus en détail, la tête du clou peut présenter un œillet et, au moyen de vis et boulons, peut être sélectivement fixée à l’un ou l’autre orifice réalisés le long du développement longitudinal de la barre 30.

Les moyens de suspension comprennent donc un groupe de déplacement configuré pour mouvoir la barre 30 le long d’une direction B sensiblement horizontale, c’est-à-dire orthogonale aux montants 25 du cadre de support 15, entre une première position, dans laquelle le crochet 35 est disposé extérieurement au compartiment d’élaboration W et permet de charger le jambon H, correspondant donc à la position de repos du jambon H, et une deuxième position dans laquelle le crochet 35 (avec le jambon H accroché) est disposé intérieurement au compartiment d’élaboration W, correspondant à la position opérationnelle du jambon H.

En particulier, dans la deuxième position le crochet 35 est essentiellement disposée en correspondance d’un plan central vertical transversal du cadre de support 15 orthogonal à la direction B.

En détail, le groupe de déplacement comprend un mécanisme pignon crémaillère 45 et un moteur M apte à mettre en rotation le pignon, qui, en engageant la crémaillère 45, met en mouvement la crémaillère elle-même le long de ladite direction B.

Le groupe de déplacement est disposé en correspondance de ladite portion supérieure du cadre de support 15 et fixée à celui-ci au moyen d’une structure 50 de soutien.

En particulier, la structure 50 soutient le groupe d’actionnement et définit un guide de coulissement pour la crémaillère 45 le long de ladite direction B.

C’est-à-dire que la structure 50 rend disponible un canal ayant un axe longitudinal parallèle à ladite direction B, lequel canal enlace longitudinalement latéralement et supporte inférieurement la crémaillère 45.

La crémaillère 45 en mouvement le long de la direction B (dans les deux sens) est donc guidée par ledit canal, c’est-à-dire qu’elle translate à l’intérieur du canal, en restant, dans une position quelconque, de toute façon au moins partiellement contenue à l’intérieur du canal lui-même.

La barre 30 est donc fixée à la crémaillère 45 et mue par celle-ci dans les deux sens le long de la direction B en mouvant le crochet 35 entre la première position et la deuxième position et, ainsi, en mouvant ledit au moins un jambon H accroché entre la position de charge/décharge et la position opérationnelle.

La machine 10 comprend, en outre, un corps de rencontre 55 et une brosse pivotante 60 associée de manière pivotante au cadre de support 15 par rapport à son propre axe de rotation R sensiblement horizontal, c’est-à-dire orthogonal aux montants 25, qui sont aptes à coopérer pour effectuer ladite opération d’élimination à sec de la panne.

Le corps de rencontre 55 et la brosse pivotante 60 sont disposés à l’intérieur du compartiment d’élaboration W dans une position opposée l’un à l’autre par rapport à un plan (imaginaire) médian vertical du cadre de support, par exemple un plan médian vertical qui croise l’ouverture d’accès A du compartiment d’élaboration W, et en outre réciproquement en face l’un de l’autre.

En détail, le corps de rencontre 55 est apte à rendre disponible une surface d’appui 65 destinée à soutenir en appui ledit au moins un jambon H lorsqu’il est inséré à l’intérieur du compartiment d’élaboration W, c’est-à-dire disposé dans sa propre position opérationnelle, et la brosse pivotante 60 donne sur ladite surface d’appui 65 du corps de rencontre 55.

De cette manière, le jambon H est apte à appuyer dans une position sensiblement droite avec sa propre surface postérieure entièrement recouverte par la couenne, en contact sur ladite surface d’appui 65 du corps de rencontre 55, et avec sa propre surface antérieure recouverte de panne exposée à (c’est-à-dire donnant sur) la brosse pivotante 60.

