FR3096067A1 - Dispositif de poignée de commande à levier - Google Patents

Abstract

Titre. Dispositif de poignée de commande à levier L’invention concerne un dispositif de poignée de commande à levier pour ferrure de verrouillage de type crémone, crémone-serrure, serrure ou similaire de menuiseries telles que portes, fenêtres ou autres, comportant une embase 2 comprenant une face arrière d’applique 3 et une face avant 4 sur laquelle est montée en rotation autour d’un axe 7 parallèle au plan 8 de ladite embase 2, une extrémité 5 d’un levier 6 formant poignée mobile entre une position de verrouillage 11 et au moins une position déverrouillée 12 ; 13 et agissant, au travers de moyens de transmission adaptés 15, sur un chevalet 16 monté coulissant sur l’embase 2 suivant une direction parallèle au plan 8 de cette dernière et perpendiculaire à l’axe du pivotement 7 dudit levier 6. Plus particulièrement, le chevalet 16 définit une crémaillère 17 en prise avec la denture d’une roue d’entrainement 18 montée en rotation sur l’embase 2 autour d’un axe 19 perpendiculaire au plan 8 de cette dernière, au droit d’une ouverture 20 de passage d’un carré de manœuvre. Figure pour l’abrégé : Fig.3

Description

Dispositif de poignée de commande à levier

L’invention concerne un dispositif de poignée de commande à levier pour ferrure de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure de menuiseries telles que portes, fenêtres ou similaires, comportant une embase comprenant une face arrière d’applique et une face avant sur laquelle est montée en rotation autour d’un axe parallèle au plan de ladite embase une extrémité d’un levier formant poignée mobile entre une position de verrouillage et au moins une position déverrouillée et coopérant avec des moyens de transmission pour la commande en déplacement d’un chevalet monté coulissant sur l’embase suivant une direction parallèle au plan de cette dernière et perpendiculaire à l’axe du pivotement dudit levier.

La présente invention concerne le domaine des dispositifs de poignée de commande de ferrure de verrouillage pour menuiseries telles que portes, fenêtres, portes-fenêtres ou similaires. Cette invention concerne, par conséquent, le domaine de la quincaillerie du bâtiment.

Il existe, d’ores et déjà, de nombreux dispositifs de poignée de commande pour menuiserie telles que portes, fenêtres ou autres. A ce propos, il est plus particulièrement connu des dispositifs de poignée comportant un organe de manœuvre sous forme d’une béquille montée en rotation sur une embase, en forme de plaque de propreté ou rosette, destinée à être fixée en applique sur une menuiserie, pour agir au travers de la béquille sur une ferrure de verrouillage telle qu’une serrure, crémone, crémone-serrure équipant ladite menuiserie.

Ainsi, il est fréquent d’implanter une telle ferrure de verrouillage en feuillure du montant avant d’un vantail de porte ou fenêtre. Le mécanisme d’entraînement de cette ferrure de verrouillage est usuellement équipé d’un fouillot pourvu, en son centre, d’une ouverture pour la réception d’un carré de manœuvre avec lequel coopère ladite béquille du dispositif de poignée rapportée en applique sur ce vantail.

Evidemment, une telle béquille est nécessairement proéminente du côté où elle est rapportée en applique sur la menuiserie.

Par ailleurs, si en position de verrouillage, cette béquille s’étend usuellement le long de ce montant avant du vantail, dans au moins une position déverrouillée, cette béquille s’étend nécessairement devant le clair de vitrage, lorsque le vantail est celui d’une fenêtre.

A noter qu’un tel dispositif de pognée permet, très souvent, au travers de rotations successives d’environ 90° de la béquille, de sélectionner différents modes d’ouverture d’une porte ou fenêtre, par exemple une ouverture dite pivotante dans laquelle le vantail est susceptible de s’écarter du cadre dormant par rotation autour d’un axe vertical et une ouverture dite en abattant ou d’aération consistant en un basculement de ce vantail par rapport à son cadre dormant par rotation autour d’un axe horizontal inférieur.

