FR3097140A1 - Broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, procédé de préparation et moulin à meule. - Google Patents
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Abstract
L’invention porte sur un moulin à meule comprenant une meule tournante autour d’un axe de rotation et une meule dormante. L’invention porte également sur un procédé de préparation d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, sur un broyat de graine oléagineuses et/ou fruit à coque et sur une composition comportant un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Figure à publier avec l’abrégé : FIGURE 1
Description
L’invention s’intéresse au domaine de l’agroalimentaire, et plus particulièrement aux produits à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. L’invention concerne en particulier un moulin à meule. L’invention concerne en outre un procédé de préparation d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. L’invention concerne également une composition comportant un broyat de graines et/ou fruits oléagineux.
Les moulins à meule sont utilisés depuis des années pour l’obtention de broyat dans le domaine de l’agroalimentaire. Généralement, les moulins à meule permettent la mouture de matière sèche et peu robuste, et plus particulièrement de graines de céréales ou de légumineuses pour l’obtention de poudres et plus spécifiquement de farines. La mouture se réalise par simple broyage. Ainsi, cette technique est particulièrement adaptée aux céréales qui présentent une dureté (résistance à l’écrasement) faible, une valeur meunière (rendement en fonction de l’énergie) élevée et dont le taux d’extraction est particulièrement élevé (masse de farine extraite par rapport à la quantité de céréale utilisée).
Les moulins ont également été utilisés pour la trituration qui intervient dans la production d’huiles issues de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. La trituration se différencie de la mouture par la pression de broyage élevée nécessaire pour extraire l’huile des graines ou fruits oléagineux. La trituration se différencie également par la présence d’un malaxage supplémentaire nécessaire pour l’obtention d’un liquide. En outre, les graines oléagineuses, présentant des caractéristiques de dureté et de résistance supérieures aux céréales et des taux de rendement et d’extraction plus faibles, sont généralement destinées à la trituration pour l’obtention d’huile alimentaire. La mouture de fruits ou grains à coque, quant à elle, ne permet que l’obtention de farine de type élevé.
L’obtention de broyat et particulièrement de pates, purées ou beurres issus de graines oléagineuses par la mise en œuvre d’un moulin à meule est donc particulièrement peu probable, voire inexécutable. En effet, la mouture de fruits à coque ou graines oléagineux permet l’obtention de farines alors que la trituration permet l’obtention d’huiles.
Les pâtes, beurres ou purées sont donc généralement obtenues à partir de graines ou fruits présentant des propriétés de dureté, robustesse et résistance relativement faibles alors que les graines et fruits oléagineux présentant des duretés élevées ne sont généralement transformés qu’en huile ou farine.
Par ailleurs, lors de la mouture ou de la trituration, différents paramètres physiques du moulin tels que la température, la vitesse de rotation, la pression de broyage sont à prendre en compte. Ces paramètres sont susceptibles d’entrainer des dégradations du broyat obtenu par diminution des qualités nutritionnelles et organoleptique, suite par exemple à une surchauffe, une oxydation ou une granulométrie non homogène. En outre, ces paramètres sont également susceptibles d’entrainer une usure prématurée des meules ou du moteur pouvant aboutir à une dégradation du moulin lui-même, et entrainant son inutilisation.
Le document CN107096602 divulgue un broyeur pour fève de cacao de haute efficacité et à basse température. Le broyeur permet l’obtention de poudre de cacao sans que celle-ci ne fonde sous l’effet de la chaleur lors du broyage. Pour cela, la poudre de cacao est évacuée rapidement. Toutefois, ce broyeur ne permet pas l’obtention de pâte, purée ou beurre à partir de graines oléagineuses ou fruits à coque.
Le document WO2010101346 divulgue un moulin à meule pour le broyage et plus particulièrement pour l’amélioration du broyage de céréales telles que le riz ou de légumineuse. Le moulin comprend en outre une meule tournante et une meule dormante (fixe) permettant de réduire le phénomène de chauffe en comparaison à un moulin comprenant deux meules tournantes. Toutefois, ce moulin ne permet ni la mouture de graines oléagineuses ou de fruits à coque pour l’obtention de pâte, purée ou beurre, ni de préserver les qualités nutritionnelles d’un broyat riche en lipides, particulièrement en acides gras insaturés, caractéristiques essentielles des graines oléagineuses ou fruits à coque.
Le document CN106881170 divulgue un moulin à meule comprenant pour chacune des meules, un disque de broyage. Chacun desdits disques de broyage est complémentaire l’un avec l’autre et permettent d’augmenter la robustesse et de diminuer l’usure desdites meules tout en préservant les qualités nutritionnelles des aliments et particulièrement du lait de soja. Toutefois ce document ne permet pas l’obtention de pâte, purée ou beurre à partir de graines oléagineuses ou de fruits à coque, mais uniquement de liquide et plus particulièrement de lait.
[Problème technique]
[Problème technique]
L’invention a donc pour but de remédier aux inconvénients de l’art antérieur. En particulier, l’invention a pour but de proposer un moulin à meule de préférence pour l’obtention d’une pâte à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Le moulin à meule permet d’obtenir une pâte à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque là où les technologies actuelles permettent la fabrication d’huiles ou de farines. Le moulin à meule étant en outre robuste tout en permettant la fabrication de produits aux qualités nutritionnelles, organoleptiques et hygiéniques élevées.
L’invention se rapporte également à un procédé de préparation d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Ledit procédé est rapide et simple à mettre en œuvre, avec un nombre réduit d’étapes, et permettant un broyage optimisé particulièrement pour des matières premières à forte concentration lipidique. Un procédé selon l’invention permet également le respect des qualités nutritionnelles, organoleptiques et hygiéniques. En outre, un procédé selon l’invention permet une personnalisation du broyage.
L’invention a en outre pour but de proposer un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque.
[Brève description de l’invention]
A cet effet, l’invention porte sur un moulin à meule comprenant une meule tournante autour d’un axe de rotation dotée d’une face supérieure et d’une face inférieure et une meule dormante dotée d’une face supérieure et d’une face inférieure, le moulin à meule étant caractérisé en ce que :
- la face inférieure de la meule tournante comporte un plan de forme conique du centre vers l’extérieur de la meule tournante, la base du cône étant en regard de la face supérieure de la meule dormante,
- la face supérieure de la meule dormante comporte un plan de forme conique du centre vers l’extérieur de la meule dormante, le sommet du cône étant en regard de la face inférieure de la meule tournante,
- la face supérieure de la meule dormante étant orientée vers la face inférieure de la meule tournante, et
en ce que le moulin à meule comprend un organe de direction situé entre la meule dormante et la meule tournante, ledit organe de direction présentant un bras de forme longitudinale s’étendant vers l’extérieur de la meule dormante.
Le moulin à meule permet d’obtenir un broyat de préférence sous forme d’une pâte à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque là où les technologies actuelles permettent la fabrication d’huile ou de farine. Le moulin à meule est en outre robuste tout en respectant les qualités nutritionnelles, organoleptiques et hygiéniques. En outre, un tel moulin à meule permet de diminuer l’oxydation, le rancissement et l’exposition à l’air et à la lumière.
Le moulin à meule permet en outre une efficacité augmentée du broyage en améliorant la répartition de la matière première de préférence de façon homogène lors du broyage.
Selon d’autres caractéristiques optionnelles du moulin à meule :
- la face supérieure de la meule dormante forme un premier plan et la face inférieure de la meule tournante forme un deuxième plan, lesdits plans étant séquent l’un avec l’autre. Ceci permet d’optimiser le broyage de graines oléagineuses et/ou fruits à coque pour l’obtention de pâtes. En outre, ceci permet de lutter contre la dégradation des qualités nutritionnelles et organoleptiques des matières premières et du broyat obtenu. En particulier, les plans formés par la face supérieure de la meule dormante sont tous séquents avec les plans formés par la face inférieure de la meule tournante.
