FR3096300A3 - Garnissage pour un tambour d’entraînement - Google Patents

Abstract

Un garnissage (20a-c) pour un tambour d’entraînement (12) d’une machine à carton ondulé comporte une couche support textile (21), qui comporte un premier revêtement (22) sur un premier côté et un second revêtement (23) sur un second côté. Le second revêtement (23) a une température de transition vitreuse dans la plage de -20 °C à 60 °C. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Description Titre de l'invention : Garnissage pour un tambour d'entraînement

[0001] La présente invention concerne un garnissage pour un tambour d'entraînement d'une machine à carton ondulé.

Etat de la technique

[0002] Les machines à carton ondulé comportent des courroies supérieures et des courroies inférieures qui transportent le carton ondulé à travers la machine à carton ondulé.

Les tambours d'entraînement sont utilisés pour transmettre une force aux courroies supérieures et aux courroies inférieures.

Pour assurer une transmission de force optimale d'un tambour d'entraînement à la courroie, les tambours d'entraînement, également connus sous le nom de rouleaux d'entraînement, sont pourvus d'un garnissage.

Cela conduit à un glissement de courroie minimal pour optimiser la transmission de force et pour minimiser l'usure sur les courroies.

Cela augmente le rendement de la machine à carton ondulé.

Les garnissages ont une durée de vie de 3 à 5 ans et sont typiquement collés fermement sur les tambours d'entraînement.

Pour remplacer les garnissages, les tambours d'entraînement sont traités et couverts dans la chaîne de production de la machine à carton ondulé.

La machine à carton ondulé doit être interrompue pendant que cc travail chronophage est effectué.

De plus, pendant le remplacement des garnissages, il peut y avoir des risques de blessure résultant d'un travail mécanique ou également des risques de santé dus à l'utilisation d'adhésifs contenant du solvant.

[0003] Le document WO 2018/001395 Al décrit un garnissage auto-tendeur pour un tambour d'entraînement d'une machine à carton ondulé.

Ce garnissage comporte un matériau support textile qui rétrécit réversiblement une fois chauffé.

Il consiste en deux bandes rectangulaires, qui sont chacune raccordées sur un côté étroit à une zone en forme de deltoïde convexe.

Pour doter le tambour d'entraînement du garnissage, l'axe central de la zone en forme de deltoïde convexe est agencé le long de l'axe central circonférentiel du tambour d'entraînement.

Il y est arrimé au moyen de rivets de fixation.

Le tambour d'entraînement est ensuite mis en rotation de sorte que les bandes soient enroulées hélicoïdalement autour du tambour d'entraînement.

Les bandes sont découpées à leurs extrémités, où elles sont arrimées à la surface du tambour d'entraînement au moyen de rivets de fixation supplémentaires.

Lors d'une augmentation de température liée au processus dans la machine à carton ondulé, le garnissage subit un rétrécissement, qui le tend.

Lors du refroidissement, le garnissage retourne à sa forme d'origine grâce au comportement de rétrécissement réversible si bien qu'il peut être facilement enlevé du tambour d'entraînement.

Cette auto-tension représente une solution innovante pour animer un garnissage sur un tambour d'entraînement sans liaison ferme.

Toutefois, les opérateurs doivent utiliser un procédé 2 inhabituel pour couvrir le tambour d'entraînement.

[0004] L'utilisation de tambours d'entraînement caoutchoutés est également connue.

Néanmoins, le tambour d'entraînement dans son intégralité doit être remplacé après usure du revêtement en caoutchouc.

[0005] Un problème abordé par la présente invention est donc celui de proposer un garnissage qui puisse être appliqué au tambour d'entraînement d'une machine à carton ondulé et en être enlevé rapidement avec un potentiel de danger très faible.

L'application devrait avoir lieu de manière similaire à l'application de garnissages liés par adhésif standard et donc ne pas nécessiter qu'un opérateur de la machine à carton ondulé apprenne de nouveaux procédés de travail.

[0006] Description de r invention

[0007] Ce problème est résolu par un garnissage pour un tambour d'entraînement d'une machine à carton ondulé, lequel garnissage comporte au moins trois couches.

Une couche support textile, en particulier une couche d'étoffe, fonctionne en tant que substrat du garnissage.