Le corps de rencontre 55, comme il est visible sur la , est par exemple conformé comme une plaque plane rigide, c’est-à-dire non déformable lorsqu’elle est soumise aux charges habituelles pour lesquelles elle est prévue, qui présente deux faces opposées dont une face postérieure tournée vers un environnement extérieur au compartiment d’élaboration W et une face antérieure tournée vers la brosse pivotante 60 qui rend disponible ladite surface d’appui 65 pour le jambon H.

En particulier, le corps de rencontre 55 peut être en forme de coin, c’est-à-dire qu’il peut présenter une forme de pointe, ladite pointe définit une extrémité du corps de rencontre 55 proximale à la brosse pivotante 60.

Le corps de rencontre 55 est articulé à charnière mobile au cadre de support 15 par rapport à un axe de charnière C parallèle à l’axe de rotation R de la brosse pivotante 60.

En particulier, le cadre de support 15 présente une paire d’oreilles 70 opposées rigides, par exemple en métal, et réciproquement parallèles, et un barreau 75 rigide, c’est-à-dire non déformable lorsqu’il est soumis aux charges habituelles pour lesquelles il est prévu, de raccordement entre les oreilles 70 et disposé avec son propre axe central longitudinal parallèle à l’axe de rotation R de la brosse pivotante 60.

Le corps de rencontre 55 est donc associé de manière pivotante au barreau 75 autour dudit axe de charnière C, défini à l’axe central longitudinal du barreau 75.

En détail, le corps de rencontre 55 est muni d’une extrémité supérieure insérée neutre sur le (c’est-à-dire de manière pivotante neutre par rapport au) barreau 75.

La machine 10 comprend donc un premier actionneur 85 configuré pour mettre le corps de rencontre 55 en rotation autour de l’axe de charnière C entre une première position dans laquelle la surface d’appui 65 est distale de la brosse pivotante 60 et une deuxième position dans laquelle elle est proximale à la brosse pivotante 60.

Le premier actionneur 85, en particulier un actionneur linéaire à double effet, comprend un corps articulé à charnière au cadre de support 15 de sorte à pouvoir pivoter par rapport à un axe d’oscillation parallèle à l’axe de charnière C (et différent de celui-ci) du corps de rencontre 55, c’est-à-dire parallèle à l’axe central longitudinal du barreau 75, et une tige mobile (par rapport au corps) dans les deux sens dans un sens de déplacement respectif, laquelle tige est fixée au corps de rencontre 55 par exemple en correspondance de la face antérieure de celui-ci et plus précisément en correspondance d’une extrémité inférieure de la face postérieure distale par rapport au barreau 75.

La machine 10 comprend, en outre, des moyens de confinement, qui sont positionnés à proximité du corps de rencontre 55 (par exemple supérieurement à celui-ci), et sont aptes à enlacer une portion du jambon H, en particulier une portion de l’extrémité effilée (dite jarret) du jambon H en appui sur la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55.

Les moyens de confinement peuvent donc être actionnés entre une position de fermeture ( ) et une position d’ouverture pour enlacer, de manière libérable, le jambon H appuyé sur la surface d’appui 65 (c’est-à-dire ladite portion effilée du jambon), de sorte à limiter les mouvements du jambon H par rapport à la surface d’appui 65 et essentiellement le retenir en appui sur le corps de rencontre 55.

En particulier, les moyens de confinement dans la position de fermeture peuvent être aptes à bloquer fermement ladite portion effilée du jambon H, ou, alternativement ils peuvent être aptes à enlacer avec du jeu ladite portion effilée du jambon H.

Lesdits moyens de confinement comprennent de préférence une seule mâchoire 90 mobile et au moins une contre-mâchoire Q de préférence fixe, c’est-à-dire fixée sans degrés de liberté résiduels au cadre de support, lesquelles, dans la position de fermeture, se font face et sont aptes à définir un espace d’accueil pour la portion effilée du jambon H.