Pour rendre un tel dispositif de poignée moins encombrant et plus discret du côté où il est rapporté sur la menuiserie, on a d’ores et déjà imaginé de l’équiper non pas d’une béquille à axe de rotation perpendiculaire à l’embase, mais d’un organe de manœuvre assimilable à un levier dont une extrémité est montée pivotante sur cette embase autour d’un axe parallèle au plan de cette dernière. Ainsi, un tel dispositif de poignée à levier peut être rapporté sur le montant avant d’une fenêtre, par exemple, de sorte que cet organe de manœuvre sous forme d’un levier s’étende verticalement le long de ce montant avant. Par basculement de ce levier autour de son axe de pivotement horizontal, il est commandé, grâce à des moyens de transmission adaptés, selon le cas le verrouillage ou le déverrouillage de la menuiserie.

Un tel dispositif de poignée de commande à levier est par exemple connu par les documents EP3234289, EP2708684 ou encore par le document EP2733286.

Si l’on considère l’état de la technique correspondant au document EP2733286, le levier formant poignée monté en rotation sur l’embase agit sur des moyens de transmission en forme d’une bielle, d’une part montée pivotante à une extrémité sous ledit levier et, d’autre part, coopérant, par l’intermédiaire d’une articulation à son extrémité opposée, avec un chevalet monté coulissant dans le boîtier que définit l’embase. Ce chevalet porte une fourche d’entraînement s’étendant sous cette embase pour l’entraînement en translation d’une tringle d’une crémone.

De manière complémentaire, ce chevalet agit au travers d’une crémaillère sur une roue dentée sur laquelle s’engraine, de manière diamétralement opposée, un second chevalet, portant, lui aussi, une fourche d’entrainement d’étendant sous cette embase pour la commande en translation d’une seconde tringle de manœuvre à déplacement en direction opposée à la précédente.

Il apparaît, de manière évidente, qu’un tel dispositif de pognée de commande à levier selon cet état de la technique ne peut interagir qu’avec un mécanisme spécifiquement adapté d’un verrou bidirectionnel.

En l’occurrence, il lui est totalement impossible d’interagir avec une crémone ou crémone-serrure traditionnelle comportant un boitier principal logeant un mécanisme d’entrainement susceptible d’être actionné au travers d’un fouillot commandé en rotation par l’intermédiaire d’un carré de manœuvre.

Par ailleurs, ce type de dispositif de poignée de commande à levier n’offre guère la possibilité de gérer plusieurs modes d’ouverture d’une porte ou fenêtre si ce n’est qu’en agissant sur un sélecteur, par exemple.

Dans le cas d’un dispositif de poignée à béquille pivotante autour d’un axe perpendiculaire à son embase, la rotation communiquée à cette béquille pour sélectionner l’un ou l’autre mode d’ouverture n’a aucune influence sur l’ouvrant directement.

En particulier, l’ouverture de cet ouvrant, que ce soit en pivotement autour d’un axe vertical ou en abattant, s’effectue en exerçant une traction sur la béquille.

En somme, en engendrant la rotation de la béquille, l’usager ne risque pas, simultanément, de commander l’ouverture de l’ouvrant si ce n’est au travers d’une action intentionnelle.

Il n’en va pas de même dans le cas d’un dispositif de poignée de commande à levier pivotant autour d’un axe parallèle au plan de l’embase. En effet, la commande de pivotement même du levier génère une traction sur le vantail tendant à l’écarter du dormant. Cette commande est donc antagoniste au fait qu’il convient de maintenir l’ouvrant en position refermée sur son cadre dormant pour passer d’un mode d’ouverture à un autre, par exemple.

C’est dans le cadre d’une première démarche inventive qu’il a été imaginé un dispositif de poignée de commande à levier qui, non seulement, évite le caractère proéminent d’une poignée de commande de type béquille, mais, en outre, est en mesure d’agir, tout comme cette béquille, sur un mécanisme de ferrure de verrouillage de type crémone, crémone-serrure ou serrure, au travers d’un carré de manœuvre.

Les avantages de cette solution selon l’invention consistent en ce que le dispositif de poignée de commande à levier peut équiper une menuiserie de type porte ou fenêtre de la même manière qu’un dispositif de poignée de commande à béquille sans qu’il ne soit utile d’adapter, en conséquence, le mécanisme même de la ferrure de verrouillage.