Sur un premier côté, la couche support textile comporte un premier revêtement et sur un second côté, la couche support textile comporte un second revêtement.

Le premier côté est destiné à être agencé sur le côté courroie du tambour d'entraînement.

Le second côté est destiné à être agencé sur le côté tambour du tambour d'entraînement.

Le premier revêtement sert ainsi à empêcher la courroie supérieure ou la courroie inférieure de glisser hors du tambour d'entraînement.

De cette manière, une transmission de force optimale entre le tambour d'entraînement et la courroie concernée est assurée.

Le but du second revêtement est d'empêcher le garnissage de se détacher de la surface du tambour d'entraînement.

Dans le cas de garnissages standard, ce problème est résolu par une couche adhésive appliquée à la surface du tambour, laquelle lie le garnissage fermement au tambour d'entraînement.

[0008] L'invention est basée sur la découverte selon laquelle ce problème peut également être résolu par un second revêtement appliqué à la couche support textile et ayant une température de transition vitreuse dans la plage de -20 °C à 60 °C.

La température de transition vitreuse est de préférence dans la plage de 0 °C à 50 °C, de manière plus préférée dans la plage de 10 °C à 40 °C.

Un polymère, lorsqu'il dépasse sa température de transition vitreuse, transite d'un état solide à un état de type caoutchouc ou visqueux.

La température de transition vitreuse peut être déterminée notamment au moyen de la calorimétrie différentielle à balayage (DSC).

Dans cette méthode, la capacité de chaleur du matériau de revêtement est mesurée en fonction de sa température.

Les capacités de chaleur au-dessus et en dessous de la température de transition vitreuse diffèrent, une transition continue se produisant près de la température de transition vitreuse.

La méthode de mesure est décrite dans la norme DIN EN ISO 11357-2:2014-07. 3

[0009] La température ambiante prévalant typiquement dans une usine est proche de la tem- pérature de transition vitreuse du second revêtement.

Ce second revêtement a donc une certaine adhésivité qui, avec la machine à carton ondulé à l'arrêt, permet au garnissage d'être lié par adhésif au tambour d'entraînement et de rester dans sa position sans avoir à utiliser d'adhésif additionnel.

Selon l'invention, il devrait en fait être possible de renoncer à l'utilisation d'un tel adhésif.

Toutefois, l'adhésivité du second revêtement est suffisamment légère à cette température pour que le garnissage conjointement avec le second revêtement puisse se décoller du tambour d'entraînement sans laisser aucun résidu et sans avoir à utiliser d'outils tranchants.

Une chute de la température ambiante en dessous de la température de transition vitreuse dans une mesure telle que le garnissage n'adhérerait plus au tambour d'entraînement ne se produit pas dans des conditions de travail normales.

Si le garnissage comportait un second revêtement qui de même présenterait cette légère adhésivité lors du fonctionnement de la machine à carton ondulé, le garnissage se détacherait du tambour d'entraînement sous les sollicitations mécaniques considérables imposées par la courroie supérieure ou la courroie inférieure.

Néanmoins, le second revêtement utilisé selon l'invention présente l'avantage de chauffer significativement au-dessus de sa température de transition vitreuse lorsque la machine à carton ondulé fonctionne.

De ce fait, ses ténacité et adhésivité augmentent dans une mesure telle qu'un détachement du garnissage du tambour d'entraînement est exclu.

Néanmoins, ce processus est complètement réversible après que la machine à carton ondulé est éteinte et a refroidi.

L'adhésivité du second revêtement diminue à mesure qu'il refroidit si bien qu'un garnissage usé peut être remplacé sans aucun problème.

[0010] Afin de proposer un second revêtement ayant la température de transition vitreuse requise, le second revêtement contient de préférence au moins un polymère choisi dans le groupe consistant en les polyacrylates, les copolymères d'acrylate, les terpolymères d'acrylate, les caoutchoucs, les silicones, les polyuréthanes et leurs mélanges.

Une préférence particulière est donnée aux polyacrylates, aux copolymères d'acrylate et aux terpolymères d' acrylate.

Le polymère doit être choisi pour que la température de transition vitreuse requise du second revêtement soit atteinte.