Par exemple, la machine 10 peut comprendre une paire de contre-mâchoires Q fixes, qui se font face et (sont alignées et) sont superposées en plan l’une à l’autre, et sont en outre espacées le long d’une direction verticale c’est-à-dire le long d’une direction parallèle aux montants 20.

La dite (seule) mâchoire 90 mobile est donc actionnée entre une position d’ouverture, correspondant à la position d’ouverture des moyens de confinement, dans laquelle elle n’interfère pas avec le jambon H, et une position de fermeture, correspondant à la position de fermeture des moyens de confinement, dans laquelle elle est apte à enlacer ladite extrémité effilée du jambon H.

Autrement dit, ladite mâchoire 90 est mobile en éloignement/rapprochement de la contre-mâchoire Q (c’est-à-dire la paire de contre-mâchoires Q) de sorte que, dans la position de fermeture, ladite extrémité effilée du jambon H résulte interposée entre la mâchoire 90 et la contre-mâchoire Q (c’est-à-dire entre la mâchoire 90 et la paire de contre-mâchoires Q), c’est-à-dire insérée à l’intérieur dudit espace d’accueil défini entre la mâchoire 90 et la contre-mâchoire Q (c’est-à-dire entre la mâchoire 90 et la paire de contre-mâchoires Q).

En particulier, ladite (seule) mâchoire 90 mobile a un point d’appui sur le cadre de support 15 au moyen d’un pivot 100 de point d’appui fixé au cadre de support 15, de sorte à pivoter autour d’un axe D parallèle aux montants 20, entre la position d’ouverture et la position de fermeture.

La mâchoire 90 est donc actionnée entre la position d’ouverture et la position de fermeture par un deuxième actionneur 95, en particulier un actionneur linéaire à double effet, qui présente un corps fixé de manière rigide (c’est-à-dire fixé sans degrés de liberté résiduels) au cadre de support 15, et une tige, mobile (par rapport au corps) dans les deux sens le long d’une direction de déplacement respective, fixée à une extrémité de la mâchoire 90.

Le deuxième actionneur 95, en mouvant la tige le long d’une direction de mouvement respective dans un sens d’avancement, met en rotation la mâchoire 90 autour de l’axe D, en éloignant une extrémité libre de la mâchoire 90, opposée à l’extrémité de celle-ci à laquelle la tige est fixée, de la contre-mâchoire Q (c’est-à-dire de la paire de contre-mâchoires Q) et en plaçant ainsi la mâchoire 90, et donc lesdits moyens de confinement, dans la position d’ouverture.

Différemment, l’actionneur 95, en mouvant la tige le long de la direction de mouvement respective dans un sens de recul, met en rotation la mâchoire 90 autour de l’axe D, en rapprochant ladite extrémité libre de la mâchoire 90 de la contre-mâchoire Q (c’est-à-dire de la paire de contre-mâchoires Q), en plaçant la mâchoire 90, et donc lesdits moyens de confinement, dans la position de fermeture.

L’excursion du mouvement (rotation) de la mâchoire 90 (autour de l’axe D) entre la position d’ouverture et la position de fermeture est ajustable et permet d’ajuster l’espace d’accueil de ladite portion effilée du jambon H, de sorte que dans la position de fermeture, comme il a été anticipé ci-dessus, ladite extrémité effilée du jambon H soit bloquée fermement ou contenue avec du jeu à l’intérieur dudit espace d’accueil.

En particulier, lesdits moyens de confinement peuvent comprendre un corps de butée (non illustré) qui est fixé de manière ajustable au cadre de support.

Par exemple, le corps de butée, sensiblement conformé comme un tampon, peut être fixé au cadre de support au moyen d’un élément à visser qui actionné en vissage ou dévissage permet d’ajuster la position du corps de butée.