Dans des situations particulières, le dispositif de poignée de commande à levier selon l’invention peut remplacer un dispositif de poignée de commande à béquille, que ce soit en raison d’un choix esthétique de l’usager, mais, également, pour éviter la présence d’une béquille proéminente sur une porte ou fenêtre susceptible de rendre contraignant l’équipement de cette dernière d’un store, par exemple.

Ainsi, l’invention concerne un dispositif de poignée de commande à levier pour ferrure de verrouillage de type crémone, crémone-serrure, serrure ou similaire de menuiseries telles que portes, fenêtres ou autres, comportant une embase comprenant une face avant sur laquelle est montée en rotation autour d’un axe parallèle au plan de ladite embase, une extrémité d’un levier formant poignée agissant, au travers de moyens de transmission adaptés, sur un chevalet monté coulissant sur l’embase suivant une direction parallèle au plan de cette dernière et perpendiculaire à l’axe du pivotement dudit levier, caractérisé par le fait que ledit chevalet définit une crémaillère en prise avec la denture d’une roue d’entrainement montée en rotation sur l’embase autour d’un axe perpendiculaire au plan de cette dernière, au droit d’une ouverture de passage d’un carré de manœuvre.

Dans le cadre d’une seconde démarche inventive, il a été imaginé que ce dispositif de poignée de commande à levier comporte des moyens d’indexation et de blocage du levier dans au moins une position de déverrouillage correspondant à un mode de sélection d’ouverture d’une menuiserie de type porte ou fenêtre.

Appliqué à un ventail susceptible de s’ouvrir, à la fois, par pivotement autour d’un axe vertical et en abattant par rotation autour d’un axe horizontal, l’amplitude de rotation du levier formant pognée de commande sur l’embase peut être définie de sorte qu’une première rotation du levier, partant d’une position verrouillée et rabattue sur l’embase, dans une première position déverrouillée engendre l’ouverture, par pivotement autour d’un axe vertical, de ce vantail. Dans cette première position déverrouillée, ledit levier est bloqué en rotation de sorte que seule une commande de déblocage permet à ce levier de poursuivre sa rotation par rapport à l’embase pour la sélection d’un second mode d’ouverture.

En somme, grâce à l’invention, en agissant sur le levier pour commander le pivotement et donc l’ouverture du vantail, l’usager ne risque pas d’effectuer une rotation supplémentaire sur le levier qui pourrait avoir pour conséquence la sélection d’un autre mode d’ouverture de ce vantail alors qu’il n’est pas refermé sur son cadre dormant. Il convient de rappeler à ce sujet, qu’une telle fausse manipulation peut avoir pour conséquence la mise en drapeau du vantail et entrainer sa chute.

D’autres buts en avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif en non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joint, dans lesquels :

est une représentation schématisée en perspective d’un dispositif de poignée de commande à levier dans une position de verrouillage ;

est une représentation similaire illustrant le dispositif de poignée de commande à levier dans une disposition correspondant à une position de déverrouillage ;

est une représentation schématisée et en coupe longitudinale du dispositif de poignée de commande à levier dans une disposition telle qu’illustrée dans la figure 2, c’est-à-dire avec le levier dans une première position déverrouillée ;

est une représentation similaire à la figure 3 avec le levier dans une seconde position déverrouillée ;

est une représentation similaire aux figure 3 et 4, le levier étant repoussé en position de verrouillage sur l’embase.

Telle que visible dans les figures du dessin ci-joint, la présente invention concerne un dispositif de poignée de commande à levier 1 prévu pour agir sur des ferrures de verrouillage telles que crémones, crémones-serrures ou serrures venant équiper des menuiseries, de type portes, fenêtres ou similaires.

Ainsi, ce dispositif de poignée de commande à levier 1 comporte une embase 2 prévue pour être rapportée sur la menuiserie au travers d’une face arrière d’applique 3. Cette embase 2 comporte encore une face avant 4 sur laquelle est montée en rotation l’extrémité 5 d’un levier 6 formant substantiellement la poignée de commande.

Ainsi, ce levier 6 est monté pivotant autour d’un axe 7 parallèle au plan 8 de l’embase 2.