On connaît par exemple des caoutchoucs vulcanisés qui ont une très haute température de transition vitreuse et qui peuvent être utilisés en tant que revêtements pour des tambours d'entraînement caoutchoutés, mais qui ne conviendraient pas au second revêtement.

La température de transition vitreuse des polyacrylates, par exemple, varie également considérablement avec la longueur de leurs chaînes latérales.

Un polyacrylate avec de très courtes chaînes latérales, par exemple du poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), qui a une température de transition vitreuse dans la plage de 100 °C à 120 °C, ne pourrait être utilisé seul pour obtenir un second revêtement qui conviendrait au garnissage selon l' invention.

[0011] Si la température de transition vitreuse requise du second revêtement n'est pas atteinte par un hornopolymère, des composants supplémentaires peuvent alors être copolymérisés pendant la production du second revêtement afin de modifier la température de transition vitreuse du revêtement pour qu'il soit dans la plage souhaitée.

Le polymère est de préférence produit en copolymérisant de l'acide acrylique ou un sel de l'acide acrylique avec un N-vinyllactamc ou avec un N-vinyl amide d'acide et avec au moins un alkylvinyléther.

[0012] Notamment, le rapport de mélange des monomères peut être choisi selon l'équation de Fox de manière à donner lieu à la température de transition vitreuse TG souhaitée des copolymères ou terpolymères :

[0013] [Math.1]

[0014] Dans cette équation n représente le nombre effectif des monomères utilisés, w' re- présente la fraction massique du monomère donné n en % en poids, et Tan représente la température de transition vitreuse donnée de l'homopolymère des monomères n respectifs.

L'équation de Fox est décrite dans T.G.

Fox, Bull.

Am.

Phys.

Soc. 1956, 1, 123.

[0015] Bien qu'il soit souhaitable que la température de transition vitreuse du second re- vêtement soit sensiblement dépassée, afin d'en augmenter l'adhésivité, pendant que la machine à carton ondulé fonctionne, d'autre part, une liquéfaction du second revêtement pourrait amener la couche support textile à se détacher du tambour d'entraînement et devrait donc être évitée.

Les machines à carton ondulé fonctionnent typiquement à des températures de service dans la plage dc 80 oc à 120 'C.

Toutefois, des températures pics temporaires aussi élevées que 150 °c peuvent être atteintes.

Afin d'assurer un intervalle suffisant entre les températures générées lorsqu'une machine à carton ondulé fonctionne et le point de fusion du second revêtement, il est donc préférable que le point de fusion du second revêtement soit d'au moins 180 'C.

[0016] Afin d'assurer une liaison ferme du garnissage au tambour d'entraînement pendant que la machine à carton ondulé fonctionne, le second revêtement ne devrait pas être trop fin.

Il ne devrait pas non plus être trop épais, car alors la force à transmettre par le tambour d'entraînement à la courroie supérieure ou à la courroie inférieure serait absorbée en trop grande proportion au sein du second revêtement en raison du cisaillement.

Il a été trouvé qu'une épaisseur préférée du second revêtement varie de 0,1 mm à 0,5 rmin De plus, la masse par aire unitaire du second revêtement est de préférence dans la plage dc 300 g/m2 à 500 g/m2.

[0017] L'adhésivité du second revêtement, même à température ambiante, pose le risque de particules sales adhérant au revêtement dans l'état non assemblé du garnissage.

Aux endroits où les particules sales collent au second revêtement, il ne devrait pas y avoir de liaison sûre entre le second revêtement et la surface du tambour d'entraînement lorsque le garnissage est appliqué au tambour d'entraînement.

La préférence est donc donnée à l'application d'une couche de couverture au second revêtement.

Cette couche de couverture protège le second revêtement de la saleté et elle peut être décollée immédiatement avant application du garnissage au tambour d'entraînement.

Les matériaux convenant tout particulièrement à la couche dc couverture incluent le polyéthylène et/ ou le polypropylène.

Ces matériaux peuvent être appliqués au second revêtement sous la forme d'un film plastique, qui non seulement adhère au revêtement avec une fermeté suffisante pour empêcher un détachement par inadvertance, mais peut également être enlevé du second revêtement avec peu d'effort immédiatement avant application du garnissage au tambour d'entraînement.