Ledit corps de butée est donc disposé de sorte que, lorsque la mâchoire 90 s’amène dans la position de fermeture, l’extrémité de celle-ci fixée à la tige est mise en butée sur ledit corps de butée en empêchant une rotation supplémentaire autour de l’axe D dans un sens de rapprochement de l’extrémité libre de la mâchoire 90 de la contre-mâchoire Q (c’est-à-dire de la paire de contre-mâchoires Q).

En revenant à la brosse pivotante 60, celle-ci comprend un rouleau sensiblement cylindrique associé de manière pivotante au cadre de support 15, à partir de la jupe extérieure duquel font saillie une pluralité de poils radiaux fixés au rouleau lui-même.

Les poils radiaux, par exemple, sont réalisés dans un matériau adapté au contact avec des produits alimentaires.

Ladite brosse pivotante, comme anticipé ci-dessus, est disposée avec son propre axe de rotation R sensiblement horizontal, c’est-à-dire perpendiculaire aux montants 20 du cadre de support 15, et parallèle à la surface d’appui 65, c’est-à-dire sensiblement orthogonal à l’axe longitudinal du jambon H appuyé contre une telle surface d’appui 65 du corps de rencontre 55.

La machine 10 comprend donc un groupe de mouvement, configuré pour déplacer la brosse pivotante 60 par rapport à la surface d’appui 65, de sorte que les poils de celle-ci entrent en contact avec une portion de la surface antérieure du jambon H, en particulier la totalité de la surface antérieure du jambon H recouverte par une couche de panne d’affinage, afin de brosser à sec celle-ci.

Le groupe de mouvement comprend des premiers moyens de mouvement aptes à opérer une translation de la brosse pivotante 60 le long d’une direction parallèle aux montants 25 du cadre se support 15, en particulier une direction sensiblement verticale et parallèle à l’axe longitudinal du jambon H appuyé contre la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55.

De plus, le groupe de mouvement comprend des deuxièmes moyens de mouvement aptes à opérer une oscillation de la brosse pivotante 60 par rapport à un axe de pivotement P parallèle à l’axe de rotation R de celle-ci (et différent de celui-ci).

Concrètement, à travers lesdits deuxièmes moyens de mouvement, la brosse pivotante 60 est mobile par rapport à la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55, et donc par rapport à la surface antérieure du jambon H, entre au moins une position éloignée et au moins une position rapprochée de celle-ci.

La combinaison des mouvements imposés par les premiers et deuxièmes moyens de mouvement du groupe de mouvement est apte à faire réaliser à la brosse pivotante 60 une trajectoire parallèle à la surface antérieure du jambon H à brosser, à savoir une trajectoire qui suit le profil de ladite surface antérieure de sorte à opérer sur la totalité de l’aire de la surface antérieure recouverte par la panne.

Les premiers moyens de mouvement comprennent, dans le détail, un guide 105 rectiligne et parallèle aux montants 25 fixé au cadre de support 15, et un chariot 110 mobile actionné en translation le long d’un tel guide 105 au moyen d’un troisième actionneur E.

En particulier ledit troisième actionneur E est du type linéaire à double effet, muni d’un corps fixé de manière rigide au cadre de support 15, par exemple en correspondance d’un montant 20 de celui-ci, et d’une tige mobile (par rapport au corps) dans les deux sens le long d’une direction de déplacement respective parallèle au guide 105, laquelle tige est fixée au chariot 110 de sorte à imposer à celui-ci le mouvement dans les deux sens le long de ladite direction parallèle au guide 105, et le chariot 110 au moyen de roulements ou roulettes coulisse le long dudit guide 105.

Les deuxièmes moyens de mouvement comprennent un support 115 mobile, qui soutient en rotation la brosse pivotante 60, par exemple au moyen de roulements adaptés.