Préférentiellement, cet axe 7 de pivotement du levier 6 s’étend à l’une des parties d’extrémité 9 de l’embase 2 transversalement à l’axe longitudinal 10 de cette dernière.

En somme, ce levier 6 peut, selon le cas, être rabattu sur l’embase 2, correspondant préférentiellement à une position de verrouillage 11 ou relevé par rapport à cette dernière dans une ou plusieurs positions déverrouillées 12, 13.

Avantageusement, mais non nécessairement tel que le représentent les figures des dessins ci-joints, en face avant 4 de l’embase 2 peut être définie une cuvette de réception du levier 6 en position rabattue sur cette embase 2, c’est-à-dire en position de verrouillage 11.

L’embase 2 définit avantageusement un boitier pour le logement de certains des composants du dispositif de poignée de commande à levier 1 selon l’invention. En particulier cette embase peut se décomposer en une partie 2a formant logement pour ces composants et refermée au moins en partiellement par une partie 2b formant couvercle.

A noter, d’ailleurs, qu’en face arrière d’applique 3, l’embase 2 peut comporter une partie d’encastrement 14 prévue pour venir se loger dans un entaillage défini en conséquence au niveau d’une menuiserie. Au travers d’une telle partie d’encastrement 14, l’épaisseur saillante du dispositif de poignée de commande à levier 1 selon l’invention peut être réduite au minimum au niveau de cette face d’applique d’une menuiserie.

Le levier 6 agit, au travers de moyens de transmission adaptés 15, sur au moins un chevalet 16 monté en coulissement sur l’embase 2, préférentiellement dans le boitier défini par cette dernière, ceci suivant une direction parallèle au plan de cette embase 2 et perpendiculaire à l’axe de pivotement 7 du levier 6.

Tout particulièrement selon l’invention, ce chevalet 16 porte une crémaillère 17 en prise avec une roue dentée 18 montée en rotation sur l’embase 2 autour d’un axe 19 perpendiculaire au plan de cette dernière, ceci au droit d’une ouverture 20 de passage d’un carré de manœuvre 21.

Avantageusement, cette ouverture 20 est ménagée au niveau de la face arrière d’applique 3 de l’embase 2. Par ailleurs, si, comme représentée sur les figures, la roue dentée 14 peut être prééquipée d’un tel carré de manœuvre 21 venant s’étendre au travers de l’ouverture 20 de manière apte à coopérer avec un fouillot d’une ferrure de verrouillage de type crémone, crémone-serrure ou serrure telle une béquille, dans cette roue dentée 18 peut encore être aménagée une ouverture de réception d’un carré de manœuvre 21 amovible.

De manière préférentielle, les moyens de transmission 15 au travers desquels le levier 6 agit sur le chevalet 16 pour son déplacement en coulissement dans le boitier défini par l’embase 2, sont définis par une bielle 22 dont une extrémité 23 est montée articulée sous le levier 6 et dont l’extrémité opposée 24 est reliée, de manière pivotante, à une extrémité 25 de ce chevalet 16. Ainsi, en soulevant le levier 6 depuis son embase 2, il vient exercer, au travers de cette bielle 22, une traction sur le chevalet 16 dont la crémaillère 17 en prise avec la roue dentée 18 entraîne la rotation de cette dernière autour de son axe de pivotement 19 sur l’embase 2.

Selon une autre particularité de la présente invention, le dispositif de poignée de commande à levier 1 comporte des moyens de blocage d’indexation 26 du levier 6 dans au moins une position déverrouillée 12, 13 de ce dernier.

Plus particulièrement, ces moyens de blocage d’indexation 26 sont définis pour bloquer en rotation le levier 6 par rapport à l’embase 2, ceci au moins dans une direction de rotation 27 et/ou 28.

Ainsi, si le levier 6 est susceptible d’occuper deux positions déverrouillées 12, 13 distinctes correspondant à des angles de pivotement différents du levier 6 par rapport à l’embase 2 pour la sélection de différents modes d’ouvertures d’un vantail de porte, fenêtre ou similaire, les moyens de blocage d’indexation 26 sont définis aptes à bloquer en rotation le levier 6 dans une première position déverrouillée 12, ceci dans la direction 27 de la seconde position déverrouillée 13.