[0018] Pour une application facile du garnissage à un tambour d'entraînement, l'épaisseur du garnissage est de préférence d'au plus 15 mm, de manière davantage préférée d'au plus 10 mm.

Toutefois, l'épaisseur du matériau support textile est dc préférence dans la plage de 1 mm à 9 mm, de manière davantage préférée dans la plage de 4 mm à 7 mm, afin d'assurer une durabilité suffisante du garnissage.

[0019] La couche support textile contient de préférence des fils et/ou des fibres constitués d'au moins un polyester.

[0020] La combinaison du matériau support textile et des deux matériaux de revêtement est de préférence choisie pour que le garnissage ait une dureté Shore A plus grande que 50.

Cela peut être déterminé selon la norme DIN ISO 7619-1.

Une dureté de cette grandeur confère une longue durée de vie au garnissage pendant l'utilisation dans une machine à carton ondulé pour que le replacement du garnissage, pour lequel la machine à carton ondulé doit être interrompue, soit rarement nécessaire.

[0021] Le premier revêtement contient de préférence un matériau de revêtement choisi dans le groupe consistant en les caoutchoucs, les silicones, les polyuréthanes et leurs mélanges.

Le premier revêtement consiste de manière particulièrement préférée en ce matériau de revêtement.

Les silicones, en particulier le polydiméthylsiloxane, sont particulièrement préférées en tant que matériaux de revêtement.

Les polydiméthylsiloxanes réticulés sont les plus préférés.

Des représentants choisis de ces classes de matériau ont une haute résistance à l'abrasion et de hauts coefficients de frottement, ce qui empêche la courroie supérieure ou la courroie inférieure de glisser hors du garnissage.

[0022] L'épaisseur du premier revêtement est de préférence dans la plage de 0,1 mm 6 3,0 mm Elle est de manière plus préférée dans la plage de 0,5 mm à 1,5 mm.

Brève description des dessins

[0023] Un exemple de mode de réalisation de l'invention est schématisé sur les dessins et est décrit plus en détail dans les descriptions suivantes.

[0024] [fie.11 montre une vue latérale schématique d'une machine à carton ondulé, dont les tambours d'entraînement comportent des garnissages selon un exemple de mode de réalisation de l'invention.

[0025] [fie.21 montre une représentation isométrique d'un tambour d'entraînement, qui comporte des garnissages selon un exemple de mode de réalisation de l'invention.

[0026] [fie.31 montre une vue en coupe d'un garnissage selon un exemple de mode de réa- lisation de l'invention.

[0027] [fig.4] montre une section longitudinale d'un matériau support textile d'un garnissage selon un exemple de mode de réalisation de l'invention.

[0028] Exemple de mode de réalisation de F invention

[0029] Les composants clés d'une machine à carton ondulé 10, qui comporte des gar- nissages selon un exemple de mode de réalisation de l'invention, sont illustrés sur la figure I.

Une courroie supérieure 11 est entraînée par un premier tambour d'entraînement 12, qui est couvert par trois garnissages 20a-c selon un exemple de mode de réalisation de l'invention.

Une courroie inférieure 13 est entraînée par un second tambour d'entraînement 14, qui est de même couvert par trois gar- nissages 20a-c selon un exemple de mode de réalisation de l'invention.

Du carton ondulé multicouche 15 est transporté entre la courroie supérieure 11 et la courroie inférieure 13 sur des plaques chauffantes 16 et les couches sont ainsi liées ensemble.

Les deux tambours d'entraînement 12, 14 sont des tambours en acier standard de 90 cm de diamètre et 280 cm de longueur.

La longueur de tambour détermine la largeur maximale de la feuille de carton ondulé 15 qui peut être transportée dans la machine à carton ondulé 10.

[0030] La figure 2 montre l'agencement de trois garnissages 20a-c sur le premier tambour d'entraînement 12.

Ces garnissages sont chacun enveloppés autour de la circonférence du tambour d'entraînement 12 de telle sorte que deux extrémités de chacun des garnissages 20a à 20c se touchent l'une l'autre.

Suivant l'axe longitudinal du tambour d'entraînement 12, les garnissages 20a-c adjacents respectifs se touchent de même les uns des autres si bien la surface du tambour d'entraînement 12 est couverte complètement par les garnissages 20a à 20c.