Le support 115 est articulé à charnière au chariot 110 par rapport audit axe de pivotement P parallèle à l’axe de rotation R de la brosse pivotante 60, et est actionné en rotation par rapport audit axe de pivotement P par un quatrième actionneur 120, en particulier du type linéaire à double effet, lequel quatrième actionneur 120 est muni d’un corps articulé à charnière au chariot 110 par rapport à un axe de charnière parallèle à l’axe de pivotement P (et différent de celui-ci), et d’une tige mobile (par rapport au corps) dans les deux sens le long d’une direction de mouvement respective, laquelle tige est fixée au support 115.

La machine 10 comprend également un carter de couverture 125, qui peut se présenter comme une lame métallique de forme arquée, qui est apte à enlacer à une distance non nulle une portion circonférentielle de la brosse pivotante 60, c’est-à-dire muni d’une surface donnant sur la brosse pivotante 60 à une distance non nulle de celle-ci.

En particulier, le carter de couverture 125 est disposé pour enlacer la brosse pivotante 60 en correspondance d’une zone dans laquelle la brosse pivotante 60 n’entre pas en contact avec le jambon H, et plus précisément une zone au-dessus de et derrière (c’est-à-dire d’une partie opposée par rapport au corps de rencontre 55) la brosse pivotante 60.

Ledit carter de couverture 125 est apte à recevoir les bouts de panne retirés du jambon H libérés par la brosse pivotante 60 pendant la rotation en correspondance de ladite zone au-dessus de et ladite zone derrière la brosse pivotante 60 elle-même.

Le carter de couverture 125 est fixé de manière rigide, c’est-à-dire fixé sans degrés de liberté résiduels, au support 115, c’est-à-dire qu’il suit de manière rigide les mouvements du support 115 lui-même.

La machine 10 peut en outre comprendre un racleur 130 associé au carter de couverture 125 qui est apte à coulisser en contact sur ladite surface du carter de couverture 125 donnant sur la brosse pivotante 60, de sorte à racler ladite surface et éviter la formation d’agglomérats de panne sur le carter de couverture 125.

À ce propos, le racleur 130 est associé mobile au carter de couverture 125.

Comme il est visible sur la , la machine 10 comprend un cinquième actionneur 135, apte à mouvoir le racleur 130 par rapport au carter de couverture 125.

Le cinquième actionneur 135 est muni d’un corps lié en rotation au support 115 par rapport à un axe parallèle à l’axe de rotation R de la brosse pivotante 60 (et différent de celui-ci), et d’une tige, mobile (par rapport au corps) dans les deux sens le long d’une direction de déplacement respective, articulée à charnière au racleur 130 par rapport à un axe parallèle à l’axe de rotation R de la brosse pivotante 60 (et différent de celui-ci).

En particulier, le carter de couverture 125 présente un guide 140 ayant un profil conjugué au profil de la surface de celui-ci donnant sur la brosse pivotante 60, et le racleur 130 présente en correspondance de son extrémité une paire de roulements 145 qui permettent le coulissement de ladite extrémité à l’intérieur du guide 140, et la tige mobile du cinquième actionneur 135 est liée au racleur 130 en correspondance de ladite extrémité.

La machine 10 peut comprendre, en outre, une cuve de collecte S (visible sur les figures 2 et 3) apte à collecter la panne qui se détache de la surface antérieure du jambon H par action mécanique exercée par la brosse pivotante 60.

En particulier, la cuve de collecte S peut être positionnée inférieurement au corps de rencontre 55, à la brosse pivotante 60 et au carter de couverture 125, de sorte que ces derniers soient au moins partiellement superposés en plan à une portion de la cuve de collecte.

La cuve de collecte S peut présenter des dimensions en plan supérieures par rapport aux dimensions en plan du corps de rencontre 55 et de la brosse pivotante 60 et peut faire saillie pour un tronçon considérable depuis la partie opposée de la brosse pivotante 60 par rapport à la surface d’appui 65.