- au moins une des meules comprend un rayonnage formant des sillons agencés selon un axe de rayon de la au moins une desdites meules. Ce rayonnage formant des sillons permet un broyage optimisé de graines oléagineuses et/ou fruits à coque pour l’obtention d’un broyat, de préférence sous forme de pâte. En outre, ceci permet d’augmenter l’efficacité du broyage en augmentant le taux de récupération du broyat. Ceci permet également de diminuer le phénomène de surchauffe.
- la meule dormante possède, sur sa face supérieure, un bord discontinu le long de sa périphérie. Un tel bord permet de contenir le broyat jusqu’à son déversement à l’extérieur du moulin.
- l’organe de direction présente une saillie apte à s’insérer dans la face inférieure de la meule tournante. Cette saillie permet d’entrainer la meule tournante et simplifie ainsi l’agencement et le fonctionnement du moulin.
- il comprend au moins un détecteur sélectionné parmi : un capteur de température, un capteur de pression, un capteur de poids, un tachymètre, un géodimètre, un compteur de tour par minute, un chronomètre, un accéléromètre, un niveau à bulle optique, laser ou à eau. Un détecteur permet de contrôler et surveiller le bon déroulement du broyage.
L’invention porte en outre sur un procédé de préparation d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, ledit procédé comprenant l’utilisation d’un moulin à meule selon l’invention, caractérisé en ce que ledit procédé comprend :
- une étape de déversement, d’une quantité prédéterminée de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meule, par une ouverture de préférence au niveau de la face supérieure de la meule tournante, et
- une étape de broyage des graines oléagineuses et/ou fruits à coque par la rotation de la meule tournante du moulin à meule.
Un procédé de préparation selon l’invention permet une préparation d’un broyat de préférence sous forme de pâte. Un procédé selon l’invention permet également de respecter les qualités nutritionnelles, organoleptiques et hygiéniques. En outre, le procédé permet de diminuer l’oxydation, le rancissement et l’exposition à l’air et à la lumière.
Le procédé permet en outre une efficacité augmentée du broyage en améliorant la répartition de la matière première lors du broyage. Le procédé permet également un broyage dont la granulométrie est personnalisable.
Selon d’autres caractéristiques optionnelles du procédé de fabrication :
- l’étape de broyage comprend une rotation de la meule tournante comprise entre 10 tours et 200 tours par minutes. Ceci permet de diminuer la surchauffe. En outre, ceci permet de préserver les qualités nutritionnelles, organoleptiques et hygiéniques. Cette étape permet également de lutter contre l’usure prématurée.
L’invention porte en outre sur un système de préparation d’un broyat à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, ledit système comprenant :
- un moulin à meule selon l’invention, configuré pour broyer les graines oléagineuses et/ou fruits à coque, et
- un moyen de transport configuré pour acheminer la quantité de graines oléagineuses et/ou fruits à coque vers le moulin à meule.
L’invention porte également sur un broyat à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, caractérisé en ce que les graines oléagineuses et/ou fruits à coque dudit broyat présentent une dureté supérieure ou égale à 30 MPa, de préférence 60 MPa, de manière plus préférée 80 MPa et de manière encore plus préférée 90 MPA.
Selon d’autres caractéristiques optionnelles du broyat :
- la granulométrie est comprise entre 100 µm et 1000 µm. Ceci permet une homogénéité du broyat. En outre, une telle granulométrie permet au broyat d’être sous forme de pâte, purée ou beurre.
- la viscosité du broyat à 25°C est comprise entre 40 Pa.s et 800 Pa.s. Une telle viscosité permet l’obtention d’un broyat sous forme de pâte, purée ou beurre à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Ceci permet d’éviter un broyat sous forme de farine ou liquide.
- il comprend des particules hydrophobes possédant une distribution granulométrique monomodale telle qu’au moins 50 % des particules hydrophobes possèdent une granulométrie centrée sur 100 µm. Ceci permet de caractériser l’homogénéité du broyat, tout comme la finesse et l’uniformité. En outre, ceci permet de personnaliser la granulométrie et de définir le broyage, notamment le rendement et la vitesse de broyage.
- les graines oléagineuses et/ou fruits à coque sont sélectionné(e)s de préférence parmi : Lin brun, Lin doré, Courge, Chanvre. Cerneaux d’abricot, Noix de coco, Courge, Sésame, Pignons de pin, Chanvre, Amande, Cacao, Cajou, Pastèque, Noix, Chia, Noisette, Cacahuète, Tournesol, Pistache, Pavot, Chardon Marie et/ou Artichaut. Ceci permet l’obtention d’une composition présentant un profil nutritif et plus particulièrement un profil lipidique avantageux.
- comprend entre 0 et 40 g de protéine pour 100 g de broyat, entre 0 et 40 g de glucides pour 100 g de broyat et entre 20 et 80 g de lipides pour 100 g de broyat. Ceci permet au broyat de participer à la couverture des besoins nutritionnels de l’organisme. Un tel profil permet l’apport à l’organisme des éléments essentiels à son bon fonctionnement. En outre, un tel profil présente une répartition particulièrement avantageuse et intéressante.
L’invention porte également sur une composition comportant un broyat à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque caractérisée en ce que les graines oléagineuses et/ou fruits à coque à l’origine du broyat présentent une dureté supérieure ou égale à 30 MPa, de préférence 60 MPa, de manière plus préférée 80 MPa et de manière encore plus préférée 90 MPA.
Une telle composition peut comprendre un broyat selon l’invention.
D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaitront à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, en référence aux Figures annexées :
Des aspects de la présente invention sont décrits en référence à des organigrammes et / ou à des schémas fonctionnels de procédés et d'appareils (systèmes) selon des modes de réalisation de l'invention.
[Description de l’invention]
Dans la suite de la description, l’expression « graines oléagineuses et/ou fruits à coques » correspond à l’ensemble des graines et/ou fruits riches en lipide et dont la trituration ou la mouture est susceptible de produire de l’huile. En outre, le terme « graines oléagineuses » et le terme « fruits à coque » peuvent être utilisés indifféremment l’un de l’autre tout en ayant la même signification que « graine oléagineuses et/ou fruits à coques » sauf s’il en est spécifié autrement.
Le terme « pâte », au sens de l’invention correspond à une composition issue d’une transformation par broyage ou malaxage, de préférence lisse ou moulinée et de consistance molle. Par exemple dans le reste de la description le terme « pâte » peut correspondre à une « purée », un « beurre », un « coulis », un « écrasé », une « bouillie », de préférence à une « purée » ou un « beurre ».
Par « broyat » on entend au sens de l‘invention, tout résultat issu d’une transformation par broyage, malaxage, concassage, trituration, mouture ou plus généralement d’une opération consistant à réduire de la matière.
Par « composition » au sens de l’invention, on entend une préparation, de préférence alimentaire, comprenant un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Par exemple une composition peut être une recette, une confection, un mélange etc…
L’expression « sensiblement égale » au sens de l’invention correspond à une valeur variant de moins de 30 % par rapport à la valeur comparée, de préférence de moins de 20 %, de façon encore plus préférée de moins de 10 %.
Dans la suite de la description, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.
Selon un premier aspect, l’invention concerne un moulin 1 à meule tel qu’illustré à la figure 1.
Le moulin 1 à meule comprend une meule 2 tournante et une meule 4 dormante telles qu’illustrées à la figure 2.
Les meules du moulin à meule tournante et dormante, sont réalisées par exemple en pierre naturelle, en calcaire, en grès, en granite, en basalte ou encore en gypse, en pierre reconstituée, matériaux composites, ou encore en céramique. De préférence, les meules sont réalisées en pierre. Une telle caractéristique permet d’augmenter la résistance et la robustesse du moulin à meule. En outre, ceci permet d’améliorer le broyage de graines oléagineuses et/ou fruits à coque présentant une dureté ou une résistance élevée.
En outre, la porosité des meules est par exemple comprise entre 2 % et 35 %, de préférence entre 10 % et 20 %. Une telle porosité permet également d’améliorer la robustesse du moulin à meule. En outre, ceci permet également de modifier les capacités d’écoulement et de rétention afin d’améliorer le broyage de graines oléagineuses et/ou fruits à coque pour l’obtention d’une pâte.