Chacun des garnissages 20a-c présente un substrat sous la forme d'une couche support textile 21, qui est configurée en tant que couche d'étoffe.

Sur le côté du garnissage en regard à distance de la surface du tambour d'entraînement 12, la couche support textile 21 est revêtue d'un premier re- 7 vêtement 22.

Sur son côté en regard de la surface du tambour d'entraînement 12, la couche support textile 21 est revêtue d'un second revêtement 23.

[0031] La figure 3 montre un garnissage 20a avant qu' il ait été appliqué au tambour d'entraînement 12.

La couche support textile 21 a une épaisseur d21 de 5,5 mm.

Le premier revêtement 22 a une épaisseur d22 de 1,0 mm.

Le second revêtement 23 a une épaisseur d23 de 0,3 mm.

Une couche de couverture 24 sous la forme d'un film de polyéthylène est appliquée au second revêtement 23.

[0032] Pour appliquer le garnissage 20a illustré au tambour d'entraînement 12, la couche de couverture 24 est décollée du second revêtement 23 et le garnissage 20a est ensuite enveloppé autour du tambour d'entraînement 12 de sorte que le second revêtement 23 soit en regard de la surface du tambour d'entraînement 12.

Lorsque la machine à carton ondulé 10 fonctionne, le second revêtement 23 chauffe et son adhésivité augmente alors.

Un détachement du garnissage 20a du tambour d'entraînement 12 est ainsi exclu.

Si le garnissage 20a doit être enlevé en raison d'une usure importante sur le tambour d'entraînement 12, la machine à carton ondulé 10 est arrêtée et il faut attendre que le garnissage 20a et ainsi également le second revêtement 23 aient refroidi jusqu'à la température ambiante.

Grâce à cela, l'adhésivité du second revêtement 23 diminue suffisamment si bien que le garnissage 20a peut être facilement détaché du tambour d'entraînement 12.

Cc détachement est accompli sans laisser aucun résidu du second revêtement 23 sur la surface du tambour d'entraînement 12.

Le second revêtement 23 se lie plus fermement à la couche support textile 21 qu'avec la surface lisse du tambour d'entraînement 12.

Un nouveau garnissage peut ainsi être appliqué immédiatement à la surface du tambour d'entraînement 12 sans avoir à n'enlever aucun résidu adhésif de celui-ci, et la machine à carton ondulé 10 peut reprendre son fonctionnement.

La dureté Shore A du garnissage 20a est de 54, il est de ce fait résistant à l'usure et les remplacements se font rares.

[0033] L'étoffe de la couche support textile 21 est illustrée sur la figure 4.

Des fils de trame en polyester 314 s'étendent transversalement à la direction longitudinale de l'étoffe dans trois couches d'étoffe 311, 312, 313.

Dans la couche d'étoffe supérieure 311, quatre fils de chaîne 3111, 3112, 3113, 3114 constitués d'un mélange de polyester/ rayonne et s'étendant de manière décalée les uns par rapport aux autres sont ménagés, lesquels s'étendent vers l'intérieur en direction de la couche d'étoffe du milieu 312 ainsi que vers l'extérieur sur au moins deux fils de trame 314 dans chaque cas.

La couche d'étoffe du milieu 312 comporte deux fils de chaîne en polyester 3121, 3122 s'étendant de manière décalée l'un par rapport à l'autre, lesquels s'étendent sur deux fils de trame 314 dans chaque cas.

La couche d'étoffe inférieure 313 consiste en 4 fils de chaîne 3131, 3132, 3133, 3134 constitués du mélange polyester/rayonne, s'étendant chacun de manière décalée les uns par rapport aux autres et s'étendant vers l'intérieur 8 en direction de la couche d'étoffe du milieu 312 sur uniquement un fil de trame 314 et vers l'extérieur sur au moins trois fils de trame 314.

Les trois couches d'étoffe 311, 312, 313 sont entrelacées par des fils de couture 3141, 3142, 3143, 3144 constitués du mélange polyester/rayonne.

Les fils de couture sont subdivisés en 2 groupes de fils dans chaque cas, les fils de couture 3143, 3144 formant le premier groupe de fils s'étendant de manière décalée les uns par rapport aux autres et liant la couche d'étoffe supérieure 311 à la couche d'étoffe du milieu 312.