De cette manière, une fois ce levier 6 amené dans cette première position déverrouillée 12, il ne peut inopinément atteindre la seconde position déverrouillée 13 en exerçant sur ce levier 6 une traction correspondant à une commande d’ouverture d’un vantail.

De manière avantageuse, ces moyens de blocage d’indexation 26 agissent également en direction inverse 28 de verrouillage, c’est-à-dire pour éviter que le levier 6 ne puisse passer inopinément d’une position déverrouillée 13 vers une autre positon déverrouillée 12 et d’une position déverrouillée 12 dans la position de verrouillage 11 sans une intervention volontaire de l’usager.

Plus particulièrement, de tels moyens de blocage d’indexation 26 peuvent être définis pour agir sur le levier 6 et bloquer celui-ci en rotation par rapport à l’embase 2 dans chacune des positions déverrouillées 12, 13 qu’il est susceptible d’occuper pour sélectionner des modes d’ouverture distincts d’un vantail.

Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens de blocage d’indexation 26 comportent un loquet 29 à moyens de rappel élastique 29a en position de blocage équipant le levier 6. Ce loquet 29 comporte un doigt d’accrochage 30 apte à coopérer avec des moyens d’accrochage complémentaires 31 dont est pourvue l’extrémité 23 de la bielle 22 montée articulée sous le levier 6.

Ces moyens d’accrochage complémentaires 31 peuvent se présenter sous forme d’une ou plusieurs encoches 32 dans la ou lesquelles est susceptible de s’engager le doigt d’accrochage 30 du loquet 29 dans au moins une position déverrouillée 12, 13 du levier 6. Aussi, seule une action sur le loquet 29 consistant à repousser celui-ci dans une position de déblocage, contre l’action des moyens de rappel élastique, permet au doigt d’accrochage 30 de ce loquet 29 de se dégager d’une telle encoche 32 pour autoriser une rotation du levier 6 en direction d’une autre position déverrouillée 13 et/ou de la position de verrouillage 11.

A noter que ladite encoche 32 peut emprunter la forme d’une simple butée apte à coopérer avec le doigt d’accrochage 30 du loquet 29 dans la direction de rotation 27 et/ou 28 du levier 6 que l’on souhaite empêcher, sauf action volontaire exercée sur le loquet 29.

Selon encore une autre particularité de l’invention, les moyens de blocage d’indexation 26 sont encore définis pour bloquer en rotation le levier 6 par rapport à l’embase 2 dans la position de verrouillage 11. Pour ce faire, dans le cadre du mode de réalisation correspondant aux figures ci-jointes, l’extrémité 23 de la bielle 22 peut être pourvue d’une encoche additionnelle 33 dans laquelle vient s’engager le doigt d’accrochage 30 du loquet 29 lorsque le levier 6 est rabattu dans sa position de verrouillage 11 sur l’embase 2.

Les avantages qui en découlent consistent en ce que ledit levier 6 ne peut être repoussé depuis l’extérieur dans une position déverrouillée 12, 13.

De manière à éviter qu’au travers de l’effet ciseau procuré par la construction formée par l’embase 2 le levier 6 et la bielle 22, un usager risque de se coincer les doigts et se blesser, le dispositif de poignée de commande à levier selon l’invention peut recevoir au moins un cache de protection 34 déployable apte à s’étendre entre l’embase 2 et le levier 6 en refermant au moins en partie l’ouverture 35 que délimitent ces derniers et ladite bielle 22. En somme en pivotant le levier 6 pour l’écarter progressivement de l’embase 2 afin de l’amener dans l’une ou l’autre de ses position déverrouillée 12, 13, ce cache de protection 34 est conçu pour progressivement se déployer depuis l’embase 2 ou inversement depuis le levier 6 pour suivre le mouvement de ce dernier et maintenir refermée au moins en partie ladite ouverture variable 35.

Ainsi, un tel cache de protection 34 peut être défini sous forme d’un gousset approximativement triangulaire apte à s’extraire perpendiculairement de l’embase lors des commandes de déverrouillage du levier 6 ou inversement à s’effacer dans l’embase 2 lorsque le levier 6 est repoussé dans la direction de sa position de verrouillage 11.