Les meules du moulin à meules peuvent posséder une résistance à la compression supérieure à 30 MPa, de préférence supérieure à 90 MPa et de manière encore plus préférée supérieure à 150 MPa . Ceci permet d’augmenter la résistance et la robustesse du moulin à meule.
Le poids de la meule 2 tournante ou de la meule 4 dormante est par exemple compris entre 100 Kg et 2000 Kg, de préférence entre 500 Kg et 1500 Kg et de manière encore plus préférée entre 600 et 1000 Kg.
La meule 4 dormante du moulin 1 à meule possède par exemple un diamètre intérieur compris entre 40 et 180 cm, de préférence entre 50 et 160 cm et de manière encore plus préférée entre 60 et 140 cm. De préférence, le diamètre interne de la meule dormante est sensiblement égal à 85 cm.
La meule 4 dormante peut posséder un diamètre extérieur compris entre 50 et 200 cm, de préférence entre 65 et 175 cm et de manière encore plus préférée entre 80 et 150 cm. De préférence, le diamètre extérieur de la meule dormante est sensiblement égal à 91 cm.
Par ailleurs, la meule 4 dormante peut comprendre un rebord 4e en périphérie. Le rebord 4e peut se situer sur la partie supérieure de la meule 4 dormante et en sa périphérie. Le rebord 4e possède par exemple une hauteur comprise entre 1 cm et 10 cm, de préférence entre 2 cm et 5 cm et de manière encore plus préférée le rebord possède une hauteur sensiblement égale à 3 cm. Le rebord permet de limiter les pertes de graines oléagineuses et/ou fruits à coque lors du broyage. Le rebord permet également de limiter les pertes de broyat.
Par ailleurs, la meule 4 dormante peut posséder un bord 4f le long de sa périphérie. De préférence, le bord est discontinu. En effet, le bord 4f inférieur de la meule 4 dormante peut comprendre une ouverture 8. L’ouverture 8 de la meule 4 dormante peut présenter une largeur comprise entre 10 cm et 25 cm, de préférence entre 15 cm et 20 cm. L’ouverture permet à la meule dormante de posséder une sortie d’évacuation. L’ouverture 8 peut être configurée pour écouler et évacuer un broyat des graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Avantageusement, l’ouverture 8 est agencée sur la meule 4 dormante. De préférence, l’ouverture 8 peut comprendre un capteur de température apte à mesurer la température du broyat. Ceci permet de contrôler le risque d’oxydation. En outre, ceci permet de surveiller la température du broyat et d’assurer l’obtention d’une pâte, et non d’une huile ou d’un liquide.
La meule 2 tournante du moulin à meule possède par exemple un diamètre intérieur compris entre 30 et 170 cm, de préférence entre 40 et 150 cm et de manière encore plus préférée entre 50 et 130 cm. De préférence le diamètre intérieur de la meule tournante est sensiblement égal à 80 cm. De préférence, la meule 2 tournante possède un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur de la meule dormante.
La meule 2 tournante peut être dotée d’une face 2a supérieure et d’une face 2b inférieure. Par ailleurs, la meule 4 dormante peut être également dotée d’une face 4a supérieure et d’une face 4b inférieure. La face 2b inférieure de la meule 2 tournante comporte par exemple un plan de forme conique du centre vers l’extérieur de la meule tournante, la base du cône étant en regard de la face 4a supérieure de la meule 4 dormante. La face supérieure 4a de la meule 4 dormante comporte par exemple un plan de forme conique du centre vers l’extérieur de la meule 4 dormante. Le sommet du cône pouvant être en regard de la face 2b inférieure de la meule 2 tournante. La face 4a supérieure de la meule 4 dormante peut être orientée vers la face 2b inférieure de la meule 2 tournante. Ceci permet le broyage le graines oléagineuses et/ou fruits à coque pour l’obtention de pâte, purée ou beurre.
En outre, la face 4a supérieure de la meule 4 dormante forme par exemple un premier plan et la face 2b inférieure de la meule 2 tournante forme un deuxième plan, lesdits plans étant séquents l’un par rapport à l’autre. Cette caractéristique permet d’améliorer le broyage et plus particulièrement le broyage de matières premières dont la dureté est élevée.
Le moulin 1 à meule peut comprendre une meule tournante autour d’un axe 3 de rotation. De préférence, l’axe 3 de rotation se situe au centre de la meule 2 tournante. Optionnellement l’axe 3 de rotation traverse de part en part et selon un plan vertical la meule 2 tournante. La meule 2 tournante peut présenter en son centre une ouverture dont le diamètre interne est compris par exemple entre 10 cm et 60 cm, de préférence entre 20 cm et 50 cm. De préférence, l’ouverture destinée à accueillir l’axe 3 de rotation de la meule tournante présente un diamètre interne sensiblement égal à 30 cm.
Le moulin 1 à meule peut comprendre par exemple une meule 4 dormante autour d’un axe 3 de rotation. De préférence, l’axe de rotation se situe au centre de la meule dormante. Optionnellement l’axe de rotation traverse de part en part et selon un plan vertical la meule dormante. La meule 4 dormante peut présenter en son centre une ouverture dont le diamètre interne est compris entre 10 cm et 60 cm de préférence entre 20 cm et 50 cm. De préférence l’ouverture destinée à accueillir l’axe de rotation de la meule dormante présente un diamètre interne sensiblement égal à 30 cm.
Optionnellement, au moins une des meules comprend un rayonnage formant des sillons 7 agencés selon un axe de rayon de ladite meule. Ceci permet d’améliorer le broyage de graines oléagineuses et/ou fruits à coque pour l’obtention de pâte, purée ou beurre. Cela a pour conséquence d’améliorer la valeur meunière et d’augmenter les taux de rendement et d’extraction.
Les sillons 7 du rayonnage peuvent s’étendre du centre de la meule vers la périphérie de la meule et peuvent être agencés de façon à converger vers le centre de la meule, de préférence selon une trajectoire rectiligne.
Les sillons 7 du rayonnage présentent par exemple une profondeur comprise entre 1 cm et 10 cm, une largeur comprise entre 1 cm et 5 cm et une longueur sensiblement égale au rayon de ladite meule. Par exemple la longueur est comprise entre 10 cm et 80 cm, de préférence entre 20 cm et 70 cm, et de manière encore plus préférée entre 30 cm et 60 cm.
Les sillons 7 du rayonnage sont espacés les uns des autres par exemple d’au moins 1 cm de préférence, d’au moins 3 cm et de façon encore plus préférée d’au moins 5 cm.
Selon un cas particulier, le moulin 1 à meule comprend en outre un disque de rayonnage configuré pour être disposé dans le plan conique de la face supérieure de la meule dormante ou dans le plan conique de la face inférieure de la meule tournante, au moyen d’un moyen de fixation. Un moyen de fixation peut correspondre à tout moyen permettant de réaliser une liaison ou une connexion directe ou indirecte, amovible ou inamovible. Dans un cas particulier, le disque de rayonnage présente des sillons tel que décrit précédemment. Le disque de rayonnage peut être en métal, en pierre, en inox, ou en acier.
Le moulin à meule comprend en outre un organe 5 de direction. L’organe 5 de direction est situé par exemple entre la meule 4 dormante et la meule 2 tournante. L’organe 5 de direction présente de préférence, un bras 6 de forme longitudinale s’étendant vers l’extérieur de la meule dormante. De préférence, le bras 6 s’étend depuis une saillie de l’organe 5 de direction vers l’extérieur de la meule dormante. Cet organe 5 permet une meilleure répartition des graines oléagineuses et/ou fruits à coque entre la face inférieure de la meule tournante et la face supérieure de la meule dormante. En outre, cet organe 5 permet de diriger les graines oléagineuses et/ou fruits à coque entre la face supérieure de la meule dormante et la face inférieure de la meule tournante. Par ailleurs, l’organe 5 de direction permet d’orienter le broyat vers l’ouverture de la meule dormante. L’organe 5 de direction est agencé pour réaliser un acheminement du broyat vers une évacuation
L’organe 5 de direction est par exemple en acier tel que de l’acier inoxydable, en bore, en carbone, silicium, nitrure, zircone, ou encore tout métal pouvant être utilisé dans l’industrie alimentaire tel que l’aluminium, le cuivre, l’or, le platine, le zinc. De préférence, l’organe de direction est en inox
Dans un cas particulier, l’organe 5 de direction présente une saillie apte à s’insérer dans la face inférieure de la meule tournante. De préférence, la face inférieure de la meule tournante possède une encoche destinée à recevoir l’organe de direction et plus particulièrement la saillie de l’organe de direction. Ceci permet à l’organe de direction d’être solidaire de la meule tournante. Cette caractéristique simplifie le fonctionnement et réduit l’entretien du moulin à meule.