Les fils de couture 3143 et 3144 sont chacun guidés en alternance autour d'un fil de trame 314 dans la couche d'étoffe supérieure 311 et autour d'un fil de trame 314 dans la couche d'étoffe du milieu 312.

Le groupe de fils formé des fils de couture 3141 et 3142 lie la couche d'étoffe inférieure 313 à la couche d'étoffe du milieu 312 de manière correspondante.

[0034] Le premier revêtement 22 consiste en du polydiméthylsiloxane avec une charge et un adjuvant et un agent de réticulation de triacétoxyéthylsilane (Elastosil E43N de la société Wacker Chemie).

[0035] Le second revêtement 23 consiste en un terpolymere, qui a été produit à partir de vi- nylpyrrolidone, d'acide acrylique et de vinyléthyléther dans un rapport massique de 100:50:350.

La polymérisation a eu lieu dans le solvant dioxanc, avec du peroxypivalate de tert-butyle utilisé en tant qu'initiateur selon le protocole de synthèse décrit dans le document DE 34 23 446 Al.

Le terpolymère a une température de transition vitreuse de 23 'C.

La masse par unité d'aire du second revêtement 23 est de 425 g/m2.

[0036] Pour produire le garnissage 20a selon cet exemple de mode de réalisation de l'invention, une couche support textile 21 est mise à disposition, qui est revêtue d'un côté avec le premier revêtement 22. 800 g/m2 d'une dispersion aqueuse du matériau de revêtement du second revêtement 23 sont appliqués sur le côté opposé.

La teneur en matière sèche de cette dispersion aqueuse est de 53 % en poids.

Après évaporation des composants fluides du second revêtement 23, ce dernier est couvert de la couche de couverture 24.

Le garnissage 20a est désormais sous une forme transportable, dans laquelle on empêche un collage de poussière par inadvertance sur le second revêtement 23. 9

Claims (1)

1. REVENDICATIONS[Revendication 1] Garnissage (20a-c) pour un tambour d'entraînement (12, 14) d'une machine à carton ondulé (10), comportant une couche support textile (21) qui comporte un premier revêtement (22) sur un premier côté et un second revêtement (23) sur un second côté, dans lequel le second revêtement (23) a une température de transition vitreuse dans la plage de -20 oc à 60 'C. [Revendication 2] Garnissage (20a-c) selon la revendication 1, caractérisé en cc que le second revêtement (23) contient au moins un polymère, qui est choisi dans le groupe consistant en les polyacrylates, les copolymères d'acrylate, les terpolymères d'acrylate, les caoutchoucs, les silicones, les polyuréthanes et leurs mélanges. [Revendication 3] Garnissage (20a-c) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le polymère a été produit en copolymérisant de l'acide acrylique ou un sel de l'acide acrylique avec un N-vinyllactame ou un N-vinyl amide d'acide et avec au moins un alkylvinyléther. [Revendication 4] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, ca- ractérisé en ce que le second revêtement (23) a un point de fusion d'au moins 180 °C. [Revendication 5] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, ca- ractérisé en ce que le second revêtement (23) a une épaisseur (d23) dans la plage de 0,1 mm à 0,5 mm [Revendication 6] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, ca- ractérisé en ce que le second revêtement (23) a une masse par unité d'aire dans la plage de 300 g/m2 à 500 g/m2. [Revendication 7] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, ca- ractérisé en ce qu'une couche de couverture (24) est appliquée au second revêtement (23). [Revendication 8] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, ca- ractérisé en ce que ledit garnissage a une dureté Shore A de plus de 50. [Revendication 9] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, ca- ractérisé en ce que la couche support textile (21) contient. des fils et/ou des fibres constitués d'au moins un polyester. [Revendication 10] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, ca- ractérisé en ce que la couche support textile (21) a une épaisseur (c121) dans la plage de 1 mm à 9 mm. [Revendication 11] Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, 10 [Revendication 12] caractérisé en ce que le premier revêtement (22) contient au moins un matériau de revêtement choisi dans le groupe consistant en les caoutchoucs, les silicones, les polyuréthanes et leurs mélanges. Garnissage (20a-c) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le premier revêtement (21) a une épaisseur (421) dans la plage de 0,1 mm à 3,0 mm.