De cette manière, la cuve de collecte peut être apte à recevoir les morceaux de panne qui se détachent du jambon H et qui sont projetés, par effet centrifuge, de la brosse pivotante 60 inférieurement et postérieurement, ainsi que les bouts de panne qui sont collectés par le carter de couverture 125, et qui coulent par gravité de celui-ci et ou qui sont détachés par le racleur 130 du carter de couverture 125 lui-même.

La brosse pivotante 60 est apte à pivoter dans un seul sens de rotation tel qu’il projette la panne détachée des jambons H vers le bas et du côté opposé par rapport au plan d’appui, concrètement vers la cuve de collecte S.

La machine 10 comprend en outre un détecteur de présence 150, schématisé sur les figures 2 3 et 5, disposé à l’intérieur du compartiment d’élaboration W, apte à détecter la présence d’un jambon H.

En particulier, le détecteur de présence 150 peut être fixé au cadre de support 15 et disposé supérieurement au corps de rencontre 55 de sorte à détecter la présence d’un jambon H en appui sur la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55 lui-même.

Ledit détecteur 150 peut être par exemple une photocellule, un capteur à technologie laser, ou un autre capteur quelconque de toute façon apte au but de détecter la présence d’un jambon H à l’intérieur du compartiment d’élaboration W.

La machine 10 comprend également une unité électronique de contrôle (non illustrée) qui est opérationnellement reliée, à travers des câbles ou à travers une technologie sans fil, au moteur M, à tous les actionneurs (premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième) de la machine 10 et au détecteur de présence 150 (et à d’autres capteurs éventuels, si présents), et configurée pour contrôler le fonctionnement de ceux-ci.

Par exemple, ladite unité électronique de contrôle peut être également configurée pour effectuer le diagnostic de tels composants de la machine 10 auxquels elle est opérationnellement reliée de sorte à signaler d’éventuels dysfonctionnements.

À ce propos, l’unité électronique de contrôle peut être opérationnellement reliée à un dispositif de signalisation, à travers des câbles ou à travers une technologie sans fil, tel qu’un dispositif de signalisation lumineuse et/ou un dispositif de signalisation sonore, pour signaler ledit dysfonctionnement lorsqu’il est détecté.

Encore, l’unité électronique de contrôle peut être opérationnellement reliée, à travers une technologie sans fil, à un dispositif à distance, par exemple un ordinateur ou un autre dispositif intelligent fourni à un opérateur en charge du contrôle de la machine, et configurée pour envoyer audit dispositif à distance des informations concernant l’activité de la machine et lesdits dysfonctionnements éventuels détectés.

Au vu de ce qui a été décrit précédemment, le fonctionnement de la machine 10 est le suivant.

Comme dit ci-dessus, l’actionnement de la machine 10 est automatisé et commandé par l’unité de contrôle et de commande, opérationnellement reliée à tous les actionneurs, moteurs et capteurs de la machine 10, et programmée pour exécuter les étapes de fonctionnement illustrées ci-dessous.

Concrètement, la machine 10 permet l’élimination à sec de la panne du jambon H en opérant de la manière suivante.

Un jambon H est accroché aux moyens de suspension, et en particulier à la barre 30, au moyen du crochet 35, laquelle est disposée dans la première position, c’est-à-dire extérieurement au compartiment d’élaboration.

À ce moment-là, le moteur M est actionné, mouvant la barre 30 dans sa deuxième position, c’est-à-dire intérieurement au compartiment d’élaboration W, de sorte à disposer le jambon H dans sa propre position opérationnelle dans laquelle il est appuyé sur la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55.

Le détecteur de présence 150 à ce moment-là détectera la présence du jambon H et, sur la base du signal du détecteur de présence 150, s’activent les moyens de confinement, à savoir la mâchoire 90, lesquels sont amenés en position de fermeture pour enlacer une portion de l’extrémité effilée du jambon H en limitant les mouvements de ce dernier par rapport au plan d’appui 65.