En outre, l’organe 5 de direction peut être solidaire de l’axe de rotation du moulin à meule. Ceci permet d’entrainer en rotation l’organe de direction. Ceci a également comme avantage de faciliter l’entrainement en rotation de l’organe de direction et de la meule tournante.
Le bras 6, de préférence de forme longitudinale, de l’organe 5 de direction, peut présenter une longueur sensiblement égale au rayon de la meule 2 tournante. Par ailleurs, le bras 6 de forme longitudinale présente par exemple un angle avec l’axe 3 de rotation compris entre 90 ° et 20 °, de préférence entre 70 ° et 40 ° et de manière encore plus préférée sensiblement égal à 45 °. Un tel angle permet d’améliorer le broyage de graines et/ou fruits oléagineux à haute résistance mécanique.
De façon optionnelle, au moins une des meules possède des ouvertures agencées de façon à diminuer la température de la meule en fonctionnement. Ceci permet de limiter le phénomène de surchauffe.
De façon optionnelle, un moulin 1 à meule conforme à l’invention peut comprendre au moins un détecteur. Un détecteur peut être sélectionné parmi : un capteur de température, un capteur de pression, un capteur poids, un tachymètre, un géodimètre, un compteur de tour par minute, un chronomètre, un accéléromètre, un niveau à bulle, optique, laser, à eau. Un détecteur permet de contrôler et surveiller le bon déroulement du broyage. Ceci permet également de s’assurer de l’obtention d’une pâte à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, et non l’obtention d’huile ou de farine.
En outre, cette caractéristique permet de contrôler le risque d’usure du moulin à meule et permet d’augmenter la durée de vie de moulin. Enfin, il est également possible de contrôler la parfaite horizontalité du moulin à meule. La parfaite horizontalité du moulin à meule permet un broyage de graines oléagineuses et/ou fruits à coque plus efficace.
Selon un deuxième aspect, l’invention porte sur un procédé 100 de préparation d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque tel qu’illustré à la figure 3.
De préférence, le procédé 100 comprend l’utilisation d’un moulin 1 à meule tel que décrit précédemment.
Un procédé 100 selon l’invention peut comprendre une étape 110 de prélèvement d’une quantité prédéterminée de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Cette étape 110 permet de contrôler les quantités qui seront broyées, de limiter les pertes et de contrôler la qualité du broyage. De préférence, l’étape 110 de prélèvement est réalisée par tout moyen apte à collecter ou prélever une quantité déterminée. Ce moyen peut être mécanique, automatisé ou encore électrique et peut être à commande mécanique, électrique, numérique. Par ailleurs, le moyen de prélèvement peut être configuré pour prélever une quantité comprise entre 100 grammes et 20 kilogrammes, de préférence entre 1 kilogramme et 10 kilogrammes. De plus, le moyen de prélèvement peut être configuré pour prélever une quantité en fonction du temps. Par exemple, le moyen de prélèvement peut être configuré pour prélever une quantité comprise entre 1 et 10 kilogrammes toutes les 60 minutes.
Un tel procédé peut comprendre une étape 111 de tri et de séparation des graines oléagineuses et/ou fruits à coque des impuretés. Cette étape 111 permet d’éliminer les impuretés des graines oléagineuses et/ou fruits à coque destinés au broyage. Ceci permet d’améliorer les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. En outre cette étape permet de purifier et concentrer le broyat. De préférence l’étape 111 de tri et de séparation est réalisée par tout moyen apte à trier ou séparer des éléments selon leur poids, leur taille, la densité ou encore par toute autre caractéristique ou propriété physique.
Un procédé selon l’invention peut comprendre une étape 112 de séchage des graines oléagineuses et/ou fruits à coque. De préférence l’étape 112 de séchage est réalisée avant l’introduction des graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meule. Par ailleurs, l’étape de séchage est réalisée par tout moyen apte à délivrer une chaleur contrôlée. Par exemple, un séchoir, un four, un déshydrateur, un évaporateur. De plus, l’étape de séchage peut être réalisée à une température comprise entre 15 et 250 °C, de préférence entre 30 et 200 °C. Ceci permet d’améliorer la conservation du broyat. En outre, une telle température permet d’améliorer les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat.
Un procédé selon l’invention comprend une étape 200 de déversement d’une quantité prédéterminée de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meule, par une ouverture 9 de préférence au niveau de la face 2a supérieure de la meule 2 tournante. Cette étape permet l’introduction de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meules. L’ouverture 9 dans la face supérieure 2a de la meule 2 tournante peut être agencée au centre de la meule tournante. Toutefois ceci n’est pas obligatoire et peut se situer en tout point sur la surface de la face supérieure ou en tout point sur le côté de la meule tournante. L’ouverture 9 peut également comprendre tout moyen apte à réaliser l’introduction de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meule tel qu’un entonnoir par exemple.
Un tel procédé comprend une étape 300 de broyage des graines oléagineuses et/ou fruits à coque par la rotation de la meule tournante du moulin à meule. Cette étape permet l’obtention d’un broyat de graine oléagineuses et/ou fruits à coque. De préférence le broyage 300, et de préférence la rotation de la meule 2 tournante, est réalisé de façon à ce que le broyat soit obtenu sous forme d’une pâte. Selon un mode de réalisation particulier l’étape 300 de broyage comprend une rotation de la meule tournante comprise entre 10 tours et 200 tours par minute. Ceci permet de limiter l’usure du moulin à meule tout en permettant l’obtention d’un broyat sous forme de pâte. En outre, cette étape permet de broyer des graines oléagineuses et/ou fruits à coque à dureté élevée, d’améliorer la valeur meunière ainsi que les taux d’extraction et de rendements. L’étape de broyage est de préférence mise en œuvre par un moulin à meule tel que décrit précédemment.
Optionnellement, un procédé conforme à l’invention peut comprendre une étape 400 de vérification d’une pluralité de point de contrôle par rapport à des valeurs prédéterminées, au moyen d’un ou de plusieurs détecteurs. Un détecteur peut être sélectionné parmi : un capteur de température, un capteur de pression, un capteur poids, un tachymètre, un géodimètre, un compteur de tour par minute, un chronomètre, un accéléromètre, un niveau à bulle, optique, laser, à eau. Ceci permet de contrôler et surveiller le bon déroulement du broyage. Ceci permet également de s’assurer de l’obtention d’une pâte à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, et non d’huile ou de farine.
En outre, cette étape permet de contrôler le risque d’usure du moulin à meule et ainsi d’augmenter la durée de vie de moulin. Enfin, l’étape 400 de vérification permet de contrôler l’horizontalité du moulin à meule. Le contrôle de l’horizontalité du moulin à meule et en particulier de la meule tournante permet un broyage de graines oléagineuses et/ou fruits à coque plus efficace. Dans un cas particulier, le capteur de température est synchronisé avec la vitesse de rotation de la meule tournante et avec l’axe de rotation. Ainsi, lorsque la température est supérieure à une température prédéterminée, la vitesse de rotation est diminuée.
Un procédé selon l’invention peut comprendre une étape 500 d’alerte lorsque la valeur d’un des points de contrôles est supérieure ou inférieure à une des valeurs prédéterminées. Cette étape permet de surveiller et contrôler le bon déroulement du broyage. Une étape 500 d’alerte permet d’alarmer lors de la survenue d’un incident. Ceci permet également la mise en place d’actions correctrices, de façon rapide tout en permettant de sauvegarder les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat. Ceci a également comme avantage d’augmenter la durée de vie du moulin.