Un tel cache 34 peut également emprunter la forme d’un soufflet ou adopter une configuration télescopique.

Avantageusement, le dispositif 1 comporte deux caches ainsi déployables disposés de part et d’autre du levier 6.

Tel qu’il ressort de la description qui précède, la présente invention apporte une solution avantageuse aux inconvénients résultant des dispositifs de poignée de commande à levier selon l’état de la technique.

Claims (11)

1. Dispositif de poignée de commande à levier pour ferrure de verrouillage de type crémone, crémone-serrure, serrure ou similaire de menuiseries telles que portes, fenêtres ou autres, comportant une embase 2 comprenant une face arrière d’applique 3 et une face avant 4 sur laquelle est montée en rotation autour d’un axe 7 parallèle au plan 8 de ladite embase 2, une extrémité 5 d’un levier 6 formant poignée mobile entre une position de verrouillage 11 et au moins une position déverrouillée 12 ; 13 et agissant, au travers de moyens de transmission adaptés 15, sur un chevalet 16 monté coulissant sur l’embase 2 suivant une direction parallèle au plan 8 de cette dernière et perpendiculaire à l’axe du pivotement 7 dudit levier 6, caractérisé par le fait que ledit chevalet 16 définit une crémaillère 17 en prise avec la denture d’une roue d’entrainement 18 montée en rotation sur l’embase 2 autour d’un axe 19 perpendiculaire au plan 8 de cette dernière, au droit d’une ouverture 20 de passage d’un carré de manœuvre 21.
2. Dispositif de poignée de commande à levier selon la revendication 1, caractérisée en ce que l’ouverture 20 est ménagée au niveau de la face arrière d’applique 3 de l’embase 2.
3. Dispositif de poignée de commande à levier selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la roue dentée 14 comporte, axialement, une ouverture de réception d’un carré de manœuvre 21.
4. Dispositif de poignée de commande à levier selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la roue dentée 14 est équipée d’un tel carré de manœuvre 21 venant s’étendre au travers de l’ouverture 20.
5. Dispositif de poignée de commande à levier selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’il comporte des moyens de blocage d’indexation 26 du levier 6 dans au moins une position déverrouillée 12 ; 13.
6. Dispositif de poignée de commande à levier la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens de blocage d’indexation 26 sont définis pour bloquer en rotation le levier 6 par rapport à l’embase 2 au moins dans une direction de rotation 27 et/ou 28.
7. Dispositif de poignée de commande à levier selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de blocage d’indexation 26 sont définis aptes à bloquer en rotation le levier 6 dans une première position déverrouillée 12, ceci au moins dans la direction 27 de la seconde position déverrouillée 13.
8. Dispositif de poignée de commande à levier selon l’une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que les moyens de blocage d’indexation 26 sont définis pour bloquer en rotation le levier 6 par rapport à l’embase 2 dans la position de verrouillage 11.
9. Dispositif de poignée de commande à levier selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, dont les moyens de transmission 15 sont définis par une bielle 22 dont une extrémité 23 est montée articulée sous le levier 6 et dont l’extrémité opposée 24 est reliée, de manière pivotante, à une extrémité 25 du chevalet 16, caractérisée en ce que, les moyens de blocage d’indexation 26 comprennent un loquet 29 à moyens de rappel élastique 29a en position de blocage équipant le levier 6, ce loquet 29 comportant un doigt d’accrochage 30 apte à coopérer avec des moyens d’accrochage complémentaires 31 dont est pourvue l’extrémité 23 de la bielle 22 montée articulée sous le levier 6.
10. Dispositif de poignée de commande à levier selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens d’accrochage complémentaires 31 se présentent sous forme d’une ou plusieurs encoches 32 à l’extrémité 23 de la bielle 22 dans la ou lesquelles est susceptible de s’engager le doigt d’accrochage 30 du loquet 29, selon le cas dans une position déverrouillée 12, 13 ou de verrouillage 11 du levier 6.
11. Dispositif de poignée de commande à levier selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce qu’il comporte au moins un cache de protection 34 déployable apte à s’étendre entre l’embase 2 et le levier 6 en refermant au moins en partie l’ouverture 35 que délimitent ces derniers et ladite bielle 22.