Une fois que le jambon H est appuyé sur la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55, et enlacé par les moyens de confinement, s’activent les moyens de mouvement du groupe de mouvement et la rotation de la brosse pivotante 60, de sorte que les poils de la brosse pivotante 60 elle-même entrent en contact avec la surface antérieure du jambon H à brosser.

Concomitamment et simultanément, est actionné le corps de rencontre 55 dans sa deuxième position dans laquelle il est proximal à la brosse pivotante 60 de sorte à presser ladite surface antérieure du jambon H contre ladite brosse pivotante 60.

L’action mécanique de la brosse pivotante 60 détache des morceaux de panne de la surface antérieure du jambon H, en un ou plusieurs passages, en exposant la chair vive de ce dernier.

L’action centrifuge exercée par la rotation de la brosse pivotante 60 projette de tels morceaux de panne détachée dans la cuve de collecte S où ils sont collectés en vue de leur élimination ultérieure.

Une fois brossée la totalité de l’aire intéressée par la panne de la surface antérieure du jambon H, par exemple écoulé un temps nécessaire prédéterminé, la brosse pivotante 60 est éloignée de la surface d’appui 65, le corps de rencontre actionné dans la première position dans laquelle il est distal de la brosse pivotante 60, et les moyens de confinement, à savoir la mâchoire 90, ouverts.

À ce moment-là, les moyens de suspension sont actionnés pour amener le jambon H dans la position de charge/décharge, c’est-à-dire extérieurement au compartiment d’élaboration W.

L’invention ainsi conçue est susceptible de nombreuses modifications et variantes toutes rentrant dans le domaine du concept inventif.

Par exemple, il n’est pas exclu que le corps de rencontre 55 puisse être apte à osciller également par rapport à un axe d’oscillation vertical, dans ce cas par exemple peuvent être présents des moyens moteurs d’actionnement en oscillation supplémentaires du corps de rencontre 55 autour dudit axe vertical.

En outre, il n’est pas exclu que la machine 10 puisse comprendre au moins un élément réchauffeur (non montré) associé au cadre de support 15, par exemple un panneau rayonnant ou quelque chose de similaire, apte à réchauffer la panne présente sur le jambon H appuyé contre le plan d’appui, afin de faciliter l’effet de retrait opéré par la brosse pivotante 60.

De plus, il n’est pas exclu que le cadre de support 15 puisse être configuré en forme de portail, c’est-à-dire de sorte à définir en son sein un tunnel à travers lequel sont fait passés les jambons H, qui peuvent être mus par un convoyeur adapté qui traverse ledit tunnel, de sorte que les jambons H soient positionnés un par un en appui sur la surface d’appui 65 du corps de rencontre 55 et soumis à l’élimination à sec de la panne au moyen de la brosse pivotante 60.

De plus, tous les détails sont remplaçables par d’autres éléments techniquement équivalents.

Concrètement, les matériaux utilisés, ainsi que les formes et les dimensions contingentes, pourront être quelconques, selon les besoins, sans pour autant sortir du champ de protection des revendications suivantes.

Claims (11)