Un tel procédé peut en outre comprendre une étape 600 de remplissage d’un contenant. Le contenant peut être adapté à la quantité de graines oléagineuses et/ou fruits à coque prédéterminée prélevée et broyée. Cette étape permet de limiter l’exposition du broyat à l’air et à la lumière. Ceci permet de lutter contre l’oxydation et le rancissement par exemple et contre le risque de contamination. L’étape 600 de remplissage permet également d’améliorer les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat. L’étape de remplissage peut comprendre une étape d’inertage à l’azote avant la fermeture du contenant. Ceci permet d’optimiser les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat. De préférence, l’étape de remplissage d’un contenant peut être réalisée directement après le broyage.
Selon un autre aspect, l’invention se rapporte à un système 10 de préparation d’un broyat à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque tel qu’illustré à la Figure 4.
Un tel système 10 comprend un moulin 1 à meule selon l’invention et tel que décrit précédemment, configuré pour broyer les graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Le système permet l’obtention d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruit à coque. De préférence le broyat est sous forme de pâte.
Ledit système comprend avantageusement un moyen 11 de transport configuré pour acheminer une quantité de graines et/ou fruits oléagineux vers le moulin 1 à meule. De préférence, la quantité de graines et/ou fruits oléagineux acheminée est prélevée selon une quantité prédéterminée.
Le moyen de transport peut correspondre à tout moyen d’acheminement, tel que plateau, rouleau, tapis, tunnel roulant ou en rotation par exemple. De préférence, la durée d’acheminement est courte et peu exposée à la lumière ou à l’air. Ainsi, de préférence, le moyen de transport est fermé, clos et sans lumière. Le moyen de transport permet d’acheminer les graines oléagineuses et/ou fruits à coque prélevés jusqu’à l’entrée dans le moulin.
Au cours de l’acheminement des graines oléagineuses et/ou fruits à coque et particulièrement avant l’entrée des graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meule, le système peut comprendre un moyen 12 de tri. Le moyen de tri est configuré pour trier et séparer les graines oléagineuses et/ou fruits à coque des impuretés. Le moyen de tri permet d’éliminer les impuretés des graines oléagineuses et/ou fruits à coque destinés au broyage. Ceci permet d’améliorer les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. En outre, le moyen de tri permet de purifier et concentrer le broyat. De préférence le moyen de tri correspond à tout moyen apte à trier ou séparer des éléments selon leur poids, leur taille, la densité ou encore par toute autre caractéristique ou propriété physique. Le moyen de tri peut correspondre par exemple à un tamis, une colonne de purification, une colonne à gradient de densité, un bain à gradient de densité, une passoire, un chinois, un blutoir.
En outre, un système selon l’invention peut comprendre une ouverture 9, de préférence au niveau de la face 2a supérieure de la meule 2 tournante, configurée pour introduire les graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin 1 à meule. Cette ouverture permet l’introduction de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meules. L’ouverture dans la face supérieure de la meule tournante peut être agencée au centre de la meule tournante. Toutefois ceci n’est pas obligatoire et peut se situer en tout point sur la surface de la face supérieure ou en tout point sur le côté de la meule tournante. L’ouverture peut également comprendre tout moyen apte à réaliser l’introduction de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin à meule tel qu’un entonnoir par exemple.
Un tel système peut comprendre en outre un second moyen 13 de transport configuré pour évacuer le broyat vers un contenant. Ce second moyen de transport peut correspondre à tout moyen d’acheminement, tel que plateau, rouleau, tapis, tunnel roulant ou en rotation par exemple. De préférence, la durée d’acheminement est courte et peu exposée à la lumière ou à l’air. Ainsi, de préférence le moyen de transport est fermé, clos et sans lumière. Le moyen de transport permet d’acheminer les graines oléagineuses et/ou fruits à coque broyés, de préférence sous forme de pâte, jusqu’à un contenant.
Un système conforme à l’invention peut comprendre un dispositif de gestion de contenant 14. Le dispositif de gestion de contenant 14 est par exemple configuré pour positionner les contenants de façon à ce qu’ils réceptionnent le broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. Le contenant possède de préférence une capacité comprise de préférence entre 100 mL et 250 mL. Le contenant est de préférence réalisé en matériaux opaque. Ceci permet d’améliorer et de maintenir les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat. En outre, le contenant permet d’améliorer la conservation du broyat. Enfin, le contenant permet de réduire l’oxydation.
Un tel système peut comprendre en outre, un support 15 pour le maintien du moulin configuré pour immobiliser le moulin. Le support permet de lutter contre l’usure du moulin à meule et d’augmenter sa durée de vie. En outre, le support permet d’améliorer l’efficacité du broyage. Un support de maintien correspond à tout moyen apte à supporter le moulin a meule et présentant des capacités de stabilité élevées.
Un système selon l’invention peut comprendre en outre, un volant 16 configuré pour régler l’écartement entre la meule dormante et la meule tournante. Le volant permet d’ajuster la force et la pression de broyage. En outre, le volant permet d’adapter l’écartement entre la meule tournante et la meule dormante aux graines oléagineuses et/ou fruits à coque utilisés. En outre, ceci permet de broyer des graines oléagineuses et/ou fruits à coque présentant une dureté élevée. Le volant peut être à commande mécanique, électrique ou numérique. En outre le volant peut être relié aux différents détecteurs du moulin, afin de réguler l’écartement en fonction des différents points de contrôle. Par exemple une augmentation de la température détectée peut entrainer une commande du volant pour augmenter l’écartement entre la meule tournante et la meule dormante pour diminuer la température.
Un système 10 conforme à l’invention peut comprendre en outre un moteur 17, une courroie de transmission, une roue d’entrainement en rotation de l’axe de rotation, configuré pour mettre en rotation le moulin et pour ajuster la vitesse dudit moulin à meule. L’ensemble peut également être à commande mécanique, électrique ou numérique. En outre, l’ensemble peut être relié aux différents détecteurs du moulin, afin de réguler la vitesse de rotation en fonction des différents points de contrôle. Par exemple, une augmentation de la température détectée peut entrainer un ralentissement de la roue d’entrainement pour diminuer le nombre de tour par minute et donc la vitesse de rotation de la meule tournante.
Un tel système 10 peut comprendre un moyen de nettoyage. Le moyen de nettoyage est configuré pour nettoyer le moulin à meules. Le moyen de nettoyage permet d’augmenter la durée de vie du moulin à meule et d’améliorer la qualité hygiénique. Le moyen de nettoyage peut correspondre à tout moyen apte à nettoyer le moulin à meule et peut correspondre par exemple à un moyen de nettoyage par jets de préférence eau et/ou air, sous pression. Optionnellement, le moyen de nettoyage peut comprendre une ou plusieurs brosses nettoyantes pouvant être fixées au moulin à meule. Par exemple, la mise en rotation des meules lorsque le moulin est vide peut entrainer l’activation du moyen de nettoyage. De préférence, le moyen de nettoyage peut être programmable.
Un système 10 selon l’invention peut également comprendre un bras élévateur. Un bras élévateur est configuré pour soulever ou abaisser une meule. De préférence le bras élévateur correspond à une grue de levage, pour meule tournante et/ou meule dormante configurée pour retirer une meule dudit moulin à meule.
Selon un autre aspect, l’invention concerne un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque. De préférence, le broyat est sous forme de pâte, purée ou beurre.
Le broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque peut présenter une viscosité à 25°C comprise entre 40 Pa.s et 800 Pa.s, de préférence comprise entre 50 Pa.s et 600 Pa.s, de façon plus préférée comprise entre 70 Pa.s et 100 Pa.s. La viscosité peut être mesurée par exemple à l’aide d’un viscosimètre et à température contrôlée. Une telle viscosité correspond à une composition de type pâte. Ainsi le broyat n’est pas sous forme de farine ou de liquide.
De plus le module élastique à une fréquence angulaire de 1 rad/s mesuré à une température de 25°C est de préférence compris entre 20 Pa et 100 Pa, de façon plus préférée entre 30 Pa et 90 Pa, de façon encore plus préférée entre 40 Pa et 70 Pa.
En outre, la dureté des graines oléagineuses et/ou fruits à coque peut être supérieure ou égale, à 30 MPa, de préférence 60 MPa, de manière plus préférée 80 MPa et de manière encore plus préférée 90 MPa. La dureté peut être mesurée par exemple grâce à un analyseur de texture. Ainsi le broyat est obtenu à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dont la dureté est élevée.
Le broyat peut présenter une granulométrie comprise entre 100 µm et 1000 µm. Le broyat comprend des particules hydrophobes possédant une distribution granulométrique monomodale telle qu’au moins 50 % des particules hydrophobes possèdent une granulométrie centrée sur 100 µm.
La granulométrie peut être calculée grâce à un compteur à variation de résistance, par tamisage, par diffraction de la lumière, par analyse par imagerie.
Un broyat selon l’invention peut comprendre un taux d’humidité inférieur à 20 %, de préférence inférieur à 10 % et de façon plus préférée inférieur à 5 %. Le taux d’humidité peut être mesuré par titrage, spectrométrie, perte au séchage, poids, thermogravimétrie à l’aide par exemple d’un titreur, d’un spectromètre, d’un dessicateur. Un tel taux d’humidité permet d’augmenter la conservation du broyat dans le temps. En outre, ceci permet d’améliorer les qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat. Par exemple un taux d’humidité inférieur à 20 % permet de limiter l’apparition ou le développement de microorganismes tels que bactéries ou champignons.
Par ailleurs, un tel broyat peut comprendre une activité de l’eau comprise entre 0,1 et 0,6. Une telle activité de l’eau peut être calculée par le rapport entre la pression de vapeur d’eau d’un produit et la pression de vapeur saturante, à la même température, selon la norme ISO21807. Ceci permet de limiter le développement des microorganismes et d’augmenter la durée de conservation de la composition.
En outre, un broyat conforme à l’invention peut comporter des graines oléagineuses et/ou fruit à coque. Les graines oléagineuses et/ou fruits à coque peuvent être sélectionnés parmi : Lin brun, Lin doré, Courge, Chanvre. Optionnellement, la composition peut comprendre entre 0 % et 100 % d’un broyat de graine de lin et entre 0 % et 100 % d’un broyat fabriqué à partir de : Cerneaux d’abricot, Noix de coco, Courge, Sésame, Pignons de pin, Chanvre, Amande, Cacao, Cajou, Pastèque, Noix, Chia, Noisette, Cacahuète, Tournesol, Pistache, Pavot, Chardon Marie et/ou Artichaut. Ceci permet l’obtention d’une composition présentant un profil nutritif et particulièrement un profil lipidique avantageux, notamment en réduisant l’apport d’acides gras saturés (AGS).
Un tel broyat peut comprendre entre 0 et 40 g de protéine pour 100 g de broyat, entre 0 et 40 g de glucides pour 100 g de broyat et entre 20 et 80 g de lipides pour 100 g de broyat. Une telle répartition permet l’obtention d’un broyat présentant un profil nutritif et particulièrement un profil lipidique avantageux. Ceci permet à la composition de participer à la couverture des besoins de l’organisme.
Un broyat selon l’invention peut comprendre une quantité d’AGS inférieure à 12 g pour 100 g de composition, de préférence inférieure à 10 g et de façon encore plus préférée inférieure à 5 g. Une telle quantité d’AGS permet l’obtention d’un broyat présentant un profil nutritif et particulièrement un profil lipidique avantageux, notamment en réduisant l’apport d’acides gras saturés (AGS).
En outre, un broyat conforme à l’invention peut comprendre une quantité d’acide gras mono insaturé (AGMI) supérieure à 3 g pour 100g de broyat, de préférence supérieure à 5 g et de manière encore plus préférée supérieure à 6 g. Une telle quantité d’AGMI permet au broyat d’équilibrer l’apport lipidique total de l’organisme et de couvrir les besoins de l’organisme tout en participant à la couverture des apports journaliers recommandés.
Un tel broyat comprend une quantité d’acide gras polyinsaturé (AGPI) supérieure à 10 g pour 100 g de broyat de préférence supérieure à 15 g et manière encore plus préférée supérieure à 20 g. Une telle quantité d’AGPI permet au broyat d’équilibrer l’apport lipidique total de l’organisme et de couvrir les besoins de l’organisme tout en participant à la couverture des apports journaliers recommandés. En outre, ceci permet au broyat d’apporter des acides gras essentiels pour l’organisme. En effet, les acides gras essentiels sont dits essentiels pour l’organisme car celui-ci n’est pas capable de les synthétiser. Ces acides gras essentiels doivent donc être apportés par l’alimentation. Ainsi le broyat participe à la couverture des besoins et des apports essentiels.
Un broyat selon l’invention peut comprendre un rapport acide gras insaturé (AGI) : (AGS) supérieur à 7. Ce rapport permet au broyat d’équilibrer l’apport lipidique total de l’organisme et de couvrir les besoins de l’organisme tout en participant à la couverture des apports journaliers recommandés. En outre, le broyat possède un profil lipidique avantageux, notamment par sa valeur en acide gras saturé faible (inférieure à 12 g/100g de broyat et en acide gras insaturée élevée supérieure à 13 g / 100 g de broyat).
En outre, un tel broyat peut comprendre une quantité ω3 (oméga 3) (18 :3,9,12,15) supérieur à 5 g pour 100 g de broyat, de préférence supérieure à 10 g et de manière encore plus préférée supérieure à 15 g. Une telle quantité permet au broyat d’équilibrer l’apport lipidique total de l’organisme et de couvrir les besoins de l’organisme tout en participant à la couverture des apports journaliers recommandés. En outre, ceci permet au broyat d’apporter des acides gras essentiels pour l’organisme. Par ailleurs, cette quantité permet au broyat d’apporter à l’organisme les précurseurs de l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et docosahexaénoïque (DHA).
Un broyat selon l’invention peut comprendre une quantité oméga 6 ω6 (18 :2,9,12) supérieur à 3 g pour 100 g de broyat, de préférence supérieur à 5 g pour 100 g et de manière encore plus préférée supérieure à 7 g. Cette quantité permet au broyat d’équilibrer l’apport lipidique total de l’organisme et de couvrir les besoins de l’organisme tout en participant à la couverture des apports journaliers recommandés. En outre, ceci permet au broyat d’apporter des acides gras essentiels pour l’organisme. Par ailleurs, cette quantité permet au broyat d’apporter à l’organisme les précurseurs de l’acide arachidonique qui est conditionnellement indispensable.
Un tel broyat peut comprendre un rapport ω6 : ω3 inférieur à 5 de préférence inférieure à 3 et de manière encore plus préférée inférieur 1. Le rapport entre ω6 : ω3 est très important car un déséquilibre entre ces deux types d’acides gras peut être néfaste pour l’organisme. Par exemple, les oméga-6 consommés en excès empêchent les oméga-3 d’exercer leur effet bénéfique au niveau cardiovasculaire.
En effet, les recommandations pour un adulte consommant 2000 Kcal par jour sont de 15 à 20 % de l’apport énergétique en acide oléique (AGMI), 4 % de l’apport énergétique en Acide linoléique (ω6), 1 % de l’apport énergétique en acide α linolénique (ω3), 250 mg de DHA, 250 mg de EPA, moins de 12 % de l’apport énergétique AGS et 35 à 40 % de l’apport énergétique en lipides totaux. (ANSES, Actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras, Rapport d’expertise collective, Mai 2011, Edition scientifique, p252).
Il n’est pas détaillé les rôles des lipides dans l’organisme qui sont primordiaux et connus.
Un exemple du profil particulièrement avantageux d’un broyat selon l’invention est mis en évidence dans le tableau 1.