1. Machine (10) automatique pour l’élimination à sec de la panne d’affinage de jambons (H) qui comprend:
   - un cadre de support (15) délimitant un compartiment d’élaboration (W) de la machine (10);
   - des moyens de suspension (30,35,45,50) associés au cadre de support (15) et aptes à soutenir au moins un jambon (H) disposé avec son propre axe longitudinal incliné par rapport à l’horizontale;
   - un corps de rencontre (55), disposé à l’intérieur du compartiment d’élaboration (W), apte à rendre disponible une surface d’appui (65) gisant sur un plan sensiblement incliné par rapport à l’horizontale, et apte à entrer en contact avec une surface postérieure dudit au moins un jambon (H),
   - au moins une brosse pivotante (60), disposée à l’intérieur du compartiment d’élaboration (W) et donnant sur la surface d’appui (65) du corps de rencontre (55), ladite brosse pivotante (60) étant associée de manière pivotante au cadre de support (15) par rapport à son propre axe de rotation (R) et apte à brosser au moins une portion d’une surface antérieure du jambon (H);
   ladite machine (10) étant caractérisée en ce que le corps de rencontre (55) est articulé à charnière mobile au cadre de support (15) par rapport à un axe de charnière (C) parallèle à l’axe de rotation (R) de la brosse pivotante (60), et mobile en rotation entre une première position dans laquelle la surface d’appui (65) est distale de la brosse pivotante (60) et une deuxième position dans laquelle la surface d’appui (65) est proximale à la brosse pivotante (60), et dans laquelle la brosse pivotante (60) est également articulée à charnière au cadre de support (15) de sorte à pouvoir pivoter autour d’un axe de pivotement (P), parallèle à l’axe de rotation (R) de la brosse pivotante (60) elle-même, entre une position éloignée dans laquelle elle est distale de la surface d’appui (65) du corps de rencontre (55) et une position rapprochée dans laquelle elle est proximale à ladite surface d’appui (65).
2. Machine (10) selon la revendication 1, dans laquelle la brosse pivotante (60) est associée mobile en translation au cadre de support (15) dans les deux sens le long d’une direction de translation verticale.
3. Machine (10) selon la revendication 2, comprenant des moyens de mouvement de la brosse pivotante (60) le long de ladite direction verticale, lesdits moyens de mouvement comprenant:
   - un guide (105) rectiligne et vertical fixé au cadre de support (15),
   - un chariot (110) mobile actionné en translation le long d’un tel guide (105) par un actionneur (E),
   et dans laquelle la brosse pivotante (60) est associée de manière pivotante au chariot (110) par rapport à son propre axe de rotation (R).
4. Machine (10) selon la revendication 3, dans laquelle la brosse pivotante (60) est associée de manière pivotante au chariot (110) au moyen d’un support (115), ledit support (115) étant articulé à charnière au chariot (110) par rapport audit axe de pivotement (P), et dans laquelle la machine (10) comprend un actionneur (E) apte à mouvoir ledit support (115) autour dudit axe de pivotement (P).
5. Machine (10) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comprend des moyens de confinement (90) aptes à enlacer au moins une portion du jambon (H), positionnés en correspondance dudit corps de rencontre (55).
6. Machine (10) selon la revendication 5, dans laquelle lesdits moyens de confinement comprennent une seule mâchoire (90) mobile, et un actionneur (95) apte à mouvoir la mâchoire (90) entre une position d’ouverture, dans laquelle elle n’interfère pas avec le jambon (H), et une position de fermeture dans laquelle elle est apte à enlacer au moins une portion du jambon (H) en appui sur la surface d’appui (65) du corps de rencontre (55).
7. Machine (10) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins une cuve de collecte (S) de la panne éliminée du jambon (H), apte à être positionnée au moins partiellement au-dessous du corps de rencontre (55).
8. Machine (10) selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de suspension sont configurés de sorte à mouvoir le jambon (H) entre une position de charge/décharge dans laquelle il est disposé extérieurement au compartiment d’élaboration (W), et une position opérationnelle dans laquelle le jambon (H) est disposé intérieurement au compartiment d’élaboration (W) en correspondance de la surface d’appui (65) du corps de rencontre (55).
9. Machine (10) selon la revendication 8, dans laquelle lesdits moyens de suspension comprennent un mécanisme pignon et crémaillère (45).
10. Machine (10) selon la revendication 1, comprenant un carter de couverture (125) apte à enlacer à une distance non nulle une portion circonférentielle de la brosse pivotante (60) et muni d’une surface donnant sur la brosse pivotante (60) elle-même.
11. Machine (10) selon la revendication 10, comprenant également un racleur (130) associé mobile au carter de couverture (125) et apte à coulisser en contact sur ladite surface du carter de couverture (125) donnant sur la brosse pivotante (60)