Tableau 1 : Tableau comparatif
| Dénomination |
Graines de lin (Comparatif) |
Broyat lin cru | Huile de noix (Comparatif) |
Beurre de cacahuète (Comparatif) |
| Indice de peroxyde meq/kg | 1,5 | |||
| Analyses Chimiques | ||||
| Valeur énergétique Kcal/100g |
494 | 512 | 900 | 648 |
| Protéines g/100g | 23,3 | 23,9 | 0 | 25,4 |
| Acides gras satures g/100g |
4,3 | 4,2 | 10,2 | 10,7 |
| Fibres alimentaires tot. g/100g |
25,9 | 26,6 | 0 | 5 |
| Sel g/100g | 0,04 | 0,04 | 0 | 0,99 |
| Cendres g/100g | 4,1 | 4,5 | 0 | 2,89 |
| Lipides totaux g/100g | 37,9 | 39,6 | 100 | 52,5 |
| Profils Analytiques | ||||
| Profil Sucres g/100g | 16 | |||
| Galactose | 0,08 | moins de 0,03 | 0 | |
| Glucose | 0,35 | 0,09 | 0 | |
| Fructose | 0,12 | 0,03 | 0 | |
| Saccharose | 1,86 | 1,5 | 0 | |
| Lactose | moins de 0,03 | moins de 0,03 | 0 | |
| Maltose | moins de 0,03 | moins de 0,03 | 0 | |
| Acides Gras Saturés g/100g | ||||
| Total acides gras saturés AGS | 4,322 | 4,198 | 10,2 | 10,4 |
| Acide palmitique C 16:0 | 1,961 | 1,960 | 7,15 | 5,29 |
| Acides stéarique C 18:0 | 2,162 | 2,050 | 2,34 | 2,51 |
| Acides Gras Insaturés g/100g | ||||
| Total acides gras insaturés AGI | 30,539 | 30,548 | 85,14 | 39,3 |
| Acide oléïque et isomères C 18:1 | 6,485 | 6,443 | 15,2 | 25,7 |
| Total acides gras mono-insaturés AGMI | 6,591 | 6,552 | 16,8 | 26,4 |
| Total acides gras poly-insaturés AGPI | 23,948 | 23,996 | 69,6 | 12,9 |
| Oméga 3 g/100g | ||||
| Total acides gras omega 3 n-3 | 16,558 | 16,789 | 11,9 | 0,027 |
| Acide alpha-linolénique (ALA) ALA | 16,544 | 16,775 | 11,9 | 0,027 |
| Oméga 6 g/100g | ||||
| Total acides gras omega 6 n-6 | 7,376 | 7,188 | 56,1 | 12,9 |
| Acide linoléique (LA) LA | 7,376 | 7,188 | 56,1 | 12,9 |
Ainsi, un broyat selon l’invention permet d’atteindre un rapport oméga 6 / Oméga 3 inférieur à 0,4 alors qu’il est respectivement supérieur à 4 pour l’huile de noix et supérieur à 600 pour le beurre de cacahuète.
Par ailleurs, le broyat peut comprendre entre 5 et 35 g de fibre pour 100 g de broyat, de préférence plus de 10 g de fibre pour 100 g de broyat Les fibres permettent à la composition de réguler le transit intestinal et les inconforts digestifs, de favoriser la sensation de satiété et de diminuer l’absorption de glucose et de cholestérol. Ainsi, le broyat participe également à un confort digestif optimal.
Le broyat peut comprendre une quantité d’oligoélément supérieure à 10 mg pour 100 g de broyat, de préférence supérieure à 13 mg et de manière encore plus préférée supérieure à 15 mg. Les oligoéléments permettent au broyat de participer à la couverture des besoins de l’organisme. Ainsi le broyat permet de lutter contre les carences. Les oligoéléments peuvent être sélectionnés parmi : Fer, Zinc, Rubidium, Brome, Vanadium, Manganèse, Molybdène, Chrome, Uranium, Fluor, Strontium, Cuivre, Sélénium, Iode, Nickel, Cobalt ou Beryllium.
Un broyat selon l’invention peut comprendre une quantité de Vitamine A sous forme de rétinol supérieur à 2 µg pour 100g de broyat, de Vitamine E sous forme d’alpha-tocophérol supérieur à 0,1 µg pour 100g de broyat. La vitamine A permet au broyat d’apporter des vitamines liposolubles nécessaires à l’organisme. Ainsi le broyat participe à la couverture des besoins.
Un tel broyat peut comprendre une quantité d’antioxydant supérieur à 5 mg pour 100g de broyat. Les antioxydants permettent de limiter l’oxydation des lipides de la composition. Les antioxydants sont sélectionnés parmi : le β-carotène (proVitamine A), l’acide ascorbique (Vitamine C), le tocophérol (Vitamine E), les polyphénols, les lycopène et flavonoïdes, les tannins, anthocyanes et les acides phénoliques.
En outre, un broyat de graines oléagineuses et/ou fruit à coque selon l’invention peut comprendre un indice peroxyde inférieur ou égal à 1 meq O2/kg, de préférence inférieur ou égal à 0,5 meq O2/kg. Le broyat de graines oléagineuses et/ou fruit à coque peut également comprendre un indice peroxyde inférieur ou égal à 5 µg OA (Oxygène actif) eq/g, de préférence inférieur ou égal à 4 µg OA eq/g Ceci permet de lutter contre l’oxydation notamment des lipides et de lutter contre le rancissement. En outre, cela permet d’augmenter la durée de conservation du broyat et sa stabilité dans le temps. De plus, l’indice peroxyde permet d’assurer la qualité des lipides dans le broyat notamment en attestant que les lipides sont peu ou pas oxydés. Par ailleurs, l’indice peroxyde peut être mesuré par titrimétrie.
Selon un autre aspect, l’invention concerne une composition comportant un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque.
Une telle composition peut être sous toute forme propre à la consommation alimentaire. Par exemple la composition peut être sous forme liquide, solide, semi-solide. En outre, la texture de la composition peut également être variée. Par exemple la texture de la composition peut être pâte, purée, beurre, poudre, pulvérisée, hachée, moulinée, lisse, granuleuse, grumeleuses. La composition peut également présenter tout type d’odeur ou couleur
Une composition selon l’invention présente une qualité organoleptique adaptée à l’alimentation. Ainsi, la composition comprenant un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque selon l’invention permet de couvrir les besoins nutritionnels tout en présentant un profil lipidique particulièrement avantageux. En outre, la composition présente une texture, un goût, un aspect, une odeur, un visuel, et une consistance adaptée à l’alimentation. Par ailleurs, la composition permet de mettre en valeur des préparations culinaires et d’éviter les carences en acides gras.
Une composition selon l’invention peut être utilisée dans le traitement de dyslipidémie. En effet, grâce à son profil lipidique la composition permet de lutter contre un déséquilibre lipidique. La composition permet de rééquilibrer le profil lipidique.
Par ailleurs, le broyat de la composition peut avoir subi un traitement thermique. Avantageusement, les qualités du broyat ayant subi un traitement thermique dans la composition sont comparables aux qualités nutritionnelle, organoleptique et hygiénique du broyat.
Par exemple, le tableau 2 illustre des valeurs de graines de lin, graines broyées et graines séchées/toastées.
Tableau 2 : Valeur nutritionnelle pour Graines de lin, broyat et traitement thermique.
| Dénomination |
Graines de lin (Comparatif) |
Broyat lin cru | Broyat lin séché 40°C | Broyat lin toasté 1 h à 80°C | Broyat lin toasté 10' à 185°C | Broyat lin toasté 20' à 185°C |
| Indice de peroxyde meq/kg | 1,5 | 0,5 | ||||
| Analyses Chimiques | ||||||
| Valeur énergétique Kcal/100g |
494 | 512 l | 522 | 518 | 511 | 530 |
| Protéines dumas (nx6.25) g/100g | 23,3 | 23,9 | 24,2 | 24,5 | 24,6 | 24,6 |
| Protéines kjeldahl (nx6.25) g/100g | 22,4 | 23,1 | 23,8 | 23,9 | 24,2 | 23,6 |
| Acides gras satures g/100g |
4,3 | 4,2 | 4,3 | 4,2 | 4,5 | 4,3 |
| Fibres alimentaires tot. g/100g |
25,9 | 26,6 | 28,4 | 32,1 | 29,6 | 27,7 |
| Sel g/100g | 0,04 | 0,04 | 0,05 | 0,05 | 0,05 | 0,05 |
| Cendres g/100g | 4,1 | 4,5 | 4,4 | 4,5 | 4,4 | 4,5 |
| Lipides totaux g/100g | 37,9 | 39,6 | 40 | 39,5 | 38,5 | 40,7 |
| Profils Analytiques | ||||||
| Profil Sucres g/100g | ||||||
| Galactose | 0,08 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 |
| Glucose | 0,35 | 0,09 | 0,06 | 0,04 | moins de 0,03 | moins de 0,03 |
| Fructose | 0,12 | 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 |
| Saccharose | 1,86 | 1,5 | 1,26 | 1,36 | 1,4 | 1,56 |
| Lactose | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | 0,03 | moins de 0,03 |
| Maltose | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 | moins de 0,03 |
| Acides Gras Saturés g/100g | ||||||
| Total acides gras saturés AGS | 4,322 | 4,198 | 4,268 | 4,245 | 4,462 | 4,315 |
| Acide palmitique C 16:0 | 1,961 | 1,960 | 2,027 | 2,002 | 2,111 | 2,052 |
| Acides stéarique C 18:0 | 2,162 | 2,050 | 2,041 | 2,035 | 2,135 | 2,066 |
| Acides Gras Insaturés g/100g | ||||||
| Total acides gras insaturés AGI | 30,539 | 30,548 | 31,371 | 31,234 | 31,350 | 31,855 |
| Acide oléïque et isomères C 18:1 | 6,485 | 6,443 | 6,617 | 6,588 | 6,806 | 6,715 |
| Total acides gras mono-insaturés AGMI | 6,591 | 6,552 | 6,725 | 6,692 | 6,926 | 6,814 |
| Total acides gras poly-insaturés AGPI | 23,948 | 23,996 | 24,645 | 24,543 | 24,424 | 25,042 |
| Oméga 3 g/100g | ||||||
| Total acides gras omega 3 n-3 | 16,558 | 16,789 | 17,282 | 17,193 | 16,997 | 17,529 |
| Acide alpha-linolénique (ALA) ALA | 16,544 | 16,775 | 17,282 | 17,179 | 16,997 | 17,529 |
| Oméga 6 g/100g | ||||||
| Total acides gras omega 6 n-6 | 7,376 | 7,188 | 7,345 | 7,316 | 7,409 | 7,479 |
| Acide linoléique (LA) LA | 7,376 | 7,188 | 7,345 | 7,316 | 7,409 | 7,479 |
Selon un autre aspect, l’invention porte sur une utilisation d’une composition telle que décrite précédemment en tant que composition alimentaire. Ceci permet de participer à la couverture des besoins de l’organisme, tel qu’à titre d’exemple non limitatif des besoins nutritionnels chez l’être humain.
Selon un autre aspect, l’invention se rapporte à une utilisation d’une composition telle que décrite précédemment en tant que complément alimentaire. Optionnellement, pour une utilisation chez un sportif. En effet, ceci permet l’apport en acide gras essentiels et en acide gras totaux selon une répartition lipidique permettant de participer aux besoins lors de l’augmentation de masse musculaire, en intervenant dans la constitution des membranes cellulaire par exemple, à la synthèse des hormones en favorisant le métabolisme et particulièrement l’anabolisme.
Ainsi la présente invention permet de répondre aux problèmes engendrés par les systèmes actuels incompatibles à la formation d’une pâte à partir de graines oléagineuses et/ou fruits à coque à forte résistance mécanique, dureté élevée tel que le lin.
En outre, elle permet de proposer un broyat et une nouvelle composition comprenant un broyat présentant des propriétés bénéfiques particulièrement selon le profil lipidique et la répartition lipidique pour le bien portant tout comme les populations spécifiques telles que par exemple les sportifs.
Claims (10)
- Moulin (1) à meule comprenant une meule (2) tournante autour d’un axe (3) de rotation dotée d’une face (2a) supérieure et d’une face inférieure (2b) et une meule dormante (4) dotée d’une face supérieure (4a) et d’une face inférieure (4b), le moulin (1) à meule étant caractérisé en ce que :
- la face inférieure (2b) de la meule tournante comporte un plan de forme conique du centre vers l’extérieur de la meule tournante, la base du cône étant en regard de la face (4a) supérieure de la meule (4) dormante,
- la face (4a) supérieure de la meule (4) dormante comporte un plan de forme conique du centre vers l’extérieur de la meule dormante, le sommet du cône étant en regard de la face (2b) inférieure de la meule (2) tournante,
- la face supérieure (4a) de la meule (4) dormante étant orientée vers la face (2b) inférieure de la meule (2) tournante, et
en ce que le moulin (1) à meule comprend un organe (5) de direction situé entre la meule (4) dormante et la meule (2) tournante, ledit organe (5) de direction présentant un bras (6) de forme longitudinale s’étendant vers l’extérieur de la meule (4) dormante. - Moulin (1) à meule selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face (4a) supérieure de la meule (4) dormante forme un premier plan et la face (2b) inférieure de la meule (2) tournante forme un deuxième plan, lesdits plans étant séquent l’un avec l’autre.
- Moulin (1) à meule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’au moins une des meules (2,4) comprend un rayonnage formant des sillons (7) agencés selon un axe de rayon de la au moins une desdites meules.
- Moulin (1) à meule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la meule (4) dormante possède, sur sa face supérieure, un bord (4f) discontinu le long de sa périphérie.
- Moulin (1) à meule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’organe (5) de direction présente une saillie apte à s’insérer dans la face inférieure de la meule tournante (2).
- Moulin (1) à meule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un détecteur sélectionné parmi : un capteur de température, un capteur de pression, un capteur de poids, un tachymètre, un géodimètre, un compteur de tour par minute, un chronomètre, un accéléromètre, un niveau à bulle, optique, laser, à eau.
- Procédé (100) de préparation d’un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, ledit procédé (100) comprenant l’utilisation d’un moulin (1) à meule selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit procédé comprend :
- Une étape (200) de déversement, d’une quantité prédéterminée de graines oléagineuses et/ou fruits à coque dans le moulin (1) à meule, par une ouverture (9) de préférence au niveau de la face (2a) supérieure de la meule (2) tournante, et
Une étape (300) de broyage des graines oléagineuses et/ou fruits à coque par la rotation de la meule (2) tournante du moulin (1) à meule. - Broyat à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque caractérisée en ce que les graines oléagineuses et/ou fruits à coque dudit broyat présentent une dureté supérieure ou égale à 30 MPa.
- Broyat à base de graines oléagineuses et/ou fruits à coque selon la revendication 8, caractérisée en ce que les graines oléagineuses et/ou fruits à coque sont sélectionné(e)s de préférence parmi : Lin brun, Lin doré, Courge, Chanvre.
- Composition comportant un broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9.
Priority Applications (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR1906430A FR3097140B1 (fr) | 2019-06-14 | 2019-06-14 | Broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, procédé de préparation et moulin à meule. |
Applications Claiming Priority (2)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR1906430A FR3097140B1 (fr) | 2019-06-14 | 2019-06-14 | Broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, procédé de préparation et moulin à meule. |
| FR1906430 | 2019-06-14 |
Publications (2)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| FR3097140A1 true FR3097140A1 (fr) | 2020-12-18 |
| FR3097140B1 FR3097140B1 (fr) | 2021-05-21 |
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Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| FR1906430A Active FR3097140B1 (fr) | 2019-06-14 | 2019-06-14 | Broyat de graines oléagineuses et/ou fruits à coque, procédé de préparation et moulin à meule. |
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| Country | Link |
|---|---|
| FR (1) | FR3097140B1 (fr) |
Citations (7)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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-
2019
- 2019-06-14 FR FR1906430A patent/FR3097140B1/fr active Active
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Non-Patent Citations (1)
| Title |
|---|
| "Rapport d'expertise collective", May 2011, ANSES, article "Actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras", pages: 252 |
Also Published As
| Publication number | Publication date |
|---|---|
| FR3097140B1 (fr) | 2021-05-21 |
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